L'histoire d'un Belge

Note : 0

le 18.01.2015 par Balzac

45 réponses / Dernière par Balzac le 17.06.2016, 14h23

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Bonjour,

Je fréquente le site depuis quelque temps. Mon inscription date de fin 2013.

J'avais écrit un sujet de présentation. Le temps l'a archivé, mais je possède toujours le fichier.

L'année 2013 remémorera mes débuts et servira d'introduction.

L'année 2014 racontera mon parcours depuis cette présentation.

L'année 2015 débutera avec deux dates réalisées.

Vous aurez dès lors une meilleure compréhension de ma personne, de mes attentes et du chemin à parcourir.

C'est un peu long, j'en suis conscient.
Merci aux membres prenant le temps de lire.

Je ne suis pas encore certain de maintenir ce journal à jour de façon régulière. Ce sera en fonction de certains paramètres.

Ceci dit, il me permettra de l'écrire les moments voulus.

Au plaisir de vous lire Image .

Chapitre 0

Ce message date de fin 2013.

Aucune correction, aucune retouche. Enjoy.


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Difficile de parler de soi. Impossible d'être objectif sur soi.
Cependant, je vais tenter de prendre le recul nécessaire pour y arriver.

Jusqu'à mes 20 ans, la synthèse de ma vie reste simple

Ma vie sociale : What ?
En dehors de quelques exceptions, mes sorties m'étaient « offertes » par un ami d'enfance.

Ma vie de famille : inexistante.
L'absence d'un papa, le dégoût progressif envers la mère.

À partir de mes 14 ans, lorsque mon frère quitte le domicile, beaucoup de mal à rester plus de 30 minutes dans la même pièce que le beau-père/mère.

Ma vie scolaire et professionnelle : chaotique.
J'ai doublé 5 fois, j'ai glandé, je n'ai jamais su quoi faire.

Loin d'être idiot, avec mes difficultés.

Les camarades étaient mes tortionnaires. Vers 17 ans, ça allait mieux, mais j'ai toujours eu des difficultés à créer des relations simples et sérieuses avec les élèves.

Ma vie sentimentale : Découvertes.
En dehors d'exceptions, les filles m'étaient "offertes" par l'ami d'enfance.
Je réussissais à tirer mon épingle du jeu, parfois avec des actions ridicules. Jamais rien de sérieux.

J'ai découvert une certaine facilité.

Ma vie personnelle : esseulée.
Je la passe sur l'ordi. Du tout et du rien.

Ma vie est vide de sens et d'orientations. Mon point d'ancrage pour oublier la réalité.

Quand je cherche à compter le nombre d'heures de ma vie gaspillées, ça me fait mal.

C'est vers les 16 - 17 ans que je m'intéresse au développement personnel.

De 20 à 23 ans, ma vie se décante

Ma vie sociale :
Même topo, excepté quelques exceptions et nouveautés.

Ma vie de famille :
Même topo. J'ai beaucoup travaillé à ce sujet et j'ai appris à accepter les choses comme elles le sont.

Ma vie scolaire et professionnelle :
Après avoir quitté l'école, j'ai travaillé dans le milieu des casinos. J'ai appris certaines choses, bonnes et moins bonnes. Le milieu était un choix. Ca me plaisait, mais sans plus. J'ai très très légèrement développé de nouvelles relations amicales.

Puis, face à la difficulté des casinos, j'ai cherché à chercher d'autres voies pour le boulot.

J'ai ouvert un site d'écriture de romans ayant son petit succès même si je ne souhaite pas en dégager de l'argent pour l'instant.

Ma vie sentimentale :
Quelques expériences supplémentaires, toujours sur du (très) court terme.

Ma vie personnelle :
Puis, face à la difficulté des casinos, j'ai cherché d'autres voies pour le boulot... mais rien ne me plaisait réellement. Cependant, j'ai ouvert un site d'écriture de romans ayant son petit succès même si je ne souhaite pas en dégager de l'argent pour l'instant.

Rien ne change.

Malgré les petites nouveautés et quelques exceptions, ma vie tourne toujours autour de l'ordi, mais avec les prises de conscience supplémentaire et plus d'efforts pour en sortir.

Je m'ouvre plus. Et malgré le manque de pratique face à la théorie, je ressens une progression depuis que je suis dans le DP.

Chaque chose en son temps, beaucoup d'échecs pour construire.



L'année 2013, mes 24 ans, de nouveaux défis

Après une courte période d'isolement, de réflexions et de prises de conscience lors des premiers mois de l'année, je décide de voyager pour la première fois, seul.

Juin, je pars à l'aventure 1 mois à Malte. Ça va changer ma vie.

C'est simple : le premier soir, déposant mon sac à dos dans la chambre de l'auberge, je me pose la question fatidique : « qu'est-ce que je fou là ? »
Après quelques minutes, je reprends le contrôle et je commence à côtoyer les voyageurs.

Résultat : chaque jour, de 08h00 du mat jusque 02h00, je sors.

Des tonnes de rencontres, de sorties, d'expériences. Je passe beaucoup de temps avec des filles, je couche avec une Italienne, je suis ultra sociable et je suis même surpris d'entendre de leur voix des choses comme : "t'es chiant, mais on s'accroche à toi" ou encore "je t'aime bien. En fait, les filles [avec qui je passais mon temps] apprécient vraiment ta compagnie".

Ça parait super simple, mais ça m'a fait plaisir et prendre conscience de plusieurs petites choses.

Que j'avais plus de pouvoir que je ne le pensais envers elle.
Que je pouvais aussi réussir à être attirant et sociable alors que ma vie, jusque là, était merdique.

De retour en Belgique, j'emménage dans une nouvelle ville avec mon beau-père/mère.

Coup dur, les seules connaissances que j'ai habitent maintenant loin, ce qui m'assure des tas de journées seul...

Août, je repars 10 jours en Hongrie, mais avec une connaissance de mon ami d'enfance.

Même chose : Beaucoup de sorties, de rencontres, d'expériences et une aventure d'une nuit avec une Hongroise.

J'ai aussi appris que je pouvais être un enfoiré, car j'ai mis des bâtons dans les roues de mon compagnon à qui j'ai fait rater une expérience d'un soir avec une fille. On en a parlé et j'ai appris à internaliser une valeur supplémentaire : pas ce genre de coups entre potes. (N'oubliez pas que je n'ai jamais vraiment eu d'amis... ça s'apprend), mais aussi bizarre que cela puisse paraître, il a aussi compris qu'il devait "se battre" dans ce genre de situations.

Ces voyages m'ont fait comprendre : je veux encore voyager, rencontrer du monde, découvrir des tas de trucs, avoir de nouvelles expériences, faire des rencontres, coucher avec des femmes.

J'ai donc décidé de m'inscrire à un bachelier tourisme en septembre.

