Changer, c'est renier ses principes

Note : 19

le 11.03.2015 par Bouba

11 réponses / Dernière par hushpuppy le 08.02.2016, 15h10

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Salut à tous,

En cette heure douce, je prend mon clavier sur un coup de tête pour vous partager mes pensées du soir (mais ça fais déjà quelques jours que rodent dans ma tête en scred ces réflexion).
Ce soir, une fois n'est pas coutume, c'est dev perso :D . Je laisse donc un peu de côté le sujet des relations homme-femmes. Bien sur tout est lié, mais ici quand je fais réference à l'AFC c'est le mec frustré et pas satisfait de sa vie, niveau meuf bien sur mais pas que.

Je vais essayer de couvrir plusieurs points, mais la phrase qui résonne dans ma tête c'est celle là : "Changer, c'est bafouer ses principes". Si tu veux changer, va piétiner tes principes. C'est exagéré mais ça sonne vachement bien.

Je me souviens d'un sujet ici il y a fort longtemps, où j’étais intervenu d'ailleurs
comment-gerer-mes-relations-avec-mes-potes-vt31455.html
Je vous encourage à en lire au moins les grandes lignes, les réponses et le débat qu'en à suivi. Vous inquiétez pas c'est pas super long. Notamment les 3 premières réponses, le fait que l'auteur derrière ait eu à se justifier de changer, alors qu'il était conscient que c'est pour le mieux.
Je vous laisse penser à la problématique derrière tout ça et cogiter un peu...


...


Je vais commencer avec un cas d'école, l'AFC. Le vrai, celui qui à 20 ans révolu n'a jamais eu de copine; expérience zero; quasi pas de potes. Le mec qui voit sa vie passer devant lui, sans avoir jamais réussi ce qu'il voulait. Quand t'es dans un schéma comme ça, c'est que quelque chose ne va pas. Ou plus justement, c'est que rien ne va. Quand t'es un AFC comme ça, tu dois changer.
Je précise que je prend là un cas extrême, mais ce que je dis sur le changement peut s'appliquer à chacun d'entre nous, à des degrés différents.
un intervenant dans le sujet plus haut a écrit :D'un côté c'est cool de vouloir changer positivement, d'un autre côté c'est un peu malsain d'abandonner des trucs que tu aimes non ?
Et bien non.
Quand ça va pas dans ta vie, c'est que tu t'y prend mal. Si tu t'y prend mal, c'est que ton mode de pensée est mauvais. Dans ce cas, pourquoi continuer de se fier à ce mode de pensée ?
L'AFC à du mal à changer, par confort bien sur, et aussi parce qu'au fond il pense peut être avoir quand même raison. L'AFC à des principes et s'y tient. On peut remplacer l'AFC par l'homme en général.

:arrow: Qu'est ce qu'un principe ? Au fond, c'est une décision de vie que tu prend à un moment donné, et que tu te force à respecter quelque soit les changements et l'évolution qui suit. Ça a beau être noble, c'est juste un frein. Les principes, il faut s'en débarrasser, il faut comprendre que respecter des principes n'est pas noble, s'arranger pour vivre la meilleure vie possible ça l'est.
Quelques soient les raisons et rationalisations qui motivent et justifient un principe, on à tous intérêt à s'en débarasser.

Une citation que décidément j'adore :  "On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés" (Albert Einstein)
Si tu veux changer quelque chose dans ta vie, il ne faut pas aller dans la direction ou tu es attendu, sinon tu ne change pas. Au contraire, il faut prendre ce sentier que tu ne pensais jamais prendre, justement parce que tu ne pensais jamais le prendre, il va t'emmener là où tu ne pensais pas aller.
J'utilise le mot changer dans son sens littéral. Changer, c'est changer, c'est devenir un autre, c'est ne plus être la même personne.

Quand je dis « changer c'est bafouer ces principes », je l'entend et au sens propre. Aller volontairement là où tu ne pensais pas aller, c'est comme ça que tu changes. Et quand je parle de principes, ça va aussi bien des grands principes de vie, que des trucs tout cons comme tes hobbies, ta manière de penser, tes certitudes, la musique que t'écoutes, ce que tu aimes, etc...

Je le dis, se trahir c'est évoluer. J'encourage tout un chacun à trahir ses pensées et certitudes les plus profondes, afin d'évoluer. Afin d'apprendre aussi, parce qu'on apprend et on mature par l'expérience et sa diversité. Rester dans les mêmes schémas, c'est freiner son évolution.


