La lenteur

Note : 31

le 18.05.2014 par lucie1

26 réponses / Dernière par Yes le 03.06.2014, 20h21

Un forum pour s'entraider et parler fitness, musculation, sport, alimentation, hygiène de vie et, d'une manière générale, tout ce qui contribue à une bonne santé physique.
Les beaux jours arrivent, l'envie de farniente aussi.

Bon pour commencer, ce post, c'est vraiment 3615 mylife mais mon but est de partir de mes anecdotes personnelles pour connaître vos points de vue sur le rythme auquel on vit dans notre société.

Je viens faire ici l'éloge de la lenteur car je n'en peux plus de supporter le rythme de vie que les autres m'imposent. Au travail pour commencer avec ma chef et ma collègue qui sont deux agitées, qui considèrent que toutes les nouvelles réglementations, normes, demandes en tout genre doivent être prises en compte et qu'une solution doit être apportée dans la minute ou presque. Que si on n'effectue pas le travail demandé dans le délai imparti, tout va sauter.

Ca fait un an que j'ai cette collègue, j'aurais cru qu'avec le temps, elle comprendrait que les délais sont élastiques et que c'est à nous, les techniciens, d'imposer le rythme sinon on devient fou.
Tant que les gens voient que vous êtes en mesure de répondre à leurs demandes, ils ne s'arrêtent jamais. Alors je fais de la résistance. Quand on me dit "Il y a ça à faire, je dis oui" Mais je mets ça de côté. Je sais reconnaître les vraies urgences. Et c'est pénible d'avoir un chef à ses côtés qui vous répète sans cesse ce qu'il y a à faire tout en s'enquérant toutes les heures de l'exécution des tâches.

Puis quand on rentre du travail et qu'on a un bébé qui vous accapare. Quand enfin arrive le weekend et que votre compagnon qui n'a hélas pas le même rythme que vous, ne sait pas se poser et vit toujours dans l'urgence comme si on allait rater le train. Exemple hier, on est allé faire les courses en famille. Il met notre fille dans le caddie et direct il se dirige vers le magasin au pas de courses. On est samedi, il fait beau et chaud, on n'a rien d'autre à faire. Alors pourquoi faire les courses au pas de course ? Je lui crie "Attends-moi", mais il fait semblant de ne pas m'avoir entendu. Il m'a stressé pendant toutes les courses. J'ai fini par lui lâcher que je ne voulais plus qu'il vienne avec moi. Ca fait déjà plusieurs fois qu'on fait les courses dans un état de stress. Au moment de payer, alors que j'étais en train de l'aider à mettre des choses dans le caddie, il me les arrache des mains avec énervement et me dit "paie, chérie". C'est quoi le problème ? La dame derrière peut attendre 30 secondes de plus que je termine de mettre les affaires dans le caddie, non ? D'autant qu'on ne lambinait pas.

Il vont me faire péter un plomb....Y a t-il un mouvement de gens qui prônent non pas la décroissance mais la désurgentisation ( néologisme ^^) que je les rejoigne ? : )

Cet après-midi, je me suis débarrassé du compagnon et de notre fille (ouf ! , lol ! ) Ils sont partis faire un tour, à moi la farniente au soleil, enfin, le début du weekend... :)

Edit : Quelques pistes trouvés ci-ou là pour "ralentir" :

"Dans son livre Éloge de la lenteur, Carl Honoré fait l’apologie du tricot comme activité de relaxation par excellence : « Le tricot est par nature une activité lente. On ne peut tricoter plus vite en appuyant sur un bouton ou un cadran numérique. La véritable joie du tricot naît plus du temps que l’on y passe que du résultat final. Des études montrent que la danse rythmée et répétitive des aiguilles peut abaisser le rythme cardiaque et la pression sanguine, en amenant le tricoteur à un état de tranquillité proche de la méditation. » L’auteure de Zen and the Art of Knitting, Bernadette Murphy renchérit : « Ce qu’il y a de mieux, dans le tricot, c’est sa lenteur. Cela prendre tellement de temps que l’on peut apprécier la beauté inhérente à chaque petite tâche menant à la réalisation d’un pull. On sait que l’ouvrage ne sera pas fini le jour même – et sans doute pas avant de longs mois – , ce qui nous permet de faire la paix avec la nature indéterminée de la vie. Tricoter est un apprentissage de la lenteur. »

