Alexandre 1 - le retour

Note : 62

le 02.11.2013 par Alexandre1

35 réponses / Dernière par Banshee le 14.10.2015, 02h06

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Bonjour tout le monde.

Je voudrais d'abord signaler que je ne suis pas vraiment nouveau sur ce forum, je m'étais inscrit une 1ère fois en novembre 2006 (j'avais alors 28 ans), et j'avais été bien actif pendant quelques mois. Il y a un an, vers aout 2012 (j'avais alors 33 ans), j'ai voulu retrouver mes anciens posts, mais mon login ne fonctionnait plus, et une fois ré-enregistré pour la 2ème fois, et en cherchant mes anciens posts je me suis rendu compte que tous les posts antérieurs à 2008 n'existaient plus sur le forum. Aujourd'hui j'ai essayé de retrouver mes posts d'il y a un an, et je ne retrouve plus rien qui remonte avant début 2013. Bref.

Les 2 fois précédentes j'avais fait une super intro où j'expliquais toute ma vie, mes problèmes émotionnels et affectifs. Pour cette fois, je vous demande de m'excuser mais je n'ai plus la patience de refaire pareil, cette fois je vais être très pratique et aller direct au but:

J'ai presque 35 ans, toujours puceau, je n'ai jamais eu de petite amie ni de rapports sexuels de ma vie, ni même jamais embrassé une fille. (Ceci dit en passant, ça fait maintenant 7 ans, depuis l'âge de 28 ans que je connais FTS; j'anticipe vos réactions, mais s'il vous plaît ce n'est pas la peine, je me sens déja assez mal, pas la peine de m'enfoncer encore plus).

Cependant, n'allez pas vous imaginer des choses sur moi ni vous faire de fausses idées, je ne suis ni moche, ni bête, ni perturbé psychologiquement, ni marginalisé socialement; je ne mets pas les filles sur un piédestal, je ne cherche pas à les protéger des salauds, ni à être le parfait gentleman, je connais bien l'histoire de Bob, je ne suis pas comme lui.

Au contraire, je viens plutôt d'un milieu social favorisé, je suis grand, fort, musclé, je suis pas mal physiquement sans être une gravure de mode, intelligent, cultivé, suivi de hautes études (j'ai 1 doctorat et 2 masters), et j'ai une bonne position dans les quartiers généraux d'une entreprise multinationale d'envergure mondiale.
Je viens de Paris, et maintenant je vis à Bruxelles, où je socialise avec les autres expatriés comme moi, les expats européens et internationaux à Bruxelles forment une bonne communauté, avec plein d'événements sociaux et de jolies filles célibataires.
Tout pour trouver des filles et séduire, je ne devrais pas avoir de difficulté à sortir et coucher avec des filles me direz vous, vous ne voyez pas où est le problème.

Mon problème est que (pour résumer), quand j'avais 4 ans, mon père m'a enlevé à ma mère, ça m'a complètement inhibé émotionnellement, et ça a complètement mis à l'arrêt mon développement émotionnel, relationnel, affectif et social jusqu'à l'âge de 28 ans. Je n'ai vécu ni enfance, ni adolescence, ni vie d'étudiant, je n'ai pas eu d'expériences, d'apprentissage et d'évolution sociale jusqu'à l'âge de 28 ans. Pourquoi? Ce n'est pas que je ne voulais pas, mais parceque je n'avais pas la moindre conscience de l'existence d'une vie sociale, ni de la véritable nature des relations hommes - femmes. Si j'avais su, j'aurais agi, mais je ne me rendais même pas compte que ces choses existaient. Je n'avais que de rares amis que je voyais 1 fois tous les 1 ou 2 mois chez moi ou chez eux, je ne sortais pas, je ne faisais pas la fête, je ne m'amusais pas, je ne draguais pas les filles. J'étais psychologiquement complètement déconnecté de la réalité sociale, je ne percevais rien, je ne comprenais rien, je ne vivais rien d'un point de vue social et affectif. Alors que je mourais d'envie d'avoir une petite amie et faire l'amour, je tentais les rares occasions qui se présentaient à moi (1 fois tous les 1 ou 2 ans), mais je n'arrivais à rien car je ne savais absolument pas comment m'y prendre, quoi que je fasse ça ne suscitait pas le moindre intérêt chez la fille, qu'au mieux de l'amitié, au pire de l'indifférence, voire du rejet.

J'ai donc hyper développé mon intellect, mais pas mes émotions qui jusqu'à l'âge de 28 ans sont restées celles d'un enfant, et depuis sont celles d'un adolescent de 18 ans.

Mon problème n'est pas uniquement de séduire des filles, mais de socialiser avec le genre humain. Je me suis énormément amélioré par rapport à ce que j'étais avant, mais ma vie sociale reste basique, j'ai encore de la difficulté à me faire des amis et faire évoluer les relations naissantes.
Quand je rencontre quelqu'un, au début, du fait de mon apparence physique, mon sourire, mon ouverture et mon initiative, je plais, je suscite l'intérêt, avec moi on s'attend à quelque chose de super. Mais quand après on constate qu'il n'y a rien de fun, d'amusant, de sociable derrière, que de l'intellectuel sérieux, c'est la déception, on se désintéresse de moi, et ceux qui au départ voulaient être mes amis se disent que je n'en vaux pas la peine, qu'ils se sont fait de faux espoirs. Car je ne sais pas comment répondre aux attentes psychologiques et relationnelles des gens, car je ne connais pas ces attentes, ou je les connais mais je n'ai pas (encore) la ressource d'y répondre.

Ce n'est qu'à l'âge de 28 ans, quand je suis arrivé à Bruxelles pour commencer à travailler, et quand j'ai découvert FTS, que j'ai finalement compris la réalité des relations hommes - femmes et de la séduction, j'ai donc eu un déclic, j'ai commencé à sortir, socialiser, draguer, ma vie s'est transformée. Mais je suis tombé amoureux d'une collègue, elle m'a rejeté, j'en ai déprimé pendant 2 ans où je n'ai plus évolulé.

Puis à l'âge de 30 ans, à force de sport, de méditation, de séances de psychothérapie (relaxation, hypnose), le jour où j'ai osé affronter la collègue dont j'étais amoureux et qui m'a rejeté, j'ai eu un véritable éveil émotionnel et énergétique, je me suis mis à ressentir tout ce que je n'ai pas ressenti avant, pour la 1ère fois de ma vie j'avais de l'énergie, à un niveau inégalé, je me sentais superman. J'ai recommencé à sortir, faire la fête, draguer, je voyais que je faisais de l'effet à des filles, je plaisais, mais ça n'est pas encore allé jusqu'au baiser ou au sexe car je ne savais pas quoi ou comment faire pour atteindre ce stade après le simple intérêt du moment.
Ca a duré 4 mois, mais un jour ma grand mère, que j'adorais et qui était comme une 2ème mère pour moi, est morte. Le chagrin et le deuil ont brisé mon élan, je suis retombé à un niveau inférieur, jusqu'à aujourd'hui, ça fait 4 ans 1/2 maintenant.

Depuis quelques mois, je me suis remis au sport, j'ai une vie sociale plus significative grace au nombre d'expats que je rencontre dans mon entreprise, on se fait des sorties presque toutes les semaines. Ma vie sociale s'est améliorée, mais pas ma vie affective avec les filles.

A ce jour, j'ai presque 35 ans, je suis encore puceau, je n'ai même jamais embrassé une fille de ma vie, alors que j'en meurs d'envie et que je suis dans un état de besoin affectif et sexuel indescriptible. Rationnellement, je comprends parfaitement les relations hommes femmes et les mécanismes de séduction, le game, l'état d'esprit, le niveau d'énergie, le chaud et froid, jouer la suprise et le mystère, tout ça est clair pour moi. Mais mon émotionnalité est inhibée, je ne ressens pas ce que la plupart des êtres humains ressentent dans le relationnel et en situation sociale, je ne sais pas faire d'humour, je ne sais pas quoi dire, ou comment faire.

Je ne suis pas désespéré, mais franchment je n'en suis pas loin, avec l'âge et les années qui passent bien que j'aie encore de l'espoir il s'amenuise, alors j'ai vraiment, mais vraiment, besoin d'aide, vous ne pouvez pas vous imaginer.

J'ai besoin de rencontrer certains d'entre vous sur Bruxelles pour qu'on se fasse des sorties ensemble dans des bars, boîtes ou autres, et que vous me montriez et m'expliquez comment faire, et corriger mes tentatives que vous aurez observé.

D'avance je vous remercie vraiment du fond du coeur pour toute forme d'aide que vous pourriez m'apporter, surtout si elle est concrète et sur le terrain.

Alexandre
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bienvenue ! le 04.11.13, 13h14 par Marco Polo
  • [0] Bienvenue ! le 28.01.14, 03h14 par Miel

Salut Alexandre,

Je ne peux que difficilement imaginer ton parcours et ta vie puisque je n'ai pas vécu ces événements psychologiques avec les conséquences qui vont avec et qui ont une répercussions sur ta vie.
Par contre, je m'interroge sur le fait qu'il ne t'ait jamais arrivé d'embrasser une fille pendant une soirée très alcoolisée (ex: un simple regard, pas de blabla, juste les hormones qui parlent, etc.) si tu es attractifs (comme tu l'écris).
Es-tu allé voir un professionnel (ex: psychologue ou un psychothérapeute ou encore un life coach) qui t'aide à comprendre certains blocages et à les résoudre?
Il doit bien y avoir quelques membres du forum sur Bruxelles pour faire quelques sorties.

Bon courage :)
Le voyage est court. Essayons de le faire en première classe.

Philippe Noiret

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Quelques précisions concrètes quant aux difficultés que je rencontre au quotidien dans ma vie sociale et affective, et quant aux attentes que j'ai de ce forum:

Certes j'ai envie et besoin de rencontrer ceux d'entre vous qui habitent Bruxelles. Mais pour que ce me soit profitable et que je progresse, il faut que j'apprenne de vous, donc que je rencontre des personnes qui sont suffisamment meilleurs que moi en séduction, et qui ont déja du succès avec les filles, donc que je vais pouvoir observer, imiter, à qui je vais pouvoir demander conseil et qui pourront me répondre honnêtement avec le vrai langage de la séduction, des personnes de qui je vais pouvoir apprendre. Pas des personnes qui sont à un niveau égal ou inférieur au mien, qui ont elles aussi des difficultés et pas de succès avec les filles, dont je n'apprendrai rien, juste pour "m'épauler" ou draguer à 2, ça ne me servira pas.

Mon plus grand problème: la conversation émotionnelle et sociale, j'en suis (presque) dénué. Quand il s'agit de discussion rationnelle, sérieuse (sciences, spiritualités, etc.), j'excelle. Mais je ne sais pas communiquer des émotions verbalement, par les mots, je ne sais pas de quoi parler, ni la manière de le dire, pour socialiser ou séduire. Je ne sais même pas de quoi les gens parlent entre eux quand ils socialisent ou séduisent; j'ai beau avoir écouté des centaines de conversations depuis plusieurs années, je ne comprends pas en quoi consiste la conversation, quel est le sujet, qu'est ce que les gens se véhiculent ainsi, et quels éléments ou manières dans leur conversation suscitent l'intérêt de l'autre.
Je ne sais pas faire d'humour: j'aime rire, je ris quand je peux, j'ai le sens de l'humour, mais mon humour est soit enfantin (raconter des blagues un peu primaires), soit adolescent (sexe bien explicite, vannes vraiment grosses d'ado), mais je ne sais pas faire d'humour plus subtil, recherché, de l'humour adulte et socialement acceptable, ça m'échappe complètement.

Emotionnellement, je suis assez pauvre, en corollaire de ma richesse intellectuelle: je ressens peu de choses, je ne perçois / ressens / comprends pas ce que les autres ressentent, j'ignore quels sont les ressentis normaux des gens normaux, car je n'en ai pas l'expérience. Donc je ne comprends pas ce que, dans une relation interpersonnelle, ou dans une situation sociale, les gens ressentent, ce qu'ils recherchent, ce qu'ils veulent, de quoi ils ont besoin; ni comment répondre aux besoins émotionnels et affectifs des autres à un niveau adulte, quel comportement, quelles paroles adopter pour y répondre. Ce qui pour vous et la plupart des gens peut paraître tout à fait évident et allant de soi ne l'est pas pour moi. Pour note, je suis resté émotionnellement bloqué dans l'enfance jusqu'à l'âge de 28 ans, et depuis je suis à un stade émotionnel d'adolescent de 18 ans, bien que j'aie 35 ans je ne sais pas encore à quoi ressemble le niveau émotionnel et affectif adulte.

Les lieux ou outils de rencontre ne sont absolument pas ce qui me manquent, au contraire ils abondent, je connais tous les bons endroits où sortir rencontrer des gens, et je suis inscrit aux meilleurs réseaux sociaux internationaux d'expatriés, et je parle couramment anglais sans accent. Mon problème est plus, une fois les personnes rencontrées, arriver à susciter de l'intérêt, donner envie aux autres de me revoir, me rappeler, accepter les propositions de sorties que je leur fait, etc. => je ne sais pas parler et me comporter "socialement", au-delà de la première impression positive, je n'ai plus rien pour assurer derrière, d'où la déception des autres et leur indifférence.

Je ne sais pas en quoi consistent les activités sociales. Je ne connais que les activités de base, çàd bars, ou nightclubs, mais quand je propose ça, personne n'est intéressé. Quelles sont les activités, les lieux de sortie, les choses à faire, que les gens proposent aux autres pour se faire des amis / une petite amie, ce qu'ils font pour avoir une vie sociale?

Encore merci d'avance pour votre aide.

Alexandre

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Re-bonjour tout le monde.

J'ai 36 ans passés. Ca fait 1 an 1/2 depuis mon dernier post, presque 2 ans depuis ma ré-inscription sur FTS, 8 ans après ma 1ère inscription sur FTS, et 9 ans que j'ai découvert la Communauté de la séduction, j'avais alors 26 ans 1/2 tout au début.

Je suis toujours puceau (malheureusement), mais j'ai fait beaucoup de progrès depuis plusieurs années. Des progrès qui pour l'instant restent essentiellement intérieurs (dans ma compréhension et mes ressentis), en partie extérieurs (dans mon comportement avec les gens, dont les filles, beaucoup plus d'aisance et d'assurance), mais qui n'ont pas encore abouti à des résultats concrets (un close), car je n'ai même encore jamais embrassé une fille.

