Alcool et stabilité psychologique (la sécurité avant tout)

Note : 9

le 04.08.2011 par Terrigan

16 réponses / Dernière par Sting le 11.05.2013, 21h13

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Je poste dans le forum psycho car l'alcool est une substance à effets psychotropes, c'est à dire qu'il modifie le fonctionnement du cerveau et donc notre état d'esprit et notre comportement.

Mais on peut faire preuve de self-control par rapport à ce phénomène.

J'écris pour les plus jeunes. Les autres n'apprendront rien de ce post. En outre, passé 22 ans si vous avez des problèmes comportementaux en lien avec l'alcool ça ne se règlera pas sur FTS mais avec des professionnels de la médecine.

Je me suis aperçu d'une petite particularité chez moi en discutant avec un médecin qui fait des conférences de prévention sur l'alcool et les drogues auprès des jeunes. Je lui parlais de mon expérience du canabis et de l'alcool, il évoquait toutes les conneries qu'on fait quand on est bourré (engueulades, bagarres, sexe non-protégé, visionnage de films américains en VF...)

Je lui ai alors expliqué que lorsque j'ai bu je mets un point d'honneur à rester agréable à vivre, et à ne pas prendre de risques débiles ou m'embarquer dans des situations qui craignent. En fait j'ai une petite alarme dans ma tête qui fait "attention mon garçon t'es bourré alors sois prudent et ne fais pas des choses dont tu ne pourrais pas assumer les conséquences". Il m'a dit que c'était très rare et ça m'a surpris. Genre je suis un super-héros, "super-prudent" l'homme qui est capable de se tenir correctement quand il est bourré...

:awesome:

Alors bon si c'est rare peut-être que je peux conseiller à tous ceux qui liront ce post d'essayer de se forger une vraie sagesse dans la défonce. Évidemment le mieux c'est de ne pas boire et de ne pas fumer. Bon. Une fois qu'on a dit ça on n'est pas plus avancés, parce que ça m'étonnerait que vous preniez ce conseil salutaire comme une révélation.

On a le droit de boire un poil plus que de raisonnable de temps en temps, y'a pas de problème sur le principe tant qu'on ne prend pas le volant.

Mais j'insiste très fermement: ça ne suffit pas d'avoir prévu de dormir chez un pote ou de rentrer avec le capitaine de soirée. Si c'est pour gueuler comme un âne en répétant 4 fois les même phrases incohérentes avec les potes, violer à moitié une fille dans un coin, et provoquer une bagarre, clairement il y a un problème.

Les tribunaux d'instances sont remplis de losers qui baissent les yeux comme des esclaves devant le président, lequel leur demande:
Président - Pourquoi avez-vous frappé la victime?
Loser - Je sais pas j'étais bourré

C'est ça ouais t'étais bourré, et dans ta petite tête de loser tu t'es dit "cool je suis bourré, c'est une excellente excuse pour me mettre en danger et faire du mal aux autres". Pauvre type va...

Même complétement bourré à l'alcool de pruneau nous sommes responsables de nos actes. Nous sommes responsables d'un point de vue psychologique et nous avons des comptes à rendre, nous sommes soumis au jugement des autres d'un point de vue social. Les gens qui choisissent d'avoir des comportements dangereux et nocifs (hypocritement en plus, genre "c'est à cause de l'alcool je contrôlais plus rien" et blah blah pipeau) sont des BOULETS.

Et c'est pas négociable, c'est comme ça.

On retrouve notamment ce genre de boulets dans 99,9% des ados et une bonne part des jeunes adultes quand ils se bourrent la gueule. Donc si vous êtes encore lycéen ou étudiant, vous trouverez dans ces quelques lignes de quoi chopper de l'alphatitude et une image de mec responsable ou à tout le moins pas chiant pour pas cher, en attendant d'avoir le diplôme, le boulot, les deux enfants, le crédit immobilier et le monospace... (n'oubliez pas la clim, les gamins qui crèvent de chaud en plein après midi sur la A6, c'est pas classe)

Alors maintenant si vous devenez violents ou suicidaires quand vous avez bu ça signifie que vous avez un fond violent ou suicidaire. Prenez-vous en main.

Voilà j'ai fini. Ne me remerciez pas pour la leçon de morale, c'est gratuit.

