[A] "Intelligence" Vs "Connerie"

Note : 29

le 19.05.2015 par Owen

11 réponses / Dernière par Yragael le 18.06.2015, 11h50

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Intelligence vs connerie

(Ou de l'intérêt de savoir mettre son cerveau de côté.)

Suite à une petite discussion tres intéressante sur le Select, je me suis dit qu'il fallait faire partager un concept qui est tres connu des gens qui draguent pas trop mal et souvent inconnu des novices.

Est-il nécessaire d'etre intelligent en séduction?

A cette question, on penserait que "oui, évidemment", pourtant beaucoup font l'erreur de confondre intelligence et lourdeur, ou encore de vouloir plaquer une certaine rationalité dans la drague, ce qui est souvent malvenu.

Attention : ca ne veut pas dire qu'il faut être "con", on va revenir là-dessus.

Ce que je veux dire, c'est que beaucoup de ceux qui débarquent sur FTS ont un bon niveau d'éducation, un bon cerveau et se font méchamment avoir par le moindre sourire ou la moindre paire de fesses qui débarque dans leur vie.

Je ne prends pas l'exemple par méchanceté mais pour illustrer : quelqu'un pensant avoir un super niveau de rationalité car "philosophe" mais se faisant mener par le bout du nez sans vergogne.

Ca me rappelle Brassens et sa chanson :

"Une jolie fleur dans une peau d'vache
Une jolie vache déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis qui vous mène par le bout du coeur".


Le probleme c'est que beaucoup de gens "intelligents" se font mener comme des truites (j'adore ce mot en ce moment) des qu'on parle d'émotions. Car il ne faut pas confondre les différents types d'intelligences avec l' "Intelligence".

Regardez !

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Je m'avance a peine en disant que dans le monde les gens considérés comme "intelligents" sont "Logic smarts" et "Word smart"... Mais l'intelligence en elle-même n'existe pas, il n'y a que celle socialement favorisée et celles qu'on ignore.

Donc en soit, avoir une intelligence "logique" ou "rationnelle" ne fait pas de nous des séducteurs nés... Parfois bien au contraire car il est rare de maîtriser tous les types d'intelligences, et c'est parfois au détriment de ce qu'on appelle sur FTS l'intelligence sociale qu'on réussit ses études.


Faut-il être con pour draguer?

Oui et non.

En fait quand on voit ce mec qui a l'air con et qui choppe plus que nous, il arrive que l'on soit frustré. Mais pour autant, ce mec n'est pas forcément un "gros débile".

Il arrive que les gros débiles choppent beaucoup plus que nous.

Il arrive que ces gros débiles soient VRAIMENT des gros débiles, et c'est la vie, c'est frustrant. Voudrions nous sortir avec des filles attirées par de gros débiles? Question semi-rhétorique.

Le truc, c'est que les gens parfois ne sont pas de "gros débiles", ils sont juste beaucoup plus intelligents que nous sur les rapports humains / sociaux, parfois au détriment de l'intelligence logique / synthétique / ce que vous voulez que NOUS privilégions.

Ca ne fait pas d'eux des gros débiles, juste des mecs dont l'intelligence Interpersonnelle est développée au détriment de l'intelligence logique ou verbale.

En soit, ces comprtements "cons" que certains déprécient doivent être vus ainsi :

Ce sont des comportements intelligents du point de vue des relations humaines, intelligents car ils se caractérisent par de la légèreté, du fun, de la frivolité et autres qualités qui passent pour idiotes car "superficielle".

Petite reprise (sans citation) d'un membre du forum connu pour ses succes et qui sait se montrer tres pertinent sur d'autres themes :
"Je ne sais pas, moi avec X je ne parle que de trucs superficiels. Ca ne me dérangerait pas de philosopher mais non, on parle de trucs débiles et cons, on baise et ca le fait."
(C'est résumé, pas du mot pour mot. Si le membre en question veut que je la retire, MP et j'édite)


Doit-on renoncer a son intelligence pour pécho?

Non. Jamais. Pour quoi faire? Comme on l'a vu il ne s'agit pas de renoncer à l'un pour l'autre mais de prendre conscience que la frivolité, la légèreté du flirt et tutti frutti correspond non pas à de la bêtise mais une forme d'intelligence différente qui AU MOMENT OU ON EST EN TRAIN DE DRAGUER est a privilégier au profit de la rationalité et de la philosophie.