J'anticipe une critique possible : « oui mais attend si j'ai bien compris là, tu encourages les gens à faire n'importe quoi. Comment être sur que la personne qui lit ce conseil ne va pas aller dans la mauvaise voie ? » Ça rejoint au passage les critiques sur le « propos nocif ».
Je pense qu'on ne peut pas vraiment changer en mal. Généralement quand quelqu'un accuse une autre personne de changer en mal c'est une tentative de culpabilisation, par exemple la personne qui se sent laissée derrière. C'est la cas dans le sujet dont je parle plus haut par exemple.
Si vraiment tu change en mal, et que tes conditions de vie se dégradent, tu t'en rendras forcément compte. Ce sera le moment des obstacles, le moment d'apprendre à s'ajuster, et le moment de grandir.

Je ne vois vraiment pas comment tu peux concrètement changer en mal. La route du changement est parsemée d'ennemis bien sur, mais comme le dit le proverbe "Homme sans ennemi, homme sans valeur ».
La route du changement est parsemée d'obstacles. Elle est parsemée de problèmes. Mais n'est ce pas justement ce dont notre AFC a besoin ? Je n'imagine pas quelqu'un passer du stade AFC extrême à mec-bien-dans-sa-peau-qui-choppe-et-fais-ce-qu'il-veut sans passer par des tonnes de défis. Il faudrait une pilule magique, et même avec la scène serait surréaliste. Changer c'est passer par des galères et les surmonter.
D'ailleurs la logique qui consiste à vouloir éviter la mauvaise voie, c'est la logique de protection. L'AFC est le mec qui, voulant se protéger, à passer sa vie à rien faire, et se retrouve sans la maturité qu'il aurait du acquérir justement face aux problèmes de la vie.



Pour en venir à un aspect plus pratique, comment changer ? Je pense qu'une bonne solution est de changer des habitudes, justement d'essayer des trucs que tu t'imaginais pas essayer avant.
Changer d'habitudes alimentaires, essayer une nouvelle activité, écouter de nouveaux styles de musique.
Perso je change souvent mon style vestimentaire. Je m'intéresse pas mal à la mode, et si tu me regardes par tranche de 6 mois, je suis jamais pareil. D'ailleurs enchaînement; en l'espace de quelques années, je suis devenu à plusieurs reprises une personne que j'aurai jamais accepté ou imaginé être il y a quelques années. Et vous savez quoi ? No regret
Ensuite changer, ça passe aussi par changer dans ses interactions avec les autres. Changer d'attitude, changer de façon d'être. Changer sa manière de saluer, sa manière de parler.
A titre d'exemple, essayer de faire comme les mecs cools, à l'image de ce collégien qui va se forcer à boire en soirée pour faire comme les mecs populaires, c'est tout à fais honorable. C'est une forme d'ouverture d'esprit, et c'est aussi comme ça qu'on comprend les autres, parfois.
Au passage, personne ne devrait jamais se laisser shamer ou se laisser faire culpabiliser par quelqu'un d'autre. C'est des trucs qui arrivent quand tu veux changer, et que tu piétines tes principes. C'est ta vie, si t'apprend c'est bien. Si ton pote t'en veux parce que tu troque le métal pour de la pop, tant pis pour lui.



Changer, c'est changer sa réalité. Je me souviens d'un mec qui a posté récemment ici, il expliquait qu'il avait perdu 30 kilos, et qu'il lui avait fallu un temps pour s'adapter au nouveau regard que portait les gens sur lui. Ça passe sûrement par des petits détails, mais pour celui qui l’expérimente c'est sa réalité, la totalité de ses relations avec les autres et son environnement qui change.

De nouvelles portes s'ouvrent, de nouveaux horizons apparaissent, et c'est à ce moment là que notre homme va pouvoir s'aventurer dans les contrées qui lui étaient fermée.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tu t'y prends mal le 11.03.15, 09h16 par Iskandar
  • [0] Non le 11.03.15, 11h02 par Blusher
  • [+1] Il y'a du vrai... le 11.03.15, 11h27 par Cellar Door
  • [+1] Constructif le 11.03.15, 11h37 par Onmyoji
  • [+1] Intéressant le 11.03.15, 12h54 par Rickhunter
  • [+2] Constructif le 11.03.15, 13h02 par ailether
  • [+1] C'est pas faux le 11.03.15, 13h33 par splifstarz
  • [0] Intéressant le 12.03.15, 08h08 par The_PoP
  • [0] Pas convaincu le 21.01.16, 14h45 par hushpuppy

Ton post est intéressant, bien qu’un certain nombre de points ne vont pas. Cependant, je me rend compte que j’ai aussi besoin d’avis sur certains points que tu soulèves.

