Amies, copines Fuckfriends et LTR

Note : 10

le 30.07.2012 par MrSkyne

14 réponses / Dernière par MrSkyne le 28.09.2015, 02h03

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Il était temps que j'exprime toute ma contrariété, quelque part devant ce nombre effroyable de couples qui essaient de se persuader "qu'ils vont bien"... alors même que leur relation est fondé sur des bases contrefaites.

Mettons-nous au clair, je crois au couple, et ne désespère pas de trouver (Aujourd'hui j'ai cherché dans tous les tiroirs de la salle de bain, par exemple) une fille qui m'en donne réellement envie et avec laquelle la chose soit naturelle.

Mais il est justement bien là, le problème! Aucune distinction n'est faite entre le besoin et l'envie.
Nous sommes formatés à suivre des schémas relationnels (je l'ai fait également fut un temps). Qu'ils nous aient été inculqués par notre entourage, nos parents ou les médias. Ainsi cela semble tout à fait normal qu'après un premier rendez-vous par exemple (et parfois encore moins) deux personnes "doivent" se mette en couple, puis se labelliser par l'expression la plus floue et abrutie de notre français quotidien de "copain" "copine"...

Et ce avant même d'avoir partagé l'intimité ou autre chose qu'un rendez-vous de trois quart d'heure-une heure de conversation quasiment purement formelle, du genre "que fais-tu dans la vie?"; "Je fais tel ou tel boulot... L'autre jour à la cantine" ou encore "J'ai 28 ans, je collectionne les bouteilles de limonade vides et j'aime les promenades"

La construction d'une relation de couple à trop tendance à être entreprise dans le désordre le moins logique, mais le plus... "normal", ou plutôt "moral".
Pour moi en tout cas, ceci et loin d'être ce sur quoi je voudrais bâtir une LTR et un schéma sain se dessinerais plutôt par:

Complicité -> Intimité -> Amitié -> Amour

EDIT-> la petite erreur relevée par oxygène...
:oops:

J'ai personnellement eu quelques LTR, alors que je me rends maintenant compte de ne jamais avoir été amoureux, et pire, qu'aucune d'elle est même restée pour moi une amie.
Nous avons simplement décidés de nous mettre "en couple" alors même que nous n'avions jamais dépassés le stade de la complicité et de l’intimité. Et c'est malheureusement une erreur que trop répandue.

Et puis finalement... qu'est-ce que le couple? J'avoue ne pas le savoir précisément. En tout cas j'espère de tout "cœur" qu'il ne s'agisse pas d'un sentiment d'exclusivité sur le rapport sexuel, et que l'unité d'un couple se fonde sur autre chose.
Vivre en couple à aussi ses bons côtés...
Mais certainement, sinon beaucoup moins de gens le seraient, vu toutes les contraintes.
Mais à ça, il faut également voir, que l'on apprécie finalement beaucoup le couple par confort, ou qu'on le supporte par nécessité, peur ou par pression ou jugement social, au lieu du plaisir d'être avec l'autre. (On finit d'ailleurs très souvent CONTRE l'autre...)

Une solution miracle? Il ne doit pas en exister, mais essayer d'avoir un regard objectif sur sa vie et ses choix peut être un bon outil. Simplement vivre pour sois, et non pour l'image à afficher de nous.

En attendant de résoudre cette question, je suis juste mes envies, jusqu'à avoir envie de n'avoir envie que d'une seule personne.
Stone & Charden a écrit :Besoin de rien, envie de toi
:lol:
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  • [0] 100% d'accord le 31.07.12, 09h24 par Puzzl3d

Aaah... sujet intéressant auquel je n'ai toujours pas trouvé de réponse(s). A part celle-ci:
"T'as pas besoin de te forcer si tu ne le sens pas."
Bien sûr que la société (cf: médias, famille, relations,...) tente de nous formater, ce n'est pas pour cela qu'elle a raison ou en tout cas que le "modèle de couple X ou Y" nous convient. Après tout, il existe une quantité de modèles possibles existants et d'autres encore qui verront le jour. Et je ne parle pas forcément de "couple" (qui désigne plutôt 2 personnes) mais aussi de "relation" pour élargir les perspectives. A chacun de savoir, celui qui lui convient le mieux. Je ne doute pas qu'avec ton jeune âge et les rencontres qui t'attendent (cf: tes FRs) que de nouvelle possibilités mises au jour t'aident à tendre vers ce à quoi tu aspires.

