Bob a 30 ans

Note : 73

le 04.04.2018 par Axelos

27 réponses / Dernière par Perlambre le 11.04.2018, 21h09

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Souvenez-vous de Bob, le gentil romantique qui avait du mal à trouver une copine.

Lorsqu'il a lu cet article, il a fait ses recherches concernant la séduction, et grâce à cela, il a pu ajuster ses croyances et vivre des expériences amoureuses.

Cependant, ces histoires sont souvent de courte ou moyenne durée. Environ tous les ans, il revient à la case "célibat et recherche d'une nouvelle partenaire". Il constate, avec amertume, que ses potes sont, pour la plupart, en couple depuis plusieurs années avec la même personne, font des projets à 2 sur le long terme. Certains ont des enfants.

Alors il se réinscrit sur OVS, sur adopteunmec, retourne dans les soirées latino (il avait pris des cours de bachata pour mieux choper), bref reprend sa vie de célibataire. Il s'aperçoit que sur OVS ou dans les soirées latino, il retrouve les mêmes têtes qu'avant. C'est à dire des mecs qui, comme lui, ne parviennent pas à accéder au long terme en matière de relation amoureuse.

Certes, depuis ses 18 ans, il a appris à draguer et à adopter des comportements sexués. Mais aujourd'hui, il a besoin de réactualiser ses connaissances pour répondre à cette question :

- Pourquoi les femmes que je chope ne restent pas sur le long terme avec moi ?

Aujourd'hui je n'ai pas la réponse à cette question. Mais je fais un constat. Il y a 2 catégories d'hommes :
- Ceux avec qui les femmes s'engagent sur le long terme
- Et les autres : qui traînent leurs guêtres dans des soirées impersonnelles remplies d'autres célibataires qui, comme eux, voudraient trouver la personne qui partagera leur vie et des projets sur du long terme et qui leur permettra d'échapper à l'étiquette "célibataire de la famille/du groupe de potes".

Dit de manière imagée, il y a ceux qui sont régulièrement en CDI, ceux qui enchaînent les CDD et les missions d'intérim, et ceux qui sont au chômage longue durée. Comme pour l'emploi, être en CDI permet plus de choses, et il y a une frontière difficile à franchir entre ceux qui sont Outside et ceux qui sont Inside.

Les solutions sont du même ordre que la découverte du fonctionnement des rapports de séduction qu'avait fait Bob il y a une dizaine d'années : il s'agit de mettre le doigt sur des codes informels régissant les rapports hommes femmes. C'est une poursuite du travail d'investigation, car certaines questions ne se posaient pas lorsqu'il était étudiant. Une partie des codes ne s'appliquaient pas. Il n'était donc pas pénalisé de ne pas les connaître.

Bob doit, une nouvelle fois dans sa vie, mettre sa fierté de côté pour remettre en cause ce qu'il croyait savoir des rapports hommes-femmes.

Que peut-on dire à Bob devenu trentenaire pour l'aider à sortir du célibat en formant un couple durable et sain ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 04.04.18, 11h52 par Moumane
  • [+2] Très intéressant le 04.04.18, 12h05 par THS
  • [+1] Bonne idée ! le 04.04.18, 17h22 par The_PoP
  • [+1] Intéressant le 04.04.18, 20h47 par Perlambre
  • [+1] Bonne idée ! le 06.04.18, 10h22 par Hillel

Le problème peut aussi être vouloir forcer et devenir contre productif ne plus se fier à ses envies mais vouloir se prouver des choses pour ne pas se faire étiqueter le célibataire de la famille. Ton post tombe bien je me pose la question mais je me dis bon j'assume mes désirs, ma personnalité mais j'ai l'impression que je deviens séléctif j'écoute mes envie et plus du tout mon égo à vouloir faire les choses par challenge pour me prouver des choses.

Quand on assume pleinement est ce que on ne va pas déplaire à un grand nombre de filles mais aduler chez certaines ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Presente mieux stp le 04.04.18, 13h45 par Allandrightnow
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Tu dois être à l’aise avec le fait d’être mal à l’aise.
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Je te dirais que ça dépends de l'âge des protagonistes et de leur sexe (si tu veux une réponse dans les grandes masses).

Si t'es un mec qui va vers ses 35 t'es dans potentiellement 4 profils stéréotypés (DISCLAIMER : je vais écrire un truc généralisant et vaguement provoc)

>t'es un bon vin. T'as des capacités et une haute valeur d'une manière ou d'une autre. De manière schématique, t'as un bon statut social et tu prends soin de toi physiquement, et tu as acquis de multiples expériences au cours de tes 10 dernières années. Tu sais mener ta barque.
Dans ce cas là, tu vas continuer à acquérir de la valeur perçue chez les femmes jusqu'à des 45 ans si tu continues à t'entretenir.
Tu peux séduire des filles entre 19 et 45 ans. Tu attires les filles de moins de 25 parce que t'es stylé et posé, et attirant, et celles de plus de 30 parce qu'elles voient plus volontiers en toi un partenaire avec qui se poser et qu'en plus t'es attirant, ce qui n'est pas monnaie courante.
Si t'es dans ce cas là, a moins d'être autiste, d'avoir le QE d'une courgette, te mettre en couple est facile si tu as envie. Et batir à forciori aussi vu que tu as du choix.

>T'es un mec attirant mais t'es volage, incertain. Stylé, tu es semi-photographe ou en situation semi-précaire. Ou alors t'es pas satisfait de ta situation dans la vie pour X raisons, t'as l'impression de ne pas avoir assez vu de choses, assez vécu de chosses ect..
Tu continues à flirter, à te rassurer. Tu sais que t'es plutot attirant ou attirant mais tu vois le fait de viellir comme un problème ou une source d'inquiètude.
Je vois pas mal de gens dans ce cas là. En général ce sont les gens qui parlent beaucoup de "bonheur" et de "dev. perso", qui essaient de trouver "un sens à leur vie" et qui y donne beaucoup d'importance.
C'est pas forcément un problème.
En fait, ce qui relie ce genre de profil c'est vraiment la quête de bonheur et de sens parce qu'ils ont pas l'impression de l'avoir eu ou alors pas de manière suffisante. Ce qui est compliqué dans les relations parce qu'ils vont aussi le plus souvent chercher à mettre beaucoup de choses et d'attendus et d'espoir dans une relation longue. Un espèce de faux perfectionnisme.
En fait j'ai l'impression que ces profils cherchent de l'amour passionnel constant alors que c'est quelque chose très peu viable et possible en terme de probas.

>t'es un mec pas forcément attirant mais stable. En général t'es prêt à te mettre en couple, et t'es pas trop demandant. T'as pas vécu tout ce que tu voulais mais bon t'es tranquille avec ça.
En général t'as pas mal de filles qui se sont amusée dans leur 20 aine qui vont essayer de trouver des mecs stables et posés vers la 30 aine. (Encore une fois, c'est une tendance, ça veut pas dire que TOI parce que t'es une fille tu fonctionne comme ça). C'est le fameux "j'ai profité, je me suis amusé, là je veux un vrai mec pour construire quelque chose", et c'est pas critiquable en soit, c'est ni bon ni mauvais.
T'as pas forcément d'attente de sens, t'es juste content de trouver une fille qui te plait et hop.


>T'es ni attirant ni stable. Là c'est plus le hasard qui va faire les choses mais le hasard ne sera pas forcément de ton côté. Tu peux te consoler en te disant qu'à 30 ans et vierge t'es officiellement un WIZARD sur 4chan. Ou reprendre ta vie comme un grand.



