Je juge, mais j'ai peur du jugement des autres

Note : 11

le 19.06.2015 par BadGoodGuy

16 réponses / Dernière par BadGoodGuy le 28.06.2015, 19h27

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Ce titre peut paraître assez bizarre, mais pas tant que ça.

Salut à tous,

hier j'ai vu un psy, je lui ai expliqué mes problèmes durant une séance d'une heure mais, il ne m'a mis que sur une seule piste (et quelle piste !), à propos de ma peur du jugement des autres. Il m'a dit mot pour mot que si j'avais peur du jugement des autres, c'est que "Ta peur du jugement n'est que le reflet de celui que tu portes aux autres", j'ai médité toute la nuit sur cette phrase au point de ne pas en dormir, j'en ai fait une nuit blanche, déjà avec le ramadan et la chaleur c'est pas bon pour moi, surtout que actuellement, je sors beaucoup dehors. Bref, il est vrai que j'ai cette manie de juger les autres sur ce qu'ils font, je passe ma journée à trouver des défauts aux gens au lieu de chercher leurs qualités. Des exemples tout bêtes :

- Quand je vois un mec raconter une blague j'attends que tout le monde rigole pour ne pas passer pour un idiot, et rigoler comme un con;

-Quand je vois quelqu'un faire une chose débile, que les gens apprécient, je trouve cela ridicule. J'ai honte pour lui;

- Quand je vois une personne qui réussit, qui a la côte etc... je lui cherche toujours des défauts pour ne pas me sentir inférieur;

C'est pas que j'aime accuser ma famille à propos de mes problèmes, mais je dois dire que en général toute ma famille, passe sa journée à prendre les gens de haut, à faire des remarques et à force, j'ai commencé à me laisser influencer par leurs jugements, et j'ai commencé à m'en imprégner. Surtout parce que ma famille est plutôt coincée et très religieuse. C'est peut-être dû à cela.

Je cherche beaucoup de réponses mais voilà quoi. Comment chasser ces mauvais jugements, s'ouvrir l'esprit ? Car je suis très étroit d'esprit. En ce moment je sors beaucoup, ça me fait du bien, mais je ne sais toujours pas socialiser avec les gens. C'est une autre histoire.

PS : Désolé si je post beaucoup, mais j'ai vraiment besoin de réponses, sachant que mon enf***é de psy, a remis la séance à dans 3 semaines, et il ne m'a pas donné beaucoup de réponses. Et si je post beaucoup c'est pour avoir l'avis de gens extravertis qui ne vivent pas avec ces idées en tête, j'ai besoin d'être rassuré, mon moral en ce moment est à zéro, je n'ai envie de rien faire. J'ai suivi tous vos conseils, mais j'ai encore foiré, que faire ?

Soit patient !
Les changements que tu as amorcé dans ta vie, ne se feront pas en un jour ! Ce n'est pas parce que tu viens de réaliser que tu dans une prison, que tu peux en sortir d'un claquement de doigts !

Et puis, un psy ne peut va pas de donner de réponses. Il va juste t'aiguiller sur les bonnes pistes. C'est à toi ensuite d'arpenter le chemin, à toi de faire le travail pour te sortir de la "prison".

Et pour préciser ma métaphore de la "prison", c'est une prison mentale, un carcan d'idées, elle n'existe que dans ta tête. Et il n'y a que toi qui peut trouver les clefs pour en sortir.
Que ce soit le psy ou les intervenants du forum, on ne peut que te donner des pistes ou des indications pour trouver ces clefs. Ce sera à toi de bosser derrière pour les trouver et les utiliser.

Et cela va prendre du temps.
Ne cherche pas à aller trop vite, donne-toi du temps. Les résultats viendront, ne t'inquiète pas.

Si je devais donner une équation mathématique de la réussite ce serait:

Réussite = Les bonnes pistes x des efforts x du temps

Le temps a un effet multiplicateur de réussite, pourvu que tu sois sur les bonnes pistes et que tu fasses suffisamment d'efforts.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 19.06.15, 09h26 par splifstarz

"Ta peur du jugement n'est que le reflet de celui que tu portes aux autres"

Ton psy a fait du très bon boulot sur ce coup.

Nous sommes collectivement malade de cette compétition et de cette défiance permanente.

