[A] Centralisation : SIDA

Note : 7

le 22.04.2011 par Dams007

10 réponses / Dernière par Dams007 le 25.04.2011, 19h27

Le forum sexualité de FTS est accessible ici : http://www.frenchtouchseduction.com/forum-sexualite-positive
Verrouillé
Je traînais sur un autre site ( " bouuuuh, la honte " :mrgreen: ), et j'y ai vu une vidéo que je n'ai pas trop aimée qui contredisait pas mal de notions de mon cours de virologie ( 3° médecine ), alors je vous ai fait un petit résumé de ce dernier pour vous aider à y voir plus clair.

Quelques liens en bas de page.


Le virus :
  • - Il s'agit du VIH ( virus de l'immunodéficience humaine ) qui donne le SIDA ( syndrôme d'immunodéficience acquise )
    - Il y a deux types de virus, génétiquement semblables à 42%
    - Caractéristique essentielle : destruction des cellules infectées ( principalement les cellules de défense )
    - Très grande variabilité génétique ( explique en partie pourquoi l'organisme n'arrive pas à le détruire )
Épidémiologie :
  • - VIH transmis par le sang est ses dérivés, par contact sexuel et de la mère à l'enfant
    - Dans les pays occidentaux, les groupes les plus exposés sont les homo- et bisexuels masculins ( muqueuse anale plus sensible au virus ), ainsi que les toxicomanes
    - Pays en voie de développement : transmission hétérosexuelle dominante
    - L'allaitement maternel peut permettre la transmission du virus ( surtout en cas d'allaitement mixte : maternel/artificiel ) --> allaitement maternel intégral recommandé pendant les six premiers mois de la vie
Infection humaine :
  • - Disparition lente et inéluctable des lymphocytes CD4+ ( cellules de défense préférentiellement touchées par le VIH ), aboutissant au SIDA dont la durée d'incubation naturelle moyenne est estimée à 8 ans
    - L'évolution spontanée mène au décès après une durée moyenne de 10 ans
    - La primo-infection passe souvent inaperçue. Dans 30% des cas elle s'accompagne d'un syndrôme clinique s'accompagnant de fièvre ou d'une maladie ressemblant à la mononucléose
    - Les anticorps apparaissent de 3 à 12 semaines après l'infection ( d'où le fait qu'il faille attendre 3 mois pour faire une prise de sang après un rapport à risque ). Ensuite s'installe un état de portage asymptomatique ( séropositivité )
    - Une variété de symptômes vont survenir après un temps variable et traduire la détérioration clinique et l'immunodépression ( diarrhée, fièvre, amaigrissement )
    - La survenue d'infections opportunistes ( car utilisent l'opportunité d'un corps affaibli ) signe l'entrée dans le SIDA
Diagnostic au laboratoire :
  • - Chez l'adulte, le diagnostic est sérologique ( étude du sérum sanguin ) et nécessite un test de dépistage pour la recherche des anticorps et un test de confirmation. Le test est généralement positif dans les 3 à 6 semaines suivant une contamination et certainement dans les 3 mois
    - Le suivi régulier de la concentration en lymphocytes CD4+ permet d'évaluer l'état du système immunitaire du patient
Prévention et traitement :
  • - Contre la transmission iatrogène ( provoquée par le médecin ou le traitement ) : détection des anticorps chez les donneurs de sang, de sperme et d'organe
    - Contre la transmission sexuelle : promotion de préservatifs et fidélité à un partenaire sain. La circoncision prévient en partie l'infection par voie sexuelle du VIH ( d'où la circoncision préventive dans certains pays d'Afrique ), ainsi que par le virus Herpès et par les papillomavirus génitaux
    - Contre la transmission mère-enfant : traiter la mère pour diminuer la charge virale ( le nombre de virus par volume de sang )
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Liens de FTS où on en parle :
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Post responsable le 22.04.11, 22h15 par MaryMorgane
  • [+1] Post de qualité le 22.04.11, 22h51 par francwa
  • [+1] Bonne idée ! le 24.04.11, 16h39 par Dreïev
  • [+2] Post responsable le 25.04.11, 18h48 par Blusher

Merci Dams,
il serait intéressant de lister les idées reçues sur le virus, celles qui sont fausses mais surtout celles qui ne contiennent qu'une petite part de vérité.