Plus schématiquement, c'est toujours la même chose.
Plus t'as de la valeur primitive, plus ça va le faire, parce que tu sera attirant. Mais si tu veux construire un truc, tu dois en avoir l'envie et la capacité, et la passion ça suffit pas, sauf dans les romans (les mauvais romans en plus).
Tout subjectifs que nous soyons, il n'empêche que certaines élèments qui favorisent en proba le couple stylé existent, notamment :
>la stabilité émotive des personnes intéressées et leurs independance et/ou leur complémentarité. (Indice empirique, avoir un situation a peu stable aide beaucoup à avoir ça quand même, il n'y a pas de fumée sans feu quoi)
>la capacité et l'envie de faire des compromis (tous les couples qui ont duré une vie m'ont dit ça, TOUS)
>avoir un projet, ça peut être construire une maison autonome dans le Périgord, être un power-couple façon Underwood, fonder une famille, ect..
>ne pas avoir trop de défauts incompatibles (genre : t'es provoc et elle est susceptible).
>ne pas être en couple par défaut (donc à priori avoir du choix)
>accepter qu'un couple soit, au long cours, une alliance et pas juste une passion (tous les couples qui ont duré une vie m'ont dit ça, TOUS)
>ne pas chercher son bonheur dans la notion de couple


Dernier élèment, comme dans tous les mythes, tous les stéréotypes débiles sur la séduction sont toujours en partie (plus que l'on ne croit si on boucle les boucles) vrais.
Faut juste savoir les relier et prendre ensuite le recul nécéssaire selon ta situation pour en faire un info utile, pour agir de manière pragmatique.

En bonus et en vrac:

>le netflix and chill c'est marrant quand t'es étudiant, mais je pense que les filles qui ont du choix attendent plus que juste être fourrés à rien foutre pendant 1 ans et à se montrer dans des soirées d'amis.
Je pense qu'être en couple est un mouvement là ou le passionnel plus jeune se contente de moins. Ce qui solidifie un couple je pense, c'est de vivre des trucs, et pas juste de se découvrir.
C'est EXACTEMENT la même chose qu'en amitié la dessus; Mais faut en avoir l'envie quoi.
>t'as des nanas qui te demanderont un certain niveau de vie en fonction de leur valeur perçue. L'hypergamie est un vrai phénomène (encore une fois, dans les grandes masses).
>a 30 ans, un mec est supposé être fort et débrouillard. Ca veut pas dire être sérieux et chiant, tu peux tout à fait rigoler comme un demeuré pour des blagues de merdes, siffloter tout le temps et faire des farces, mais être fort et débrouillard. En fait c'est plutot un rapport à la notion de liberté concrète et surtout de responsabilité qui est en jeux.
>être capable de poser des règles, de pas avoir peur de ne pas plaire si tu crois en tes principes
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 04.04.18, 14h52 par Axelos
  • [+3] Intéressant le 04.04.18, 16h22 par FK
  • [+1] Intéressant le 04.04.18, 17h21 par The_PoP
  • [+1] Intéressant le 04.04.18, 18h59 par Moumane
  • [+1] Intéressant le 04.04.18, 20h48 par Perlambre
  • [+3] Miam le 05.04.18, 21h10 par Syd_
  • [+3] Miam le 05.04.18, 21h10 par Syd_
  • [+1] Instructif le 06.04.18, 10h41 par Hillel
  • [+3] Pertinent le 06.04.18, 21h08 par r-0
  • [+1] Intéressant le 12.04.18, 14h03 par valll
  • [+1] Intéressant le 12.04.18, 14h03 par valll
  • [+2] Très intéressant le 13.04.18, 13h39 par Bald_Soprano
  • [+2] Intéressant le 12.10.18, 15h01 par Marshall Ombre

Les 4 catégories que tu fais sont intéressantes pour comprendre dans les grandes lignes.

J'aimerais creuser cette piste pour aller vers plus de précision et plus de concret.

On partira du postulat que Bob veut une partenaire stable, et faire partie de la catégorie 1 : mec attirant et stable.

Première question qui me vient rien qu'à la définition de cette catégorie. Etre un mec attirant et stable, ou bien un mec stable et attirant, ou encore un mec attirant mais stable, ou un mec stable mais attirant ?

Ce jeu sur les mots met en lumière une tension dans toute relation amoureuse et sexuelle : Danger VS Sécurité, Excitation VS Confort.

A priori, si on prend un minimum soin de soi physiquement, qu'on a une vie intéressante et un boulot stable, on devrait tôt ou tard rencontrer une femme avec qui fonder un couple stable.

Et pourtant, beaucoup de contre-exemples existent. Beaucoup d'hommes* ont "tout pour plaire" (apparence soignée, vie sociale, revenus stables et corrects, envie d'un couple stable), et pourtant sont coincés dans le célibat durable (qui peut être entrecoupé de relations plus ou moins fréquentes selon les personnes).

Qu'est-ce qui explique cela ?

Mon intuition est qu'il y a des croyances et des comportements individuels, et s'appuyant sur des codes sociaux informels, et pas forcément assumés, qui font qu'on est perçu ou pas comme "partenaire potentiel pour une relation durable".

* Pour plus de simplicité et de clarté, j'oriente la réflexion autour de Bob et des hommes. Cependant, je n'oublie pas les femmes. Bob a une soeur, Bridget, qui vit des difficultés similaires et dont il serait également intéressant de discuter.

Il serait peut être intéressant aussi de savoir ce qui a cloché dans les précédentes relations de Bob et de Bridget.

C'est pas que le cas général ne m'intéresse pas, je l'observe aussi autour de moi assez facilement pour ne pas penser que ce Bob et cette Bridget sont des cas isolés. Loin de là.

Je me dis simplement qu'au delà des tendances générales, il y a parfois aussi des stratégies de l'échec bien personnelles et réelles à l'oeuvre.
>la stabilité émotive des personnes intéressées et leurs independance et/ou leur complémentarité. (Indice empirique, avoir un situation a peu stable aide beaucoup à avoir ça quand même, il n'y a pas de fumée sans feu quoi)
>la capacité et l'envie de faire des compromis (tous les couples qui ont duré une vie m'ont dit ça, TOUS)
>avoir un projet, ça peut être construire une maison autonome dans le Périgord, être un power-couple façon Underwood, fonder une famille, ect..
>ne pas avoir trop de défauts incompatibles (genre : t'es provoc et elle est susceptible).
>ne pas être en couple par défaut (donc à priori avoir du choix)
>accepter qu'un couple soit, au long cours, une alliance et pas juste une passion (tous les couples qui ont duré une vie m'ont dit ça, TOUS)
>ne pas chercher son bonheur dans la notion de couple
Ce passage là de Smooth est très pertinent je trouve, même si le reste m'intéresse moins.

Pourquoi ? Parce que peut être que la dedans tu peux retrouver une ou plusieurs raisons récurrentes qui ont fait planter les couples de Bob.




Ceci étant dit, d'un point de vue général, je m'interroge sur nos capacités en tant qu'êtres humains français à accepter de plus en plus difficilement les compromis, le vivre ensemble. A être de plus en plus exigeants, avec les autres au moins ou plus farouchement individualistes suivant comment l'on veut voir les choses.

Autre point dont on doit pouvoir discuter aussi sans trop s'en mettre plein les dents : je pense que plus on vieillit, plus le nombre de partenaires potentielles visibles et disponibles pour un couple stable diminue. Mais j'avoue que je n'ai ni certitudes ni facilité à expliquer pourquoi. Vos avis sur cette question là m'intéresse, car je pense qu'on peut argumenter dans les deux sens. Je distingue bien la visibilité du nombre effectif, mais ce point là aussi m'intéresse si vous avez des sources.
Ceci étant je pense que la tendance est en train de corriger cela : il y a 30 ans, c'était carrément vrai, maintenant beaucoup moins. Mais qu'en reste-t-il exactement ?
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Et pourtant, beaucoup de contre-exemples existent.
J'en suis pas si sûr en fait. Tu peux toujours trouver des contre exemples, mais il y a la règle générale, et les exceptions qui vont avec. Mais il ne faut pas oublier que ce sont des exceptions.