Comme une clef qu'on fait tourner dans un cadenas, je te propose de changer un mot dans ton tire: replace "mais" pas "et". Puisque comme tu commences à le comprendre, les deux sont liés et non pas en opposition.
Je juge ET j'ai peur du jugement des autres.
Ce simple changement peut initier un shift dans ta perception des autres.
Je prends les gens comme ils sont, et ils m'acceptent comme je suis. (tant pis pour les autres :) )
C'est le meilleur moyen de multiplier sans effort apparent les interactions gangnant-gagnant.

Je voudrais prendre comme exemple un truc simple et tellement puissant que je fais avec mes coachés. On prend deux grandes pancartes: "Compliments gratuits" et on se place à un lieu de passage. Ce sont des dizaines et des dizaines de personnes qui viennent échanger des bonnes vibes contre des bonnes vibes. Que de l'évaluation positive et l'envie sincère de faire plaisir à des inconnus. Nous ne demandons rien en échange et nous obtenons pourtant tellement lpus qu'on oserait espérer. Des sourires, des remerciements, des compliments, des photos de groupes, des calins et certain(e)s voulaient même nous donner de l'argent. Nous avons dû leur expliquer que "gratuit" ça veut juste dire "gratuit."

Quand on passe à ce mode de pensée tout en ayant le refléxe de se protéger en posant nos limites avec les gens qui nous traitent mal, tout change: notre estime de nous même, la bienveillance qui s'imprime dans notre vocabulaire, notre tonalité et nos gestes, notre regard attire celui des autres. On se sent vivre.

"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde."
M. Gandhi


Nous avons tendance à nous considérer insignifiant et sans pouvoir. C'est l'inverse qui est vrai. En étant pour les autres celui que nous aimerions rencontrer nous pouvons changer les choses une interactions à la fois. Comme un petit caillou qu'on jetterait dans un étang, l'onde se répand et se propage. Et les personnes sur qui vous influez favorablement auront à leur tour un impact.

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 19.06.15, 13h07 par Drose
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 20.06.15, 10h38 par Mr_Orange
  • [+1] Bravo ! le 21.06.15, 23h11 par ChantePaul
  • [+1] A lire le 28.06.15, 14h18 par SweetyKID
  • [+2] Intéressant le 03.07.15, 15h27 par Marshall Ombre

Celle-là je m'en suis toujours pas débarrassé, mais je l'ai "lissé".
Avant cette mentalité je l'avais car je jalousais la personne qui réussissait, je voulais être à sa place, mais littéralement (avec son physique, ses blagues, son style...)
Nous pensons trop facilement en terme de compétition, c'est devenu notre mode de pensée par défaut dans une société individualiste alors même que la prolifération de notre espèce et ses avancées ne sont que le fruit de la coopération justement.

Une personne qui réussit peut être une source de savoir, d'inspiration, une fréquentation qui tire vers le haut. Au lieu de ça, il est dommageable de les mettre à distance ou de chercher à les rabaisser pour traiter à trés court terme notre estime de soi défaillante.

Quand je suis dans une situation où je me trouve en présence d'une personne dont j'apprécie une qualité, j'ai développé une tendance à leur en faire la remarque. Quand j'étais ado, un mec aurait sorti sa gratte et joué mieux que moi, je me serais senti exclu ou rabaissé. J'aurais voulu prouver qqch. Maintenant, je le complimenterais, je lui demanderais deux conseils et je l'inviterais à mes jam sessions et pourquoi pas m'en faire un pote.

sans oublier le "repos mental" (ça fatigue vachement de chercher les défauts d'un personne inconnue qui vous a rien fait ).
ça c'est trés trés vrai!

Y a beaucoup de gens qui pensent que c'est facile d'arranger les choses dans mon cas, mais,
le plus dur reste le premier pas, c'est comme le saut à l’Élastique, devant le grand vide on a peur de sauter, même si on sait que ça nous tuera pas.

Mais aussi du fait, que j'ai peur du jugement des filles. C'est je pense, 90% de ma peur du jugement des autres, car j'accorde trop d'importance à leurs jugements, et aussi que je mets les gens sur un piédestal.

J'ai été un enfant surprotégé, donc forcément on a la trouille de tout faire, quand on est plus assisté, ça devient chaud. C'est pour ça que je veux m'orienter vers un sport de combat, afin de ne plus avoir peur de prendre des coups.

Le cadet de mes soucis reste aussi, que je prends mes problèmes comme le cas le plus grave du monde. Ce qui me baisse le moral.

