Préambule :
Ceci constitue mon deuxième field report sur le site de FTS. Bien moins ambitieux que le premier (je le concède fort volontier), il se résume pour l'instant à un kiss-close en bonne et due forme, assorti de deux num-closes.
La reprise de contact est pour bientôt, je vous tiendrais au courant si ça vous interesse.
Comme je l'ai déjà évoqué, je me refuse à noter qui que ce soit. Pas de notes donc dans ce report. Par contre toutes vos remarques ou conseils (pour peu qu'ils soient constructifs) sur ma façon d'écrire ou de jouer sont plus que bienvenus !
En espérant rencontrer le même succès que la première fois...
Bonne lecture.
L'histoire :
Ce FR est tiré d'une histoire vraie. Les lieux et les noms sont factices.
Pour une fois il fait beau, et en cette saison il commence même à faire chaud (et par chez moi, c'est pour dire !). Bref c'est le début du printemps et je suis de bonne humeur.
Histoire de consolider mes bases en ce dimance après-midi ensoleillé, j'ai décidé de me lancer dans un boot-camp personnel (une sorte de mix très inspiré des divers exemples que j'ai pu trouver sur FTS), afin de travailler mes ouvertures.
Qui plus est, je viens de recevoir depuis ce matin mon "clicker axe" ( http://www.clickmore.com désolé pour la pub

Bref j'enfile vite fait ma paire de rollers et la tenue adéquate, et zou je file à toute allure vers le centre ville.
Sur le trajet, je croise quelques nénettes pas vraiment canons, mais pour la forme, j'échange quelques oeillades plus ou moins appuyées, et j'en profite pour tester rapidement une ligne ou deux histoire de se mettre en confiance sur du menu fretin avant d'attaquer les choses sérieuses.
Je me suis fixé pour objectif d'essayer les lignes suivantes (les auteurs se reconnaitrons

- "-Salut, je voulais venir te draguer mais finalement non, je crois que je vais plutôt te demander l'heure..."
- "-Bonjour, j'ai besoin d'un avis féminin. Tu connais l'émission "Y'a que la vérité qui compte" sur TF1, bien sûr. Figure-toi que j'ai un ami qui viens de recevoir une invitation d'on ne sait pas qui et il ne sait pas si il doit y aller ou pas... t'en pense quoi ?"
La seconde remporte (à mon grand étonnement) un vif succès et 2 ou 3 minettes se sentent très en confiance rapidement. Elles se barrent toutes seules dans des explications de plusieurs minutes. Même pas besoin de relancer, elle me donnent leur noms et me demandent le mien. Bref c'est une affaire qui roule...
Maintenant que je sais que ça marche, la discussion me saoule un peu alors je m'éjecte très vite. Mais je suis plutôt satisfait (30 minutes de vadrouille et déjà 8 clicks au compteur

La rue est dégagée, alors je la vois venir de loin : j'appercois une blondinette à roulettes qui vient dans ma direction d'une rue perpendiculaire. Elle est plutôt jolie. Environ 20 ans. Gaulée comme une déesse. Arborant deux arguments fermes et plutôt fiers sur le devant. Un petit déhanchement qui va bien sur chaque coup de patin, bref, c'est le premier canon que je croise aujourd'hui.
En la voyant arriver de loin je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi mignone de près. Bref quand elle me croise je suis un peu pris au dépourvu et j'ai peur de bredouiller, de me mélanger les pinceaux dans mon speech.
Je prend un air faussement dégagé, mais trop tard, elle m'a grillé. Il faut dire que j'ai les yeux rivés sur sa jolie paire de fesses quand elle me croise. J'ai a peine le temps de relever les yeux pour l'appercevoir me regarder et esquisser un sourire.
Et là, c'est le drame... Alors que je suis encore en train de rouler, je tourne la tête pour profiter quelques secondes de plus de son sourire. Mon abruti de patin gauche en profite pour tenter une échappée de peloton, se précipite en avant et part cogner bêtement contre le trottoir. L'effet est immédiat, je me vautre lamentablement de tout mon long en plein milieu de l'asphalte. N'ayons pas peur des mots, je m'écrase comme une merde dans un vacarme du tonnerre de dieu.
C'est à peu près à ce moment que je réalise que comme ouverture, J'aurais pu faire plus délicat. Ca commence plutôt mal. Je peste tout seul par terre (je viens qui plus est de me faire très mal, étant donné que je n'enfile jamais de coudières qui ont fortement tendance à "crétiniser" l'allure d'un rouleur lambda).
Avec le bruit derrière elle, la belle à fait demi-tour, et, m'entendant maugréer tout seul, est venue voir si j'allais bien. La salope est morte de rire et se fout ouvertement de moi (ce qu'avec le recul je comprend fort bien et je ne lui en tient pas rigueur

