Ayez les conversations qui fachent!!!

Ayant lu divers livres en rapport avec le développement personnel récemment, je me souviens d'avoir lu le conseil suivant: "Arrêtez d'éviter les conversation qui fâchent". J'ai oublié la justification de cette phrase (ainsi que l'ouvrage dans lequel elle se trouve), mais celle-ci est est restée gravée dans ma tête.


Peur de la réaction de l'autre

Expérience vécue:
Récemment, j'ai eu affaire à un collègue qui commencé a faire une crise de nerfs en disant que la société pour laquelle on travaille ne lui rembourserai pas des frais engagés (à cause d'un changement de planning assez lourd). Bien que que je lui soutenait le contraire, il restait campé dans sa crise de nerfs.
Je fais un email au patron en expliquant l'affaire, sa réponse immédiate: "Faites le détails des frais engagés, et on vous rembourse".

Simplement par peur, il à esquivé cette discussion qu'il aurait dû avoir (je n'aurais jamais du intervenir dans l'affaire), et à considéré immédiatement la plus négative des conclusions.

Rebelote plus tard, il devait annoncer la fin d'un contrat de location a cause du gros changement de planning. Sa peur était de passer pour un "guignol" qui change d'avis, alors que le contexte est indépendant de sa volonté.
On discute pendant 30 minutes avec la personne concernée, je ne dis rien de l'affaire pour voir ce qu'il se passe, il ne dit rien non-plus. Je décide donc d'expliquer la situation: non-seulement la personne en face a tout de suite noté que cela venait d'un facteur extérieur (et a donc rassuré en disant que c'était pas un souci), mais la personne est même allée jusqu'à nous plaindre d'avoir du subir un aléas de la sorte!

Analyse
Lorsque l'on passe trop longtemps à prévoir la réaction d'une personne, on à tendance à exagérer sa réaction, et que celle-ci sera négative. Dans pas mal de cas, on se rend rapidement compte que ce qui nous tracassait n'est qu'une broutille après avoir engagé la conversation.
Il vous est surement arrivé de faire une bêtise étant plus jeune, et qu'après avoir longtemps réfléchi, vous l'ayez dit a l'un de vos parents: "c'est rien c'est juste un verre, ca arrive d'en casser un, fais simplement attention de pas marcher dans les morceau pendant que je balai"

Dans certains cas, il se peux qu'en effet une erreur vous soit reprochée (c'est plus rare, mais ce n'est pas a Exlure). Ok, mais il faudra bien que la conversation ai lieu à un moment ou un autre, non? Alors plutôt que de rester dans la peur, mieux vaut clore l'affaire. D'autant plus que les conséquences de votre erreur seront moins grandes si le probleme est traité rapidement (si conséquences négatives en cascade il y a).


Exagérer sa propre réaction
Il vous est peut-être arrivé d'être mécontent d'un fait, et d'avoir voulu "pousser un coup de gueule" pour dire que vous n'étiez pas content. Vous avez réfléchi à toutes les façons dont vous pourriez aborder le problème, mais lors de votre discussion, vous n'avez pas finalement pas poussé votre coups de gueule en abordant le sujet (ou vous avez commencé à le pousser; puis avez rapidement arrêté, car cela était à la fois déplacé et ridicule). C'est simple, vous vous êtes monté la tête car vous aviez peur de la réaction de votre interlocuteur (vous aviez peur qu'il ne prenne pas assez en compte votre souci peut-être?) Et plus le temps de réflexion est long, plus vous vous montez la tête!


Exemple perso:
Je voulais renégocier mon salaire récemment, et espérait profiter de la réunion avec mon patron pour en parler, et ai bien évidement commencé a réfléchir a ma façon d'aborder le sujet, en laissant tout cela me monter a la tête, et j'imaginai la discussion très difficile. Des le début de la réunion, avant même que je n'aborde le sujet, mon patron m'a annoncé que je verrai sur ma prochaine feuille de paie une ligne supplémentaire correspondant a la prime exceptionnelle qu'il avait décidé de me verser car il est très content de mon résultat, que je recevrai une prime égale sur la feuille de paie suivante, et que mon salaire serait réévalué (montant encore en réflexion).


Voila comment on spécule sur la réaction des gens, et comment on se trompe sur toute la ligne (exemple assez extrême, mais c'est la même pour les petites choses du quotidien).