D'autre part, j'ai parfois l'impression "membres de FTS et adeptes du Game" que nous sommes vraiment des extraterrestres quand je vois deux êtres (parfois jeunes) se mettre en couple par conformisme. Le pire est quand l'un ou l'autre commence à vouloir prendre le pouvoir sur l'autre à un moment donné (ex: "je t'interdis de faire ça...", Si tu ne fais pas ça, je...", ...). Certains "non-membres de FTS et adeptes du Game" doivent chercher et trouver certaines solutions satisfaisantes mais à regarder autour de moi et même parfois à aborder ce genre de sujets, il m'apparaît que peu de personnes réfléchissent sur le "pourquoi de se mettre en couple" sinon que de faire comme la génération précédente ou bien comme tout le monde ou bien encore avoir des enfants.

MrSkyne a écrit :Mais il est justement bien là, le problème! Aucune distinction n'est faite entre le besoin et l'envie.
Il me semble que si l'envie et le besoin sont là, ça me paraît idéal. Si on se met en couple car on en a besoin pour fonder une famille et faire comme les autres (mais pas envie) et vice-versa, ça peut poser un problème à un moment donné.
Encore faut-il savoir quel type de "couple" ou bien de "relation" qu'on cherche.

MrSkyne a écrit :Ainsi cela semble tout à fait normal qu'après un premier rendez-vous par exemple (et parfois encore moins) deux personnes "doivent" se mette en couple, puis se labelliser par l'expression la plus floue et abrutie de notre français quotidien de "copain" "copine"...
Je pense qu'en 2012 c'est beaucoup plus libre qu'il y a 60 ans où on se mariait vraiment avec la première personne rencontrée où les "jeunes" n'avaient jamais vécu seuls (à part bien sûr les marginaux, les vieux garçons,...). La plupart vivaient chez leurs parents jusqu'au service militaire (pour les garçons) puis rencontraient leur promise, se marier, construisaient leur maison (ou bien vivaient avec les parents sous le même toit), avaient des enfants, etc. Et si à 25 ans, tu n'étais pas marié(e)s, tu étais un peu vu(e) comme un(e) pestiféré(e). En plus de ça, les médias (internet, tv,...) qu'on met au premier rang, coupables de nous formater, ont permis de diffuser et communiquer plus facilement avec d'autres personnes. Ce qui a permis de démocratiser certains courants de pensées qui ont permis à certains types de modèles de relations voir le jour ou bien encore être acceptés.
Et puis, je ne sais pas si certains s'adonner au SPU à l'époque mais je pense qu'il est relativement facile (et entré dans les moeurs?) en 2012 de socialiser avec une personne rencontrée dans la rue sans la connaître ni d'Eve, ni d'Adams.

MrSkyne a écrit :Et ce avant même d'avoir partagé l'intimité ou autre chose qu'un rendez-vous de trois quart d'heure-une heure de conversation quasiment purement formelle, du genre "que fais-tu dans la vie?"; "Je fais tel ou tel boulot... L'autre jour à la cantine" ou encore "J'ai 28 ans, je collectionne les bouteilles de limonade vides et j'aime les promenades"
C'était une tentative de DHV, fais gaffe! :mrgreen:
Sinon, je me dis parfois que si je n'avais pas tapé le mot "séduction" sur Google un jour de septembre 2006, je serais peut-être comme eux... :|

MrSkyne a écrit :La construction d'une relation de couple à trop tendance à être entreprise dans le désordre le moins logique, mais le plus... "normal", ou plutôt "moral".
Pour moi en tout cas, ceci et loin d'être ce sur quoi je voudrais bâtir une LTR et un schéma saint se dessinerais plutôt par:

Complicité -> Intimité -> Amitié -> Amour
Saint? ...ou plutôt sain :mrgreen:

MrSkyne a écrit :Une solution miracle? Il ne doit pas en exister, mais essayer d'avoir un regard objectif sur sa vie et ses choix peut être un bon outil. Simplement vivre pour sois, et non pour l'image à afficher de nous.
La solution? Elle est propre à chacun. Mais on devrait tous s'interroger sur le type de relation auquel on aspire suivant ses besoins, envies, critères, etc.
Sors de tous préjugés, fais le vide dans ta tête et demande-toi:
"Si j'avais la possibilité de choisir le type de relation que je souhaiterais, quel serait-il?"
Après, suffit de trouver la ou les personnes ouvertes d'esprit.
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  • [0] Instructif le 30.07.12, 14h45 par MrSkyne
Le voyage est court. Essayons de le faire en première classe.

