L'idéalisation m'a tué...

Note : 22

le 28.11.2014 par gettheone

14 réponses / Dernière par Poivron le 01.12.2014, 23h05

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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L’idéalisation (voir sur-idéalisation) inconsciente et profonde ou l’art de fuir la réalité…

Je ne vais pas évoquer l’idéal que chaque personne se fait de son ou sa nouvelle partenaire dans le cadre de la première étape amoureuse, qui est une étape vitale pour le bon déroulement d’une relation saine. Je vais plutôt évoquer le coté pathologique de la chose, d’où le fait que je souligne « sur-idéal ».
Je parle de l’idéal que l’on peut se créer parfois même avant de sortir avec notre prétendant(e), et pire quand nous y parvenons par la suite.

Une sorte d’obsession mais qui progresse davantage lorsque la personne idéalisée se laisse séduire et entamerait donc une relation avec nous.

Le terme d’idéalisation sonne peu négatif en soi, pourtant il s’avère être l’un des facteurs dont on parle de façon peu approfondie mais qui se révèle parfois être très complexe et destructeur dans bien des cas, cela mériterait un peu plus de réflexion à son sujet.

En reprenant ce terme d’idéalisation, sa définition qui en ressort en bon Français n’est autre que « Embellissement ».
Rien d’effrayant dans cette idée d’embellir et notre réaction primitive prends la chose de manière positive car au premier abord vouloir rendre une chose belle, quel qu’elle soit, part finalement d’un bon sentiment dirait on, mais quand on y regarde de plus près, des fois il en est autrement.

Idéaliser, embellir, sublimer, c’est dans certains cas se mentir à soi même (si l’on prend l'aspect négatif), et vouloir apporter un regard au delà de ce que l’on aperçoit. C’est fuir la réalité, de manière inconsciente le plus souvent. Ceci amenant notre vision, nos ressentis, sur un sentier faussé de toute part.

Dans un monde où l’on prône l’idéal depuis notre tendre enfance (merci Disney), rêvant de Princesse ou Prince charmant, en passant par les bons films hollywoodiens romantiques, on nous inculque une image trop perfectionniste pour ne pas dire irréelle de ce qu’est la vraie vie sentimentale et ce que devrait être nos véritables attentes en la matière (Ce qui éviterait bien des dépressions surtout chez nos ados fleur bleu les plus sensibles et plus rêveurs).

Pourquoi idéaliser la personne que l’on convoite et de surcroit une fois en couple avec est ultra nocif ? J’y viens…

Si cet idéal, si puissant soit il, reste omniprésent tout au long de votre relation de couple et ce tant que vous n’ouvrez pas les yeux sur ce phénomène , ce sont vos interactions et votre comportement qui en seront réduis, en soit votre crédibilité et votre attractivité au près de votre dulcinée.
Exemples: Elle vous fais des remarques déplacées mais vous êtes tellement aveuglé par sa présence et ne voulez tellement pas sa perte que vous évitez les clash car c'est votre "number one", il n'y a qu'elle sur terre voyons!Trop précieuse à prendre ce risque de la remettre à sa place après sa énième crise puérile d'adolescente à la ramasse....

Pire que ça, vous lui trouvez des excuses, ba oui elle est si parfaite....D'autres exemples il y en a à la pelle.Voilà le truc typique qui ne pourra qu'assombrir le désir et l'envie qu'elle éprouvait pour vous...Tout ça parce que vous êtes éblouis évidemment.

Soit le début de la fin surtout si vous êtes face à quelqu’un de moins attaché que vous et qui lui ou elle est bien ancré dans la réalité pendant que vous vous n’êtes pu face à votre partenaire, mais a celui que vous avez créer dans votre tête, inconsciemment encore et toujours.

Finalement se retrouver dans une relation similaire peu arriver à n’importe qui, de n’importe quel âge, n’importe quel milieu ou statut social…Et c’est surtout se retrouver seul.

Comment éviter cette mauvaise idéalisation ?
Disons que d’ordre préventif je suggèrerais de se pencher sur les raisons qui nous pousse à sortir avec tel ou tel personne, surtout si l’on a certains signes avant coureur, du style s’imaginer en couple avec la personne en se créant toutes sortes de scénario, ou bien rêver souvent de sa target avec une imagination débordante à la spielberg sans même avoir pu lui adresser un mot ni un regard, que ce soit au boulot ou au Lycée…

À mon sens c’est quelque chose de difficile à déceler tellement c’est notre inconscient qui tire les rennes, ceci dit on peut toujours y travailler.