L'opposition stable vs attirant pour moi est un non sens. Mais elle s'explique facilement, c'est parce que des mecs pensent que l'un ou l'autre suffit.
De fait, je pense qu'assez peu de gens sont attirants ET stables. Surtout qu'en plus ils ont justement tendance à se faire mettre le grappin dessus très facilement dépassé les 25 ans.

Quand je parle de stabilité, je te parle pas de gagner des sous forcément, mais d'être fort et droit dans ses bottes. De maîtriser ta vie. Le fait est que c'est généralement visible ou plus visible quand t'es dans le bon côté des pyramides hierarchiques sociales humaines (sous, influence, talent, pouvoir ou autre..)
Tu peux maitriser ta vie en tant qu'individu mais pas être attirant par contre.
Beaucoup d'hommes* ont "tout pour plaire" (apparence soignée, vie sociale, revenus stables et corrects, envie d'un couple stable), et pourtant sont coincés dans le célibat durable
Je ne te rejoins absolument pas sur le beaucoup.
Pas du tout.
Ce sont les exceptions des exceptions (les gens qui ont tout).
Et si tu vises les gens qui ont tout sur la papier mais qui sont juste tarés, bah ils sont pas stables. Les gens qui sont comme ça et qui n'arrivent pas à être en couple AKA qui VEULENT mais qui y arrivent pas, ils ont surement un grain quelque part.
Ou alors ils recherchent des trucs qu'il n'y pas dans l'amour et donc ils sont dans la catégorie n°2.



Je pense me situer à présent dans la catégorie 1. C'est surement pas très modeste, mais tans pis, j'assume.
J'ai jamais été en couple parce que j'en voyais pas l'interêt, j'en avais pas envie, jusqu'à il y a genre 1 mois. Et bon depuis il y a eu du changement pour des raisons propres, et des résultats logiques suivant ça.

D'autre part, et c'est juste HYPER important, c'est qu'est ce que tu recherches dans le couple, quelles sont tes attentes?
Une fois que t'as une réponse honnête (qui peut changer hein!) c'est assez facile de selectionner quelqu'un parce que tu sais à peu près ou tu veux aller et avec qui tu peux ou pas partager ça. Tu sens assez vite les gens qui veulent se mettre avec toi juste parce que t'as une haute valeur perçue et qu'ils veulent juste "te garder" (Hint : fuyez pauvres fous).



Pour ce qui est des femmes c'est encore plus compliqué parce qu'elles ont malheureusement un compteur biologique bien plus pressant que nous.
Les femmes sont hypergames quand elles peuvent se le permettre, parce qu'elles doivent tout gérer très vite et encore plus aujourd'hui.
>carrière
>etre elles aussi droite dans leur bottes (mais bon c'est pas encore suffisament encouragé parce que les mecs sont pret à n'importe quoi pour tirer un coup, ces fatigués)
>avoir de l'expérience
>le bio

Donc en gros, en général, une femme a 30-35 ans ça doit avoir géré sa vie, alors qu'un mec il peut déplacer à 40-45 s'il le veut.
C'est con mais ça joue beaucoup.
Il faut par contre pas tout réduire au bio, mais ça joue énormèment. Après faut accepter que les lectures statistiques de la vie piquent le cul, mais ça veut pas dire que tu peux pas être une exception faut juste s'en donner les moyens et c'est une autre paire de manches..


Moi je persiste à dire qu'un mec de 35 ans attirant, droit dans ses bottes, stable, il aura aucun soucis à avoir un couple cool.
Sauf s'il rencontre personne à cause de mode de vie, ce qui est possible et encore!
Et sauf s'il a pas vraiment envie en fait, et s'il a pas réfléchi au "Pourquoi" se mettre en couple.
Je te dis à 35 ans si t'es comme ça tu sera bombardé de sollicitations, explicites ou non. T'aura des problèmes à la Tanguy (qui est en fait un pur mec magique dans le film, revoyez le) avec des nanas bonnes qui te diront "quand est-ce qu'on emmenage ensemble".

Moi tes exemples je les attends sincèrement :) Et je te parle pas des gens qui se disent entre eux "mais t'as tout pour plaire", parce que si tu plait, tu plait dans les faits, c'est pas un jeux d'esprit.

A être de plus en plus exigeants, avec les autres au moins ou plus farouchement individualistes suivant comment l'on veut voir les choses.
Tellement!
Mais le truc c'est que les gens ont juste pas capté qu'être individualiste, ça se "mérite". En fait on donne l'illusion d'un individualisme mais comme les gens ont pas les moyens d'assumer et de vivre cette envie, ça fait beaucoup de frustrés.
Donc soit tu baisses tes atteintes, soit tu te donnes les moyens. Ou tu panache habilement en fonction.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 04.04.18, 19h05 par Moumane

Ouais après Smooth, faut prendre en compte un truc quand même : les qualités nécessaires pour tenir un couple sur le long terme ne sont pas tout à fait les mêmes que pour chopper hein. Même si l'on reste dans le domaine de la séduction.

On est tous d'accord pour dire que si le mec est parfait, il n'aura pas de soucis pour rester en couple. Evidemment puisque c'est inclus dans la base que tu poses.

La question est plutôt : sur quelles imperfection faut-il ou vaut-il mieux que je bosse pour donner à mes couples une chance de durer.

Parce que finalement la problématique de ce Bob et de cette Bridget c'est plutôt celle là. Ils séduisent, ils sont en couple, parfois même quelques temps, mais ça finit en eau de boudin avant le cap des ...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien joué le 04.04.18, 19h56 par Moumane
  • [+1] Yep ! :) le 04.04.18, 20h17 par Axelos
  • [+1] En effet le 04.04.18, 20h49 par Perlambre
  • [+1] Intéressant le 06.04.18, 10h41 par Hillel
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Sujet vraiment intéressant !

La question est plutôt : sur quelles imperfection faut-il ou vaut-il mieux que je bosse pour donner à mes couples une chance de durer.

Je dois avouer que Pop a raison.
Séducteur(trice), belle gueule, bon job, vie sociale ok.
Souhait d'une vraie relation... là ça peut se compliquer. L'envie ne signifie pas réussite. Déjà il faudrait se poser la question du pourquoi de l'envie. Et s'il y a véritable envie.
Si véritable envie, c'est aussi se poser la question de ce que l'on peut/veut apporter dans la balance. Voir si cela correspond avec la personnalité de l'autre. Qui peut avoir plein de qualités sans pour autant qu'un trait commun existe avec lui.

il y a parfois aussi des stratégies de l'échec bien personnelles et réelles à l'oeuvre.

Oui, malheureusement. Même venant de deux partenaires absolument délicieux mais pas fait pour poursuivre au-delà de quelques mois. Et quand les deux mettent en oeuvre la fameuse stratégie de l'échec-oui c'est possible-, c'est grandiose dans le sens vrai gâchis.

Smooth, c'est super intéressant : De fait, je pense qu'assez peu de gens sont attirants ET stables.
Tu lèves une belle interrogation : peut-on rester avec un partenaire attirant mais dont la stabilité peut signifier à un moment routine ? Crainte de la routine est peut-être plus juste comme expression. J'ose croire aujourd'hui à la possibilité d'une attirance stable, en tout cas j'ai envie d'y croire.

Par contre :

Donc en gros, en général, une femme a 30-35 ans ça doit avoir géré sa vie, alors qu'un mec il peut déplacer à 40-45 s'il le veut.

