[FR] Comment draguer à roller...

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le 07.04.2006 par Sadric

11 réponses / Dernière par Sadric le 26.04.2006, 13h37

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Bonjour,

Préambule :

Ceci constitue mon deuxième field report sur le site de FTS. Bien moins ambitieux que le premier (je le concède fort volontier), il se résume pour l'instant à un kiss-close en bonne et due forme, assorti de deux num-closes.
La reprise de contact est pour bientôt, je vous tiendrais au courant si ça vous interesse.

Comme je l'ai déjà évoqué, je me refuse à noter qui que ce soit. Pas de notes donc dans ce report. Par contre toutes vos remarques ou conseils (pour peu qu'ils soient constructifs) sur ma façon d'écrire ou de jouer sont plus que bienvenus !

En espérant rencontrer le même succès que la première fois...
Bonne lecture.

L'histoire :

Ce FR est tiré d'une histoire vraie. Les lieux et les noms sont factices.

Pour une fois il fait beau, et en cette saison il commence même à faire chaud (et par chez moi, c'est pour dire !). Bref c'est le début du printemps et je suis de bonne humeur.

Histoire de consolider mes bases en ce dimance après-midi ensoleillé, j'ai décidé de me lancer dans un boot-camp personnel (une sorte de mix très inspiré des divers exemples que j'ai pu trouver sur FTS), afin de travailler mes ouvertures.

Qui plus est, je viens de recevoir depuis ce matin mon "clicker axe" ( http://www.clickmore.com désolé pour la pub :lol:) et je m'éclate avec tout seul comme un neuneu à tel point, que je suis très enthousiaste à l'idée de lui faire prendre l'air.

Bref j'enfile vite fait ma paire de rollers et la tenue adéquate, et zou je file à toute allure vers le centre ville.

Sur le trajet, je croise quelques nénettes pas vraiment canons, mais pour la forme, j'échange quelques oeillades plus ou moins appuyées, et j'en profite pour tester rapidement une ligne ou deux histoire de se mettre en confiance sur du menu fretin avant d'attaquer les choses sérieuses.

Je me suis fixé pour objectif d'essayer les lignes suivantes (les auteurs se reconnaitrons :)):
  • "-Salut, je voulais venir te draguer mais finalement non, je crois que je vais plutôt te demander l'heure..."
ou bien un truc du style :
  • "-Bonjour, j'ai besoin d'un avis féminin. Tu connais l'émission "Y'a que la vérité qui compte" sur TF1, bien sûr. Figure-toi que j'ai un ami qui viens de recevoir une invitation d'on ne sait pas qui et il ne sait pas si il doit y aller ou pas... t'en pense quoi ?"
La première facilite les échanges de regards complices, mais je dois avouer que j'enchaine assez difficilement dessus. Je cale un peu.
La seconde remporte (à mon grand étonnement) un vif succès et 2 ou 3 minettes se sentent très en confiance rapidement. Elles se barrent toutes seules dans des explications de plusieurs minutes. Même pas besoin de relancer, elle me donnent leur noms et me demandent le mien. Bref c'est une affaire qui roule...

Maintenant que je sais que ça marche, la discussion me saoule un peu alors je m'éjecte très vite. Mais je suis plutôt satisfait (30 minutes de vadrouille et déjà 8 clicks au compteur :lol:). Je reprend ma route vers le centre.

La rue est dégagée, alors je la vois venir de loin : j'appercois une blondinette à roulettes qui vient dans ma direction d'une rue perpendiculaire. Elle est plutôt jolie. Environ 20 ans. Gaulée comme une déesse. Arborant deux arguments fermes et plutôt fiers sur le devant. Un petit déhanchement qui va bien sur chaque coup de patin, bref, c'est le premier canon que je croise aujourd'hui.

En la voyant arriver de loin je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi mignone de près. Bref quand elle me croise je suis un peu pris au dépourvu et j'ai peur de bredouiller, de me mélanger les pinceaux dans mon speech.
Je prend un air faussement dégagé, mais trop tard, elle m'a grillé. Il faut dire que j'ai les yeux rivés sur sa jolie paire de fesses quand elle me croise. J'ai a peine le temps de relever les yeux pour l'appercevoir me regarder et esquisser un sourire.