Tu changes pas en trahissant tes principes. Le contraire de « fou » est « fou ». Oui, je comprends que c’est plus complexe, mais je pense que c’est important de le dire. Plus précisément :
Bouba a écrit :J'anticipe une critique possible : « oui mais attend si j'ai bien compris là, tu encourages les gens à faire n'importe quoi. Comment être sur que la personne qui lit ce conseil ne va pas aller dans la mauvaise voie ? » Ça rejoint au passage les critiques sur le « propos nocif ».
Je pense qu'on ne peut pas vraiment changer en mal. Généralement quand quelqu'un accuse une autre personne de changer en mal c'est une tentative de culpabilisation, par exemple la personne qui se sent laissée derrière. C'est la cas dans le sujet dont je parle plus haut par exemple.
Si vraiment tu change en mal, et que tes conditions de vie se dégradent, tu t'en rendras forcément compte. Ce sera le moment des obstacles, le moment d'apprendre à s'ajuster, et le moment de grandir.
Nan. On peut changer en mal. Tu t’en rends compte, mais au bout de combien de temps ? En « trahissant ses principes », texto, plutôt que de les dépasser, on risque surtout d’aboutir à une impasse qu’on reniera soi-même dans quelques années avec grande honte. Avec le risque d’une contre-réaction assez improductive en fait. Genre, l’attitude moquée par Katsu dans le topic que tu donnes en exemple. Enfin, en terme de « trahison de ses principes », je me demande si ce n’est pas la source de certains de ces comportements… : la-voie-du-pua-les-signaux-du-contresen ... contresens

Pour changer, on dépasse ses principes, comme en dissertation. Donc ce qui est faux, on le voit, ce qui est incomplet aussi, et on évolue sur ça. Et les principes qu’on abandonne ? Ben c’est qu’ils ne nous correspondent plus. Parce que bien souvent, sur 20 ans, surtout aux âges des membres de FTS, ce que tu es profondément change. Non, à 14 ans, tu n’es pas le même que quand t’as un gosse sur les bras (normalement :frown: …). Dans le topic que tu donnes, c’est exactement ça pour Popovski.

Et dernier point. La réalité, ce n’est pas « avoir des problèmes = être AFC ». En fait, plusieurs problèmes, qui n’ont pas nécessairement des choses à voir entre eux, peuvent saper tes relations avec les gens. Non, si votre vie sociale c’est de la merde, ça ne veut pas nécessairement dire que vous êtes AFC. Tu précises ta définition particulière d’AFC, ok. Mais même, je pense que ça vaut la peine de repréciser, surtout que là, tu parles de dev perso, et que avoir des (trophées) meufs comme aboutissement du dev perso (ce que tu ne prônes pas, mais la confusion peut naître de cet amalgame), ça met pas dans la meilleure de mentalités je pense…

Et enfin : « Changer c'est passer par des galères et les surmonter ». Pas convaincu. Les galères dans le changement positif, c’est contingent. C’est contre-intuitif comme propos parce que, comme l’explique Cialdini, ce qui a de la valeur c’est ce qu’il nous a coûté d’acquérir. Petit biais cognitif fort utile, mais qui parfois est pris en défaut. Autre exemple pour les connaisseurs : l’échange équivalent dans Full Metal Alchemist. Et puis bon, pour l'application pure à la séduction, je te renvoie aux articles de Blusher sur le forçat et le fainéant ou la motivation au résultat (cf plus bas dans ma réponse).

Le sujet qui m’intéresse le plus dans ton propos. Comment changer ? Alors, les mises en garde plus haut sur le fait de ne pas trahir ses principes, désolé, mais c’est précisément pour ne pas tomber dans ce que tu décris. Effectivement, tenter de nouvelles expériences quand le cœur t’en dis ou parce que ça semble te rapprocher de quelque chose que tu envies, je valide. Essayer pour essayer, why not, mais perso, je suis pas convaincu. L’exemple de la boisson en soirée est exactement le genre de truc à éviter. Donc sans développer sur les trucs les plus bateau. Ou sur ce que Raven a développé dans le sujet que tu as pris en exemple. Quand tu es dans cette optique, comme moi à une courte époque, il y a facilement quelque chose que tu vois pas, et que j’ai mis des lustres à biter : le mec, il boit parce qu’il aime ça… Pas nécessairement parce qu’en buvant, en soirée, ça va lui permettre de etc … Quand tu dépasses, je crois pas que tu tombes dans ce genre de problème. Rien que parce que tu poses le problème différemment… "On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés" (Albert Einstein)

Bon, mais sur le comment changer. Parfois, effectivement, il se peut que pour X ou Y raison, la solution se situe dans un champ qu’on est pas capable d’imaginer, de conceptualiser ou de voir, parce qu’on a des œillères, pour une raison X ou Y. Dans mon cas, à la base, j’abordais mes relations sur un mode forçat. Et là, je parle pas uniquement de relations H.F, mais de mes relations en général (@Bouba : fais le lien avec ce que tu dis sur les galères). Vu que j’avais des problèmes sur mes relations en général, forcément, manière de penser que tout le monde comprendra, mon but, c’était de régler le problème, d’améliorer ma situation, d’améliorer mes skills sociales, d’être plus heureux. De régler le problème. Avec l’attitude de forçat en prime. Bon, pour la petite histoire, j’ai commencé à pas mal avancer le jour où on m’a fait réaliser que je n’étais pas capable de définir ce que je voulais de manière concrète et positive (ex : avoir une vie sociale plus riche. Donc avoir plus de potes. Et donc avec ces potes, tu ferais… ? Eeeeuuuuuhhhhh … ?)

