l'addiction au porno, ses effets et comment arrêter

Ils semblent bien innocents les vieux numéros de Playboy ou Hustler qu'on trouve encore chez les bouquiniste des quais de Seine. Depuis l'avènement du net la pornographie est si facilement accessible que l'industrie s'est livrée à une véritable surenchère pour conquérir un public de plus en plus large avide de sensations fortes. Cette popularité sans précédent du divertissement pornographique a eu pour effet de banaliser certaines pratiques jugées autrefois extrêmes et immorale. Surtout, les excès de masturbation et de sexe virtuel inquiètent les sexologues qui y voient un des grands fléaux de la sexualité moderne. C'est d'ailleurs ce sujet : forum-sexe-vf69.html et les témoignages fréquents de clients désireux de se débarrasser du porno qui m'ont motivés à poster ici.

Les accros de la branlette devant à la sauce youporn manifeste une perte d'appétence pour le sexe réel, des insomnies, perte de motivation, irritabilité, dépression voire désocialisation progressive pour certains. Cette déconnexion du réel et les comportements addictifs des accros aux pornos rappellent franchement ceux des drogués. Certes le phénomène est répandu, il n'en est pas pour autant dénué de risque pour votre bien-être. Intéressons nous aux mécanismes de ce phénomène moderne.

En premier lieu, intéressons nous à un neurotransmetteur : la dopamine, précurseur de l'adrénaline. Celui-ci joue un rôle dans notre système cérébral de la récompense:

- prise de risque
- motivation
- concentration
- gaieté / plaisir
- faculté d'anticipation

Quand le cerveau n'en produit pas suffisamment, on observe donc les effets cités plus haut; c'est à dire une certaine forme d'apathie, de l'anxiété et une baisse de libido (qui peut sembler paradoxal à première vue).

De plus, l'éjaculation excessive causée par la fréquence de consommation pornographique agit comme un frein aux circuits de la récompense liés à l'activité sexuelle. Normal: votre organisme agit pour réguler vos ardeurs sinon on arrêterait jamais quitte à ne pas manger, ni boire ou dormir jusqu'à ce que mort s'en suive. La nature est bien faite. Mais du coup quand on tire un peu trop sur la corde (ou sur popol) nous perdons les effets relaxants qui normalement sont liés au sexe.

Du coup, on se retrouve, comme après une bonne nuit de biture, avec ce que certains sujets décrivent comme une sévère gueule de bois dont il mettent longtemps à se remettre.

Arrêter est une excellente idée, ne serait-ce que pour observer les effets bénéfiques sur quelques semaines et déterminer si oui ou non vous êtes accro.

Sachez qu'à l'arrêt (on ne parle pas ici de diminution de la consommation mais d'arrêt) des symptômes de manque peuvent se manifester. Ceux-ci doivent vous conforter dans votre décision d'arrêter car ils révèlent la sévérité du problème. Ils se peut également que les bénéfices ne soient pas immédiats: patience!

A court-terme le fonctionnement du cerveau va se modifier pour relancer la production normale de dopamine.A plus long-terme il va s'agir de se débarrasser de modifications plus profondes (habitude, cognition) dues au phénomène d'accoutumance lui-même.

Sachez enfin que contrairement à une idée reçues, il n'y a pas d'incidence directe sur la production de testostérone.

Les bénéfices en valent le coup. A l'arrêt les personnes se sentent plus énergiques, plus sociables et plus enjouées: de quoi relancer votre vie sexuelle... réelle celle-ci. Il ne s'agit pas de lancer une croisade morale mais d'alerter sur les effets inéluctables de ce mode de divertissement sur votre équilibre personnel. Et puis avouez que c'est plus sympa d'avoir une fille en chair et en os dans son lit plutôt que sur un écran 10".

Conseil pratique:

Videz votre disque dur de ce que vous y aviez sauvegradé ainsi que vos favoris

Installez un contrôle parental et demandez à un ami de conserver le password

J'y apporte ma contribution, qui n'est que mon avis personnel.

J'ai lu dans un livre de développement personnel (oublié le titre) la métaphore suivante :
On pose sous une table des aimants, fixes, et on balance sur le dessus de la table des paillettes à plusieurs reprises. On peut changer le type de paillette (couleur, texture, ...), mais la disposition sera toujours la même tant que la position des aimants n'aura pas été modifiée.
Par cette métaphore, l'auteur illustrait que les comportements (paillettes) découlent des croyances (aimants). Tant que les croyances ne sont pas modifiées, les comportements auront du mal à être transformées.

