Aller au bout des choses

Note : 1

le 26.09.2014 par vercettiboy22

6 réponses / Dernière par Superhoodie le 21.10.2014, 00h18

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Dans le genre caractère handicapant, en voilà un qui se pose-là. Suite à une longue réflexion sur moi-même et surtout sur certaines choses qui se sont passées récemment dans ma vie personnelle, j'en suis venu à comprendre que ce caractère s'il n'était pas changé, pourrait devenir très très vite handicapant dans ma vie sociale, mais aussi professionnelle.

Ce problème n'a pas de terme précis alors je le résume en une phrase (oui oui celle du sujet) : Je ne vais jamais au bout des choses!
Ce n'est pas une question de mauvaise volonté à la base, ni même de faire exprès mais c'en est presque plus fort que moi. Y'a toujours un moment où dans un projet que je me suis lancé, j'abandonne complètement le truc et donc ses tenants et aboutissants, je les fous au feu manu militari.

Je vais vous donner deux exemples récents, qui vont aussi vous faire comprendre que c'en devient vraiment handicapant socialement.

Il y a 6 mois de ça, on se lance dans un projet à la fac dans un petit groupe dans le but de réaliser un exposé. Chacun pense donc à se répartir les tâches, ce qui est normal. A ce moment-là, j'en viens à prendre la responsabilité de préparer une grosse partie de l'exposé. Des tas d'idées en tête, ça fuse ça fuse. Le soir je m'y colle, j'ai déjà la base! Cela aurait continué ainsi jusqu'à l'exposé, il aurait surement pété le feu...sauf que le lendemain grosse flemme aigu à propos de ça, je laisse plus ou moins tomber me disant que ça suffira le Jour J...
Le Jour J l'exposé se base relativement bien mais au moment du bilan, la partie qui fait défaut...c'est la mienne. Au lieu d'une excellente note, la note sera correcte sans plus. Résultat des courses "T'as vraiment merdé, comment on a pu te confier ça, on ne peut vraiment pas compter sur toi". Et ce fut 2 amis de perdu...définitivement.

Deuxième exemple plus récent, je prévois d'organiser une après-midi foot entre copains. J'organise le point de rassemblement, j'ai la liste des présents, j'ai plus qu'à appeler le soccer pour réserver un terrain...Sauf que le truc me gonfle, que j'ai envie d'annuler. Le problème est que j'ai tellement perdu la motivation que j'en oublie d'appeler les autres qui se déplacent pour rien.
A défaut d'avoir finit mon projet à terme, j'ai même pas été l'annuler correctement...Résultat "Bordel, on s'est déplacé et t'as même pas été nous prévenir que tu pouvais plus, on peut pas compter sur toi, c'est toujours pareil". Résultat...pas d'amis perdu mais une image très écorné.


Alors ça ne finit par toujours par déteindre sur les autres, parfois je suis seul victime (je commence le sport...deux séances plus tard ça me gonfle; je commence à répéter un morceau de guitare pour le mettre sur le net...au bout d'une demie heure je fais autre chose; je révise mes cours...je pars faire un tour un quart d'heure après).
Pas moyen de rester fixer sur ce que j'ai prévu à tel point que j'ose plus rien prévoir de peur de ne pas aller au bout, de me dire que je vais retomber dans mes travers.

Par chance ma relation amoureuse n'en pâtit pas, mais imaginez qu'un jour...ça me saoule et que je finisse par faire autre chose (sous entendu : voir ailleurs) par flemme, par facilité,... j'ose pas me mettre ça en tête mais c'est un risque probable que je veux éviter.


J'ai essayé tous les moyens possibles, sauf que même eux je finis par lâcher l'affaire...pour vous dire que ça en devient vraiment un handicap. Je sais plus quoi faire, un choc j'en ai eu mais ça ne m'a pas changé. Pourtant il va falloir quelque chose de fort parce que j'arrive à la période où ce genre de truc ne passera plus, et si je dois agir, c'est maintenant.
Foutu caractère à la c**!

