Je me sens bien dans ma peau mais je n'attire personne

Note : 19

le 14.03.2017 par Nonchalance

28 réponses / Dernière par Nonchalance le 27.03.2017, 22h55

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Bon en vrai, je me fais souvent mater par les grosses et les adolescentes. Non il n'y a aucun rapport.

Ce qui est important, c'est que en mon for intérieur, je me sens avoir une personnalité ouverte, équilibrée, toujours prête à faire des choses...

Et je ne baise pas. Je souffre toujours d'un manque de cul et d'affection. Je mets les deux ensemble parce que j'arrive pas à bander quand il n'y a pas d'affection partagée. Je ne parle pas de tendresse mais bien d'affection, d'un sentiment de bien être et de liberté, de pouvoir montrer son côté vulnérable sans jugement.

Pour être plus précis, je suis plus attiré par des corps que par des personnes. Il m'arrive tous les jours de trouver des femmes belles, jolies, bonnes... Mais c'est juste une observation. Aucune autre réaction qu'une réaction mécanique sans investissement du type: "Beau cul, je me la taperais bien!" mais c'est tout. Pas d'impulsion corporelle.

Et c'est encore plus flagrant quand je leur parle. Je peux être complètement captivé par le corps d'une femme mais dès qu'on échange, ce n'est pas sexué. Et quand on finit par échanger des idées, je sens un énorme décalage de valeurs, de philosophie de vie et ça devient encore plus bizarre, j'ai l'impression de parler à des robots.

Ne vous affolez pas, je ne suis pas sexiste ça me fait ça avec les hommes aussi pour ce qui est des valeurs, des idées et de la philosophie de vie, je trouve rarement un point d'accord avec qui que ce soit.

Du coup, je me sens en conflit. D'un côté, je m'aime comme je suis et je me sens plutôt bien dans ma peau en général. De l'autre, je n'ai aucune connexion avec la très grosse majeure partie des gens que je rencontre, ce qui ne me gêne pas forcément. Mais j'ai un besoin viscéral d'affection et de sexe et je ne sais pas comment exprimer ce besoin autrement qu'en réglant cette question de connexion.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 15.03.17, 00h08 par danma6

Yo
pour ce qui est des valeurs, des idées et de la philosophie de vie, je trouve rarement un point d'accord avec qui que ce soit.
C'est ton problème number one. Girlz just wanna have fun. Et les gens en général sont comme ça. Si tu es relou (désolé du terme) dans tes attentes vis à vis des gens, ils vont le sentir et pas trop te blairer. Tout les meilleurs dragueurs que je connaisse plus tout ce que j'ai pu lire comme FR et journaux sur FTS en font foi (ainsi que mes propres XP) , faut garder une âme d'enfant légère comme une plume plus intelligence sociale élevé. Et faire bordel en soirée.

Ca veux pas dire tout à fait être un blaireau, ça veut dire amener les choses avec légèreté et détachement avec le bon timing.
Je ne parle pas de tendresse mais bien d'affection, d'un sentiment de bien être et de liberté, de pouvoir montrer son côté vulnérable sans jugement.
Claque dans la gueule.
Ca c'est le step quand t'es avec une nana depuis un moment, que tu l'as testé, que tu sais que tu peux te lacher parce que confiance mutuelle. Ca vient pas comme ça en une rencontre, le premier soir etc... c'est kamikaze sinon. Surtout si la meuf et malsaine et que tu crois toi qu'elle est bien, mais en fait pas. Je sais de quoi je parle. La confiance ça ce gagne. Pourquoi? Parce que t'es un mec de valeur et pas une serpillère. Parce que tu sais que tu plais, parce que tu as le choix.

C'est pour ça qu'il faut en tester un certain nombre avant de trouver la bonne et surtout s'amuser à donf avant de se caser avec la première venu.
des valeurs, des idées et de la philosophie de vie, je trouve rarement un point d'accord avec qui que ce soit.
Développe, c'est quoi au juste tes valeurs?
je n'ai aucune connexion avec la très grosse majeure partie des gens que je rencontre, ce qui ne me gêne pas forcément.
Connexion émotionnelle ou intellectuelle? Important de distinguer les deux selon moi.

Questions : c'est quoi ton rythme de drague? Tu sort pour séduire? Applis?

