Déprime, jeune diplômé et recherche d'emploi qui s'allonge

Note : 6

le 11.03.2014 par Baijin

15 réponses / Dernière par Baijin le 24.07.2014, 08h57

Le taf, on y passe 8h par jour minimum, et c'est loin d'être facile tous les jours. Ce forum est là pour échanger autour de tous les sujets en lien avec votre vie professionnelle.
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Bonjour à tou(te)s,

J’écris ce message pour avoir vos conseils sur une situation que je rencontre et qui est apparemment courante chez les chercheurs d’emploi :

Je suis ingénieur biomédical/pharmaceutique diplômé depuis fin Septembre 2013. Et depuis, je cherche du travail. Cela fait donc environ 6 mois et malgré quelques entretiens, je n’ai pas de proposition ferme. Les seules pistes que j’ai sont plutôt sur des postes commerciaux (très) mal payés.
J’ai un profil plutôt orienté R&D, ce qui n’est pas le domaine le plus porteur.

Tout ça pour dire que depuis quelques temps, malgré le sport que je pratique 2 fois par semaine, les potes que je vois de temps en temps, je commence à déprimer face à cette période de recherche d’emploi qui s’allonge de jours en jours. J’ai l’impression que ça fait un trou qui se creuse sur mon CV et du coup diminue mon employabilité. Pire, je commence à ressentir de la frustration et de la jalousie vis-à-vis de mes collègues de promo qui eux ont été embauchés à la fin de leur stage de fin d’études.

Cette attitude ne me ressemble pas et je sais qu’elle n’est pas seine. Au final, j’aimerais vous demander conseils sur les points suivants :

1) Avez-vous des méthodes qui pourraient faire diminuer cette frustration que l’on ressent en longue période de recherche d’emploi, surtout vis-à-vis de mes collègues de promo, ce qui me rend irritable et moins fréquentable ? De plus, connaissez vous des moyens de se remotiver (à part le sport)?

2) Pensez-vous que l’employabilité diminue et qu’un « trou » de 6 mois ou plus sur le CV est un boulet que je vais devoir traîner lors de mes différents entretiens au long de ma carrière ?

3) Enfin, éventuellement, si certain(e)s parmi vous sont dans l’industrie pharma ou dispositifs médicaux, auriez-vous des conseils ou des pistes pour trouver un emploi dans ce secteur ?

Je vous remercie très sincèrement par avance. Tout conseil est bon à prendre.

Un conseil qui me vient comme ça sans connaitre ton domaine, serait de profiter de ton temps libre (hors recherche job / entretiens) pour bosser sur un projet perso ou un petit boulot à mi-temps.

Cela te permettra de :
1. t'occuper l'esprit
2. engranger de l'xp et de l'argent
3. te sentir productif
4. rencontrer des gens, multiplier les opportunités de job
5. le faire apparaître sur le CV en le mettant bien en avant, afin de montrer que même 6 mois ou 1 an sans CDI tu ne t'es pas touché les bonbons
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 13.03.14, 20h09 par Axelos

Baijin a écrit :Bonjour à tou(te)s,

J’écris ce message pour avoir vos conseils sur une situation que je rencontre et qui est apparemment courante chez les chercheurs d’emploi :

Je suis ingénieur biomédical/pharmaceutique diplômé depuis fin Septembre 2013. Et depuis, je cherche du travail. Cela fait donc environ 6 mois et malgré quelques entretiens, je n’ai pas de proposition ferme. Les seules pistes que j’ai sont plutôt sur des postes commerciaux (très) mal payés.
J’ai un profil plutôt orienté R&D, ce qui n’est pas le domaine le plus porteur.

Tout ça pour dire que depuis quelques temps, malgré le sport que je pratique 2 fois par semaine, les potes que je vois de temps en temps, je commence à déprimer face à cette période de recherche d’emploi qui s’allonge de jours en jours. J’ai l’impression que ça fait un trou qui se creuse sur mon CV et du coup diminue mon employabilité. Pire, je commence à ressentir de la frustration et de la jalousie vis-à-vis de mes collègues de promo qui eux ont été embauchés à la fin de leur stage de fin d’études.