Sur le trajet, on papotte un peu. On commence roller, on continue printemps, vacances, détente, etc.Sadric : Et ça te fait rire ? (Quelle réponse j'attendais vraiment là ?)
BlondeARoulettes : Ben oui !(Ah oui ! cette réponse là...)
Sadric : Mais arrête de te marrer comme une dinde ! Aide-moi à me relever ! (En commençant à me marrer devant le ridicule de la situation)
BlondeARoulettes : Tu vas bien ?
Sadric : J'ai déjà été mieux. Tu pourrais faire gaffe quand même !
BlondeARoulettes : Comment ça ? Je t'ai même pas touché ?
Sadric : Sérieux, t'es vraiment inconsciente ! Mais où est-ce que t'as eu ton permis roller ?
BlondeARoulettes : Mais quoi ? c'est quand même pas ma faute si tu tiens pas debout !
Sadric : Et la priorité à droite ? Je l'ai rêvé la priorité a droite ? (On est quasiment morts de rires tous les deux)
BlondeARoulettes : ... (quelques seconde de flou artistique histoire de reprendre son souffle et d'arrêter de se bidonner comme des fûts)
Sadric : Et puis merde, on a pas idée d'être aussi ravissante quand on fait du roller ! Tu te rend pas compte ! Tu arrives comme ça l'air de rien avec ton petit déhanché ravageur ! Mais c'est un coup à tuer quelqu'un ça, nom de nom ! (très sérieusement, faut pas que je rigole, faut pas que je rigole...)
BlondeARoulettes :ben euh désolé...
Sadric : Ben j'espère bien que t'es désolée de tortiller les fesses comme une greluche.
BlondeARoulettes : Quoi ? Mais je tortille pas !
Sadric : Ah si tu tortilles ! c'est pas permi de secouer autant le fessier alors que la route est droite ! On ne t'as jamais appris à faire du roller ou quoi ?
BlondeARoulettes : Moi au moins, je ne me casse pas la gueule ! (Aie ! pas volée celle-ci...)
Sadric : Moi c'est Sadric. Tu vas où ? (changer de sujet, changer de sujet...)
BlondeARoulettes : Emilie. Je vais au skate park de (...). Une amie doit me retrouver là-bas.
Sadric : Ok très bien je t'accompagne, on établira le constat là-bas (si ses copines sont aussi mignones, j'en veux bien 2 ou 3 comme ça).
J'ai encore assez mal à la hanche, et je prend un malin plaisir à lui faire croire que je patinne comme un pied (edit : hahaha ! patinner comme un pied... même pas fait exprès celle-ci... mais quel déconneur je suis !

Elle se sent obligée de m'attendre toutes les cinq minutes (si ça c'est pas un signe d'interêt...). Et de m'aider régulièrement. Moi, très honteusement, j'abuse de la situation pour lui tenir la main, lui caresser l'épaule, etc.
Elle ne manque pas une occasion de me claquer une petite phrase assassines du genre :
En fait, je me balade, mais je prend plaisir à la laisser s'inquieter pour moi chaque fois que je prend trop de vitesseEmilie : Ah ouais d'accord, et après c'est toi qui viens me donner des leçons de roller !

On arrive sur place. Sa copine n'est pas encore là. Comme d'habitude, c'est bondé. Essentielement des gamins entre 13 et 17 ans qui n'ont que ça à faire de leur journée. J'en connais quelque-uns avec lesquels je joue au hockey.
Je serre quelques mains, je présente mademoiselle Emilie, et je fais les gros yeux, quand un lourd s'incruste un peu trop (histoire de lui signifier que j'ai bien envie qu'il s'éjecte). La plupart des habitués connaissent la manoeuvre et la pratiquent régulièrement, donc pas de gros soucis de ce coté là. (edit : et puis ceux qui ne comprennent vraiment pas, ça se règlera à coups de crosse au prochain match !