Dans une société où la compétition, la performance et l’accélération à outrance sont de mises, voire fortement encouragées, ralentir devient un acte de revendication. En pratiquant une activité lente telle que le tricot (surnommé "le nouveau yoga") ou le Qigong, nous apprenons à nous reconnecter avec nous-mêmes et à apprécier le moment présent. Une culture de la lenteur permet une approche plus intuitive et organique de la vie. En ralentissant, nous sommes en mesure de propager la paix et de développer une société moins axée sur les résultats et davantage sur l’harmonie des rapports humains."
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 18.05.14, 14h46 par Sathinelilly
  • [+1] Intéressant le 18.05.14, 15h09 par Crunch
  • [+1] Like ! le 18.05.14, 15h24 par wayl
  • [+1] Intéressant le 18.05.14, 16h03 par MaryeL
  • [+1] Intéressant le 20.05.14, 13h42 par NeverEnough
  • [+1] Absolument le 20.05.14, 23h48 par RosieRosette
  • [+2] Intéressant le 21.05.14, 00h29 par Blusher
  • [+1] Intéressant le 21.05.14, 11h17 par Reborn
  • [+1] Sympa :) le 31.05.14, 10h53 par LaPorta
  • [+1] Like ! le 03.06.14, 20h22 par Yes

Tres bon post. Ca ne m'apprends pas grand chose, puisque toute ma philosophie de vie est déjà liée à ce concept de savoir se poser, apprendre à apprécier la solitude et l'inaction (qui n'en est en réalité pas une).

Ca fait du bien de se le rappeler. On a trop peu de temps, mais cela ne signifie pas qu'il faille utiliser celui qu'on a dans la même logique de "productivité" que celle qu'on nous impose déjà au travail... Bien au contraire.

J'ai bien aimé aussi.

Après de longs mois et année de boxe puis de musculation, l'envie de rien branler pendant un temps est devenu ma façon d'être depuis quelques mois. Je ne le fais pas parce que je ne sais pas quoi faire, juste parce que j'en ai envie. D'être là, comme le dit Owen, dans l'inactivité.

Quand j'étais plus jeune, vers 14 ans, que je branlais rien certains week end à être sur le PC, pendant un ou deux mois de vacances, je me couchais en me disant "wtf.. qu'est ce que je fais avec ma vie".

Alors que maintenant, je sais que ca ne sert à rien d'être absolument en mouvement si l'on en a pas envie. Après une période de ma vie très active, active au point de me fatiguer et de me faire chopper une mononucléose qui m'a flingué. Je m'en branle de ce que l'on pense de moi lorsque l'on me dit "lol tu fais rien ? Comment tu fais ?".

Ouais, m'arrive de rien branler, j'ai pas de compte à rendre, j'ai atteint la totalité de mes objectifs les années qui viennent de passer et que maintenant, j'ai envie de souffler et que ca ne m’empêche pas d'avoir une vie passionnante et très active quand j'en ai envie :)

+1 Pour ton topic Lucie !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 16.06.14, 16h06 par Marshall Ombre
I can't carry it for you.. But i can carry you

Tout à fait d'accord, j'ai lu un article il n'y a pas longtemps dans un journal qui disait que les sociologues observaient un changement dans la manière dont les gens prenaient leurs vacances :
Beaucoup de gens avaient fait le constat que les vacances sportives, pleines d'activités, comme c'est encore largement le cas, ne sont pas de tout repos.

Les voyages organisés avec des journées chargées en sorties/activités n'ont plus la côte. Les touristes reviennent crevés de leurs vacances. Cela ne convient qu'aux hyperactifs. Du coup, les tour operator en prennent compte et proposent des formules plus allégées.

D'ailleurs soit dit en passant, j'adore l'idée de voyager notamment à l'étranger, pourtant dès lors qu'on voyage avec quelqu'un (ou alors j'ai pas choisi les bonnes personnes) ça devient vite fatigant, stressant donc les voyages, c'est pas trop mon truc. Déjà que j'ai du mal à supporter les longs trajets en voiture, en train ou en avion...ou alors il faudrait que je voyage seule.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 18.05.14, 15h38 par Crunch
  • [0] Tout à fait ! le 21.05.14, 00h30 par Blusher

Tu es très indépendante quoi :)

Partir loin, même si c'est pour rester le cul sur une chaise au soleil, c'est ressourcant. Tu changes de paysage, d’environnement, tu connais personne, tu te fous de tout sauf du repos et du calme.

Alors que si tu restes chez toi, il y à toujours un truc à faire, un truc à nettoyer, les voisins à croiser, les poubelles à sortir, les mêmes habitudes quoi.. Rien d'antisociale, juste la routine qui devient parfois écrasante.

Bref, on est grand, si on veut glander et que ca nous fait du bien ? Est-ce que ca fait de nous quelqu'un de mauvais ? Je suis convaincu que non, au contraire :)
I can't carry it for you.. But i can carry you

Tout à fait.

Je suis d'ailleurs en train de préparer mes vacances. Cette année, j'ai très envie de faire une croisière en Méditerranée. Assise sur un transat à siroter un cocktail, un verre à la main, en train de lire ou d'écrire tout en jetant un coup d’œil sur le paysage qui défile. Voilà une perspective de vacances qui m'enchante :)

Le hic, c'est que cette année, je ne vais pas partir avec mon chéri. Je lui ai parlé de mon envie de croisière mais Monsieur n'aime pas ce genre de vacances, il préfère les vacances sportives avec un sac sur le dos, on part de bonne heure, on fait du vélo, on campe le soir.