Cette attitude ne me ressemble pas et je sais qu’elle n’est pas seine. Au final, j’aimerais vous demander conseils sur les points suivants :

1) Avez-vous des méthodes qui pourraient faire diminuer cette frustration que l’on ressent en longue période de recherche d’emploi, surtout vis-à-vis de mes collègues de promo, ce qui me rend irritable et moins fréquentable ? De plus, connaissez vous des moyens de se remotiver (à part le sport)?

2) Pensez-vous que l’employabilité diminue et qu’un « trou » de 6 mois ou plus sur le CV est un boulet que je vais devoir traîner lors de mes différents entretiens au long de ma carrière ?

3) Enfin, éventuellement, si certain(e)s parmi vous sont dans l’industrie pharma ou dispositifs médicaux, auriez-vous des conseils ou des pistes pour trouver un emploi dans ce secteur ?

Je vous remercie très sincèrement par avance. Tout conseil est bon à prendre.
Et chercher à l'étanger, ça te dit pas ?

Je rejoins le conseil de Cellar sur le petit job. Rien de tel pour se maintenir dans le rythme.

Je suis sorti de mon école à l'été 2009 et c'était pas rigolo non plus comme période pour les ingé de prod' en France. J'ai eu la chance d'embaucher à la sortie de mon école, suite à un stage de 2ème année qui s'était très bien déroulé. Par contre j'avais quand même pas mal anticipé ma recherche (dès février pour début septembre), du coup je n'ai jamais été vraiment sur le marché du travail. Après comme je me débrouille plutôt bien en entretien, c'était passé tout seul avec la première boite avec laquelle cela avait accroché.

J'ai des collègues de promo qui ont galéré beaucoup plus longtemps (alors que les chiffres habituels étaient plutôt de 98 % de CDI 3 mois après le diplôme). Genre entre 6 mois et 1 an. Par expérience, c'était pas forcément les plus sélectifs sur leur recherche mais aussi les moins motivés à rentrer dans la meule.

Bon j'imagine que tout ça ne t'aide pas trop mais c'était pour resituer le contexte de mon expérience personnelle.

Je vais donc essayer de répondre au point n°2 :

- effectivement l'employabilité diminue à mon sens légèrement du fait de ton trou d'activité. D'où l'intérêt de la solution de Cellar. J'ai un ami, diplômé de la même école d'ingénieur que moi, qui n'avait pas hésité à la sortie de l'école à prendre un poste de maçon dans l'entreprise d'un ami à lui afin de se faire un expérience, se remplir les poches, et garder une activité pro. Par contre il faut aussi noter que les grandes périodes de recrutement vont souvent par vagues. Donc quand on n'arrive pas à rentrer sur la première, il peut y avoir 6 mois avant la suivante, alors pas de panique.
Par contre, il y a très peu de chance que cela te suive dans ta carrière. Les cursus étant de plus en plus disparates, personne ne te demandera combien de temps tu as cherché du travail. Surtout après ton premier emploi. Et puis rien ne t'empêches de romancer un peu cette période : long voyage de fin d'étude, 6 mois de césure pour un projet personnel, bref, les explications peuvent être variées.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 11.03.14, 15h50 par Baijin
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Merci à vous pour vos réponse.

@Cellular Door : Justement, j'avais pensé à prendre un job à mi-temps en attendant. J'en ai parlé à la consultante de l'APEC avec qui je fais un coaching pour chercher du travail. Elle m'a dit que c'était à double tranchant car d'un côté effectivement, ça montre qu'on ne reste pas oisif mais d'un autre côté ça nous rends moins disponible pour la recherche d'emploi et ça peut faire peur au recruteur qui se dit qu'on n'est peut-être pas disponible immédiatement. Après, je pense fortement à faire une formation on-line (type MOOC) pour acquérir des compétences utiles, comme dans la qualité par exemple. Mais je ne sais pas trop ce que ça donne. D'ailleurs je serai intéressé d'avoir des retours si quelqu'un en a fait. Merci pour ton intervention en tout cas.