Par exemple le virus ne se transmet pas par la salive.
Mais il peut subsister des interrogations, est-ce qu'une fellation ou un cuni sont susceptibles de transmettre le virus ?
J'ai aussi entendu dire que la circoncision pouvait faire baisser les risques d'infection chez l'homme (vrai ou faux ?).

Djudj a écrit :Par exemple le virus ne se transmet pas par la salive.
Mais il peut subsister des interrogations, est-ce qu'une fellation ou un cuni sont susceptibles de transmettre le virus ?
Il peut y avoir transmission si l'un des deux partenaires présente une plaie ouverte.

Exemple de la fellation : un homme porteur du virus se fait pomper par une fille ayant les lèvres gercées au point de saigner ou alors ayant une plaie dans la bouche : risque de contamination de la femme.
Djudj a écrit :J'ai aussi entendu dire que la circoncision pouvait faire baisser les risques d'infection chez l'homme (vrai ou faux ?).
VRAI ( je l'ai d'ailleurs écrit dans le petit résumé ^^ ).

Le prépuce est en effet un tissu plus facilement attaquable par le VIH que le reste du pénis ( d'où la circoncision préventive dans beaucoup de pays d'Afrique ).

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Dams007 a écrit : Exemple de la fellation : un homme porteur du virus se fait pomper par une fille ayant les lèvres gercées au point de saigner ou alors ayant une plaie dans la bouche : risque de contamination de la femme.
Seulement pour la femme?
Avoir du sang contaminé sur la queue ne fait courir aucun risque? Ça me semble étrange.

Quant au cuni si la gonzesse a une petite plaie à la chatte ou le mec dans la bouche voir les deux dans quel cas les risques sont ils multipliés?

Alors, je viens de demander à un pote de 5° médecine,

Il y a risque dès qu'il y a sécrétions et contact entre les muqueuses.

Et ce sont surtout les sécrétions génitales qui sont les plus porteuses du virus.

Exemple du cuni :
- femme porteuse : bah là le virus sera en forte concentration dans les sécrétions vaginales
- homme porteur : nettement moins de risque pour la femme car la salive possède une faible charge virale

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Dams007 a écrit :Alors, je viens de demander à un pote de 5° médecine,

Il y a risque dès qu'il y a sécrétions et contact entre les muqueuses.

Et ce sont surtout les sécrétions génitales qui sont les plus porteuses du virus.

Exemple du cuni :
- femme porteuse : bah là le virus sera en forte concentration dans les sécrétions vaginales
- homme porteur : nettement moins de risque pour la femme car la salive possède une faible charge virale
Y compris les muqueuses buccales? C'est dit un peu partout que le risque est bien moindre et sous entendu que le seul moyen c'est une blessure même petite dans la bouche

Je me rappelle la première fois que j'avais fait le test de séropositivité, j'avais lu sur le papier que les tests étaient pas sur. Ensuite comment expliquer que les critères ne sont pas les mêmes sur toute la planète, par exemple on fait le test en Australie et no problemo on est négatif, et après on le refait en Afrique et on est positif, emmerdant non? Avons-nous chopper le virus oui ou non? Et finalement j'ai plus le lien mais il y avait une video d'un mec sur un plateau tv qui s'injecte directement du contamine, et quelques temps plus tard il faisait le test et il n'avait rien...

On peut aussi rajouter le cas du professeur Montagnier dont on nous a assez rabâché le nom au collège pour savoir que c'est le grand découvreur du virus (oui il y a aussi un étatsunien) qui finalement récemment a fait des déclarations assez fracassante, disant qu'avec une bonne hygiène de vie, une bonne alimentation le corps pouvait tout simplement éliminer le virus...