Mais lorsque vous avez créé une interaction cool avec une fille, pourquoi cacher que l'on est passionné de Flaubert / qu'on travaille pour la NASA / etc.

Ce sont aussi des qualités désirables.

Mais elles ne sont pas suffisantes pour draguer, et c'est l'erreur que font beaucoup de gens "intelligents" : croire que leur gros cerveau suffit.

Si on prenait American Pie, le mieux serait d'être un mix de tous les persos en même temps, selon la situation : le casanova romantique, Stiffler et Paul Finch.

Voila, des bisous.

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Intéressant le 19.05.15, 20h50 par FK
  • [+2] Absolument le 19.05.15, 22h47 par sebz9999
  • [+2] Très intéressant le 19.05.15, 23h39 par Thedaze
  • [+2] Intéressant le 20.05.15, 00h52 par Iskandar
  • [+3] Bien joué le 20.05.15, 11h39 par Cellar Door
  • [+2] Sympa :) le 14.06.15, 11h03 par splifstarz
  • [0] Instructif le 14.06.15, 18h08 par Elofios

Oui. En fait pour bien draguer, il faut l'intelligence des autres. Les formes d'intelligence plus "froides" (logique, mathématique, académique) ont vite tendance à faire écran.

Alors, rapidement.
Owen a écrit :Donc en soit, avoir une intelligence "logique" ou "rationnelle" ne fait pas de nous des séducteurs nés... Parfois bien au contraire car il est rare de maîtriser tous les types d'intelligences, et c'est parfois au détriment de ce qu'on appelle sur FTS l'intelligence sociale qu'on réussit ses études.
Je sais plus ou je l’avais lu sur FTS, mais il semble plutôt qu’au contraire, la théorie selon laquelle les intelligences « logique et rationnelle» sont positivement corrélées à l’intelligence « émotionnelle et sociale » est la plus en faveur actuellement. Mais détail, balek. Par contre…

En fait, ça me dérange pas mal de parler « d’intelligence » et de séduction. Parce que, à ma grande horreur (parce que ça me nique pas mal ; le hasard veut qu’il y a deux heures encore, j’étais en plein dedans), mon expérience m’a permis de comprendre que beaucoup de choses, particulièrement dans le social, marchent d’abord par conditionnement et conformisme. Plus précisément, tu n’as pas besoin de comprendre comment fonctionne la machine, du moment que tu sais l’utiliser et t’ajuster un minimum. C’est déjà pas mal de savoir l’utiliser un minimum. Mais de savoir pourquoi une fille fait ça et un mec fait ça… Non. Et ne pas oublier ça permet de ne pas faire certaines erreurs de méthode et de compréhension dans sa démarche de développement personnel.

Exemples concrets : qu’est-ce qui attire vraiment les meufs. Beaucoup de mecs n’en ont pas une connaissance si juste que ça. Par contre, ils tentent et savent faire fonctionner la machine/ reconnaître, même de manière intuitive (donc ils ne pourront pas/chieront des bulles à te le formaliser), les signes d’intérêt (et encore, oui, on peut en discuter, mais là c’est HS). Autre exemple : quand tu comprends ça, tu comprends encore plus à quel point l’idée selon laquelle gamer une « fille à problème » genre attention whore pour « s’entraîner » est stupide, pour peu que tu comprennes ce qu’est ce genre de filles.

Donc au fond, qu’un gros débile (un vrai) ait la chance de chopper comme un porc… la vie est pas juste ! Mais si ça vous frustre, rappelez-vous qu’il a simplement eu de la chance. Si contrairement à lui, vous avez dû faire des efforts pour réaliser pleinement votre intelligence social… disons que votre capacité d’adaptation sociale est probablement plus forte que la sienne (si, je répète, vous avez bien diagnostiqué et que c’est un gros débile), et ça…