Et là, c'est le drame... Alors que je suis encore en train de rouler, je tourne la tête pour profiter quelques secondes de plus de son sourire. Mon abruti de patin gauche en profite pour tenter une échappée de peloton, se précipite en avant et part cogner bêtement contre le trottoir. L'effet est immédiat, je me vautre lamentablement de tout mon long en plein milieu de l'asphalte. N'ayons pas peur des mots, je m'écrase comme une merde dans un vacarme du tonnerre de dieu.

C'est à peu près à ce moment que je réalise que comme ouverture, J'aurais pu faire plus délicat. Ca commence plutôt mal. Je peste tout seul par terre (je viens qui plus est de me faire très mal, étant donné que je n'enfile jamais de coudières qui ont fortement tendance à "crétiniser" l'allure d'un rouleur lambda).

Avec le bruit derrière elle, la belle à fait demi-tour, et, m'entendant maugréer tout seul, est venue voir si j'allais bien. La salope est morte de rire et se fout ouvertement de moi (ce qu'avec le recul je comprend fort bien et je ne lui en tient pas rigueur :lol:). Je commence à avoir la rage (contre ma maladresse maladive et mon hésitation précédente). J'entame les hostilités.
Sadric : Et ça te fait rire ? (Quelle réponse j'attendais vraiment là ?)
BlondeARoulettes : Ben oui ! :) (Ah oui ! cette réponse là...)
Sadric : Mais arrête de te marrer comme une dinde ! Aide-moi à me relever ! (En commençant à me marrer devant le ridicule de la situation)
BlondeARoulettes : Tu vas bien ? :lol:
Sadric : J'ai déjà été mieux. Tu pourrais faire gaffe quand même !
BlondeARoulettes : Comment ça ? Je t'ai même pas touché ?
Sadric : Sérieux, t'es vraiment inconsciente ! Mais où est-ce que t'as eu ton permis roller ?
BlondeARoulettes : Mais quoi ? c'est quand même pas ma faute si tu tiens pas debout !
Sadric : Et la priorité à droite ? Je l'ai rêvé la priorité a droite ? (On est quasiment morts de rires tous les deux)
BlondeARoulettes : ... (quelques seconde de flou artistique histoire de reprendre son souffle et d'arrêter de se bidonner comme des fûts)
Sadric : Et puis merde, on a pas idée d'être aussi ravissante quand on fait du roller ! Tu te rend pas compte ! Tu arrives comme ça l'air de rien avec ton petit déhanché ravageur ! Mais c'est un coup à tuer quelqu'un ça, nom de nom ! (très sérieusement, faut pas que je rigole, faut pas que je rigole...)
BlondeARoulettes : :oops: ben euh désolé...
Sadric : Ben j'espère bien que t'es désolée de tortiller les fesses comme une greluche.
BlondeARoulettes : Quoi ? Mais je tortille pas !
Sadric : Ah si tu tortilles ! c'est pas permi de secouer autant le fessier alors que la route est droite ! On ne t'as jamais appris à faire du roller ou quoi ?
BlondeARoulettes : Moi au moins, je ne me casse pas la gueule ! (Aie ! pas volée celle-ci...)
Sadric : Moi c'est Sadric. Tu vas où ? (changer de sujet, changer de sujet...)
BlondeARoulettes : Emilie. Je vais au skate park de (...). Une amie doit me retrouver là-bas.
Sadric : Ok très bien je t'accompagne, on établira le constat là-bas (si ses copines sont aussi mignones, j'en veux bien 2 ou 3 comme ça).
Sur le trajet, on papotte un peu. On commence roller, on continue printemps, vacances, détente, etc.

J'ai encore assez mal à la hanche, et je prend un malin plaisir à lui faire croire que je patinne comme un pied (edit : hahaha ! patinner comme un pied... même pas fait exprès celle-ci... mais quel déconneur je suis ! :mrgreen: ).
Elle se sent obligée de m'attendre toutes les cinq minutes (si ça c'est pas un signe d'interêt...). Et de m'aider régulièrement. Moi, très honteusement, j'abuse de la situation pour lui tenir la main, lui caresser l'épaule, etc.
Elle ne manque pas une occasion de me claquer une petite phrase assassines du genre :
Emilie : Ah ouais d'accord, et après c'est toi qui viens me donner des leçons de roller !
En fait, je me balade, mais je prend plaisir à la laisser s'inquieter pour moi chaque fois que je prend trop de vitesse :). Et puis ça me permet de ménager mes articulations encore un peu endolories.

