Fatigue excessive. Dépression ?

Note : 13

le 03.07.2014 par NewStart

21 réponses / Dernière par Stars and Tripes le 07.07.2014, 22h04

Un forum pour s'entraider et parler fitness, musculation, sport, alimentation, hygiène de vie et, d'une manière générale, tout ce qui contribue à une bonne santé physique.
Hello tout le monde.

Pour faire bref, voici mon contexte actuel :

- Boulot de merde, qui ne m'intéresse absolument pas.
- Aucune perspective d'évolution professionnelle dans ma boite actuelle
- Grosse pression mise par le management (et de manière répétitive et quotidienne)
- Perte de responsabilités par rapport à mes précédentes activités, activités rébarbatives ne correspondant absolument pas à mon diplôme.
- Aucune envie de me lever le matin (ça fait des semaines que j'hésite tous les matins à rester dans mon lit et ne pas y aller).
- Fatigue énorme => J'ai l'impression de perdre mes journées, donc je me couche tard donc je dors pas (enfin, 7h par nuit quand même c'est pas "rien" non plus). Le weekend malgré des nuits de 8h/9h, je suis autant fatigué. Pourtant, j'ai besoin de moins de sommeil que ça. J'ai passé des années à dormir 6 à 7h par nuit et ça allait très bien.
- Aucune motivation dans quoi que ce soit. Arrêt du sport. Tout me fait chier.
- J'ai même pas la motivation pour chercher un nouveau boulot.
- Le projet perso qui m'a remotivé un moment n'avance plus, stagnant complètement. J'ai pas la motivation de m'y mettre.
- Je ne sors quasiment plus, même pour des soirées avec des amis.
- Même mes vacances qui arrivent me redonnent pas particulièrement le sourire.
- etc.


J'ai toujours été un peu flemmard, certes, mais la je pense que je suis dans une bonne grosse dépression. Sauf que je sais même pas quoi faire concrètement... Aller voir un médecin ?

Bref, need help...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sors avec des potes et amuse-toi le 03.07.14, 11h52 par Terrigan
  • [0] Go médecin le 03.07.14, 15h53 par Marshall Ombre

Bah visiblement ça sent pas le gros coup de barre physique.

Donc je pense que t'es juste en train de te faire étouffer par ton job.

Avant d'aller chez le médecin, je commencerais d'abord par essayer moi même de me sortir les doigts du cul.

1. Me donner des objectifs, clairs et à portée.
2. Ne plus remettre à plus tard.
3. Chercher un nouveau job.
4. Retrouver une hyigiène de vie normale et saine. Bouffe, sommeil, état de l'appart'.
5. Urgent : reprendre le sport : natation par exemple.
6. Reprendre contact avec tes amis. leur proposer toi des sorties.
7. Sortir tout seul de chez toi, juste pour profiter du beau temps, des gens, de l'air frais, de ta ville.
8. Pourquoi pas un peu de shopping, ça aide aussi de se faire plaisir.
9. Recommencer à parler aux autres - sourire - flirter.

Ce n'est qu'un ensemble d'idées, mais bon, visiblement t'es pas au fond du trou non plus. Donc t'as juste besoin de te sortir violemment et vigoureusement de ta zone de confort.

Sinon ça donne quoi ta vie sentimentale ?

Si tu n'y arrives pas, va déjà voir ton généraliste...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 03.07.14, 11h32 par NewStart
  • [+1] Constructif le 03.07.14, 11h47 par Terrigan
  • [+1] Constructif le 03.07.14, 19h49 par Reborn
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Ma vie sentimentale est justement le seul truc qui aille bien dans ma vie. Ma copine est formidable et sans elle j'aurais depuis longtemps craqué.
J'ai déjà eu des épisodes de déprime quand j'étais célibataire pendant un moment, etc.

La ça n'a rien à voir, même en intensité.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yesssss! le 03.07.14, 11h48 par Terrigan

NewStart a écrit :Hello tout le monde.