PS: spéciale dédicace à tous les bénévoles qui se font chier à expliquer tout ça à des morveux qui n'en ont rien à foutre. Le médecin avec lequel je discutais m'a proposé d'être intervenant sur une de ses conférences, malheureusement je suis éducateur sportif et donc je ne peux pas raconter mes histoires de shit et d'alcool aux ados de ma ville. Tant pis pour eux, ils devront se contenter de faire semblant d'écouter des médecins, ça ne fera que faciliter leur extraordinaire capacité à refouler les vérités incontestables qu'on leur enseigne. En l'espèce ça donnera "il est médecin donc il est pas comme moi donc j'adhère pas"

PS2: l'alcool c'est mal. Moins on en boit, mieux on se porte. Le shit drogue douce? Mon cul oui...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Post responsable le 04.08.11, 12h20 par Lieutenant
  • [+1] Merci ! :) le 04.08.11, 17h28 par Barta
  • [-1] Du calme le 05.08.11, 18h44 par stellar
  • [+1] Pertinent le 12.08.11, 21h51 par Stars and Tripes
  • [+1] Post responsable le 10.05.13, 22h21 par Anonyme201901
  • [+2] Post responsable le 10.05.13, 23h30 par amelia
  • [+1] Yep ! :) le 16.05.13, 13h15 par Marco Polo
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

L'effet darktimide de Norman est en effet assez effrayant.
Les médecins qui ralent contre l'alcool ca me fait par contre doucement rire quand on voit ce que les carabins se mettent dans la tronche.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 10.05.13, 23h10 par amelia
  • [0] C'est pas faux le 11.05.13, 15h31 par Suit

pour en avoir discuté avec des amis et des gens ayant déja eu trait a l'alcool et a ses méfaits,je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait que cette drogue doit etre considerée en tant que tel,et ceci tout particulierement par les jeunes,afin de leur éviter de tomber dans la dépendance,comme ca a pu arriver a certains d'entre nous.(oui je parle aussi pour moi)

Cependant:

-les effets malfaisant de l'alcool sont différents de chacuns, intrisequement liée a
la personnalité de l'individu,son passé,ses instincts et pulsions refoulées,ressortent au grand jour,et cela ne peut pas spécialement etre maitrisé par chacun.

-Tu me diras,ils n'ont qu'a pas boire,et c'est la ou le bat blesse,l'alcool étant autorisé et non classifié comme produit dangereux ou toxique pour la santé,chacun y a libre accés.

-Mais la norme est telle que le buveur se retrouve vite esseulé dans sa tentative de sabordage,ce qui accroit son isolement,d'ou le fait d'une honte intrisèque qui en découle,en parler a un médecin signifierai dire clairement"je suis un alcoolique",et ca,peu de personnes en sont capables,ce serai comme remettre en question la cause de cet alcoolisme et cela demande un travail intérieur énorme.

A vrai dire,le buveur est destiné a avoir un comportement atypique,la plupart des personnes saines ne boivent pas énormement en soirée.(ou exceptionnellement)

Pour en revenir au jeunes,il est vrai que en parler a leur médecin serai une bonne solution,cependant,comme toi et moi l'avons vécu,le rejet de tout ce qui est préetabli est une condition sine qua none de leur construction identitaire.(le médecin est un con,moi je me sens bien quand je suis bourré,c'est un vieux,c'est le seul moyen pour moi d'aborder,et j'en passe)

De ce fait,si certains d'entre eux peuvent s'identifier a toi , je pense que leur apprentissage en serai facilité ou plus agréable a entendre(dommage pour eux que tu sois pris ailleurs)

l'acool doit etre considéré comme une drogue a part entière,provoquant plus de dégats qu'autre chose.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Tout à fait ! le 24.12.11, 15h46 par Terrigan
Je suis toujours en quête d'un bonheur inaccessible car j'ai sans aucun doute mis la barre trop haut. Peu importe puisque ce sont les rêves qui me font bien vivre.

Je ne peux qu'être d'accord avec Terrigan.

Pour avoir vu des gens malades, des comas ethylique, pour avoir vu des gens traverser l'autoroute en rampant, pour avoir entendu qu'une fille s'était fait violée par des types ivres à une soirée à laquelle j'ai participé, pour connaître un type qui a disparu pendant plusieurs semaine et qu'on a retrouvé mort noyé suite à une fête trop arrosé...

L'alcool peut avoir de mauvaises conséquences, et ca n'arrive pas qu'aux autres.