Questions suite: ton cercle social est dans quel état actuellement?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] le 15.03.17, 05h48 par Poivron
  • [+2] Pertinent le 15.03.17, 08h50 par Allandrightnow

On en revient un peu à ton post sur les concessions j'ai l'impression.
Est-ce que tu ne mets pas la barre trop haut d'entrée de jeu, que ce soit en terme de valeur, d'investissement ou sur des critères purement physiques ?
D'après ce que j'ai lu dans ton journal, tu as une personnalité qui peut peut-être apparaitre froide de prime abord. Si tu es bien dans ta peau comme ça, c'est bien, mais ça n'aide pas non plus pour les rapports sociaux (et plus si affinité) ... Comment te perçoivent les filles en général ?

Salut !

Etant dans une situation similaire, je pense que mon point de vue sur la question pourras t'apporter des éléments de réponse.

Est-ce que tu t'attaches beaucoup au sujet des conversations ? Est-ce que tu as parfois envie d'approfondir un sujet avec tes rencontres ? Est-ce que tu as de mal a avoir des discussions sur des sujet banals ou dénué d'intérêt ? N'aurais-tu pas envie de faire marcher ton intellect ?

Je pense que les mecs comme nous, comme moi en tout cas (oui car je ne sais pas vraiment qui tu es, ni comment tu es ou ce que tu ressens), nous avons du mal a faire passer la conversation et le contenu de celle-ci en second plan. Nous tenons a avoir une conversation construite, vérace et qui ait un intérêt. De ce fait, on ne prête pas attention au feeling qu'il peut y avoir, on oublie de profiter du simple fait d'être présence de cette jolie brune.

Je suis certain que des mecs arrivent à très bien draguer et sexualiser en parlant de la pluie et du beau temps. Ils y arrivent parce qu'ils s'en foutent du la météo ! Elle passe en dernier la météo ! Ils sont concentrés sur la personne qui leur parle et non sur la conversation, ils font attention au feeling, à la connexion qui se crée.

[quote]
Pour ce qui est des valeurs, des idées et de la philosophie de vie, je trouve rarement un point d'accord avec qui que ce soit.
[/quote]

Je pense que ceci doit venir après. Enfaite, la conversation que tu as avec ton interlocutrice, c'est comme un CV. Si la forme est dégueulasse, on aura du mal a apprécier le fond.

EDIT : la mise en forme "citation" bug sur mon post non ?

Ma personnalité

En fait j'étais plutôt froid mais je me suis beaucoup ouvert. Le problème c'est que je peux prouver par A+B que ce que une personne dit n'a pas de logique, est contradictoire ou est faux. Et ce sur beaucoup de sujets. Je n'essaye pas de faire mon intéressant ou quoi, c'est juste que je sais que ce qui est dit n'a pas de bases et je ne comprends pas pourquoi les gens s'en vont inventer de fausses idées et essayer de les rependre comme si c'était tout à fait normal. Et malheureusement, ça arrive très très souvent avec les gens avec qui je discute quel que soit leur niveau d'éducation.

Exemple: Je parle avec une personne et elle me dit qu'elle est pour la liberté totale d'expression. Un peu plus tard, elle me dit qu'il faudrait interdire à telle personne de parler parce que ses idées sont arriérées. avant ça m'aurait énervé et j'aurais pointé du doigt les fausseté de l'argument. Maintenant, je me contente de hocher la tête et d'écouter et il ne faut pas longtemps pour que d'autres fausses idées émergent.

J'avoue que j'ai aussi une faiblesse pour me foutre de la gueule des gens quand ils disent de la merde soit de manière très violente, soit avec une ironie qu'ils ont du mal à saisir tout en sachant que je me fous de leur gueule.

Exemple: Un type qui est venu nous parler avec des amis et qui voulait montrer qu'il était ouvert et "anti-système". Puis il a commencé à nous raconter qu'il vendait de la drogue et que l'état interdisait la drogue parce que ça éveillait la conscience des gens et que l'état voulait des moutons. Puis il se tourne vers moi et me demande: "Et toi mon frère, qu'est ce que t'en penses?" Ce à quoi j'ai répondu: "Tout à fait d'accord, d'ailleurs l'état voulait m'empêcher de vendre ma sœur mais ça ne m'a pas empêché d'en tirer un bon prix chez les albanais!" pour être honnête, il m'avait énervé parce qu'il était africain et qu'il m'appelait mon frère en disant de la merde juste parce qu'on a des origines communes

Exemple 2: Un collègue de boulot qui s'est attaqué à moi pour des raisons raciales que je n'évoquerais pas et à qui j'ai fait croire pendant près d'une heure que je considérais Booba le rappeur comme un philosophe avant qu'il ne se rende compte à moitié que je me foutais de sa gueule.