Là où je veux en venir, c'est que la personne qui compulse sur du porno a intérêt à faire un travail plus en profondeur que "simplement" se restreindre. Le porno est anxiolytique : si un accro décide d'arrêter définitivement, ça risque d'être une bombe nucléaire dans sa tête.

Yo' !

Sujet intéressant qu'on a là !

Je ne vais pas paraphraser Blusher, mais j'ai envie de poser une question à mon tour :

Et si j'aime bien le Porno', mais que j'ai pas envie de profondément tuer ma sexualité ?

Certains aiment le Porno', malgré qu'ils aient des filles dans leur lit. Mais certains de ces amateurs se demandent surement comment à long terme ne pas tuer le désir.

En fait, j'ai jamais trop aimé le Porno' à titre personnel. Malgré qu'on ne regarde pas un Porno' pour la même raison qu'un autre film, le scénario m'a toujours gêné. J'aime être surpris, ou carrément déboussoler. Voilà pourquoi le Porno' Hardcore, avec des jumelles asiatiques qui perdent toute dignité avec le plombier mexicain, ça ne m'a jamais trop tenté. Idem pour les scénarios à la con sur la vilaine fille qui prend une fessée de la part de son Prof'. Ca me donne envie de lâcher un soupir, en me disant "Merci de résumer ma sexualité à un stéréotype de fantasme à la con. Youhou".

Pourtant, la semaine dernière, un ami m'a envoyé le lien d'un Porno' "Vintage" qu'il trouvait "WTF". J'ai regardé, en me disant que j'avais toutes les chances de tomber sur un truc complètement hard, genre 2 Girls 1 Cup (Cette vidéo, qu'un ami gay m'a fait voir en partie alors que je ne savais pas à quoi je m'exposais a marqué une génération), et je suis tombé sur une Comédie Musicale, ayant pour thème "Alice au Pays des Merveilles", dans une version Porno' "soft", peu de scènes de sexe, et ça s'approchait vraiment beaucoup de mes expériences réelles (Sauf qu'il n'y avait pas de lapin …). Et même si j'ai perdu l'habitude de faire pleurer l'artichaut (Et que je ne compte pas m'y remettre), je dois confesser avoir apprécié.

Alors, pourquoi ce Film là m'a plus alors que ce qui passe sur Youporn me dégoûte ?

1. Le scénario.

Ca paraît con, mais ce scénario que j'ai découvert tout au long du film, il m'a plu. D'une part parce que ça partait d'une oeuvre réelle, et que c'était plutôt fidèle. D'autre part parce que c'était tout de même surprenant, malgré la fidélité à l'oeuvre. Du coup, je ne me sentais pas frustré quand j'étais entre deux scènes de sexe.

2. Les personnages.

En 2013, je crois que la plupart des Porno' mettent en scène des actrices, il les "fétichise" presque, comme ont pu l'être des actrices comme Katsuni ou Clara Morgane. Dans ce Film, on ne met pas en avant une actrice refaite, le personnage principal est joué par une actrice mignonne, en restant accessible. Du coup, on se concentre sur le personnage. Ce n'est pas "On te met une actrice, parce qu'elle est bonne, voilà voilà", on te met une actrice qui correspond au personnage.

Je me suis attaché aux personnages, et j'étais un peu déçu quand ça s'est fini. Contrairement à tous les Pornos que les mômes regardent une fois, deux fois, et où il passent à autre chose, celui-là mériterait une place sur mon étagère tellement il a été agréable. Je me suis senti enchanté.

3. Le sexe ?

Quelques fois, c'est cool de revenir à la base. J'ai un ami qui ne regarde plus que du Porno' à base de domination brutale, le genre de trucs qu'il ne peut pas vivre lui-même. Ma comédie musicale d'Alice au Pays des Merveilles, j'aurais du mal à la vivre aussi, mais l'absence de pratiques "faites par l'homme et pour l'homme" (Le genre de truc comme le Facial, qui plaît à très peu de filles, mais qui est devenu juste mythique à cause du Porno'. Idem pour le Bukkake, et j'en passe tellement je pourrais en citer des trucs comme ça), c'est simple, c'est beau à regarder.