Pour compléter, même si vous n'en avez rien à foutre des effets de l'alcool sur vous mêmes et des risques que vous prenez, pensez aux autres.
Par exemple, 50% des morts à cause de l'alcool sur la route n'ont rien bu: ils marchent sur le bord de la route et sont fauchés, ils sont passagers d'un chauffard ou sont dans la voiture en face.

Donc comme l'a dit Terrigan, Soyez responsables!

Pour souligner ce que dit Spongebob, en effet les carabins ont la réputation d'être les pires, et c'est très loin d'être une légende.

le secours qui ont un stand à chaque soirée médecine, parce qu'il y a toujours plusieurs comas éthyliques. Les WEI, Crit, qui ne sont que plusieurs jours de défonce la plus totale. Sans oublier les faluches carabins qui battent tous les records.

Pour relacher la pression de la P1 parait-il. Après un an à bouffer du cours comme des dingues, on a deux ans de relache (faux! c'était avant le réforme ça) pour recommencer avec l'externat, préparer l'ECN, avant l'internat, un vrai parcours du combattant. Malgré tout quand on voit la quantité d'alcool ingérée, on se demande comment ça n'atteint pas les compétences (et ça les atteint, c'est évident).

Maintenant, l'alcool touche de plus en plus jeunes, déjà à 14 ans, il y avait des soirées où tout le monde était torché.

Le problème est bien l'irresponsabilité de certains et que beaucoup se servent de l'alcool pour adopter des comportements dangereux et dire qu'ils ne sont pas responsables. Alors, rester soft dans son comportement quand on boit serait l'idéal, mais sinon il vaut mieux s'abstenir.

Et puis pour être clair, un mec bourré qui vient me draguer, j'éjecte direct. L'odeur, le comportement lourd, et les gens peuvent devenir dangereux et avoir des réactions violentes avec l'alcool, donc je fuis. Donc, personnellement je ne trouve pas ça attirant du tout, encore plus si il attend d'avoir bien bu pour venir, j'en déduis qu'il manque de courage pour me parler en étant sobre.

Après tout est question de bon sens et de connaitre ses limites. Il faut juste réfléchir qu'on peut aussi devenir dangereux pour les autres, et ça c'est très grave. Faut pas oublier que l'alccol est considéré comme une drogue, ayant les mêmes effets sur le système nerveux.

Amélia

Maintenant, l'alcool touche de plus en plus jeunes, déjà à 14 ans, il y avait des soirées où tout le monde était torché.
Ca me parait pas une nouveauté, j'ai pris ma premiere cuite a 13 ans, et j'ai (aie dur) 6 ans de plus que toi.

Apres, oui, l'alcool, les phénomènes de masse ca me fait chier. J'ai toujours eu un comportement peace en soirée mais je me rends compte que si tu fous 30 personnes bourrées en extérieur, y'aura forcément une baston.

Merde soyons conscient de ce que nous faisons : si l'alcool est interdit dans deux grosses religions, c'est pas pour rien. Même si je suis pas pour une telle restriction, c'est bien que l'alcool rend con.

Alcool + groupe = connerie.

Mais ca, a part bosser dans le social, faire réagir ses potes et éduquer ses enfants, que pouvons nous faire?

(Et faire gaffe a notre conso, comme je l'expliquais sur l'autre post, parfois meme un buveur raisonnable "change" de personnalité sous l'effet d'un trop plein.)

Au final, je reste conforté dans mon idée : a part l'héroine, quelle drogue est "dure"? Pour en avoir essayé pas mal, je me suis rendu compte que l'alcool n'était en aucun cas une exception : un mec sous mdma est moins susceptible de violer une meuf qu'un mec bourré. Alors, reprenons nos logiques, nos tabous et soyons un peu conscient de ce que nous faisons, au dela des catégorisations.

Voila, c'est le pavé du mec qui rentre de soirée bourré mais qui n'a fait que parler philosophie, amour, FTS (oui oui) et conneries autres.

PS : La technique de remplacer pintes par demis est diablement efficace.

Quand je dis maintenant, je considère par rapport à il y a 30 ou 40 ans :)

Désolée Owen, malgré nos 5/6 ans d'écart, je considère qu'on est très proches en génération

Désolé, c'est le complexe du jeune vieux con qui voit déjà des différences a 6 ans d'écart :D

Enfin, j'ai quand meme une impression de... "dégradation" dans les comportements. Même si j'aime pas trop l'idée de prendre le contre pied de mon précédent post, j'ai quand même l'impression que la mégamurge super rapide s'est développée. La je pars sur ptet 15 ans (par rapport à mon grand frere (10 ans de plus)) ou ca se mettait des murges mais quand même pas aussi "vite" = la bouteille finie non pas en 1 mais en 4 heures.