@FrenchKiss : En fait, j'ai pour projet de bosser en Chine d'ici quelques années. Je ne peut pas le faire maintenant pour un problème de VISA (il faut avoir 2 années d'expérience pro pour obtenir le permis de travail). Après, je suis intéressé par la Belgique et la Suisse aussi, mais je n'ai pas trouvé beaucoup plus d'opportunité qu'en France pour le moment. Est-ce que tu as eu des retours ou des conseils sur d'autres pays qui recrutent? (Je parle Français, Anglais couramment et Chinois (intermédiaire))

De mémoire le Canada est en recherche de jeunes diplômés, et facilite grandement l'arrivée sur place.

As-tu postulé pour des VIE sinon ? Il me semble que c'est assez formateur et quand même rémunéré, en plus d'être une bonne option pour se faire embaucher en CDI après. A ma sortie de l'école je m'étais dit, tout sauf le chômage, donc j'avais eu plusieurs VIE "de secours" sous la main si ma piste CDI n'avait pas aboutit.

Je suppose aussi que tu as prévu d'aller sur tous les forums de jeunes diplômés qui ne vont pas tarder à reprendre ?

Depuis quand es-tu en véritable recherche active ?
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The_PoP a écrit :De mémoire le Canada est en recherche de jeunes diplômés, et facilite grandement l'arrivée sur place.

As-tu postulé pour des VIE sinon ? Il me semble que c'est assez formateur et quand même rémunéré, en plus d'être une bonne option pour se faire embaucher en CDI après. A ma sortie de l'école je m'étais dit, tout sauf le chômage, donc j'avais eu plusieurs VIE "de secours" sous la main si ma piste CDI n'avait pas aboutit.

Je suppose aussi que tu as prévu d'aller sur tous les forums de jeunes diplômés qui ne vont pas tarder à reprendre ?

Depuis quand es-tu en véritable recherche active ?
Merci pour ton conseil The_PoP,

Pour les VIE, oui, j'ai postulé à quelques uns, par le biais de CIVIWEB, mais ça n'a pas marché. Est-ce que tu connais d'autres sites ou d'autres moyens de chercher un VIE? Il faut dire qu'il n'y a pas grand chose dans la R&D. D'une manière générale, j'ai l'impression que ce qui me fait défaut c'est :
1) Avoir fait mes stages en R&D, et pas en qualité/production, etc. La R&D n'est pas un secteur très porteur dans le médical j'ai l'impression, et on est facilement en concurrence avec des PhD, des médecins et pharmaciens.
2) Ne pas avoir visé une boite qui me proposait une embauche à la fin du stage. La majorité de mes collègues de promo ont trouvé leur emploi comme ça.

Sinon, pour ta question, je cherche vraiment activement depuis la deuxième moitié du mois d'Octobre. En fait, je ressentais vraiment le besoin de souffler quelques semaines à la fin de mon stage, et j'ai compris par la suite que c'était une erreur. J'aurais déjà dû commencer mes recherches (mais bon, ce qui est fait est fait).

Salut,

Trois questions :
Qu'est ce que tu veux faire ?
Qu'est ce que tu sais faire ?
Quelle concession es tu prêt à faire pour avoir un emploi?

Je développe.

Tu as un diplôme avec un stage dans un domaine précis, avec des compétences propres. Ces compétences peuvent elle être prisées dans un domaine voisin du tiens plus porteur ? Es tu prêt à travailler ailleurs que dans ton domaine de formation ?

Sérieux, tu parles Anglais et Chinois, et tu trouves pas de taf ?
Tu sais pourquoi ?
Parce que tu cherches en France, où aucune entreprise n'ose plus embaucher par crainte d'un retournement de l'économie, et à cause du manque de flexibilité que leur impose le cadre législatif.

Prends ton CV, tes sous et fais toi 2 semaines de démarchage en Angleterre : géographiquement proche, très accueillant pour les jeunes diplomés et motivés, et pas regardant sur les détails tant que tu en veux.

Reste pas à galérer en France, tu vas t'épuiser et sombrer dans la déprime post-diplôme, alors que le monde entier te tend les bras, et sera ravi de te permettre de faire tes preuves.