Pour faire bref, voici mon contexte actuel :

- Boulot de merde, qui ne m'intéresse absolument pas.
- Aucune perspective d'évolution professionnelle dans ma boite actuelle
- Grosse pression mise par le management (et de manière répétitive et quotidienne)
- Perte de responsabilités par rapport à mes précédentes activités, activités rébarbatives ne correspondant absolument pas à mon diplôme.
- Aucune envie de me lever le matin (ça fait des semaines que j'hésite tous les matins à rester dans mon lit et ne pas y aller).
- Fatigue énorme => J'ai l'impression de perdre mes journées, donc je me couche tard donc je dors pas (enfin, 7h par nuit quand même c'est pas "rien" non plus). Le weekend malgré des nuits de 8h/9h, je suis autant fatigué. Pourtant, j'ai besoin de moins de sommeil que ça. J'ai passé des années à dormir 6 à 7h par nuit et ça allait très bien.
- Aucune motivation dans quoi que ce soit. Arrêt du sport. Tout me fait chier.
- J'ai même pas la motivation pour chercher un nouveau boulot.
- Le projet perso qui m'a remotivé un moment n'avance plus, stagnant complètement. J'ai pas la motivation de m'y mettre.
- Je ne sors quasiment plus, même pour des soirées avec des amis.
- Même mes vacances qui arrivent me redonnent pas particulièrement le sourire.
- etc.


J'ai toujours été un peu flemmard, certes, mais la je pense que je suis dans une bonne grosse dépression. Sauf que je sais même pas quoi faire concrètement... Aller voir un médecin ?

Bref, need help...

Salut NewStart,

Je me permets de réagir à ton post car - hors l'aspect "perspectives d'évolution professionnelle" - je me trouve dans une situation similaire avec un gros coup de mou. Ce dont tu parles ressemble à un burn-out :

http://www.passeportsante.net/fr/Maux/P ... sionnel_pm

http://www.burnout-info.ch/fr/burnout_symptomes.htm


Je pense qu'il te faut :

1) Des vacances farniente de quelques jours
2) Changer un peu d'horizons professionnels à ton retour parce que là, bosser sans avoir de plaisir, pour peu que tu sois fatigué, c'est une corvée sans nom !
3) Remettre un peu d'équilibre dans ta vie perso et sociale en sortant davantage et entretenir un cercle plus vertueux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 03.07.14, 11h33 par NewStart

Who
Cares ?

Oui tu es en état dépressif!

C'est déjà bien que tu sois au courant. C'est comme si tu avais une carence nutritive, sous forme de bombe physiologique qui attend son heure pour te péter à la gueule... Une fois au courant tu vas pouvoir régler les choses.

On voit clairement que tu prends ton travail très à cœur, et qu'en ce moment ça te plombe.

Le problème c'est que ce malheur sur le temps et le lieu du travail déborde, et te pourrit toute ta vie, jusque dans ton sommeil.
Regarde, j'ai repris les éléments de ta liste hors le travail:
NewStart a écrit : * Sur le plan de ton fonctionnement interne:
- Aucune envie de me lever le matin (ça fait des semaines que j'hésite tous les matins à rester dans mon lit et ne pas y aller).
- Fatigue énorme => J'ai l'impression de perdre mes journées, donc je me couche tard donc je dors pas (enfin, 7h par nuit quand même c'est pas "rien" non plus). Le weekend malgré des nuits de 8h/9h, je suis autant fatigué. Pourtant, j'ai besoin de moins de sommeil que ça. J'ai passé des années à dormir 6 à 7h par nuit et ça allait très bien.

* Sur le plan personnel & loisirs:
- Aucune motivation dans quoi que ce soit. Arrêt du sport. Tout me fait chier.
- Je ne sors quasiment plus, même pour des soirées avec des amis.
- Même mes vacances qui arrivent me redonnent pas particulièrement le sourire.

* Sur le plan professionnel + projets perso:
- J'ai même pas la motivation pour chercher un nouveau boulot.
- Le projet perso qui m'a remotivé un moment n'avance plus, stagnant complètement. J'ai pas la motivation de m'y mettre.
Les solutions:

* Tout d'abord va voir un médecin!

A combiner avec la liste de The Pop

Si tu peux, chope un arrêt maladie. Si tu ne peux pas, pas la peine de nous l'expliquer, on sait bien ce que c'est, mais à part un refus courageux de ta part, je ne vois pas ce qui pourrait t'empêcher de te voir diagnostiqué un arrêt maladie.

Si comme moi tu n'aimes pas les médicaments, dis-le à ton médecin. Il te prescrira un truc léger, de l'homéopathie peut-être, et prends ce qu'il te prescrit!

Récemment, au téléphone, je me suis fait torcher par ma mère (la pauvre, à mon âge, comme si elle n'avait pas suffisamment donné...)
Je lui ai avoué que je ne prenais pas les médocs (légers) que mon médecin m'a prescrit, elle m'a répondu que ça signifiait que quelque-part je tenais à mon état actuel.

Fuck la dépression! Ne tombe pas amoureux de cet état! Et ça commence par la prise des médicaments. C'est un geste fort, un memento qui te montre et te fait sentir que tu te bats pour profiter de toute aide qu'on t'apporte, et pour guérir!