La blague, c’est que si effectivement, je me suis rendu compte que la vision forçat était une partie du problème, c’est pas en la quittant que les choses se sont améliorées. C’est plus du concours de circonstances. Et ce concours de circonstances serait arrivé plus ou moins 7 ans plus tôt, ça aurait amélioré beaucoup de choses dans ma vie, et à tous les niveaux. Et à à l’époque, j’avais déjà la maturité pour que ça se fasse… Et j’avoue que ça m’agace un peu…

Ayant une personnalité assez « combative » on va dire, ça a surtout eu pour effet de me faire m’accrocher à mon mode de pensée malgré les épreuves et les changements de situation. C’est pas nécessairement un truc négatif remarque. Parce que dans mon cas, le mode de pensée en question m’a permis de continuer mes études malgré les difficultés et les échecs plutôt que d’aller me cacher chez mes parents et de m’y satisfaire de conneries abrutissantes qui feraient qu’aujourd’hui je serais quelqu’un auquel je n’ai pas spécialement envie de penser… Entre autres exemples d’effets bénéfiques…. Et je rigole vraiment pas…

Le truc, encore une fois, c’est que c’est surtout un ensemble d’éléments traumatisants, et surtout, contingents, qui m’a permis cette prise de conscience contingente. Il y avait déjà eu des opportunités manquées précédemment. Et la question que je me pose, c’est s’il y a un moyen de réduire le niveau de contingence du changement dans ce cas, vu les enjeux.

La solution d’essayer du changement « aléatoire et permanent », comme tu le prônes (au moins niveau fringues) ? Le truc, c’est que quand je retourne à cette époque, je me rends compte que c’est des limites personnelles dont je n’avais même pas conscience qu’il fallait que je pète, et que donc, à l’époque, même en appliquant cette stratégie, je n’aurais pas remis en cause les bons trucs. Sauf peut-être à trahir (réellement) certains de mes principes les plus fondamentaux. Avec le gros risque, comme je le disais, de devenir quelqu’un auquel je ne veux pas penser…

Au fond, c’est un peu une question proche (mais pas la même) que celle que je posais dans ce topic : seduction-etes-vous-motive-par-le-resul ... 1.html#top

J’avais répondu ça :
Iskandar a écrit :@Blusher: à l'arrache depuis mon Iphone. Donc ça se ressent dans ce post. Pourrai développer correctement que d'ici 2-3 jours si nécessaire.

Je comprends ce que tu dis. Sauf que, prenons un gars dans une situation de base peu tolérable pour lui. Genre des relations sur tous le plans complètement insatisfaisantes. Il s'en sort comment ? Normalement, dans toutes les situations, la première étape, qui va enclencher les autres, c'est faire des efforts.

Là, tu dis non non, faut pas faire des efforts et jouer. En caricaturant ton propos, on peut l'assimiler à du "restez naturel". Sauf que, le gars dont je parle, tu crois qu'il fais quoi depuis le début ?

Pas faire d'effort, pas de problème. D'expérience, j'ai constaté que la facilité est l'une des choses les plus séduisantes pour les gens. Un mec qui décide d'en sortir, c'est très rarement par choix.

Donc quand t'y arrives pas, tu changes comment ? En étant toi-même et en restant naturel ? Mais le gars, il faisait quoi jusqu'alors ?

Et dernier point. Un truc que Roshi faisait remarquer, sur PUAHate, tu peux voir plein de mecs très d'accord avec l'idée que l'effort ne sert à rien et qu'il y a deux alternatives: tu es beau ou Dieu t'a donné ta main droite pour te consoler. Pas que je sois d'accord avec ce genre de rageux, mais pour moi ils sont la preuve que la soluce n'est pas si simple. Et passer se contenter toute sa vie avec une vie sentimentale médiocre, de ce que j'ai pu comprendre, c'est pas si rare. Du moins, on peut considérer que ça correspond plus ou moins au taux de gens qui des le départ avait des des difficultés.

PS: le gars que je prenais en exemple, je pars du principe qu'il est sous la moyenne.