Je sais, ça peut vous paraître bizarre vu les progrès, et le temps que je connais FTS / la Communauté de la séduction (8 / 9 ans), vous pourriez vous dire que depuis tant d'années, avec tous les moyens à ma disposition, toutes les informations, les conseils, le forum et la possibilité de rencontrer des membres de FTS et de poster, et les centaines de sorties que je fais (au moins 1 fois par semaine, dans des bars branchés, événements sociaux), et les centaines de filles que j'ai rencontré, abordé, parlé, pris le numéro / profil facebook, gardé contact, revues, avec qui le contact est cool, que non seulement je n'ai couché avec aucune, mais même embrassé aucune... Ce n'est pas normal, même le pire des Way Below AFC aurait acquis une vie sexuelle en 9 ans, tant de ressources et de rencontres, donc que je dois avoir un sacré problème, quelque chose qui ne va pas. J'en ai parfaitement conscience, et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque, je meurs d'envie d'embrasser une fille, d'avoir des rapports sexuels, et une petite amie, je jure sur mon honneur que je ferais n'importe quoi au monde pour y arriver.

Donc s'il ne s'agit ni de tares physiques ou intellectuelles (où je suis plutôt avantagé), ni de manque d'information (que j'ai à pléthore), ni de manque d'occasions, lieux ou rencontre (j'en ai des centaines), ni de timidité ou ne pas oser (je suis tout le contraire de timide, je déborde d'assurance et de confiance en moi, je peux aborder la Top Model la plus canon au monde sans la moindre hésitation), ni de manque de volonté (je veux ça plus que n'importe quoi au monde), quel est le problème alors?
Je tiens à préciser que je suis strictement hétérosexuel et vraiment très intéressé par les filles, je déborde de désir.

Une chose dont j'avais déja l'intuition avant, puis de plus en plus conscience et qui maintenant m'apparaît clairement, c'est qu'en réalité mon vrai problème n'est pas uniquement de séduire les filles, mon vrai problème est de communiquer avec le genre humain, savoir parler socialement et constuire des relations avec les gens.

En d'autres termes, mon problème est d'ordre émotionnel, verbal et pratique:

- Emotionnellement, je ne suis pas très développé. J'ai des émotions, ou ressentis, qui sont encore assez primaires et intenses, au niveau de l'enfance et de l'adolescence, elles ne se sont pas naturellement développé vers des niveaux plus matures, adultes, subtils et riches, et je ne sais pas comment faire évoluer mes ressentis au niveau supérieur. Mon expression émotionnelle est soit trop intense (dans l'excès), soit insuffisante (dans l'apathie, l'inexpression, l'absence émotionnelle), je n'arrive pas à modérer et doser mes ressentis dans le juste milieu

- En termes de communication, je ne sais pas comment communiquer des émotions aux autres. Si je veux communiquer ce que je ressens, ça va être des ressentis primaires et extrêmes (désir sexuel très fort, énergie à dépenser physiquement par le mouvement, le sport, l'aventure extrême, la danse et le chant complètement lâchés). Je ne sais pas quels autres types de ressentis plus sociaux, normaux et modérés je pourrais exprimer, ni comment les exprimer avec des mots, car je manque de vocabulaire émotionnel, je ressens des choses mais je ne sais pas avec quels mots les exprimer, ni comment le faire d'une manière socialement acceptable

- Je ne sais pas de quoi parler avec les gens / les filles. Je sais, on me dit "le sujet n'a pas d'importance, parle de n'importe quoi, l'essentiel est la manière dont tu en parles", mais ça ne m'aide pas: si j'élimine tous les sujets sérieux / chiants socialement comme sciences, spiritualité, et les sujets "Geek" qui font paraître bizarre et qui font fuir comme les manga, jeux vidéo, Star Wars, Tolkien, tous ces sujets éliminés, il ne me reste plus de sujet de conversation, je ne vois pas en quoi peu consister le "n'importe quoi".
Les sujets bateau comme le climat, la nourriture, l'ambiance et la déco du lieu, ça tient pas plus de 3 minutes. Lui poser des questions sur d'où elle vient, ce qu'elle fait, ce qu'elle aime, ça tient pas plus de 5 minutes. Après c'est le blanc, mon esprit n'a plus d'imagination pour générer d'autres sujets de conversation, encore moins sociaux ou sexués.
L'écoute active? Je ne fais que ça vu que je n'ai plus rien à dire, mais ce n'est pas en l'écoutant parler et en réagissant de temps en temps avec une courte phrase / question que je vais exprimer de la sexualité, lui donner envie, la séduire (ou simplement susciter l'intérêt chez les gens).
Alors, que reste-t-il dont je puisse parler?

- On me dit d'observer, écouter les conversations, et imiter, faire et parler comme les autres. Mais j'ai des difficultés de communication verbale orale (parlé, audio), autant en écoute qu'en expression, car dans ma vie j'ai plus interagi avec des livres et des écrans qu'avec des humains, je suis donc super à l'aise dans le visuel et l'écrit, mais l'oral me pose des difficultès d'attention, de concentration, de vivacité d'esprit et de rapidité de compréhension et de réaction, j'ai souvent un temps de retard, le temps de réfléchir à ce que les gens ont voulu dire, et à comment réagir, car je n'y suis pas habitué.
Quand j'écoute les conversations, je n'arrive pas toujours à les suivre et à comprendre ce que les gens essaient de se véhiculer, je ne capte pas bien l'humour, les expressions sociales, les sous-entendus, les non-dits, les silences; je suis donc décalé par rapport à la conversation, je n'arrive pas à m'y intégrer à égalité avec les autres.
Et c'est encore pire quand les gens ne prononcent pas bien, ou qu'il y a du bruit comme dans un bar ou un nightclub

- Mon humour n'est pas adapté au monde adulte et mature. J'ai un humour enfant et adolescent, assez primaire, ou tourné sexe et différences hommes / femmes, et souvent on m'a reproché de faire cet humour, qui a eu l'effet opposé à ce que je recherche, je ne sais pas faire d'humour subtil et social qui va être agréable, faire rire, mettre les gens / les filles à l'aise et me faire apprécier > Conséquence: je ne fais rire personne, je ne fais pas rire les filles malgré mes tentatives et efforts, personne ne rit à mon humour, au mieux on sourit par politesse, au pire je suscite l'indifférence ou je choque

- D'un point de vue pratique / logistique, une fois que je rencontre des gens / des filles et que je garde leur contact, je ne sais pas quoi leur proposer pour se revoir: parmi toutes les personnes rencontrées, qui parmi eux contacter, combien inviter, au bout de combien de temps les recontacter, leur proposer l'activité pour dans combien de temps / quel jour de la semaine, quel genre d'activité (je ne sais pas ce qu'il existe comme autres activités sociales que bar pour prendre un verre / boite pour danser). Quasiment toutes mes propositions sont déclinées, sauf de rares fois, à chaque fois que je propose quelque chose à quelqu'un, personne n'est jamais intéressé ou disponible. Et on ne me propose presque jamais rien, ou alors 1 fois au début, et puis plus rien > Ca prouve qu'après l'intérêt du début et de la nouveauté de la relation, après les gens perdent intérêt pour moi et m'oublient

- Parfois, je sens que le courant passe bien avec une fille, ce n'est pas fréquent mais ça arrive, mais je constate qu'elle se comporte comme ça avec tout le monde et pas uniquement avec moi, donc ce n'est pas spécial entre nous 2; en plus je ne la fais pas rire, elle est souriante et de bonne humeur par caractère, mais elle ne rit pas à ce que je dis, donc je me fais plus une impression sur l'apparence, et du fait de mon désir, plutôt que ressentir une réelle connexion émotionnelle. Je ne sais donc jamais si je peux l'embrasser, ce qui serait le passage vers la suite, ou non. Et ce n'est pas que je n'ose pas, j'oserais sans la moindre hésitation si je sentais qu'elle se sent bien spécifiquement avec moi, qu'il y a une différence avec sa façon d'être avec les autres, si je ressentais qu'elle a envie, mais je n'ai encore jamais ressenti ça de toute ma vie, si je l'avais ressenti, j'aurais foncé.

- Je suis dans un état de besoin et de manque sexuel extrême, je ferais n'importe quoi (de moral et de légal bien entendu, et avec le consentement de la fille) pour coucher avec une fille qui me plaise. Mais quand je suis avec une fille qui me plaît, mon esprit tout entier n'est tourné que vers une chose: la prendre dans mes bras, l'embrasser, puis lui faire l'amour. Je fais de mon mieux pour que ça ne se voie pas, et je pense qu'avec le temps et l'entraînement j'arrive à le masquer, mais mon esprit n'est pas disponible pour les étapes intermédiaires (lui parler, la connaître mieux, faire monter la température / son désir, la revoir, attendre 2 ou 3 "dates" et je ne sais combien de temps) avant de pouvoir passer à l'étape physique. Bien que ma raison comprenne qu'il est nécessaire de passer par toutes ces étapes et que ça prend du temps, mes émotions la veulent là, maintenant, tout de suite, ce désir m'envahit complètement et m'empêche de voir / faire autre chose, et je ne sais pas quoi faire contre.
Et si une fille ne me plaît pas, je ne serai absolument pas motivé, je pourrais me forcer à commencer les premières étapes, mais ensuite par manque d'intérêt l'indifférence prend le dessus et je laisse tomber car je n'ai même pas envie de l'embrasser.

En fait, je me sentirais à l'aise et avec des chances significatives de séduction dans une ambiance étudiante déchaînée, du style American Pie (j'adore les 8 films, je me les passe tous en boucle), dans la tranche d'âge 18 - 21 ans, style campus d'université américaine ("College" freshmen and sophomore students), avec les fraternités étudiantes, les soirées déchaînées et très libérées sexuellement, avec musique, danse et jeux. Là je me sentirais vraiment dans mon élément, car c'est plus physique que verbal, c'est le genre de milieu et d'ambiance que je recherche. Malgré mes 36 ans, on me donne souvent entre 27 et 32 ans, je fais plus jeune, et je socialise essentiellement avec des étudiants / jeunes expats (entre 23 et 30 ans), mais bon Bruxelles ce n'est pas les US ni American Pie.

C'est sur ces points-ci précisément que j'ai besoin d'aide; et plus simplement de conseils basiques destinés aux AFC (ne pas mettre les filles sur un piédestal, pas de one-itis, virilité, confiance en soi, oser), j'ai dépassé ce stade depuis très longtemps et je suis à un autre niveau qui n'a plus rien à voir avec celui d'un AFC, mais un niveau encore insuffisant pour obtenir des résultats avec une fille (la séduire, l'embrasser, lui faire l'amour).
J'ai bien besoin de conseils basiques, mais différents, sur un autre plan, celui que j'ai décrit dans ce post.
Si vous pouvez m'aider sur ces points, s'il vous plaît, vous m'aideriez beaucoup à progresser.

Merci d'avance.
Alex

Je crois que tu intellectualise trop, en tout cas c'est ce qui me bloque donc je te propose de réfléchir à cette possibilité...

Peut-être que tu pourrais nous dire ce qui se passe dans ta tête quand une fille te plais ?

Est-ce que tu as déjà rencontré une fille que tu as voulu embrassé ?

Ou est-ce que c'est l'idée d'embrasser une fille en règle général qui te motive ?

Si tu es comme moi tu réfléchis trop à la façon de le faire, jusqu'à en oublier de le faire quand l'occasion se présente...

Hello,
j'ai deux questions : comment te situes-tu sur la question du lâcher prise / as-tu l'impression d'être dans un besoin de contrôle ?

Et : as-tu songé à faire appel à un (bon) coach ? (je pense à Blusher) => peut être qu'un coach pourrait te mettre sur les bonnes pistes et te pousser dans le dos lorsque tu en as besoin ?

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Me revoici pour répondre aux posts ci-dessus (désolé je ne viens pas souvent sur FTS).

Quand j'explique ma situation, la plupart des gens ne comprenant pas vraiment où se situe mon problème me ressortent toujours ce même genre de commentaire / question, quant au fait de trop rationnaliser ou du besoin de contrôler, mais le problème n'est pas là!

C'est vrai que longtemps dans ma vie j'ai été dans un excès de pensée / rationnalisation / intellectualisation, aux dépens de l'émotionnel et de la spontanéité, mais je me suis beaucoup amélioré depuis plusieurs années, même si j'ai encore tendance à un peu beaucoup réfléchir, j'arrive mieux à éteindre mon cerveau et laisser juste mes émotions parler. Donc le problème n'est plus là!

Même lorsque j'arrête de penser et que je lâche mes ressentis et les laisse s'exprimer, j'ai du naturel et de la spontanéité, mais le problème est que par retard / manque d'expérience sociale, et par manque de maturité émotionnelle, les émotions / sentiments que je ressens et que j'exprime sont excessifs pour la plupart des gens, et sont souvent mal pris, alors que mes intentions et sentiments sont bons, et que mes ressentis sont bons en soi, que intrinsèquement il n'y a rien à leur reprocher, ils sont perçus comme excessifs, hors norme, parfois lourds, peuvent me faire paraître bizarre, et souvent suscitent la distance que le rapprochement.

En général, les gens (hommes et femmes, de tout âge, jeunes, adultes et vieux) m'apprécient pour mon apparence physique, ma richesse intellectuelle, et mon niveau social et d'éducation.
Mais dès qu'il s'agit de devenir moins sérieux, de se lâcher, et de verser plus dans l'émotionnel et le social (dont la séduction), là ça dérape, on trouve que j'en fais trop (ou pas assez), parfois que je suis bizarre, ou lourd, et ceux qui jusque là voulaient être amis avec moi commencent à se poser des questions et prennent des distances.
Donc en général on me trouve soit excessif et on me dit de faire attention à ce que je dis, de me modérer, soit quand j'essaie de me modérer je n'en fais pas assez et on me trouve trop coincé et on me dit d'être plus cool et de me lâcher. Je suis dans les extrêmes, le trop ou l'insuffisant, bien que j'en aie conscience, je n'arrive pas à me calibrer et à faire dans la demi-mesure, même si ma raison comprend ça, mes émotions sont dans le tout ou rien, je n'arrive pas à faire les choses à moitié.