Et puis il y a pas mal de situations absurdes que je ne peux m'empêcher de regarder avec ironie, ce qui peut me faire paraître méchant ou peu sensible. Il y a encore trois ou quatre ans, je faisais souvent pleurer des gens, surtout des filles de mon âge juste en leur parlant. C'est une partie de moi que j'ai essayé de supprimer, surtout pendant que j'étais avec mon ex qui était très susceptible et s'offusquait de toutes mes blagues ou remarques. Maintenant je me tais la plupart du temps mais il m'arrive encore quand j'en ai vraiment marre de sortir des phrases cinglantes.

Exemple: Une ancienne collègue qui mettait beaucoup trop de parfum ce qui m'irritait et me donnait des maux de tête. Ça emmerdait tout le monde mais j'ai été le seul à lui dire. J'ai été cash mais je ne l'ai pas insulté, je me souviens encore exactement de la phrase que j'ai prononcée: "Je ne veux pas te vexer mais tu mets beaucoup trop de parfum et ça me donne des maux de tête. Les gens n'osent pas te le dire." Résultat, elle m'a menacé et a pleuré puis m'a ignoré pendant six mois.

Mon rapport avec les femmes

Quand j'étais pré-adolescent, je pensais que les gens de mon âge étaient stupides et avaient des comportements illogiques. Je n'ai jamais été amoureux de qui que ce soit mais j'étais attiré par les filles plus âgées, qui étaient déjà développées. Mais on me rabattait tout le temps les oreilles sur l'amour alors je pensais que j'étais un pervers qui ne voulait que baiser. J'ai mis longtemps à me rendre compte que je n'étais pas un pervers et que je n'avais pas à avoir honte de mes envies. Et aussi pour me rendre compte que les gens n'étaient pas stupides mais plutôt qu'ils s'intéressaient à des choses que je trouvais (et trouve toujours pour beaucoup) futiles.
Bref, en grandissant, je n'avais pas trop de problèmes pour parler avec les filles mais j'avais une énorme libido et je mélangeais tout dans ma tête. Je ne les touchais pas.

Ça a duré très longtemps comme ça et ajouté à ça l'auto-sabotage que je vivais intérieurement à cause de mes conflits avec la religion, mes désirs sexuels et mon incompréhension des autres et c'était un sacré bordel.

Quand j'ai commencé à vraiment m'intéresser aux femmes plus qu'à mon attirance purement sexuelle pour elles, il y avait déjà énormément de dégâts et je suis passé du mec bizarre mais sympa, au mec sympa. Et ça ne me dérangeait pas vraiment parce que je ne liais pas les deux. Je n'ai jamais eu d'attirance pour mes amies en tant que femmes.

En regardant un peu en arrière, je me suis aussi rendu compte que j'avais plu à pas mal de filles mais que je ne m'en étais pas rendu compte. J'ai vraiment commencé à changer et à essayer volontairement d'attirer des femmes depuis un peu plus d'un an même si ça fait six ans que j'ai connaissance de la communauté de la séduction.

Je n'ai jamais eu de relation longue qu'avec une seule fille et ça m'a appris pas mal de choses et même si je l'ai vraiment aimée, avec le recul, j'aurais du partir en courant dès les trois premiers mois.

J'ai couché quelques fois grâce à Tinder mais ce n'est pas fameux (tant en terme de quantité que de qualité du sexe) et j'ai eu du mal à avoir des matchs (quelles qu'en soient les raisons).

Les filles qui me connaissent me trouvent intelligent, cultivé parfois beau, parfois mignon souvent n'ont aucune opinion physique de moi. Mais elles peuvent aussi me trouver rude, provocateur ou encore inaccessible, calme ou irritant. Celles qui ne me connaissent pas ne se souviennent en général pas de moi ou se souviennent de moi comme un gentil garçon mais finissent toutes par me dire après m'avoir connu un peu plus: "En fait tu n'es pas très gentil!" Ce qui me surprend toujours parce que je n'essaye jamais d'être gentil. Pas pour attirer les filles en faisant le badboy mais parce que je ne suis vraiment pas "gentil" quoi que ça veuille dire.

En ce moment je travaille énormément et je sors moins souvent qu'avant mais quand je sortais, c'était souvent seul dans des bars ou des lieux culturels. J'ai arrêté Tinder parce que ça ne me faisait pas du tout l'effet d'être attirant. Je pense être plus équilibré, beaucoup moins cassant et monsieur-sait-tout. Je sais aussi ce que je veux et je suis plutôt content des projets que j'ai réalisé ou que je suis en train de réaliser ces derniers temps.