Le topic est parti dans une autre direction, donc j’ai pas insisté. Mais ça rejoint un peu ma question ici. Dans le sens où lorsqu’on veut changer, et que la méthode de forçat ne passe pas : on fait quoi ? Là, oui, Busher appelait, je pense, surtout à un changement de mentalité, pour mettre en œuvre des mécanismes non conscients, j’ose croire. Mais on fait quoi si ça ne marche pas, à cause par exemple de peurs peu courantes ? Ca marchera toujours ? Mon problème, c’est que vue mon expérience perso, j’ai beaucoup de mal avec cette réponse. Et attention, je ne pointe pas là sur la même nuance que celle sur laquelle m’avait répondu Terrigan.

Sachant enfin qu’au fond, un problème central, c’est que c’est difficile de ne pas y aller sans l’œil sur le résultat quand tu n’es pas satisfait, peu importe la situation objective.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Pertinent le 11.03.15, 11h24 par Cellar Door
  • [+2] Très intéressant le 11.03.15, 13h36 par splifstarz
  • [+2] Intéressant le 11.03.15, 14h20 par ailether
  • [+2] Très intéressant le 12.03.15, 11h18 par The_PoP

Je reconnais en filigrane dans ton article quelques personnes et phrases que j'ai pu rencontrer plus jeune : "tu cherches à me changer" " il a changé" (avec un ton désapprobateur) "je veux rester moi-même" "c'est pas mon truc" à chaque fois utilisé pour justifier l'immobilisme.

Ton article m'évoque une citation connue d'Oscar Wilde que j'ai adoré à un moment : "appuyez-vous sur vos principes, ils finiront bien par céder"
Ca a l'air d'une provocation, mais c'est très profond et un grand appel à vivre.
Je viens d'ailleurs d'en découvrir une autre : "Je préfère les gens aux principes, et plus que tout au monde je préfère les gens sans principes"

Pour ne choquer personne, une précision s'impose :
il ne faut pas confondre principe et valeur.
Et surement, les gens qui rechignent à s'aventurer hors de leurs principes ("pas de poulet rôtis le mardi soir") croient que leurs valeurs sont la somme de tous ces principes bout à bout.

Alors qu'une valeur c'est par exemple "avoir du respect pour soi et les autres". Et c'est pour ça que j'ai le principe "pas de poulet rôti le mardi soir", parce que je le digère mal, que le lendemain je suis fatigué, et que je m'énerve contre mon petit neveu que je garde le mercredi et qui n'y est pour rien. Cet exemple est fictif
Bouba a écrit :Au contraire, il faut prendre ce sentier que tu ne pensais jamais prendre, justement parce que tu ne pensais jamais le prendre, il va t'emmener là où tu ne pensais pas aller.
Avec un autre vocabulaire cette idée est familière sous l'appellation "sortir de sa zone de confort"
Bouba a écrit :A titre d'exemple, essayer de faire comme les mecs cools, à l'image de ce collégien qui va se forcer à boire en soirée pour faire comme les mecs populaires, c'est tout à fais honorable. C'est une forme d'ouverture d'esprit, et c'est aussi comme ça qu'on comprend les autres, parfois.
C'est une lecture optimiste qui fait beaucoup d'honneur à la jeunesse. Surement certains le vivent comme ça. Personnellement je l'ai vue et vécue souvent sous un autre angle. Tu dis ensuite :
Bouba a écrit :Au passage, personne ne devrait jamais se laisser shamer ou se laisser faire culpabiliser par quelqu'un d'autre.
Dans les cas que j'ai observé les collégiens ne buvaient pas par ouverture d'esprit mais juste parce que "ça se fait" ou pour éviter de se faire chambrer si ils ne faisaient pas "comme tout le monde".

En revanche, j'ai connu des amis qui ont pourfendu l'alcool comme la peste tout le collège/lycée, ne buvant pas une goutte, et qui une fois leur indépendance acquise se sont aventurés hors de leurs principes, pour expérimenter l'alcool, l'ivresse, ensembles, seuls. Là je retrouve davantage ton idée.

Iskandar a écrit :Le sujet qui m’intéresse le plus dans ton propos. Comment changer ?
Et bien de ce que je lis de l'article de Bouba, j'ai l'impression que sa réponse c'est : en remettant en question ce que tu ne remettais pas en question, en cherchant là où "tu as toujours fait comme ça" si ça te va vraiment et si au fond tu n'aurais pas envie d'autre chose, en allant au delà de l'idée "c'est pas fait pour moi" qu'on s'impose ou qu'on se laisse imposer.
Encore une fois, sous un autre vocabulaire on peut appeler ça "dépasser ses croyances limitantes".
Comme tu le dis ensuite, à certains moments de sa vie on ne sait même pas qu'on a une part de soi qui nous limite. C'est pour ça que faire des expériences, s'aventurer, hors de notre zone de confort, hors de nos principes, nous permet de nous découvrir.
On peut le faire avec mesure. On n'est pas obligé de passer frénétiquement par tous les styles de la terre. On peut s'aventurer tout en restant à l'écoute de son ressenti. "J'ai peur d'y aller mais il y a quelque chose qui me fait envie", c'est pas pareil que "j'ai jamais fait ça, et j'ai beau le retourner dans tous les sens dans ma tête il n'y a rien, rien, rien du tout qui me fasse envie là dedans".