Quelques exemples:
L'humour, j'en ai, j'adore rigoler, mais mon humour est enfantin ou adolescent / étudiant, je fais des grosses blagues qui vont faire soit gamin / clown, soit obsédé sexuel (du type American Pie). Si j'essaie de me modérer, je vais faire un humour un peu trop spirituel et intello qui ne fait rire personne. Je n'arrive pas à faire d'humour adulte subtil qui soit agréable aux gens.
Sourire, longtemps j'étais tellement inexpressif que je ne souriais presque jamais. Quand j'ai commencé à changer, j'ai appris à mieux sourire (avec les yeux et pas seulement les lèvres), mais alors soit je souris trop et j'ai l'air bête, soit je ne souris pas assez et on trouve que je fais la gueule.

J'ai besoin d'émotions intenses, donc:
Quand je fais du sport, muscu, karaté, je me donne toujours à 300%, je me bats contre mes limites, et tout le monde autour de moi le remarque car j'y vais plus fort que les autres, plus longtemps, je m'extériorise pleinement, je lâche des Kiai à presque tous les coups, alors certes je projette une image de force et d'énergie et on m'envie quand on me demande où je trouve l'énergie de me donner autant, mais on me regarde aussi bizarrement et on ne cherche pas à se faire ami avec moi.
Quand je danse, quand je vais en boîte ou bar dansant, là encore je me donne à fond, je suis dans un état de transe, je me sens tellement bien et je sens tellement le rythme dans mon corps que je danse VRAIMENT, je ne me contente pas de bouger un peu comme la plupart des gens le font. Et là encore les autres trouvent que je danse plutôt bien, mais vont aussi me regarder parfois bizarrement comme si j'en faisais trop.
Quand sous certaines conditions météorologiques, alors que la plupart des gens ont trop froid ou trop chaud alors que moi je suis résistant aux températures extrêmes, que je peux rester sous des températures négatives en simple T-shirt, ou sous un soleil de 40 degrés sans être incommodé, et que je leur dit que je n'ai pas froid, ou que j'aime la chaleur, on me regarde bizarrement.

Quand je parle avec les gens / les quelques amis que j'ai au sujet de mes passions, de ce que j'aime faire, là encore j'exprime ce que j'aime et pense vraiment, donc dans l'extrême:
Que j'aime les grandes villes internationales comme New York, Londres, Paris, Tokyo, pour leur frénésie, leur dynamisme social, leur richesse culturelle; alors que la plupart des gens se sentent écrasés dans les grandes villes et préfèrent les petites villes à dimension plus humaine.
Que j'aime l'aventure dans la nature sauvage, la jungle tropicale vierge sans trace de civilisation, les ruines anciennes, les hautes montagnes, le fond des mers, que j'aime prendre des risques physiques (calculés), que ça ne me dérange pas d'être blessé ou me prendre des coups car j'ai la capacité physique d'y résister et que ce n'est que comme ça qu'on devient plus fort, qu'on s'endurcit, et qu'on devient un Homme, on me regarde bizarrement.
Et quand il s'agit de discuter, quand on arrive à des sujets plus sérieux comme la science ou la spiritualité, l'histoire humaine, le monde dans lequel on vit et son avenir, là on est en plein dans ma passion et je peux en parler des heures, avec passion et conviction. Mais là on me dit que j'affirme trop et que je devrais me modérer en disant que je ne fais que supposer et que ce n'est que mon opinion, les gens se sentent intellectuellement écrasés, donc m'en veulent de les faire se sentir bêtes et incultes, et deviennent agressifs en me demandant pour qui je me prends pour prétendre détenir la vérité, et qu'il n'y a pas de vérité absolue (soi-disant) et que chacun a sa façon de voir les choses.
Etc., je peux multiplier les exemples.

Dans tout ce que je fais, et tout ce que j'aime, je me donne à 100%, je n'arrive pas à me retenir, à en faire moins que ce que je voudrais et pourrais, et s'y j'y arrivais je me sentirais vraiment très frustré d'avoir à me limiter volontairement (et bêtement) à moins, alors que je sais que je suis capable de faire plus.
Je ne prends mon pied que dans l'intensité, me donner à fond et me battre contre mes limites. En faire moins ne génère en moi que frustration et regret.

Mais les conversations normales, sociales, à propos de la vie quotidienne, où on parle des autres, des gens, des petites choses et anecdotes qui nous sont arrivées, du temps qu'il fait, de la nourriture, des vêtements, etc., désolé de l'expression mais ça me fait chier, je déteste ce genre de conversation qui ne présente aucun intérêt à mes yeux. Mais sachant que c'est ce dont les gens aiment parler, alors je me force, sans motivation et maladroitement, en essayant de parler des mêmes choses que les autres et de la même façon, mais je n'y arrive pas, ou mal.
Dans ce registre, j'aime parler de cinéma, de musique, de cuisine et de restaurants. Mais là encore on n'est pas sur la même longueur d'onde. J'aime les grosses productions hollywoodiennes, les films d'action, de combat, de science fiction, les gens préfèrent les films plus sociaux. J'aime la musique rythmée et énergique des boîtes de nuit (des Beatles à David Guetta en passant par Michael Jackson), les gens préfèrent la variété locale ou les styles alternatifs. J'aime la nourriture asiatique, je suis fan de restau japonais, chinois etc., les gens veulent découvrir les spécialités locales européennes de tel pays ou telle ville.
Donc je ne produis pas l'effet émotionnel que les gens recherchent pour constuire des relations, donc on m'écoute pas politesse, puis on se désintéresse, on n'a pas spécialement envie de me revoir, et quand ils s'organisent des évenements entre eux, on ne m'invite pas, que rarement, ou en dernier.

Et quand je ne peux pas faire ou dire toutes ces choses que j'aime car je sais par expérience que ça ne va pas m'aider à me faire des amis, je ne dis rien et je ne fais rien, alors on trouve que je fais la gueule, que je m'ennuie, que je suis psychologiquement absent, pas dans l'ambiance, et on croit que je ne suis pas content d'être là.

Alors je comprends que la plupart des gens ne se reconnaissent pas dans les ressentis et les passions que je décris, qu'ils préfèrent une vie plus calme, posée, stable, plus intime, entre amis proches, en petit comité, les "petites choses de la vie de tous les jours", ce qu'ils appellent "la vie normale de tout le monde"; mais moi je ne me reconnais pas non plus dans cette vie "normale" des "petites choses" qui me laissent insensibles.
Mais d'une part je ne trouve personne qui soit dans le même état d'esprit que moi pour m'en faire des amis et une petite amie.
D'autre part vu que j'ai besoin d'amis et d'une petite amie, je les recherche parmi les gens "normaux", même si je ne me reconnais pas en eux et qu'ils ne se reconnaissent pas en moi, parce que j'ai besoin d'avoir une vie sociale, affective et sexuelle, je ne veux pas rester seul. Et s'il vous plaît ne me sortez pas "il vaut mieux être seul que mal accompagné", car d'une part je ne considère pas que ces gens seraient une mauvaise compagnie, à mes yeux ils sont une bonne compagnie, sympas, juste pas sur la même longueur d'onde, et d'autre part car être seul n'est pas une option pour moi, quelle que soit la compagnie, je préfère être avec des gens avec qui je m'ennuie que d'être seul, c'est un choix et je l'assume.

Avec les filles, quand j'en rencontre une, avant de connaître sa personnalité et ce qu'elle vaut intérieurement, ce qui m'attire chez elle, ce sont 2 choses: sa beauté physique, et le charme qu'elle dégage (les 2 n'allant pas toujours ensemble).
Si elle me plaît, j'ai envie d'elle, là, ici, maintenant, je n'ai pas la patience de passer par du bla bla, je veux l'embrasser, la prendre dans mes bras et la caresser tout de suite. Mais sachant que socialement ce n'est pas possible, que ça n'entraînerait que le rejet, et qu'il faut parler, alors je dois m'imposer presque à contre coeur de faire la discussion en espérant arriver à dire quelque chose ou parler d'une manière qui va me sexualiser aux yeux de la fille et éveiller du désir en elle. Mais pendant cette attente interminable, mes ressentis restent braqués au niveau du désir physique, tout ce que je veux c'est l'embrasser, toucher son corps, et finir par lui faire l'amour, c'est tout; discuter et mieux la connaître viendra plus tard, après le sexe.
Et quand une fille ne me plaît pas, je n'aurai aucune motivation et ne ferai pas d'effort. A la limite, pour m'entraîner je peux me forcer à l'aborder, lui parler, faire la conversation, essayer de rigoler, et garder son numéro / contact Facebook, mais je ne la recontacterai pas car je n'ai pas spécialement envie de la revoir, tout ce que j'aurai fait avec elle n'aura été qu'un simple entraînement, sans envie d'arriver à quoi que ce soit avec elle.

Alex

Si elle me plaît, j'ai envie d'elle, là, ici, maintenant, je n'ai pas la patience de passer par du bla bla, je veux l'embrasser, la prendre dans mes bras et la caresser tout de suite. Mais sachant que socialement ce n'est pas possible, que ça n'entraînerait que le rejet, et qu'il faut parler, alors je dois m'imposer presque à contre coeur de faire la discussion en espérant arriver à dire quelque chose ou parler d'une manière qui va me sexualiser aux yeux de la fille et éveiller du désir en elle. Mais pendant cette attente interminable, mes ressentis restent braqués au niveau du désir physique, tout ce que je veux c'est l'embrasser, toucher son corps, et finir par lui faire l'amour, c'est tout; discuter et mieux la connaître viendra plus tard, après le sexe.
Et quand une fille ne me plaît pas, je n'aurai aucune motivation et ne ferai pas d'effort. A la limite, pour m'entraîner je peux me forcer à l'aborder, lui parler, faire la conversation, essayer de rigoler, et garder son numéro / contact Facebook, mais je ne la recontacterai pas car je n'ai pas spécialement envie de la revoir, tout ce que j'aurai fait avec elle n'aura été qu'un simple entraînement, sans envie d'arriver à quoi que ce soit avec elle.
Bha il va falloir, parce que c'est comme ça que ça marche. L'être humain en face de toi à besoin d'être rassurée sur dans les bras de qui il va ou non plonger. Donc desolé, mais il va falloir causer, se devoiler et accepter l'échec et le rejet. C'est aussi une étape nécessaire pour toi parce que ton ressenti reste une première impression et une jolie fille qui ne te comprend pas ne te fera pas avancer.

En gros j'ai l'impression que soit tu t'en fout grave. (Pas bien, y'a toujours pleins de chose intéressante chez tout le monde. Ex: quelqu'un de moins succesfull que toi, mais qui arrive à embrasser une fille, c'est que tu à apprendre de lui...et c'est valable partout tout le temps)

Soit tu idéalise et tu te met une pression de dingue.

J'ai aussi l'impression que tu te cache derrière ce côté succesfull (super job, sportif ect...) pour ne pas t'effondrer. Mais c'est pas ça qui marche. C'est pas les plus beau ou les plus riches qui sont les plus heureux. Par contre, c'est peu être une piste pour toi de t'avouer que tu as peur. De pas être à la hauteur. Qu'en fait, il n'y a pas de hauteur, on est tous différent avec nos vécus différent et que le but c'est pas d'en mettre plein la vue à tout le monde pour être accepté. Le but c'est d'être à l'ecoute des autres et d'être capable de leur donner la reconnaissance pour ce qu'ils font, petites ou grandes.

Soit quelqu'un de bienveillant et respectueux, inconditionnelement.

J'espère que ça aidera.

En te lisant, la chose qui m'est venue à l'esprit c'est une des définitions de la folie: refaire exactement la même chose sans arrêt en espérant que les résultats diffèrent.

Ça fait plusieurs fois que tu postes quasiment le même contenu, mais on dirait que tu ne prends pas les réponses des autres en compte, tu continues dans ton bla bla. Peut-être est-ce parce que tu attends une réponse qui te sera satisfaisante ?

Pourtant y répondre t'aurait peut-être permis d'y voir plus clair, et aux autres de t'aider plus précisément.

Je ne suis pas une séductrice aguerrie, je ne suis pas inscrite depuis longtemps sur le forum, bref, mais je pense que prendre rendez-vous avec un psychothérapeute pourrait grandement t'aider.

Personne ne fait un apprentissage explicite des émotions, on les apprend implicitement lorsqu'on est un bébé, en regardant les visages de nos proches, c'est-à-dire à force de sociabiliser. Toi même tu l'a reconnu. Ainsi, je ne vois pas ce que pourrait t'apporter l'aide d'un coach. Il faudrait à mon sens plutôt commencer par développer ce répertoire chez toi.

Essaie de mettre les être humains au cœur de ta vie, oublie tes inhibitions type "je ne suis pas drôle", "je n'ai pas les codes" etc. Force toi à parler avec les gens, prend toi des portes, mange-toi des râteaux, c'est ça aussi la vie: tout le monde ne t'aimera pas, malgré tout l'aplomb et l'intelligence que tu peux dégager. Ce qui fera la différence c'est ta sensibilité, et ta capacité à communiquer avec les autres. A force de te confronter aux autres, tu verras qu'au bout d'un moment tu auras intégré pas mal de choses. Je te conseille même de commencer par te faire des amis avant de commencer à séduire. Parle de toi, de ce que tu es, de ce que tu aimes, essaie de mettre les autres en confiance et si ça ne marche pas, prends du recul et essaie de comprendre là où ça n'a pas fonctionné pour ajuster plutôt que de répéter le même schéma.

Tu peux également essayer le théâtre, ça te mettra face à toi-même et t'apprendras la justesse dans les émotions.

Bref, quoiqu'il arrive, vis et connecte-toi aux autres ! C'est comme ça que tu ressentiras un panel de choses, que tu développeras de l'intelligence émotionnelle. La séduction viendra après; ce n'est pas un mécanisme mais un jeu, et pour savoir jouer, il faut connaître les règles.

Ne le prend pas mal cher ami, d'autant plus qu'en général ça a tendance à aider.

Mais je crois que tu as une très haute opinion de toi même, et un égo assez encombrant.

Je ne vois pas beaucoup d'humilité dans ta description, et oui "les gens" sont globalement tous normaux, et toi aussi. Ils ont leurs forces et leurs qualités, et toi aussi.

Avoir de la culture, des passions, et une conscience intellectuel élevé n'est pas un handicape... (Enfin j'espère parce que sinon nous sommes plusieurs ici à être mal barré :p)

Ce que tu appelle un discours passionné, peu très rapidement passer pour de la condescendance, quand quelqu'un parle avec toi et se lance dans une discussion passionnante sur les sciences, les arts, ou autre, c'est pour aussi exprimer son avis, et ses opinions, pas juste acquiescer à ce que tu dis... Ça fini en monologue et c'est généralement là que tu construis une affreuse image de toi, d'être suffisant et borné.