Je ressors de mon Porno' (Quand même très soft. Les deux tiers du films ne sont pas des scènes de sexe, mais les scènes de sexe n'étaient tout de même pas au niveau de ce qui passe sur NT1) avec la sensation d'avoir vu un film sympathique, avec quelques moments chauds en plus. Finalement plus amusant que les trucs plus bourrins qui passent sur Internet.

Du coup, quitte à aimer le Porno', faites gaffe à ce que vous regardez. J'ai entendu sur un autre Sujet qu'il y avait un site qui proposait du Porno' pas trop hard, mais je ne saurais pas retrouver le nom, un truc plus érotique en fait. C'est sans doute un bon compromis.

Très intéressant et j'ai aussi beaucoup aimé cette version d'Alice au pays des merveilles qui m'a fait mourir de rire aux moments les plus wtf.

Tu soulèves un point essentiel en parlant du scénario parce que précisément l'absence d'escalade crédible dans la tension sexuelle ne fait qu'amplifier la déconnexion du sujet avec le réel et son corollaire: l'enfermement dans le virtuel. Le gonzo cela à l'air vrai, très vrai, trop vrai et cru même mais la psychologie des protagonistes n'est même pas esquissée. Ils se contentent de baiser. Et là on se conditionne à du sexe mécanique (et non du sexe récréatif ou encore amoureux, deux autres registres largement ignorés par les productions modernes).

Cela étant dit, le risque et le défi que pose l'accès quasi-illimité à toute une gamme d'images excitante c'est qu'on observe souvent une surenchère de l'utilisateur (ou utilisatrice d'ailleurs) qui a besoin d'images toujours plus fortes pour maintenir son excitation.

Yo' !

Blusher a écrit : Cela étant dit, le risque et le défi que pose l'accès quasi-illimité à toute une gamme d'images excitante c'est qu'on observe souvent une surenchère de l'utilisateur (ou utilisatrice d'ailleurs) qui a besoin d'images toujours plus fortes pour maintenir son excitation.

Oui !

Je me suis posé la question :

Pourquoi une surenchère ? Pourquoi le consommateur de Porno' lambda ne peut pas se stabiliser ?

Bah oui. En 2013, tu peux avoir en une fraction de secondes des jumelles asiatiques, une fille à la chevelure de feu, une blonde, une brune, deux brunes, trois brunes, et je suis sur que certains se sont amusés à aller jusqu'à 10. La pauvre demoiselle peut accueillir le plombier/soldat/professeur dans tous les orifices possibles et imaginables.

Mais malgré le fait que ça se diversifie au niveau du sexe, j'ai l'impression que c'est de plus en plus aseptisé. C'est plus chaud, mais tous ont la même saveur.

Du coup, on franchit une étape, parce qu'on a tout vu à ce niveau.

Et ça, c'est la faute à ces scénarios. Tant qu'on aura pas des Porno' qui se démarquent, qui se différencient, qui se diversifient au niveau du scénario, et pas juste de la baise, on aura l'impression de regarder le même film, en changeant les acteurs. C'est juste frustrant.

C'est ce que je reproche au Porno'. Ca et induire en erreur des millions de jeunes sur la sexualité.

C'est marrant je lisais le même genre de trucs sur la dopamine concernant la clope et l'alcool et je commencais à me dire que mon cerveau était peut être un peu au ralenti question production.

Question : Faut-il arrêter le porno ou carrément la branlette?


Bon comme j'ai décidé de tout arrêter pour caler du sport 3 - 4 fois semaines avant l'été je tente le challenge : je plaque ma main (mais pas les autres filles) jusqu'a mai à partir de la semaine prochaine.

J'devrais ptet lancer un topic pour raconter mes crises de manque

Yo' !

Owen a écrit : Question : Faut-il arrêter le porno ou carrément la branlette?

Si tu peux, pourquoi pas les deux. Mais si tu es comme moi et mon paquet de clopes, et que tu ne te sens pas capable d'arrêter d'un coup aussi brutal, on a déjà évoqué des solutions. Augmenter la durée entre deux branlettes, passer du Porno' avec trois actrices refaites à des trucs plus "Soft", ou passer à des magazines, ou à ton imagination, il doit exister encore d'autres supports.