Et encore une fois on peut interroger ses principes en restant fidèle à ses valeurs, c'est là le garde-fou du danger de se perdre complètement.

Je veux encourager Bouba pour son effort de rédaction de contenu, qui même s'il est parfois mal exprimé, contient quelques rappels fondamentaux qu'il est toujours bon de rappeler et qui se résume en une phrase :

Image
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 11.03.15, 11h40 par voucny
  • [0] 100% d'accord le 12.03.15, 08h08 par The_PoP

Le propos n'est pas faux mais incomplet, on peut aussi changer en adoptant des valeurs sur des sujets qui ne nous touchaient pas auparavant, ou sans changer de principes en leur donnant des poids différents.
Ensuite se remettre en question c'est pas se renier. C'est faire une réflexion pour évoluer. Se renier c'est plutôt fermer les yeux sur des principes auxquels on tient vraiment pour de mauvaises raisons alors que psychologiquement on aurait tendance à considérer que ça reste bon. Quand c'est changer pour de bonnes raisons c'est moins renier que vouloir avancer en changeant les choses qui ne vont pas ou sont pas compatibles entre elles ou avec nos désirs et ce qu'on veut être.

Edit: aussi parfois les freins, les contraintes forcent à être créatif et aident finalement à avancer. Et puis ça aide à ne pas faire n'importe quoi juste pour le résultat. Sinon on aboutit à des comportements type "personnages de télé réalité"; prêts à tout pour se faire une place au soleil. C'est pour ça qu'avant de jeter au feu un principe il est avisé de le juger sobjectivement. Et de savoir pourquoi on l'adopte. Parce que le facteur moral c'est vrai que c'est souvent un ramassis d'excuses et d'amalgames oisif de mauvaises croyances sur les gens et les relations.
Bel effort pour être constructif cela dit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Oui le 11.03.15, 11h40 par voucny
  • [+1] Pertinent le 11.03.15, 13h40 par splifstarz

Hello again guys :)


J'ai eu l'envie de compléter cet article après avoir lu certains posts pertinents sur le forum, je pense à certains posts sur l'égo, sur la méditation, mais aussi à des plus récents comme celui de Raven sur les convictions.


Je vais donc préciser mon propos de base, sur les principes et le changement


Encore ce fameux ego


Tout d'abord, un peu de philo. La réalité peut être vue comme un phénomène totalement neutre. Après tout nous ne sommes que des animaux qui avons évolué, et on cherche chacun a donner un sens à sa vie. Qui a raison, qui a tort ? Quand il d'agit d'opinions, c'est compliqué.
Telle personne préfère rock, telle personne aime les chiens, telle personne a décidé de ne jamais boire d'alcool, etc.. Chacun a ses raisons, mais personne n'a vraiment raison.

On en vient à se créer une identité, notre égo se rattache à ces goûts, ces habitudes, ces principes, afin d'exister. L'égo à peur d'être touché, il va donc s'accrocher à ces principes, ces habitudes, ces goûts. Au fond tout ça nous paraît normal, c'est qui nous sommes. J'ai toujours aimé le rock, j'ai toujours porté des baskets, si je change, ce n'est plus moi.

On ne se rend pas compte à quel point ces habitudes et goûts, tellement ancrés, nous réduisent, et limitent notre perspective. Notre égo nous empêche de changer, car il a peur de s’abîmer. On a peur de trahir nos principes, parce que si on le fait "ce n'est plus nous".


Je repense à un très bel article sur ce forum, concernant la méditation. En méditant, on se rend compte qu'on est plus que notre égo. Les gens ont peur de changer, et quand leur identité est attaquée, ils deviennent défensifs, entrent en colère, etc...
Vous avez sûrement déjà vécu, ce moment frustrant où on ne peut pas dire la vérité à un proche, parce qu'on sait qu'il va se replier, et refuser de l'entendre...


Et alors ?

En fait on est tous sujet à ce type de comportement, malheureusement on ne s'en rend pas toujours compte. C'est pour ça qu'il est si dur de changer. On se forge des opinions, des habitudes, des valeurs, et on tient à les garder. On dit que c'est faire preuve d'authenticité, c'est être vrai que de ne pas trahir ces principes. Plus je médite, et plus je me rend compte des peurs qui motivent ce genre de pensées.