Chose sûr, idéaliser son ou sa partenaire de manière prolongée voir démesurée fera tout sauf vous rendre heureux, et il va de soit que cela fera fuir celui ou celle que vous vouliez tant.

Mon récit est subjectif je vous l’accorde, je ne veux pas non plus généralisé ce qui m’est arrivé mais beaucoup tombe dans le mauvais côté de l’idéalisation, la limite à ne pas dépasser et finissent parfois sous psychothérapie… Je n’ai cependant pas la prétention de connaître tout sur ce fléau qui réserve probablement encore bien des surprises…. Juste l’envie de mettre à plat un sujet qui me travaille depuis quelque temps...☺

Peace
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 28.11.14, 08h53 par FK
  • [+1] Oui le 28.11.14, 09h44 par mystman22
  • [+1] C'est pas faux le 28.11.14, 16h50 par sebz9999
  • [+1] Intéressant le 28.11.14, 17h14 par Sclavie
  • [+1] A lire le 28.11.14, 19h36 par Matadsex
  • [+2] Très intéressant le 29.11.14, 00h44 par Terrigan
  • [+1] Intéressant le 29.11.14, 16h22 par tattoo

C'est une trés bonne synthèse du One-itis, en ce qui me concerne, je suis tombé quelques mois en arrière dans un One-itis virtuel complètement dément et irrationnel. C'est bien la toute la problématique, entre cette parfaite conscience rationnel d'un comportement irrationnel et délirant, mais qui n'a pourtant aucun effet concret sur cette irrationalité.

C'est un paradoxe difficile a saisir, ou l'émotionnel prend le dessus sur le cerveau logique, et nous pousse a agir de manière complètement stupide et désordonné. On as beau comprendre parfaitement ces mécanismes, ça nous sort pas la fille de notre tête pour autant.

Le seul remède efficace : La coupure de tout contact et de tout ce qui nous fait penser a elle, mais surtout, laisser passer le temps qui finit par panser toute les plaies. Je peux pas trop parler puisque j'en ais fait qu'un dans ma vie, mais si ça peut t'aider, je pense que ça permet de devenir plus a même d'éviter les prochains. Notamment en bloquant tout phase de séduction qui traîne en longueur, et surtout, les relations toxique a sens unique.

En tous cas c'est trés formateur et sa renforce une personnalité. Même si je pense que même les plus expérimenté ne sont jamais a l'abris. Après tout, le One-itis n'est pas une si mauvaise chose, c'est une preuve de sont humanité, d'un désir d'amour et d'attachement, même si ce dernier est déformé.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 28.11.14, 17h49 par splifstarz

Je suis du même avis à propos de l'OI.Concernant ton histoire il est évident aussi que t'étais en pleine idéalisation, mais imagine ce que ça aurait été si tu l'avais rencontré et que tu serais sorti avec cette fille, imagine ce que ton idéalisation débordante t'aurais fais vivre et fais croire surtout!

Elle t'aurait bouffé quelques temps voir plus et soit par miracle tu te serais résigné car le temps t'aurais ouvert les yeux, soit tu te serais davantage attaché car tu réaliserais pas que tu idéalisais et là c'est dramatique.....Je n'ajouterais pas au fait que la nana tombe elle aussi amoureuse de toi en surplus de ton auto-désastre....

Moi j'ai eu un peu de tout ça donc ça en dit long n'est ce pas...

J'aurais vraiment aimer qu'elle ne donne jamais suite tout comme cette fille a fait pour toi sauf que je suis sorti avec.....elle et ce mensonge inconscient.

Concernant mon récit, je soulignais autre chose, même si y a des similitudes et parfois une même finalité lorsque la rupture sonne la cloche, j'appuie un peu plus sur l'idéalisation en tant que pathologie: on est en couple, tout va pour le mieux en apparence, on pense être à la bonne place, sauf qu'il en est autrement, on a pas la place que l'on devrait avoir.