* Et le plus important, ce qui va vraiment te soigner: reprends en main ta vie hors-travail.

Tu t'es laissé démoraliser par ton boulot chiant, ok, mais maintenant STOP.

Relance la machine à sport, à sorties, à potes qui te font du bien et à projets qui t'enthousiasme.

Relance la machine à chercher un autre job aussi, si tu peux, mais ça c'est peut-être un peu différent, je te laisse te donner à toi-même les conseils qu'il faut!

CADEAU BONUS:

J'ai un pote qui est ingénieur, et qui a toujours pratiqué des boulots chiants et surpayés.
Au programme: babysitting à paperasse et à collègues boulets.
Le prototype du cadre supérieur...

Quand il sort du boulot il est comme ça:

[youtube][/youtube]

Rien à foutre du boulot! ça lui sert à financer sa vie personnelle, et à s'éclater!

Et crois-moi, il vit comme un prince.

Je ne te dis pas ça pour que tu acceptes tes conditions de travail actuelles.

Je te dis ça parce que tu as une valeur, ta vie a une valeur, et tu n'as pas le droit de laisser un boulot chiant contaminer cette valeur!

Si ton travail est merdique en ce moment, c'est pas ton problème, tu le sais bien! C'est le problème de tes supérieurs hiérarchiques, qui se feront une joie de faire tourner la boutique sans toi pendant ton arrêt maladie, et sans-doute bientôt pour toujours parce que tu auras trouvé mieux!

Allez. Tiens bon camarade...
NewStart a écrit :Ma vie sentimentale est justement le seul truc qui aille bien dans ma vie. Ma copine est formidable et sans elle j'aurais depuis longtemps craqué.
J'ai déjà eu des épisodes de déprime quand j'étais célibataire pendant un moment, etc.

La ça n'a rien à voir, même en intensité.
...Et bonne bourre!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Merci ! :) le 03.07.14, 12h16 par NewStart
  • [+1] 100% d'accord le 03.07.14, 15h55 par Marshall Ombre
  • [+1] 100% d'accord le 03.07.14, 18h19 par MaryeL
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Juste un point que je tiens à rajouter.

Il te faut un projet, définir où tu vas, où plus sûrement encore où tu veux aller. Aujourd'hui le travail te prend une très grosse partie de tes journées. Donc y aller juste pour que cela se termine c'est épuisant psychologiquement.

Reprends toi de ce côté là. Ton job n'est pas une fatalité et il y a sans doute beaucoup de contraintes que tu te mets à toi même pour te donner des excuses pour ne pas bouger.
Trouve ce que tu as envie de faire et fonce. Et si tu ne trouves pas, alors pourquoi ne pas commencer par regarder les jobs disponibles dans ta région ? Bref commencer par chercher même si tu ne sais pas exactement ce que tu cherches. Cela te donnera au moins des envies.

Et en attendant que cela bouge ? Et bien relativise et suis le conseil de Terrigan : arranges-toi pour profiter au maximum de ta vie en dehors !!!


Après pour l'arrêt maladie, je suis mitigé. Comme je suis un grand naïf devant l'éternel, je considère encore que cela doit être réservé aux cas importants. Et puis il y a toujours le risque que tu te retrouves du jour au lendemain a devoir remplir tes journées sans avoir envie de rien...

Courage, mais dans tous les cas, tu viens de prendre conscience du truc, maintenant il ne te reste plus qu'à agir sur les leviers qui vont te remettre en état.

Edit : suite à la remarque de Terrigan, effectivement, je me rends compte que mon dernier paragraphe est bien trop naïf et sans doute trop plein de croyances limitantes au moins sur la forme.
Le fond, étant, je pense raisonnable, à savoir de ne pas non plus en abuser...
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Les autres te conseilleront sans doute mieux rapport à ton boulot et tout, mais je veux relever un truc:
NewStart a écrit :Ma vie sentimentale est justement le seul truc qui aille bien dans ma vie. Ma copine est formidable et sans elle j'aurais depuis longtemps craqué.
J'ai déjà eu des épisodes de déprime quand j'étais célibataire pendant un moment, etc.
J'ai l'impression que tu es dépendant d'elle pour ton équilibre (somme toute précaire d'après tes écrits). Imagine qu'elle te quitte ou s'absente un moment, tu craquerais? la dépression te donnerait le coup de grâce?

Je veux pas jouer les grands prédicateurs, je pense juste qu'un homme doit tirer sa force et son équilibre de lui même. Une femme, un ami ou même un psy ne peuvent rien concrètement pour toi. C'est la dure réalité.

