[D] Concessions Pour Concessions

Note : 14

le 22.11.2017 par mistermint

7 réponses / Dernière par mistermint le 23.11.2017, 13h10

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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C’est peut être de saison, mais je vois plusieurs personnes qui traversent une phase difficile avec leur copine ces derniers temps. La réaction qui s’ensuit ressemble à quelque chose près à culpabilisation, incitation au rachat de confiance et perte d’independance du mec en question. Le pire étant quand le point de friction n’est pas objectif mais subjectif, à savoir ce que chacun attend implicitement d’une relation.
C’est pas forcément actif de la part de la partenaire ni prémédité, mais ça reste une technique de manipulation éprouvée : attendre la faute, puis exiger rétribution. Et ça marche. Gardez le en tête.

Faire des conneries ça arrive et s’excuser ou prendre le temps de discuter et comprendre sont des choses saines en couple.
En revanche quand le faux pas devient une excuse Pour toutes les pressions derrière, on retombe dans le rapport de force et devinez qui payera la facture a la fin ?

Donc quelques éléments qui me viennent en tête pour développer de manière plus générale (auxquels vous pouvez ajouter les votres je ne prétends pas a l’exhaustivité ni à l’universalité).
- Votre copine à entamé une relation avec vous pour quelque chose que vous représentiez à ses yeux. Ceci inclue rarement le mépris de soi et la docilité face aux conflits. C’est valable quel que soit le sexe, on ne respecte souvent pas les gens qui ne se respectent pas, d’experience. Et si vous pensez qu’elle n’en arrivera la parce que vous vous aimez d’amour, je vous invite à tester.
- Concession est un mot à la mode, quand il s’agit de se renier pour faire plaisir ou ne pas blesser l’autre on tombe dans l’aliénation de soi et c’est tout sauf respectueux : ni pour vous à court et long terme, ni pour elle à long terme.
- Parfois un événement de litige vient mettre en évidence une incompatibilité dans votre couple. Si au lieu de passer à autre chose vous pensez arranger les choses en faisant profil bas, c’est une erreur à mon sens. Parce que le point problématique reste le même, mais en bonus vous vous êtes reniés.
- Et comme, je le rappelle, votre copine ne vous a pas choisi pour votre côté soubrette, elle n’appreciera très probablement pas que vous le deveniez.
- Le plus probable est que non seulement elle ne vous remercie pas pour ça, mais qu’elle s’essuie en plus les pieds sur vous. Parce que par vos actes, vous lui aurez montré qu’avec vous, ça se fait.

Conséquences : elle vous quitte parce que vous n’etes Plus le même a force de dire oui à tout. Le seul réconfort qui vous reste dans cette rupture est de vous être manqué de respect, avec la tentation bien connue de trouver un coupable qui ressemble en général à « toutes des salopes ». Non, c’est juste parce que vous aurez laissé faire.

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« Chérie, je ne boirai plus de bières avec les copains pour ne surtout pas te confronter a tes insécurités ».

Solutions : respectez vous et vous respecterez d’autant mieux votre relation. Et paradoxalement, si vous restez juste et mesure, vous LA respectez quand vous posez des limites.
Les concessions en couple c’est pas unilatéral, et c’est pas parce qu’elle en chie une pendule qu’elle a raison. Si quelque chose est important pour vous, le renier ne le rendra pas trivial.
Pas en disant oui à tout et en vous excusant pour tout. S’il le faut, assumez la fin programmée de votre relation. C’est rarement facile ni agréable, mais quand c’est la solution la moins pire et qu’aucune alternative n’est viable, il faut prendre ses responsabilités.
Tout ceci implique d’etre capable de bien vivre la solitude, plutôt que d’entretenir une relation qui ne vous convient pas par fuite de cette solitude.