On arrive sur place. Sa copine n'est pas encore là. Comme d'habitude, c'est bondé. Essentielement des gamins entre 13 et 17 ans qui n'ont que ça à faire de leur journée. J'en connais quelque-uns avec lesquels je joue au hockey.
Je serre quelques mains, je présente mademoiselle Emilie, et je fais les gros yeux, quand un lourd s'incruste un peu trop (histoire de lui signifier que j'ai bien envie qu'il s'éjecte). La plupart des habitués connaissent la manoeuvre et la pratiquent régulièrement, donc pas de gros soucis de ce coté là. (edit : et puis ceux qui ne comprennent vraiment pas, ça se règlera à coups de crosse au prochain match ! :mrgreen: )

On papote encore un peu en échangeant quelques regards. Puis la demoiselle commence à s'interesser à la rampe. Un copain (de 10 ans mon cadet), est en train de faire son show pour impressionner sa nana. Il est balaise l'enfoiré ! Du coup, ça impressionne aussi ma belette !

Il est plus que temps de serrer la bride et de "montrer ma valeur" :).
Sadric : Ah ouais, je vois le genre. Tu te laisses impressionner par le premier gus qui fait le malin !
Emilie : N'importe quoi ! Je regarde c'est tout. Pis t'as pas à critiquer ! Lui au moins il sait faire du roller !
Sadric : Pfff tu parles. Si tu veux je peux te le présenter. T'es tout à fait son genre ! Vous seriez mignons ensembles !
Emilie : Arrete de délirer c'est pas mon genre. Je sors pas avec un mec juste parce qu'il sait faire du roller.
Sadric : Je te propose un truc. Je monte sur la rampe. Si je fais un aller-retour sans me vautrer, tu m'invites à diner. Sinon, c'est moi qui vous invite, toi et ta copine. Et si je me tue, tu serais gentille d'informer mon canari qu'il hérite de tous mes biens. (pari gagnant-gagnant)
Emilie : :lol: T'es fou ! Arrête, tu vas te faire mal !
Ni une, ni deux, je monte sur la rampe. Heureusement pour moi, j'en fais régulièrement !:lol:
Mais ça, la demoiselle ne le sait pas encore.
Je fais semblant de me hisser péniblement sur la plate-forme et les quelques copains qui sont là se foutent un peu de moi (Je pense qu'ils ont compris ou je voulais en venir et jouent le jeu ! Merci les copains !).
Quelques minutes à faire semblant de rassembler mon courage à grands coups de "Ho ! c'est haut !" et elle à essayer de me dissuader par des "Je t'en prie descend !". Tout ca commence à ressembler vaguement à un signe d'interêt manifeste. C'est le moment... Je me lance.
En fait d'aller-retour, j'en enchaine 3 ou 4 avec quelques tricks simples (pas de quoi fouetter un chat). Les copains sont morts de rire. La demoiselle fulmine ! Elle est rouge écarlate et vient de comprendre la supercherie.