Je ne te dis pas de la quitter. Mais réfléchis-y: est-ce que ta copine te sert de béquille, ne serait-ce qu'inconsciemment? Crois-moi, ça peut avoir des conséquences très fâcheuses.


Pour ta fatigue-dépression en elle-même: comprends déjà que c'est quelque chose qui se passe dans le corps et pas dans la caboche comme on veut nous faire croire.

Fais des trucs tous cons pour commencer: aller marcher dans un coin de nature, respirer, sentir l'air frais, boire beaucoup de flotte, manger des fruits, jouer avec un chien ou un chat... recommence à vivre le plus simplement du monde. Dans ton état, inutile de te forcer à soulever de la fonte au fitness, ça ne t'avancera à rien.

Oh et puis les exercices de respiration, j'espère que ça t'aidera aussi. Good luck bro :)

[youtube][/youtube]
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Non le 03.07.14, 12h25 par Mr.Smooth
  • [0] OMG le 03.07.14, 13h26 par Vinsanity
  • [0] Du grand n'importe quoi le 03.07.14, 20h11 par Reborn
  • [-1] Douteux / Malsain / Toxique le 06.07.14, 12h28 par Onmyoji

J'ai l'impression que tu es dépendant d'elle pour ton équilibre (somme toute précaire d'après tes écrits). Imagine qu'elle te quitte ou s'absente un moment, tu craquerais? la dépression te donnerait le coup de grâce?

Je veux pas jouer les grands prédicateurs, je pense juste qu'un homme doit tirer sa force et son équilibre de lui même. Une femme, un ami ou même un psy ne peuvent rien concrètement pour toi. C'est la dure réalité.

Je ne te dis pas de la quitter. Mais réfléchis-y: est-ce que ta copine te sert de béquille, ne serait-ce qu'inconsciemment? Crois-moi, ça peut avoir des conséquences très fâcheuses.
La par contre, t'es complètement à côté de la plaque, désolé de te le dire comme ça...
Je ne suis pas dépendant d'elle pour mon équilibre. Juste que quand je liste ce qui va et ce qui va pas dans ma vie, cette partie la ça va et ça fait plaisir au moins. Si RIEN n'allait dans ma vie j'aurais craqué avant, point final.

Je ne tire pas ma force des autres, loin de la. Je suis justement du genre à gérer mes pblms tout seul, même quand je devrais pas...

Ma copine ne me sert pas de béquille, ni consciemment ni inconsciemment et je n'ai absolument pas envie de la quitter. Je n'ai aucune raison de le faire, et je vois même pas pourquoi tu suggères ça...

C'est pour cela que je ne te suggère pas du tout de la quitter (je ne vois pas où j'aurais écrit une connerie pareille) Tu t'es senti attaqué? C'était vraiment pas le but.

Tant mieux si tu as conscience des points positifs dans ta vie, c'est un bon début pour sortir de ton état actuel. Rien n'est jamais 100% pourri, même si on peut avoir cette impression.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tu t'y prends mal le 03.07.14, 20h14 par Reborn

Newstart a écrit :La par contre, t'es complètement à côté de la plaque
John_Rimbault a écrit :Tu t'es senti attaqué? C'était vraiment pas le but
No comment :?
John_Rimbault a écrit :je pense juste qu'un homme doit tirer sa force et son équilibre de lui même. Une femme, un ami ou même un psy ne peuvent rien concrètement pour toi. C'est la dure réalité.
C'est trop extrême et donc pas réaliste.

Image

ça peut même s'avérer culpabilisant, à des moments où on gagnerait plutôt à combiner ses propres ressources personnelles ET à se faire aider.

Permettez-moi donc de reformuler: Un homme doit compter sur lui-même ET sur toutes les aides extérieures possible. Il est là l'équilibre.

On parle souvent des chiffes-molles qui réclament de l'aide et qui n'ont pas le courage de se prendre en main, mais on parle moins des têtes de mules qui ont essayé de s'en sortir tous seuls, sans l'aide de leur médecin, sans l'aide de leurs amis, sans l'aide de leur famille, sans l'aide de la personne qu'ils aiment et qui les aime, alors que celle-ci est la première à souffrir en cas de burnout.
Newstart a écrit :Je ne tire pas ma force des autres, loin de la. Je suis justement du genre à gérer mes pblms tout seul, même quand je devrais pas...
On l'a bien senti puisque tu nous as parlé de ta situation sans même évoquer ta copine.

Je pense que ce serait bien, si tu ne l'as pas déjà fait, que tu lui demandes de te chouchouter pour une soirée. Je sais pas... Une balade à deux, une soirée massage...