Et vous, quels principes appliquez vous aux différends en couple/relation ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Post responsable le 22.11.17, 17h32 par Jalapeno
  • [+2] Bien le 22.11.17, 18h09 par Mr.Smooth
  • [0] Pas convaincu le 22.11.17, 18h34 par Onmyoji
  • [+2] 100% d'accord le 22.11.17, 19h56 par Bumble
  • [+2] Bonne idée ! le 22.11.17, 21h14 par Syd_

mistermint a écrit :Et vous, quels principes appliquez vous aux différends en couple/relation ?
C'est une évidence mais une relation ne peut fonctionner que si les personnes qui la constituent s'y sentent bien.
Il y a un grand principe que j'applique dans toutes mes relations : prendre d'abord soin de moi et de mon bonheur. Je suis la personne la mieux placée pour savoir ce que je veux et comment l'obtenir... et je suis effaré quand je constate que certaines personnes préfèrent déléguer cet aspect de leur vie (notamment par les "concessions" évoquées plus haut).
De mon expérience, une relation est beaucoup plus facile à gérer avec une fille qui sait ce qu'elle veut. Ca permet de savoir rapidement si une relation est possible et ensuite on peut communiquer sur cette base plutôt que sur "que dois-je faire pour te faire plaisir ?".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oui le 22.11.17, 19h57 par Bumble
  • [+1] Intéressant le 22.11.17, 21h07 par Syd_

En fait, ton post me fait penser à ma relation passé, que j'évoquais dans mon journal, là où je ne savais pu forcément ce que je voulais, mais que le moindre truc était prétexte à me faire culpabiliser de la part de mon ex.

Après, ne faut il pas voir ça d'une façon plus global, dans le sens où toute ces choses, peuvent être dû suite à des bases pas forcément saine, une mauvaise communication (mauvaise dans le sens où les protagonistes n'expriment pas forcément leur envie etc. Pas dans le sens toxique) ou bien des évolutions personnelles propres.

En fait suivant les personnes avec qui tu vas échanger/discuter, on va avoir des versions différentes avec ce qu'elles mettent derrière le mot concession.
Par contre totalement d'accord sur le fait que beaucoup de gens utilisent ce principe pour manipuler, mais parfois on n'en est pas forcément conscient. Ca se remarque quelqu'un qui le fait vraiment pour manipuler, par contre je trouve à titre personnel, que les femmes sont beaucoup plus enclin à le faire que les hommes. (je lance le pavé haha)

Pour rejoindre ce que dit jalapeno, dans une relation on peut avoir des coups de mou, de fatigue, de mauvaise humeur, qui font qu'on peut avoir des différends. Il y aura des moments de hauts et de bas, tout ne peut pas être idyllique, il faut l'accepter. Malheureusement, j'ai l'impression de nos jours qu'au moindre soucis on switch, alors que des fois on passe à côté de certaines choses, juste pour un différend.
Les principes qu'on peut appliquer aux différends en couple : Avoir une base saine, c'est à dire être en accord avec soi, ses envies, savoir ce que l'on veut et voir si la fille en face sait aussi ce qu'elle veut.
Une communication ouverte, où l'on pourra parler librement, sans se sentir juger ou manipuler les paroles de l'autre pour retourner les choses.
L'écoute.
Parfois faire des compromis, sans renier sa propre identité et ce que l'on est, la fille a été séduite par ça au départ, pourquoi bouleverser son identité pour faire la serpilière?
Cultiver son couple.

Bumble a écrit :Malheureusement, j'ai l'impression de nos jours qu'au moindre soucis on switch, alors que des fois on passe à côté de certaines choses, juste pour un différend.
Dans mon entourage je vois plus de couples qui n'ont rien à faire ensemble mais qui s'accrochent que de gens qui mettent fin à une relation au premier obstacle.

Je pars du principe que la grande majorité des différends ne sont pas liés à un événement en particulier mais aux insécurités que cet événement suscite. Et l'intérêt d'en discuter c'est de pouvoir justement identifier ces insécurités et voir s'il est possible de les résoudre (et dans 99% des cas c'est un travail très personnel). Essayer de contourner ces insécurités par des concessions ne résout pas le fond du problème, ça peut tenir un temps mais ça finira toujours par se casser la gueule.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 22.11.17, 23h21 par mistermint

jalapeno a écrit :Dans mon entourage je vois plus de couples qui n'ont rien à faire ensemble mais qui s'accrochent que de gens qui mettent fin à une relation au premier obstacle.