Sa copine est arrivée et l'a rejoint. Je descend de la rampe, me poste entre les deux prend la main d'émilie avant qu'elle ait réagit sans même regarder la copine (j'avais la réplique toute prète au cas où).
Emilie : Toi ! ... comment ?... T'es dégueulasse, t'es qu'un gros menteur !
Sadric : Un menteur ? Comment ça ? (Sourire ultrabright)
Emilie : Ben je croyais que tu ne savais pas faire de roller !
Sadric : Je n'ai jamais prétendu ça, ne jamais se fier au apparences ! Par contre, toi tu as vraiment menti ! Tu m'as dit que tu ne sortais pas avec un mec juste parce qu'il sait faire du roller !...
Emilie : :oops:...
Elle ne se rend pas encore compte de ce que je viens de lui dire. Je la prend dans mes bras, et je l'embrasse délicatement, sous les applaudissement des copains et à la plus grande stupéfaction de la copine !
J'estime que c'est suffisant pour aujourd'hui, je m'éjecte.
Sadric : Bon c'est pas tout ça jolie brune, mais je dois y aller. Tu me présentes ta copine avant que je vous quitte ?
Emilie : ... Ah ? euh ... oui voici Julie...
Sadric : Enchanté mam'selle.
Julie : Enchanté tombeur ! (moins jolie qu'Emilie !!)
Sadric : Comme je suis beau joueur, je considère que j'ai triché, et je vous invite toutes les deux. (Je sors mon portable). Ecrivez-moi vos numéros avec vos noms dessus, je vous appelle.
Les deux : ...(s'éxécutent. Julie profite que sa copine soit occupée pour me faire de l'oeil, j'en mettrais ma main à couper !)
Je fais mes "au revoirs" gracieux aux demoiselles et je quitte la place.
Click, clik... :lol: et de 10 !

Debriefing :

Je vais laisser passer quelques jours avant de reprendre contact. Mais je sens venir un gros flake dès qu'Emilie aura réalisé ce qui lui est arrivé. Après tout on véra bien.
Et au pire, j'ai aussi le num de la copine qui avait l'air plutôt envieuse ! :lol:.
Des conseils pour la suite ?

Bien cordialement.

edit : quelques tournures maladroites, et toujours l'ortograph'...
Cela m'étonne qu'il n'y ait pas encore de commentaires sur cet excellent field-report. :)

Avec le bruit derrière elle, la belle à fait demi-tour, et, m'entendant maugréer tout seul, est venue voir si j'allais bien. La salope est morte de rire et se fout ouvertement de moi.
Voilà un exemple qui montre bien qu'être "en situation délicate" est une bonne façon de démarrer un échange.

(En commençant à me marrer devant le ridicule de la situation)


Voilà, le tout est de passer sur un registre émotionnel plus positif. :)

Sérieux, t'es vraiment inconsciente ! Mais où est-ce que t'as eu ton permis roller ?

et
Et puis merde, on a pas idée d'être aussi ravissante quand on fait du roller ! Tu te rend pas compte ! Tu arrives comme ça l'air de rien avec ton petit déhanché ravageur ! Mais c'est un coup à tuer quelqu'un ça, nom de nom ! (très sérieusement, faut pas que je rigole, faut pas que je rigole...)
Soufflons un peu de froid puis un peu de chaud...
Ok très bien je t'accompagne, on établira le constat là-bas.
Tu as bien placé ton et ton intention de poursuivre l'échange, en restant dans le contexte plaisant de "l'accident". Elle a du apprécier si elle connaît un tant soit peu le Jeu.
J'ai encore assez mal à la hanche, et je prend un malin plaisir à lui faire croire que je patinne comme un pied.
Tu as raison, en DHV comme dans la vie sociale ou professionnelle, il est toujours bon d'avoir des cartes en réserve, cachées. Cela permet de relancer l'intérêt que l'on te porte. Il n'y a rien de plus ennuyeux que les gens transparents dont on connaît déjà tout et qui ne réservent aucune surprise.

Ah ouais, je vois le genre. Tu te laisses impressionner par le premier gus qui fait le malin !
Emilie : N'importe quoi ! Je regarde c'est tout. Pis t'as pas à critiquer ! Lui au moins il sait faire du roller !
Sadric : Pfff tu parles. Si tu veux je peux te le présenter. T'es tout à fait son genre ! Vous seriez mignons ensembles !
C'est adorable, les batailles de "Cocky". :mrgreen:
Je fais semblant de me hisser péniblement sur la plate-forme et les quelques copains qui sont là se foutent un peu de moi (Je pense qu'ils ont compris ou je voulais en venir et jouent le jeu ! Merci les copains !).
J'ai l'impression que ce n'est pas ta première en sarge en roller, non ?
En fait d'aller-retour, j'en enchaine 3 ou 4 avec quelques tricks simples (pas de quoi fouetter un chat). Les copains sont morts de rire. La demoiselle fulmine ! Elle est rouge écarlate et vient de comprendre la supercherie.
Joli. :lol:
Emilie : Ben je croyais que tu ne savais pas faire de roller !
Sadric : Je n'ai jamais prétendu ça, ne jamais se fier au apparences ! Par contre, toi tu as vraiment menti ! Tu m'as dit que tu ne sortais pas avec un mec juste parce qu'il sait faire du roller !...
Finement joué.
Mais effectivement après cette petite rouerie, Emilie voudra t'en faire baver, au mieux. Attention aux shit-tests !