(sois conscient ceci dit qu'il te faudra peut être aussi te montrer flexible sur les branches que tu cherches, et tes prétentions au départ; mais tous mes potes expatriés ont une trajectoire bien plus rapide que ceux qui sont restés englués dans le système français).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 11.03.14, 18h40 par wayl
  • [0] Pas convaincu le 11.03.14, 19h46 par The_PoP
  • [+3] 100% d'accord le 01.09.14, 13h16 par Lenny2stras

Un de mes potes ingénieurs a mis 1 an a trouver son premier taff car il voulait taper à coup sur des le début :

- Il faisait pas mal de truc en attendant : rugby, réparer la maison etc.

- Il a pris un VIE de 18 mois aux US, moins bien payé certes mais super expérience et le voila embauché à Paris dans la même boite.

Donc je plussoie : l'étranger ca peut être une bonne piste.

Il me semble que dans ton domaine, la belgique la suisse et le nord de l'italie ont pas mal de boutique. Ce qui m'étonne aussi c'est qu'en france à priori il y a quand même de l'activité dans ses secteurs, et que ce ne sont pas les plus en difficulté.

Mais c'est clair que tu as raté le coche, les embauches de jeunes diplômés se font beaucoup en septembre et octobre et sont préparées depuis juin - juillet - aout...
Enfin c'est mon expérience personnelle.

Pour les VIE, le meilleur moyen pour moi ce sont les forums parisiens. Après qu'est ce qui t'empêche de postuler sur de la prod/qualité ? Cela ne t'intéresse pas ?
Parce que sinon ne reste pas bloqué sur tes expériences en R/D ou tes "spécialités" de dernière année : rend ton diplôme moins spécialiste, aplanis tes expériences, et montre de la détermination...

Voilà, après honnêtement, je n'aime pas pousser les jeunes diplômés à partir à l'étranger. Je n'aime pas le pessimisme ambiant. Il y a encore heureusement moyen de faire de très belle choses en France, pour peu qu'on s'en donne la peine.
If you want to touch the sky,
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Merci à tous pour vos réponses, sincèrement. Mine de rien ça me remonte déjà un peu le moral :)

Je vais essayer de tous vous répondre :
Vinsanity a écrit :Salut,

Trois questions :
Qu'est ce que tu veux faire ?
Qu'est ce que tu sais faire ?
Quelle concession es tu prêt à faire pour avoir un emploi?

Je développe.

Tu as un diplôme avec un stage dans un domaine précis, avec des compétences propres. Ces compétences peuvent elle être prisées dans un domaine voisin du tiens plus porteur ? Es tu prêt à travailler ailleurs que dans ton domaine de formation ?
Merci pour ton intervention. Pour répondre à tes questions :

- Ce que je veux faire : bosser dans une entreprise du domaine de la santé (pharmaceutique, medical devices, biotech, etc.), dans tout ce qui est technique ou gestion de projets, mais pas commercial (je n'ai pas la fibre et ça ne m'intéresse pas).

- Ce que je sais faire : là est le dilemme. Potentiellement ma formation d'ingé m'offre des compétences dans de vastes domaines (R&D pharma, biomatériaux, imagerie médicale, programmation logiciel, traitement d'images, études cliniques et précliniques, etc.) mais au niveau des expériences professionnelles, j'ai fait essentiellement de la R&D (dans l'industrie pharmaceutique et en imagerie médicale) et un peu de validation de méthode. Lors d'entretien avec des boites de consultants, les recruteurs m'ont dit clairement que ce serait difficile pour eux de me placer sur des missions autres que de la R&D. Mais je suis tout à fait ouvert à d'autres domaines que celui de ma formation, le problème est que je serai sans expérience sur ceux-ci.