Parallèle avec le game

Se lancer dans le SPU
J'ai décidé cette semaine de tenter d'aller sarger pour la première fois avec un player, sachant que je n'avais jamais open en indirect.
Dans ma tête:
-Je vais avoir l'air vraiment mauvais / ridicule auprès du player
-Les nanas vont me voir arriver de loin, et penser que je suis ridicule, et donc ne vont pas avoir une bonne réaction à mon égards:
Ce qu'il s'est passé:
-Je me suis trompé sur la réaction du player, il m'a sacrément aidé sans que je ne ressente de gène, et m'a même donné un coup de main pour soutenir la conversation lors de mon premier open.
-Je me suis trompé sur la réaction des nanas: le player à fait les premiers open, et j'ai tout de suite vu que les nanas étaient au pire pas très bavardes.

Tant de temps à hésiter à tenter le coups avec un wing déjà player, et des que j'ai vu que je me trompais sur la réaction des gens..... bah j'ai open (le player m'a dit avoir été surpris par le fait que j'y aille aussi vite )

Règle des 3 secondes
Règle ô combien sacrée pour beaucoup, voulant que si on attends plus de 3 secondes avant d'open, on se met à trop réfléchir. Oui, plus on passe de temps à gamberger sur la réaction des gens, plus on est négatif (et plus on se trompe )

Pour conclure, si vous vous rendez-compte que vous repoussez une "conversation qui fâche", prenez le taureau par les cornes, plutôt que de rester dans votre souffrance et votre frustration.

C'est un bon post, qui mérite d'être lié à d'autres choses qui fonctionnent sur le même principe.

Entre autres, les "fausses obligations". Chez tous les players que je connais ils ont pris conscience des ces fausses obligations en même temps qu'ils ont découvert le Game.

Une fausse obligation est une chose que l'on fait pour contenter des gens et éviter une situation propice au désaccord voir à l'affrontement direct.
Pour mon cas, il s'agissait d'un sport : j'étais bon mais j'étais tout aussi lassé. On me poussait au cul pour je participe à telle cérémonie ultra-ennuyeuse ou pour que j'aille faire un entraînement à Perpette-les-Oies. En bon AFC que j'étais j'acceptais toujours, sinon j'avais droit à de pauvres remarques etc.
Puis un jour, j'ai pris mon téléphone et j'ai appelé mon entraîneur. Déterminé et ferme : " J'arrête. Ce sport ne m'intéresse plus et ma décision est irrévocable." ( Admirez le petit côté Kho Lanta )

Depuis, j'ai pu mettre à profit le temps gagner pour des choses qui me tiennent à coeur.

Pour rejoindre Identity, je dirais que d'une manière générale il faut crever tous les abcès le plus vite possible. Cela permet d'avoir l'esprit beaucoup plus libre et de limiter les pensées négatives.
Sachez aussi que les gens redoutent tout autant que vous les situations de conflits, le vainqueur est donc généralement celui qui prend l'initiative de dire sa pensée.

IwasanAFC a écrit : le vainqueur est donc généralement celui qui prend l'initiative de dire sa pensée.

Ça ressemble à de la négociation, je pense que ça va plus loin que ça.

Penser qu'il y a un vainqueur / vaincu, c'est assumer le fait qu'il y ait réellement un conflit qui va éclater. Mon article pour but de montrer que ce conflit est dans bien des cas une anticipation qui n'a pas lieu d'être.

IwasanAFC a écrit : Sachez aussi que les gens redoutent tout autant que vous les situations de conflits.

Certains aiment-ça comme les connards qui se caractérise en disant qu'ils-ont "le sang chaud", mais c'est un autre débat (à moins qu'ils se montent eux même la tête comme décrit dans le premier post ).

Mais, en reprenant la cadre de l'article, j'aurai tendance à dire que la personne avec qui tu anticipes le conflit ne s'est surement pas monté autant la tête que toi, et ne verra donc pas de conflit là où tu en vois un: elle n'a donc rien a redouter.

Pour être sur que l'on se comprends bien: l'article décrit une situation dans laquelle le conflit est entièrement un produit de votre esprit.

Pour le reste de ton post, je suis d'accord, la peur de communiquer, jusqu'à atteindre une situation de "souffrance" .