Si après tu en es à te dire "de toute manière "les gens" n'y comprennent rien je perd mon temps ici" c'est que tu as un problème... Autant je suis d'accord sur le fais que ce n'est pas parce que 200 personnes ont tort qu'elles ont raisons, mais là l'objectif ce n'est pas de monter une secte, c'est de prendre plaisir à converser avec "des personnes" et pas "des gens", d'avoir des échanges et partager des opinions, soit identiques, soit contraires (ça s'appelle un débat).

Et oui quand on a une vie ordinaire et confortable, on aime bien parler de banalités aussi, on partage nos vies, et nos expériences face à de petites choses, comme payer ses impôts, ou choisir une paire de chaussures, les problèmes de cœurs de Intel ou autres réussites professionnels, les petits bobos, et les petits plaisir simples.

Apprécier un demi sur une terrasse au soleil, et juste parler de la demoiselle qui vient de passer dans sa si jolie robe à fleurs.
Alexandre1 a écrit :Mais sachant que c'est ce dont les gens aiment parler, alors je me force, sans motivation et maladroitement, en essayant de parler des mêmes choses que les autres et de la même façon, mais je n'y arrive pas, ou mal.
En même temps si tu ne crois pas toi même en ce que tu dis, il y a peu de chances que les autres soient convaincus, et comme tu n'es pas en représentation, le mieux est déjà que les personnes en questions t'intéressent avant de t’intéresser à leurs petites histoires.

Apparemment "les gens" sont ceux que tu devrais appeler "tes potes", ou "tes amis"...
Où sont ces mots qui montrent que tu hiérarchises intérieurement ceux que tu côtoie avec plaisir régulièrement, et la masse grouillante de notre humanité toute entière ?

Bref je pense que pour te protéger ou te rassurer tu t'es érigé un piédestal, afin de te rendre inaccessible. Tu semble penser que tu n'as rien à apprendre "des gens" (en tout cas c'est ce que je ressent en te lisant)...
Tyler Durden a écrit :Tu n'es pas un petit flocon de neige merveilleux et unique!
Tu es fait de la même substance pourrissante que tout le reste! Tu es la merde de se monde prête à servir à tout!
Donc pour commencer, enlève tes œillères, considère que tu as encore autant à apprendre que tu n'en sais déjà, apprend à apprécier les plaisir simples et les conversations légères, et tu arriveras et apprécieras d'avantage de les partager ensuite.

N'hésite pas à raconter ta vie ordinaire si tu as des petites anecdotes en rapport avec les conversations en cours... (oui ne parle pas de ton problème de chaussettes qui déteignent si ils parlent des soucis de pôle emploie de ton voisin :p)

Et si tu leur laisse une chance, tu vas voir que très souvent au bout d'un certain temps les sujets de discussions deviennent bien bien plus élevés.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 12.08.15, 15h30 par mctyson

Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
D'abord merci pour m'avoir répondu. Je tiens à préciser que j'apprécie sincèrement les conseils et que je suis ouvert à des points de vue différents.

Mais bon, j'obtiens pour une énième fois ce genre de réponse qui n'adresse pas ma problématique, et qui se focalise sur autre chose qui n'a rien ou peu à voir avec. J'ai dépassé ce stade depuis maintenant 9 ans, mais comme je vois que c'est nécessaire je vais le re-préciser:

Oui, j'ai une haute estime de moi-même, je suis fier de qui je suis, de ce que j'ai et de ce que je fais, et de ce que j'ai la chance d'avoir dans ma vie; et c'est légitime. Depuis quand est-ce mal d'avoir de l'estime de soi ou d'être fier de soi? Y a-t-il une obligation de se rabaisser, se faire tout petit, et prétendre qu'on n'est personne? La première clé du bonheur, du succès et de l'assurance, c'est d'avoir confiance en soi, et d'être sûr de sa valeur avec lucidité (et non dans l'illusion).

Mais NON, je ne suis pas parfait, et je n'ai pas un ego démesuré. Si tout était parfait dans ma vie, je ne serais pas ici à demander conseil, donc c'est que j'ai un problème à régler.
Je suis humble, car je sais que je ne suis pas le meilleur dans tous les domaines, je sais qu'il y a des gens meilleurs que moi dans divers domaines, qui peuvent être plus forts, plus intelligents, avoir plus de succès etc., et j'ai à apprendre de ces personnes, je recherche leur conseil et leur aide. Egalement, je n'affiche pas mes qualités ostensiblement, j'ai appris à les masquer, faire semblant de rien, et n'en montrer que le minimum en cas de besoin.

Et j'ai mes souffrances, mes malheurs, mes peurs, mes tristesses, mes problèmes. Mon père m'a enlevé à ma mère quand j'avais 4 ans, et j'ai vécu 3 ans sans ma mère alors que j'étais enfant, ça m'a brisé. J'ai vécu jusqu'à l'âge de 28 ans dans un coma émotionnel et coupé de la réalité sociale. J'ai essuyé des échecs, des rejets, je me suis pris des rateaux, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je me suis senti rejeté, malheureux, désespéré, un nombre incalculable de fois. Et à 36 ans je suis toujours puceau, j'ai peu d'amis et du mal à garder les nouveaux amis que je me fais. Alors ne me parlez pas de souffrances ou d'échecs, j'ai dû en vivre plus que vous. Et malgré tout ça j'ai un caractère de battant, je n'ai jamais baissé les bras, à chaque fois que je suis tombé, je me suis relevé, plus fort, plus résistant, avec encore plus de volonté et d'espoir que la fois précédente. Mes capacités physiques et mentales, je les ai bâties à force de me battre contre les souffrances et difficultés de ma vie.

Oui, je suis triste d'être seul, et oui, j'ai peur de rester seul, sur un plan relationnel, amical, affectif et sexuel je suis malheureux, ma vie est un désert affectif où je suis assoifé d'amour et d'amitié, mais je ne laisse pas la souffrance prendre le dessus, après les larmes je me bats contre la souffrance, je la vainc, et je garde la foi, volonté et espoir.

Et je suis plein d'amour et de compassion. Je précise bien COMPASSION, dans le sens positif d'empathie (ce n'est PAS du mépris ou de la condescendance). Je suis très sensible à la souffrance de tout être vivant, qu'il soit humain ou autre, quand je vois des animaux torturés, des populations opprimées qui ont tout perdu, ou des gens qui ont subi un malheur, perdu un proche, ou socialement marginalisés, les larmes me viennent aux yeux, j'en pleure pour eux, et si j'en avais le pouvoir je ferais tout ce que je pourrais pour les aider, au moins les prendre dans mes bras pour les consoler.

J'ai tellement d'amour à donner, et j'ai tellement besoin d'amour, j'aime les gens, je suis un philanthrope (au sens étymologique), je veux aider les gens, leur apporter mon affection, et tout ce que je peux leur apporter de bien. J'essaie de faire autant de bien que possible autour de moi. J'aide les gens, ma famille, mes amis, mes collègues, les nouveaux arrivants dans l'entreprise, je les accueille, je leur fais connaître les autres, et tous les bons plans, et je leur dis qu'ils peuvent compter sur moi, s'ils ont besoin de quoi que ce soit qu'ils n'hésitent pas à me demander, je le pense sincèrement, et je fais tout ça de bon coeur sans chercher de retour. Pour ça on m'apprécie, au début... puis quand on voit que émotionnellement / relationnellement / socialement je n'assure pas, que je suis décalé, pas tout à fait dans l'ambiance, on se désintéresse de moi. Je ne demande pas forcément qu'on m'adore ou qu'on fasse tout ce que je veux, mais au moins qu'on me donne de l'amitié, de l'affection, de la présence, de la compassion, qu'on pense à moi, qu'on m'invite, quand ils s'organisent des événements qu'ils m'en fassent part et me le proposent... tout ceci à nouveau les gens le font au début, et puis ça décline et puis plus rien, on m'oublie, je ne suis plus qu'une simple connaissance à qui on dit bonjour quand on me croise mais on ne me fait plus part de rien.

Mais la vie que j'ai vécu m'a fait évoluer différemment de la plupart des gens, ma sensibilité émotionnelle, mes centres d'intérêts, ce qui me motive ou me laisse indifférent, sont significativement différents de la norme sociale. Je ressens des choses, je ne suis pas insensible, mais mes ressentis sont différents de ceux des autres, à un autre niveau, je suis sensible aux choses intenses et grandioses, et je suis sensible la souffrance des autres et à l'affection que j'éprouve pour les gens et dont j'ai besoin de leur part. Mais je ne suis pas sensible aux "petites choses de la vie de tous les jours de tout le monde", ce n'est pas que je ne le veux pas, c'est que mon âme ne les ressens pas, ça ne me touche pas, indépendamment de ma volonté, alors que je voudrais que ça change. Je voudrais bien devenir sensible à ces petites choses du quotidien, mais je ne sais pas comment, même lorsque je m'y intéresse rationnellement, émotionnellement ça me laisse de marbre.
Alors j'assume ma différence, j'aime et je suis fier de qui je suis, je ne cherche pas à changer qui je suis juste pour plaire aux autres, mais moi au moins j'ai la lucidité d'avoir conscience de mes défauts, l'honnêteté de les reconnaître, et la volonté de les corriger; et corriger mes défauts sociaux signifie changer des choses dans ma façon d'être et m'améliorer dans ma façon de socialiser, pour avoir une vie sociale et affective plus normale, comme tout le monde.

Quant à la conversation, ce n'est pas que je n'aime pas parler, je peux parler des heures quand un sujet me passionne ou que je connais suffisamment un sujet, le problème c'est que:
- Mon langage verbal oral / parlé n'est pas très développé. Je communique beaucoup mieux par des images, des mouvements ou sensations physiques (comme sport, aventure, danse...), ou à l'écrit. Mais comme dans ma vie j'ai plus interagi avec des livres et des écrans qu'avec des humains, quand il s'agit d'écouter et de répondre, dans un dialogue (et non un monologue), je suis lent à la détente, à comprendre ce qu'on me dit, l'intégrer, trouver quelque chose à répondre, et à réagir, et j'ai des problèmes d'attention et de mémorisation.
- Je n'ai qu'une pauvre culture sociale, je ne connais pas bien les sujets dont les gens parlent. J'essaie de m'instruire de ce côté en lisant, mais j'ai du mal à me cultiver socialement juste en écoutant les gens ou en observant autour de moi. J'ai un problème de connexion émotionnelle à mon environnement, autant en perception qu'en action.
- Quand je m'exprime verbalement, je demande et transmets surtout de l'information pratique, je ne sais pas comment m'exprimer émotionnellement, et comment communiquer de l'émotion aux autres avec des mots.
- Concernant les filles, bien sûr que je m'intéresse à qui elles sont intérieurement et à leur personnalité, mais mon manque et besoin sexuel est tellement intense, que quand je suis face à une fille qui me plaît, au niveau des ressentis le plus urgent, la sensation la plus pressante dans le temps, est le désir physique et sexuel. Même si ça m'intéresse de discuter avec elle et mieux la connaître, mon corps a besoin de toucher physique et érotique tout de suite, ou à très court terme. Donc même si ma raison me dicte qu'il faut d'abord discuter avec elle, mon corps et mes ressentis interfèrent et m'empêchent de penser à autre chose qu'à ses lèvres, sa peau et son corps.

Je constate bien que beaucoup de gens qui n'ont pas tout ce que j'ai, et qui sont très moyens voire avec certains handicaps, ont une vie affective et sexuelle, et moi qui ai toutes les qualités que j'ai je suis encore puceau alors que je rencontre, aborde et parle avec des centaines de jolies filles, toutes les semaines. Et je sais que la différence est dans la façon d'être, les ressentis que l'on transmet aux autres, ça fait 9 ans maintenant que j'ai pris conscience de ça, que j'ai changé et dépassé ce stade. J'ai confiance en moi, je déborde d'assurance, je me présente et m'habille bien, j'aborde et parle à n'importe qui, personne ne m'intimide, j'agis toujours en dominant. Mais ces premières étapes passées, quand il s'agit d'entrer dans la phase de PARLER pour séduire, de faire de l'humour, des compliments, des negs, du cocky / funny, du mystère, de la provocation gentille, de la stratégie face à un groupe, c'est là où je perds pied. Je comprends ces choses rationnellement, mais émotionnellement c'est un niveau de subtilité et de complexité qui me dépasse, car je n'en ai pas l'expérience, mes ressentis sont uniquement dans le besoin affectif et sexuel, et dans l'expression passionée et intense, je n'arrive pas à exprimer des ressentis modérés normaux qui passent socialement et qui sont efficaces sur une fille.

Et c'est là où j'ai besoin de conseils, très concrètement quant à ce en quoi consistent la vie sociale et le langage social:
- Quoi faire comme activités sociales (à part bars et boîtes)
- De quoi parler comme sujet qui intéresse les gens et les filles
- Comment parler d'une manière qui suscite l'intérêt des gens, et le désir sexuel chez une fille

Alex

Hello Alex,
j'ai lu ton post en détail, et même si je ne pense pas pouvoir apporter plus de précisions que les autres, je vais quand même essayer - ton histoire me rappelle un peu la mienne à pas mal de points de vue.
Avant de commencer, un truc qui est frappant et ressort de tout ton post, c'est ton ego démesuré. Rien qu'à te lire j'ai envie de te mettre des baffes. Ego qui fait que tu restes bloqué dans ta haine, alors même que tu le dis toi-même, tu en mords tes draps de solitude parfois. Si tu t'en débarrasses pas, si tu n'apprends pas à utiliser cette force (c'en est une) pour donner autour de toi (et quand je dis donner, c'est vraiment donner, non pas se mettre bien avec sa conscience comme tu le fais, mais j'y reviens plus bas au paragraphe dédié), tu vas finir vieux con aigri, ce que je ne te souhaite pas, tu passerais à côté de tellement de choses merveilleuses.
Alexandre1 a écrit :D'abord merci pour m'avoir répondu. Je tiens à préciser que j'apprécie sincèrement les conseils et que je suis ouvert à des points de vue différents.