Pas d'accord. Le pauvre gars qui à la quarantaine n'a pas su gérer sa vie, franchement je ne sais qui il va attirer. Certainement pas celle maîtrisant son job, sa qualité de vie, ses loisirs et tant qu'à faire ses amis sexuels.

Je rebondis sur autre chose :

je pense que plus on vieillit, plus le nombre de partenaires potentielles visibles et disponibles pour un couple stable diminue.

C'est vrai et faux à la fois. Pour différente raisons et je laisse volontiers l'égoïsme de côté pour évoquer une réalité peut-être plus dérangeante :

- des partenaires intéressants en couple, oui plus tu passes les années, plus tu en rencontres. A voir si la situation de "maîtresse" ou d'"amant" te convient
- je vais dire un truc qui va sembler horrible mais un homme quadra bien conservé, vous pouvez me croire c'est rare
- il faut à un moment donné prendre en compte les éventuels partenaires séparés avec enfants. Donc se poser la question si tu fais avec ou non

Donc à un moment donné, nous nous retrouvons devant un choix. Ce n'est pas tant que le choix existe moins mais comme à 20 ou 30 ans, le choix peut ne pas nous convenir.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 06.04.18, 02h20 par Onmyoji
  • [+1] +1 le 06.04.18, 10h42 par Hillel

les qualités nécessaires pour tenir un couple sur le long terme ne sont pas tout à fait les mêmes que pour chopper hein. Même si l'on reste dans le domaine de la séduction.
Exactement ! Séduire n'est pas synonyme de se mettre en couple.

Séduire quelqu'un n'entraîne pas automatiquement une envie de se mettre en couple de la part de cette personne.

Se mettre en couple avec quelqu'un n'implique pas nécessairement d'être séduit.
Il serait peut être intéressant aussi de savoir ce qui a cloché dans les précédentes relations de Bob et de Bridget.

C'est pas que le cas général ne m'intéresse pas, je l'observe aussi autour de moi assez facilement pour ne pas penser que ce Bob et cette Bridget sont des cas isolés. Loin de là.

Je me dis simplement qu'au delà des tendances générales, il y a parfois aussi des stratégies de l'échec bien personnelles et réelles à l'oeuvre.
Oui mais pour déterminer que telles pensées ou telle suite d'action a provoqué l'échec, il faut faire une comparaison entre son cas particulier, et un point de référence (le cas général).

Par exemple, reconnaître que la routine a tué son couple, ça suppose de comparer des événements précis vécus au sein de son couple, avec le concept général de routine, et en adhérant à l'idée qu'un "bon" couple doit contenir une dose d'imprévus.

En procédant par induction, je cherche à établir un modèle général de l'homme avec qui une femme se projette en couple (et s'investit pour le faire durer).

De même, je recherche aussi des caractéristiques générales permettant de viser des femmes plus enclines que d'autres à persévérer dans leur couple (y compris dans les moments de doute).

La question me paraît d'importance, car les statistiques indiquent que 75% des divorces sont demandés par les femmes.

Les statistiques n'existent pas concernant les ruptures de couples non-mariés, mais les articles que j'ai pu lire à ce sujet indiquent aussi des ruptures à l'initiative des femmes dans les 3/4 des cas.

Mon intuition et mes observations me font ajouter que les 25% d'hommes qui rompent le font plutôt en tout début de relation.

Cela signifie que dans les couples modernes, c'est l'investissement de la femme et sa foi dans son couple qui déterminent la durée de celui-ci.
Moi je persiste à dire qu'un mec de 35 ans attirant, droit dans ses bottes, stable, il aura aucun soucis à avoir un couple cool.
Ca veut dire quoi, concrètement, être attirant, droit dans ses bottes et stable ? Comment cela se traduit en faits concrets ? Que peut-on faire pour devenir ce mec là ?
Je te dis à 35 ans si t'es comme ça tu sera bombardé de sollicitations, explicites ou non. T'aura des problèmes à la Tanguy (qui est en fait un pur mec magique dans le film, revoyez le) avec des nanas bonnes qui te diront "quand est-ce qu'on emmenage ensemble".
Admettons. Mais peut-être que 6 mois plus tard, la nana bonne va rompre avec Tanguy, qui reviendra à sa situation de départ.

Ta position, si j'ai bien compris, c'est de dire que si tu as une haute valeur (attirant et stable), tu as du choix, et que si tu as du choix, cela t'assure de vivre durablement en couple car les femmes se bousculeraient pour avoir la chance de vivre avec toi, et que parmi ces nombreuses femmes tu pourras choisir celle qui serait la plus satisfaisante (selon tes critères), et donc ceci te permettra d'avoir une vie de couple cool et durable.

Or, des contre-exemple de cela, j'en vois plein. J'en vois même plus que d'exemples allant dans le sens de cette théorie.

J'ai un pote qui ne choppait pas quand on était à la fac. Il n'était pas moche, pas idiot, pas bizarre, il faisait des études. Il était dans la moyenne quoi. Un jour, une copine à lui lui a présenté une de ses amies. Depuis ils vivent en couple, ça fait environ 6 ans. Il n'avait jamais eu d'expérience amoureuse avant. Je ne sais pas si son couple est cool (c'est à lui d'en décider), mais il est stable.

Un autre gars que je connais. Il choppe à tour de bras. Je l'ai vu chopper de manière improbable en soirée dans un bar. C'est un vrai pro de Tinder. Il a du bagout, une bonne situation pro. Il choppe mais au final, il est toujours célibataire.

Mon pote N°2 a plus de valeur sur le plan de la séduction que mon pote N°1. Il choppe certes plus (valide ta théorie) mais revient souvent célibataire et subit des ruptures (invalide ta théorie).

Ton point de vue rappelle celui qui consistait à dire "devenez le prix". Concernant la séduction, je suis d'accord. Ca peut-être utile de se raconter à soi même une histoire en se disant qu'on a une haute valeur et qu'on est le prix. Ca aide en ce qui concerne la phase de séduction pure.

Mais dès lors qu'on est en couple, cette histoire devient bullshit. Une fois que t'es dans le quotidien, t'es plus le prix de rien du tout. Au bout de quelques années, les autres hommes sont plus séduisants, car ils représentent la nouveauté, l'interdit, l'idéal, alors que toi tu représentes le quotidien, et que ta copine voit désormais les côtés moins funky de ta personnalité.

Ta position, si j'ai bien compris, c'est de dire que si tu as une haute valeur (attirant et stable), tu as du choix, et que si tu as du choix, cela t'assure de vivre durablement en couple car les femmes se bousculeraient pour avoir la chance de vivre avec toi, et que parmi ces nombreuses femmes tu pourras choisir celle qui serait la plus satisfaisante (selon tes critères), et donc ceci te permettra d'avoir une vie de couple cool et durable.
Non pas du tout :)

J'ai dit que ça, ça favorisait grandement l'apparition des critères positifs spécifiques à la relation que j'ai détaillé juste après, et que The Pop a cité dans son post :)

Je dis que toutes choses égales par ailleurs, il vaut mieux être dans le cas du mec n°1 dans mes 4 schémas au couteau.
Et ensuite j'ai dis ce que je pensais comme étant les bon trucs pour construire un couple sain et durable. En vrai c'est ça le plus important, mais ta capacité à remplir le plus de ses critères facilité à mort quand tu as du choix et que t'es à haute valeur, parce que tu peux te permettre de discriminer plus facilement au vu de ton choix.
Avoir l'opportunité de rencontrer une fille qui est saine et confiante et qui te plait et qui en plus est compatible sur tes objectifs de route, c'est 100 fois plus probable quand tu rencontres potentiellement 5 filles qui pourraient te plairent et à qui tu plait par mois plutot que le cas du type qui rencontre 4 filles à l'année dont 1 seule qui lui plait vraiment.