Ici, je viens juste de passer 5 jours sur Tours avec 3 filles de ma classe pour un projet scolaire.
Très belle expérience.

J'ai dormi avec elles les 5 jours, dans les bras de l'une à plusieurs reprises.

J'ai beaucoup appris des femmes en étant 24/24 avec elles.
J'ai pris conscience que je suis toujours en mode séduction, alors que je dois tempérer, être plus doux dans le cadre d'une amitié. Dur dur de se castrer, mais je recherche de l'amitié en premier puisque dans cette nouvelle ville.

J'ai aussi des questions à poser vis-à-vis de ce séjour (à venir dans d'autres sujets).

Je quitte pour mon appart dans les mois à venir. Peut-être avec une fille de ma classe par faciliter avec la thune, mais j'ai un peu peur de faire du n'importe quoi avec elle et de créer une mauvaise ambiance.


Mes difficultés, à mon stade actuel :

- Le revers de mes excellentes premières impressions (oui), c'est la retombée.
Je deviens plus mou dans la suite des interactions, moins "intéressant."
Ma présence tient plus par de l'humour / pique et quelques anecdotes quand le moment s'y prête.

- Je parle peu. Je suis plus suiveur que leader. J'ai des difficultés à être l'émetteur de sujets. Du moins, dans un groupe. Plus de facilité en isolé.

- J'écoute beaucoup, mais j'ai du mal à rebondir / poser des questions / " m'imposer "[excepté si on parle (in)directement de DP et pour conseiller]

- J'ai une propension à mentir développée de par mon expérience de vie.
Cependant, j'ai effectué un gros effort et, aujourd'hui, mes mensonges sont limités et ne servent qu'à gentiment enjoliver ma vie. Je sais que je vais réussir à passer outre avec un peu de temps et du vécu.

- Il m'est très difficile de rencontrer des filles sans chercher à tenter de les séduire.

J'ai un besoin d'attirer et de me sentir attirant.

Le problème ? Étant dans une nouvelle ville, je veux créer un cercle social solide.

Surtout maintenant entouré de filles avec les études, je dois éviter certaines choses.

- J'ai parfois l'impression qu'on m'écoute moins, que ce que je dis n'est pas intéressant ou que je ne suis pas intéressant. Du coup, ça se répercute dans ma façon d'être et de parler (manque de vie, voix monotone, distance...Blabla)

Ce que je souhaite développer, à mon stade actuel :


- Apprendre à me faire des amis long terme. Me créer un cercle social dans cette nouvelle ville.

J'en veux pas des tonnes, mais quelques-uns sur qui je pourrais réellement compter. Des gars et surtout des filles (là, ca va être le plus dur puisqu'une tendance à vouloir toutes les séduire).

- Je pense sincèrement avoir des facilités avec les filles, du moins sur du court terme puisque je n'ai aucune expérience en long terme.
Cependant, ma technique de séduction fonctionne avec du court terme et n'est pas toujours efficace.

En gros, je veux améliorer cette fast séduction en dehors de mon cercle et apprendre une séduction plus à long terme là où je vis.

- Améliorer ma capacité à raconter des histoires et à y mettre de l'émotion. Moi aussi, j'ai besoin d'être écouté (encore faut-il apprendre à s'exprimer).

- Je cherche à automatiser mes revenus au maximum. Ce que je sais : sur internet (pour la mobilité géographique) et il me faut pas grand-chose en thune. Je pourrais tenter l'expérience avec mon site d'écriture, mais ce sujet ne me passionne pas assez pour en faire ma vie (du moins, je l'ai appris 1 ou 2 ans après sa création). À réfléchir.

Cette présentation n'a pas été facile à écrire. J'ai failli pleurer, mais ça m'a fait du bien.

Merci pour votre accueil.

Chapitre I

L'année 2014

C'est un écrit rapide sur mon année 2014, j'ai pu omettre certains détails. L'écrit date donc de ce jour.
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Ma vie sociale : mieux
Je sors plus qu'auparavant, principalement avec les filles de ma classe (ayant repris un bachelier en tourisme en septembre 2013).

D'ailleurs, ce sera exclusivement mon cercle social durant cette année 2014 dans cette ville nouvelle. Pour ce qui est de ma ville d'origine, je revois de temps en temps des amis.

Entouré de femmes, que demander de mieux, me direz-vous ? Et je ne parle que d'un point de vue "vie sociale", parce que bon, être qu'avec des femmes, ça a aussi ses mauvais côtés.

Déjà, pas d'amis masculins, ce qui m'a bien cassé les boules à long terme. Ce n'est pas faute d'avoir fait du Krav-Maga et de l'airsoft durant cette année, mais laissé de côté à cause d'une blessure (et le temps faisant, on "oublie". Manque de thune aussi).

Puis, je dois être honnête : j'ai eu du mal à créer des liens, sauf avec un gars. Je projette de le recontacter pour refaire du sport avec. On verra.

Ensuite, le type de sorties et les apports donnés - reçus avec ces femmes ne me conviennent pas/plus.

Oui, elles n'en sont pas moins des amies, mais dans quelle mesure ?

Ceci dit, j'ai beaucoup appris avec elles.

Ma vie de famille : mieux (?)
Depuis mars 2014, je possède mon petit appartement.

J'ai coupé les ponts avec mon beau-père et ma mère suite à de nouveaux délires de celle-ci (ce qui m'a poussé à prendre rapidement l'appartement). Et franchement... qu'est-ce que je suis heureux de ne plus la voir, même si mentalement j'ai de nombreux démons à gérer à ce sujet. Parce que oui, j'ai pris certains de ses comportements qui m'handicapent. Et à ce niveau, c'est à moi d'en sortir. Je songe à aller voir un psy pour certains de ces points.

Quant à mon frère, tout va bien. Un jour, où je me sentais seul dans ma vie émotionnelle et où j'étais bourré, je l'ai contacté. On s'est promis de se voir plus régulièrement, car la vie est courte. J'ai dû faire le premier pas pour instaurer cette proposition (ouais, bon, bourré quoi), car malgré qu'il soit plus équilibré que moi (travail, passions, femme, des gens bien autour de lui), il a aussi des difficultés du point de vue familial.

On a un certain dégoût avec notre histoire.

Ceci dit, je suis heureux d'avoir fait ce pas.

Ma vie scolaire et professionnelle : retour à la case départ
Arrêt du bachelier en mars 2014. Pourtant, j'ai réussi mes premiers modules.

Pas de boulot entre temps. J'ai délaissé mes projets internet.

Je me suis laissé aller. Les conséquences d'une jeunesse à ne rien faire.
J'ai un énorme travail à faire là-dessus.

La bonne nouvelle, c'est que je connais tout de même mes attentes dans le milieu professionnel. Le tout est d'agir.

Ma vie sentimentale : Balzac, le maudit
Sur l'année, j'ai eu 5 - 7 possibilités de coucher avec des femmes.