Tiens-nous au courant.
qui est le réalisateur? non, sans déc, c'est tellement beau, finement joué, joliment rattrapé etc que j'en viens à me demander si on fait tous partie du même monde! moi je pense que dans ton cas tout ce que j'aurais récolté c'est une cheville petée!
Arsène Lupin a écrit : J'ai l'impression que ce n'est pas ta première en sarge en roller, non ?
Non j'avoue :roll:. Mais rarement une telle réussite. Et puis jusqu'à récement j'avais vraiment du mal à me lancer. Un peu comme l'hésitation que j'ai eu en la voyant passer. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours cette foutue trouille dans l'estomac.
Maintenant je m'efforce de la surmonter. La gamelle et la colère ont beaucoup aidé :wink:.
Exlaust a écrit :moi je pense que dans ton cas tout ce que j'aurais récolté c'est une cheville petée!
Ah ça c'était effectivement pendant ma première sarge à rollers !!! :lol:

Comme tout le monde j'ai commencé en bas de l'échelle. Et puis bon, un petit séjour aux états-unis côte ouest, et de régulières vadrouilles en bord de plage dans le pays basque pendant les vacances, ça permet de se motiver pour apprendre à rouler :wink:.

Merci de vos encouragements. Je vous tient au courant.
Tu l'embrasses vraiment super tot??

je ne comprends pas le declic qui te fait dire : "c'est bon vas y embrasse la"

j'ai l'impression que tu l'as rencontré une demi heure avant de l'emballer, là, je perds le fil.

Peux tu approfondir le pourquoi du comment du kiss close?

Je trouve ça completement dingue, j'ai lu des kiss closes tres rapide avec un game opportuniste tres orienté justifiant cette acte, mais la....

Sinon pour le reste chapeau bas j'aime bcp ton style! J'aurais di excatement le meme chose, mais vulgairement surment, tu cadres le compliment avec le neg de maniere tellement classe!

:mrgreen:
Effectivement, 1 heure avant on ne se connaissait pas.

3 x IOI = Kiss
C'est aussi simple que ça. :lol:

Non, là je fais un peu le branleur, et te claquant une théorie à la Mystery :wink:.
En fait c'est un peu plus complexe que ça.

C'est surtout une question de feeling. Je sentais simplement qu'elle était prête. Quand je me suis approché d'elle, et que je lui ai pris sa main, j'ai senti que son coeur battait plus vite, qu'elle ne savait pas vraiment quoi faire ou quoi répondre.
Sachant en plus que je venais de lui faire des avances directes et qu'elle me répondait par un adorable rougissement un peu timide et maladroit, j'ai pris ça pour un consentement. Je me suis simplement dit que c'était le moment ou jamais.

Une règle que j'aime beaucoup et à laquelle j'essaye de me conformer se résume comme ceci :
Je ne sais plus quel grand homme, dans son infinie sagesse a écrit :"Si tu hésites à l'embrasser, c'est que tu dois le faire."
(Bien faire la différence entre "mourrir d'envie de l'embrasser depuis une heure" et "hésiter à l'embrasser là, tout de suite parce que c'est peut être le moment". C'est le deuxième choix le bon !)