- Au niveau des concessions, je peux tout envisager : diminuer le salaire (sous condition d'un intéret pour le métier en lui-même), envisager un poste sous-qualifié (s'il peut m'ouvrir des portes sur un emploi à hauteur de mes compétences par la suite). Par contre, pas de commerce ni de poste itinérant, là je ne peux pas l'envisager.
FrenchKiss a écrit :Sérieux, tu parles Anglais et Chinois, et tu trouves pas de taf ?
Tu sais pourquoi ?
Parce que tu cherches en France, où aucune entreprise n'ose plus embaucher par crainte d'un retournement de l'économie, et à cause du manque de flexibilité que leur impose le cadre législatif.

Prends ton CV, tes sous et fais toi 2 semaines de démarchage en Angleterre : géographiquement proche, très accueillant pour les jeunes diplomés et motivés, et pas regardant sur les détails tant que tu en veux.

Reste pas à galérer en France, tu vas t'épuiser et sombrer dans la déprime post-diplôme, alors que le monde entier te tend les bras, et sera ravi de te permettre de faire tes preuves.

(sois conscient ceci dit qu'il te faudra peut être aussi te montrer flexible sur les branches que tu cherches, et tes prétentions au départ; mais tous mes potes expatriés ont une trajectoire bien plus rapide que ceux qui sont restés englués dans le système français).
Merci pour cette réponse FrenchKiss. C'est encourageant et ça me donne envie. Par contre, tu penses que deux semaines seront suffisantes pour chercher un travail là bas? Ca parait assez court. N'est-il pas possible de faire une recherche depuis la France?
Owen a écrit :Un de mes potes ingénieurs a mis 1 an a trouver son premier taff car il voulait taper à coup sur des le début :

- Il faisait pas mal de truc en attendant : rugby, réparer la maison etc.

- Il a pris un VIE de 18 mois aux US, moins bien payé certes mais super expérience et le voila embauché à Paris dans la même boite.

Donc je plussoie : l'étranger ca peut être une bonne piste.
Finalement, ça ne lui a pas trop mal réussi à ton pote d'attendre un peu à la fin de son diplôme. Effectivement, les VIE semblent être de bonnes opportunités.
The_PoP a écrit :Il me semble que dans ton domaine, la belgique la suisse et le nord de l'italie ont pas mal de boutique. Ce qui m'étonne aussi c'est qu'en france à priori il y a quand même de l'activité dans ses secteurs, et que ce ne sont pas les plus en difficulté.

Mais c'est clair que tu as raté le coche, les embauches de jeunes diplômés se font beaucoup en septembre et octobre et sont préparées depuis juin - juillet - aout...
Enfin c'est mon expérience personnelle.

Pour les VIE, le meilleur moyen pour moi ce sont les forums parisiens. Après qu'est ce qui t'empêche de postuler sur de la prod/qualité ? Cela ne t'intéresse pas ?
Parce que sinon ne reste pas bloqué sur tes expériences en R/D ou tes "spécialités" de dernière année : rend ton diplôme moins spécialiste, aplanis tes expériences, et montre de la détermination...

Voilà, après honnêtement, je n'aime pas pousser les jeunes diplômés à partir à l'étranger. Je n'aime pas le pessimisme ambiant. Il y a encore heureusement moyen de faire de très belle choses en France, pour peu qu'on s'en donne la peine.
En fait, en France c'est pas le top dans le domaine médical. La plupart des grosses boites font appel à des entreprises de prestataires et recrutent très très peu en elles-même. Par exemple, Sanofi est à la limite d'un plan social, le secteur de la R&D est particulièrement touché. La Suisse s'en sort pas mal (je cherche aussi là bas) mais ils recherchent surtout des gens expérimentés de ce que j'ai vu. La Belgique, c'est là où je place le plus d'espoir.
Sinon oui, je suis tout à fait ouvert aux domaines de la qualité et la prod (surtout la prod d'ailleurs) mais je n'ai pas d'expérience dans ce domaine et mon école d'ingé forme peu à tout ce qui est génie des procédés. Penses-tu que j'ai tout de même un espoir de trouver un poste dans ce domaine sans expérience? Je serai tout à fait partant en tout cas.