Reste plus que le cul. La baise. Malgré tout ce que j'ai appris ici et ailleurs, j'ai pas l'impression que je fais des progrès dans cette direction.

Conclusion

Je pense que ce qui me manque vraiment pour pécho, c'est "les délires". J'ai remarqué que les gens "masturbaient" les idées de leurs proches, qui sont souvent les mêmes cuisinées un peu différemment et qu'ils s'admiraient pour telle ou telle raison que je trouve souvent banale ou stupide, ce qui crée des connexions. C'est un peu extrême comme vue mais bon je n'arrive pas à faire la même chose, il faut bien que j'évacue un peu la frustration en taclant un peu.
Il y a aussi le fait que je ressemble un peu à un de ces personnages malade dans Dr House qui n'oubliait jamais rien et qui gardait rancune pour tout. J'en suis pas à un niveau aussi extrême mais ça n'aide pas.
Et enfin, je n'ai personne dans mon entourage proche qui drague ou s'intéresse à la drague.

Bref, je suis à la fois content et frustré.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 27.03.17, 01h23 par shipstern

Nonchalance a écrit : En fait j'étais plutôt froid mais je me suis beaucoup ouvert. Le problème c'est que je peux prouver par A+B que ce que une personne dit n'a pas de logique, est contradictoire ou est faux. Et ce sur beaucoup de sujets. Je n'essaye pas de faire mon intéressant ou quoi, c'est juste que je sais que ce qui est dit n'a pas de bases et je ne comprends pas pourquoi les gens s'en vont inventer de fausses idées et essayer de les rependre comme si c'était tout à fait normal. Et malheureusement, ça arrive très très souvent avec les gens avec qui je discute quel que soit leur niveau d'éducation.
Nonchalance a écrit : Je pense que ce qui me manque vraiment pour pécho, c'est "les délires".
Tout est là mec.

En effet ce que veulent les gens en contexte sociale, avec leurs amis/partenaires/etc c'est s'amuser, décompresser, délirer, raconter n'importe quoi et ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Essaye de prendre tout moins au sérieux, de te lâcher, tu verras ça fait un bien fou et les filles vont te vouloir dans leurs lits.

Intérêt / Lien / Tension

C'est effectivement le lien que tu n'arrives pas à créer avec les gens. Pourquoi?

Peut-être parce qu'ils ont l'impression vu ton comportement un peu froid et tes répliques cinglantes que tu te crois supérieur à eux.
Réaction d'auto-défense => ils t'évitent pour les plus pacifiques ou vont te rentrer dedans pour les plus affirmés. Dans tous les cas, la relation ne partira pas sur une bonne base.

Peut être faut-il revoir ton mode de communication, il est possible de dire à quelqu'un que son raisonnement n'est pas logique et qu'il le prenne bien.
Tout dépend du ton utilisé, dit sur la rigolade, ça va passer. Dis sur un ton sérieux, ça va paraître froid.

Peut-être que tu vois les conversations comme une démonstration de force ou d'intelligence, essayes dans ce cas de voir plutôt ça comme un partage, un échange sur la vie, les expériences des gens.

Tout ça, c'est que du "peut-être".
On s'est vu qu'une fois, j'ai pas perçu en toi ce genre de problèmes de communication.

Ce que je peux humblement te conseiller, c'est de lâcher du lest par rapport à toi-même.
Prends beaucoup beaucoup moins de choses au sérieux, vise beaucoup beaucoup plus le second degré.
Pour du fun oui encore une fois, de la subtilité amusante, pas du cynisme qui plombe l'ambiance.

Tu peux employer l'humour noir, l'auto dérision, "choquer" et utiliser de l'absurde si tu maîtrises, si ça apporte quelque chose pour faire sortir quelqu'un de son cadre de référence logique habituel dans le bon sens du terme, et que ça ne joue pas contre toi.

Sois peut-être un peu plus coquin avec les filles, pas au sens pervers mais au sens mec fun et mystérieux, qui taquine la fille et lui donne envie de jouer.

Dans les objectifs de relation humaine que tu sembles chercher, le charisme ne vient pas vraiment de ta capacité à te mettre au-dessus des idées des gens, mais par ne pas en être personnellement affecté au point de devoir rabattre le caquet des autres. Ne pas avoir besoin de contre-attaquer si ça peut être lourd. Maîtrises-toi.