Enfin, le point le plus important selon moi. Intelligence explicitement valorisée (donc « logique et rationnelle ») versus la « non valorisée » (émotionnelle et sociale). Bon, déjà, objectivement, pour moi, parler de « valorisé » vs « non valorisé » c’est une erreur. Je pourrai développer mais pour l’instant je résumerai en disant de regarder le délire d’alpha sur lequel certains en arrivent (donc pas si l’alphaness est séduisante, hein, mais plutôt quand on en arrive vers « si t’es pas alpha t’as que ta main et si tu l’es, les filles te violent littéralement »). Donc en termes de valorisation…

Ensuite, si on met les cas de pathologies mentales (donc rare) de côté, diagnostiqués et pas. Je mets les mecs hypersensibles dedans par exemple. Je pense globalement que, toutes ces précautions prises, la plupart des gars qui présentent de vrais déséquilibres entre les intelligences dont on vient de parler, ben c’est d’abord une histoire d’éducation. Genre des gens toxiques dans leur entourage proche, particulièrement si c’était à un moment où ils étaient particulièrement vulnérables (genre la petite enfance). Exemple, le gamin qui sert de souffre-douleur de la classe au CP avec la maîtresse qui ne se foule pas pour trouver une solution.

Le truc, c’est qu’au moins en France (je sais pas trop ce que valent les autres pays, sauf de ce que j’ai vu du Canada dans mes recherches) j’ai l’impression que c’est incroyable de voir comment l’intelligence et les connaissances moyennes sont à zéro dans ce genre de domaine. Genre, déjà, quelqu’un qui comprend la différence entre empathie et compassion, c’est pas si courant en fait.

Et sur ce dernier point, je voudrais avoir vos avis. C’est moi qui me fait des idées ou … ?

Article très cool.
Permettez que j'ajoute quelques remarques tirées de mon expérience personnelle, mais vous me direz que peut-être je me fourvoie allègrement en me mettant le bras dans l'oeil jusqu'au couilles.

Je ne me sent pas plus intelligent que la moyenne mais effectivement, quand un gros veau me double sans vergogne, pour se qui est de chopper, ça me fou les boules. Et quand un "gros cerveau" fait de même aussi.

Cependant en observant un peu autours de moi, j'ai tendance à croire que les gros cons se mettent quand même en couple assez fréquemment avec leur pendant féminin ou avec quelqu'un de toxique. C'en est presque rassurant.

Le bourrin de base, avec la sensibilité d'une buche, semble plus à même de gérer naturellement le côté manipulateur et super dark de certaine personnes, ou simplement la connerie de gens butés sans aucune finesse d'esprit.
Attention, je ne dit pas que je suis moi même le plus fin du monde ni très logique tout le temps. Mais je me soigne.

Seulement pour la personne vraiment bête (et parfois méchante, l'un empêchant pas l'autre), les turpitudes de son-sa partenaire ne semble que peu l'atteindre, sa grille de lecture est de toute façon trop étroite pour capter tout ce qui se passe. Elle s'en fou de se qu'essai de faire passer l'autre, puisque son empathie est proche du O Kelvin.
Et du coup ça marche pas trop mal, les "forces" semblent s'équilibrer.

J'ai conscience de faire une généralité en écrivant ceci, et je n'ai rien comme source sociologique à apporter. Juste des coups d'oeil de-çi de-là. Bien évidemment il doit y avoir des contre-exemples, mais là je n'en ai pas à l'esprit.
Ou alors des personnes belles, intelligentes et sensibles mais d'une grande faiblesse émotionnelle (se sentant constamment abandonnées par exemple) ou en manque de confiance à la limite du pathologique qui s'accrochent toujours au premier bas du front venu, pour se faire finalement "truiter". Mais là ça tient plus d'un problème psychologique allié à un manque d'expérience que de la réelle bêtise.

Et une autre question me vient: l'être illogique est-il de toute façon voué à n'être que ce qu'il a toujours été, alors que le "gros cerveau" à peut-être beaucoup plus de capacité pour devenir un autre modèle de lui même plus protéiforme?
Et plus précisément: Est-ce qu'une forme d'intelligence peut plus facilement en développer une autre?

Désolé pour le pavé qui peut-être mérite un fork ou un déplacement.

En faite du coup ce n'est pas tant être "con" ou "intelligent"... Je ne crois pas à la généralité du con qui sait séduire, et de l'intello qui ne sait pas.