Aucune réussite, malgré 3 d'entre elles à aller jusqu'aux préliminaires.

L'une d'entre elles avait eu un accident de voiture une semaine auparavant, du coup, sa hanche lui faisait terriblement mal.

L'une d'entre elles était complètement chaude, mais l'alcool l'a rendu tellement mal qu'elle en est arrivée à chier sur mon parquet (putain d'anecdote..)

L'une d'entre elles était en train de me monter, mais Popol ne voulait pas agir. Déjà depuis Malte, j'avais compris que le porno me castrait... et une fois de plus lors de ce soir.

Un putain de truc à régler : arrêter de me toucher la nouille 4-5 fois/jour par frustration.

J'en perds toute envie sexuelle. Et pour avoir testé plusieurs arrêts, je comprends bien à quel point cette merde me bloque.

Mais je commence à travailler là-dessus (haha).

Ma vie personnelle : progression
Il y a du nouveau. C'est mieux que toutes mes années précédentes. Ceci sans parler de certains voyages, d'avoir fait du volontariat, ...

Beaucoup d'échecs, quelques leçons, certaines réussites.

Bien sûr, le parcours reste fastidieux, car c'est beaucoup de changements d'un coup.

Mais, hey, Rome ne s'est pas construit en un jour.

Qu'en est-il par rapport à mes objectifs annoncés lors de ma présentation ?

- J'ai un peu amélioré ma façon de parler (un de mes gros défauts. FrenchKiss, c'est quand que tu sors ce putain d'e-book ? ;). Je suis un peu plus curieux, j'essaye de mettre plus d'émotions dans mes dires, d'être un peu plus "présent". J'ai moins cette sensation de ne pas être écouté. C'est déjà un bon point, mais je dois le travailler plus.

- Je n'ai plus réellement menti (lire 2013), excepté un seul gros mensonge auprès d'une amie. Je regrette. Cela faisait longtemps que je ne l'avais plus fait et c'était débile, bien qu'utilisé pour revenir après 3 mois d'absences, car je ne voulais pas être sincère sur mes raisons...

- Le fait de vite m'attacher émotionnellement auprès des filles m'a causé quelques problèmes personnels. Rien d'insurmontable. C'est un manque d'expérience que je commence à internaliser depuis mon voyage à Porto et mon temps passé avec une des volontaires.


Ce que je souhaite développer, à mon stade actuel :


- Toujours apprendre à me faire des amis, plutôt masculins.

- L'une de mes dates début 2015 m'a beaucoup fait réfléchir et réaliser à quel point il était vain pour moi de toujours chercher à séduire alors que je n'ai pas le lifestyle et le mental nécessaire pour.

Je veux donc améliorer ma vie, car la réalité de tout le Game est là :
Se séduire avant de séduire.

- Toujours améliorer ma capacité à raconter des histoires et à y mettre de l'émotion.

Moi aussi, j'ai besoin d'être écouté (encore faut-il apprendre à s'exprimer).

- Travailler sur mes projets internet, encore et toujours. J'ai un véritable potentiel dans le milieu. Travailler sur mon mental pour me discipliner (voir en parler avec un psy).

Chapitre II

L'année 2015

Date I : Cochonne Refoulée (C.R)

Désolé pour la longueur et les fautes éventuelles. Je tape d'une traite :wink:.

Les deux rendez-vous avec C.R se déroulent tous deux les lendemains des rendez-vous avec la seconde fille.

Je présente en premier, car moins intéressant à mes yeux.

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Le jour suivant la soirée chez la seconde fille, je devais voir mon cousin.
Il passe à l'appartement et me dit qu'il ne restera pas longtemps, car il doit faire des courses.

Je lui propose de l'accompagner pour l'aider, car je n’ai rien à faire et, surtout, je n'ai pas envie d'être seul. Sentiment intensifié après soirée.
Sachant qu'il avait rendez-vous avec une amie d'enfance pour aller au cinéma le soir même, il me propose de rester à son appartement jusqu'à qu'elle passe. J'accepte.

Vers 19h, elle se pointe. Première fois que je la vois.

Je la trouve mignonne, bien qu'elle manque de goût dans ses choix vestimentaires.

Présentation rapide. On parle un peu entre nous. J'ai l'impression de lui plaire quand elle me regarde. J'apprends qu'elle a largué son mec il y a deux mois, après une relation de 6 ans.

On se dirige vers la voiture de C.R, me propose de me lâcher là où je souhaite. Près du cinéma, par simplicité pour tous. Dans la foulée, je leur propose d'aller boire un verre après le film. Ils sont partants.

Je me casse et, en cours de route, mon cousin me dire de revenir, car file d'attente trop longue. Ils comptent aller à la prochaine séance et me proposent de boire le verre en attendant. Je reviens.

On s'installe. On discute pendant deux heures.

Je menais la quasi-intégralité de nos discussions. On parlait de tout : voyages, soirées, du livre merdique « 50 nuances de Grey », de cul, etc

Pendant deux heures, C.R et moi nous lâchons beaucoup de regards. Parfois courts, parfois longs. Je ressens de l'intensité dans ceux-ci. Pas besoin d'être Einstein pour comprendre qu'elle est intéressée. De mon côté, pas plus que cela. Trop passive et inintéressante à mon goût. Puis, comme expliqué dans mes premiers posts, j'ai une tendance à chercher la séduction chez toutes les femmes.

Sur la fin, je lui propose de garder contact. Elle accepte.

Je me casse.

Fin de la première soirée avec C.R.

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Le lendemain, je lui envoie un texto, lui rappelant notre discussion sur
le livre merdique :
« Bonjour, Homme cherche femme dominante, sous contrat détaillé. Est-ce le bon num ? ;p. Alors, comment était le film après quelques verres ? »
Elle me répond (et répondra toujours rapidement. Par expérience, et parce que je le faisais souvent, je sais qu'il s'agit d'un mauvais signe. Genre personne "needy") :
« Bonjour, vous êtes à la bonne adresse, femme dominante diplômée, contrat envoyé sous mail prochainement lol :p. Le film n’était pas terrible, décevant. Et toi, pour rentrer ? »
S'en suit un échange plus ou moins sexualisé, en lui donnant le rôle de la dominante et en prenant le rôle de dominé (en gros, tout l'inverse de la réalité). Ce qu'elle semble prendre avec plaisir.

On se donne rendez-vous pour la semaine suivante.

Plus d'échange d'ici là, sauf pour confirmer l'heure.

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On se revoit donc le vendredi après-midi (le lendemain de la seconde soirée avec l'autre fille).

Toujours un putain de sentiment, mais je vais développer avec le récit de la seconde date.

Franchement, je la trouve moins jolie que lors de notre rencontre. Je n'aime pas donner la note, mais pour vous situer : de 7, elle passe à 6. Pas laide, dans la moyenne. Puis, son style vestimentaire... haha.