Philippe Noiret

Hum...
2 choses rapidement:
-il ne faut pas croire que les gens ne flirtaient pas, exactement comme nous, autant qu'ils le pouvaient. Vraiment. Barrière morale, oui, elle existait, mais les gens passaient par dessus, discrètement si possible. C'est peut être une exception, mais je parle sans arrêt des relations humaines avec mes grands parents.
Les uns sont pieds noirs, et ça flirtait grave, avec preliminires et tout. Coucher était cependant moins courant mais c'est tout.
Les autres sont originaires du Sud, ont vécu à Paris.
Chacun ont flirté de leur côté, puis ils se sont rencontrés, et il y'a eu marriage d'amour. Les deux n'étaient pas du même milieux (un ouvrier qualifié, ma grand mère étant fille de banquier)
Ils s'aiment encore aujourd'hui. Enfin ça , c'est une exception.

Il faut arrêter de croire que nos grands parents sont coincés, ou n'allaient pas draguer comme nous.
La morale était là, mais ne restait que la morale.
On couchait moins certes , on faisait des préliminaires pareil.

Ok, je préfère vivre aujourd'hui car c'est plus libre et que je considère cette valeur comme ultime.
Mais dans les faits, sauf dans certains milieux, et hors fait que l'on couche moins, c'était à peu près pareil.


-de 2.
Les gens qui se "mettent en couple par conformisme", c'est surtout visible chez les gens qui n'ont pas trop le choix.
Les gens que je connaît, de quelque génération que ce soit, qui ont ou ont eu du succès, ne se sont jamais mis en couple pour des raisons pareil
C'est pas un problème de morale, c'est un problème de liberté et de choix.
Un mec ou une fille qui a le choix des partenaires, ils ne marchent jamais comme ça.

Ceux qui ont peu de choix sont plus à même d'avoir ce genre de fonctionnement.
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  • [+2] Absolument le 30.07.12, 15h25 par kero
Ceci est une signature...
Femme, je t'aime.


Aurais-je les plus beaux tissus des cieux,
Brodés de lumière , d'or et d'argent;
Les étoffes hâves, sombres et azures 
De la nuit et du jour, de la vie et du temps,
Avec tout mon amour, je les déposerais  a tes pieds;
Mais moi, je suis pauvre, et je n'ai que mes rêves.
J'ai déposé  mes rêves a tes pieds;
Marche doucement, car tu marches sur mes rêves.


Traduction libre et personnelle de William B. Yeats

@ Oxygène:
Oxygène a écrit :"T'as pas besoin de te forcer si tu ne le sens pas."
C'est ce que j'entendais par le fait que ça ne devait pas arriver "forcément", mais naturellement.
Oxygène a écrit :il m'apparaît que peu de personnes réfléchissent sur le "pourquoi de se mettre en couple" sinon que de faire comme la génération précédente ou bien comme tout le monde ou bien encore avoir des enfants.
Je ne que malheureusement fait le même constat. Et c'est probablement pour ça qu'un bon player peu souvent obtenir beaucoup d'une fille déjà en relation. :(
Oxygène a écrit :Il me semble que si l'envie et le besoin sont là, ça me paraît idéal.
Le besoin de l'autre et la dépendance qu'il entraîne sont-ils vraiment absolument nécessaire, ou cela peut-il n'être que pure envie et plaisir?
Oxygène a écrit :Je pense qu'en 2012 c'est beaucoup plus libre qu'il y a 60 ans [...]
Oui. Mais je n'en parlait pas de déprécier hier pour supporter aujourd'hui, mais plutôt de questionner et critiquer aujourd'hui pour mieux vivre l'avenir.
Oxygène a écrit :Sinon, je me dis parfois que si je n'avais pas tapé le mot "séduction" sur Google un jour de septembre 2006, je serais peut-être comme eux... :|
Et moi, si Crooked ne m'avait pas dit "C'est possible"... Possible de faire croiser notre route avec celui de la femme de nos rêves, possible de vivre sans concessions aucune, possible de pouvoir faire ce qu'on aime faire...
Parfois le cheminement que peut prendre une vie peut vraiment dépendre de si peu... Pour le coup, je trouve tout à coup la notation "ça va mieux en le disant" vraiment appropriée! :D
Oxygène a écrit :"Si j'avais la possibilité de choisir le type de relation que je souhaiterais, quel serait-il?"
Justement je suis en pleine réflexion sur le sujet. Pour le moment mes relations avec les filles sont classées parmis l'une de ces catégories:

1- Les filles que je connaissais avant de connaître le game, et donc d'assumer pleinement mes désirs. Ce qui entraîne des rapports biaisés par des désirs enfouis, et toujours inassouvis.
Maintenant, que la fille soit plus âgée que moi, moins âgée, mon amie, une copine, juste une fille, en couple ou seule, je ne cacherais pas mon désir (ni à moi-même, ni à elle). Elle ne perds pas son statut de femme, sous prétexte qu'une amitié nait, ou qu'elle vient de se mettre avec un mec
2- Les filles en cours de game, c'est à dire que je ne connais pas encore très bien, mais avec lesquelles je flirt en attendant de sonder et le cas échéant d'assumer mon désir pour elle
3- Les copines, pour l'instant ce mot désigne une fille avec laquelle je suis complice et/ou intime. Mais ça n'a rien d'unique, je ne leur mens pas et elles acceptent très bien de vivre et s'amuser sans pression, ni enjeu. Ce qui est assez proche de la description de "Fuckfriend" mais je préfère plutôt le "Friend with benefits", FWB
4- Les amies, basiquement la même chose qu'une copine, mais le degré de complicité est tel qu'il se change en amitié. la différence n'étant surtout pas si on couche ensemble ou pas
5- Les amantes... Je n'en ai pas, donc difficile de m'exprimer dessus. Mais pour l'instant c'est théoriquement pour moi une amitié poussée au stade supérieur

C'est pour ça qu'à l'heure actuelle, je commence à avoir quelques bonnes copines, un peu partout ou je vais, mais je ne vois proposer à aucune fille d'être ma "petite amie", sinon avec une de mes copines, devenue mon amie.
@Mr.Smooth
Je trouve très intéressant finalement que tu aies demandé un retour d'expérience à tes grands parents. C'est vrai que j'ai un peu tendance à oublier que je suis loin d'avoir eu ce genre de question le premier, et que player ou non, on ressent finalement que quelque chose cloche et qu'un malaise se pose, souvent au même moment/endroit dans nos tentatives de relations

Par contre, comme je l'ai également répondu à Oxygène, je ne critiquait pas "l'ancien temps" du tout.
Mr.Smooth a écrit :C'est pas un problème de morale, c'est un problème de liberté et de choix.
Cette phrase est assez bien dite, mais je pense que la morale tient aussi son rôle, notamment quand certaines personnes l'utilisent et pire, la valorise, uniquement pour mieux assumer leurs échecs récurrents (genre "oui, mais je suis difficile" ou "j'attends la personne parfaite") ou qui se sachant pas trop désirée, s'enferment dans leur condition auto-établie et utilisent ladite morale pour éviter de n'être que la fille peut désirable qu'on s'est envoyé un soir car bourré ou en gravement en manque.

Quant à la liberté et le choix, finalement tout le monde l'a. C'est juste que peu de gens le voient vraiment. Et même certaines HB 8 et 9, se retrouvent à trouver leur choix et leur liberté d'action limités.

Disons pour finir que je changerais un poil ta phrase:
Mr.Smooth a écrit :Ceux qui ont peu de choix sont plus à même d'avoir ce genre de fonctionnement.
Par:
Mr.Skyne a écrit :Ceux qui ont peu de choix sont plus à même de voir ce genre de fonctionnement.
Comme disait Freud, Avoir conscience de ses névroses (quand même plutôt frustration, dans nos cas) est déjà le début de la solution.