Les deux élèments sont séparés mais interagissent l'un sur l'autre. C'était le but de mes poinst entourant les-dits "élèments" favorisant l'apparition d'un couple stylé.

Être stable ça veut pas dire faire des rencontres qui le sont. Et stable faut l'être à deux pour que ça marche. Si l'un a envie d'être stable mais que sa vie ne l'est pas pour une raison x ou y, parfois sa personnalité, ça ne peut qu'échouer.
Être bien sous tous rapports comme on disait avant, ça veut pas dire que tu rencontres des gens à ton niveau. Ou qui te correspondent sur l'important. Les valeurs, les projets.
Baser tout sur une stabilité conceptuelle et sur un niveau de valeur perçue, exposée ou fabriquée c'est très limitant.
Un couple c'est bien plus que ça. Il y a déjà les deux points importants que j'ai cités.
Puis l'aptitude bilatérale à s'adapter aux changements de l'autre. À ses besoins. Son fonctionnement différent et pas nécessairement compatible. De la tolérance. De l'empathie. De la patience. Certains liront l'abandon de soi comme un renoncement. Peut-être. Mais faut savoir qu'on est imparfaits. Le renoncement, ça n'apprend pas des choses qu'aux enfants. Ça permet aussi d'élever les adultes.
Et Outre ça, l'implication. L'énergie et l'envie permanente de se confronter à la difficulté de surprendre et séduire encore et encore la même personne plutôt que des nouvelles. Certains croient que la facilité c'est le terrain familier.
Mais quand on n'est plus surpris soi-même, c'est un effort de s'émerveiller encore de l'autre. Sans effort qui nous soit pénible.
Se laisser émerveiller et inspirer par la nouveauté, découvrir de nouvelles personnes qui font encore attention à ne pas nous heurter, pour nous montrer leur meilleur jour, qui vont arrondir leurs angles pour ne pas que leurs projets et valeurs fassent obstacle à leur lutte contre la solitude ou leur course contre le manque de sexe, c'est la vraie facilité (quand on est apte bien sûr. La séduction c'est pas non plus si facile, beaucoup de hasards et de questions d'opportunités.

On peut être un séducteur hors pair et être un ours mal léché. Égoïste et pas prêt à vivre en couple.
On peut être un séducteur mais être chiant pourtant, c'est pas réservé aux mecs en couples. Parce qu'on peut avoir des traits relou, un ego surdimensionné, un manque de recul, un besoin d'être en permanence dans la séduction sans la sincérité.
On peut être stable mais pas attirant, stable et attirant, mais c'est pas laitance qui sera déterminante pour la durabilité du couple. Pas plus que la stabilité.
Ça se joue beaucoup sur l'autre et nos propres aptitudes en dehors de ça.
Et les correspondances.
Les opposés s'attirent aussi d'ailleurs mais ça dépend des besoins de chaque personne.
Deux personnes qui ont besoin d'être "complétées" vont s'attirer si elles sont opposées, se repousser si elles sont similaires, et vice versa.
Évidemment les besoins sont pas uniques, ça rend les choses plus compliquées.
C'est pour ça qu'un coupe c'est pas simple.
Ça va au delà des recettes de cuisine, du fait de lever des inhibitions.
C'est une vraie remise en question de soi.
Ça nous permet de vraiment faire le tri entre ce qu'on considère comme vraiment soi et ce qui finalement nous apparaissait pas comme superflu mais l'est.
Sur quels aspects "négatifs" doit on travailler?
Si c'était seulement une question de défauts ce serait facile.
Non. Même des choses bien chez vous peuvent être un obstacle.
Même avec la plus grande tolérance du monde ça peut toujours coincer.
Il n'y a pas une réponse unique parce que chaque couple trouve sa réponse. Quelle soit optimale pour répondre aux désirs de chacun et les satisfaire dans le tels c'est une autre paire de manche mais changer de fonctionnement ou de référentiel régulièrement peut aussi aider à s'épanouir.
Si vous n'arrivez pas à rester en couple c'est pas bosser en dehors qu'il faut.
C'est comme demander comment s'améliore en cunni en se branlant.
C'est travailler à chacune de vos relations. Et pas réagir à la moindre difficulté en nextant, en cédant à la facilité.
À part travailler sur votre caractère de merde ou à votre tolérance etc, mais en général c'est trop intime pour vraiment évoluer (c'est comme la jalousie. On l'a ou pas, et même si en surface on montre différemment on reste insecure au fond très souvent. Même si c'est profond. Un couple solide se révèle vraiment sans le stress. Je compte pas les couples charmants prêts à s'avoiner à la moindre contrariété.)
Le reste et l'essentiel du problème c'est de savoir se concilier et fonctionner à deux dans le même but et le même ordre d'idée.
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  • [+1] Pertinent le 06.04.18, 10h47 par Hillel

N'oubliez pas les facteurs purement externes : en province un mariage sur deux se termine en divorce, à Paris ça monte à deux sur trois.
Plus d'options, plus de tentations, culture qui pousse à ça : la hookup culture d'une part, le mensonge qu'on sert aux femmes en leur disant qu'elles peuvent avoir à la fois la vie de famille et la grande carrière, tendance globale à vouloir consommer toujours plus.
On nous vend plus une vie extraordinaire faite de partenaires parfaits, etc.
Mr.Smooth a écrit :>t'es un mec pas forcément attirant mais stable. En général t'es prêt à te mettre en couple, et t'es pas trop demandant. T'as pas vécu tout ce que tu voulais mais bon t'es tranquille avec ça.
En général t'as pas mal de filles qui se sont amusée dans leur 20 aine qui vont essayer de trouver des mecs stables et posés vers la 30 aine. (Encore une fois, c'est une tendance, ça veut pas dire que TOI parce que t'es une fille tu fonctionne comme ça). C'est le fameux "j'ai profité, je me suis amusé, là je veux un vrai mec pour construire quelque chose", et c'est pas critiquable en soit, c'est ni bon ni mauvais.
T'as pas forcément d'attente de sens, t'es juste content de trouver une fille qui te plait et hop.
C'est un truc qui m'angoisse ça. Je trouve que c'est le profil du "bon con". Il fait pas mouiller les filles mais il est gentil et a un bon salaire : "il fera un bon papa".
Parce que j'aurai une bonne situation, que je suis très posé et que je veux des enfants, j'ai peur de tomber là dedans, d'attirer des femmes pour ma situation plus que "pour moi"

Comment échapper à ça ?
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  • [0] Oui le 06.04.18, 12h57 par BirdonTheWire

Ton sujet est chouette -Alex.

Je sais à peu près pourquoi ça n'a pas duré avec les nanas avec qui j'étais en couple "long terme", mais j'ai pas les cartes pour te donner les "bons conseils", tirés de la vie, je ferai pas de leçon. Ce que je vais dire c'est du pur questionnement sans réponse toute faite.

Ce que je voulais ajouter, c'est que ce n'est pas à sens unique, et que même si on part du principe qu'on cherche à évoluer, à progresser d'un point de vue développement personnel, ça ne veut pas dire qu'on est le seul et unique responsable d'une rupture ou d'un couple qui bat de l'aile, juste parce que, nous, on a cette capacité de remise en question. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. On est pas tout puissant, autrement faut un peu compatir avec soi et pas se donner le rôle d'Atlas.

Lui, là:
Image
En procédant par induction, je cherche à établir un modèle général de l'homme avec qui une femme se projette en couple (et s'investit pour le faire durer).
Avec qui une femme se projette en couple... mais quelle femme? Pour quelle relation long terme? L'humain et les relations me semblent tellement complexes et différents les uns des autres que ça me parait difficile d'établir un modèle général. Ça me semble trop large. Je pense qu'à partir du moment où tu définis tes attentes, tu peux arriver plus ou moins à déblayer des solutions pour y parvenir.