Bon ben en fait t'es un flemmard, de ce que je comprends.

J'y vois pas une trace de caractère pourri ou de quoi que ce soit, ni une malédiction antique.

Pour l'histoire de ton exposé, dire "je n'ai pas su aller au bout" c'est se voiler un peu la face. Le fait est que tu as abandonné tranquillement en sachant que t'était à la ramasse. Et tu as planté tes deux potes dans le même mouvement.

Pour l'après-midi foot entre copains, ben c'est un manque de respect une nouvelle fois.

Bref dans les exemples que tu décris, j'y vois un manque manifeste d'intérêt pour les autres et un je m'en foutisme exacerbé.

J'ai conscience que mon avis ne t'aidera pas beaucoup et n'est sans doute pas assez constructif mais en toute sincérité, à part te dire de te sortir les doigts du cul et réfléchir sérieusement à ta conception des amis je ne vois pas trop quoi te dire.

Je crois qu'on a tous une part de fainéantise plus ou moins grande contre laquelle on doit parfois lutter. Pas envie d'aller à une soirée. Pas envie de faire du sport. Pas envie de faire la vaisselle. Pas envie d'organiser tel truc. Pas envie de bosser.
Et malheureusement tu auras beau te trouver la vie la plus fun et excitante possible, il y aura sans doute toujours quelques trucs chiants que tu devras faire. Des démarches, payer tes impôts, aller faire les courses, etc etc...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 27.09.14, 06h51 par Iskandar
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

C'est difficile de donner un avis sur ton message.

Est-ce que c'est un changement récent? Tu as toujours été comme ça?

J'ai toujours eu ce petit défaut. Même étant petit, il m'est arrivé par exemple de m'inscrire à des activités le mercredi, plein de bonne volonté, et puis de me casse au milieu de l'année parce que j'avais "plus" envie.
A l'époque ça n'avait pas vraiment de répercussions importantes, sauf que j'ai gardé et peut être malgré moi entretenu ce genre de réaction et qu'aujourd'hui ça a pris des proportions dingues.

Pourtant quand j'ai des projets en tête, je démarre toujours pied au plancher, parfois je fais le gros du boulot et puis...plus rien. Ca disparait sans vraiment que j'ai pu mettre une explication là-dessus.

Je pense pas que ce soit dû à de la flemme puisque je suis toujours motivé à faire quelque chose. Mais j'abandonne toujours en cours de route, je suis jamais capable de mener un projet à terme. Commencer un projet tant que tu veux, mais le finir quelle complication! Un vrai blocage!


(En revanche le côté manque d'intérêt pour les autres...ça m'écorche la bouche de le dire mais il est bien-là même si pour moi il n'entre pas vraiment en ligne de compte puisque même pour des projets solo, j'ai le problème de pas aller au bout...)

Peur du succès ? L'auto-sabotage est parfois un moyen de se prémunir des obligations et responsabilités qui resultent de l'accomplissement d'un projet.

The_PoP a écrit :Et malheureusement tu auras beau te trouver la vie la plus fun et excitante possible, il y aura sans doute toujours quelques trucs chiants que tu devras faire. Des démarches, payer tes impôts, aller faire les courses, etc etc...
Payer ses impôts c'est chiant. Aller jouer au foot avec ses potes, c'est chiant ?