Mais bon, j'obtiens pour une énième fois ce genre de réponse qui n'adresse pas ma problématique, et qui se focalise sur autre chose qui n'a rien ou peu à voir avec. J'ai dépassé ce stade depuis maintenant 9 ans, mais comme je vois que c'est nécessaire je vais le re-préciser:
Ta gueule. On est là pour t'aider, on prend du temps (précieux) pour le faire, et t'oses nous dire des trucs comme "je vois que c'est nécessaire" ? Boucle-la. Si tu avais moins le nez dans le mur, tu te rendrais compte de la connerie que tu dis en disant que tu as "dépassé ce stade depuis 9 ans". La preuve que non, tu es encore ici à ressasser ton malheur.

Il n'existe pas de "stades". La vie c'est pas un putain de jeu vidéo où tu peux finir un niveau et passer au suivant sans plus y accorder de pensées. Tu passes ton temps à manger de la poussière, et à te battre contre tes vieux démons. Toujours les mêmes. Mais ce n'est pas en cherchant à passer des stades que tu vas y arriver. Si au lieu de perdre ton énergie à te battre contre eux, tu acceptais qu'ils font partie de toi et tu essayais de les transformer en énergie positive ? Au lieu d'essayer de les réduire en cendres et de les claquemurer derrière une porte blindée, tu les embrassais les yeux fermés, et tu te jetais à corps perdu avec eux ? En acceptant que tu n'es un petit puzzle composé de pleins de petites pièces Alexandre n°1, Alexandre n°2, Alexandre n°3, que tu peux choisir de gentiment remettre dans la boîte si elles ne te conviennent pas, mais un tableau entier, avec certes toutes ses nuances de complexité, mais que tu déchires si tu essaies d'en effacer une partie ?

Tes défauts font partie de toi mec. C'est normal d'en avoir. C'est sain même. Faut juste apprendre à s'aimer assez pour les transcender en de belles choses.
Oui, j'ai une haute estime de moi-même, je suis fier de qui je suis, de ce que j'ai et de ce que je fais, et de ce que j'ai la chance d'avoir dans ma vie; et c'est légitime. Depuis quand est-ce mal d'avoir de l'estime de soi ou d'être fier de soi? Y a-t-il une obligation de se rabaisser, se faire tout petit, et prétendre qu'on n'est personne? La première clé du bonheur, du succès et de l'assurance, c'est d'avoir confiance en soi, et d'être sûr de sa valeur avec lucidité (et non dans l'illusion).
Bien au contraire. Sois fier de toi. Mais tu confonds ta fierté et ton ego. Et je vais te dire un secret, la première clé du bonheur, du succès et de l'assurance, ce n'est pas la confiance en soi, c'est la bonté. Or toi tu as le coeur sec à force de te prendre des coups dans la gueule, et c'est ça qui te rend encore plus malheureux.
La confiance en soi c'est important, mais ça vient naturellement quand tu es conscient de ta personnalité, bons ou mauvais côtés, et que tu les acceptes tous dans un grand tout qui te permet de manière générale d'augmenter ta qualité de vie et celles des autres.
Et puis parfois, se dire qu'on est personne ça fait du bien aussi.

Tu trouveras toujours quelqu'un de plus intelligent, ou de plus malheureux, ou de plus dur, ou de plus triste que toi. La seule chose à retenir, c'est de relativiser. Dans les mots immortels de Tyler Durden :

Image
Mais NON, je ne suis pas parfait, et je n'ai pas un ego démesuré.
Ah bah si.
Si tout était parfait dans ma vie, je ne serais pas ici à demander conseil, donc c'est que j'ai un problème à régler.
Certes.
Je suis humble, car je sais que je ne suis pas le meilleur dans tous les domaines, je sais qu'il y a des gens meilleurs que moi dans divers domaines, qui peuvent être plus forts, plus intelligents, avoir plus de succès etc., et j'ai à apprendre de ces personnes, je recherche leur conseil et leur aide. .
Que tu le saches et que tu en aies conscience sont deux choses très différentes. Or là, tu le sais, mais tu te refuses à l'accepter. Tu es simplement assez intelligent pour être lucide sur la question.
Egalement, je n'affiche pas mes qualités ostensiblement, j'ai appris à les masquer, faire semblant de rien, et n'en montrer que le minimum en cas de besoin
Ca, permets moi d'en douter à la lumière du reste de ton texte. Tu dois te mettre en règle avec ton ego en te disant que tu ne l'affiches pas, mais tout ce que tu écris pue la suffisance et la conscience de ces "qualités". Et puis merde, pourquoi t'aurais à les masquer ? C'est juste que tu n'es pas à l'aise avec. Ca arrive d'être plus intelligent que la moyenne. Comme tu le remarques quotidiennement, ça va aussi avec son lot de casseroles que la plupart des gens qui le sont moins n'ont pas. Ca ne t'en rend pas supérieur ni plus fort, ce serait même plus plutôt l'inverse.

Ta capacité à mettre en doute ton existence, mal utilisée, est une immense faiblesse.

Laisse moi te raconter un truc.
J'ai passé mon bac à quinze ans et demi, ça veut dire que j'étais en seconde à treize et que j'avais à peine eu ma puberté quand la plupart de mes "copains" commençaient à emballer des meufs et rouler des joints. J'étais aussi excessivement brillant, et une vraie petite raclure de chiottes. Bon donc dans cette lignée, j'essayais à tout prix de trouver un juste équilibre qui me permettrait d'avoir la domination sur mes camarades que je pensais me revenir de droit suite à mes capacités, et de gratter leur amitié. Autant te dire que j'échouais lamentablement et que ça ne faisait que renforcer leur haine, et ma solitude, et partant mon aigreur. Ca m'a amené à faire des trucs dont j'ai vraiment honte aujourd'hui.

Un jour je me fais choper par mon proviseur après un de ces tours qui avait pris des proportions un peu plus hors de contrôle que d'habitude et je me retrouve devant son bureau. J'en menais pas large, et d'un autre côté, mon ego mal placé de petit connard savait que j'allais écoper d'une semaine de colle, tout faire en deux heures et passer le reste à me la couler douce. J'ai eu la chance, infinie, de tomber sur quelqu'un qui m'avait parfaitement cerné, et qui au lieu de me punir de manière idiote, m'a infligé un des trucs les plus humiliants de ma vie, et probablement un des plus formateurs.
Donc je suis assis sur ma chaise, il me regarde derrière ses lunettes, et je joue mon rôle d'élève mal à l'aise avec un sourire narquois au fond des tripes. Dumbledore style. Tu sais ce qu'il m'a donné à faire ? Trois doubles pages sur l'intelligence du coeur.

Et ça m'a pris six mois. Il me l'a fait recommencer seize fois. SEIZE PUTAINS DE FOIS. T'imagines l'état dans lequel j'étais ?
Les premières fois j'ai pondu ma copie avec ce que je savais faire, de manière académique, thèse antithèse synthèse, le tout parfaitement argumenté et avec les citations de philosophes qui auraient assez gratté le dos de quelqu'un de moins intelligent pour qu'il me laisse partir sans faire trop de difficultés. Et je serais retombé dans ma cuvette à chiottes. Il m'a tout déchiré sans explication, chaque fois que je venais, jusqu'à ce que je finisse par sortir de ma contenance (et de mes prérogatives d'élève accessoirement) et à lui hurler dessus : "Mais qu'est-ce que vous voulez à la fin ?"
"Ah, moi je ne veux rien. Vous par contre, qu'est-ce que vous voulez ?"
Là j'étais collé.
Ca m'a pris encore deux copies pour lâcher les oripeaux de victime et commencer à me poser des questions. A la huitième copie, il m'a dit que j'étais un petit con. Texto. On m'avait jamais parlé comme ça. Et à partir de la douzième, il a commencé à m'expliquer la vie. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de vie.

Eh bien sans cet homme, je n'aurais jamais compris ça.

Que ce qui fait que tu es respectable dans la vie, et que les gens t'aiment et t'apprécient pour ce que tu es, et que beaucoup d'imbéciles sont plus heureux que des génies, c'est ton coeur. Pas ton cerveau.
Toi t'en es encore à mettre l'un au dessus de l'autre. Inverse les polarités, et tu verras ça va aller beaucoup mieux.
Et j'ai mes souffrances, mes malheurs, mes peurs, mes tristesses, mes problèmes. Mon père m'a enlevé à ma mère quand j'avais 4 ans, et j'ai vécu 3 ans sans ma mère alors que j'étais enfant, ça m'a brisé. J'ai vécu jusqu'à l'âge de 28 ans dans un coma émotionnel et coupé de la réalité sociale. J'ai essuyé des échecs, des rejets, je me suis pris des rateaux, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je me suis senti rejeté, malheureux, désespéré, un nombre incalculable de fois. Et à 36 ans je suis toujours puceau, j'ai peu d'amis et du mal à garder les nouveaux amis que je me fais. Alors ne me parlez pas de souffrances ou d'échecs, j'ai dû en vivre plus que vous. Et malgré tout ça j'ai un caractère de battant, je n'ai jamais baissé les bras, à chaque fois que je suis tombé, je me suis relevé, plus fort, plus résistant, avec encore plus de volonté et d'espoir que la fois précédente. Mes capacités physiques et mentales, je les ai bâties à force de me battre contre les souffrances et difficultés de ma vie.
Lol, fais moi rire. Je me suis fait violer quand j'avais onze ans. 90% de mes copines sont dans le même cas. J'ai un pote qui peut plus bander sans aide depuis que son père lui a fracassé les couilles avec un pied de table.
Tu me vois me plaindre ? Tu les vois gémir ?
Mec, on a tous pris des coups, des râteaux. Je me suis senti "rejeté, malheureux, désespéré, un nombre incalculable de fois". Mon pote je t'en parle même pas. Pourtant il a une copine, et un bon palmarès derrière lui, et les soirs où il arrive pas à la maintenir droite, il a appris à se servir de ses doigts.

Je ne te dis pas pour autant que ça ne laisse pas des séquelles, ou des fêlures. On a tous notre part sombre, mais tu dois apprendre à la gérer. Et à faire avec. Tu peux demander à mes copains, genre Cellar ou Smooth, j'ai des phases relou où je hais la planète entière. Mais c'est grâce à eux que je ne m'enfonce pas là dedans. Ouvre ton coeur mec, montre de la gratitude en permanence, même aux gens qui te donnent pas forcément.
Parce que pour l'instant, je ne crois pas que tu aies un caractère de battant. Pour l'instant, tout ce que je vois, c'est un enfant geignard incapable d'affronter la réalité. Man up.
Oui, je suis triste d'être seul, et oui, j'ai peur de rester seul, sur un plan relationnel, amical, affectif et sexuel je suis malheureux, ma vie est un désert affectif où je suis assoifé d'amour et d'amitié, mais je ne laisse pas la souffrance prendre le dessus, après les larmes je me bats contre la souffrance, je la vainc, et je garde la foi, volonté et espoir.
Pauvre chou.
Et je suis plein d'amour et de compassion. Je précise bien COMPASSION, dans le sens positif d'empathie (ce n'est PAS du mépris ou de la condescendance). Je suis très sensible à la souffrance de tout être vivant, qu'il soit humain ou autre, quand je vois des animaux torturés, des populations opprimées qui ont tout perdu, ou des gens qui ont subi un malheur, perdu un proche, ou socialement marginalisés, les larmes me viennent aux yeux, j'en pleure pour eux, et si j'en avais le pouvoir je ferais tout ce que je pourrais pour les aider, au moins les prendre dans mes bras pour les consoler.
D'accord, t'es très sensible. C'est magique. Tu n'imagines pas la chance que tu as. Par contre est-ce que tu as déjà arrêté, même cinq secondes, de te regarder le nombril et de rêvasser doucement à ce que tu pourrais faire pour les gens autour de toi, au lieu de les aider vraiment ? Je ne te parle pas de leur asséner ton intelligence et tes talents. Ca c'est pas aider quelqu'un. Aider quelqu'un, c'est se mettre à genoux à côté de lui, essuyer sa merde, et te taire parce qu'il a besoin d'une oreille à qui raconter, et d'une épaule sur laquelle s'appuyer. C'est vachement plus compliqué à faire.
J'ai tellement d'amour à donner, et j'ai tellement besoin d'amour, j'aime les gens, je suis un philanthrope (au sens étymologique), je veux aider les gens, leur apporter mon affection, et tout ce que je peux leur apporter de bien. J'essaie de faire autant de bien que possible autour de moi. J'aide les gens, ma famille, mes amis, mes collègues, les nouveaux arrivants dans l'entreprise, je les accueille, je leur fais connaître les autres, et tous les bons plans, et je leur dis qu'ils peuvent compter sur moi, s'ils ont besoin de quoi que ce soit qu'ils n'hésitent pas à me demander, je le pense sincèrement, et je fais tout ça de bon coeur sans chercher de retour. Pour ça on m'apprécie, au début... puis quand on voit que émotionnellement / relationnellement / socialement je n'assure pas, que je suis décalé, pas tout à fait dans l'ambiance, on se désintéresse de moi. Je ne demande pas forcément qu'on m'adore ou qu'on fasse tout ce que je veux, mais au moins qu'on me donne de l'amitié, de l'affection, de la présence, de la compassion, qu'on pense à moi, qu'on m'invite, quand ils s'organisent des événements qu'ils m'en fassent part et me le proposent... tout ceci à nouveau les gens le font au début, et puis ça décline et puis plus rien, on m'oublie, je ne suis plus qu'une simple connaissance à qui on dit bonjour quand on me croise mais on ne me fait plus part de rien.
Cf. plus haut. Arrête d' "aider" les gens. Tu ne les aides pas. Tu quémandes de leur affection. Et encore une fois ce n'est pas de leur faute, c'est de la tienne. C'est fatigant les gens comme toi à force (et je te parle en connaissance de cause).

Ces invitations, ces relations sociales, elles viennent quand tu donnes. Pas quand tu prends, encore plus sous couvert de don. Putain, rien que le fait que tu te prennes pour un philanthrope (et oui je sais le sens étymologique) le montre.
Entraîne toi à donner à des gens dont tu n'attends rien en retour : c'est simple. T'as déjà essayé de frapper à la porte des orphelins d'Auteuil, ou de t'inscrire à une association de quartier qui s'occupe de soupe populaire, ou va parler avec des clochards ? Tu vas te prendre la vie dans la gueule. Comprendre qu'il y a des gens qui sont plus malheureux que toi, voire malades de solitude pour certains, et qui sont quand même heureux.