Ben pour répondre à ta dernière question je crois que ce n'est pas ce que tu as appris à l'école que tu dois vendre. C'est plutôt un potentiel. Beaucoup de recruteurs ne connaissent finalement que très peu ce que l'on étudie ou non suivant les écoles. Bref à mon sens la question est plutôt : est-ce que tu t'en sens capable ? Est-ce que cela te fait envie ?

Le reste n'est que motivation et conviction.

Pour l'expérience en prod', et bien qu'étant dans un domaine différent, et bien il faut toujours une première fois... :) Par contre c'est comme avec ces dames, avec de la confiance en soi c'est bien mieux !!

Essayes, candidate, et tu verras bien.

De mon expérience, la prod' fait fuir les jeunes. Des situations difficiles et parfois conflictuelles, de la vraie gestion humaine, de la technique, et une grosse pression. Le tout avec des responsabilités.

Après je parle pour mon domaine, je ne connais pas assez le médical pour savoir...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 07.06.14, 12h24 par Baijin
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Je viens vous donner quelques news :
J'ai finalement réussi à trouver du travail en tant que chef de projet pour l'évaluation de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDiv). Le côté intéressant est que ça me forme à la gestion de projet de manière pratique. Mais le côté négatif est que je passe la majeure partie du temps à faire des tâches répétitives qui n'ont rien à voir avec la gestion de projet. C'est l'une des raisons qui font que ce job ne me convient pas. Du coup, je reste en recherche active et j'ai bon espoir que ça aboutisse plus facilement que lorsque j'étais au chômage, maintenant que je suis en poste.

En tout cas, encore une fois, merci à tous pour votre aide très précieuse. Je reste à disposition pour donner des conseils si d'autres personnes galèrent pour trouver un job dans le même domaine que moi
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée ! le 09.06.14, 22h34 par The_PoP

Salut mec et tout d'abord BRAVO !

La période de recherche d'emploi, et la déprime qui s'installe je connais parfaitement:
Ingénieur comme toi, j'ai été consultant pendant 5 ans, toujours en CDD et CDIC, toujours à redevoir chercher derrière.

A ma sortie d'école et fin de 3ème stage de fin d'étude, j'ai passé 7 mois à galérer comme un fou pour trouver mon premier emploi.

Les sociétés de prestations de service-consulting-assistance technique me contactaient en voyant mon CV sur Monster et je dépensais le peu d'argent qu'il me restait pour des allers-retours Marseille-Paris (je suis né dans le sud de la France) pour aller à des entretiens parfaitement inutiles: présentation de mon parcours à un commercial qui n'en a rien à foutre, remplissage d'un dossier, merci au revoir et jamais ni remboursé, ni rappelé.

J'ai fini par me faire mettre à la porte de chez moi par mon père qui n'a jamais réussi à comprendre pourquoi je galérais à trouver du taff avec un diplôme d'une des meilleurs écoles d'ingénieur de France, trilingue, plus un double diplôme avec l'Espagne et un stage de fin d'étude en Finlande.
A vrai dire, je ne comprenais pas non plus.

J'ai squatté quelque temps chez l'un et chez l'autre, j'ai presque dormi dans la rue à certains moments, ma copine de l'époque m'a plaquée pour un type rencontré en boite, bref, le bonheur.

Je ne sais plus vraiment comment j'ai tenu bon. Ce qu'il y a de positif, c'est que dans cette situation de merde, j'ai découvert qui sont mes vrais amis: il y en a peu qui restent quand ça va vraiment mal. Très peu.

Aujourd'hui, à la fin d'un énième contrat de conseil à Paris, et après des expériences enrichissantes en Espagne, en Finlande, en Chine et au Soudan, j'ai décidé de monter ma boite et de me mettre à mon compte.

Pour répondre à tes questions:

1) Stopper la frustration et se remotiver:
Think different (and grow rich) !
Pense différemment.
Au lieu de jalouser tes collègues de promo qui ont trouvé du boulot et de leur en vouloir, adopte le comportement opposé.