En fait t'as 3 facteurs pour te mettre en couple. En couple j'entend, pas autre chose > exit sex friends, relations éphemères.
Dans le désordre:

1) La culture et ce qui va avec (pression sociale, peur de finir seul etc..)

Plus ou moins elevé selon les époques et les cultures. Sur 70% du globe t'es un weirdos voire un attardé social si t'es pas marié à 30 ans. De même que c'était le cas en France y'a un siècle.

2) Le besoin de sexe et d'affection

C'est bien entendu très variable selon les individus, comme précisé par les posts du dessus. Un mec ou une nana qui baise à satiété et a un cercle social important ne sera que peu touché par ce point, obviously. On pourrait faire deux sous partie ici, Sexe et Affection/Amour.

3) L'ennui (particulièrement en occident)

En France t'as bien 50% de la population qui n'aurait rien à faire hors taff. Pas de passion, pas d'interet culturel, pas de cercle social étendu > un aller direct pour faire que des soirées télé.
Si tu te mets en couple, qu'il y'a un habitat à gérer, puis des gosses, ça donne tout simplement un sens à ta vie. Plus toutes les petites activités liées à ça, jardinage, bricolage, cuisine et les activités à partager avec le/la partenaire: l'agenda est remplit.


Plus un de ces facteurs devient frustrants ou met mal à l'aise, plus l'individu voudra se mettre en couple et s'accrochera à tous les prix. Si je prend mon exemple, ma seule raison de me mettre en couple c'est le facteur n°2: si je baisais à satiété je n'en aurais pas besoin. :P

C'est aussi pour ça que deux individus équilibrés qui se mettent en couple, ie qui n'ont pas trop de carences à ce niveaux là, donnent les couples les plus épanouis. Alors que deux partenaires qui n'ont pas du tout les même besoins auront plus de mal à se caler. Ca nous donne l'exemple typique: la nana qui n'a aucune passion, avec le mec très frustré sexuellement. Et c'est là qu'on voit des potes sacrifier leurs interets et leur cercle social, juste parcequ'ils ont peur de perdre leur source de sexe et d'affection.

EDIT foirée: à supprimer

Hum...
Mr.Smooth a écrit :-il ne faut pas croire que les gens ne flirtaient pas, exactement comme nous, autant qu'ils le pouvaient. Vraiment. Barrière morale, oui, elle existait, mais les gens passaient par dessus, discrètement si possible. C'est peut être une exception, mais je parle sans arrêt des relations humaines avec mes grands parents.
Relis, mais j'ai jamais écrit qu'ils ne flirtaient pas en parallèle. Je dis qu'en "façade", le processus était bien rodé et si tu n'étais pas dans le schéma (marié avant 25 ans, enfants, boulot, maison,...), tu étais en marge de la société.
J'ai aussi un peu parlé avec mes grand-parents maternels quand ils étaient encore de ce monde et clairement pour eux (sans faire de généralité mais pas mal d'autres histoires que je connais sont du même acabit). Eux se sont mariés en 1942 parce qu'ils y étaient "obligés", lui 42 ans, elle 29 ans (au-dessus de 25 ans, la fille est considérée comme vieille fille si pas mariée); et se sont rencontrés 1 ou 2 ans avant. Puis les gosses dans la foulée. Même si ça flirtait à droite ou à gauche à cette époque, je pense qu'il était compliqué et surtout pas accepté en société d'être dans un autre type de relation de couple de l'époque.

Mr.Smooth a écrit :Il faut arrêter de croire que nos grands parents sont coincés, ou n'allaient pas draguer comme nous.
Complètement d'accord. Mais je ne vois pas où le contraire a été écrit.

Mr.Smooth a écrit :Les gens qui se "mettent en couple par conformisme", c'est surtout visible chez les gens qui n'ont pas trop le choix.
Les gens que je connaît, de quelque génération que ce soit, qui ont ou ont eu du succès, ne se sont jamais mis en couple pour des raisons pareil
C'est pas un problème de morale, c'est un problème de liberté et de choix.
Un mec ou une fille qui a le choix des partenaires, ils ne marchent jamais comme ça.