Se croire amoureux dans une illusion digne de Gérard Majax avec au centre de notre super numéro de magie, cette fameuse hb, c'est pour moi un parallèle de l'OI, avec un mal-être camouflé par un faux bien-être...Sans parler du jour où se dévoile au grand jour le secret de ce tour de magie maléfique et tellement vicieux....Là est la dangerosité de l'idéalisation, celle que l'on ne soupçonne pas au premier abord.

gettheone a écrit :mais imagine ce que ça aurait été si tu l'avais rencontré et que tu serais sorti avec cette fille, imagine ce que ton idéalisation débordante t'aurais fais vivre et fais croire surtout!
Je pense surtout que si je l'avais rencontré, mon idéalisation aurait été bloqué net. Toute les filles que j'ai rencontré ne correspondais pas a l'image que je m'étais faite d'elle.
gettheone a écrit :J'aurais vraiment aimer qu'elle ne donne jamais suite tout comme cette fille a fait pour toi sauf que je suis sorti avec.....elle et ce mensonge inconscient.
Là tu es beaucoup trop négatif pour le coup. Tu as eu la chance de pouvoir passer de bon moment avec elle. Il n'y as pas eu que du négatif, il faut savoir aussi conserver le positif plutôt que de tout renier en bloque.

Ba ça t'aurait peut être stoppé net ou peut être que tu aurais été bien avec elle tu le sais pas tu l'as jamais rencontré comment tu peux le deviner?

Bon après ton cas est différent du mien car moi je l'avais idéalisé en l'ayant rencontré direct en réel donc ça ne pouvait que s'accentuer par la suite ou bien prendre du temps pour en sortir.

Je renie rien, si c'était a refaire je le referais car des bons moments j'en ai eu mais c'est surtout que ça m'a appris de mon erreur qui n'est autre qu'avoir bâti une relation sur du faux, ce qui m'a amené a passé de bons moments mais issue d'un mensonge que je ne m'avouais pas, celui d'être avec une femme pour l'image que j'en ai fais pas vraiment sa personne vois tu..

Si elle m'avait stoppé net, je n'aurais pas continué sur ce mensonge avec moi même et notre relation, voilà où je veux en venir, au contraire c'est pas négatif et ça ne remet pas en cause les bons moments qu'on a passé mais qui auraient été tellement bien différents si j'étais en accord avec moi même dans cette relation et pas dans cet idéal que j'ai fais d'elle, et pour être franc, si je l'avais pas idéalisé, je ne serais pas resté longtemps avec car en dehors du physique je n'ai accroché quasi nulle part.

Ceci dit j'aurais pas pu non plus reconnaitre que je partais dans un mauvais trip et je l'aurais probablement produis avec une autre malheureusement, mais je pense désormais avoir assez pris dans la gueule et pris de recul devant cette erreur pour éviter de la reproduire à nouveau.

Gros témoignage pour un article absolument fondamental qui apporte beaucoup de réponses.

On peut aussi l'utiliser pour poser (à nouveau?) des questions qui sont cruciales pour certains :
gettheone a écrit :Je parle de l’idéal que l’on peut se créer parfois même avant de sortir avec notre prétendant(e), et pire quand nous y parvenons par la suite.

Une sorte d’obsession mais qui progresse davantage lorsque la personne idéalisée se laisse séduire et entamerait donc une relation avec nous.
* En quoi une idéalisation excessive rejoint-elle la mécanique du One itis (OI pour les intimes) là où la plupart du temps on parle d'obsession amoureuse à l'égard d'une personne qui ne veut pas ou plus de nous?

De quoi faire passer Ce viel article pour un recueil de trucs & astuces plutôt superficiel... Image

* Autre question : comment peut-on ne pas avoir conscience de son propre regard / comportement d'idéalisation ?

* :?: Et surtout : quelle est la différence entre l'obsession et l'enthousiasme optimiste d'une amour naissante ?

(on a tous une réponse à cette question, mais des fois à se la poser face à un souvenir donné ou face à un texte donné, on a comme un doute... Image )
gettheone a écrit :Le terme d’idéalisation sonne peu négatif en soi, pourtant il s’avère être l’un des facteurs dont on parle de façon peu approfondie mais qui se révèle parfois être très complexe et destructeur dans bien des cas, cela mériterait un peu plus de réflexion à son sujet.

En reprenant ce terme d’idéalisation, sa définition qui en ressort en bon Français n’est autre que « Embellissement ».
Rien d’effrayant dans cette idée d’embellir et notre réaction primitive prends la chose de manière positive car au premier abord vouloir rendre une chose belle, quel qu’elle soit, part finalement d’un bon sentiment dirait on, mais quand on y regarde de plus près, des fois il en est autrement.
C'est une mécanique qui correspond à l'intégralité des débuts de relation, mais quand c'est trop, c'est trop.

Les 5 étapes d'une relation amoureuse

Ce que je veux dire ici, c'est que si on force le trait de la première étape jusqu'à la caricature, la seconde étape se déroulera sous forme d'explosion des protagonistes (l'un, l'autre, voire les deux).