Et pour mon problème de poids, j'y travaille. J'ai une dernière question, sachant que l'on est en plein mois de ramadan, est-ce que l'on peut perdre du poids durant cette période ? Sachant que ma mère fait beaucoup à manger, c'est pas dangereux de manger léger le soir ? Sachant que l'on a rien mangé de toute la journée.

le plus dur reste le premier pas, c'est comme le saut à l’Élastique, devant le grand vide on a peur de sauter, même si on sait que ça nous tuera pas.
Badgoodguy, t'es peut être terrifié par ce processus, en même temps tu as déjà fait ton premier pas.

Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais être venu poster sur FTS c'était ca ton premier pas. Je poste régulierement mes phases d'angoisses sur mon journal, je me prends un ou deux coups de pieds au cul.

Mais en vrai avoir écrit tous ces trucs, c'était déjà 80% du travail, la réponse ne fait que confirmer les intuitions que l'on énonce en écrivant. L'écrit -ou d'autres formes d'art, d'expression- c'est puissant.

Le changement que tu veux amorcer... ben en fait il est déjà en processus. Maintenant il faut garder tes objectifs en vue et être patient. Par exemple :
Et pour mon problème de poids, j'y travaille. J'ai une dernière question, sachant que l'on est en plein mois de ramadan, est-ce que l'on peut perdre du poids durant cette période ? Sachant que ma mère fait beaucoup à manger, c'est pas dangereux de manger léger le soir ? Sachant que l'on a rien mangé de toute la journée.
A priori non, cependant, tu veux vraiment changer ta diète pendant le ramadan? Je ne connais pas ta situation, mais tu as le choix :

- Ou tu profites du ramadan pour en faire une période de transition, réfléchir sur tes rapports à la bouffe pour amorcer un post ramadan nouveau et sain.
- Ou tu profites du ramadan a fond et tu prépare un plan pour apres.

Je pense que le premier choix est plus logique (et sans doute plus en accord avec l'idée de ramadan, meme si je ne m'y connais pas trop).

Par contre pour l'idée de mourir : a priori non, je fais parfois des jeunes de 4 jours sans manger, on survit tres bien. Ecoute ton corps, surtout si tu travailles : ta santé en premier, ton poids en second.

Pourquoi tu ne profiterais pas du ramadan pour lire des bouquins sur la nutrition etc?

Owen, manger léger, je voulais dire, manger sainement.

-Salade
-Soupe
-Légumes
-Viandes (Blanches, rouges)
-Eau
-Féculents

Parce que quand je mange gras, je me sens ballonné, et surtout les boissons gazeuses qui me gonflent le ventre. Parce que en soit, le jeûne, ça dérègle pas le corps qui s'est habitué au 3 repas par jour ?

C'est un bon régime alimentaire ensuite tout dépend des proportions aussi ;)
Fait attention à t'adapter aux aliments qui se trouvent autour de toi aussi, si tu travaille dans un endroit ou il n'y a que des fast-food, ou des grecs ou autres (je ne fais pas une généralité, c'est typiquement ce qui se passe là ou je bosse, il y a 3 grecs, un wok à volonté, un vietnamien, un Mc Do et une pizzeria, la boulangerie la plus proche pour un simple jambon beurre est assez éloigné), tu vas avoir beaucoup de mal à ne pas y aller donc commence par rationaliser ce que tu y consomme.

Je crois savoir que le ramadan fait jeûner durant la journée, et que vous vous sustentez la nuit tombé.

Essaye juste de ne pas faire d'excès durant les gros repas nocturnes (ils sont réputés assez riches il me semble). Sert toi de façon normal de ce que tu aime mais évite de resservir une seconde assiette.

Se priver violemment c'est la pire idée de régime...

En général tu craque et tu finis par reprendre des habitudes, hors le corps qui a vécu une période de disette, lui décide de stocker d'avantage, donc tu reprend plus vite et pour plus longtemps, et là tu installe l'effet yoyo, ainsi qu'une piètre idée de toi...

Le mieux c'est de se donner des limites abordables, et petit à petit les repousser dans la durée. Ainsi si tu fais quelques excès tu ne t'en voudras pas, et tu t’habitueras plus rapidement qu'il n'y parait.