C'est à l'appréciation de chacun. Je pense que si tu te modères, la pratique occasionnelle de la branlette ne va pas détruire ta vie sexuelle.

Accessoirement, pour ceux qui veulent un lien d'Alice au Pays des Merveilles, j'ai mis une heure et demi à trouver le lien, mais ça vaut le coup. Un petit Mp suffira. Je ne pense pas pouvoir mettre un lien vers un Porno' sur un Forum "Tout public", même s'il est mature.

Il ne s'agit pas de devenir plus royaliste que le roi. La branlette on ne va pas la remettre sur la liste des pêchés. Le truc c'est déjà d'être capable de le faire sans support visuel pour s'exciter histoire que l'imagination s'exprime un peu sans avoir besoin de consommer du ready made.

Honnetement Raven je ne sais pas si le porno soft est une bonne idée, ce serait trop tentant... Par contre des images pourquoi pas, t'es obligé de penser dans ce cas là plutot que de subir le truc passivement.

Par contre j'ai remarqué une ou deux fois des especes de porn arty un peu plus soft, ca m'a l'air nouveau comme phénomène et ca fait du bien de voir ca par rapport aux gonzos de plus en plus trash..

Le porno à mon avis, c'est comme l'alcool.

Certains peuvent y aller avec modération sans problème, là ou d'autres feraient mieux de s'en abstenir tout court, ou au moins le plus longtemps possible, la modération pour ceux là, favorisant plutôt le risque de rechute. Du tout ou rien.

Après je suis d'accord avec les arguments de laporta, en plus de l'abstinence il s'agirait de faire un travail sur soi même, pour désacraliser le rituel, et prendre pleinement conscience de ce que cela peut apporter comme effets négatifs sur l'état psychologique comme physique d'une personne.


Pour les plus accrocs, il est possible éventuellement de passer de la masturbation devant porno, à la masturbation tout court sous la douche, au lit en usant de son imagination ou de fantasmes de la vie de tous les jours, un peu comme le font les femmes plus généralement. C'est un moindre mal, qui permet de passer en douceur à autre chose de moins "artificiel".

Un petit éloge de la masturbation.

Désolé, Blusher, si je pourri ton post, mais cela fait longtemps que j'avais envie d'écrire ça. Si tu trouves que ça trouble trop le message, je le retire.

J’ai envie de raconter mon ressenti et mon expérience de la masturbation et du porno, histoire de faire sonner un autre son de cloche. Peut-être que cela aidera à faire bouger quelques croyances chez certain, on verra bien.

Personnellement, je n’aime pas de tout l’abstinence. Si je dois rester plus de 24 heures sans orgasmes, j’ai tendance à ne pas apprécier. Je peux notamment être plus à cran avec les filles, moins relaxe et moins détendu. Pire que tout, si je baise après plusieurs jours d’abstinence, mon érection sera moyenne, mon plaisir moins net et l'expérience globalement plus brouillonne. Donc mon motto est “un orgasme par jour”.
De plus, parmi mes grands expériences sexuelles, j’y rangerai aussi certaines de mes séances de masturbation (associée à du porno, ou pas)
Ma compagne partage le même goût pour la masturbation et s’y emploie activement. Elle a par ce biais réussi à dompter de mieux en mieux ses orgasmes et à naviguer vers des cieux insoupçonnées de plaisir (ce qui lui permet ensuite lors de nos séances de baise de prendre plus son pied).
D’une manière générale, la masturbation de l’autre est tout à fait acceptée, et il suffit que l’un de nous demande un peu d’intimité, pour l’obtenir sans discuter.

La pornographie.

La pornographie a toujours été un accompagnant de ma masturbation. J’aime ça et il est hors de question que je m’en prive. Ceci dit, tout ne se vaut pas, et je peux donner quelques conseils sur la question.

La pornographie mainstream actuelle n’a rien à voir avec la sexualité.