Contacte les, propose leur un verre, invite les chez toi, ou ailleurs, et munis toi d'un carnet, d'un stylo, et demande leur comment ils ont fait pour trouver du boulot.
Poses leur le plus de questions possibles afin de comprendre spécifiquement comment ils se sont comportés, quels sont leurs ressources, leurs émotions et leurs croyances qui leur a permis de réussir là où tu n'as pas encore réussi. Note tout ce qu'il te manque par rapport à eux et demande leur conseil. N'hésite pas à t'ouvrir, à exprimer tes faiblesses, tes défauts. Ils seront touchés et flattés que tu leur demande conseils, et ils auront à coeur de t'aider.
Cela te permettra:
a) de construire la meilleure stratégie pour trouver du boulot.
b) de créer une relation de sympathie basée sur la communication mutuelle et réciproque avec tes collègues de promo
c) de te remotiver en travaillant en équipe, avec des gens qui ont déjà réussi.

2) Est-ce que l'inactivité diminue l'employabilité ?

Oui et non.
Il n'y a d'inactivité que celle dont tu crois qu'elle existe.
Ce n'est pas parce que tu n'es pas embauché en CDI dans une société, que tu es inactif, bien au contraire.

Pose-toi la question suivante: que fais-tu de tes journées ? Tu cherches du boulot ? Tu fais du sport ? Tu fais des recherches sur le net pour apprendre à mieux communiquer, négocier et réussir à entrer dans le monde de l'entreprise ? Tu poses des questions sur des forum et bientôt tu vas entamer le networking avec tes collègues de promo. C'est beaucoup. Tu pourrais même t'inscrire dans une formation de communication et persuasion adaptée à l'entreprise, j'en connais des très bien si tu es sur Paris, contacte moi par MP si ça t'intéresse.

Ce qui compte, c'est ce que tu communiques.

Les entreprises adorent les gens motivés, actifs, qui profitent des périodes de non-emploi pour apprendre, se former et s'améliorer. Montre que tu tire profit de cette situation négative pour en tirer des enseignements, tu penses résultat et non échec, solution et non problème, tu es orienté résultat.
C'est en communiquant ce genre de comportement que tu auras du succès face au recruteur, surtout pour un poste d'ingénieur !!
As-tu sinon des activités associatives ? des projets personnels ?

Il y a enfin la possibilité d'inventer: un voyage à l'étranger, un trec dans l'Himalaya, un séjour linguistique etc...

3) Pistes pour trouver un job dans l'industrie pharmaceutique:

Contacte moi par MP, j'ai accès à un réseau de 28 000 ingénieurs qui publient tous les jours des offres d'emploi, tu m'enverras ton CV et je vais voir ce que je peux faire pour toi.

P.S. Le créateur de Sanofi-Aventis a fait mon école d'ingénieur...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 24.07.14, 08h33 par Baijin

frederic m a écrit :Salut mec et tout d'abord BRAVO !

La période de recherche d'emploi, et la déprime qui s'installe je connais parfaitement:
Ingénieur comme toi, j'ai été consultant pendant 5 ans, toujours en CDD et CDIC, toujours à redevoir chercher derrière.

A ma sortie d'école et fin de 3ème stage de fin d'étude, j'ai passé 7 mois à galérer comme un fou pour trouver mon premier emploi.

Les sociétés de prestations de service-consulting-assistance technique me contactaient en voyant mon CV sur Monster et je dépensais le peu d'argent qu'il me restait pour des allers-retours Marseille-Paris (je suis né dans le sud de la France) pour aller à des entretiens parfaitement inutiles: présentation de mon parcours à un commercial qui n'en a rien à foutre, remplissage d'un dossier, merci au revoir et jamais ni remboursé, ni rappelé.

J'ai fini par me faire mettre à la porte de chez moi par mon père qui n'a jamais réussi à comprendre pourquoi je galérais à trouver du taff avec un diplôme d'une des meilleurs écoles d'ingénieur de France, trilingue, plus un double diplôme avec l'Espagne et un stage de fin d'étude en Finlande.
A vrai dire, je ne comprenais pas non plus.

J'ai squatté quelque temps chez l'un et chez l'autre, j'ai presque dormi dans la rue à certains moments, ma copine de l'époque m'a plaquée pour un type rencontré en boite, bref, le bonheur.