C'est une question plus de rapport à la profondeur et la légèreté et la capacité de passer de l'un à l'autre quand il faut. Etre "intello" en principe permet de développer avec un peu de pratique et une capacité à devenir léger, un sens de l'humour subtile et apprécié en général par exemple. Avoir un une connaissance général étendu permet d'être à l'aise dans un grand nombre de conversations et donc de briller facilement sur le plan social, encore une fois il faut savoir utiliser son "intelligence" avec légèreté...

En revanche et c'est là que le "con" s'en tire mieux, c'est qu'avec une légèreté naturel, il ne se pause pas ou peu de questions, quand à la démarche, effectivement il sait que si il appuie sur ce bouton l'ascenseur monte, et que si il appuie sur l'autre il descend en revanche savoir si le moteur tire sur le câble, ou non ça il s'en fou, il n'a pas besoin d'intellectualiser son comportement. Celui qui aura une culture et donc la curiosité qui l'a poussé a acquérir cette culture, se retrouve bloquer à comprendre comment marche un truc, alors qu'il devrait juste se contenter de le faire fonctionner...

C'est exactement ce qui m'arrive pour ceux qui on lu mon message de "détresse"...

Plutôt que de d'essayer de me demander comment je dois le faire, je devrais me contenter juste... De le faire... Enfin quand je suis en situation...

Mais c'est très difficile quand on est habitué à vouloir comprendre comment ça marche avant de l'utiliser...

La notion d'intelligence correspond en psychologie cognitive au concept de traitement de l'information.

L'individu est un processeur d'information, comme un ordinateur. Il reçoit des entrants (inputs), il les traite et produit des sortants (outputs). L'intelligence face à une situation donnée correspond à la capacité d'un individu à filtrer les inputs pertinents et à les traiter c'une manière qui lui permette de produire les outputs adaptés i.e. qui prodiusent des résultats favorable à l'atteinte de ses objectifs.

Pour cela, il faut être en mesure d'identifier dans une foule de stimulis ceux qui sont réellement pertinents. Cela se fait souvent dans un temps court lors d'une interaction sociale. Nous développons donc au fil de l'expérience une capcité à traiter l'information de manière quasi-automatique en faisant des hypothèses. C'est pour cela que nous formons nos premières impressions rapidement. Celles-ci sont d'ailleurs souvent remarquablement justes.

Or certaines situations parce qu'elles provoquent des niveaux de stress élevés (abordage d'une inconnue - risque de rejet social, enjeux majeurs - risque de perdre l'être aimé et conséquence majeures sur le niveau de bien--être psychologique) une part des capacités cognitives de l'individu peut se trouver amputée.

Pour éviter de se "retrouver comme un con" et de penser à la conduite appropriée ou au bon mot qui aurait changé un situation une fois l'interaction terminée (esprit d'escalier: http://fr.wikipedia.org/wiki/Esprit_de_l%27escalier ) Il est nécessaire de:

- s'exposer à ces situations de manière régulière pour réduire le stress. C'est le principe d'habituation (Elle consiste en la diminution graduelle (et relativement prolongée) de l'intensité ou de la fréquence d'apparition d'une réponse suite à la présentation répétée ou prolongée du stimulus l'ayant déclenchée.

- être capable de reconnaître nos émotions (ce sont des signaux importants) et de les utiliser dans notre communication

- de revoir mentalement ou au cours d'un débrief les situations auxquelles nous venons d'être exposé pour en tirer les leçons. "Quand je fais A, cela produit B or je veux C donc A n'est pas approprié."

- d'avoir le sentiment de disposer des compétences nous permettant de faire face à ces situations

C'est donc bien un travail cognitif qui requiert une utilisation de nos capacités intellectuelles. Le temps que nous mettons à les mobiliser sera fonction de la fréquence à laquelle nous pratiquons, de la variété des situations rencontrées, de la qualité de nos débriefs et de notre niveau d'énergie au moment où elles se produisent.

Quand on débute (dans n'importe quelle activité) nous passons par une phase de compétence consciente au cours de laquelle nous devons faire un effort conscient pour mobiliser nos compétences. Puis l'expérience venant, nous agissons de manière plus automatique. C'est le stade de la compétence inconsciente: On sait mais on ne sait pas qu'on sait, on se contente de le faire et ça nous paraît natutrel.