Au pire, que se passe il ? Elle me repousse ? Et alors ? Ce n'est pas bien grave je ne risque pas grand chose. Dans ce post ci (tout à la fin) je propose une méthode pour essayer de contrer les LMR lors d'un baiser qui part en sucette.
Avec un peu de kino, et ce qu'on pourrait comparer à un soupçon de mauvaise PNL, c'est passé pour moi. Le "truc" c'est d'y aller vraiment mais alors vraiment tout doux.
L'équation est simple :
  • - tu y vas délicatement -> elle t'explique gentiment qu'elle n'en a pas envie, ou au mieux, elle se laisse faire (un peu froidement certes, mais qd même) pour te "remercier" de ne pas être un autre gros lourd brutal.
    - tu y vas comme un bourin -> là tu passes à la trappe, tu risques un taquet, et elle réagit de façon violente.
J'ai déjà vu plein de mec se faire démonter sur un baiser mal engagé. Je touche du bois, ça ne m'est jamais arrivé, au pire j'ai eu un poli : "je préfère qu'on reste amis !" :lol:

Bon maintenant que j'ai bien fait le malin avec une théorie à deux balles, j'avoue, c'est un des kiss-close le plus rapide de ma vie :wink: lol !!
Sadric a écrit : - tu y vas délicatement -> elle t'explique gentiment qu'elle n'en a pas envie, ou au mieux, elle se laisse faire (un peu froidement certes, mais qd même) pour te "remercier" de ne pas être un autre gros lourd brutal.
Très joli FR, cela devient une TRES bonne habitude de nous gratifier de lectures agréables et d'histoires sympathiques et interessantes.

Pour le Kissclose, le "non" est parfois, voire souvent, un "oui" si l'on sait s'y prendre bien. Mon dernier Kissclose m'a gentiment gratifié d'un non, avant de se laisser faire par 6 fois. C'est une question de feeling effectivement et de délicatesse.

Sinon, la drague à roller j'y suis pas encore arrivé mais ca va venir:
  • - J'ai déja le cliker de axe
    - les rollers.
    - Et Mister Sadric vient de me fournir les openers que je connaissais déjà mais que j'avais oublier (merci).
    - Le beau temps arrive, et la saison des touristes aussi. Ca devrait le faire.
Encore merci d'avoir des récits construits, bien écrits et agréables à lire.

Amicalement.

J.W.
Épilogue :

Voilà. L'histoire est pliée. Je téléphone à Émile lundi soir. Elle ne répond pas, le téléphone sonne dans le vide. Comme tout habitué de FTS qui se respecte, je ne laisse pas de message.

Je retente le coup le lendemain soir (donc mardi). Toujours pas de réponse. Je laisse donc un message sur son répondeur :
Sadric sur le répondeur d'Emilie a écrit :Bonsoir belle blonde, c'est Sadric. Deux fois que je te téléphone et que je tombe sur ton répondeur. Je veux pas m'avancer, mais je pense qu'il me drague un peu.
Bref, je comptais t'inviter comme promis un soir de semaine mais je pense que je vais plutôt inviter ton répondeur. J'essaierais de t'appeler une dernière fois demain soir vers 20 heures.
Si tu as des remords par rapport à ce qu'il s'est passé et que tu as envie d'en parler, surtout n'hésite pas à ne pas m'appeler.
Voilà. Je sentais bien venir le flake, alors tant qu'à se prendre un rateau, autant que ce soit pour une bonne raison. Sur ce, je me décide à passer à la suivante.

Un coup de téléphone inopiné survient 10 minutes plus tard et fait trembler tout mon être (saloperie de mode vibreur !). Je ne m'y attendais pas vraiment mais c'est Émile. Je respire un coup, et je décroche :
Sadric : Oui ?
Émile : Bonsoir, c'est Émile.
Sadric : Oui je sais c'est marqué dessus... (je décide de la laisser prendre l'initiative de la discussion)
Émile : Écoute, hier j'avais oublié mon portable, alors je n'ai pas pu répondre... (magnifique, elle mérite un oscar tellement c'est bien joué)
Sadric : ... (petit blanc artistique)
Émile : Tout à l'heure j'ai hésité à répondre. Mais j'ai eu ton message.
Sadric : Et ?
Émile : Ben et, euh... je regrette pas ce qu'il s'est passé, mais tu dois bien comprendre que ça ne va pas être possible, j'ai quelqu'un dans ma vie en ce moment et... (je la coupe sèchement)
Sadric : Non ! la vraie question que je me pose, c'est pourquoi tu me déranges pour me dire ça ?
Émile : Ben en fait je t'ai trouvé vachement sympa... (sympa, c'est l'adjectif neutre par excellence. C'est le terme politiquement correct, quand je parle d'une femme, pour dire qu'elle est moche)
Sadric : ... j'me méfie...
Émile : J'aimerai beaucoup te revoir et qu'on soit amis ! (Ding Ding Ding ! And the winner is ... [roulements de tambours])
Émile : Si tu veux je suis libre vendredi soir. Ça te dirais qu'on ... (je la coupe)
Sadric : Ah non ! Ça va pas être possible, vendredi soir j'ai poney ! (trouvé dans les slogans de http://www.lafraise.com)
Sadric : Rappelle moi plutôt dans 20 ans. Bonne soirée à bientôt !
Sur ce, sans attendre sa réponse je raccroche. Voilà... le coup du LJBF, je m'y attendais à mort, mais qu'elle ose me le claquer aussi froidement c'est mal passé. Je crois qu'en shit-test, j'ai tout eu d'un coup. Bref j'ai du être un peu sec ! ça lui fera les pieds.