Je suis sûr que ça lui fera plaisir en plus.

Est-elle juste au courant de ce que tu ressens en ce moment?

***

Un arrêt maladie à envisager plutôt "pour les cas les plus graves" ???
Mais c'est quoi les cas les plus graves? Quand c'est trop tard?

C'est marrant, j'ai entendu à la radio que la sous-médication et les arrêts maladie pas demandés ou encore écourtés coûtaient des millions d'euros à notre société. Selon une étude médicale qui était relayée par les journalistes.

Parce que quand ça devient grave et que la personne s'est d'ores et déjà effondrée comme un château de cartes, ça prend un temps fou de la relever. Et ça coûte un pognon monstrueux en arrêts de travail et en soins médicaux.

Et donc c'est le médecin qui a le dernier mot. Consultation, description de la situation, si le médecin dit "je vais vous prescrire tel nombre de jours d'arrêt maladie", on prend les jours, point barre. On ne fait pas l'apprenti-sorcier.

Après, que fait la personne pendant son arrêt maladie? Superglande, balades au soleil? ça la regarde. On peut lui souhaiter de ré-enclencher les cycles d'activité-plaisir-bonheur pendant ce laps de temps, en effet.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Merci ! :) le 03.07.14, 14h33 par NewStart
  • [+1] Intéressant le 03.07.14, 14h45 par The_PoP
  • [0] Pertinent le 06.07.14, 12h30 par Onmyoji
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

John_Rimbault a écrit :Les autres te conseilleront sans doute mieux rapport à ton boulot et tout, mais je veux relever un truc:
NewStart a écrit :Ma vie sentimentale est justement le seul truc qui aille bien dans ma vie. Ma copine est formidable et sans elle j'aurais depuis longtemps craqué.
J'ai déjà eu des épisodes de déprime quand j'étais célibataire pendant un moment, etc.
J'ai l'impression que tu es dépendant d'elle pour ton équilibre (somme toute précaire d'après tes écrits). Imagine qu'elle te quitte ou s'absente un moment, tu craquerais? la dépression te donnerait le coup de grâce?

Je veux pas jouer les grands prédicateurs, je pense juste qu'un homme doit tirer sa force et son équilibre de lui même. Une femme, un ami ou même un psy ne peuvent rien concrètement pour toi. C'est la dure réalité.

Je ne te dis pas de la quitter. Mais réfléchis-y: est-ce que ta copine te sert de béquille, ne serait-ce qu'inconsciemment? Crois-moi, ça peut avoir des conséquences très fâcheuses.


Pour ta fatigue-dépression en elle-même: comprends déjà que c'est quelque chose qui se passe dans le corps et pas dans la caboche comme on veut nous faire croire.

Fais des trucs tous cons pour commencer: aller marcher dans un coin de nature, respirer, sentir l'air frais, boire beaucoup de flotte, manger des fruits, jouer avec un chien ou un chat... recommence à vivre le plus simplement du monde. Dans ton état, inutile de te forcer à soulever de la fonte au fitness, ça ne t'avancera à rien.

Oh et puis les exercices de respiration, j'espère que ça t'aidera aussi. Good luck bro :)

[youtube][/youtube]
Non mais n'importe quoi. C'est au contraire dans les moments difficiles que l'on voit si nos relations sont saines ou malsaines. Si elle lui permets d'aller mieux à certains moments, de l'aider à se remotiver certains jours, même si c'est une béquille, c'est aussi le rôle de la personne qui nous accompagne d'être la quand on en a besoin.

La dure réalité que tu décris n'existe pas, l'équilibre personnel peut être mis à mal par plein de facteur, c'est difficile de toujours trouver la force soi même et parfois un peu d'aide, un peu de soutien, la bonne phrase, la bonne attention peut permettre de vivre un mieux une situation difficile à gérer.

Il faut arrêter deux minutes de toujours voir les relations hommes femmes sous un angle néfaste, une vie de couple peut et doit être enrichissante et un appui pour avancer dans la vie. Si tu es dans le prisme où tu considères que tu n'auras jamais besoin de personne, alors on peut considérer que tu as une vision fausse et toi même malsaine des relations humaines.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 03.07.14, 13h36 par Terrigan
  • [+1] Absolument le 03.07.14, 14h23 par Nevermind
  • [+1] Merci ! :) le 03.07.14, 14h33 par NewStart
  • [0] Ca va mieux en le disant le 03.07.14, 20h18 par Reborn
  • [+1] Absolument le 06.07.14, 12h31 par Onmyoji

C'est génial d'avoir des personnes qui t'épaulent dans ces moments difficiles. Mais s'i tu n'as personne pour t'aider, tu fais quoi? Tu vas puiser dans la seule source qui est toujours à ta disposition, en toi-même.