Bon, ça me fait déjà chier d'écrire la suite avec elle. Faisons court :

On s'installe dans plusieurs bars. On parle beaucoup. Beaucoup de cul.
[Si certains se demandent comment j'ai instauré les discussions cul, j'ai juste rouvert la discussion avec le livre merdique, si elle avait avancé dans l'histoire]

De nos expériences, de nos attentes. J'apprends sa maigre expérience en la matière, malgré sa relation de 6 ans. J'évoque plusieurs situations à tester. Elle semble ouverte à certaines, moins à d'autres, mais en gros : va juste falloir parler et convaincre. Easy Game.

Plusieurs fois, je fais des insinuations sexuelles entre elle et moi. Elle est réceptive. Sur la fin, entre autres sujets, je lui propose de se revoir. Peut-être chez moi pour boire tranquillement. Elle semble ouverte à l'idée.

Voilà le gros de cette date.

Sans parler trop vite, ça devrait être gagné.
Les messages suivants me confirment la chose.

Le truc, c'est que C.R ne m'attire pas plus que cela en dehors du sexe potentiel et de son côté joueuse. Et encore, quand je me touche la nouille en permanence, je me fiche d'elle.

En gros, juste un plan cul si je me calme de mon côté (mon envie est toujours là après un court sevrage). Après tout ce temps sans sexe, ça devrait me faire du bien, me procurer de l'expérience et me redonner un peu confiance sur le sujet.

À voir.

La date II au prochain post.

Date II, partie I : Pianiste Attachante (P.A)

Désolé pour la longueur et les fautes éventuelles. Je tape d'une traite :wink:.

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Je passe la soirée en ville avec une amie. À côté de notre table se trouve un groupe. Le temps d’aller et de revenir des toilettes, l’un des mecs du groupe était en train de parler avec mon amie (haha). Il fête son anniversaire. Plutôt sociable.

En fin de soirée, l’un des amis du mec sociable décide d’aller dans une soirée en appartement. Le mec sociable nous invite. Mon amie hésite. J’insiste un peu. Elle finit par accepter.

On se dirige vers l’appartement.

On entre. Il y a déjà quelques personnes. Je dis bonjour. Je m’installe, on me sert un verre. Mon amie discute avec les gens. Je reste assis, seul, 2 minutes pour observer la scène.

Une nouvelle tête rentre dans la pièce. P.A. On se regarde deux secondes, puis elle va dans la cuisine. Je la revois quelques instants plus tard, près d’une table. Je me lève et vais vers elle. Elle discute avec mon amie. Je lui dis :
« C’est quoi l’histoire ? »
Elle m’explique que ce sont les 13 desserts. Elle raconte un peu le truc. Je lui dis que c’est intéressant. Blabla rapide. J’apprends que c’est l’une des deux habitantes de l’appartement. L’autre étant en train de se faire rouler des galoches par le mec sociable. Je retourne m’asseoir.

Là, les transitions sont moins claires, car j’étais un peu bourré.
Ça peut sauter du coq à l’âne sur certaines scènes ainsi qu’être moins précis.


Elle vient s’asseoir à côté de moi et on discute un peu. Elle m’explique qu’elle fait un master en musique — piano, pour pouvoir enseigner aux autres. De fil en aiguille, on en arrive à Serge Gainsbourg. Elle adore. J’aime aussi, ainsi qu’un tas d’artistes de l’époque et dans des domaines variés (classique, violon, 70', Jazz, blabla).

Elle lance des vinyles et musiques du style. Chacun se met à danser. Elle me regarde beaucoup. Quand je suis proche d’elle, elle me touche. On danse un peu ensemble. À un moment, je m’assieds pour mettre une musique. Elle vient sur moi.

On danse un genre de slow. Je sens dans les regards des petites étincelles. Je me dis qu’au prochain regard étincelle, je l’embrasse. Ce que je fais. D’ailleurs, on faisait bien chier les autres à danser et s’embrasser sur ces sons. Faut bien avouer que ce n’est pas du goût de tous les jeunes de notre âge.

La suite est un peu plus floue.

Il est tard, je ne vois plus P.A. Mon amie veut partir, en même temps que la plupart des gens. Okay. J’enfile ma veste, dis au revoir, et en avançant dans le couloir, j’entends du bruit dans une pièce. Je regarde. C’est P.A. Elle cherche quelque chose. Je rentre dans ce qui semble être sa chambre.

Je lui dis :
« Tu cherches quelque chose ? »
Elle me sourit et me dit qu’elle cherche une feuille avec des coordonnées, car elle doit donner cours à 09h30 (il devait être 3h-4h du matin). Qu’elle n’a jamais fait ça dans ces circonstances !

Je ne sais plus comment, mais on discute sur son lit, on s’embrasse, on rit, on s’allonge, elle monte à califourchon sur moi. On a l’air de s’apprécier dans notre façon d’être. Mon amie me cherche et rentre dans la chambre. Elle me voit avec P.A. Je lui dis que je vais rester après m’être assuré qu’elle saurait rentrer seule.

Après un certain temps, P.A décide d’aller dormir, car elle doit se lever. Je la joins sous le lit. On ne couche pas ensemble. Et franchement, sur le moment, j’avais plutôt envie de dormir avec elle dans mes bras.

Plusieurs fois dans la nuit, on se réveille. Avec la tombée de l’alcool, je la prends pour l’embrasser. Elle se laisse faire et tente une excuse bidon en riant « j’ai beaucoup de cheveux » (l’excuse la plus merdique jamais entendue haha). Mais que nenni, je l’embrasse tout de même.

Vers 08h, elle se lève, cherche après son GSM. Je lui propose de faire un appel en absence et en profite pour chopper son numéro. Vers 08h30 :
P.A : on doit se lever
Moi : oui, je sais... juste 5 minutes
P.A : okay.... hmmm j’ai pas envie de me lever
Moi : si t’insistes, *en la serrant contre moi*
P.A : noooon, *en rigolant*
On se rendort 30 minutes. Puis, il est vraiment l’heure de se lever.

En partant de l’appartement, je l’embrasse et je lui propose de garder contact si elle veut. Elle me dit okay, tout en souriant et en me regardant jusqu’à qu'elle ferme la porte.

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Je lui envoie un message quelques heures plus tard (je sais, pas bien) :
Hey P.A,
Juste un petit message pour te dire que j’ai apprécié ce moment en ta compagnie. Ne t’affale pas sur le piano ;).
Balzac.
Elle me répond le lendemain midi :
Coucou, tu vas bien ?
Oui, c’était bien sympa ! À bientôt. Bon dimanche.
P.A
J’enchaine avec un message en soirée en lui proposant d’aller dans un petit sushi-bar sympa que je connais dans le coin. Elle accepte. On se donne rendez-vous quelques jours plus tard. Pas de contact entre temps, sauf pour confirmer l’heure.