Je ne sais plus vraiment comment j'ai tenu bon. Ce qu'il y a de positif, c'est que dans cette situation de merde, j'ai découvert qui sont mes vrais amis: il y en a peu qui restent quand ça va vraiment mal. Très peu.

Aujourd'hui, à la fin d'un énième contrat de conseil à Paris, et après des expériences enrichissantes en Espagne, en Finlande, en Chine et au Soudan, j'ai décidé de monter ma boite et de me mettre à mon compte.

Pour répondre à tes questions:

1) Stopper la frustration et se remotiver:
Think different (and grow rich) !
Pense différemment.
Au lieu de jalouser tes collègues de promo qui ont trouvé du boulot et de leur en vouloir, adopte le comportement opposé.

Contacte les, propose leur un verre, invite les chez toi, ou ailleurs, et munis toi d'un carnet, d'un stylo, et demande leur comment ils ont fait pour trouver du boulot.
Poses leur le plus de questions possibles afin de comprendre spécifiquement comment ils se sont comportés, quels sont leurs ressources, leurs émotions et leurs croyances qui leur a permis de réussir là où tu n'as pas encore réussi. Note tout ce qu'il te manque par rapport à eux et demande leur conseil. N'hésite pas à t'ouvrir, à exprimer tes faiblesses, tes défauts. Ils seront touchés et flattés que tu leur demande conseils, et ils auront à coeur de t'aider.
Cela te permettra:
a) de construire la meilleure stratégie pour trouver du boulot.
b) de créer une relation de sympathie basée sur la communication mutuelle et réciproque avec tes collègues de promo
c) de te remotiver en travaillant en équipe, avec des gens qui ont déjà réussi.

2) Est-ce que l'inactivité diminue l'employabilité ?

Oui et non.
Il n'y a d'inactivité que celle dont tu crois qu'elle existe.
Ce n'est pas parce que tu n'es pas embauché en CDI dans une société, que tu es inactif, bien au contraire.

Pose-toi la question suivante: que fais-tu de tes journées ? Tu cherches du boulot ? Tu fais du sport ? Tu fais des recherches sur le net pour apprendre à mieux communiquer, négocier et réussir à entrer dans le monde de l'entreprise ? Tu poses des questions sur des forum et bientôt tu vas entamer le networking avec tes collègues de promo. C'est beaucoup. Tu pourrais même t'inscrire dans une formation de communication et persuasion adaptée à l'entreprise, j'en connais des très bien si tu es sur Paris, contacte moi par MP si ça t'intéresse.

Ce qui compte, c'est ce que tu communiques.

Les entreprises adorent les gens motivés, actifs, qui profitent des périodes de non-emploi pour apprendre, se former et s'améliorer. Montre que tu tire profit de cette situation négative pour en tirer des enseignements, tu penses résultat et non échec, solution et non problème, tu es orienté résultat.
C'est en communiquant ce genre de comportement que tu auras du succès face au recruteur, surtout pour un poste d'ingénieur !!
As-tu sinon des activités associatives ? des projets personnels ?

Il y a enfin la possibilité d'inventer: un voyage à l'étranger, un trec dans l'Himalaya, un séjour linguistique etc...

3) Pistes pour trouver un job dans l'industrie pharmaceutique:

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P.S. Le créateur de Sanofi-Aventis a fait mon école d'ingénieur...
Bonjour Frédéric,

Merci beaucoup pour ta réponse. Ton témoignage est très intéressant, surtout la façon dont tu as su rebondir dans une situation difficile. Je me reconnais tout à fait dans ta description des entretiens bidons avec les boîtes de conseil/consulting. J'imagine qu'une grande partie des jeunes diplômés rencontre ce faux espoir : on t'appelle pour te dire qu'on a repéré ton cv sur internet, puis on te fixe un entretien et tu es hyper content, alors qu'il y a très peu de chance qu'il y ait du boulot pour toi par la suite.

Merci pour ta proposition, ça m'intéresse beaucoup. Et je serais aussi intéressé d'en savoir plus sur ton parcours pro (si ça ne te dérange pas bien sur). Je te contacte par MP très prochainement.

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