Même si par extraordinaire ça s'était bien passé jusqu'à ce stade (et au prix de combien de capitulations et de malentendus), le retour à la réalité sera intenable pour tout le monde.

Sans compter, dans la majeure partie des relations, tout ce que ça peut saboter immédiatement, dès le début de la rencontre et de l'éventuel début de relation...
gettheone a écrit :Idéaliser, embellir, sublimer, c’est dans certains cas se mentir à soi même (si l’on prend l'aspect négatif), et vouloir apporter un regard au delà de ce que l’on aperçoit. C’est fuir la réalité, de manière inconsciente le plus souvent. Ceci amenant notre vision, nos ressentis, sur un sentier faussé de toute part.
C'est vraiment ça. Toute personne qui lit ce post en se sentant concerné se retrouve alors à se regarder dans le miroir, d'un œil noir mais lucide...
gettheone a écrit :Dans un monde où l’on prône l’idéal depuis notre tendre enfance (merci Disney), rêvant de Princesse ou Prince charmant, en passant par les bons films hollywoodiens romantiques, on nous inculque une image trop perfectionniste pour ne pas dire irréelle de ce qu’est la vraie vie sentimentale et ce que devrait être nos véritables attentes en la matière.
Je me faisais la réflexion ces derniers temps.

On parle souvent de la culture Disney, mais elle est insaisissable. Elle est facile à repérer et fustiger chez l'autre, mais difficile à identifier en soi.
Surtout chez les hommes qui ont tendance à croire par réflexe que cette "philosophie de contes de fées" c'est pour les midinettes.

Erreur. Beaucoup d'hommes cherchent leur princesse charmante, à tel point qu'ils se l'inventent dans leur esprit en dehors de toute réalité objective.
gettheone a écrit :(Description de ce qui fait planter la relation.)
On pourrait en écrire des tonnes au renfort de ces descriptions.
Je passe mon tour.
gettheone a écrit :Comment éviter cette mauvaise idéalisation ?

À mon sens c’est quelque chose de difficile à déceler tellement c’est notre inconscient qui tire les rennes, ceci dit on peut toujours y travailler.
C'est un gros travail, mais c'est faisable.

Ceci dit...
sebz9999 a écrit :C'est un paradoxe difficile a saisir, ou l'émotionnel prend le dessus sur le cerveau logique, et nous pousse a agir de manière complètement stupide et désordonné. On as beau comprendre parfaitement ces mécanismes, ça nous sort pas la fille de notre tête pour autant.
Hum, voilà qui est motivant...
sebz9999 a écrit :Le seul remède efficace : La coupure de tout contact et de tout ce qui nous fait penser a elle, mais surtout, laisser passer le temps qui finit par panser toute les plaies. Je peux pas trop parler puisque j'en ais fait qu'un dans ma vie, mais si ça peut t'aider, je pense que ça permet de devenir plus a même d'éviter les prochains. Notamment en bloquant tout phase de séduction qui traîne en longueur, et surtout, les relations toxique a sens unique.
Oui, mais ça ne dit rien quant à l'avenir...

...Pour début de réponse, je dirais (comme d'autres, mais à ma manière) qu'il ne faut pas culpabiliser quand on se réveille après avoir subi plusieurs déceptions du même ordre. Et tant pis pour la gueule de bois !

Car ça n'a rien d'inutile, il n'y a pas d'ironie du sort mais au contraire le chemin est plus long à cause du hasard ou parce qu'on avait besoin de plus de temps. Mais à la fin les mauvaises expériences répétées apportent le vécu et le matériel à analyser pour faire les recoupements, pour s'en sortir, pour casser le cercle.

Pas besoin non-plus de se sentir coupable quand les proches nous disent des banalités du style "t'es trop gentil" C'est à la fois vrai et faux. Et pas très enrichissant quand on se l'entend dire. (en fait c'est un conseil plutôt confusionnant)

Le problème est plus complexe que ça. La solution est de questionner sa propre absence de capacité à regarder en face ce qui ne nous plait pas chez l'autre. Et à agir en conséquence. Ce n'est pas une question de gentillesse / méchanceté.
gettheone a écrit :Disons que d’ordre préventif je suggèrerais de se pencher sur les raisons qui nous pousse à sortir avec tel ou tel personne, surtout si l’on a certains signes avant coureur, du style s’imaginer en couple avec la personne en se créant toutes sortes de scénario, ou bien rêver souvent de sa target avec une imagination débordante à la spielberg sans même avoir pu lui adresser un mot ni un regard, que ce soit au boulot ou au Lycée…
ça me renvoie, et je vous en fais part à nouveau sur ce topic, à mon idée récente de remettre la sélectivité au plus haut des bons réflexes de la vie amoureuse.