On papote encore un peu en échangeant quelques regards. Puis la demoiselle commence à s'interesser à la rampe. Un copain (de 10 ans mon cadet), est en train de faire son show pour impressionner sa nana. Il est balaise l'enfoiré ! Du coup, ça impressionne aussi ma belette !
Il est plus que temps de serrer la bride et de "montrer ma valeur"

Ni une, ni deux, je monte sur la rampe. Heureusement pour moi, j'en fais régulièrement !:lol:Sadric : Ah ouais, je vois le genre. Tu te laisses impressionner par le premier gus qui fait le malin !
Emilie : N'importe quoi ! Je regarde c'est tout. Pis t'as pas à critiquer ! Lui au moins il sait faire du roller !
Sadric : Pfff tu parles. Si tu veux je peux te le présenter. T'es tout à fait son genre ! Vous seriez mignons ensembles !
Emilie : Arrete de délirer c'est pas mon genre. Je sors pas avec un mec juste parce qu'il sait faire du roller.
Sadric : Je te propose un truc. Je monte sur la rampe. Si je fais un aller-retour sans me vautrer, tu m'invites à diner. Sinon, c'est moi qui vous invite, toi et ta copine. Et si je me tue, tu serais gentille d'informer mon canari qu'il hérite de tous mes biens. (pari gagnant-gagnant)
Emilie :T'es fou ! Arrête, tu vas te faire mal !
Mais ça, la demoiselle ne le sait pas encore.
Je fais semblant de me hisser péniblement sur la plate-forme et les quelques copains qui sont là se foutent un peu de moi (Je pense qu'ils ont compris ou je voulais en venir et jouent le jeu ! Merci les copains !).
Quelques minutes à faire semblant de rassembler mon courage à grands coups de "Ho ! c'est haut !" et elle à essayer de me dissuader par des "Je t'en prie descend !". Tout ca commence à ressembler vaguement à un signe d'interêt manifeste. C'est le moment... Je me lance.
En fait d'aller-retour, j'en enchaine 3 ou 4 avec quelques tricks simples (pas de quoi fouetter un chat). Les copains sont morts de rire. La demoiselle fulmine ! Elle est rouge écarlate et vient de comprendre la supercherie.
Sa copine est arrivée et l'a rejoint. Je descend de la rampe, me poste entre les deux prend la main d'émilie avant qu'elle ait réagit sans même regarder la copine (j'avais la réplique toute prète au cas où).
Elle ne se rend pas encore compte de ce que je viens de lui dire. Je la prend dans mes bras, et je l'embrasse délicatement, sous les applaudissement des copains et à la plus grande stupéfaction de la copine !Emilie : Toi ! ... comment ?... T'es dégueulasse, t'es qu'un gros menteur !
Sadric : Un menteur ? Comment ça ? (Sourire ultrabright)
Emilie : Ben je croyais que tu ne savais pas faire de roller !
Sadric : Je n'ai jamais prétendu ça, ne jamais se fier au apparences ! Par contre, toi tu as vraiment menti ! Tu m'as dit que tu ne sortais pas avec un mec juste parce qu'il sait faire du roller !...
Emilie :...
J'estime que c'est suffisant pour aujourd'hui, je m'éjecte.
Je fais mes "au revoirs" gracieux aux demoiselles et je quitte la place.Sadric : Bon c'est pas tout ça jolie brune, mais je dois y aller. Tu me présentes ta copine avant que je vous quitte ?
Emilie : ... Ah ? euh ... oui voici Julie...
Sadric : Enchanté mam'selle.
Julie : Enchanté tombeur ! (moins jolie qu'Emilie !!)
Sadric : Comme je suis beau joueur, je considère que j'ai triché, et je vous invite toutes les deux. (Je sors mon portable). Ecrivez-moi vos numéros avec vos noms dessus, je vous appelle.
Les deux : ...(s'éxécutent. Julie profite que sa copine soit occupée pour me faire de l'oeil, j'en mettrais ma main à couper !)
Click, clik...

Debriefing :
Je vais laisser passer quelques jours avant de reprendre contact. Mais je sens venir un gros flake dès qu'Emilie aura réalisé ce qui lui est arrivé. Après tout on véra bien.
Et au pire, j'ai aussi le num de la copine qui avait l'air plutôt envieuse !

Des conseils pour la suite ?
Bien cordialement.
edit : quelques tournures maladroites, et toujours l'ortograph'...