Puis, parfois j'ai l'impression que certains couples autour de moi qui se sont formés et qui durent, c'est par le pur hasard des choses et qu'ils ont pas forcément des qualités de ouf comme celles que décrit Mr.Smooth. Ils sont pas forcément attirant ET stable avec une haute valeur. Ils ont pas forcément fouillé des masses. Ça leur est tombé dessus, comme ça. Leurs relations remplissent pas forcément les qualités qui ont été décrites plus haut.

Est-ce que tous les couples long terme autour de toi sont le genre de couple que tu fantasmerais de vivre? Je te le demande parce que moi perso, pas des masses. A la limite, leur "long terme" est aguicheur, parce que je le voudrais ce "long terme" aussi, pour autant, je sais que mon long terme à moi n'est pas compatible avec leur long terme à eux. Que je pourrai pas m'inscrire dans la méthodologie ou le contenu ou la forme de leur couple (peut-être parce que je suis en catégorie 2, hein).

Quand on se dit "Pourquoi eux et pas moi?", ça me fait un peu penser qu'on serait globalement des personnes qu'ont plus de choses à résoudre et prouver que la moyenne. Et moi je me demande: Pourquoi? Qu'est-ce qui fait que ces gens là ont fait tapis au bout d'une voire deux rencontres et pas nous? Est-ce qu'il y a un fonctionnement particulier ou une personnalité, une différence particulière entre eux et nous? (c'est pas une rhétorique)

On peut partir du principe, comme Mr.Smooth, qu'on doit avoir certaines qualités de bases (valeur, attirance, stabilité), mais on peut ajouter, comme Onmyoji, que dans la relation, on est deux. A mon sens, il y a d'autres paramètres en jeu que "soi" dans la matrice, qui rejoint la qualité de savoir faire les choix bons pour soi au sein du couple. Il y a l'autre, il y a soi, et comment l'autre et soi on fait pour avancer ensemble. Puis, comme le dis The_Pop, les qualités nécessaires pour tenir sur un couple long terme, qui ne sont pas les mêmes que pour chopper.

Peut-être aussi qu'on peut se demander, en plus de "pourquoi ça a pas a duré": Pourquoi ça a duré jusqu'à la rupture, pour arriver à : quel changement a provoqué la fin?

Je ne sais pas combien de rupture tu as pu vivre avec des nanas qui te donnaient l'envie ou qui avaient une compatibilité suffisante pour te projeter dans une relation long terme, mais je suis presque sûre que t'es pas l'incarnation de l'imperfection pour pas avoir eu jusqu'à maintenant un truc qui dure. T'es pas le vilain petit canard quoi. Peut-être juste, y'a des questions que tu t'es pas posées, parce que tu penses trouver la réponse en te comparant à des personnes qui ont trouvé la solution, mais ça se peut que la solution qu'ils ont trouvé, c'est pas celles qui te correspondraient de tout façon, ne serait-ce que de part un fonctionnement individuel variable. Non?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 06.04.18, 12h05 par Axelos
  • [+3] Post de qualité le 07.04.18, 07h55 par Onmyoji
  • [+3] Post de qualité le 07.04.18, 07h55 par Onmyoji
  • [0] Pas convaincu le 07.04.18, 13h57 par Mr.Smooth
  • [+2] Constructif le 15.04.18, 21h41 par Fwi Man
"Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement"
- Eleonor Roosevelt

C'est un truc qui m'angoisse ça. Je trouve que c'est le profil du "bon con". Il fait pas mouiller les filles mais il est gentil et a un bon salaire : "il fera un bon papa".
Parce que j'aurai une bonne situation, que je suis très posé et que je veux des enfants, j'ai peur de tomber là dedans, d'attirer des femmes pour ma situation plus que "pour moi"

Comment échapper à ça ?
Bonne question.

Déjà, je pense que ce n'est pas à fuir à 100%, et qu'il y a du bon là dedans.

En effet, c'est plutôt sain qu'une future mère souhaite donner à ses enfants un père qui a démontré une capacité à gagner un salaire correct, et donc à apporter les ressources matérielles nécessaires pour non seulement subvenir aux besoins vitaux de l'enfant, mais également pour lui permettre des activités enrichissantes, un lieu de vie agréable et sécurisant.

Bien sûr, ce serait réducteur d'accepter d'être considéré uniquement comme porte monnaie. Alors pour éviter cela, c'est peut-être à nous de montrer qui nous sommes, quelles sont nos valeurs, quelles sont nos attentes envers la vie et envers le couple. Et puis il y a la communication nécessaire avec notre partenaire, avant de mettre en route un projet "ménage + enfants" afin de cerner ce qui fait qu'elle nous a choisi nous plutôt qu'un autre pour vivre avec nous et être père de ses futurs enfants.
L'humain et les relations me semblent tellement complexes et différents les uns des autres que ça me parait difficile d'établir un modèle général.
Justement, je pense qu'il s'agit là d'une vision romanesque et idéalisée de l'amour et du couple.

Ca peut être une croyance limitante.

Chacun est particulier, certes, mais nous sommes également tous semblables, car tous humains.

A ce titre, et de manière similaire aux processus généraux régissant l'attraction sexuelle, on peut déterminer des processus généraux régissant le choix et les possibilités de se mettre en couple, ainsi que l'espérance de durée de celui-ci.

En réalité, nous ne sommes pas des êtres exceptionnels. Nous sommes ni meilleurs et moins bien que les autres. Notre psychologie peut être étudiée et on peut en tirer des savoirs généraux. Les normes et codes sociaux s'imposent à nous tous.

Est-ce que ça enlève la magie ? Je ne pense pas. Car tous ces repères généraux sont déclinés au niveau individuels, et s'expriment différemment selon chaque individu. Mais tout de même, ces caractéristiques générales existent, et c'est une étape qui me parait importante pour évoluer que de l'accepter.

Donc la question qui se pose c'est : Comment je me positionne vis à vis de la vision idéale que j'ai de moi et du couple ? Comment j'adapte cela au réel ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 06.04.18, 13h07 par Mr.Smooth

-Alex a écrit :
L'humain et les relations me semblent tellement complexes et différents les uns des autres que ça me parait difficile d'établir un modèle général.
Justement, je pense qu'il s'agit là d'une vision romanesque et idéalisée de l'amour et du couple.

Ca peut être une croyance limitante.

Chacun est particulier, certes, mais nous sommes également tous semblables, car tous humains.
Je crois que tu penses à une croyance limitante parce que tu te reposes sur un modèle de couple dans le sens du dominant. D'ailleurs, établir un modèle, ça rejoint cette idée de normes et codes sociaux que tu penses similaires à tous parce qu'on est humain. Sauf que la norme et les codes, c'est surtout des constructions sociales, c'est pas forcément instinctif.

Je pensais plus à un truc tout con et pragmatique : j'ai pas d'attrait pour les principes liés à l'exclusivité. Je m'associe plus facilement aux relations ouvertes et/ou aux personnes polyamoureuses. Ce qui fait que dans la réalité, je suis incompatible à 90% avec mon entourage et de mes rencontres. Que ça soit en terme de valeur, de visions du couple, des relations, des rencontres, de l'amour, ou de l'humain, alors que je suis en adéquation totale avec les 10% restants.

Par contre quand tu te rends compte de ton fonctionnement réel, la courbe des tendance s'inversent parce que tu te rapproches plus fortement des personnes qui te ressemblent et tu t'éloignes de ceux qui sont proprement incompatibles avec toi. C'est pas une question d'être exceptionnel ou meilleur ou moins bien, mais juste de fonctionner différemment. Les normes et les codes sociaux ne sont pas les mêmes pour tous.