Tout à l'heur j'ai fait un petit clin d'oeil à cet enthousiasme mignon et romantique de l'amour naissante. Disons que c'est comme cette citation de Pierre Desproges: "On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde.

:arrow: "On peut tomber amoureux fou, mais pas avec tout le monde"

Parfois ce n'est tout simplement pas la bonne personne, pas le bon caractère, ou pas le bon moment dans la vie de cette personne.

Parallèlement, le problème n'est pas UNIQUEMENT dans le style de personne qu'on attire ou par lesquelles on est attiré.

Car les dynamiques relationnelles font que par effet de vases communiquant, à comportement idéalisateur égal, on aura toujours l'air en retrait, et l'autre aura toujours l'air "Mauvais"

Parfois c'est vrai. Dans ce cas il faut, il aurait fallu, nexter au plus vite.

Dans d'autres cas c'est juste l'équilibre des rapports entre les deux personnes qui est mauvais.

Regardez comment les sujets de l'obsession amoureuse et de la manipulation mentale sont proches. Pour un peu je ressortirais mon blaster-mitrailleur lourd anti-manipulatrice... Image

ça n'invalide pas l'existence de personnes manipulatrices. Ici c'est une autre situation et aussi un coup de projecteur sur la personne qui se sent lésée.

:arrow: Et donc, si on va jusqu'au bout de l'idée d'obsession amoureuse, on s'aperçoit que cette obsession n'est rien d'autre qu'une déformation de la réalité, c'est à dire une manipulation...
...
...Manipulation qu'on s'inflige à soi-même.

Allez, encore une tasse, histoire de se mettre de bonne humeur Image
gettheone a écrit :Concernant mon récit [...] j'appuie un peu plus sur l'idéalisation en tant que pathologie: on est en couple, tout va pour le mieux en apparence, on pense être à la bonne place, sauf qu'il en est autrement, on a pas la place que l'on devrait avoir.

Se croire amoureux dans une illusion digne de Gérard Majax avec au centre de notre super numéro de magie, cette fameuse hb, c'est pour moi un parallèle de l'OI, avec un mal-être camouflé par un faux bien-être...Sans parler du jour où se dévoile au grand jour le secret de ce tour de magie maléfique et tellement vicieux....Là est la dangerosité de l'idéalisation, celle que l'on ne soupçonne pas au premier abord.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 29.11.14, 19h36 par Lulla
  • [+1] En effet le 29.11.14, 22h27 par Nyhavn
  • [+1] Intéressant le 30.11.14, 16h23 par gettheone
  • [+1] A lire le 24.03.15, 00h49 par Madjek84
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Je suis tellement d'accord avec vous.

L'idéalisation c'est notre côté rêveur qui se débrouille pour qu'on se plante un pieu dans le pied. Ça nous empêche d'avancer en nous confrontant à la réalité, ça nous fait stagner et c'est aller au devant de grosses déceptions.

C'était ça que je voulais relever dans un ancien débat sur les manipulatrices, on est responsable de sa propre intégrité.

C'est ce que j'apprends avec la vie, à travers mes expériences.
C'est quelque chose de peut-être dur à accepter, mais cette réalisation est la condition de l'évolution. Alors autant s'en réjouir.

Terrigan a écrit : * :?: Et surtout : quelle est la différence entre l'obsession et l'enthousiasme optimiste d'une amour naissante ?

(on a tous une réponse à cette question, mais des fois à se la poser face à un souvenir donné ou face à un texte donné, on a comme un doute... Image )
C'est vraiment la première réflexion que je me suis faite en lisant ce sujet. Difficile de démêler tout ça, d'autant que le sentiment amoureux fait quand même perdre toute notion d'objectivité à ses débuts.

Je ne sais pas si ça peut réellement se contrôler, on peut tout au plus voir le jeu se dérouler sous nos yeux tout en ayant conscience du mécanisme, comme le soulevait sebz9999. Peut-être que certains y arrivent; l'âge, le recul, l'introspection... Personnellement, les fois où je suis tombée amoureuse, je l'ai vécu comme une vague gigantesque et incontrôlable qui m'a emmenée là où elle voulait bien, envers et contre mon gré(pas toujours agréable d'ailleurs). Peut-être que si ça m'arrivait aujourd'hui je le vivrai avec plus de recul et une action possible..aucune idée..