Tu peux accrocher ça au dessus de ton lit. Et en faire ton motto (en mettant de côté l'aspect religieux si t'en as envie, c'est ton problème). C'est la prière scoute, qui résume admirablement l'esprit dans lequel tu devrais être.
Seigneur Jésus, apprenez-nous
À être généreux
À vous servir comme vous le méritez
À donner sans compter
À combattre sans souci des blessures
À travailler sans chercher le repos
À nous dépenser sans attendre d'autre récompense
Que celle de savoir que nous faisons votre sainte Volonté.
Mais la vie que j'ai vécu m'a fait évoluer différemment de la plupart des gens, ma sensibilité émotionnelle, mes centres d'intérêts, ce qui me motive ou me laisse indifférent, sont significativement différents de la norme sociale. Je ressens des choses, je ne suis pas insensible, mais mes ressentis sont différents de ceux des autres, à un autre niveau, je suis sensible aux choses intenses et grandioses, et je suis sensible la souffrance des autres et à l'affection que j'éprouve pour les gens et dont j'ai besoin de leur part. Mais je ne suis pas sensible aux "petites choses de la vie de tous les jours de tout le monde", ce n'est pas que je ne le veux pas, c'est que mon âme ne les ressens pas, ça ne me touche pas, indépendamment de ma volonté, alors que je voudrais que ça change. Je voudrais bien devenir sensible à ces petites choses du quotidien, mais je ne sais pas comment, même lorsque je m'y intéresse rationnellement, émotionnellement ça me laisse de marbre.
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INTERESSE TOI AUX AUTRES.
Alors j'assume ma différence, j'aime et je suis fier de qui je suis, je ne cherche pas à changer qui je suis juste pour plaire aux autres, mais moi au moins j'ai la lucidité d'avoir conscience de mes défauts, l'honnêteté de les reconnaître, et la volonté de les corriger; et corriger mes défauts sociaux signifie changer des choses dans ma façon d'être et m'améliorer dans ma façon de socialiser, pour avoir une vie sociale et affective plus normale, comme tout le monde.
T'as pas de lucidité, t'es juste un con qui devient encore plus con à bâtir sa tour d'ivoire pour se prouver qu'il a raison contre le monde. Et un jour tu seras tellement con et tellement bien dans ta tour qu'il sera trop tard pour en sortir.
Quant à la conversation, ce n'est pas que je n'aime pas parler, je peux parler des heures quand un sujet me passionne ou que je connais suffisamment un sujet, le problème c'est que:
- Mon langage verbal oral / parlé n'est pas très développé. Je communique beaucoup mieux par des images, des mouvements ou sensations physiques (comme sport, aventure, danse...), ou à l'écrit. Mais comme dans ma vie j'ai plus interagi avec des livres et des écrans qu'avec des humains, quand il s'agit d'écouter et de répondre, dans un dialogue (et non un monologue), je suis lent à la détente, à comprendre ce qu'on me dit, l'intégrer, trouver quelque chose à répondre, et à réagir, et j'ai des problèmes d'attention et de mémorisation.
A tout problème, une solution.
Lâche ton écran, inscris toi à un cours de théâtre d'impro, ou une association de gens qui se racontent des blagues (je te jure ça existe).
- Je n'ai qu'une pauvre culture sociale, je ne connais pas bien les sujets dont les gens parlent. J'essaie de m'instruire de ce côté en lisant, mais j'ai du mal à me cultiver socialement juste en écoutant les gens ou en observant autour de moi. J'ai un problème de connexion émotionnelle à mon environnement, autant en perception qu'en action.
Tais-toi. Fais le vide dans ton cerveau, pose tes mains sur la table, et ouvre tes oreilles aux discussions des gens. Tu verras que dans un cercle social, les mêmes discussions reviennent souvent. La plupart des gens ont quelque chose qui leur tient à coeur, et ils ne demandent qu'à en parler. Tu rencontres quelqu'un passionné de voile ? Procure toi un bouquin sur la question, retiens-en les principaux traits, et il se fera un plaisir de combler les trous. Qui sait tu pourrais même être amené à en faire avec lui, y trouver un certain plaisir, et si c'est une fille, te griller des marshmallows sur la plage avec elle une fois rentrés au port !
- Quand je m'exprime verbalement, je demande et transmets surtout de l'information pratique, je ne sais pas comment m'exprimer émotionnellement, et comment communiquer de l'émotion aux autres avec des mots.
Même conseil. Tais-toi, et laisse ton corps parler. Sens les objets autour de toi, l'air, les gens. Médite, et va t'inscrire à un truc qui te remet en dialogue avec ton corps, que ce soit du tai chi ou de la break, ce qui te fait kiffer.
- Concernant les filles, bien sûr que je m'intéresse à qui elles sont intérieurement et à leur personnalité, mais mon manque et besoin sexuel est tellement intense, que quand je suis face à une fille qui me plaît, au niveau des ressentis le plus urgent, la sensation la plus pressante dans le temps, est le désir physique et sexuel. Même si ça m'intéresse de discuter avec elle et mieux la connaître, mon corps a besoin de toucher physique et érotique tout de suite, ou à très court terme. Donc même si ma raison me dicte qu'il faut d'abord discuter avec elle, mon corps et mes ressentis interfèrent et m'empêchent de penser à autre chose qu'à ses lèvres, sa peau et son corps.
C'est déjà très bien que tu le reconnaisses. Kudos !
Rien ne t'empêche d'y penser, mais pas comme un prix. Ce n'est pas à toi, et c'est sa liberté de te l'offrir si elle en a envie. Je veux dire, 99% du temps on s'imagine qu'on séduit une fille alors que c'est juste elle qui est disponible et nous laisse pénétrer dans son environnement.
Pour calmer cette faim, trois choses :
- parles-en à quelqu'un. Un sexologue, de préférence une femme.
- Médite. Encore une fois.
- Fais une activité qui comble tes besoins spirituels au delà du physique (pour ça que je pensais au taichi) pour t'aider à relativiser sur le sexe. Au lieu de pousser tes désirs, les calmer. T'auras moins l'air mort de faim, et ça ne pourra que jouer en ta faveur.
Je constate bien que beaucoup de gens qui n'ont pas tout ce que j'ai, et qui sont très moyens voire avec certains handicaps, ont une vie affective et sexuelle, et moi qui ai toutes les qualités que j'ai je suis encore puceau alors que je rencontre, aborde et parle avec des centaines de jolies filles, toutes les semaines. Et je sais que la différence est dans la façon d'être, les ressentis que l'on transmet aux autres, ça fait 9 ans maintenant que j'ai pris conscience de ça, que j'ai changé et dépassé ce stade. J'ai confiance en moi, je déborde d'assurance, je me présente et m'habille bien, j'aborde et parle à n'importe qui, personne ne m'intimide, j'agis toujours en dominant. Mais ces premières étapes passées, quand il s'agit d'entrer dans la phase de PARLER pour séduire, de faire de l'humour, des compliments, des negs, du cocky / funny, du mystère, de la provocation gentille, de la stratégie face à un groupe, c'est là où je perds pied. Je comprends ces choses rationnellement, mais émotionnellement c'est un niveau de subtilité et de complexité qui me dépasse, car je n'en ai pas l'expérience, mes ressentis sont uniquement dans le besoin affectif et sexuel, et dans l'expression passionée et intense, je n'arrive pas à exprimer des ressentis modérés normaux qui passent socialement et qui sont efficaces sur une fille.
Ca m'étonnerait. Je suis sûr qu'on prend une bière ensemble je pourrais te trouver quinze mille défauts dans ta manière de t'habiller, parler, etc. Ca crève les yeux que tu vis dans ta propre illusion.
Et y a pas de gens moyens. Tout le monde a une valeur, même si tu ne la vois pas forcément. Si ils arrivent à avoir une vie sexuelle et intéresser des filles, c'est qu'ils ont un truc que tu n'as pas. Et ça ça te fait chier de l'admettre hein ? Mais ce qui est cool, c'est que ça veut dire aussi que tu pourrais l'avoir.

Sérieusement, envoie un mail à Blusher, ce sera le plus à même de t'aider de ce point de vue. Et je ne te parle pas seulement niveau meufs, c'est un tout.
Et c'est là où j'ai besoin de conseils, très concrètement quant à ce en quoi consistent la vie sociale et le langage social:
- Quoi faire comme activités sociales (à part bars et boîtes)
- De quoi parler comme sujet qui intéresse les gens et les filles
- Comment parler d'une manière qui suscite l'intérêt des gens, et le désir sexuel chez une fille
Go Blusher. Tu mets la charrue avant les boeufs. Quand tu t'intéresseras aux gens qui t'entourent, et que tu les aimeras pour ce qu'ils sont, et non ce qu'ils t'apportent, c'est des questions dont tu trouveras tout seul les réponses.


Comme disait Buzz, vers l'infini et au-delà. :)
Baisse pas les bras. Et bouge toi les fesses.

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Hello Banshee,

D'abord sache que je n'aime pas le ton de ton post, la manière dont tu t'adresse à moi en cherchant à me ridiculiser, ou que tu nies les intentions et sentiments que je décris.
Tu as passé du temps (précieux) à lire le thread en détail et à écrire ce post, ton effort est louable car à ta manière tu as essayé de m'aider, ton intention te sauve car j'ai eu envie de reporter ton post. Pour cela seulement je te dis merci, mais le reste n'est pas acceptable et est à côté de la plaque.

Quand je ne suis pas d'accord avec quelqu'un et que je lui en parle, je le fais avec politesse et respect, de manière à ne pas blesser l'autre, et à lui expliquer les choses avec dialogue et raison. Je ne cherche pas à humilier l'autre et à le rabaisser en lui parlant comme à un gamin que je sermonne.

Tu dois trop projeter sur moi de ta propre expérience ou de celle de personnes que tu as connues, car tu m'attribues des sentiments qui ne me correspondent absolument pas. Contrairement à ce que tu crois, je n'ai aucune haine ni aigreur, et je n'ai pas de problèmes avec ma conscience pour avoir besoin de m'arranger avec.
Tu n'es ni en position ni en droit de prétendre connaître mes intentions ou de nier mes sentiments, tu ne connais pas mon coeur, alors quand je dis que j'aime les gens et que je les aide et leur donne de bon coeur sans attendre de retour, c'est que c'est vrai, c'est ce que je ressens et ce que je fais vraiment; de quel droit et sur quelle base te permets tu de nier ça?
Tu ne me connais pas en personne et tu ne connais pas ma vie, tout ce que tu sais de moi est ce que j'en dis sur ce forum, bien que j'essaie de donner un maximum d'informations, c'est insuffisant pour bien me connaître moi en tant qu'être humain avec un coeur (et pas seulement un cerveau).

Je ne vais pas entrer dans le détail de répondre à chacun de tes points, mais je le répète car apparamment le message a du mal à passer:

NON, je N'ai PAS un ego démesuré, mais merde enfin!!! Pourquoi est-ce qu'on me bassine avec ça? Si pour je ne sais quelle raison certaines personnes le perçoivent ainsi, ce n'est pas ce que je ressens, je l'affirme et je le confirme. Et ne me dites pas qu'en fait si mais que je ne veux pas le reconnaître ou je ne sais quoi, je dis non, c'est non, compris? Alors arrêtez de remettre mon prétendu ego sur le tapis, stop!

Je parle sur ce forum de mes qualités et de ce que j'ai de bon dans ma vie (en parallèle de mes défauts et problèmes) pour me décrire et que vous ayez une compréhension assez complète et équilibrée de ma vie et de ma psyché, afin que vous compreniez où se situe mon problème précisément, et que vous puissiez me conseiller adéquatement. Je n'étale pas mes qualités sur ce forum par orgueil pour me vanter, je fais une description objective et neutre sans sentiments dirigés vers les autres membres. Après tout on est dans l'anonymat, on ne se connaît pas dans la vie réelle, alors à quoi est-ce que ça me servirait de chercher à projeter une image sociale à des personnes qui ne font pas partie de ma vie et que je ne rencontrerai jamais? Ca ne m'apporterai rien, donc mon intention ne peut pas aller dans ce sens.
J'ai de la fierté mais pas de l'orgueil, l'orgueil est mauvais, et je m'interdis toute forme d'orgueil, je respecte tout être humain quelle que soit sa condition sociale et me mets à la portée de tous, même des plus défavorisés. J'ai été dans des bidonvilles, j'ai partagé des jours et des nuits avec des personnes qui vivent dans la misère, et qui bien qu'ils n'ont rien leur coeur est tellement grand qu'ils partagent avec toi le peu qu'ils ont. Quand je vois des mendiants dans la rue, je ne me contente pas de leur donner quelques pièces, je leur parle comme à des êtres humains, je les écoute me raconter leur vie, et je suis souvent surpris par le sourire et la positivité qu'ils expriment malgré leur condition.

Ceci dit, pour en revenir au sujet qui est ma vie sociale, affective et sexuelle:

Le fond, je l'ai, c'est la manière qui me manque.
J'aime les autres, j'ai pour les autres de l'amour, de l'affection, de la compassion, de la bonté, de la bienveillance, et je suis précis sur les termes. Si, si! Je le dis donc c'est le cas. C'est vrai que j'ai besoin d'affection, d'amitié et d'amour, je ne le nie pas, mais ce que je donne, je ne le donne pas par intérêt pour recevoir un retour de la part des autres, je le donne par pur élan du coeur, de façon gratuite et désintéressée, je le donne spontanément et naturellement, parce que mon coeur est généreux et parce que je le veux, même si ça ne me rapporte rien je continue à donner et aider autant que je peux.
Mais je ne sais pas comment donner d'une manière sociale, adulte et mature, qui soit agréable aux autres et qui permette de construire, développer, consolider et maintenir des liens affectifs, qu'ils soient amicaux ou romantiques.

Très concrètement:

Quand j'exprime ce que j'aime et ce que je fais dans ma vie, avec passion, en général soit on trouve ça excessif, anormal, voire bizarre et ça crée de la distance, soit ça n'intéresse personne et on m'écoute au début par politesse puis on ne m'écoute plus et on change de sujet. Alors je me tais et je ne dis plus rien, et on trouve que je suis absent et pas dans l'ambiance.