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Pour cette première rencontre, tout s’est bien passé selon moi.
Le lendemain, juste un sentiment de solitude assez profond.

Certains de vous me diront que j’aurais pu/dû coucher avec elle. Peut-être.

Mais avec la seconde rencontre, je me dis que j’ai probablement bien fait de ne pas le faire. Je vais poser quelques réflexions et/ou questions pour celle-ci.

La suite de l’histoire avec P.A au prochain post.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Cool le 19.04.15, 15h04 par mistermint

Date II, partie II : Pianiste Attachante (P.A)

Désolé pour la longueur et les fautes éventuelles. Je tape d’une traite.
Suite et fin de la Date II.

Quelques questions sur la fin :) .


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Le jour de la seconde rencontre, je me sentais un peu stressé.

J’ai réalisé à quel point mon dernier vrai rendez-vous datait.
Sans compter cette première nuit ; je ne me souvenais plus de tout.

Je reçois un appel de P.A 20 minutes avant de démarrer. Elle me dit qu’elle venait seulement de finir les cours. Le temps de rentrer et de se changer pour venir, elle serait peut-être en retard. Je lui dis okay et lui demande pour quelle heure ça irait. Elle réfléchit deux secondes :
« Heuu... en fait, on peut rester sur 21h15, ça devrait aller. »
Je lâche un rire sincère. Elle rigole. Le genre d’appel qui ne sert à rien (sauf peut-être confirmer ?).

Dans tous les cas, elle a réussi à me détendre.

J’arrive au point de rencontre. Elle arrive avec quelques minutes de retard. Toujours aussi mignonne.

On se fait la bise et lui demande comment ont été les cours. Je n’ai pas dû mettre assez d’émotions, car elle n’a pas fait attention à ce que j’ai dit. Elle enchaine avec notre dernière soirée. M’explique qu’elle ne connaissait personne, en dehors d’une personne, me demande si c’était des amis, etc. On en rigole à essayer de se remémorer certaines situations. Elle a la discussion facile.

On se pose dans un bar. On commence à reparler de ce qu’on avait discuté bourré, la première fois.

Et là, ça m’a frappé : Dieu, qu’est-ce qu’elle est passionnante quand elle parle !

Que ce soit des histoires banales (dont moi j’ai l’impression de passer pour un débile, car je raconte mal) ou pour parler de choses diverses, marrantes ou sérieuses... elle est passionnante !

[Pour vous faire une idée, le ratio de discussion était de 70 - 30 % en sa faveur, en moyenne. Cela dépendait des sujets].

C’est rare pour moi de me sentir ainsi. J’adore l’écouter. Pour être franc, elle parle beaucoup, mais s’en rend parfois compte et renverse la tendance. Je me sentais un peu stressé des fois, alors je gesticulais un peu. Je ne sais pas si elle l’a remarqué, mais elle n’a rien dit si c’est le cas.

Bref. J’apprends aussi que mon caractère se rapproche de sa colocataire sur certains points (meilleure amie). C’est d’autant plus marrant que le caractère de mon ami d’enfance rejoint certains traits de sa personnalité. J’imagine que ça crée une attirance naturelle puisqu’on doit se compléter d’une certaine façon.

On va dans un second bar, on continue de discuter de tout : vins, architecture, voyages, anecdotes personnelles, nos relations avec nos parents... etc. Le plus marrant, c’est qu’elle a un parcours assez similaire sur certains points. Elle est juste plus évoluée et parait tellement venir d’une famille bourge, haha. On reparle aussi de la soirée et on se qualifie l’un l’autre. On explique chacun ce qui nous a plus chez l’autre. Là, je ressens encore ces regards étincelles, comme la première soirée, avant de l’embrasser. Sauf que cette fois, ça n’ira pas jusque là.


Dans tous les cas, ça fait plaisir à entendre. Entre autres, elle me dit aussi que ça lui a plu que je ne lui saute pas direct dessus le premier soir, comme tous les autres mecs. Et que je paraissais sincère, de vraiment m'intéresser à ce qu'elle est.
(1. Cette remarque sur la sincérité m'est revenue plusieurs fois dans ma vie. Bon point. 2. Qu'est-ce que ça vaut vraiment, ses paroles, dans ces circonstances ?).

On veut se diriger vers un troisième bar, mais il est tard et tout ferme (alentours de 00h - 00h30). Je lui propose de boire une bouteille de vin chez moi. Elle ne semble pas contre, mais me dit qu’elle doit se lever le lendemain. Du coup, elle propose de passer boire un dernier verre chez elle.

On rentre chez elle.

Finalement, elle n’a plus d’alcool avec la dernière soirée, mais me propose de la soupe (haha). On s’installe dans le fauteuil en mangeant et écoutant un peu de musique. Elle a toujours le monopole de la discussion. Je ressens encore une ou deux fois des « regards étincelles ». On discute 30 minutes - 1 heure puis estime qu’elle doit aller se coucher. Okay.

Je me lève pour partir, elle m’accompagne. On se lâche deux, trois mots. Je lui dis que ça me ferait plaisir de venir la voir ce 24 pour son examen (elle m’avait invité plus tôt dans la soirée, où elle devra jouer du piano, parmi d’autres élèves).

On se regarde quelques secondes dans les yeux, puis elle se penche vers moi pour me faire la bise sur la joue. Je souris, me demande ce qu’il y a en souriant. Je réponds « rien » en rigolant.
Puis, je pars.

Voilà, il n’y a pas vraiment eu de séduction pour ce second rendez-vous.
Ni « kino », ni baiser, ni quoi que ce soit. Peut-être les quelques « regards étincelles » cités.

Je n’ai pas su comment gérer avec P.A lors de ce rendez-vous, d’autant mon faible niveau.

Je dois le reconnaitre : le lendemain, cette soirée m’a renvoyé à mon image.
L’image médiocre de ma vie.

Je lui ai envoyé un message, 1 jour après la soirée (16 janvier) :
« Coucou,
La soirée d’hier m’a beaucoup fait réfléchir. Cela faisait longtemps que je n’avais plus partagé de la sorte, même si tu parles beaucoup ;). Alors merci et à bientôt. »
Elle me répond une heure plus tard :
« Coucou,
oui, c’était un échange bien agréable ! Belle soirée, A bientôt.
P.A »
Pas de contact depuis.

D’un côté, je me sentais bien d’avoir trouvé quelqu’un avec de vrais points communs, avec des valeurs, de l’ambition, de la passion. De l’autre, je me sentais mal, car à ce moment de ma vie, je suis loin d’avoir le même niveau, même si j’arpente le même chemin.