Bon je ne veux pas semer bordel, mais juste des questions comme ça...

Mike mancini, je me permet de nuancer tes propos: Dans cette vidéo on peut voir le professeur évoquer la forte propagation du sida en Afrique noire et les moyens d'y remédier.

Il évoque des mesures visant à diminuer le taux de transmission du sida et non à l'éliminer de manière efficace et fiable.
Les cas de personnes ayant éliminer le virus grâce à un bon système immunitaire existent certainement mais mieux vaut ne pas jouer à la roulette russe, d'autant que si tu ne l'élimine pas, aucun médicament ne le pourra.

mike mancini a écrit :Je me rappelle la première fois que j'avais fait le test de séropositivité, j'avais lu sur le papier que les tests étaient pas sur. Ensuite comment expliquer que les critères ne sont pas les mêmes sur toute la planète, par exemple on fait le test en Australie et no problemo on est négatif, et après on le refait en Afrique et on est positif, emmerdant non? Avons-nous chopper le virus oui ou non? Et finalement j'ai plus le lien mais il y avait une video d'un mec sur un plateau tv qui s'injecte directement du contamine, et quelques temps plus tard il faisait le test et il n'avait rien...
1) Vu que le dépistage est sérologique par la recherche d'anticorps, certainement que le nombre-seuil d'anticorps à partir duquel un individu est considéré comme séropositif varie d'un pays/continent à l'autre... ( perso, quand je fais des prises de sang, je peux être considéré comme carencé ou non en fonction du labo biomédical où la prise de sang a été faite ).

2) Il faut déjà attendre une certaine durée avant de faire le test si on veut être sûr d'être testé positif.
Ensuite, peut-être que le virus ( si c'est ça que tu appelles par " contamine " ) avait été isolé en labo et rendu non virulent, dans ce cas il est normal que l'individu ait été considéré négatif.
Enfin, il y a plusieurs autres facteurs qui interviennent : état du système immunitaire, virulence du virus, charge virale inoculée, ...
mike mancini a écrit :On peut aussi rajouter le cas du professeur Montagnier dont on nous a assez rabâché le nom au collège pour savoir que c'est le grand découvreur du virus (oui il y a aussi un étatsunien) qui finalement récemment a fait des déclarations assez fracassante, disant qu'avec une bonne hygiène de vie, une bonne alimentation le corps pouvait tout simplement éliminer le virus...

Bon je ne veux pas semer bordel, mais juste des questions comme ça...
Il est évident qu'avoir un mode de vie sain, un régime équilibré, ... favorise un système immunitaire puissant.

Imagine qu'il y ait les conditions suivantes réunies : type non circoncis, rapport sexuel non protégé avec une séropositive qui s'ignore, hiver, risque de licenciement au boulot, ... le système immunitaire du type est salement affaibli.
Il suffit que la charge virale soit suffisante pour dépasser la capacité de défense du-dit système, et le mec est foutu. Et ce même si l'immunité revient à son niveau le plus élevé : comme le virus change de " carte d'identité " chaque deux semaines et qu'il faut deux semaines à l'organisme pour synthétiser des anticorps, le virus ne sera pas éradiqué et va se multiplier.
Ce qui va fatiguer l'organisme. Et les maladies opportunistes vont en profiter...

Hasch a écrit :Mike mancini, je me permet de nuancer tes propos: Dans cette vidéo on peut voir le professeur évoquer la forte propagation du sida en Afrique noire et les moyens d'y remédier.

Il évoque des mesures visant à diminuer le taux de transmission du sida et non à l'éliminer de manière efficace et fiable.
Les cas de personnes ayant éliminer le virus grâce à un bon système immunitaire existent certainement mais mieux vaut ne pas jouer à la roulette russe, d'autant que si tu ne l'élimine pas, aucun médicament ne le pourra.
Il s'agit principalement ( pour ne pas dire " uniquement " ? ) de femmes noires prostituées qui ont développé un gène responsable de la résistance au virus du SIDA.

Mais il n'y a pas encore d'explication là-dessus.

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