Blusher a écrit : Quand on passe à ce mode de pensée tout en ayant le refléxe de se protéger en posant nos limites avec les gens qui nous traitent mal, tout change: notre estime de nous même, la bienveillance qui s'imprime dans notre vocabulaire, notre tonalité et nos gestes, notre regard attire celui des autres. On se sent vivre.
Personnellement c'est cette étape de "poser mes limites avec les gens qui me traitent mal" qui me manque. Je vais donc chercher à éviter les éventuels conflits pour ne pas me retrouver en situation d'injustice où je suis incapable de me défendre. Et donc ça me fait esquiver beaucoup de gens.
En revanche si il s'agit de défendre quelqu'un ou quelque chose d'autre que moi, là y'a pas de soucis on peut compter sur moi.

Je pense que quand on sait qu'on pourra se défendre si il y a besoin, qu'on a confiance en ses capacités, du coup on peut ranger notre capacité de combat dans la poche, pour ne la sortir qu'en cas de réel besoin.
C'est la différence entre un as des arts martiaux, qui ne ressentira pas le besoin de faire étalage de son art, et le caïd en manque de reconnaissance, qui ratera pas une occas de faire remarquer combien il est un bonhomme.

Et moi aussi BadGoodGuy je trouve que ton psy il a l'air bien. Déjà te garder une heure c'est pas tous qui le font.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 21.06.15, 14h42 par Blusher

Blusher a écrit : se défendre si il y a besoin, qu'on a confiance en ses capacités, du coup on peut ranger notre capacité de combat dans la poche, pour ne la sortir qu'en cas de réel besoin.
C'est la différence entre un as des arts martiaux, qui ne ressentira pas le besoin de faire étalage de son art, et le caïd en manque de reconnaissance, qui ratera pas une occas de faire remarquer combien il est un bonhomme.

C'est ça que je cherche, juste savoir me défendre pour des situations délicates. Et apprendre à m'affirmer sans passer par la violence même si dans le fond, je sais que le mec je peux lui faire sa fête en 2 coups de poing. C'est sûr, que les "caïds" qui se la jouent chaud bouillants sont des personnes qui manquent de confiance en eux, qui veulent passer par la violence pour cacher leurs faiblesses. D'où l'expression que beaucoup de clubs d'arts martiaux utilisent " Savoir utiliser la violence, pour ne pas s'en servir". Cette phrase résume tout, dans ma nature je ne vois aucun intérêt à utiliser la violence pour arriver à mes fins.

Après c'est toujours bien pour soi même de chercher à devenir plus fort, mais chercher à devenir plus fort pour ne plus avoir peur c'est voué à l'échec : il y aura toujours plus fort que nous. Il faut accepter sa part de faiblesse. Et c'est aussi une force :wink:

Personnellement c'est cette étape de "poser mes limites avec les gens qui me traitent mal" qui me manque.
J'avais lu un bouquin il y a quelques années qui résumait bien le comportement à adopter. Cela ne répond pas exactement à ta question, mais c'est un élément de réponse.

Ce livre insistait sur deux points clés:
- ouverture inconditionnelle
- réponse adaptée.

L'ouverture inconditionnelle c'est être ouvert à l'autre, ouvert à une coopération, un échange, à partager des choses dont chacun va profiter; et ceci de manière inconditionnelle, c'est à dire que l'on ne pose aucune condition à cela : aucune limite à priori à toute forme de coopération, d'échanges positifs.
Blusher évoquait les relations gagnant-gagnant et on est en plein dedans.

On remarquera que la coopération, le travail de groupe est à la base du fonctionnement de nos société. Cela est naturellement valorisé, c'est culturellement inscrit en nous.

Sauf qu'on le sait bien, le comportements humains ne sont pas forcément coopératifs, ils peuvent aussi être égoïste ou négatifs. Et lorsque j'évoque des comportements négatifs, j’entends aussi le fait de traiter mal une autre personne.

C'est là qu'entre en scène la réponse adaptée : une réponse proportionnelle au comportement négatif de l'autre.

Si l'autre n'est pas dans une démarche de coopération, d'une relation gagnant-gagnant, c'est à ce moment là que l'on peut poser des conditions à cette ouverture :
"si tu es égoïste envers moi, alors je vais être égoïste envers toi". (je serais généreux envers ceux qui sont généreux envers moi)
"Si tu me traites mal, je vais avoir la même attitude envers toi".

On répond donc à un comportement positif par un comportement positif, et un comportement négatif par un comportement négatif.

A la condition par contre, que la réponse soit adaptée : au risque que l'autre ressente de l'injustice.

Le but étant de rester dans une idée de coopération : d'inciter à la coopération. En ayant une réponse adaptée, on n'empêche pas l'autre d'avoir avec nous dans le futur une relation gagant-gagnant. On lui signifie simplement que son comportement, à cet instant, est négatif envers nous et que l'on répond en conséquence.