Une seule solution s'impose : suivante ! (Et le plus vite possible)

C'est alors que je me souviens de Julie, qui m'a elle aussi donné son numéro. Il n'a pas du se passer plus d'une minute depuis que j'ai raccroché avec Émile... J'appelle Julie dans la foulée, en espérant qu'elle ne soit pas déjà au courant du rateau que je viens de prendre.
Julie : oui allô ?
Sadric : Bonsoir, c'est Sadric. Le beau gosse qui fait de la rampe comme un dieu.
Julie : Ah oui ! Bonsoir ! Comment tu vas ? (elle à l'air plutôt enthousiaste)
Sadric : Ben plutôt mal en fait. Je suis embêté. Voilà, il se passe que j'ai deux entrées pour l'expo de sculptures de Dali, et on m'a posé un lapin, alors je me demandais si tu connais quelqu'un à qui je pourrais les revendre... (pipeau ! Je les achèterai sur place ! :lol:)
Julie : Ah mais attend, moi j'adore !
Sadric : Très bien, je te revend les deux pour pas cher
Julie : Euh ... tu veux pas m'inviter plutôt ? On y va tous les deux !
Sadric : hum... bon d'accord je t'invite. Mais après c'est toi qui me paye un verre !
Julie : Hi hi ! Ok on fait comme ça !
Sadric : Bon, jeudi après-midi, place Machin, 18 heures, ça te va ?
Julie : Ouais ok, je vais me libérer. Je m'habille comment ?
Sadric : Décontracté, et plutôt sexy ! En plus il fait beau en ce moment, pas la peine de mettre de culotte !
Julie : Ça, ça ne te regarde pas !
Je raccroche. Bon, ça présage beaucoup mieux avec la copine. Elle est bien moins jolie mais elle a un certain charme et est plutôt bien foutue quand même.

Rendez-vous hier soir. Ça n'a pas traîné. Je vous épargne tout le fluff inutile. De toutes façons, pas grand chose à raconter en matière de séduction, c'était déjà quasiment gagné dès le début tellement elle avait envie de se laisser faire. Je la fais rire, je la taquine, je l'embrasse... plus classique, tu meurs. 2 heures plus tard, nous étions chez moi au lit !

Conclusion :

Elle n'a pas envie de s'engager vraiment non plus, juste prendre du bon temps. Parfait.

Avec Emilie, j'ai laissé tombé. Mais il suffirait d'une unique fois où je la croise alors que je suis en compagnie de sa copine, et je pense qu'un petit coup de jalousie pourrait relancer la machine à mon avantage. Je verrai, ce n'est pas une priorité pour l'instant. Il y a tellement d'autre belles nanas peu farouches ... 8)
Écoute, hier j'avais oublié mon portable, alors je n'ai pas pu répondre...
Je propose qu'on en fasse un Best-of. :mrgreen:

Demandez vous combien de fois au cours des 2 dernieres annees, il vous est arrivé d'oublier votre portable... :roll:
Écoute, hier j'avais oublié mon portable, alors je n'ai pas pu répondre...
Mdr! le nombre de fois que je l'ai eu celui-là!!! :mrgreen: C'est en passe de devenir un classique!

Bien joue sadric.. et très beau FR comme d'habitude!
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