Les "petites choses de la vie de tous les jours", si je n'y suis pas sensible, c'est parce que je ne les perçois pas. Je n'en ai pas dans ma vie, donc même à mon propre sujet, je ne vois pas quelles petites choses du quotidien je pourrai raconter: je mange, je dors, je travaille, je lis, je regarde des vidéos, je fais du sport, je sors m'amuser et danser, je fais du networking et rencontre plein d'autres expats comme moi (dont des jolies filles), je voyage. Voilà ce que je fais dans ma vie.
Quelles petites choses est-ce que je pourrais raconter? Je n'en vois pas. Et quand je tente de raconter ces choses aux autres en entrant dans le détail pour donner de la substance à la conversation, ça n'intéresse personne, on m'écoute par politesse au début puis on se désintéresse rapidement. Par exemple je raconte que je suis allé dans tel bar, ou tel nightclub, que j'ai rencontré telle personne, qui vient de tel pays, et fait tel travail, je raconte l'ambiance du lieu, ce que j'y aime, la musique, le monde, la dynamique sociale, et là encore ça n'intéresse personne, et je n'arrive pas à faire des conversations entières avec ça, tout ce que je peux dire tiens en pas plus de 5 minutes. Alors je me dis que ce n'est pas forcément le contenu de ce que je dis, que ça doit être la manière dont je le dis, que cette manière doit être plus émotionnelle et chaleureuse, mais comment? Alors j'y mets de la passion, et là on me fait comprendre que j'en fais trop et que je devrais me modérer.
Je n'y comprends plus rien, quoi que je fasse, ce n'est pas bon, quand je parle ça n'intéresse personne, quand je me tais on me demande pourquoi je suis si silencieux; quand je mets de la passion on me dit que j'en fais trop, quand j'essaie de me modérer on me dit que je ne mets pas assez d'émotion et que je suis chiant. Qu'est ce que je dois faire alors?

Et quand j'écoute les autres en parler, je n'y comprends rien, je n'arrive pas à suivre la conversation. Bien sûr je comprends les mots et phrases qu'ils prononcent, mais je ne comprends pas la conversation dans son ensemble et dans son flux, je n'en comprends pas le sens, l'intérêt, la finalité, je n'y perçois pas la dimension émotionnelle et sociale, ni les sens implicites. Je ne comprends pas souvent l'humour des autres, quand je les vois rire je ris pour faire comme eux, mais sans comprendre ce qu'il y a de marrant.

M'intéresser aux autres, je ne fais que ça. Je pose plein de questions aux autres. D'où viens tu? Que fais tu comme travail? Où habites tu? Où aimes-tu sortir? Qu'aimes tu comme musique / films / séries TV / cuisine? Etc. Bien sûr je ne débite pas ces questions comme un interrogatoire, j'essaie de les répartir dans le temps, et d'alterner entre parler, poser des questions, écouter, et des silences. Quand l'autre parle, je l'écoute activement, je montre que je suis ce qu'il dit, je réagis à certains éléments, je pose des questions au sujet de ce que l'autre dit. Et en général, la conversation ne dure pas plus de 5 min, après les salamaleks, les banalités, quelques questions et réponses, ça y est, on connaît l'essentiel l'un de l'autre, et puis plus rien, je sèche, je tombe en panne de conversation, j'ai besoin que l'autre parle pour moi n'être que réactif, mais je ne trouve plus rien à dire pour entretenir la conversation.
Mais malgré tout ça, je ne sens pas de connexion émotionnelle avec l'autre, je ne vois pas l'autre exprimer du plaisir à être avec moi et me parler, me sourire, rire à ce que je dis, accepter mes propositions de sortie, de se revoir, et ne me recontacte pas souvent après. L'intérêt qu'on me porte ne dure généralement que quelques semaines, puis s'estompe et disparaît.
Dire n'importe quoi? Quand j'essaie vraiment de dire n'importe quoi qui se passe dans ma vie ou qui me passe par la tête, ça n'intéresse personne. Que j'aie eu un souci de plomberie, que je fasse ma déclaration d'impôts, que je me sois acheté un nouveau téléphone, que je trouve le temps ensoleillé magnifique, que j'aie croisé un ancien ami dans la rue, quand je raconte ça tout le monde s'en fout, on n'y réagit qu'avec indifférence, se demandant pourquoi est-ce que je parle de ça, et ils changent rapidement de sujet.

Avec les filles, dans la phase sexuée de la conversation, je ne vais quand même pas la séduire en lui parlant de sciences, de manga, de politique, de ma collection de DVD ou de mon nouveau téléphone, ce ne sont pas des sujets sexués ça, même si rationnellement ça peut éventuellement être intéressant, émotionnellement ce ne sont pas ces sujets qui vont susciter son désir sexuel, alors de quoi est ce que je peux lui parler?
De quoi parle-t-on avec une fille qu'on veut séduire?
Et si la manière importe plus que le contenu, alors de quelle manière doit-on parler avec une fille pour la séduire? Comment la faire rire, sexuer son langage, lui communiquer des ressentis avec des mots?
Concrètement, précisément, quoi, et comment, quels sujets, quels mots, quelles expressions?

Et apprendre en observant, écoutant, imitant, essayant et répétant, je ne fais que ça depuis des années!!! J'ai écouté et essayé de participer à des milliers de conversations (au sens propre, je n'exagère pas), ça ne m'aide pas à apprendre, car je ne comprends pas les conversations, et toutes mes tentatives ne s'améliorent pas malgré la quantité et les années. Je sais bien qu'en faisant toujours les choses de la même manière je ne peux toujours obtenir que le même résultat, et que pour obtenir un résultat différent il faut tenter une manière différente. Mais je ne connais pas de manière différente, ni comment trouver des manières différentes. Si je répète la même manière ce n'est pas parce que je ne veux pas la changer, c'est parce que je n'en connais pas d'autre. Comment pourrais-je changer ma façon d'être et de faire si on ne m'explique pas des manières différentes (et que pour l'instant je ne perçois pas). Je n'arrive pas à apprendre par observation, j'ai besoin qu'on m'explique les choses avec des mots précis, et qu'on me les montre concrètement devant mes yeux, pour que je puisse les comprendre et apprendre.
Ainsi si on se contente de me répéter les mêmes conseils bateau qu'on sort à tout le monde, avec le langage émotionnel / social / implicite que je ne comprends pas, on peut me le répéter des dizaines de fois pendant des années sans que ça ne me serve à rien et que rien ne change. Mais il suffit d'une seule et unique fois où on m'explique les choses comme il faut, explicitement, précisément et avec les bons termes que je vais comprendre, pour que je comprenne tout à coup ce qu'il faut faire et que je change rapidement.

Alex
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Et la marmotte ... le 13.08.15, 15h43 par deparisien
  • [0] Facepalm le 13.09.15, 15h37 par Snow
  • [0] Immature le 20.09.15, 19h12 par The_PoP

Bordel banshee trouve du temps pour poster plus souvent.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 13.08.15, 14h42 par Lulla
  • [0] 100% d'accord le 13.08.15, 15h20 par amelia
  • [0] 100% d'accord le 14.08.15, 11h58 par SweetyKID

Salut Alex,

Tu n'as voulu voir dans le message de Banshee que ce qui t'a piqué, et tu as oublié de tenir compte de tout un tas de choses sous prétexte que le ton un peu bourru t'as vexé. Dommage.

Je pense que son idée de t'adresser à Blusher est top. L'écrit n'est pas forcément le moyen le plus adapté pour communiquer sur ce genre de sujet, et tu recevras des pistes de quelqu'un qui te "connaîtra" cette fois-ci, qui plus est, d'un professionnel.
Mais n'attends de personne un protocole en bonne et due forme, ça n'existe pas.

Après, seules quelques idées (très bateau je le concède) me viennent à l'esprit en te lisant:

- si plusieurs personnes reviennent plusieurs fois sur un ressenti à ton sujet (l'histoire de l'égo par exemple) c'est qu'il y a un os quelque part. Tu tiens à répéter que non, que c'est c'est faux, tu t'insurges, tu argumentes, mais, si régulièrement les gens en arrivent à cette conclusion, c'est que tu dégages quelque chose qui va dans ce sens, que tu le veuilles ou non, consciemment ou non.

- tu intellectualises tout, trop, ça te déconnecte clairement de tout ce qui peut exister de très simple (et très bon!) notamment, de tout ce qui est du domaine du relationnel et de l'émotionnel. Je ne suis pas sûre que ça s'apprenne, en revanche, lâcher prise ça s'apprend, et ça permet d'accéder à beaucoup de choses dans ces 2 riches et jolis domaines.

Ton histoire me fait penser à celle d'un gars que j'ai croisé il y a peu dans un contexte professionnel. Je dois t'avouer qu'il m'a laissée pantoise et perplexe. C'est compliqué à expliquer mais, disons qu'il y avait un gouffre entre ce qu'il disait, écrivait, disait penser, et ce qu'il était en réalité.
Sur le papier et à l'oral, il envoyait du lourd, vraiment. Discours au top, intéressant, intelligent, sensé, carrément beau gosse en plus (ce qui ne gâche rien). ça me paraissait prometteur (il était stagiaire), professionnellement parlant évidemment (bande de pervers!)
Sauf que son comportement, sa façon d'être ne correspondaient pas à tout ça, tous ses beaux discours et ses phrases bien tournées n'étaient que de la poudre aux yeux, du vernis. Il était très intelligent, je ne le nie pas, mais cette incohérence majeure entre ce qu'il voulait renvoyer et ce que l'on constatait était vraiment dérangeante.
Il gérait le savoir, plus ou moins le savoir faire, mais le savoir être c'était une autre paire de manche et ça venait tout foutre en l'air, ça le rendait creux, vide, mauvais dans l'aspect relationnel, incapable de progresser, et parfois imbuvable.
A chaque fois qu'un conseil était prodigué, il trouvait une excuse (parfois abracadabrantesque) pour ne pas l'avoir fait plus tôt, à chaque fois qu'on lui suggérait une remise en question, il nous endormait à coup de "oui je suis d'accord, mais si je fais comme ça c'est parce que je trouve que c'est mieux".
On l'a perçu comme quelqu'un d'arrogant, à l' égo sur dimensionné, il nous a juré, craché, hurlé, que c'était archi faux, mais on était quand même nombreux à faire le même constat, et on n'avait aucun intérêt à le bâcher gratos.
Il ne s'est jamais remis en question, jamais. Je lui promets encore quelques moment difficiles avec cet état d'esprit.
Le plus dommage dans tout ça, c'est que ça annihilait toute chance de progression, lui qui passait son temps à dire qu'il était là pour apprendre. Damned...C'est gâché...

Peut-être es-tu inconsciemment (ou pas) dans ce type de décalage? Ce que tu penses être Vs ce que tu renvoies? Ce que tu crois renvoyer Vs ce que les gens perçoivent?

Dire qu'on se remet en question c'est bien, le faire pour de vrai, c'est une autre paire de manches.
Et comme tu le dis toi même, si tu te retrouves ici à chercher des réponses, c'est qu'il y a maldonne quelque part, alors prends ce qui vient, même si c'est brutal, demandes toi pourquoi c'est ce que tu reçois, réfléchis-y, même si tu ne trouves pas ça juste ou approprié, et lâche un peu de lest.
Apprends à rire de toi, à repérer tes failles et à t'en moquer avant de les combler.
L'humour est aussi et sûrement une des clés ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 13.08.15, 16h00 par Baijin

Alexandre,

Banshee a adopté un ton direct, peut-être brutal, mais sache que c'est une réponse à ce que tu dégages dans tes propos. Beaucoup d'entre nous sont en accord avec lui sur le fond (rien qu'à voir les notes qu'a reçu son post). Donc plutôt que de lui dire que tu n'aimes pas le ton de son post, dis ce que son post a provoqué chez toi, ce que tu en retiens et ce que tu ne comprends pas.

Pour revenir une dernière fois sur l'ego : sais-tu au moins ce que c'est?
Ego: du latin"je", le sujet, l'unité transcendentale du Moi. Le mot ego désigne en psychanalyse la part de la personnalité chargée d'équilibrer les différentes forces auxquelles est confronté le psychisme de l'individu.
En gros c'est un leurre, un mur que tu te construit toi même pour protéger ton subconscient. C'est un faux toi que tu construit dans ta tête. Mais non seulement il te donne une fausse image de toi même, mais en plus il t'empêche de t'ouvrir à la remise en question.

Rien que le fait que tu refuse d'admettre que tu as un problème d'ego alors que tout le monde te le dit prouve que tu en as un.

Sur ce, je ne m'étend pas plus car tu sembles à chaud sur ce sujet. Mais je te garantie qu'en gérant ce soucis tes progrès seront décuplés.

Le post de Banshee est une bible, tu ferais bien de prendre un peu de hauteur et de le relire en dégonflant un peu

Sans être méchant autant de blablabla sur ta vie est d'un ennuyeux pas possible à lire. Dans tes textes, il ne se passe rien. Rien pas d'action pas d'émotion. On lis la première ligne du paragraphe et on passe au suivant en ayant tout deviner de ce qu'il va être dit.

Du blablabla de la justification, de l'auto persuasion mais en même temps une profonde solitude et un appel au secours.

Si tu viens appeler au secours alors essaye de prendre la main que certains te tendent.

Essaye de te remettre en question, de changer d'angle de perception, non pas de te remettre en cause, mais de voir ta vie autrement.

Aussi, le fait que tu sois puceau ou que tu galères à draguer n'est pas ton principal problème. En 9 ans, tu as du en lire des Topic sur ce forum qui aurait du te permettre de conclure avec une fille.

Mais peut être que c'est plus facile pour toi te de positionner en victime plutôt que te poser les bonnes questions ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Effectivement le 14.08.15, 11h59 par SweetyKID

Alexandre,

Banshee a tout simplement voulu te dinner des pistes pour te sortir de ton état et je suis tout à fait d'accord avec lui, peu importe la manière dont c'est dit c'est le fond du message qui compte et quel bon fond !

Banshee sérieusement bravo avec tes posts coup de pied qui réveillent !

Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Bonjour à tous!

S'il vous plaît, j'essaie d'être le plus diplomate et courtois possible, je sais que vos intentions sont bonnes et que vous ne cherchez qu'à m'aider, je vous en remercie et vous en suis sincèrement reconnaissant.