Ceux qui ont peu de choix sont plus à même d'avoir ce genre de fonctionnement.
Mouais...

tkmp a écrit :3) L'ennui (particulièrement en occident)

En France t'as bien 50% de la population qui n'aurait rien à faire hors taff. Pas de passion, pas d'interet culturel, pas de cercle social étendu > un aller direct pour faire que des soirées télé.
Si tu te mets en couple, qu'il y'a un habitat à gérer, puis des gosses, ça donne tout simplement un sens à ta vie. Plus toutes les petites activités liées à ça, jardinage, bricolage, cuisine et les activités à partager avec le/la partenaire: l'agenda est remplit.
+1


P.S.: Hey @MrSkyne, moi c'est Hydrogene, pas Oxygene :o :blbl:
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  • [0] mdr !! le 31.07.12, 00h59 par MrSkyne
Le voyage est court. Essayons de le faire en première classe.

Philippe Noiret

Doublon
Le voyage est court. Essayons de le faire en première classe.

Philippe Noiret

Exemple de gestion d'une fille à partir du D1 jusqu'à la FWB:
pick-up-textgame-d1-kc-fwb-la-bonne-dem ... 29063.html

MrSkyne a écrit :Et puis finalement... qu'est-ce que le couple? J'avoue ne pas le savoir précisément. En tout cas j'espère de tout "cœur" qu'il ne s'agisse pas d'un sentiment d'exclusivité sur le rapport sexuel, et que l'unité d'un couple se fonde sur autre chose.
La réponse à cette question est implicitement contenue dans ton questionnement. Le couple n'est rien d'autre que ce que tu en fais. Il n'est rien d'autre que ce que vous en faites à deux.

Tu t'interroges sur les "schémas relationnels" qui nous façonnent, et tu fais bien, puisque de fait, nous sommes des êtres sociaux. C'est irréductible. Ce qui fait de nous des individus n'est autre qu'un ensemble de relations qui nous caractérise. Relations au monde, aux autres, et -last but not least- à soi-même. Le couple peut être compris comme un individu né de l'ensemble des relations tissées et nouées entre deux autres individus. Si bien que "Le" couple est une notion abstraite. Un couple est une entité dynamique, fondé sur vos envies aussi bien que sur vos besoins.

Tu redoutes le conformisme, et je te comprends. C'est un vaste problème, à vrai dire. Ceci dit, en posant la question "Qu'est-ce que LE couple ?", on risque précisément de retomber à plat dans ce conformisme, en reconstituant les schémas normatifs que l'on tentait d'éviter. C'est sur cette question même que je t'invite à réfléchir : nous n'avons les réponses que nous méritons qu'en fonction de la façon dont nous posons les problèmes.
MrSkyne a écrit :je me rends maintenant compte de ne jamais avoir été amoureux
N'est-ce pas là une question fondamentale ? Ne serait-ce pas la vraie question ?
Le fait de t'en être rendu compte est déjà quelque chose d'important. Ce n'est ni un signe d'immaturité de ta part, ni un manque d'expérience, ni une faiblesse d'aucune sorte. Cela témoigne déjà que tu t'interroges sur l'amour, que cela a une valeur et du sens pour toi, bref, que tu ne prends pas ça à la légère. Et c'est tout à ton honneur.

Et je crois que le problème est complexe, car comme tu le sens toi-même, l'amour est irréductible à un simple schéma sociologique. Pour ma part, j'ai tendance à croire que l'amour n'est ni tout à fait naturel, ni tout à fait artificiel : ni besoin, ni simple envie, mais désir. L'amour ne te sera pas expliqué par des manuels ou par des romans : la kyrielles de théories philosophiques et de paradigmes amoureux en témoignent par leurs antagonismes et leurs contradictions. L'amour, c'est à toi de le trouver, de le créer, même, et pas du tout par simple envie, ni par besoin, mais par une nécessité d'une autre nature que tu es le seul à pouvoir définir.

Il n'y a pas de vérité sur l'amour, encore moins "une" vérité. Mais il y a une vérité de l'amour. L'amour est à lui-même créateur de sa propre vérité. Il y a donc à la fois une part de liberté et de nécessité dans l'amour. Mais il faut savoir accepter les deux faces de la même pièce.