Mais c'est en ce sens que je me disais qu'il était peut-être dommage de vouloir couper court d'emblée, sans avoir vraiment identifié la nature de cette idéalisation non? C'est une prise de risque certes, mais je crois que des fois, le jeu en vaut la chandelle dans la mesure ou plein d'histoires commencent sur ce mode.

Le retour à la réalité se fait de toutes façons assez rapidement, et c'est à ce moment là qu'il doit être important de ne pas se mentir et de regarder les choses comme elles sont..vraiment, et d'agir en conséquence.

Maintenant c'est sûr que cette réflexion est valable dans une configuration "classique" (comprendre non toxique/hors manipulation etc), mais difficile de savoir de quoi il en retourne vraiment sans avoir été gratter un peu plus loin non?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 29.11.14, 21h31 par sebz9999

gettheone a écrit :Ba ça t'aurait peut être stoppé net ou peut être que tu aurais été bien avec elle tu le sais pas tu l'as jamais rencontré comment tu peux le deviner?
Exactement, je n'en sait rien, et c'est cela qui est frustrant, surtout que je m'en sort toujours mieux en face, mais si One-itis il y aurait eu au réel, cela aurait été un nouveau one-itis plus cohérent. On dit souvent que l'O.I est le fait de ressentir quelque chose pour une image, dans mon cas, j'ai ressentis quelque chose pour l'image d'une image... Mon cas était clairement irrationnel, dans le tiens, c'est dejà plus terre a terre, tu as idéalisé sur une base concrète, réelle et physique.
gettheone a écrit :Je renie rien, si c'était a refaire je le referais car des bons moments j'en ai eu mais c'est surtout que ça m'a appris de mon erreur qui n'est autre qu'avoir bâti une relation sur du faux, ce qui m'a amené a passé de bons moments mais issue d'un mensonge que je ne m'avouais pas, celui d'être avec une femme pour l'image que j'en ai fais pas vraiment sa personne vois tu
Attention non plus a ne pas surinterpréter au pied de la lettre ce que tu peux lire sur le One-Itis, tu va beaucoup trop loin là. Et c'est la tournure du débat que tente d'amener Terrigan et Lula. Ton choix du mot mensonge est extrêmement fort... Non, tu n'as pas bâtis une relation sur un mensonge.

La fille qui était avec toi était bien réelle, ses qualités aussi, trés certainement. Plus sa va et plus je me dis qu'en réalité le One-itis n'est pas un problème en soit, c'est un sentiment tout a fait humain que d'aimer une personne, que de l'idéaliser dans des proportion garder, que de la trouver unique. Le problème survient lorsque le One-Itis entraîne celui qui le vit dans un tel état émotionnel que sont émotion submerge sont cerveau rationnel. A tel point qu'il commence a adopter un comportement étrange, paranoïaque et obsessionnel, ou que la " passion " n'est pas partagé, que la relation devient a sens unique.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Post de qualité le 29.11.14, 21h51 par Blusher
  • [+2] Yesssss! le 29.11.14, 22h19 par Mr.Smooth

sebz9999 a écrit : Attention non plus a ne pas surinterpréter au pied de la lettre ce que tu peux lire sur le One-Itis, tu va beaucoup trop loin là. Et c'est la tournure du débat que tente d'amener Terrigan et Lula. Ton choix du mot mensonge est extrêmement fort... Non, tu n'as pas bâtis une relation sur un mensonge.
Aucun article sur le One itis ne m'a emmené sur cette pensée, car déjà je me répète mais mon sujet de départ n'est pas l'OI, juste une sur idéalisation et je n'en souffrais pas, j'étais juste dans un autre monde qui n'a été que toxique pour ma relation, rien d'autre j'ai pas eu d'OI dans mon cas.

Maintenant concernant ce fameux "mensonge" comme je citais plus haut, c'est juste un constat aussi triste soit il....Sortir avec une nana et "t'attacher" à elle, lui "donner" de l'attention et la "chérir" tout en prenant du plaisir soi même à être en relation avec une nana pour la seule raison qu'elle est jolie, car grossièrement c'est la seule raison qui m'a poussé à le faire sans même me rendre compte car

je pensais le faire de façon naturelle et rationnelle alors que c'est l'idéal que je me faisais d'elle par sa beauté qui m'aveuglait du reste, de sa personne, de ce qu'elle m'apportait ou non....
Pour preuve elle ne m'a trés peu apporté durant notre relation et moi je continuais à vouloir la chérir, alors qu'en tant normal même pu je calcule une nana qui donne rien mais veut tout de moi...