Pour évoluer, il faut se forcer à changer. Changer, c'est adopter d'autres perspectives. Il faut se forcer à voir le monde comme ses pires ennemis, comme les gens qu'on aime pas... Il y a tant à apprendre.
Plus on aura de perspectives, et plus on aura de choix pour emprunter la route qui nous convient le mieux. Mais pour avoir d'autres perspectives, on est obligé de les expérimenter.

On a tous pleins de petits principes, ou même des grands principes. Il faut les briser. Ca fais mal bien sur, et on risque de se planter, de prendre la réalité en pleine face, mais c'est comme ça qu'on évolue.
S'enfermer dans sa propre réalité, c'est le pire frein au changement et à l'évolution. C'est très dur d'en sortir, c'est pour ça qu'il faut se forcer. Cf la fameuse zone de confort dont on parle souvent ici.





D'où mes petits conseils pratiques, où je dis qu'il fait se forcer à faire des choses qu'on ne fait pas d'habitude, à parler à des gens à qui on ne parle jamais, à aimer et s'intéresser à ce qu'on rejette, même si on a des bonnes raisons de les rejeter. J'en reviens à mon premier post. Il faut donc retenir que bafouer ses principes, c'est élargir sa réalité.

On peut aussi continuer à ajouter d'autres perspectives à la sienne sans bouger au nouveau de ses principes. C'est pas du tout incompatible.
On peut changer en étendant sa culture, sa connaissance du monde et des gens, et garder ses principes. Onpeut changer simplement en changeant de centres d'intérêt.
Je vois pas en quoi c'est incompatible de le faire sans changer au fond.

Je rejoins Voucny sur les "valeurs" et les "principes".

Et je doute qu'il soit nécessaire de renier tout ce en quoi tu crois, pour changer...

Ton texte est "positiviste" et encourage au mouvement, mais en faite tu confond "principes" et "pensées limitantes", avoir des principes si ils s'appuient sur des valeurs solides ne sont pas un handicap et n'empêchent pas de changer tes habitudes et ton hygiène de vie si elle est inadapté à tes nouvelles envies...

Et là ce que tu dois chambouler ce n'est pas tes "principes" mais bien "tes pensés limitantes", comme se dire "Les mecs qui arrivent à coucher sont des connards, moi je suis trop gentil"...

Avoir des principes comme respecter les filles que tu rencontre, et faire qu'elle soit contente de passer du temps avec toi n'est pas un mauvais principe. En revanche ce dire que saisir l'opportunité de l'embrasser; la ramener chez toi etc, c'est ne pas la respecter, et que c'est contre tes principes non ça c'est faux et il est nécessaire de changer ton point de vu, mais ce n'est pas un principe ça, c'est une "pensée limitante" elle est confirmé par un principe correcte, mais erroné car ne correspond pas à une bonne application de ce "principe".

Exemple concret :
Je vous ai parlé dans mon journal (très en retard maintenant) que j'ai embrassé une petite nana de mon cours de danse pendant la soirée qui suit. Depuis j'ai renouvelé l'exploit quelques fois, elle s'est mise à douter, elle a ses blocages ne veux pas être en couple etc... On a quand même continué un peu car elle avait l'air d'aimer ça, mardi dernier j'ai voulu passer une étape et lui ai proposé de venir chez moi, elle a parfaitement compris que ce n'était pas pour jouer à la marelle.
Et au moment de monter sur le scooter, elle s'est mise à hésiter, elle m'a expliqué qu'elle n'avait pas d'attirance pour moi, mais que si ça se passait elle le ferait mais machinalement... Mais qu'elle voudrait quand même le faire avec des mecs qui lui plaise et qu'elle désir.

En insistant un peu j'aurais pu la convaincre, et on aurait passer une nuit très agréable. Mais j'aurais été contre sa volonté propre, j'aurais forcé quelque chose que par "principe" je préfère partager et donner de plein gré. Mes valeurs sont que je veux participer au bonheur des filles qui me plaisent et que j'affectionne, donc je ne veux pas pousser et amener une fille à faire quelque chose, qu'elle ne veut pas faire spontanément si ça se passe bien, ça doit s'enchaîner si elle se bloc je me bloc aussi.

Alors quoi ? La prochaine fois que je la voie je retente et je force un peu le passage afin de coucher avec elle alors qu'elle est en plein doute ? Ou je continu de suivre mes "principes" en espérant en trouver une autre qui assumera peut-être plus ses actes? (ce qui risque de prendre du temps)...

C'est une vrai question je suis ouvert à toutes conseils en MP personnel, et à toutes intervention sur le fil si vous trouvez mon intervention pertinente...

Voila je ne sais pas si ce que j'illustre est pertinent
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 21.01.16, 10h46 par Onmyoji

Je salue également l'effort d'écriture de l'auteur, on voit bien que tu as des choses sincères à exprimer Bouba.