Donc il me semble qu'avant d'établir quel genre d'homme tu veux devenir pour une femme, il faut déjà déterminer quel genre d'homme tu es et quelle genre de femme tu veux dans ta vie. Et je trouve que quand t'as plus ou moins trouvé ces réponses, les relations ont tendance à davantage durer dans le temps, et de façon sereine, là où avec des personnes différentes ça n'aurait pas perduré dans le temps et ça aurait été un champs de mine. C'est plus fluide, plus évident quoi.

Établir un modèle de l'homme (ou la femme) avec qui on se projette sur le long terme, ce sera valable pour des trucs très basiques, le minimum requis. Il y a des choses qui se recouperont, c'est sûr, et c'est assez banal pour que, je pense, tout le monde le sache à peu près: L'attirance sexuelle (ou pas d'ailleurs), l'amour réciproque, la compatibilité, le respect, les capacités communicantes... puis tout comme dit Mr.Smooth. Mais les modèles qui découleront de ses principes seront très éloignés.

Concrètement, mon "homme" idéal avec qui je me projetterai en couple à long terme et celui que j'éjecterai à peine en quelques semaines/mois, ce sera pas du tout celui de ma voisine pro-exclusivité. Pas parce que je suis libre et elle exclusive, mais parce qu'on fonctionne différemment, que nos représentations sont différentes, et que nos principes de bases sont trop éloignés. A l'inverse, tu pourrais aussi bien être dans un couple à long terme avec une personne hyper dépendante et toxique dans une sorte de passion auto-destructrice, j'ai déjà vu ça, ça empêche rien, mais juste, le modèle sera différent aussi.

Je sais pas si c'est clair.

Ce qui rejoint ta question:
Donc la question qui se pose c'est : Comment je me positionne vis à vis de la vision idéale que j'ai de moi et du couple ? Comment j'adapte cela au réel ?
"Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement"
- Eleonor Roosevelt

Je suis sur mobile, c'est chiant de faire des citations. Désolé.

Hillel, il n'y a pas d'opposition entre nature et acquis culturels. Tous les comportements humains sont "naturels", instinctifs. Dont les comportements les plus immoraux. Donc même le fait de s'opposer aux normes et aux codes, c'est naturel. C'est un comportement bien connu et étudié chez l'être humain. Quand les expériences sont bonnes et gratifiantes, nous recherchons à valider et consolider ces expériences en les justifiant. Par exemple une personne riche trouvera parfaitement normal d'avoir accès à des ressources que la plupart des êtres humains n'ont pas et n'auront jamais. Ses pensées vont justifier ce fait.
L'inverse est aussi vrai, une personne pauvre va justifier sa pauvreté et contrer les justifications que se donnent les riches.
Dans l'absolu, personne n'a tort ou raison, ce sont juste des luttes d'idéaux qui peu à peu transformeront la société créant de nouveaux tabous, de nouveaux codes... Même les courants marginaux ont leurs codes et leurs tabous. Il sera par exemple quasi impossible à une personne qui est contre le mariage gay de faire partie de la mouvance majoritaire des LGBTQ+ même s'ils sont eux même LGBTQ+ (et oui ce genre de personnes existent)

Pour en revenir à la problématique, la société moderne occidentalisée a des défis à relever que les sociétés plus traditionnelles n'ont pas à relever. Bob a trente ans fait parti de ces défis.

La tradition, surtout véhiculée par les religions forcent les gens à vivre une vie et à s'adapter coûte que coûte aux conséquences. Se marier jeune, avoir des enfants, subvenir aux besoins de sa famille... Quasiment toutes les sociétés humaines sont construites sur le même modèle depuis des millénaires et ce n'est pas un hasard. C'est le modèle le plus efficace pour garantir de la stabilité et de la sécurité au sein de la société.
Ce qui change la donne pour les sociétés occidentales c'est l'abondance de savoirs, que ce soit un savoir général ou spécialisé, et la maîtrise de la technologie. C'est ce qui permet les mouvements féministes, la libération sexuelle, le multiculturalisme...

Donc Bob se retrouve dans un monde où personne n'est dupe et tout le monde pense mériter mieux que ce qu'il a déjà. Aussi, c'est un monde où tout le monde a une idée sur tout. Et ce n'est pas la même idée.

C'est un gros coup contre les institutions traditionnelles parce que du coup, il n'y a pas de garde fou pour maintenir les contrats explicites comme implicites et tout se joue sur l'intelligence et la qualité de la communication et d'inter-compréhension des personnes pour durer. C'est beaucoup plus difficile à faire que: "Dieu ne veut pas que vous vous sépariez. Remettez votre confiance en lui et les choses s'arrangeront dans votre couple." Et ce n'est pas plus mal.

Donc comme le dit Smooth, les codes qui remplacent les vieux (qui étaient, rappelons le pour ne pas faire dire que c'était mieux avant, beaucoup plus violents et restrictifs) sont devenus très matérialistes et individualistes. Et si l'on veut se positionner avec les meilleures chances de réussite de nos idéaux et nous envies, il vaut mieux abandonner très vite les positions conciliantes et mi-molles pour assumer pleinement nos rôles modernes et obtenir ce que l'on veut de manière efficace. Notre sentimentalité et nos idéaux n'ont pas grand chose à faire là dedans. C'est beaucoup plus facile de se poser la question de savoir si avoir fait tout ce que l'on a fait pour obtenir un couple solide, sain et durable en valait le coup lorsque l'on a déjà un couple solide, sain et durable que lorsque l'on est célibataire.

Je dirais pour terminer sur des notes plus concrètes que l'environnement et les fréquentations jouent un rôle très important dans ce que l'on trouve par rapport à ce que l'on recherche. Si dans les soirées salsa tu trouves des filles qui ne forment pas des relations durables, essaie les soirées couture...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Yesssss! le 06.04.18, 15h57 par Mr.Smooth
  • [+2] Il y'a du vrai... le 07.04.18, 08h02 par Onmyoji
  • [+1] Pertinent le 09.04.18, 10h11 par The_PoP

Je crois que tu penses à une croyance limitante parce que tu te reposes sur un modèle de couple dans le sens du dominant. D'ailleurs, établir un modèle, ça rejoint cette idée de normes et codes sociaux que tu penses similaires à tous parce qu'on est humain.
Je ne cherche pas à établir un modèle normatif du genre : Voilà comment un bon couple doit être.

Je cherche à établir un modèle explicatif : Voilà comment fonctionnent les couples d'être humains, ici et maintenant.

Je cherche à verbaliser les dynamiques et les normes existantes en matière de choix de partenaire durable, sans les justifier ni les condamner.
Sauf que la norme et les codes, c'est surtout des constructions sociales, c'est pas forcément instinctif.
Il y a un sujet qui a été créé à propos des normes sociales. Je ne développerai pas ici afin de ne pas faire doublon.

Simplement, je dirai ici que si les normes sont des constructions sociales, elles s'imposent bien à l'individu, et ce même s'il fait partie d'un groupe minoritaire sur tel ou tel point (par exemple les adeptes du polyamour).

Mon sujet s'intitule "Bob a 30 ans". En vertu des codes sociaux, l'âge d'un individu influence sur la perception qu'on a de lui, et sur ce qui est attendu de lui.

Par exemples, les recruteurs m'appellent beaucoup plus depuis que j'ai 30 ans. Je ne suis pourtant pas devenu une personne radicalement différente entre 29 et 30 ans. Pourtant, socialement, ça change, et ça se traduit par des changements bien palpables dans ma vie.