Si t'es bien dans ta peau, alors joue-la cool. Tu penses qu'ils ont tort ? Ok, ben c'est leur problème, tant qu'ils viennent pas te casser les burnes. Préfère le silence ou la remarque fun au démontage d'arguments qui ne sert à personne d'autre qu'à ton ego qui finira par se prendre un retour de bâton par effet de bord.

Utilise justement ton intelligence et ton sens de la perspicacité pour trouver un moyen de transformer tes interactions en quelque chose de plus fun. C'est ça ton nouveau jeu.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] 100% d'accord le 16.03.17, 13h17 par Jalapeno
  • [+2] Constructif le 16.03.17, 14h04 par Rickhunter

Je pense que ce qui me manque vraiment pour pécho, c'est "les délires".
Ce qui te manque, c'est de la calibration. Quand je discute autour d'un café, là, j'ai des idées, là je peux avoir envie de débattre, ou de les défendre. Si j'ai déjà un gramme dans le sang, je n'ai pas envie qu'on relève le fait que j'ai fais un sophisme ou que j'ai dis quelque chose de partiellement inexact. Le problème, c'est pas le fait que tu ne participes pas au rire collectif (encore que), c'est le fait de sentir que tu dois/as besoin (pour te sentir mieux ?) de montrer que tu peux tacler, surtout dans des contextes où c'est hors-sujet.

Comment ça se passe avec tes potes à ce niveau ? Tu les vois souvent, vous avez des liens forts ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 16.03.17, 14h07 par Rickhunter

Le seul ami que je vois fréquemment est en colocation avec moi depuis cinq ans et on s'entend très bien, on fait souvent des sorties, des évènements ensemble. Surtout, on se comprend. Je le trouve un peu conservateur avec une vision étriquée de l'amour et du devoir mais c'est un bon gars et je l'aime beaucoup. Il est très pudique aussi.

Mes autres amis, je les vois rarement. Ils ne sont pas dans la même ville ou dans le même pays. J'essaye de garder contact mais c'est difficile pour moi parce que je ne suis pas très nostalgique.

Je les aime beaucoup mais je n'ai pas grand chose de commun avec eux.

Vous avez raison j'étais trop dans l'offensive. Mais je me suis beaucoup beaucoup calmé. Déjà, je relève moins les défauts de logique chez les gens. Et j'insulte moins aussi. Et ce depuis bien deux ans maintenant.

Mais bon, je ne le faisais pas pour le plaisir de rabaisser les autres mais soit parce que ça me semblait aberrant, soit parce que je voulais que quelqu'un ferme sa gueule.

Maintenant, je suis beaucoup plus calibré. Le problème, c'est que je ne sais pas quoi dire, je veux bien avoir une conversation intéressante et fun mais il arrive très rarement que les conversations que j'ai avec d'autres soient intéressantes ou fun.

Parler avec les autres - heureusement pas avec tous - pour moi c'est un peu comme une blague absurde. "Quelle est la différence entre un pigeon? Aucune, il a les deux pattes de la même longueur, surtout la patte gauche." La plupart de mes discussions ressemblent à ce genre de blagues pour moi.

Trouves-tu au moins un peu d'intérêt sincère pour les gens (et surtout les femmes) à qui tu parles ? Ou as-tu envie de leur plaire par simple vanité ?

En te lisant, j'ai l'impression que tu as juste envie de te dire "tiens, je plais à des femmes jolies / bonnes, c'est cool"

Je veux dire, quand tu trouves authentiquement quelqu'un intéressant et que c'est un tant soit peu réciproque, tu n'as normalement même pas de questions à te poser pour avoir une discussion agréable.

Barta a écrit :Trouves-tu au moins un peu d'intérêt sincère pour les gens (et surtout les femmes) à qui tu parles ? Ou as-tu envie de leur plaire par simple vanité ?

En te lisant, j'ai l'impression que tu as juste envie de te dire "tiens, je plais à des femmes jolies / bonnes, c'est cool"

Je veux dire, quand tu trouves authentiquement quelqu'un intéressant et que c'est un tant soit peu réciproque, tu n'as normalement même pas de questions à te poser pour avoir une discussion agréable.
Je n'ai aucun mal à avoir une discussion agréable avec qui que ce soit. Je ne veux pas avoir des discussions agréables, je veux m'amuser, sentir de l'attirance et jouer avec mes interlocuteurs. Et plus particulièrement mes interlocutrices.

Je sais que je plais physiquement. Pas tout le temps et à toutes les femmes que je désire physiquement mais assez régulièrement pour me rendre compte que mon problème ne vient pas de là.