Alors, forcément, je me pose plein de questions :

- Comment être aussi passionné et passionnant pour les autres ?
- Comment lui parler plus ? Est-ce nécessaire au final ?
- Devrais-je tenter de la séduire avec mon lifestyle médiocre ?
- La garder comme une amie (ça pourrait peut-être m’apporter plus. Le plus dur est mon envie de toujours chercher à séduire, pour combler le vide de ma vie) ?
- Comment la recontacter ? Je n’ai pas recontacté depuis ce 16. Pas envie de passer pour un boulet. Limite, un peu avant le 24 pour aller la voir, mais n’est-ce pas un gros écart ? Trop de blabla dans ma tête ?

C’est aussi à ce moment que j’ai compris l’inutilité de séduire si on n’est soi-même pas séduisant.

Elle m’en a donné l’envie d'améliorer ma vie (sans forcément agir dans un espoir quelconque envers elle. Pour moi et pour ce genre de filles).

Voilà la fin de l’histoire avec P.A.. Pour l’instant.

Désolé pour la lourdeur, je mets à jour le journal depuis hier... et merci pour vos avis et/ou remarques Image.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 12.04.16, 03h27 par MaryeL

Bravo!
Tu as amorcé ton changement, tu es sur le bon chemin. Tu feras des erreurs. L'essentiel est de s'en rendre compte, de rectifier le tirer et de tendre vers l'excellence.

Par contre, fais gaffe à ne pas vouloir combler ta solitude. Au contraire, accepte-la et essaie de l'amadouer ;)

Hydrogene a écrit :Bravo!
Tu as amorcé ton changement, tu es sur le bon chemin. Tu feras des erreurs. L'essentiel est de s'en rendre compte, de rectifier le tirer et de tendre vers l'excellence.

Par contre, fais gaffe à ne pas vouloir combler ta solitude. Au contraire, accepte-la et essaie de l'amadouer ;)
Je commence à réfléchir de plus en plus sur cet aspect de solitude.

Je crois que bien plus d'être seul, c'est surtout d'apprendre à vivre avec, et de l'utiliser à bon escient.

Pourquoi certaines personnes se sentent bien seules et d'autres mal/en manque ?

Je réalise que mon attitude à combler ma solitude vient du fait que je ne suis pas à l'aise avec ma personne, avec mon style de vie et ma façon de voir le monde. De ne pas me connaitre plus, de me chercher dans l'identité des autres. Du coup, je cherche dans l'amour/affection/actes des femmes (en particulier) ce sentiment de bonheur, d'épanouissement personnel.

Une façon de me dire que j'existe au moins aux yeux de quelqu'un.

La réalité, c'est d'abord exister à ses propres yeux pour ensuite pouvoir apporter à la vie des autres (et aussi recevoir, mais plus dans un rapport de partage, et non d'attente). De s'aimer.

Ce que je ne fais pas encore inconsciemment.

Pour arriver à ce résultat, il faut réfléchir, mais aussi agir. S'essayer à des choses, se cultiver, trouver des passions (très dur pour une personnalité type "scanneur" comme moi. Apprendre à me comprendre dans cette personnalité), développer son opinion sur les sujets (l'un des aspects difficiles pour moi, car j'ai un manque de logique/compréhension naturel. J'ai du mal à aller en profondeur dans les sujets)... bref, se trouver.

Sérieusement, entre nous, depuis 2013, je suis heureux d'avancer.
Peu, car la procrastination me guette, cette salope, mais...

Je crois que ce journal va m'apporter beaucoup. Je réfléchis mieux par écrit... et c'est l'occasion de le faire pour me trouver.

Merci de ton message Image.

Désolé pour la longueur et les fautes éventuelles. Je tape d’une traite.

----

Le journal n'a pas été mis à jour depuis fin janvier. Voici un retour.

Les filles :

- C.R (Chapitre II - Date I) : je ne l'ai pas recontacté depuis. Elle ne m'intéresse pas. Je dois la revoir lors d'une soirée avec mon cousin. On verra bien, mais je m'en fiche.

- P.A (Chapitre II - Date II) : je l'ai contacté deux fois, en vain.
J'en ai déduit que je ne l'intéresse pas (ni, malgré nos points communs, pour une relation amicale).

Je l'ai bien pris. C'est ma bonne rencontre de ce début 2015. Elle m'a apporté un gros plus dans ma vie. C'est le plus important. Puis, à l'avenir, pourquoi pas la recontacter.

En dehors de ça, rien. Je ne sors plus beaucoup. Je dois recréer mon cercle social. J'ai lâché avec les filles de tourisme. Ca ne m'apportait plus rien.

Les projets :

Du mouvement intéressant.

- J'ai rencontré un membre du forum.

Le contact est vraiment bien passé. On prévoit d'aller séduire ensemble au plus vite (thune, thune, thune). J'ai hâte d'y être. Il devrait y avoir de la progression dans les mois à venir.

- J'ai trouvé un partenaire potentiel pour mon projet YouTube.

Reste à peaufiner les détails.

Si cela se concrétise, mes compétences sociales vont exploser entre la séduction et les vidéos sociales. Si désistement de la part du partenaire, je vais agir pour chercher quelqu'un d'autre ou trouver une solution pour agir en solo.

- J'ai voyagé en février. Du volontariat.

Je dois bien admettre que ce voyage est le premier à m'avoir apporté un réel plaisir en étant solo.

Depuis P.A, quelque chose a changé.

Je veux dire, pour Malte, je n'étais jamais seul, ou rarement. Ma solitude était déguisée. Je la sentais parfois. Ceci dit, c'est ce dont j'avais besoin à l'époque. Pour Porto, c'était le pire à ce sujet, car j'étais régulièrement face à moi-même... et ça pesait.

Faro, j'avais besoin d'être face à moi-même, de vivre en acceptant cet aspect.

Malgré toutes les mauvaises conditions (pas un chat à l'auberge, dormir sur le sol, pas trop de connexion avec les hôtes...) , c'était ce qu'il me fallait.

Non seulement j'ai apprécié tous les moments seuls, mais j'ai aussi agi pour créer des relations. J'ai parlé à un tas de personnes plus ou moins longtemps, chopé des nums et mail, tenté des expériences seules, dansé avec une milf bandante, eu mes bonnes soirées avec la volontaire et l'une des deux hôtes...

Le troisième jour, en se promenant, la seconde volontaire était choquée de voir le nombre de personnes que je saluais dans les rues de Faro (petite ville). Elle était là depuis 6 jours... et rien. Même les hôtes de l'auberge m'avouèrent ne pas avoir créé des connexions de la sorte. Bon signe.

Que du bon.

- J'envisage de reprendre des cours du soir par correspondance.

Du style webmarketing, pour valider mes compétences et/ou un autre cours. Je réfléchis. Je dois agir.

Et moi, et moi, et moi... :

Je me sens mieux depuis ce début d'année. Certes, je dois veiller à ne pas m'isoler, mais le train avance.