@vercettiboy22: Une remarque hors sujet:
vercettiboy22 a écrit :Il y a 6 mois de ça, on se lance dans un projet à la fac dans un petit groupe dans le but de réaliser un exposé. Chacun pense donc à se répartir les tâches, ce qui est normal. A ce moment-là, j'en viens à prendre la responsabilité de préparer une grosse partie de l'exposé. Des tas d'idées en tête, ça fuse ça fuse. Le soir je m'y colle, j'ai déjà la base! Cela aurait continué ainsi jusqu'à l'exposé, il aurait surement pété le feu...sauf que le lendemain grosse flemme aigu à propos de ça, je laisse plus ou moins tomber me disant que ça suffira le Jour J...
Le Jour J l'exposé se base relativement bien mais au moment du bilan, la partie qui fait défaut...c'est la mienne. Au lieu d'une excellente note, la note sera correcte sans plus. Résultat des courses "T'as vraiment merdé, comment on a pu te confier ça, on ne peut vraiment pas compter sur toi". Et ce fut 2 amis de perdu...définitivement.
Que les deux potes en questions te foutent à coté quand il faudra bosser, ouais, je comprends. Ok. Mais deux amis perdus définitivement pour ça ? Soit je me trompe sur l'importance du projet pour vous, soit il y avait des signes avant-coureurs que t'as pas du suivre ou des trucs que tu passes sous silence. Genre qu'ils t'ont relancé sur la qualité de ta partie, mais tu les as ignorés. Parce que dans la manière dont tu racontes, on a l'impression qu'il n'y a pas eu de "répétition générale" de votre expo, qu'ils ont plus ou moins découvert ta partie de l'exposé le jour de la présentation. Si c'est le cas, je crois qu'il y a de grosses questions à vous poser sur la manière dont vous faites vos expos.... Pour rappel, dans certaines formations, les expos sont minutés (réellement, au chronomètre) et la logistique à la charge des présentateurs. Donc si tu t'es pas assuré en amont que tout fonctionne bien...

Ton problème maintenant, de ce que je vois. Deux qualités en général très appréciées chez un gars, peu importe le contexte, c'est les cojonnes en acier et la détermination. Toi, de ce que je vois, t'as des cojonnes en mousse et tu sais pas ce que tu veux dans la vie (pas sur le moment, hein, dans la vie, c'est beaucoup plus grave) :? ...

Des cojonnes en mousse, pourquoi ? Passé le primaire, éventuellement le collège, les taches et projets demandent généralement un suivi plus ou moins long. Quelques jours, rarement quelques mois (quelques années, t'es déjà plus étudiant, à quelques exceptions près qui ne concernent pas tout le monde). Sur des périodes aussi longues, la plupart du temps, tu as au moins une petite déconvenue ou un contre-temps mineur, ce qui parfois peut donner un petit coup dans le moral. Quand t'es un gars solide émotionnellement, ce qui est un présupposé pour avoir des cojonnes, tu passes dessus, ça ne génère pas spécialement de contrariétés et autres émotions négatives qui peuvent te détourner de ton objectif. Quand t'es solide émotionnellement. Toi, il semble que t'en es au stade où à la moindre contrariété, extrêmement rapidement... J'aimerais dire comme The_Pop que t'es un je-m'en-foutiste, ce qui dans le fond serait moins chiant (pour toi). Sauf que, quand on regarde les enjeux des exemples que tu as donné, on se pose des questions...

T'as pas de couilles (je sais, c'est dit méchamment, mais c'est histoire de te donner un coup de pied au cul) et t'as déjà remarqué les conséquences de ça même si t'arrivais pas encore à mettre un nom sur le problème. Or, au lieu d’être un suiveur qui tend plus ou moins à être du coté boulet de la force, tu te mets dans le rôle du leader. Genre, tu organises la partie de foot. Tu prends des taches quand même importantes pour l'expo, puisque la qualité médiocre de ton boulot a réussi à faire plonger la note du groupe. Alors qu'en général, quand des gars plus ou moins ok et sérieux se rendent comptent qu'ils ont fait l'erreur de choisir un partenaire qui se révèle être un boulet, ils le foutent au placard et font le nécessaire entre eux pour leur note. Et après ne bossent plus avec le boulet, le souvenir de la sueur inutile et du manque de sommeil pour rattraper les conneries du boulet faisant office de rappel. D'où aussi que je te renvoie à ma remarque hors sujet, et que je continue de me poser 2-3 questions :? ... Ah oui, et en plus, histoire d'augmenter encore l'enjeu, tu fais ça avec des potes :( . Donc tu fais le leader, mais t'en a pas les épaules du tout du tout. Conséquence finale: crash.