Je pars du principe que la grandes majorités des différends ne sont pas liés à un événement en particulier mais aux insécurités que cet événement suscite. Et l'intérêt d'en discuter c'est de pouvoir justement identifier ces insécurités et voir s'il est possible de les résoudre (et dans 99% des cas c'est un travail très personnel). Essayer de contourner ces insécurités par des concessions ne résout pas le fond du problème, ça peut tenir un temps mais ça finira toujours par se casser la gueule.
Ah j'ai plutôt l'inverse, alors peut être que justement la fuite est lié aux différentes insécuritées.
Après pour le reste de la citation que j'ai "quoté" je suis totalement d'accord avec toi. Je trouve que ça rejoins aussi le fait de switcher, nexter, car mine de rien en échangeant, discutant avec les gens, on se rend compte que peu sont près à faire un travail personnel sur eux, ça prend du temps et il faut en avoir envie, mais le jeu en vaut la chandelle.
C'est peut être pour ça que ça donne l'impression des couples qui n'ont rien à faire ensemble, où alors de la dénaturation de la personne. Comme en parlait mistermint plus haut.
Après c'est comme pour des choses à voir suivant les limites personnelles propre à chacun, mais après on ouvrirait le sujet sur beaucoup plus loin !

Ce discours là, c'est un discours que j'ai beaucoup lu, entendu dans la communauté, comme la panacée de la gestion de relation.
Mais à vrai dire, je l'ai jamais vu ou fait fonctionner en vrai (sauf à vouloir rester seul en permanence et à voir systématiquement ses relations se terminer sur des désaccords -et pour ça, c'est field testé, ça marche très très très bien- plutôt que simplement parce qu'on a plus l'étincelle, ce qui devrait être la seule "bonne" manière de terminer une relation -parce que quand c'est pour des désaccords de merde, alors qu'on se correspond et qu'à part ça, l'autre nous fait vibrer, c'est vraiment trop pourri... Idem quand c'est pour des raisons logistiques ou d'objectifs différents-),
et pourtant, je suis le genre de râleurs qui va pas facilement faire le canard,
pour reprendre une expression souvent appliquée à la situation.
Je pense qu'on oublie un paramètre ou deux là-dedans.

Comme:
-le fait que si effectivement, tu pars sur le principe que ta copine cherche consciemment à te manipuler, faut pas te mettre avec. Et pour le côté inconscient, comme je dis souvent, c'est vrai, si on manque de se faire respecter, même la personne très respectueuse à la base manquera pas de nous exploiter. Mais là, on est pas dans la même situation. Pour moi, une personne qui sait reconnaitre ses torts, elle gagne du respect parce qu'il n'y a que les cons qui changent pas d'avis et qu'elle fait des efforts pour vous, elle en perd pas. Faut espérer que pour votre copine, c'est pareil (sinon, cf. première phrase).

-l'importance relative de la source du désaccord pour chacun.
Exemple; si pour ta copine, le fait que tu ne vois pas telle copine parce qu'elle la sent pas (quelle que soit la raison, bonne -comme le fait qu'elle lui manque de respect- ou mauvaise -jalousie-) est important, alors que pour toi c'est une connaissance sans importance, tu peux très bien t'en passer.
Rien n'empêche aussi de mettre l'autre face à ses insécurités, mais ce faisant, on peut aussi tomber dans le procès d'intention quand la raison n'est pas clairement explicitée.
Puis aussi, quand la drague supposée entre deux personnes n'existe pas, c'est de la jalousie déraisonnable et illégitime de voir la tierce personne comme une adversaire/ennemie/concurrente, mais si la drague existe (dans un sens ou les deux), est-ce si déraisonnable et illégitime?
J'entends déjà les mecs du premier rang de FTS me dire en bons élèves, "non mais oh, on lui appartient pas à cette greluche insecure, elle casse les couilles, qu'elle aille se faire soigner au lieu de nous les briser!".
Sauf que la greluche insecure à la base c'est ta copine, qu'il y a des chances que tu l'aimes ou l'apprécie fortement (sinon effectivement pas de raison de rester avec mais pas non plus de raison à la base de se mettre avec -sachant que les crises de jalousie par un plan cul avec qui "on est pas", techniquement, c'est un no go); et donc t'as pas trop envie de l'envoyer se faire foutre. Et t'as peut-être aussi envie de faire preuve d'empathie.
Parce que notez bien, les insécurités, il suffit pas de mettre le doigt dessus pour les résoudre. Ni de les rationaliser. Si c'était que ça, ce serait juste un point de vue à la con, pas une insécurité.
Et il y a des choses, qui font partie des gens, pour une raison ou pour une autre, et qu'à moins de leur faire un spécial reboot avec des électrochocs -et de récupérer un légume-, vous les changerez pas, psy ou pas (d'ailleurs, jusqu'à un certain point, est ce légitime de demander à l'autre de se faire soigner. Sa peur est tout de même légitime dans son système.).