A ce stade la réponse est instantané, on connaît les modes de prises de décision et de communication qui nous permettent de maximiser les chances de chopper une fille qui nous plaît ou de régler, sans se prendre la tête pendant des heures, un désaccord au sein du couple de manière constructive et satisfaisante pour les deux parties.

Le jazzman Sonny Rollins a déclaré dans une interview: "On ne peut pas jouer et penser".
Cela est vrai pour la séduction aussi. Mais nous sommes tellement habitués à associer Pensée et Intelligence qu'il nous paraît contradictoire qu'une personne qui ne "pense pas" puisse être intelligente. Or c'est précisèment parce que les temps de réaction sont tellement courts et les comportements adaptatifs tellement intériorisés que nous avons le sentiment de ne pas utiliser notre cerveau. Bien sûr, il n'en est rien, nous l'utilisons au contraire (dans ces moments de grâce) d'une manière optimale... et intelligente.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Très intéressant le 20.05.15, 17h46 par Thedaze
  • [+2] Instructif le 14.06.15, 11h11 par splifstarz
  • [+2] Intéressant le 18.06.15, 01h37 par Onmyoji

En revanche et c'est là que le "con" s'en tire mieux, c'est qu'avec une légèreté naturel, il ne se pause pas ou peu de questions, quand à la démarche, effectivement il sait que si il appuie sur ce bouton l'ascenseur monte, et que si il appuie sur l'autre il descend en revanche savoir si le moteur tire sur le câble, ou non ça il s'en fou, il n'a pas besoin d'intellectualiser son comportement. Celui qui aura une culture et donc la curiosité qui l'a poussé a acquérir cette culture, se retrouve bloquer à comprendre comment marche un truc, alors qu'il devrait juste se contenter de le faire fonctionner...
Je dois être con alors parce que je ne cherche pas à comprendre le fonctionnement de tous les objets que j'utilise :D
Si je vois un mec la mine pensive devant un ascenseur, je lui citerai ton message, promis.
C'est exactement ce qui m'arrive pour ceux qui on lu mon message de "détresse"...

Plutôt que de d'essayer de me demander comment je dois le faire, je devrais me contenter juste... De le faire... Enfin quand je suis en situation...
Clairement, tu te montes une usine à gaz pas possible pour embrasser une fille. il y a quelques croyances à déconstruire et effectivemment l'intellectualisation à outrance donne une impression de contrôle et fournit à moindre coût (pour notre estime personnelle) des excuses pour ne pas passer de la théorie à la pratique.

Juste une petite précision :

J'ai utilisé un certain nombre de concepts volontairement pour deux raison :

L'idée de con VS intelligent, on le voit, est pour moi une fausse idée. Pourtant je suis sur que beaucoup de gens qui réussissent (et donc sont "intelligents") se sont un jour dit "comme cette fille peut sortir avec ce con?", d'ou la réflexion qui suivait sur le renversement de l'idée de légèreté = connerie.

Pour ce qui est des intelligences multiples, Holden le souligne bien : il peut tout aussi s'agir de compétence. J'ai cité Gardner car il est plutôt clair et que bon j'ai croisé son oeuvre dans mes études.

Voila.

Sinon Blusher tu fais référence au paradigme du traitement de l'input dans l'apprentissage? C'est mon mémoire ca, tu crois que ca peut passer des langues à la drague comme ca?

Iskandar a écrit :Le truc, c’est qu’au moins en France (je sais pas trop ce que valent les autres pays, sauf de ce que j’ai vu du Canada dans mes recherches) j’ai l’impression que c’est incroyable de voir comment l’intelligence et les connaissances moyennes sont à zéro dans ce genre de domaine. Genre, déjà, quelqu’un qui comprend la différence entre empathie et compassion, c’est pas si courant en fait.
Holden Caufield a écrit :Personnellement j'ai rien compris à ce que tu voulais dire. De quoi parles tu ?
Ce que je veux dire, c’est que quand tu prends un mauvais départ par exemple (genre, tu sers de bouc émissaire quand tu es au CP), ça peut laisser des traces (divers insécurités assez chiantes…). Et disons que trouver des infos qui pourraient t’aider à réparer tes bases, c’est pas la joie. Ou plus concrètement.
(...)j'aime bien prendre en exemple les ingénieurs (…)ils sont généralement considérés comme étant des types intelligents et ceux qui sortent d'écoles comme Centrale ou les Mines sont brillants d'un point de vue scientifique, mais pour en fréquenter quelques uns je peux vous promettre que ce sont des buses avec les filles, pour la simple et bonne raison qu'ils n'en fréquentent pas ou presque pas (1000 couilles pour 4 paires de seins c'est pas un ratio très stimulant faut dire). Ils n'ont pas développé ces capacités sociales qu'un mec en CAP coiffure aura lui obtenu assez facilement puisqu'entouré chaque jour de 40 meufs.
Le lien entre le fait que ce soit des buses avec les meufs et le ratio élevé en couilles dans lequel ils ont passé leur scolarité. Tu crois que sur un échantillon de français moyen, combien seraient capables de le faire ?