L'amour au fond, est à la fois naturel et artificiel, une fois dit que l'artifice n'est rien d'autre que l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour satisfaire les fins de la nature elle-même.

Ceci dit, l'amour est justement ce qui fait qu'à mon sens, un couple ne se réduit pas au sentiment "d'exclusivité sexuelle". Le rapport au corps de l'être aimé, c'est tout de même une différence fondamentale avec l'amitié. Et ce rapport au corps est fondamentalement je crois, dans une relation amoureuse, un "preuve" de vérité.
MrSkyne a écrit :Une solution miracle? Il ne doit pas en exister, mais essayer d'avoir un regard objectif sur sa vie et ses choix peut être un bon outil. Simplement vivre pour sois, et non pour l'image à afficher de nous.
As-tu remarqué ce fabuleux pluriel de "soi" ? Lapsus typographique tout à fait rigolo au regard du contexte... :)
Comme tu le relève toi-même, il n'y a pas de solution miracle, et la voie que tu traces, à défaut d'être "sainte", me semble tout à fait saine.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Instructif le 14.08.12, 02h44 par MrSkyne
  • [+2] Pertinent le 14.08.12, 22h09 par Demo
  • [+2] A lire le 22.08.12, 13h29 par Blusher
  • [+1] Pertinent le 22.08.12, 23h19 par cocobongo

MrSkyne a écrit : C'est pour ça qu'à l'heure actuelle, je commence à avoir quelques bonnes copines, un peu partout ou je vais, mais je ne vois proposer à aucune fille d'être ma "petite amie", sinon avec une de mes copines, devenue mon amie.
Je trouve ça bizarre cette notion de "proposer" , de même que j'ai du mal à comprendre l'orientation de ce post qui a tendance à dire que le couple c'est -hop on dit qu'on est ensemble, et c'est partit mon kiki on va vivre heureux jusqu'à la fin de notre vie".

A mon sens un couple ça ne se décide pas vraiment, ça se construit naturellement. On se voit une première fois, on se plait, on a envie de se revoir, on continue à se découvrir, on se dit que c'est vraiment cool et on se revoit encore, puis encore, puis au bout d'un moment on commence à parler de projets en commun, de l'avenir, on commence à s'exprimer sur ses sentiments à coeur ouvert, on se dévoile de plus en plus, on a complètement confiance en l'autre et .... voilà, on est en couple.

Pour certaines personne ce passage peut se faire en un instant, pour d'autres cela prendra plusieurs semaines, mais dans tout les cas le couple ne c'est pas décidé / proposé, il c'est fait par l'envie réciproque de vouloir passer plus de temps l'un avec l'autre jusqu'à un moment ou, dans les bras l'un de l'autre, il y a une réelle envie de construire une histoire à 2.

Clown Down, si j'avais pu te mettre un +15 je l'aurais fait.
En plus d'être clair dans tes explications tu touches vraiment le coeur du problème.
Je comptais intervenir également mais je retrouve tout ce que je pourrais avoir envie de dire et bien plus dans ton commentaire. Merci.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 15.08.12, 02h04 par MrSkyne

Pendant une longue période d'inactivité sur le forum, la vie suit son cours et certaines rencontres peuvent parfois nous laisser comme marqués par une révélation:
"ma vie n'aurait pas été la même, JE n'aurais pas été le même si nous ne nous étions pas rencontrés."

Et c'est la vérité. Enfin ça, on se le dit souvent en y repensant après-coup.
Mais à force d'expériences on finit par deceler certains signes qui présage que nous sommes peut-être en train de découvrir ce nouveau personnage qui jouera un rôle de premier plan dans le roman de notre vie.

Peut-être me fais-je vieux ou difficile (ou les deux) mais même si je pense maintenant avoir déjà été amoureux, j'ai souvent posé le fameux "Friends with benefit" en solution alternative pour continuer à profiter du côté de liberté que me conférait mes choix de vie.
Mais pourtant lorsqu'ELLE a débarqué, alors la fidélité ne s'est pas imposée, sa venue fut toute naturelle.