Cependant, il y a deux trois détails qui me paraissent tout de même dangereux, comme le fait de boire "pour faire comme les autres" (qui a déjà été souligné), mais aussi :
Bouba a écrit :Il faut se forcer à voir le monde comme ses pires ennemis, comme les gens qu'on aime pas...
Le tout réside toujours dans l'équilibre, mais je ne pense pas que "considérer le monde comme son ennemi" soit une chose super saine.

Je veux dire, le genre humain est fait pour coopérer, pour avancer ensemble. Là où c'est dur, c'est de contenter tout le monde. Je pense réellement qu'on peut pas s'en sortir tout seul (ce qui n'a rien à voir avec le fait de vivre seul).

Tout le monde ne nous veut pas que du bien, tout le monde ne nous veut pas que du mal, mais appliquer les choses à pleine mesure n'est jamais une bonne chose.

La méfiance entretient un lien étroit avec la peur, la peur qui nous vieillit et écourte notre vie avant de se rendre compte qu'à la fin de celle-ci, la plupart des choses que nous avons craintes ne se sont jamais produites.

Et j'ajouterais qu'à titre personnel, j'ai toujours tendance à croire que partir du principe que le monde est notre ennemi est le meilleur moyen de s'en faire.

Pour en revenir au sujet principal, pour moi changer c'est :

- En bien : Accepter de quitter les habitudes rassurantes qui nous freinent (rassurantes ne veut pas dire qu'on les aimes), afin de s'assumer et faire les choses qui nous intéressent, même si ça nous paraît impossible (se trouver).

- En mal : Suivre un mode de vie qui ne nous convient pas simplement pour faire comme les autres, et contraire à nos valeurs (se perdre).

Quoi qu'il en soit, la bonne voie serait donc celle qui nous plaît, sans porter atteinte au plaisir de l'autre (comme pour la liberté quoi).

Pour conclure, j'imagine que la justice, l'égalité et le sentiment de liberté sont les ingrédients indispensables au bien-être de quiconque.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 23.01.16, 13h27 par Blusher
  • [+1] Merci ! :) le 08.02.16, 04h50 par Bouba

Yragael j'approuve ce que tu dis, mais le fait est qu'il est difficile de distinguer "principes" en pensées limitantes quand on a pas le recul nécessaire. C'est pourquoi je propose à chacun d'au moins essayer. De plus, trahir son identité a quelque chose de libérateur...
C'est un moyen de se détacher de l'égo.


Hushpuppy tout d'abord merci pour le compliment et pour l'apport au topic initial.
Bien vu, l'homme est social par nature et à besoin de coopérer. Quand je parles d'ennemi, je veux plutôt évoquer "l'adversaire", celui qui va lutter pour les mêmes intérêts que nous. Lorsqu'on voit la vie comme un jeu, le concept d'adversaire prend sens.

Mais il est vrai que de voir le monde comme son 'ennemi' à un effet de prophetie auto-réalisatrice et crée des problèmes là où il n'y en a pas à l'origine.

Pour ta conclusion sur es habitudes je plussoie bien sur, mais j'aurais tendance à mettre une réserve sur la 2ème partie : suivre un mode de vie qui ne nous convient pas nous apprends des choses sur nous même. Je pense qu'il faut s'ouvrir à tout, puis apprendre de nos expériences.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] De rien ! ;-) le 08.02.16, 14h56 par hushpuppy

Bouba a écrit :Pour ta conclusion sur es habitudes je plussoie bien sur, mais j'aurais tendance à mettre une réserve sur la 2ème partie : suivre un mode de vie qui ne nous convient pas nous apprends des choses sur nous même. Je pense qu'il faut s'ouvrir à tout, puis apprendre de nos expériences.
Bien sûr, toute expérience, bonne ou mauvaise, sera toujours un riche apprentissage pour celui qui prend du recul sur les choses (a partir du moment où la personne est dans un état d'esprit favorable, se prépare à réagir en conséquence).

Mais cet enseignement, je pars du principe que tu vas l'utiliser pour t'éloigner des maux qu'ils t'ont causé et te rapprocher un peu plus de ce qui te convient, au final.

Si tu ne tombe pas malade, tu n'a pas besoin de remède; et il est plus facile de prévenir une mauvaise habitude que de s'en sortir une fois plongé dedans; mais en même temps, il faut risquer de s'exposer à la maladie pour se "nourrir".

Ton avis est intéressant, et je te suis, je dirait même qu'on apprend beaucoup plus de ses échecs que de ses victoires.

Je suis d'accord pour dire que de toute façon, une situation inconnue devrait être une situation vierge de tout jugement/dénivellement vers le bas, qu'il faut s'y immerger pour étendre notre confort.

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