Pour quelqu'un qui a eu une vie sexuelle un peu au dessus du niveau de la mer, il est difficile de prendre son pied devant un porno d’aujourd’hui. On y voit des gens lisses, formatés et imberbes qui procède, sans aucune joie, passion, fièvre ou plaisir, à des mouvements automatiques en poussant de temps en temps un cri aussi faux que maladroit.
Personnellement, j’ai du mal à amorcer un début d'érection devant un pareil spectacle.
Et je comprends facilement que le type qui s’est conditionné à prendre du plaisir avec ça aura du mal à bander quand il sera confronté à un véritable expérience sexuelle. Je recommanderai un blocus total sur ce genre de production.Avec le temps, de toute façon, cela devrait vous paraître aussi fade qu’à moi.
Je ne recommanderai jamais assez les films avec Brigitte Lahaie, quand les réalisateurs semblaient avoir quelque chose à foutre du caractère érotique de ce qu’ils filment. (Deux classiques parmi d’autres: Je suis à prendre et Entrecuisse). Les gens avaient l’air de prendre leur pied en baisant, et les scénaristes avaient l’aire de mettre en scène leurs fantasmes. J’aime!

Mes recettes à moi pour une branlette durable (et citoyenne).

Pour maximiser mon plaisir j’ai donc appliquer deux recettes principales:
1) Abandonner (dans la plupart des cas) l’utilisation des vidéos au profit des photos. Les vidéos ont le grand défaut de nous imposer leur rythme. Alors que l’un des intérêts de la masturbation est d’apprendre à jouer avec notre désir et notre plaisir (ce qui peut d’ailleurs aider à devenir un meilleur amant), la vidéo a tendance à décider pour nous de quand a lieu le climax du plaisir.
Au contraire les photos peuvent regardées au rythme décidé par l’utilisateur. Une photo stimulante ou évocatrice pourra être regardé plus longtemps et plus lentement, puis être changé au profit d’une autre pour profiter une nouvelle vague de plaisir que l’on apprendra à juguler juste avant l’éjaculation, pour repartir sur une nouvelle photo qui provoquera une nouvelle vague de plaisir, a répéter jusqu'à lassitude...
Les photos ont un autre avantage: elles laissent plus de place à l’imagination. Nous n’avons a disposition qu’un instantané, et un angle de caméra, Tout le reste est à la charge de l’observateur. Comment en sont-ils arrivés ici? Que vont-ils faire après? Comment la photo a-t-elle été prise? Par qui? La fantasmagorie du branleur est stimulée et il quitte donc sa position de passivité pure qu’il a tendance à prendre devant une vidéo.
Dans le même ordre d’idée l’intégration des nos fantasmes à une photo est plus facile: rien de plus simple de faire un pause mentale entre deux photos pour mobiliser un souvenir un un fantasme imaginé, pour repartir plus tard sur une autre photo.

2) Favoriser l’amateur au professionel.

Je sais que l’on peut trouver, de ça et là, des productions pro ou les acteurs ont vraiment l’air de s'éclater. Mais soyons clair, c’est bien rare...
Honnêtement un cri d’orgasme féminin enregistré sur un camescope pourri me ferra autrement plus d’effet que les vocalises débiles de actrices porno. Puisque les productions pro sont incapables de recréer la fièvre des vrais séances de cul, allons la chercher à sa source.
Bon, alors si l’on mixe cela avec le conseil précédent, on se retrouve à mater des photos amateurs. Évidemment il y a de tout et il faut faire le tri, mais le résultat est vraiment sympa! On y joue à trouver la nationalité d’origine (par exemple les tapis sur les murs...), qui a prit la photo? On y contemple des visages grimaçant de plaisir, ou prenant la pose, hilare, après une éjac’ faciale. On imagine les situations, on fantasme sur l’appétit de la femme prise entre deux bites, on satisfait notre coté voyeur en dégustant leur exhibitionnisme et leur luxure. La branlette redevient une jeu de l’esprit, et la pornographie un support partiel de notre excitation.

Bref, j’aime bien ça.

3) d’autres petits trucs.

Gérer son timing! Profiter de ces séances pour apprendre à jouer avec son plaisir et à ne pas vous laisser submerger par le plaisir final. Apprendre à faire durer, et apprendre aussi quand s'arrêter en fonction de sa forme.
Le moment de l’orgasme doit être personnel. Lorsque l’éjaculation arrive, je trouve bon de me déconnecter de toute stimulations visuelle et de me concentrer sur mes sensations associées à des fantasmes faits maison. Le plaisir est plus franc,plus profond, moins factice.