Et les gens ne sont pas cons. Ce ne sont pas des extraterrestres. J'ai déjà pécho, j'ai vu plein de gens pécho et c'est le truc le plus bête du monde. C'est pourquoi je ne peux comprendre mon manque de succès que au niveau:

1 - D'un blocage de ma part envers une catégorie de personnes que je trouve majoritaire et à qui je reproche de ne pas être cohérente et vraie qui découle de ma capacité quasi obsessive de mettre le doigt sur des incohérences dont tout le monde se fout et/ou trouve tout à fait normales.
2 - De mon incapacité à trouver des points communs percutants au delà des banalités d'usage. Mon problème ce n'est pas que je ne m'intéresse pas sincèrement aux autres. Mais que je m'y intéresse beaucoup trop, sinon je ne serais pas ici à me demander pourquoi je ne suis pas assez intéressant alors que je me sens intéressant.

Je veux juste savoir comment dépasser ça parce que ça commence à peser sur mon équilibre personnel et je suis de plus en plus frustré alors qu'au delà de ça, j'aime la vie que je vis.
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Au delà de ça, je trouve à réfléchir à tous vos messages donc merci de votre aide, le problème devient beaucoup plus clair et saisissable quand il est posé par écrit et qu'on peut relire les réponses.

Peut-être que tu n'extérioses plus ton sérieux vis à vis des autres, mais si tu es encore comme cela au fond, il est évident que ça ne peut pas t'aider à dépasser le stade des choses agréables pour aller vers quelque chose de collectivement drôle (et pas juste les choses un peu satisfaisantes pour soi comme être le redresseur de torts, le défenseur de la vérité et des faits, le correcteur fou, l'avis non sollicité, l'avocat du diable systématique, le diseur tout haut de trucs que les gens pensent tout bas. Qui sont juste la marque d'un égo surdimensionné, d'un manque d'intelligence sociale et d'un manque d'empathie).

Qu'est ce qui te fait marrer dans la vie et qui donne du positif aux gens?
Qu'est ce qui est si mal à utiliser des "canaux simples" pour communiquer?
Qu'est ce que tu ressens comme rabaissant là dedans?
Je veux pas dire par canaux simples "partager tous les goûts de merde qui sont dans la nature pour se connecter aux gens", moi j'ai une limite inférieure avec ça, je peux clairement pas à partir d'un certain degré de connerie pourtant vastement admis voire mis sur un piédestal par certains (genre la télé réalité, TPMP, et leurs dérivés, la branlette sur la vie des peoples, etc). Mais délirer sur des films, sur des actus du moment (même si c'est con, facile, et que c'est pas du baudelaire), sur des trucs populaires (mais qui le sont pas pour de mauvaises raisons, à chacun de fixer son curseur), c'est pas nuisible ou rabaissant.
On peut toujours montrer qu'on a une certaine distance vis à vis de ça, qu'on est au-delà, ça montre qu'on est pas absorbé par son sujet, et une certaine intelligence, tout en étant aussi assez intelligent pour justement jouer quand même le jeu même si les règles ne sont "plus de notre âge".

Mais clairement, faut jouer le jeu, et pour ça, le meilleur moyen, c'est d'avoir un enthousiasme sincère. Donc avoir des choses pour te faire marrer, te stimuler, te donner de quoi rebondir quand tu es dans tes situations de rencontres.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 17.03.17, 09h41 par Nonchalance

Nonchalance a écrit :Je n'ai aucun mal à avoir une discussion agréable avec qui que ce soit. Je ne veux pas avoir des discussions agréables, je veux m'amuser, sentir de l'attirance et jouer avec mes interlocuteurs. Et plus particulièrement mes interlocutrices.
Peut-être que les gens sentent que tu veux t'amuser à leur dépend et pas avec eux.
C'est un peu ce que je ressens en te lisant.
Nonchalance a écrit :Et les gens ne sont pas cons. Ce ne sont pas des extraterrestres. J'ai déjà pécho, j'ai vu plein de gens pécho et c'est le truc le plus bête du monde. C'est pourquoi je ne peux comprendre mon manque de succès que au niveau:
L'intelligence sociale, la drague, le small talk (sympathiser en racontant des banalités) ça a l'air tout con sur papier mais quand on ne l'a pas, ça demande du travail. Très peu de gens sont capables d'être attirants de façon innée ou par leur simple présence. Et si tu n'attires personne, il faut bien constater que tu n'en fais pas partie.
Si ça ne fait que quelques années que tu commences à t'ouvrir aux gens de façon sincère, il est possible que tu manques encore de pratique et que tu aies encore certain préjugés qui mettent une barrière entre eux et toi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Des exemples ? le 17.03.17, 10h27 par Nonchalance