-L'importance de la faute relativement aux pressions ou reproches qu'elle finit par "excuser".
Là tu disais avoir été inspiré par des histoires du forum, ce que j'y ai lu, perso, c'est des trucs souvent liés à la tromperie. Et ça, faut quand même considérer que c'est le tabou ultime des couples "standards" (non libres, non polyamoureux, bref les couples à deux). Donc ouais, c'est sûr, on peut te ressortir ça à toutes les sauces, mais tu l'as peut-être mérité un peu aussi, même si c'est plus en corrélation avec l'excuse. Tu peux simplement pointer du doigt que c'est pas lié, que c'est donc pas un argument et qu'il faut en trouver un autre, et que c'est donc pas non plus une raison de "menacer de se barrer" par exemple, puisqu'encore une fois, ça n'a rien à voir. Là oui, on se rejoint, mais il y a un peu de nuance à mettre dans sa position.

-Parfois, faire des efforts pour l'autre, en lui concédant quelque chose d'important (même si c'est important pour tous les deux mais pas compatible), c'est aussi juste faire l'effort de se mettre à sa place, pas se renier, dans le sens où puisqu'on l'aime/l'apprécie (nous aussi on s'est mis avec elle pour une raison), c'est pas toujours se renier que de faire passer cette priorité là devant un autre truc fusse-t-il important pour nous.
Exemple, j'irais pas abandonner mon taf pour ma copine (enfin, pas en général), par contre, c'est arrivé que j'arrête certaines activités parce que sinon, je pouvais pas lui consacrer du temps. Alors oui, ça fait un peu chier, tu as perdu un peu des trucs, mais d'un autre côté, tu passes du temps avec elle, et c'est ça où la relation peut pas se développer, et ça, ça a plus de prix qu'une activité qui même épanouissante pour toi, est un peu de la branlette en comparaison. Et l'autre est d'autant plus à son tour coulante avec toi qu'elle sait que ça te coute (mais justement, faut pas à son tour tomber dans l'inverse -à cause de toi j'ai arrêté de faire ça donc... non, si tu arrêtes c'est toi qui décide-.
Idem pour les litiges. Des fois l'important c'est pas d'avoir raison dans un couple. On sait déjà que sur le net c'est pas nécessaire d'avoir raison avec tout le monde, alors à plus forte raison dans la vie avec les gens qui comptent pour nous. Alors faut dire pourquoi on fait la concession, pas s'écraser mais laisser quand même la place, et avancer.

Bien sûr, ça reste une question d'équilibre. Mais à mon sens, ces points là sont à ne pas négliger. Ne pas devenir une soubrette non, mais se prendre pour une statue de marbre, non plus.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 23.11.17, 13h19 par mistermint

Bien sur, il y a des nuances que tu fais bien de rappeller Onmyoji.
Je pense qu'on est tous d'accord qu'il peut-être sain de faire des concessions, particulièrement dans le cas du manque de temps que tu évoques.
C'est bien aussi que tu évoques l'empathie. Dans un couple qui fonctionne bien, elle doit aller dans les deux sens. Ça aide aussi à discuter sereinement, sans jugement.
Onmyoji a écrit :Mais à vrai dire, je l'ai jamais vu ou fait fonctionner en vrai (sauf à vouloir rester seul en permanence et à voir systématiquement ses relations se terminer sur des désaccords -et pour ça, c'est field testé, ça marche très très très bien- plutôt que simplement parce qu'on a plus l'étincelle, ce qui devrait être la seule "bonne" manière de terminer une relation -parce que quand c'est pour des désaccords de merde, alors qu'on se correspond et qu'à part ça, l'autre nous fait vibrer, c'est vraiment trop pourri...
Il y a quand même une bonne chose dans une crise de couple, c'est que c'est un révélateur. Souvent on se dit : "cette nana me correspond" quand tout va bien : elle nous plaît, le sexe est bon, on est sur la même longueur d'onde, on déconne bien, etc. Sauf qu'on a jamais été confronté aux trucs qui fâchent ou aux non-dits (jalousie, envie d'enfant, aspirations professionnelles ou personnelles...).
Évidemment, il n'est pas question ici d'un petit désaccord sur ce qu'on va bouffer ce soir ou la couleur des murs du salon... même si des petits désaccords peuvent parfois révéler de plus gros problème, notamment s'ils se répètent ou s'accumulent.