J'avais envie que les expériences à venir nous trouvent et nous servent à tous les deux, comme en bénéficierait une équipe. Puisque pour moi, là est au moins une réponse partielle à la question que je me posait il y a encore peu.

Le sentiment de s'améliorer par l'autre et le sentiment égal que l'autre évolue avec soi. Un sentiment que chaque jour qui s'achève nous a rapprochés de ce qu'on peut être, de ce qu'on tend à être.

Un bénéfice mutuelle, une symbiose méliorative qui développe ses deux individus plus qu'ils ne l'aurait fait seuls, sur tout les plans.

Peut-être est-ce pour cela qu'on ne cherche vraiment l'amour que lorsqu'on l'a déjà connu? C'est en tout cas le sentiment que j'ai depuis que l'ai perdu.

Depuis je ne me ferme pas à la rencontre, au contraire cherchant et croyant parfois trouver.

Car c'est moins d'une fille sur dix rencontrées qui partagera assez avec moi pour que l'on se convienne. Et la rareté de la chose m'a laissé plutôt perplexe.

Mais pour la première fois depuis longtemps l'impression que cette fille me plaît vraiment.
Et dépoussiérant ce vieux topic, j'ai eu l'impression probablement justifiée que c'étaient alors des mots un peu trop pessimistes.

Vous m'en excuserez j'espère.
Mr. Skyne.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bienvenue ! le 24.09.15, 09h25 par Lulla
  • [0] Post de qualité le 24.09.15, 10h30 par Snow

Vous vous êtes rencontrés il y a combien de temps?

A te lire, on dirait que c'est récent.
"ma vie n'aurait pas été la même, JE n'aurais pas été le même si nous ne nous étions pas rencontrés."
C'est un peu une Lapalissade mais c'est bien d'en prendre conscience. Cela vaut pour nos expériences en général qui influent sur notre vision du monde et modelent nos attitudes. L'activation des systèmes dopaminergiques lorsqu'on tombe amoureux joue un rôle inhibiteur sur les zones cérébrales responsables de l'esprit critique et d'analyse. C'est la phase d'idéalisation.

Mais je te rassure, ton analyse de 2012 était tout à fait intéressante et pertinente sur bien des points. Ne te sens pas obligé de la renier :)
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  • [0] Mauvais esprit le 28.09.15, 13h35 par Onmyoji

Bonsoir à tous,

@ Blusher:
Pour répondre directement à ta question, cela fait maintenant un an que nous nous sommes séparés. Mais j'ai bien rencontré récemment quelqu'un (et c'est ce qui m'a ramené à visiter ce topic). Mais je ne parle que de prémices de ce qui n'est rien encore.

Je dirais plutôt que ce n'est pas tant la rencontre qui est récente que le changement de mes désirs.

Après avoir continué à vivre de jeux, ceux-ci ont inexorablements finis par s'épuiser quand je me suis rendu compte que je voulais au plus profond de moi retrouver le niveau de complicité que j'ai jadis eu avec elle.

Depuis lors, tout à commencer à s'affadir, comprenant très rapidement la difficulté de retrouver ce qui a été perdu.

Mais parfois, une lueur d'espoir luit encore et lorsque vient l'occasion, je comprends maintenant que malgrès ce que "le game", astuces ou expériences passées ont pu m'apporter au niveau confort, le seul moyen de retrouver cela est d'être véritablement et sincèrement moi-même.

Peut-être est-ce trop me dévoiler, mais j'ai simplement confiance en la personne que je suis devenu et dois faire confiance à l'autre pour le voir. Comme je m'efforce de la découvrir moi-même. (A contrario du game ou parfois certaines ruses peuvent séduire, là ou la chimie naturelle a fait défaut.)

C'est en quelque sorte un peu frustrant car ce n'est pas quelque chose qui se montre par force de techniques ou de savoir-faire, mais une sorte de confiance à graduellement céder.
Puis viens l'esperance qu'elle ai eu l'oeil pour le voir.
Et cela, croyez-moi, ou non, mais c'est diablement plus difficile!
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  • [0] Cool le 28.09.15, 08h45 par Lulla
  • [0] Intéressant le 29.09.15, 09h14 par voucny

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