Mais apres j'étais pas là pour voir... Quoiqu'il en soit le souci me parait être de l'ordre non pas de la consommation d'alcool mais du rapport à l'alcool : comme s'il fallait être déboité pour vivre une soirée pleinement. Pour m'etre essayé par envie et besoin à trois mois d'abstinence complete, je me suis vraiment fait emmerder par des gens qui ne comprenaient pas qu'être un zombie ne me tentait pas en soirée.

"Oh allez, juste une biere" qu'ils disaient.

Je crois que le souci réside dans la quantité mais surtout dans la vitesse de descente. Je sais pas pour vous mais si je bois mettons 5 pintes sur 4h, c'est pas comme si j'en buvais 8 sur 6h. Je force le trait mais j'ai un pote qui réagit vraiment mal quand il boit vite, et peut boire plus sur une longue durée sans être aussi hypersensible / agressif.
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  • [+1] 100% d'accord le 11.05.13, 12h19 par Urso

Tu es tout pardonné ;)

Là, je peux te répondre, étant donné que je ne bois pas du tout. Par choix et parce que des problèmes de santé sérieux qui ne me permettent pas de boire. Et je me fais tout le temps emmerder aussi. Tout le monde veut me faire boire, c'est dingue. Encore que plus le temps passe, mieux ça se passe, il y a 2 ou 3 ans, je n'étais même pas invitée pour cette raison.

Le plus possible et le plus vite possible. Le problème étant que ça dérape vite et au final je suis souvent bien contente de rester sobre, surtout lors de soirées avec piscine et beaucoup de monde.
Mais très honnêtement, je pense que ça permet d'avoir des comportements qu'ils ne s'autoriseraient jamais étant sobre, ou tout simplement être eux-mêmes. En particulier au lycée, où tu n'as pas trop intérêt à faire preuve d'originalité. Et ils peuvent dire "ha non mais j'étais bourrée, ça compte pas". Et ce sont souvent des trophées, les filles arrivaient le lundi matin "holalala la mine que je me suis mis ce week-end, je me souviens même plus de ce que j'ai fait dans le jacuzzi avec untel..."
ça devient un peu une protection.

Et c'est marrant de voir le changement de caractère des gens avec l'alcool. Ma meilleure amie rigole pour un rien et dit n'importe quoi, elle a l'alcool très joyeux, j'ai un copain qui devient tactile, une autre qui saute sur tout ce qui bouge alors qu'elle hyper sage sobre. J'ai remarqué que ça désinhibe beaucoup. Faut dire que le mélange est souvent mélange d'alcool fort et fumette, sacré cocktail quand même

Après, savoir s'arrêter, c'est bien, c'est marrant d'être jute un peu gai. Le problème est quand le mec est tellement mort qu'il vomit et s'endort par terre en pleine rue, là ça devient problématique à gérer surtout si les potes sont pas frais, il risque de finir sa nuit là.

Amélia

si les potes sont pas frais, il risque de finir sa nuit là
Ah peut être que c'est une solution qui lui apprendrait a boire moins comme un âne?

Je pense aussi que ce qu'on fait en étant bourré, c'est qu'on avait fondamentalement envie de le faire. A chaque fois que je me suis retrouvée dans une "sale" situation après avoir bu un coup de trop, c'était parce que j'étais dans cet état d'esprit-là (j'ai violemment pris la tête à des mecs qui avaient emmerdé ma soeur une fois, ou alors le gros bad trip où tu chiales toute la soirée en disant que tu veux mourir, sans oublier le sexe avec n'importe qui : l'alcool permet de se dire qu'on l'a fait sans trop le vouloir alors que tant qu'on est conscient, en général, on est partant).
Il est clair que ceux qui ne savent pas se contrôler dans ces moments-là feraient mieux de ne pas picoler. Je remarque qu'avec l'âge, je gère mieux : je m'arrête plus tôt, ou alors comme Terrigan j'ai une petite voix qui me dit "ça, je vais le faire parce que j'ai trop bu, alors je vais me poser avec un verre d'eau"...
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  • [0] Absolument le 11.05.13, 18h00 par Terrigan

Ouais, je me suis fait une remarque aussi : j'ai l'impression que la fréquence des chouilles joue sur la manière d'apprécier l'alcool et ses effets.