Le positionnement à adopter vis à vis du monde professionnel est d'ailleurs également un sujet important, socialement en tous cas, pour un trentenaire.

On nous avait vendu du rêve à propos du monde professionnel quand nous étions étudiants. C'était en partie utile, car ça a pu nous motiver à étudier. La réalité du monde professionnel est bien différente. Beaucoup de choses ne fonctionnent pas comme elles le devraient (selon nous). Nous n'avons pas forcément la place que nous méritons (selon nous). Nos idées et nos opinions ne sont pas considérées à leur juste valeur (selon nous). Comment trouvons-nous notre place dans le monde professionnel réel ?
C'est un gros coup contre les institutions traditionnelles parce que du coup, il n'y a pas de garde fou pour maintenir les contrats explicites comme implicites et tout se joue sur l'intelligence et la qualité de la communication et d'inter-compréhension des personnes pour durer. C'est beaucoup plus difficile à faire que: "Dieu ne veut pas que vous vous sépariez. Remettez votre confiance en lui et les choses s'arrangeront dans votre couple." Et ce n'est pas plus mal.
C'est tout à fait ça et ça résume bien le défi auquel est confrontée la génération Y à propos du couple.

Jusqu'aux années 1970 : Le couple et le mariage étaient de raison. Faire des enfants était une nécessité économique. Dieu l'avait voulu ainsi.

Des années 1970 à 2000 : Le couple est l'union de deux personnes qui s'aiment, et l'enfant est le fruit de leur amour. L'idée d'engagement est implicite : on se promet de s'aimer et de rester ensemble toute la vie. Le taux de divorces augmente.

Depuis les années 2000 : Les relations sont plus libres. La suite logique de la relation amoureuse n'est plus d'essayer de se mettre en couple (à la différence de la génération des parents de la génération Y). On a vendu beaucoup de rêve à propos du couple, et de la parentalité, aux femmes de la génération Y. Du genre on communiquerait tous les jours en mode CNV, et on ferait tous les jours de l'éducation bienveillante auprès de ses enfants, en s'accroupissant à leur hauteur pour leur dire les choses posément, et puis on trouverait son Ikigaï professionnel dans lequel on réaliserait notre mission de vie dans la bienveillance et la méditation de pleine conscience.

La réalité de la vie de couple, de la parentalité, du travail est bien loin de tout ça. Du coup, de mon point de vue personnel (et sans vouloir accuser), il se trouve peu de femmes de la génération Y pour être réellement persévérantes face à la réalité d'une vie de couple au quotidien et face aux premiers doutes.

Bien sûr, les hommes aussi, nous sommes responsables. Car nous ne désirerions pas nous plus une femme qui se résignerait à vivre avec nous une vie de couple ennuyeuse, réduisant notre rôle à ramener des sous et à descendre les poubelles. Nous ne bandons pas devant les "gentilles filles". L'idéalisme et le perfectionnisme féminin amènent la société à des évolutions souhaitables.

Mais au bout d'un moment, il faut peut-être refaire appel à certains aspects des vieux modèles en les associant aux idées nouvelles pour concilier Passion et Raison.

@-Alex: Je n'ai pas le temps de développer, mais je pense que tu n'as pas saisi mes propos de fond (ou que je me suis mal exprimée): À la base tu ne parlais pas d'un modèle de relation, mais d'un modèle d'homme avec qui une femme se projetterait sur du long terme (ou de repérer une femme qui fait dans le long terme). Tu parles d'une incarnation. C'est là-dessus que je répondais. Et qu'à mon avis, il y a plus un rapport de réciprocité qu'un rapport à sens unique. Et donc qu'un modèle général d'homme n'est pas concevable, parce qu'on ne peut pas se reposer sur une donnée unique sans prendre en compte son interaction avec un autre modèle unique.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 07.04.18, 13h58 par Mr.Smooth
"Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement"
- Eleonor Roosevelt

Et donc qu'un modèle général d'homme n'est pas concevable, parce qu'on ne peut pas se reposer sur une donnée unique sans prendre en compte son interaction avec un autre modèle unique.
Ca ne me parait pas incompatible.

On peut modéliser des catégories d'hommes, des catégories de femmes, et leurs interactions entre eux concernant le couple.

En gros, l'idée c'est de dire :
- Tel modèle d'homme, ayant telles croyances, tels comportements et tels attributs va statistiquement intéresser plus ou moins de femmes pour se mettre en couple avec lui que telle autre modèle
- Tel modèle de couple, basé sur tels principes et ayant telles interactions va statistiquement durer plus ou moins longtemps que tel autre modèle.

Je choisis ici un angle de vue macro plutôt que micro.

C'est comme créer une carte. Une carte n'est pas la réalité elle-même. C'est une modélisation qui sert à se guider dans la réalité, à l'aide d'éléments symbolisés.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oui le 07.04.18, 17h15 par Hillel

J'étoffe, donc.

@Nonchalance:
Hillel, il n'y a pas d'opposition entre nature et acquis culturels. Tous les comportements humains sont "naturels", instinctifs. Dont les comportements les plus immoraux. Donc même le fait de s'opposer aux normes et aux codes, c'est naturel.
Vrai. Mais toi tu parles d'un mécanisme. Ce que je voulais surtout dire, c'est que les codes et les normes ne sont pas les mêmes pour tous. "Instinctivement", ce qu'on fait, c'est ce qu'on intègre. C'est pas instinctif dans le sens où, si tu t'étais retrouvé dans un autre contexte, tu agirais différemment. Donc pour moi, il y a séparation, parce que s'il n'y avait pas, on serait tous pareil. Penser qu'on est tous semblable face aux relations, aux sentiments, parce qu'acquis culturel, ce n'est pas avoir la plus grande flexibilité mentale. Ce n'est pas une stratégie adaptative. Il n'y a rien de romanesque pour moi, c'est la pure réalité des choses: nous n'avons pas les mêmes représentations (au sens psychologique du terme), nous n'avons pas tous le même langage. Mais si on parle de modèle dominant dans notre société, ok, d'accord.

@-Alex:
Simplement, je dirai ici que si les normes sont des constructions sociales, elles s'imposent bien à l'individu, et ce même s'il fait partie d'un groupe minoritaire sur tel ou tel point (par exemple les adeptes du polyamour).
Tout dépend de ce dont tu parles. Pourrais-tu donner des exemples concrets? Qu'est-ce qui s'imposent à bien des individus qui s'imposeraient autant aux minorités? Quelles normes? Quelles constructions sociales? Autrement puisque tu le cites : Comment tu conjuguerais les qualités que tu développerais auprès d'une personne "mono"amoureuse et une personne polyamoureuse? Dans le sens, qu'est-ce qu'il te resterait de transposable et qui serait universel, qui s'imposeraient à tous?

Pour ton dernier message, oui, c'est ce que je disais:
des catégories d'hommes, des catégories de femmes, et leurs interactions entre eux concernant le couple.
A savoir qu'à mon sens, si tu veux comprendre comment se forme une relation (ici durable), tu ne peux pas prendre l'homme tout seul sans prendre en compte son interaction avec une femme, et de la relation qu'il souhaite entretenir avec elle. D'où le "Quelle femme?" "Quelle relation?".

Pour moi, si tu ne définis pas ces élements de bases, tu peux avancer dans à peu près n'importe quelle direction. Autant dire aucune.

Sinon, pour poser les bases: Qu'est-ce qu'on appelle "long terme"? 10 mois? 1 an? 2 ans? 3 ans? 10 ans? Plus? Ou bien à partir de quel stade de la relation? Engagement? Emménagement? Pacs? Mariage? Enfants? A partir de quand on estime qu'on a travaillé les qualités suffisantes ou que notre couple soit considéré durable?
"Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement"
- Eleonor Roosevelt

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