Je peux au moins reconnaître que effectivement, il me manque un enthousiasme sincère à parler de divertissements ou même à les vivre. Je vais me pencher là dessus pour améliorer mes rapports aux autres.
Onmyoji a écrit :Peut-être que tu n'extérioses plus ton sérieux vis à vis des autres, mais si tu es encore comme cela au fond, il est évident que ça ne peut pas t'aider à dépasser le stade des choses agréables pour aller vers quelque chose de collectivement drôle (et pas juste les choses un peu satisfaisantes pour soi comme être le redresseur de torts, le défenseur de la vérité et des faits, le correcteur fou, l'avis non sollicité, l'avocat du diable systématique, le diseur tout haut de trucs que les gens pensent tout bas. Qui sont juste la marque d'un égo surdimensionné, d'un manque d'intelligence sociale et d'un manque d'empathie).

Qu'est ce qui te fait marrer dans la vie et qui donne du positif aux gens?
Qu'est ce qui est si mal à utiliser des "canaux simples" pour communiquer?
Qu'est ce que tu ressens comme rabaissant là dedans?
Je crois que je suis mal compris. Ce n'est pas ce que les gens pensent qui me rebute, c'est comment ils pensent. Moi aussi je regarde de la merde, je traîne sur des sites poubelles...

Je place la logique et la véracité au dessus de quasiment tout. Ça ne me semble pas aberrant de demander des comptes aux gens quand ils disent des choses qui m'interpellent.

Par exemple, quand une personne me parle de Chakras, de vibrations positives, d'énergie corporelle... je n'y crois pas mais je ne suis pas sur la défensive. Par contre quand cette même personne commence à dire que la physique quantique explique son charabia, je demande des comptes parce que je trouve ça grave de mélanger des choses qui n'ont rien à avoir.
Je prends un exemple extrême qui m'est pourtant déjà tombé dessus plusieurs fois. Mais c'est pareil pour les opinions politiques, l'Histoire, la sociologie... Je m'en fous que les gens pensent ce qu'ils pensent. Je m'en fous moins qu'ils pensent ce qu'ils pensent en se basant sur de fausses sources ou en sortant des arguments biaisés.

Par exemple, à une époque, je fréquentais des français identitaires. Je n'étais pas d'accord avec leurs idées mais ils avaient le mérite de savoir ce qu'ils disaient quand ils parlaient d'Histoire. Il y'avait des points divergents sur les interprétations et sur les conclusions mais ils savaient ce dont ils parlaient.

Je préfère des milliers de fois être en désaccord avec une personne qui sait ce qu'elle dit que d'être d'accord avec une personne qui tire des idées de son cul.

J'ai déjà appris à fermer ma gueule pour ne pas vexer ou plomber l'ambiance, je ne vais pas non plus fermer les yeux sur la malhonnêteté intellectuelle qui m'entoure. Pour le coup, je ne me reconnaîtrais vraiment plus.

@ Jalapeno
Sur ton deuxième point je suis d'accord. Est ce que tu as des pistes pour aller dans ce sens ? Pour apprendre le small talk et travailler sur mon intelligence sociale ? J'aimerai croire que j'y arriverai à force d'interagir avec les gens mais j'ai des doutes sur ma capacité à le faire seul.

Jalapeno a écrit :
Nonchalance a écrit :Je n'ai aucun mal à avoir une discussion agréable avec qui que ce soit. Je ne veux pas avoir des discussions agréables, je veux m'amuser, sentir de l'attirance et jouer avec mes interlocuteurs. Et plus particulièrement mes interlocutrices.
Peut-être que les gens sentent que tu veux t'amuser à leur dépend et pas avec eux.
C'est un peu ce que je ressens en te lisant.
Je ne le ressens pas comme ça. Je cherche vraiment et sincèrement le jeu avec les gens. Mais j'avoue que je n'ai aucune idée de l'impression que je donne. Peut être effectivement que ce que je prends pour de la taquinerie, les autres peuvent le prendre pour du foutage de gueule.

Trouvé via FTS : https://www.quora.com/Psychology-of-Eve ... small-talk
Pour l'intelligence sociale de façon plus générale, quelques autres pistes dans ces posts :
search.php?keywords=intelligence+social ... =titleonly
Et ici aussi : http://www.frenchtouchseduction.com/lex ... ce-sociale
Tu peux aussi explorer ce qui a trait à la communication non violente, pour t'exprimer de façon moins agressive.