Genre quand je suis en vacances, au bout d'une dizaine de jours à faire la fête, je tiens, mais mettons que je picole sur mes deux mois d'été, au bout d'un mois j'ai besoin de faire un break :

L'alcool monte vite, il me rend "mauvais" au sens "pas fêtard" mais renfrogné, je suis déprimé etc.

Ca s'explique en médecine chinoise par le foie qui sature (et aussi le manque de sommeil), mais je constate qu'une trop grande fréquence dans la consommation d'alcool joue, au bout d'un moment, sur ses effets.

Car on n'est pas bourré "vite" à chaque fois, on ne pleure pas a chaque fois... Et je crois que ca augmente la fréquence des mauvais effets.

Ptite solution : une semaine (minimum) sans picole avec jus de citron tous les matins avant le petit dej.

La derniere fois j'en ai eu tellement marre que j'ai touché a rien pendant 3 mois. Que de la menthe a l'eau.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] mdr !! le 11.05.13, 18h25 par Bumble

LuxLisbon a écrit :Je pense aussi que ce qu'on fait en étant bourré, c'est qu'on avait fondamentalement envie de le faire.
@Luxlisbon: merci! C'est exactement ce que je voulais dire. Tu as trouvé la petite phrase qui résume tout!
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Bah oui je suis relou mais je ne suis pas sur, et c'est bien la le souci des drogues.

Quand mon meilleur pote se retrouve tout bourré, croise un clochard et fond en larmes devant sa triste condition sociale alors qu'il était de la meilleure humeur avant de boire, je ne pense pas qu'il avait "fondamentalement envie de le faire".

Non, mais c'est peut-être qu'il est un peu déprimé, même si au début il était d'humeur festive (l'alcool fait souvent ça : au début on oublie nos problèmes et puis au bout d'un moment, si on est dans une époque un peu "down", ça nous revient en pleine face).
L'alcool (ou la drogue) accentue nos réactions, c'est-à-dire qu'on peut être juste un peu morose et passer sa soirée à chialer. Il n'empêche qu'il y a un fond de réalité : on avait pas la frite avant de sortir...
Les mecs qui deviennent violents quand ils sont bourrés, ce sont rarement des agneaux qui ne font de mal à personne quand ils sont sobres. Souvent ce sont des mecs qui justement portent une grande violence, ou une grande frustration.

Yep, mon propos n'a pas but de contredire les votres, simplement je trouve l'idée de "pulsions négatives enfouies qui se révèlent sous alcool et selon un évenement particulier" plus pertinente qu'un etat d'esprit qui habiterait déjà la personne au début de la soirée.

Dans le cas de mon pote, avec qui je parle beaucoup, rien n'indiquait ce soir là qu'il fondrait en larmes, mais l'alcool le rendant hypersensible, il a suffit d'un évenement pour que sa sensibilité se réveille dans le mauvais sens du terme.

Je crois qu'il y a un mélange entre :

Etat d'esprit avant la soirée
Pulsions / Emotions enfouies que l'alcool va réveiller ou non
Contexte / évenement

Bien sûr, cela n'ote en rien la responsabilité de la personne à mes yeux, mais c'est ce qui me fait un peu flipper avec l'alcool : parfois les pulsions enfouies se réveillent tu ne sais pas pourquoi et on voit des types qui sont des cremes a la fois en temps normal et en temps de chouille qui deviennent ouf, dans UNE soirée sur toutes celles que tu passes avec eux.

Même si on reconnait quand même des tendances chez certains, c'est clair.

Juste par-ce que Sting veut rajouter son grain de sel :

L'alcool et les drogues en général ce sont des paradis artificiels, des passeports temporaires pour la béatitude et une certaine quête de l'euphorie. Ce constat étant fait et je sais je vais enfoncer des portes ouvertes mais j'estime que pour éviter l'écueil de la consommation excessive :

A ) Essayer d'identifier ce petit état d'euphorie que l'on sent après 2,3 verres qui nous rend désinhibés et s'arrêter là, et si besoin de l'entretenir toutes les x heures en se disciplinant à boire lentement pour le plaisir et pas " pour la défonce "

B ) Le vrai challenge selon moi c'est de chercher et de trouver cette euphorie du " paradis artificiel " non pas en buvant mais en essayant tout les matins en se levant de vivre de telle manière à la ressentir et à la faire nôtre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 16.05.13, 14h02 par Marco Polo
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