Mais voir autant de réponses qui n'ont rien à voir avec ma problèmatique, qui divergent du sujet initial, et qui se focalisent sur des choses qui n'ont rien à voir avec ce que je dis ou ce que je demande, suscitent en moi de la colère et de la frustration, et me donnent envie de ne même pas répondre et laisser tomber cette discussion, et je fais vraiment un effort pour rester dans le dialogue. S'il vous plaît ne le prenez pas mal, je sais que vous accordez de votre temps pour me répondre alors que vous pourriez ne pas le faire, merci, mais j'exprime ce que je ressens.

Qu'est ce que vous avez à vous extasier devant le post de Banshee comme s'il avait pondu une oeuvre d'art censée me faire un choc et m'ouvrir les yeux (soi-disant), alors que je n'y vois rien de spécial qui concerne ma situation ou qui puisse m'aider. Et ma réaction n'était pas que sur la forme (qui n'est que secondaire), mais surtout sur le fond qui n'est pas approprié et ne reflète PAS la réalité de ma vie ou mes ressentis. J'ai relu ce post 3 fois de suite, à froid, avec recul et objectivité, en toute sincérité je n'y vois rien qui m'aide.

Concrètement, pour résumer ce qu'il dit:
- J'ai un ego démesuré > faux, je suis fier, mais pas orgueilleux
- Je suis bloqué dans ma haine > je n'ai aucune haine
- Je dois donner et non me mettre bien avec ma conscience > c'est ce que je fais déja, je donne, je ne prends pas, et je n'ai pas besoin de me mettre bien avec ma conscience car je suis déja bien avec ma conscience
- Il n'existe pas de stades > sans commentaires... c'est une façon de parler, je ne parle pas de passer du niveau 2 au niveau 3, je veux dire que les problèmes que vous m'attribuez à tort, ça fait des années que j'ai dépassé ça et que je suis passé à un autre état d'esprit plus ouvert et conscient

- Accepter mes défauts, ne plus me battre contre eux et les conserver > c'est la plus grosse connerie que j'aie jamais entendu, c'est un état d'esprit de loser. La vie, c'est évoluer, progresser, s'améliorer, donc corriger ses défauts et développer ses qualités. Surtout quand mes défauts sont majeurs car me causent du tort en gâchant ma vie sociale et affective, il n'est pas envisageable d'accepter que je sois comme ça et le rester pour le reste de ma vie, je dois les corriger, je fais le choix de les corriger, je veux les corriger, je vais les corriger, et il n'en sera jamais autrement, jamais

- Je confonds fierté et ego > au contraire, je distingue bien les 2, car ego est synonyme d'orgueil, or je suis fier mais pas orgueilleux
- Que je sache que d'autres sont meilleurs que moi est différent que d'en avoir conscience > je dis que je le sais dans le sens où j'en ai pleinement conscience, car j'en ai bien conscience
- Tout mon texte pue l'ego > pour la énième fois, je décris mes qualités d'un point de vue objectif pour vous donner une description complète de ma situation, PAS pour me vanter, mon texte est rationnel et objectif, pas émotionnel. Pourquoi ne voulez vous pas comprendre ça?

- Pourquoi aurais-je à masquer mes qualités, et je ne serais pas à l'aise avec > je suis parfaitement à l'aise avec mes qualités, j'en suis fier et elles font partie de moi. Mais tout le monde dans ma vie m'a tellement reproché de trop afficher mes qualités, de paraître trop parfait ce qui met les autres mal à l'aise, ça m'a toujours desservi dans mes relations avec les autres, qu'on m'a toujours conseillé et même demandé de me retenir et les cacher pour être plus abordable, me faire apprécier et me faire des amis

- Blusher raconte les malheurs que lui et certains de ses amis ont subi dans la vie > je comprends leur situation, je compatis sincèrement, mais je ne vois pas le rapport avec moi. Tout le monde a ses souffrances et malheurs dans la vie, je sais que je ne suis pas le seul, et que bien des gens ont subi bien plus grave que moi, ça ne change rien au fait que je sais ce que c'est que de souffrir et échouer, et se relever
- Le proviseur de Blusher qui lui a fait faire 16 fois de suite une dissertation sur l'intelligence du coeur > j'ai bien compris depuis longtemps que le secret des relations humaines c'est l'intelligence du coeur, qu'on appelle l'intelligence émotionnelle. Je comprends les émotions des autres à un niveau primaire, d'enfant, comme la joie, la tristesse, la peur, la colère, la souffrance, le plaisir, le besoin d'affection. Mais je ne comprends pas les émotions à un niveau plus complexe, subtil, social, adulte et mature. Mon intelligence émotionnelle est primaire, mais peu voire pas développée à des niveaux supérieurs, et c'est bien ça mon problème

- Ce qui fait qu'on est aimé des autres c'est le coeur, pas le cerveau > ça je le sais bien, et j'ai un coeur, et j'aime les autres, et je leur donne autant que je peux (je ne prends pas). Mais la manière dont on utilise son coeur pour être aimé des autres, je ne la connais pas, qu'à un niveau primaire, mais pas à un niveau mature
- Je dois arrêter de regarder mon nombril et penser à ce que je pourrais faire pour les gens autour de moi > je ne regarde pas mon nombril, et je ne fais que ça penser à ce que je peux faire pour les gens autour de moi, et je le fais, mais je ne fais que ce que j'arrive à me concevoir comme aide, je ne sais pas ce que je peux faire de plus ou de différent de ce que je fais déja

- Je n'aide pas les gens, je quémande leur affection > faux, je les aide autant que je peux, et bien que j'aie besoin de leur affection, je ne la quémande pas, je la laisse venir spontanément sans chercher de retour
- Je ne donne pas, je prends sous couvert de don > FAUX et archi-faux, et c'est là où je m'insurge, pas sur la forme mais sur le fond. Je ne prends pas, et je ne fais pas semblant de donner, je donne sincèrement, de bon coeur, et sans attendre de retour
- Je dois donner à des gens dont je n'attends aucun retour > c'est ce que je fais déja
- Être généreux, donner sans compter > idem, je ne fais que ça
- Je dois m'intéresser aux autres > je ne fais que ça
- Je ne suis pas lucide, je suis con et me bâtis une carapace pour me prouver que j'ai raison contre le monde > FAUX et archi-faux, au contraire, mon évolution dans la vie m'a éveillé de mon aveuglement passé et rendu beaucoup plus lucide quant à la réalité des choses. De plus j'ai toujours eu une très bonne capacité à prendre du recul par rapport à ma personne, et à prendre conscience de ce qui ne va pas chez moi, ce qui est très efficace car m'a permis d'arriver où j'en suis même psychologiquement et d'avoir conscience de mes défauts

- Lâcher mon écran et avoir des activités sociales réelles > c'est ce que je fais depuis 9 ans, j'ai quitté le monde virtuel des livres et écrans, et je sors très souvent, au moins 1 fois par semaine, dans des bars, nightclubs, j'aborde les gens (hommes et femmes), je leur parle, je fais la conversation, je me fais de nouveaux amis (même si je ne les garde pas tous longtemps), j'ai pris des cours de Rock, Salsa, Tango, etc.
- Faire le vide dans mon cerveau et écouter les conversations des gens > je ne fais que ça, depuis plusieurs années je ne fais qu'écouter les conversations des gens, même si je comprends les mots, je ne comprends pas le contenu émotionnel et la signification sociale des conversations, même parmi les mêmes personnes je ne repère pas de sujets récurrents, ça ne m'aide pas à comprendre la psychologie des gens, ce qu'ils aiment ou non
- Laisser mon corps parler > je ne fais que ça, mon corps ressens des choses, mais je ne sais pas comment exprimer ces ressentis en mots, d'une manière qui soit socialement acceptable, quand je le fais c'est soit trop excessif, soit froid et dénué d'émotion, je n'arrive pas à exprimer mes ressentis verbalement d'une manière modérée et socialement acceptable
- Calmer ma "faim" sexuelle concernant les femmes > ha ha, laissez moi rire, quelle bonne blague. Allez dire à quelqu'un de déshydraté en plein coeur du Sahara qui n'a pas avalé une seule goutte d'eau depuis des semaines de ne pas penser à l'eau. Ce n'est pas possible, je masque cette "faim" pour qu'elle ne se voie pas extérieurement, mais je ne peux pas la supprimer intérieurement. Et encore, je défoule ça dans le sport et l'aventure, et j'ai fait un sacré travail sur moi-même pour être moins affecté et avoir plus de détachement par rapport à mon besoin sexuel. Ca n'empêche pas que face à une femme, j'ai physiquement et émotionnellement besoin de son corps plus urgemment et intensément que je suis rationnellement intéressé par sa personnalité
- Ne pas baisser les bras et me bouger les fesses > JE NE FAIS QUE CA !!! Depuis toujours, des années. Vous croyez que je reste assis sur mon canapé à rêver sans agir? Jamais de ma vie je n'ai abandonné, et je suis dans l'action. Je sors toutes les semaines plus d'une fois, jusqu'à 4 fois par semaines, j'ai fait tous les bars, toutes les boîtes de nuit, tous les endroits branchés, j'ai rencontré des milliers de personnes et discuté avec elles depuis toutes ces années

Voilà la synthèse de ce qu'a dit Banshee. Rien qui ne me corresponde, rien qui ne m'aide. Donc je précise bien que je réfute ces point sur le fond, pas sur la forme. Si j'ai loupé certains points, ou que je n'ai pas su lire entre les lignes, dites le moi, mais franchement, bien que ce post soit intrinsèquement bien fait et aurait été efficace s'il s'était adressé à une personne orgueilleuse qui vit dans l'illusion et ait besoin de se réveiller, redescendre sur terre et agir, concernant mon cas ça n'a rien à voir avec la réalité de ma vie, ma psyché et ma problématique, c'est à côté de la plaque.

C'est comme si je vous parle de A, et que vous me parlez de Z, et quand je vous le fait remarquer vous essayez de relier A à Z en disant "oui, mais A est lié à B qui est lié à Y qui est lié à Z". Vous ne vous basez que sur l'impression que dégagent mes écrits et qui ne correspondent pas à son contenu, car moi je m'exprime d'une manière rationnelle et objective, vous le percevez d'une manière émotionnelle et subjective, et vous me collez une étiquette sociale qui ne me correspond pas mais qui ne se base que sur vos propres ressentis.

Pour ce qui est de l'ego, je voudrais clarifier pour la énième fois car j'en ai vraiment marre qu'on m'emmerde avec ça (désolé du terme):
Si on prend l'ego dans le sens négatif d'orgueil, arrogance, hautaineté, snobisme, mépris, condescendance et toutes les mauvaises choses qui vont avec alors NON, une fois de plus je n'ai pas d'ego démesuré, je ne suis pas orgueilleux. Je suis humble. Si beaucoup de ceux qui lisent mes posts perçoivent de l'ego démesuré, c'est parce que vous percevez émotionnellement ce que je ne fais que décrire rationnellement. Je n'étale pas mes qualités, je ne me vante pas, mais votre inconscient interprète ça spontanément d'une manière émotionnelle comme si je voulais démontrer une supériorité, c'est normal, à la base tout le monde réagit ainsi; moi je vous explicite le fait que je suis dans la description rationnelle et non dans le rapport émotionnel, et que donc vous devez prendre du recul par rapport à votre impression première et vous en détacher pour comprendre cette desciption d'une façon neutre et non-émotionnelle. Dans ces passages je m'exprime comme un livre, d'une manière académique, je ne m'exprime pas émotionnellement dans un contexte social. Vous comprenez?
Si on prend l'ego dans le sens positif et bon de fierté, d'estime de soi, de confiance en soi, alors oui, je suis très fier, j'ai une forte estime de moi-même, et une très forte confiance en moi, mais je le répète sans orgueil. Si c'est dans ce sens que vous l'entendez, alors oui j'ai un très fort ego bon et positif (fierté, estime de soi), en quoi serait-ce un problème, et en quoi ça vous dérange? Pour quelle raison au monde devrais-je baisser cette fierté ou estime de moi ne fut-ce qu'un peu? Je n'en vois aucune, je suis fier, je le reste, sans tomber dans l'orgueil et tout en restant humble.

Pour résumer et éviter de re-développer ce que j'ai déja dit dans mes posts précédents, mon problème précis et concret, autant pour socialiser avec les gens en général, que séduire les femmes en particulier:
- De quoi parler?
- De quelle manière en parler?
- Comment communiquer des émotions et ressentis positifs qui seront agréables aux autres?
- Quelles sont les activités sociales que les gens aiment faire en général, que je peux leur proposer qui les intéresseront?
- Comment construire et développer des relations? Une fois la personne rencontrée et revue une 2ème voire 3ème fois, quoi faire et comment pour que cette personne veuille construire une relation (d'amitié ou romantique) avec moi, garder contact, se revoir régulièrement, devenir amis / amants
Je sais que c'est la énième fois que je répète ça dans ce thread de discussion, désolé, mais si je répète les mêmes questions c'est parce que personne n'y a encore répondu. Car dans vos réponses vous parlez d'autre chose que ça.
C'est de ça précisément dont j'ai besoin, ça, pas d'autre chose, donc s'il vous plaît ne déviez pas du sujet en me parlant d'autre chose qui n'a pas de rapport avec.

Je suis quelqu'un de très ouvert, vraiment, je me remets constamment en question, et je suis prêt à voir ma vie autrement que la vision que j'en ai eu jusqu'alors. Mais si vous voulez me proposer une nouvelle façon de voir les choses, dites le moi avec des termes précis, explicites et sans ambiguité, que je vais clairement comprendre, plutôt qu'essayer de me le véhiculer implicitement avec des expressions et styles d'écriture qui risquent de m'échapper et dont je ne vais pas saisir le sens.

Et qui est ce Blusher dont vous me parlez? Qu'a-t-il de spécial qui puisse m'aider? Comment le contacter? Est-ce un membre du forum FTS?

Alex
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Fuyez, pauvres fous ! le 13.09.15, 15h39 par Snow

Alexandre,
au vu du décalage que tu déplores entre tes besoins et les réponses que nous te faisons, je pense qu'il serait plus constructif que tu t'adresses à un professionnel, plutôt qu'à des anonymes sur Internet. Il semblerait que nous ne puissions t'apporter aucune réponse qui te satisfasse.

Quant à Blusher, il s'agit d'un membre de longue date du forum, devenu coach séduction / relationnel depuis plusieurs années.

Nous le recommandons car il a fait preuve depuis longtemps de sa maîtrise sur tous ces sujets et de son sérieux (comprendre : intégrité) en tant que coach. Rien ne t'oblige à le contacter, mais il est joignable sur http://blusherseduction.fr/

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