Première étape : observation. Et uniquement observation. Mon comportement a dû changer puisque j'ai gagné un peu de confiance en moi, mais je suis resté passif pendant tous ces micro-évènements. Objectif : voir comment se comportent les filles en ma présence, puisque j'ai toujours été persuadé qu'elles me regardaient de haut, voire se moquaient. Si j'avais su.
Quelques sorties dans la rue
J'essaie d'accrocher des regards, juste des regards. Hé ça marche plutôt pas mal. Les filles ne se marrent pas à mon passage, et certaines ont même plutôt l'air interessée. Ça a l'air de rien, comme ça... Mais quand on AFCise... ça fait du bien.
21 juin, fête de la musique, seul (ben oui, j'ai pas d'amis sur place.)
J'ai retrouvé la même consécutivement fille, à 3 endroits différents toujours placée peu loin de moi. A mon quatrième déplacement, je suis adossé à une vitrine, elle va passer devant moi quand elle remarque un truc dans la vitrine. Elle s'arrête, se penche pour regarder 1 seconde se relève et passe devant moi. A ce moment elle tourne la tête brusquement, me regarde et me fait un beau sourire. Je lui rends. Fin de l'histoire.
27 juin, barbecue dans la pépinière d'entreprise, accompagné de mon associée
Ce jour-là, je suis en présence de mon One Itis préféré en la personne de mon associée (HB9 sur mon échelle perso). Je rappelle pour ceux qui n'auraient pas lu mon post de présentation que l'objectif premier est de l'oublier (si elle voulait bien m'aider, ça m'arrangerait, ne serait-ce que d'avoir la certitude d'être en FZ, et qu'elle évite les IoI impromptus... mais bon, je m'éloigne du sujet). Rapide repérage des invité(e)s, une seule fille acceptable (HB6 ? faudra que je calibre un peu tout ça).
Hey mais, elle vient vers nous ?!?
EC, début de discussion, blancs... On va se mettre à table.
Je m'assieds à côté de mon OI, le reste de la table est libre. La place en face de moi est la plus encombrée. Défiant toutes probabilités, la HB6 vient s'y asseoir. J'ai droit à quelques EC appuyés et encourageants. Chouette. La présence à mes côtés de mon associée doit y être pour quelque chose (qui a dit social proof ?).
Manque de pot, mon associée d'OI a engagé la conversation avec ses voisins, sur le plan professionnel, et il faut bien que j'y participe. Je dois également admettre que sa présence me bloque pas mal. La HB6 s'est ennuyée ferme pendant tout le repas. Tant pis.
6 juillet, balade sur le port
En balade dans un joli port de Bretagne avec ma mère et mes deux filles (3 et 5 ans), je remarque sur les rochers du quai deux demoiselles en bikini, dont l'une approche la vingtaine (HB7). L'autre est vraiment trop jeune.
Je fais remarquer à ma mère qu'"il y a une sirène sur les rochers". J'aime bien, c'est rigolo, ça la met mal à l'aise.
Je joue un peu plus loin avec mes filles. Au moment de partir, l'aînée ne veut plus décoller.
Donc je l'attrape sous le bras en plaisantant et on s'en va. On dépasse les sirènes sur le rocher, ma fille toujours sous mon bras.MFA = ma fille aînée
M = Moi
M : Viens, je vous ramène chez votre mère. (je pense que cette formulation a son importance pour la suite, d'où la citation).
MFA : Je veux pas.
M (amusé): Je sais bien, tu ne veux jamais.
MFA : JAMAIS !
Dans mon dos, j'entends
Gnié ? Pour moi ?*smmmmmmmmack*.
Je me retourne. La HB7 dans une pause lascive, me lance un regard provocant, les lèvres entrouvertes.
2 secondes pour réagir... j'ai mon aînée sous le bras gauche, l'autre que je tiens par la main, et ma mère qui nous suit... Flûte, j'ai juste le temps, la répartie le courage de lui adresser un coup d'oeil et un sourire entendu.
Je me dis que dans une situation comme celle-là, j'aurais pu obtenir un kclose (très) facilement... Des idées pour rebondir ?
Conclusion
Bon, de tout ça, il ressort que :
- je ne fais pas fuir les filles.
- j'aurais même plutôt tendance à leur plaire naturellement. LA découverte du siècle.
Si on prend en compte le reste de mon histoire récente, (et moins récente d'ailleurs, il suffit d'ouvrir un peu les yeux) :
- lors d'un emploi précédent, les deux filles de mon service m'ont chacune invitée chez elle en tête à tête. Une m'a même montré le crocodile imprimé sur sa culotte un jour, et je n'ai rien voulu voir. AFC jusqu'au bout.
- deux filles m'ont suivies lors de la création de mon entreprise, et j'avais un très bon contact avec la quasi-totalité du reste des filles de l'entreprise (pas seulement des filles d'ailleurs).
- J'ai réussi à imposer mes idées dans ce service, sans trop d'efforts, et on m'a suivi. J'étais pourtant tout en bas de l'échelle hiérarchique sur le papier.
Et donc :
- mon sentiment est que je DHV naturellement, et en permanence, sauf quand je one-itise.
Presque 32 ans pour m'en rendre compte, pas mal.
Par contre :
- je ne sais pas opener sans une bonne raison. J'ose pas.
- dès qu'il s'agit de sexualiser, j'ai du mal. Encore que je l'ai fait au début de l'histoire avec mon OI.
Bon, ben on va travailler l'opener, déjà.
Gasp !