Je répond en complément de jalapaneo.
Pour le lâché prise et les jeux dans les conversations je te conseil de faire du théâtre d'improvisation.
Investissement en temps et en argent certes. Mais les retombées positives sont non négligeables.
J'avais un peu le même problème que toi et ca m'a ouvert des portes incroyables au niveau de mes relations perso.
L'autre aspect non négligeable reste ta capacité à intégrer cette notion de lâché prise. Tout le monde n'évolue pas systématiquement de la même façon. J'ai vu des gens décoller en peu de temps et d'autres stagner longtemps. Tout dépend selon moi de sa motivation et de ses capacités perso. Néanmoins tout le monde évolue avec du boulot.
Aujourd'hui si je devait faire un comparatif entre mes heures passées à la musculation et celles passé en cours d'impro y'a pas photo, l'impro m'a apporté bien plus dans ma vie social. M'y 50 cents.
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  • [+1] Merci ! :) le 18.03.17, 15h23 par Nonchalance

Tout simplement aussi tu n'es pas obligé d'apprécier la compagnie de tout le monde.
Ni de te forcer à leur tenir la jambe pendant des plombes. Tu fais ce que t'as à faire avec eux, et tu t'esquives.

Si le cheminement intellectuel de tes interlocuteurs ne te convient pas, essaie de trouver soit un angle d'approche qui peut coïncider, ou alors prendre du recul sur l'individu en lui-même. Pourquoi diable pense-t-il comme celà ? "Force" ton empathie, pour comprendre son point de vue, ça te donnera de l'expérience et ça te fera moins perdre ton temps et ta relaxation. A la longue ça te sera automatique et "facile".

Pour ce qui des femmes, de toute manière l'objectif de l'interaction n'est pas de faire des débats intellectualisés et rigoureux sur le fond des choses. Il faut essayer de trouver un mode de communication qui vous convienne à tous les deux, et ça passe pas forcément par parler de choses très sérieuses au sens dialectique parfaite.

Franchement de toute façon, à part dans un contexte type tribunal, "gagner" un débat par l'assènement de logique pure n'apporte pas de bénéfice relationnel. Et encore, même là le charisme joue son importance pour faire aller les gens dans son sens.

Cherche le gagnant-gagnant.

Comment veux-tu recevoir de l'affection quand tu es incapable d'en donner ?

L'affection se nourrit de l'empathie et de regards positifs envers les autres. Dans ton discours, tu parles seulement des autres et de leur défaut, à aucun moment tu évoques ce que tu donnes en termes de plaisir, d'empathie, de compréhension, de sensibilité.
J'ai déjà appris à fermer ma gueule pour ne pas vexer ou plomber l'ambiance, je ne vais pas non plus fermer les yeux sur la malhonnêteté intellectuelle qui m'entoure. Pour le coup, je ne me reconnaîtrais vraiment plus.
Tu sembles avoir une envie irrésistible de montrer aux gens qu'ils ont tort. D'où vient ce besoin de montrer les défauts aux gens ? J'ai plus l'impression que ton problème vient en partie de cela. Tu as l'air de te penser meilleur que les autres. Je me demande vraiment ce que tu gagnes à agir ainsi sur le moment. Quels sont les bénéfices ?

C'est d'autant surprenant que, toi aussi, tu es aussi incohérent qu'eux sauf que tu t'en rends pas compte. De plus, les gens ont une logique différente de la tienne. Pour toi, cela te semble incohérent, mais pour eux cela peut rester cohérent. Cela dit, quand tu en es face de ce moment, ton envie est d'appuyer où cela fait mal.

Comment veux-tu recevoir de l'amour dans ces conditions ? Tu reçois ce que tu envoies, c'est probablement très cohérent avec ta situation.

Que donnes-tu en termes d'amour aux gens ? D'après tout ce que j'ai lu, pas grand-chose. J'ai plutôt envie de te dire que tu devrais apprendre à te montrer vulnérable devant les gens et arrêter d'exiger la perfection chez les autres et chez toi aussi - à ne pas se montrer vulnérable, c'est une belle protection pour garder ses propres failles et incohérences pour soi.

Edit :
Je place la logique et la véracité au dessus de quasiment tout. Ça ne me semble pas aberrant de demander des comptes aux gens quand ils disent des choses qui m'interpellent.

L'affection, ce n'est pas de la logique ou alors c'est de la logique émotionnelle et pas celle de la véracité et de l'intellectuel. Qu'est-ce que tu en fais de ce univers ?
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  • [+2] Constructif le 18.03.17, 20h01 par Onmyoji

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