Fin mars ou avril, je vais choisir une activité collective et m'y inscrire. Envie d'apprendre de nouvelles compétences et de créer des relations.

Bon, j'en ai marre d'écrire (un comble avec mon pseudo ;)).

J'me casse,

Cheers.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Cool le 12.03.15, 21h32 par Matadsex
  • [0] Sympa :) le 28.03.15, 03h55 par wayl

Des barres !

Je viens de retrouver le dessin animé de mon enfance.

Quoi ? C'est mon journal !

Combien de fois n'ai-je pas fait semblant d'avoir des douleurs durant la nuit, rien que pour le voir :D.

Bien loin devant les Disney (mais pas trop de Simba).

[youtube][/youtube]

Cette musique me rappelle à quel point je suis un optimiste.
Et déjà dans l'esprit de séduction haha.

Mon coco, j'fais lever le soleil sur les poulettes.

Le mois d'avril s'annonce bon 8).

J'ai juste besoin de l'écrire quelque part, alors je le fais ici.
Au moins, je pourrai me relire d'ici quelques jours et continuer d'avancer (même avec un peu de gêne) :

Aujourd'hui, je pleure, car je réalise que je n'ai pas de famille.
Pas de père sur qui me reposer. Pas de mère à qui me confier.

Juste face à moi-même. Et je dois continuer d'avancer.
Quel autre choix ai-je.

Notre vie est si simple. Pourquoi se morfondre.
Et dans le même temps, nous dépendons des choses les plus élémentaires.

Courage.
J'avais dit que le mois d'avril serait bon :wink:.
Alors, on continue d'avancer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 19.04.15, 15h14 par mistermint

Comme convenu, je viens de commencer les sessions séduction avec le membre rencontré un mois plus tôt. C'était une première bien sympa.

On n'a pas vraiment d'objectif précis pour le moment, si ce n'est s'habituer à parler et à nous mettre à l'aise avec les filles. On se lançait des petits défis.

Du coup, on a abordé plusieurs groupes sous couvert d'excuses différentes (activités à faire, se mettre derrière quand elles prennent une photo, savoir qui de nous deux portait la plus belle veste [j'ai gagné, enfoiré]... bref, des conneries de ce genre.

Le plus important est que le feeling passe bien. Du coup, ça roule dans notre vision des choses.

Le petit moment coup de cœur de la journée :

Un groupe d'une vingtaine de filles faisait du Free Hugs. Je les interpelle de loin en faisant signe de venir. Vous auriez dû voir... une vingtaine de filles courir vers vous les bras tendus tout en criant... ça fait bizarre haha.

Du coup, j'ai proposé un Free Hugs la semaine prochaine.
L'ayant déjà fait à Porto, c'est une expérience assez cool. Et rien de plus simple pour aborder les jolies nanas.

Bravo,
Tant que la personne fais des efforts c'est respectable, par modeste expérience encadré par des conseils de ce que j'ai lu et vu autour de moi ou différentes sources d’information puis essayé, à chaque stade tu devra te cassé la gueule un peu puis devenir à l'aise avec et après tu y sera à l'aise pour accéder au prochain, ça j'y crois dure comme fer de plus en plus chaque jour il faut juste faire confiance en ce que tu fais et te permettre d'échoué.

Moi je vois une petite dépendance de la validation externe rien de bien méchant, suffit de prendre conscience que tu es le seul maître de ton bonheur et destin, que l'avis des gens part souvent d'un conditionnement social(En vrai ça ne t'apporte rien ça ne te prends rien), cherche les philosophies de vie qui correspondent a ta manière de voir les choses et prends assez d'action dans le sens que tu vois juste .

Hey :)

Je sais pas pourquoi mais pas moyen de t'envoyer un mp :/

Jooke a écrit :Hey :)

Je sais pas pourquoi mais pas moyen de t'envoyer un mp :/
Bizarre.

Je t'envoie mon num - mail via MP.

Edit : Fait. Dis-moi si tu n'as rien eu :wink:

3 chansons.

Cette musique... <3 :

[youtube][/youtube]

Pour les amoureux de la lecture, bien drôle :

[youtube][/youtube]

Sympa aussi :

[youtube][/youtube]

Une petite mise à jour s’impose.

Les fêtes de fin d’année approchent, bientôt un an depuis mes écrits sur P.A et C.R.

Dans la globalité, je ne suis pas satisfait de mon avancée, mais je garde conscience qu’on ne change pas du jour au lendemain, surtout à la vue de mon point de départ.

Je l'écris rapidos :

---

Pour la partie bizarre :

Je me réveille parfois en sursaut, haletant. Prise de conscience sur la direction de ma vie comme cause. D’ailleurs, c’était plutôt intense hier cette sensation de suffocation.

Si la mort me fait sourire, ma vie menée m’effraie. Je réalise que le temps passe et que je suis toujours prisonnier de démons que j’aurais déjà dû apaiser ou éliminer.

J’ai peur de ne pas vivre. Peur de rater cet unique moment sur terre.

Le sport :

J’ai commencé le MMA début septembre. Minimum 4 cours/semaine proposés, c’est cool.

Ça me fait un bien fou même si c’est douloureux par moment (ce qui limite mon nombre de séances pour l’instant, mon corps n’étant pas habitué à la douleur physique).

Mais plus je pratique, plus j’apprécie cette douleur, recevoir des coups et me relever.

Mon mental apprécie aussi ces séances, même si d’autres aspects de ma vie rentrent en conflit avec (combat entre « je vaux quelque chose/je suis une merde »).

Du coup, je réalise qu’agir m’apporte du bon et que je dois continuer ainsi.

Puis, être au contact des gens, c’est cool.

Le personnel :

Je vois très peu de gens. Même si je suis sociable, je suis très isolé depuis ce début d’année.

Outre le sport commencé récemment, de mes expériences à l’étranger, d’un ami d’enfance et mon cousin quelques rares fois : presque rien.

Je ne sais pas comment je fais pour tenir psychologiquement, mais je le fais.

Je ne me sens pas aussi mal que la lecture peut vous laisser paraître. Même si je suis parfois tiraillé, j’arrive à garder le positif et à me dire que les choses finiront par changer.

Le point réel difficile à gérer est l’absence d’une petite amie/relations affectives.
J’ai besoin de partager et de me sentir aimé.

Bien sûr, ça reste vicieux, car : sans projet, sans réel cercle social, sans être bien dans ma peau = comment être stable dans une relation et dans ma vie ? Mais en même temps, je sais que j’ai besoin d’une relation pour dépasser certains stades psychologiques actuels. Le reste, je peux à peu près m’en passer sans problème.

Les projets :

Niveau professionnel, toujours la même merde. C’est un putain de trou noir.

Je n’ai pas trouvé une formation plaisante. Je n’ai même pas vraiment cherché tellement je me sens bloqué. Et je dois avouer que devenir esclave du travail (je grossis le trait)... Ben, je m’en bats les couilles. Du coup, cette mentalité n’aide pas.