Je suis sans doute une de ces têtes de mule qui veut régler ses problèmes tout seul, qui a l'impression de faire chier le monde quand je demande de l'aide. Toujours est il: depuis que j'ai arrêté de compter sur les autres pour mon bonheur et mon épanouissement je n'ai plus rechuté en dépression. Depuis que j'ai compris que chacun (ou presque) traverse des crises et des batailles personnelles, je m'enrage beaucoup moins et j'essaye d'être plus indulgent.

Mon point de vue est qu'on se voit les un les autres de manière objectifiée, car tu ne peux pas ressentir ce que ressent une autre personne. Une personne extérieure t'aidera si ta situation la fait se sentir mal. Pas un jugement bien/mauvais, c'est juste comme ça.


Terrigan: tu m'as tellement donné envie de me re-farcir toute la BO de Conan

[youtube][/youtube]

John_Rimbault a écrit :C'est génial d'avoir des personnes qui t'épaulent dans ces moments difficiles. Mais s'i tu n'as personne pour t'aider, tu fais quoi? Tu vas puiser dans la seule source qui est toujours à ta disposition, en toi-même.
Oui, enfin toute fierté ravalée, tu peux aussi aller à la rencontre des autres hein...
On ne vit pas sur une île déserte non-plus. Enfin peu importe...
John_Rimbault a écrit :Je suis sans doute une de ces têtes de mule qui veut régler ses problèmes tout seul, qui a l'impression de faire chier le monde quand je demande de l'aide. Toujours est il: depuis que j'ai arrêté de compter sur les autres pour mon bonheur et mon épanouissement je n'ai plus rechuté en dépression. Depuis que j'ai compris que chacun (ou presque) traverse des crises et des batailles personnelles, je m'enrage beaucoup moins et j'essaye d'être plus indulgent.
C'est très positif, tu as ajusté ton équilibre personnel entre ce que tu peux faire tout seul pour t'assumer et les éventuelles aides extérieures.

J'ai juste eu le sentiment que tu n'as pas vu que Newstart était déjà dans le registre du "je me démerde tout seul", et que dans ces conditions, c'était maladroit de l'encourager à ENCORE PLUS se démerder tout seul.

C'est tout ce que je dis.

Après, on n'est pas psy, on est sur un forum, donc c'est un peu délicat...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 03.07.14, 15h02 par John_Rimbault
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

C'est génial d'avoir des personnes qui t'épaulent dans ces moments difficiles. Mais s'i tu n'as personne pour t'aider, tu fais quoi? Tu vas puiser dans la seule source qui est toujours à ta disposition, en toi-même.
Oui, mais la j'ai des gens qui peuvent m'épauler et qui sont heureux de le faire. Je serais très bête de ne pas en profiter, sans en abuser.
Sachant que je serai également la pour eux si ça va pas, et qu'ils le savent (ou alors que je l'ai déjà été), je ne vois pas le problème.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yep ! :) le 03.07.14, 15h10 par Terrigan

John_Rimbault a écrit :C'est génial d'avoir des personnes qui t'épaulent dans ces moments difficiles. Mais s'i tu n'as personne pour t'aider, tu fais quoi? Tu vas puiser dans la seule source qui est toujours à ta disposition, en toi-même.

Je suis sans doute une de ces têtes de mule qui veut régler ses problèmes tout seul, qui a l'impression de faire chier le monde quand je demande de l'aide. Toujours est il: depuis que j'ai arrêté de compter sur les autres pour mon bonheur et mon épanouissement je n'ai plus rechuté en dépression. Depuis que j'ai compris que chacun (ou presque) traverse des crises et des batailles personnelles, je m'enrage beaucoup moins et j'essaye d'être plus indulgent.

Mon point de vue est qu'on se voit les un les autres de manière objectifiée, car tu ne peux pas ressentir ce que ressent une autre personne. Une personne extérieure t'aidera si ta situation la fait se sentir mal. Pas un jugement bien/mauvais, c'est juste comme ça.


Terrigan: tu m'as tellement donné envie de me re-farcir toute la BO de Conan

[youtube][/youtube]
En l'occurrence le "si tu n'as personne pour t'aider" n'est pas valable puisque Newstart a quelqu'un pour l'aider.

Donc tu es hors sujet.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Blah blah blah le 03.07.14, 22h34 par John_Rimbault

Je suis d'accord avec les conseils qui t'ont été donné.