Ou plus basique :
Ce qui fonctionne dans les rapports humains, enfin disons ce qui donne les meilleurs résultats, c'est l'empathie, ou "l'intelligence émotionnel", dit plus globalement.
Sur un échantillon de français moyen, combien seraient capables de comprendre réellement cette phrase, sans confondre empathie et compassion ?

Non mais ça dépend aussi des gens.
Le problème de beaucoup de gens intelligents qui chopent pas c'est qu'ils croient pouvoir appliquer leur intelligence à tous les problèmes. Et ils pourraient en fait.
Mais avec des paramètres différents.
C'est comme faire un rally. Tu as les mêmes compétences de conduite mais tu dois préparer ta bagnole différemment.
Il y a des mecs cons comme des buches mais qui sont moyens socialement et ça leur suffit, parce que dans ce cas, leur connerie fait qu'ils n'ont pas de "parasites" du fait d'un truc qu'on les "trop intelligents", les questionnements, les doutes;
là c'est pas l'intelligence l'obstacle, c'est le terrain, la psychologie des gens qui ont sont dotés.

D'un autre côté, on sait qu'un gros pourcentage de psychopathes est à la fois plus intelligent et plus séduisant que la moyenne, et là c'est pas une question d'intelligence sociale, mais d'intelligence, de manipulation pure, puisque niveau social ils sont pas paramétrés.
On a aussi pas mal d'exemple de mecs très intelligents qui draguaient comme ça. Ben Franklin, qui rentré de France où il était ambassadeur, avait ramené avec lui toutes les maladies vénériennes connues de l'époque, ou John Nash. Einstein aussi avait parait-il son petit succès, et d'autres mathématiciens géniaux (dans le genre il vous faudra trois vies pour commencer à approcher la profondeur de ce qu'ils racontent) dont j'ai oublié les noms.

Il y a différentes manières de draguer. La plus normale c'est par l'empathie, mais ça veut pas dire que c'est le seul moyen qui existe. Ni même que c'est le plus sain, car essayer de forcer l'empathie et trop creuser c'est pas bon, et on peut pas créer du lien émotionnel par "la vibe" avec tout le monde. Des fois ça emprunte d'autres canaux.

Mon intelligence n'est plus devenue un obstacle, du moment où j'ai arrêté de la considérer comme le facteur principal de ma réussite dans la drague.
Et que j'ai arrêté de douter pour penser à l'instant. Ou simplement le vivre.
Mais c'est pas impossible de penser en jouant.
Même si un mec célèbre l'a dit.
Il y a des tas de techniciens dans des trucs à risque genre pilotage d'avion de chasse, de F1, d'hélicos, ou dans des disciplines rapides comme le blitz aux échecs.
Si ces mecs font que se fier à l'instinct, ils sont morts, car l'instinct peut pas tout calculer même si on peut l'éduquer.
Contrairement à ce qu'on te montre dans les films parce que ça fait moins moment de bravoure héroïque de pas se lacher le cerveau et de dire "on y va", des fois faut garder la tête froide et penser à trois cents à l'heure.
Les mecs qui récupèrent d'une vrille ou d'un décrochage ils font pas ça qu'aux couilles et au feeling.

De transformer l'obstacle en outil, il y a un grand pas, ça peut simplement être un obstacle retiré, mais ça reste aussi possible.
Avec certaines personnes, il est parfaitement possible de les diriger en fonction de ce qu'on veut. Et c'est juste logique, pas de feeling, ou alors pour servir d'input au raisonnement...