Donc voilà le mensonge dans lequel je me suis enfoncé, entêté, je voulais pu en sortir jusqu'à ce que mon attitude anormale liée avec cette relation trop idéalisé la fasse fuir pour me dire, à l'heure qu'il est avec du recul et surement que je suis bien distant de cet idéal passé je me dis:

Elle m'a plu au premier regard, elle me plait et me plaira toujours par sa beauté, mais pour le reste ce n'est pas le genre de fille qui me convenait, me convient et probablement me conviendra....Ceci pour d'autres raisons que j'ai toujours ressentis, même au premiers rdv mais que j'ai jamais voulu m'avouer pour rester dans cet idéal et ce confort faussé de mon petit couple tout mignon et tout et tout....Ca te va comme mensonge où faut que je détaille encore plus? lol
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Instructif le 30.11.14, 15h16 par Terrigan

Terrigan a écrit : * En quoi une idéalisation excessive rejoint-elle la mécanique du One itis là où la plupart du temps on parle d'obsession amoureuse à l'égard d'une personne qui ne veut pas ou plus de nous?
Elle la rejoint sur plusieurs points profonds, peu visibles en surface et au premier coup d'oeil.
Celui qui me saute au yeux ou presque c'est bien le rapport possessif qu'entretien l'idéal et l'obsession.
"Son" idéal c'est "sa" chose si j'ose dire, son idéal c'est "son" imagination et cette fille est partie intégrante donc de "son" imagination à soi même...Résultat, de manière absurde et irréelle, on s'en est imprégné et lui est totalement dépendant et possessif.
Terrigan a écrit :comment peut-on ne pas avoir conscience de son propre regard / comportement d'idéalisation ?
Lorsque que, par immaturité relationnelle dans mon cas, nous pensons que l'amour c'est : un coup de foudre ou coup de coeur physique et qu'il suffit à lui même pour que le reste coule de source, qu'on en déduit que c'est bon c'est la bonne, en être excessivement troublé, avoir des émotions et un attachement trés fort (trop même) et trés rapidement sonnant comme la logique de l'amour que notre psyché nous dicte, tandis qu'en parallèle de cette pensée l'idéal est seul responsable de cette croyance d'un pseudo coup de foudre amoureux....

Nous bernant bel et bien, ainsi notre regard ne peut avoir conscience de ce problème tant que les dommages collatéraux de cette supercherie ne sont pas encore arrivés bien qu'ils ne tardent jamais longtemps dans ce type de relation faussée...Voilà une des raisons qui empêche de poser ce regard sur l'idéal que l'on vit car on n'ignore totalement être dans un idéal car cet idéal pour soi c'est l'amour....Celui de Disney ;)
Terrigan a écrit :quelle est la différence entre l'obsession et l'enthousiasme optimiste d'une amour naissante ?
L'un est extrême/démesuré/toxique/destructeur, l'autre est mesuré/équilibré/sain/prometteur
Terrigan a écrit :Erreur. Beaucoup d'hommes cherchent leur princesse charmante, à tel point qu'ils se l'inventent dans leur esprit en dehors de toute réalité objective.
Oui et cela rejoint ce que je cite à ta seconde question.
Terrigan a écrit :Le problème est plus complexe que ça. La solution est de questionner sa propre absence de capacité à regarder en face ce qui ne nous plait pas chez l'autre. Et à agir en conséquence. Ce n'est pas une question de gentillesse / méchanceté.
Absolument d'accord, là est cité l'un des symptômes paralysant de l'idéalisation
Terrigan a écrit :ça me renvoie, et je vous en fais part à nouveau sur ce topic, à mon idée récente de remettre la sélectivité au plus haut des bons réflexes de la vie amoureuse.


Oui et cette sélectivité est primordiale et à la base de tout, et au mieux du mieux elle doit se faire naturellement, presque inconsciente car devrait être issue d'un bon sens intégré à notre quotidien, notre pensé et agissements....Sélectivité qu'on retrouve en amitié aussi par exemple.

Et j'ajouterais une chose, tellement concrète et si productive résumant ce qui s'est dit jusque là:

Reconnaitre son obsession/idéalisation, prendre l'initiative d'en sortir en prenant du recul et de la distance, quitte à prendre le risque de ne pu revoir son ou sa prétendante temporairement voir définitivement, ne pourra que vous rendre plus séduisant et plus important au yeux de celui ou cette dernière.