Du coup, ça sent une nouvelle année perdue à tenter de créer des projets perso que je lâche rapidement par manque de persévérance.

Je ne sais absolument pas ce que je veux faire de ma vie professionnelle. Je ne trouve pas un domaine qui pourrait m’animer. Ou alors vaguement. Puis même, sans le bac, beaucoup de portes sont fermées. Et les années passent.

Là, j’ai envie de faire une année humanitaire pour contribuer aux autres et réfléchir à ce sujet, mais même pour ça faut débourser beaucoup de thunes. Avec le chômage et la difficulté à trouver quelque chose, mon manque de compétences et de persévérance... bref, vous voyez. Putain de cercle vicieux.

Aussi, je m’essaie à l’écriture d’un roman. Ayant quelques relations dans le milieu (avec mon site d’écriture), ça pourrait être sympa de boucler une histoire et de le proposer à la vente.

Les filles :

Quelques échanges, mais rien de concret.

J’ai fait deux ou trois soirées avec un membre du forum, et c’était cool.

J’ai aussi rencontré Jooke, bien sympa. D’ailleurs, désolé si je ne t’ai pas recontacté et envoyé ce que tu m’avais demandé.

Demain, j’ai rendez-vous avec une fille de mon club de sport.
Elle est jolie et je semble lui plaire.

On verra le déroulement.

Conclusion :

Je me sens bien dans la globalité, même si je ne suis pas satisfait de mon avancée.

Pour faire court :

- Avoir une relation avec une fille me ferait beaucoup de bien.
Tant pis d’être autant bloqué sur les autres aspects. J’ai besoin de commencer quelque part et c’est ce qui m’aiderait le plus à évoluer pour l’instant.

- Trouver une activité personnelle pour m’exprimer. Je crois que la musique pourra m’aider, étant sensible à celle-ci. Donc, guitare, violon, saxo ou un truc du style.

- Trouver une autre activité collective. Tant pis si elle est en journée (et donc contre le fait de devoir chercher du travail).

- Agir.

[youtube][/youtube]

[youtube][/youtube]

Depuis mon dernier message, il n'y pas eu grand changement.

Je réalise même que je m'enfonce de plus en plus.
Je suis passé dans des phases dépressives.
Je pleure, certains jours.
De plus en plus.

J'ai compris que rien ne changera tant que je ne serai pas au pied du mur.

Là, certains me conseilleraient de prendre un psy.
D'expérience, je sais que ce n'est pas ma solution.

Non qu'un psy soit inutile, au contraire.
Mais parce que mon mode de fonctionnement est autre.

Je n'ai pas besoin de réflexions supplémentaires.
J'ai le recul nécessaire pour penser ma situation.
Même dans la douleur.

Je le sais, car je l'ai vécu avec ma mère.
Dépressive. Enfermée dans sa chambre depuis mon enfance.
J'ai vu les dégâts provoqués.

Et je commence à reproduire ce schéma.

Encore une fois, je connais ma solution.
Je ne me suis jamais senti aussi bien que toutes les fois où je suis parti.
À Malte, en Hongrie, au Portugal, en Italie...
Je n'ai jamais autant avancé qu'à l'étranger.

Et je n'ai jamais autant pleuré qu'en revenant en Belgique.

Bien sûr, j'ai dû faire face à mon intérieur à l'étranger.
Mais, c'est ce qui m'a apporté le plus. J'ai toujours avancé.
Ce qui m'a fait le plus grandir.

Chaque fois que je reviens, je replonge.

Avoir été dans ces pays, c'est avoir été obligé d'agir.
Parce que chez moi, en Belgique, je me laisse mourir à petit feu.

Je comprends que ce soit incompréhensible pour vous.
Pour moi, c'est un combat de tous les jours.

Arrivera un jour où je vais devoir prendre le contrôle de ma vie, ici.
Mais tant que je ne me serai pas trouvé, c'est peine perdue.
Je suis juste en train d'attendre, à mourir.
Et j'ai besoin de grandir.

Soit j'agis, soit je sombre.
J'ai trop l'instinct de survie pour sombrer.

Je ne peux pas supporter l'idée de devenir comme elle.
C'est plus fort que moi.

C'est décidé :

J'ai mis mon appartement en sous-location, pour ne pas perdre ma caution.
Dès que je trouve, je pars.

Au moins 1 an, le temps de finir mon bail.
La suite, on verra.

Je ne veux plus souffrir.
Je veux vivre.

Je vous tiens au courant dès que je trouve un sous-locataire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 19.12.15, 23h26 par DTS

Là, certains me conseilleraient de prendre un psy.
D'expérience, je sais que ce n'est pas ma solution.
Va voir un médecin. La dépression ça se traite. Courage
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oui le 20.12.15, 11h10 par voucny
  • [0] 100% d'accord le 20.12.15, 17h01 par Thedaze

Blusher a écrit :
Là, certains me conseilleraient de prendre un psy.
D'expérience, je sais que ce n'est pas ma solution.
Va voir un médecin. La dépression ça se traite. Courage

Merci du message.
Mais non.

Comme dit plus haut, je ne souhaite pas entamer ce processus.
Pour l'instant.

Ma mère y est depuis mon enfance.
Médicaments, médecins et psychiatres.

Ça n'a jamais rien changé. Elle a toujours été vaseuse.
Le temps a même empiré les choses.

Bref, je ne vais pas détailler.
Vous savez le principal depuis le début de mon journal.

Je pense "juste" expérimenter une grosse retombée de 24 - 25 ans de vie avec. Pas étonnant de passer par ces/ses états parasites.

Ma personnalité et ma vision sont totalement différentes d'elle.
Derrière ça, il y a toutes mes tentatives d'améliorer mon quotidien.

J'ai débloqué bien des situations de ces retombées (anciens messages).
Je dois juste trouver le bon créneau.

L'écriture permet aussi de me libérer et de réfléchir.

Me savoir lu m'autorise à m'exprimer et à dépasser une certaine peur, puisque soumis à un regard critique extérieur. Et donc d'évoluer dans la bonne direction.

Je m'en tiens à ce que j'ai dit :

L'expérience du voyage sur une période d'environ 1 an.

Ça ne peut faire que du bien et me mettre dans une dynamique d'action.
Ce que je ne fais pas ici et que j'ai toujours fait ailleurs avec de bons résultats.

La suite logique de mes précédents messages.
Actions, expériences et réflexions sont un bon remède naturel.

Si je constate qu'à la suite du voyage je n'arrive pas à me stabiliser, j'envisagerai de parler à quelqu'un de compétent (mais no drugs).

Je vous tiens au courant de l'évolution du projet.
Il concerne aussi ce journal, puisque social et personnel.

Et bonnes fêtes à tous.

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