Attention cependant à bien choisir ses activités et ses amis pour les sorties. Tant que tu es vulnérable, il ne faut pas sortir/ faire la fête avec des amis qui ont une super vie sociale/ Un super boulot/ qui ont plein de projets/ qui sont supers cultivés.... Etc . Dans ces cas-là, ça risque d'être contre-productif. Tu penses te rebooster en faisant la fête avec eux et tu en ressors plus vidé qu'en y allant car si d'habitude ça fonctionne comme ça :

- Mes amis font des trucs trop cools --> J'ai envie de faire comme eux (émulation)

Quand on est dépressif, ça fonctionne plutôt comme ça :

- Mes amis font des trucs trop cools --> Pas moi, moi je fais rien, je suis nul, etc (dépréciation)

De même, pour les activités, ce n'est pas la meilleure période pour expérimenter des trucs (à voir, en fonction des envies de chacun). Moi je privilégie les valeurs sûres, les activités qui nous plaisent depuis toujours et/ou dans lequel on sait que l'on est bon. Pour se rebooster, il n'y a rien de tel.

Sortir, avoir des activités, OUI mais en travaillant le mental à côté.

- En bloquant toutes les pensées négatives avant même qu'elles n'aient eu le temps d'être formulées dans ton esprit. Le genre d'idées qui finit par vous submerger et vous faire monter les larmes aux yeux, quand on est seul face à soi-même, il ne faut pas les laisser s'envoler.

- Se forcer à avoir des pensées positives. Au début, on a le sentiment que c'est ridicule surtout quand le cœur n'y est pas. Mais il faut se forcer à rechercher le contentement dans des petites choses et à se le faire savoir. De même, remarquer lorsqu'on fait les choses bien. Par exemple, lorsqu'on vient de faire le ménage et que l'on constate que la pièce est propre. S'en féliciter. Des petits trucs qui à la fin font leur effet.

- Les pensées négatives doivent bien sûr s'exprimer mais pas à soi-même. Il faut trouver une ou plusieurs personnes qu'on sait capables de disponibilité et d'écoute pour faire appel à leur aide. Commencer par les interpeller en disant "Machin, je n'ai pas le moral en ce moment car...." et là on vide son sac. Au début, ce n'est pas facile car on a gardé tellement de choses enfouies au plus profond de soi que le fil a du mal à se dérouler. Mais une fois la conversation engagée, les mots vont peu à peu se bousculer à la porte et toute la colère et la frustration pourront se libérer.
Ca ne va pas régler les problèmes de base (qui sont à l'origine du mal-être) mais ça va régler pour un temps au moins le problème plus grave de la dépression. Après s'être libéré, on se sent plus combatif, plus léger et les problèmes qui nous semblaient irrésolubles jusqu'ici nous paraissent déjà plus surmontables.

Quant aux médicaments, je suis plutôt contre (pour en avoir eus). L'effet pervers des médicaments, c'est que le patient risque de se reposer sur eux et sur son médecin. Rester passif alors que la condition sine qua non pour sortir de la dépression, c'est d'être actif de sa guérison. Si on se contente d'avaler des médicaments en passant qu'ils vont tout faire tous seuls et attendre que ça se passe, on ne risque pas de voir les choses s'améliorer. Ca peut même s'empirer car l'abus de ces médicaments sur le long terme entraîne des effets secondaires (insomnies, fatigue permanente, douleurs musculaires...).

Voilà, j'espère t'avoir aider. Bon courage !

NewStart a écrit :- Boulot de merde, qui ne m'intéresse absolument pas.
- Aucune perspective d'évolution professionnelle dans ma boite actuelle
NewStart a écrit :- Fatigue énorme => J'ai l'impression de perdre mes journées
Si le marché de l'emploi est assez dynamique dans ta branche, je crois qu'il est urgent de changer de boulot. Etant donné qu'on passe la majeur partie de notre vie au boulot autant qu'il ait un minimum d'intérêt pour celui-ci. Parce que ton humeur est dépendante en grande partie des choses que tu accomplis dans ta vie (professionnelle incluse).

NewStart a écrit :Le weekend malgré des nuits de 8h/9h, je suis autant fatigué. Pourtant, j'ai besoin de moins de sommeil que ça.
Dormir plus ne résoudra rien. Si tu n'es pas bien dans ta tête, tu seras continuellement dans cet état.