D'après moi, ce n'est qu'à partir de ce point (qui arrive plus ou moins vite dans une relation) qu'on sait si quelqu'un nous correspond vraiment ou s'il y a une incompatibilité majeure.

Des concessions sur ce qu'on peut lâcher, OK, mais en connaissance de cause, pas seulement pour faire durer la relation "jusqu'à ce qu'il n'y ait plus l'étincelle".
Onmyoji a écrit :Et il y a des choses, qui font partie des gens, pour une raison ou pour une autre, et qu'à moins de leur faire un spécial reboot avec des électrochocs -et de récupérer un légume-, vous les changerez pas, psy ou pas (d'ailleurs, jusqu'à un certain point, est ce légitime de demander à l'autre de se faire soigner. Sa peur est tout de même légitime dans son système.).
C'est exactement pour ça qu'une séparation est parfois nécessaire. Encore une fois, ce n'est pas le désaccord qui en est à l'origine mais l'incompatibilité qui est derrière. Peut-être qu'on s'éloigne un peu du sujet pour rejoindre celui-ci : Changer par amour.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 23.11.17, 13h18 par Onmyoji
  • [+2] 100% d'accord le 23.11.17, 21h42 par Perlambre

Comme toujours ça dépend à qui s’adresse le conseil. J’ai pas vraiment dégrossi le trait pour qu’on puisse en discuter. Jouer à la statue de marbre pour se donner un genre c’est nul et pas adapté d’autant plus si tu es tombé sur « la bonne » et que tu veux juste pas céder un centimètre de manœuvre. Concéder certains éléments réfléchis comme tu le dis Onmyoji c’est valable, mais ćest réfléchi. Tu le fais pas parce que tu pense devoir tout concéder faute de mieux.

Le problème de base vient beaucoup d’une situation de manque. Associé à une immaturité émotionnelle ou relationnelle, donc relations de jeunesse mais c’est pas systématique.
Si t’es au milieu d’un désert affectif comme c’est souvent le cas chez les mecs que je vois dans la vie, comme c’était mon cas, la relation n’a d’autre objectif qu’exister, c’est sa condition. Inversement les filles en question n’ont pas cette insécurité (elles peuvent en avoir d’autres). Donc elles recherchent quelque chose d’autre dans la relation, de plus sain probablement mais ćest contextuel c’est que c’est basé sur avancer au lieu de fuir quelque chose.
Le schéma qui se répète dans ces cas là (observé massivement pour moi, pas affabulé), c’est mec qui donne tout vs fille qui demande tout. Pour ces raisons. C’est je pense ce que disait Syd par pression sociale ailleurs sur le forum. La demande dans ce cas est légitime, c’est juste la réponse masculine qui est inadaptée car sur un mode automatique de conservation de ressource (affective).

Une question à Se poser et qui aide face à l´inexperience et le manque de référentiels pour se positionner, c’est est-ce que je ferais ça pour quelqu’un d’autre qui compte vraiment (amis importants, famille si on est proche, etc)

Du reste évidemment qu’on hiérarchise naturellement ses priorités et qu’on en arrive forcément à des concessions quand on est dans une relation qui nous satisfait. Mais dans ces cas là c’est pas perturbé par le manque/insécurité. Dans ces cas là insécurité sexuelle ou sociale en miroir, qui sont deux marqueurs essentiels de la santé et de l’épanouissement individuel, bien avant même d’etre Des constructions sociales. Donc normal que ça pèse sur les schémas de relations.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 23.11.17, 13h51 par voucny

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