Donc c'est pas si clair que ça.

Outkast a écrit :D'un autre côté, on sait qu'un gros pourcentage de psychopathes est à la fois plus intelligent et plus séduisant que la moyenne, et là c'est pas une question d'intelligence sociale, mais d'intelligence, de manipulation pure, puisque niveau social ils sont pas paramétrés.
Et pourquoi ils seraient pas "paramétrés" ?

Quand je parlais de confusion empathie compassion, je me demande si tu n'es pas en train de la faire ? Genre, quand tu écris:
Les mecs qui récupèrent d'une vrille ou d'un décrochage ils font pas ça qu'aux couilles et au feeling.
L'instinct, le feeling, je connais. Genre, le truc que tu as l'habitude de calculer de manière bâclée, mais qui tombe juste extrêmement souvent. Mais l'empathie, je connais aussi, et je te promets que c'est pas du tout la même chose, même au niveau ressenti.

Quand tu manques d'empathie, tu ne vois pas que ce que le gars est en train de te manifester depuis un moment et qui lui donne cette espèce d'expression débile et tordante, c'est en fait une rage extrême. Quand tu manques de compassion, tu vois bien que la meuf en face de toi est à deux doigt de s'effondrer en sanglot. Mais tant pis pour elle. Et au stade psychopathe: oui, elle pleure ! J'étais sûr que ça marcherait et qu'elle arriverait pas à se contrôler ! Effectivement, c'est assez marrant les espèces de petits tics débiles de son visage juste avant le début de ses cris :D . Bon, faudra que je recommence samedi :D .


Ensuite, comme tu le dis, oui, on peut fonctionner avec les deux en même temps ! Les deux ne s'opposent pas, voire doivent se compléter. Tiens, la dernière fois, j'ai découvert le blitz aux échecs. Match entre deux joueurs de level apparemment. Ben si effectivement, ils bougeaient leurs pièces et tout, les vannes et le foutage de gueule l'un envers l'autre sur la partie montraient que la spontanéité et l'instinct jouaient à plein lui aussi.

Mais là où je voudrais un précision dans ce que tu dis:
Il y a différentes manières de draguer. La plus normale c'est par l'empathie, mais ça veut pas dire que c'est le seul moyen qui existe. (...) Des fois ça emprunte d'autres canaux.


Et tu as déjà dragué sans utiliser l'empathie ? Si oui, tu pourrais développer ?

Et donc qu'est-ce qui ressort de l'histoire ?

Le problème de l'intello et du con finalement c'est qu'ils n'existent qu'à partir de l'image qu'ils se renvoient l'un à l'autre. Le con se trouve con face à l'intello, et l'intello se trouve intello face au con.

En vérité une personne normalement équilibré n'est pas plus con ou intello qu'un autre.

Maintenant sur les cas extrêmes qu'ont remarque toujours d'avantage.

L'intello qui cérébralise tout ses actes ne fais pas preuve d'intelligence, l'intelligence c'est la recherche de l’efficacité, hors si cette recherche handicape l'action, ce n'est plus efficace ce n'est donc plus intelligent CQFD.

Plutôt que de parler d'intelligent et de con il faut peut-être d'avantage parler de personnes impulsives ou de pondérées.

Les deux ont leur qualités et leurs défauts, l'idéale se trouve probablement entre les deux.

/!\ Je parle des cas extrêmes qui amènent à des généralisations /!\

Quelqu'un de trop impulsif certes vivra des choses et des expériences, mais se mettra dans des situations parfois délicates, à l'extrême l'action et ses bénéfices perd tout son sens, d'autant plus qu'il ne tire pas d'enseignement théorique réelle de la pratique. Il n'est que mouvement.

Quelqu'un de trop pondéré lui sera plus sécurisé, stable, confortable, mais beaucoup trop. Il ne peu pas acquérir d'expérience réelle, et ne peu qu'échafauder des théories qu'il n'osera appliquer. Il est dans la stagnation, et l'immobilisme.

Et donc maintenant quoi ? Est-ce qu'on peut pondérer un impulsif ? Est-ce qu'on peu faire bouger un pondéré ?

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