J'ai vécu "un peu" la même chose. A un moment quand tu sens que tu vas droit dans le mur, ça ne sert à rien de s'entêter. Ca pourrait même aller en empirant (ex: perte de conscience, pas concentré en voiture, etc.). Je crois que rien ne vaut de se tuer au travail pour des personnes qui n'ont rien à foutre de toi.
Perso après cette période, j'avais fait un break d'une année où je m'étais ressourcé pour partir sur de nouvelles bases et planifier ce à quoi je veux faire.
A quelles aides as-tu droit si jamais tu n'as plus d'emploi? (ex: tu te fais virer, tu démissionnes) Ce n'est pas la situation idéale mais plutôt provisoire car ne pas avoir d'activité pro fait parfois paniquer (pas de revenus financiers, pas d'identité sociale, journées longues à moyen terme, etc.).

Je répète: Rien ne vaut de se tuer à la tâche pour des tirants. Il y a des milliers d'autres jobs et de patrons qui vaillent de se donner à 100%. Il faut parfois lever la tête du guidon et saisir les opportunités.
C'est cool que tu es une copine qui te soutienne en tout cas!

Bon courage.

lucie1 a écrit : Quant aux médicaments, je suis plutôt contre (pour en avoir eus). L'effet pervers des médicaments, c'est que le patient risque de se reposer sur eux et sur son médecin. Rester passif alors que la condition sine qua non pour sortir de la dépression, c'est d'être actif de sa guérison. Si on se contente d'avaler des médicaments en passant qu'ils vont tout faire tous seuls et attendre que ça se passe, on ne risque pas de voir les choses s'améliorer. Ca peut même s'empirer car l'abus de ces médicaments sur le long terme entraîne des effets secondaires (insomnies, fatigue permanente, douleurs musculaires...).
Une dépression c'est un désordre chimique dans le cerveau.
Pour certaines personnes ça se corrige par la discussion, en améliorant son hygiène de vie (exposition au soleil, meilleur sommeil, sport, alimentation), en se faisant plaisir dans ses activités.
Mais pour d'autres, et quand la dépression atteint un certain degré, le changement est trop important pour être corrigé par de telles choses.
Là, on DOIT prendre des médicaments (et au pire des cas, on fait encore des électrochocs pour tenter de remettre le cerveau à 0, oui).
Les médicaments permettent au cerveau de fonctionner à son niveau de base.
Mais physiologiquement, ça ne fait que masquer les symptômes, quand la dépression est grave (quand elle est légère ça la corrige au bout d'un certain temps de prise).
C'est pour ça qu'il faut agir en dehors, et aussi parce que ce genre de déséquilibres est souvent cyclique, et que mettre en place des choses qui vont avoir un effet correctif et préventif est un bon moyen d'éviter les rechutes.
Mais ne pas prendre de médicaments, c'est nuisible dans les cas où c'est nécessaire.
Et là, ce n'est pas l'homéopathie qui va faire grand chose.
Non, il faut prendre de vrais médicaments, et le faire sérieusement, et accompagner le traitement.
Pour ce qui est des traitements donnés dans les dépressions; les plus légers n'ont quasiment aucune toxicité et effets secondaires.
Quant aux plus sérieux, ils ont certes leurs effets, mais qui sont sans comparaison aucune avec les risques des dépressions pour lesquels ils sont administrés.

Dans tous les cas, c'est à un médecin avisé de juger. NewStart présente en effet les symptomes d'une dépression et il doit agir, parce que dans ce contexte ça ne peut que s'aggraver.

NewStart, tes pertes de responsabilités, la pression de ton manager, viennent du fait que tu es en conflit avec ta hiérarchie?
Est ce que tu peux essayer de négocier avec eux?
Si tu peux, essaie aussi de faire du sport, de te faire plaisir au quotidien (alimentation, jeux, loisirs avec ta copine), de mettre en place progressivement des choses qui te permettront d'avancer, comme retrouver un rythme de sommeil sain, trouver des pistes pour ton futur boulot.

Il y a autant de manieres de sortir de la dépression que d'y entrer. Laissons Newstart checker aupres d'un médecin ce que ce dernier lui conseille et voir ce qu'il veut faire (prendre des médocs ou non).

On sait aujourd'hui qu'un désordre chimique peut se régler autrement que par des médicamets, donc bon c'est à chacun de voir ce qui lui convient.

Un spécialiste n'est pas une chose à mettre de côté pour autant.

J'ai pas dit qu'il allait être obligé d'en prendre. J'ai dit que pour certains cas c'est nécessaire.

Au passage, je sais pas quelle est ta consommation de drogues en tous genres mais si tu es dans cet état là vaut mieux éviter d'en rajouter. Tu te dis que ça te détend mais en vrai ça contribue aux perturbations en outrepassant les régulations normales du cerveau.

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