Voilà, je voulais un peu trancher avec ce qui se dit sur le sujet: entre l’abstiencne et l’addiction, il existe une large gamme dans laquelle on peut trouver son bonheur. A vous de trouver votre point d’équilibre.

Ouais, je trouve ça un peu radical de décréter qu'on doit se passer de masturbation... Tant qu'on n'a pas un rapport compulsif à la chose, il n'y a aucun mal à avoir une sexualité tout seul, c'est même fortement conseillé pour bien se connaître, savoir ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, etc.
Maintenant, savoir se passer d'un support vidéo, c'est bien aussi. Ça permet d'avoir ses propres fantasmes, de faire fonctionner son imaginaire, etc. Moi j'aime bien la littérature érotique : ça a un pouvoir assez fascinant, qui suggère tout en nous laissant imaginer ce qu'on veut... bien plus grisant qu'une vidéo porno (même si j'aime bien ça de temps à autres).

(j'avoue que le Alice version porno m'avait fait mourir de rire, mais ça ne m'avait pas franchement excitée)

Yo' !

J'ai l'impression qu'on l'a tous regardé ce vieux porno' ou … ?

@ Spring : Non, franchement, tu ne pourris pas le post, loin de là. C'est bien de savoir que le Porno' fait des ravages, mais c'est bien de voir la chose dans sa globalité en fait. Montrer que ça n'est pas manichéen, et en ça, ton post est plus complémentaire avec le Sujet de base qu'autre chose.

Je ne m'étais jamais posé la question devant une photo érotique "Qui la prend ? Pourquoi cet angle ?", j'essayerais à l'occasion.

Et ça me rassure un peu de voir que le Porno' n'est pas réservé aux adolescents en manque, mais qu'il peut s'inscrire dans la sexualité d'une façon saine, et même y contribuer.

LuxLisbon a écrit :Moi j'aime bien la littérature érotique : ça a un pouvoir assez fascinant, qui suggère tout en nous laissant imaginer ce qu'on veut... (...)

À ce propos, j'ai lu quelques billets de ton blog... Et c'est quand même franchement sexy^^

Je n'ai pas le talent de grands auteurs érotiques comme Réage ou Bataille mais j'aime bien écrire dans ce genre-là, oui

Perso j'en regarde de temps en temps car pour l'instant c'est tout ce que j'ai donc ,j'ai une forte libido en ce moment pas le choix si je devais attendre d'avoir quelqu'un je serai pas rendu.

Mais article intéressant cela dit.

salut a tous,
je relance le sujet parce que je trouve que la question de la pornographie et de la masturbation est vraiment très importante en séduction et j'aimerais rajouter mon grain de sel dans le débat.

Mo087 a écrit :Perso j'en regarde de temps en temps car pour l'instant c'est tout ce que j'ai donc ,j'ai une forte libido en ce moment pas le choix si je devais attendre d'avoir quelqu'un je serai pas rendu.

Mais article intéressant cela dit.

pour commencer je vais utiliser le terme branlette au lieux de masturbation, c trop pompeux et trop long a mon gout bon je sais c que 3 lettres en plus mais chui un gros flemmard.

bon je m’égare.

plus sérieusement, je trouve au contraire que le porno et la branlette sont a bannir justement lorsqu'on n'a personne. dans le cas de Spring ce sont des pratiques saines puisqu'il est en couple et que sa l'aide a pimenter sa vie et a augmenter son plaisir.
par contre quand tu es tout seul cela provoque une baisse d’énergie comme l'a explique Blusher qui va justement t’empêcher de te bouger le cul pour te trouver une poupoune qui te fera pleurer popole pour que tu puisse te pavaner et ne point pleurer. ( ma dernière phrase n'a pas bcp de sens mais c’était juste pour faire une allitération en P, comme sa je pourrais impressionner madame M.E ma profs de français de première et je pourrais lui lécher la bouche)

bon je me suis encore égarer, mais l’idée est comme même (je sais c "quand même" mais moi chui un fou de la life) en plus sa va, comme on l'a dis precedement créer une dissociation de ta vie sexuelle actuelle, essentiellement stimulée par du porno, et le sexe IRL qui n'as franchement rien a voir ( d’après se qu'on dis moi chui tOUJOURS puceau ) se qui pourrais sérieusement faire foirer un FC éventuel.