Donc pour les pistes de solutions que j'ai à te proposer.

Je discute avec un pote d'un sujet d'une importance capitale: le sexe des anges... euh non, pardon, la théorie du genre appliquée aux anges :D . Il n'est pas d'accord avec moi, ce qui m'énerve. Donc je lui mets mon genou dans les parties et mon poing dans la face. Ça te parait aberrant, ridicule, inacceptable, et bien d'autres ? Tant mieux, moi aussi. Mais alors, pourquoi tu fais ca dans ta vie ? Tu ne vas pas frapper quelqu'un parce que tu es en colère ? D'autant que la situation qui cause ta colère, c'est toi qui l'as provoquée en entamant le débat sur un sujet d'une importance capitale, le sexe des anges ? Ok. Mais donc, pourquoi la flemme gouvernerait ta vie alors qu'il te parait évident que tu ne vas pas te laisser dominer par la colère ? D'autant que comme je te l'expliquais plus haut, la situation, tu l'as quand même pas mal créée. Quand je te parlais de ne pas savoir ce que tu veux dans la vie, c'est à ça que je faisais référence. Parce que de ce qu'on lit dans tes posts, ta "flemme", tu ne la questionnes jamais et à défaut, tu ne te fais pas violence non plus pour l'affronter. Alors que parfois, en te faisant un peu violence (pas trop non plus, c'est une histoire de mesure), tu découvres un autre univers. Justement en allant à l'encontre d'un sentiment négatif, parfois, ben ça suffit à le faire disparaître. Parce qu'agir permet de se rendre compte qu'en fait, on partait, consciemment ou non, sur des a priori et des préjugés complètement faux. Genre, le projet complètement utopiste qui devient subitement extrêmement réaliste quand on arrête de toujours le remettre à demain et qu'on décide de le réaliser à partir de maintenant.

Donc affrontement et/ou questionnement. L'aide d'un psy ? A toi de voir.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 09.10.14, 12h10 par Marco Polo

@Iskandar

J'ai plus ou moins le même problème (voir exactement le même enfait) que vercettiboy22, du coup je me sens concerné par ta réponse et me permet de répondre.

Après avoir lu 10000 fois ta comparaison entre la flemme et la colère que j'ai très bien intégré ainsi que compris, comme par ailleurs le fais que ce soit lâche, handicapant etc .. Ou enfin qu'il suffit juste de s'y mettre, ba j'en suis au même point. J'veux dire c'est un réel problème et on s'efforce de ne pas se chercher d’excuse et de se bouger le cul, mais reporter les choses fini toujours par vaincre. On le sais qu'il faut agir, qu'il faut se bouger le cul une bonne fois pour toute, et tout les autres conseil que t'as mis. En fait tous ce que t'as écrit on le sais déjà ! ( depuis tous a l'heure je dis on mais en fait c'est ''je'' ) mais sa suffit pas..

Tu dit de passer a l'acte, a ok, passons a l'acte alors, c'est tellement simple .. ( et après on va dire que je baisse la tête face a la moindre difficulté mais qu''es ce que j'y peut c'est plus fort que moi, et du coup on va dire que je m'invente une fausse fatalité pour rester d'en ma zone de confort et ainsi de suite.. ) C'est comme les profs qui nous disent de bosser a la maison, comme si si on le faisait pas c'était juste parce qu'on en avait pas envie. Bien sur qu'on en a envie ( peut etre que la volonté n'est pas assez forte alors ) Mais entre bosser et s'allonger devant la télé ?.. et réfléchir a long terme n'y change rien.

Je blâme pas vos réponses mais je sais pertinemment que demain je vais me lever et que je vais rien faire de ce que je voudrais faire, pourquoi ? je sais pas.

Après peut être que la solution est un déclic un effort a faire comme tu dit, mais je sais pas quand il arrivera et je suis mal barré !

Merci d'avoir lu !

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