Et du point de vue d'une tierce personne, l'idéalisation ça donne ça :

- Les habitudes et les projets les plus anciens peuvent être abandonnées du jour au lendemain pour l'autre. Mais quand on creuse un peu, cela ne vient pas d'une demande expresse, mais d'une remarque anodine de l'autre.
- Il n'y a plus de Je, seulement un Nous. Dès les premiers jours de la rencontre. Même s'il n'y a aucun projet commun, aucune relation définie, c'est "Nous sommes", "Nous faisons", "Nous allons".
- La relation est décrite comme une osmose parfaite. Mais dès que l'autre est là, on constate qu'ils n'ont pas du tout le même rapport à l'autre.
- Tout est un point commun. Même les choses les plus absurdes : "C'est bizarre, tous les deux on adore prendre notre douche le matin.
- Chaque interaction, même anodine est passée au crible "Il/Elle m'a dit : "blablabla", est-ce que ça veut dire "bla bla" ou bien "blabla" ?"
- En présence de l'autre, le monde entier compte pour du beurre.
- La personne s'imagine la réaction de l'autre avant même de lui avoir parlé de ses nouveaux projets. Et agit en fonction de ses projections.
- Tout peut-être ramené à un souvenir avec l'autre, même si ça fait tellement trois jours et même si le rapport est vraiment tarabiscoté : "Tiens, ce rouge me fait penser à la couleur de ses rideaux."
- Toute tentative de raisonner la personne se solde par un éloignement ou une méfiance vis-à-vis des amis qui ont tenté de tirer la sonnette d'alarme.

Je lisais récemment un article sur l'embrigadement sectaire et comment la famille peut réagir quand quelqu'un est sous emprise. Et même si je parle d'un cas moins extrême où c'est quelqu'un qui se fabrique son propre lavage de cerveau, je pense que c'est valable. Il est recommandé de ne pas s'opposer directement à la nouvelle obsession de la personne mais de la faire renouer doucement avec son identité en lui rappelant des souvenirs agréables antérieurs au brainwashing.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Post responsable le 01.12.14, 22h21 par Blusher
  • [+1] C'est pas faux le 01.12.14, 22h49 par sebz9999

Ce dont tu résumes si bien n'est au fond pas si nocif que ça à mon sens.
C'est l'idéal sain dont je parle plus haut, celui de voir tout en rose, que tout semble s'accorder avec notre partenaire, qu'on est ce "Nous" et que le reste du monde n'existe pas....

Cet idéal fait parti du début de relation de tous, avec des degrés différents selon les personnes, les relations etc......Je parle bien de la 1ère étape parmis les 5 des relations amoureuses.

Pour le reste si on se concentre sur un idéal au sens obsessionnel du terme, oui cela ressemblerait a un auto lavage de cerveau qu'effectivement seul le propre individu s'en sortira avec le temps et le recul sur ce qui lui arrive....

Ceci dit les avis extérieurs ne seront probablement pas le déclic principal qui l'en sortira mais restent des facteurs de "sortie de crise" parfois déterminant pour le chemin qu'il a à parcourir qui ne peuvent que l'aider à ouvrir au moins un oeil ;)

Ce dont tu résumes si bien n'est au fond pas si nocif que ça à mon sens.
C'est l'idéal sain dont je parle plus haut, celui de voir tout en rose, que tout semble s'accorder avec notre partenaire, qu'on est ce "Nous" et que le reste du monde n'existe pas....
Yep, mais je décris une situation où le nous n'a même pas encore eu le temps de se former que déjà, on est dans les projections délirantes. Comme le fait d'agir en fonction d'une demande que l'autre n'a pas vraiment formulée.
Ceci dit les avis extérieurs ne seront probablement pas le déclic principal qui l'en sortira mais restent des facteurs de "sortie de crise" parfois déterminant pour le chemin qu'il a à parcourir qui ne peuvent que l'aider à ouvrir au moins un oeil ;)
Non, les avis extérieurs ne suffisent pas. Mais quand on sait qu'on est enclin à l'idéalisation et qu'on ne veut pas revivre le cauchemar que ça peut être, c'est une bonne piqûre de rappel que de demander conseil autour de soi (en se méfiant toutefois des mise en garde guidées par la jalousie ou une volonté surprotectrice).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] En effet le 01.12.14, 23h16 par gettheone

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