moi sa fais des mois que j'ai arrête le porno et je ne me masturbe qu'au solstice d'hiver non je déconne je me branle chaque lundi, mais c rien comparer a se que je fais depuis 7 ans, et c aussi le jour le plus éloigné du week-end se qui me permet de faire le plein d’énergie et de ptits soldats pendant la semaine.et la différence est flagrante tous le monde me dis que je suis plus sociable, plus énergique et plus souriant. Les filles viennent me parler de leur propre chef .


donc Mo087 de la part d'un puceau acnéique ARRÊTE DE TE SECOUER LA NOUILLE !! et désolé d'avoir fais long je vous rassure chui pas défoncé je me fais chier c 'est tout

Désole pour le double-post, mais je viens de réaliser que mon précédent post est bourré de fautes d'orthographe (merci pour vos commentaires les mecs ) donc je tiens a m'excuser, c'est l'effet facebook.

Beaucoup d'entre vous sont à côté de la plaque.

Certes, arrêter le porno et se branler sous la douche, ça peut-être pas mal.

Certes, conserver la masturbation mais espacer les séances masturbatoires peut-être une bonne idée.

Mais la, on parle de pornodépendants. On parle de mecs qui ne peuvent pas gérer
et se contenter d'une masturbation par semaine. On parle de gens qui sont sous l'effet d'une drogue.

Donc vos idées sont bonnes... pour quelqu'un qui n'est pas véritablement accro. La masturbation en faible quantité peut-être bénéfique, la masturbation maîtrisée pourquoi pas, les petits récits érotiques pour stimuler l'imagination et la libido : OK, des films pornos "softs" et romancés avec un scénario (et pas juste des scènes de gang bang) : why not ?
Mais pas pour un pornodépendant.

Pour un pornodépendant, même une pub érotique dans le métro aura un effet dévastateur : il rentrera chez lui et passera plusieurs heures à surfer sur du contenu de plus en plus hard.
Un pornodépendant ne peut pas se contenter d'une masturbation toutes les deux semaines : il ne peut pas se contrôler à ce point.

Quand à ceux qui s'interrogent : mais pourquoi ont-ils toujours besoin d'aller vers du contenu de plus en plus hard ?
Eh bien parce qu'au bout d'un moment, on est désensibilisé. La petite brune qui se fait prendre la, elle ne fait plus aucun effet. Alors pour stimuler, il faut des doses toujours plus fortes.

Bref, pour vraiment se renseigner sur le sujet, il y a la partie "témoignage de dépendants" de ce forum : http://pornodependance.vraiforum.com/index.php

Vous verrez bien qu'un dépendant n'est pas une personne normale, qu'elle a un problème : qu'elle est droguée. Elle ne peut pas consommer du contenu soft et se branler peu souvent.

Pour un pornodépendant, c'est tout ou rien.

Désolé mais tu n'apportes aucune pierre à l'édifice.

Pourquoi :

- Parce que la frontiere entre se mater un porno de temps en temps et la pornodépendance est floue et que le processus peut se montrer progressif. Tout comme n'importe quelle drogue, on peut commencer par une clope par soirée au début et finir 10 ans plus tard completement accro.

- Parce qu'il est bien difficile de se connaître suffisamment pour être certain qu'on ne tombera jamais dedans (qu'ils sont droles ces adolescents qui me disent "ouais mais moi je fume pas beaucoup, j'arrêterai plus tard).

- Parce que je crois qu'en fin de compte on est tous d'accord avec toi et que tu ne fais que répéter ce qui a été dit.


Sinon, comme je vous l'avais dit, j'ai pas regardé de vidéo pornographique pendant un petit mois, et de passage pendant les vacances, je m'y suis essayé, franchement j'ai trouvé pas excitant des trucs que je regardais avant.

J'ajouterai que ma capacité de chope / sexe a bien augmenté aussi.

Bien sûr, je n'ai pas arrêté la masturbation, mais 2, 3 fois par semaine devant images, c'est pas mal.

Effet négatif : plus difficile de se gérer au lit avec une fille quand ca fait 3 jours qu'on s'abstient. Donc chacun son rythme mais je pense qu'une fois tous les 2, 3 jours c'est un bon rythme.