Ce qui est bizarre, c'est à cause de cela, ça me tue mes relations sociales. Je fais fuir les gens, parce que je cherche toujours à dire quelque chose d'incroyable et au final je dis de la merde, j'ai jamais rien à dire à cause de ce coinçage. Même sur internet quand je veux commenter un truc drôle j'en ai honte quand même, même si je sais que c'est anonyme. Mais y a un hic, c'est sûrement dû à mon passé de souffre-douleur que personne ne prend au sérieux. Et aussi du fait que je sois en surpoids, que l'on me prenne pour le Geek de service, que l'on me prenne plus pour un ami que pour un amant. Mes pensées sont toujours négatives, je juge à tort et à travers. Ce que les gens font de bien à mes yeux ce sont des choses ridicule, j'ai peur que cela ressemble un peu à de la jalousie. Mais bon, j'essaie toujours de me soigner mais quand je sors de chez moi, j'ai toujours ce blocage cela fait plus de 3 semaines que j'essaie d'aller vers les gens, d'être moins timide mais je ressens aucune progression, quand je parle aux gens ils sont lassés, enfin je sais pas c'est bizarre, on dirait que je suis dans une cellule. Je pense que seul, je ne progresserai pas. Car j'ai pris l'habitude à la solitude.

Je viens de lire ton post, j'ai bien aimé la blague "J'admirais le paysage" :mrgreen: . Mais je sais qu'il y a du boulot, déjà que j'apprenne à m'aimer, et à avoir un peu plus ce côté dominant et me faire respecter (car avant tout les relations sociales, c'est un peu aussi du respect, sinon t'es la bonne poire ) (Les arts martiaux c'est parfait pour ça). Et faut aussi que j'en apprenne sur la séduction, car j'ai eu le miraculeux hasard de tomber dans un lycée où hors de ma filière, il n'y a que des filières plus centrées sur ce que les filles aiment (Coiffure, aide soignante etc...). Quand je suis arrivé en début d'année, je me suis fait aborder vite fait par 2-3 filles, des canons en plus, mais j'ai tout fait foiré en me la jouant coincé, sans intérêt. Mais pour mettre toutes les chances de mon côté, faut que je perdes du poids. Car si j'étais plus mince, j'aurais un plus gros potentiel niveau visage et physique. Mais tout d'abord faut que je travaille sur moi, tout en travaillant sur mon physique.

Je veux apprendre un art martial afin d'apprendre à m'en servir, mais pas à l'utiliser. En plus tu deviens plus sûr de toi, au moins au cas où tu veux t'affirmer tu exprimes tes convictions sans avoir peur de te faire casser la figure, et si le mec ne veux pas répondre avec les mots eh ben... on a pas toujours le choix dans la vie. Je vis dans un environnement où malheureusement les gens ne peuvent répondre que par la violence, mais moi c'est pas mon cas. Mais au moins j'ai une assurance de savoir me défendre, donc moins de pression. Après tu vas me dire, ouais mais pas besoin d'apprendre à se défendre pour se faire entendre, mais si ça peut m'aider pourquoi pas ? Et pour ma perte de poids, ça peut m'aider à me sentir mieux dans ma peau, déjà je pourrais m'aimer un peu mieux. Après même si le physique ne fait pas tout, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté. Mais ce qui me bloque vraiment, c'est mon problème pour sociabiliser avec les gens, donc forcément avec les filles c'est chaud, si même pour créer une amitié j'y arrive pas. C'est dû au fait que je ne suis pas beaucoup sorti de chez moi durant mon existence. Mais c'est un peu dû à la surprotection de ma mère, et j'ai hérité de son angoisse, car ma mère angoisse pour un rien. Mais je vais pas mettre la faute sur mes parents même si y a une part de responsabilité.

Déjà avant toute chose, faut que je me sorte ces stéréotypes de ma tête. C'est un travail long mais payant. Déjà en parler sur un forum de ce genre, ne peut que m'aider à progresser. Mais pour enlever ces mauvaises habitudes que je trimballe depuis des années, c'est comme demander à quelqu'un qui boit depuis 10 ans d'arrêter du jour au lendemain, c'est impossible sur un claquement de doigts... Mais faisable, sur le long terme bien entendu. Et faut aussi que je travaille, cette manie à ne pas supporter la critique, en gros faut que je me reconstruise entièrement.

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