Réflexion faite, je me suis dit que ce n'était pas plus mal, nos dernières vacances ensemble avaient été laborieuses. Parfois je me demande si notre incompatibilité de rythme ne finira pas par mettre en danger notre couple.

J'ai demandé à des amis de m'accompagner mais aucun ne peut ou ne veut.

Mais je ne veux pas pour autant renoncer à mon envie/besoin de prendre le large, au sens propre comme au sens figuré. Comme tu dis, partir loin, c'est ressourçant. Et j'en ai vraiment besoin en ce moment.
Crunch a écrit :Alors que si tu restes chez toi, il y à toujours un truc à faire, un truc à nettoyer, les voisins à croiser, les poubelles à sortir, les mêmes habitudes quoi.. Rien d'antisociale, juste la routine qui devient parfois écrasante
Tout à fait d'accord. :)

Petite contribution d'éducateur sportif qui s'échine à enseigner un sport de combat (à des furax épileptiques de touts âges, crispés jusqu'à la moelle, et précis comme des pommes d’arrosoir... Image )

La vitesse est une drogue qui fait faire de la merde.

la lenteur permet d'apprendre, de comprendre, et d'atteindre un geste sûr. Une fois le geste sûr acquis, on peut accélérer à loisir.

Côté tactique: Tout est relatif, y compris la vitesse. Donc, la vitesse passe par le changement de rythme. Et pour qu'il y ait un changement de rythme, il faut de la lenteur...

Encore mieux, la lenteur est l'arme du courageux, là où le lâche s'acharne en vain à faire de la merde à 2000 à l'heure, pour se donner à lui-même l'impression d'être un combattant.

Si l'articulation courage / lâcheté vous paraît fumeuse, peut-être serez vous plus tolérants avec l'articulation sang froid / fébrilité...

[3615 mylife] Excusez-moi, je viens de passer tout un weekend à voir mes gamins se planter en faisant de la merde à 2000 à l'heure. J'avoue, je suis fatigué... :? :| :lol:

Mission casse-couille: si vous voulez vraiment comprendre les limites de la vitesse, regardez mort ou vif
il y a dans ce film un dialogue qui explique tout...
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  • [0] Intéressant le 18.05.14, 19h29 par MaryeL
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Terrigan, c'est pas un peu l'idée qu'il faut commencer par maîtriser un mouvement parfaitement, même dans la lenteur avant de l'accélérer?

Processus qu'on retrouve en musique aussi d'ailleurs :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oui le 19.05.14, 09h28 par Terrigan
  • [0] Absolument le 21.05.14, 00h31 par Blusher

lucie1 a écrit :Parfois je me demande si notre incompatibilité de rythme ne finira pas par mettre en danger notre couple.
Pas forcément, si chaque partenaire l'accepte et profite de ces espaces libres pour faire respirer leurs aspirations personnelles.

C'est quand il n'y a plus assez d'aspirations communes que cela se gatte, surtout.

Je n'aime pas le mot "lenteur". C'est en rapport direct avec la théorie de la relativité : il n'y a de lenteur que dans un monde qui va vite.

Mais oui, la société de consommation pousse à un rythme effréné, et surtout au sur-remplissage du temps.

Paradoxalement, du coup, peu de gens vivent réellement dans le temps présent. Les gens sont rarement entièrement présents, même lorsque le contexte devrait le suggérer. L'exemple le plus flagrant étant cette satanée tendance qu'est le phubbing, et l'impossibilité pour de plus en plus de gens de décrocher de leur smartphone.
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  • [+1] Pertinent le 03.06.14, 20h24 par Yes

Eté 2003, en pleine canicule.

Moi, ma compagne et mon fiston d'alors 4 mois avons glandé pendant 3 semaines à l'ombre de sapins, siestes en hamac, douche quand on en avait envie, repas quand on en avait envie et notre premier enfant pour seule et unique horloge. Libido post-grossesse, aussi :-)

Le plus étrange, c'est que c'est la seule fois de ma vie où à la fin je n'étais déprimés à l'idée de devoir *déjà* rentrer et en même temps content de nos vacances.

Best. Holidays. Ever.

Dans la vie quotidienne, j'aime bien de temps à autre m'autoriser une pause, comme ça, parce que j'en ai envie et que les urgences du jour peuvent finalement bien attendre. Cela permet de respirer, de reprendre son souffle dans la course de fond qu'est devenu la vie quotidienne si *moderne* qu'on est obligé de courir en permanence après le temps tellement on a peur d'en ratez la meilleure partie.

Quelle ironie que la meilleure partie, c'est quand on s'arrête justement de courir...

La vrai richesse, c'est d'avoir du temps. Le vrai bonheur, c'est de savoir en profiter.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 20.05.14, 21h13 par MaryeL
  • [+1] Yep ! :) le 21.05.14, 00h32 par Blusher

@Venusian
Venusian a écrit : Je n'aime pas le mot "lenteur". C'est en rapport direct avec la théorie de la relativité : il n'y a de lenteur que dans un monde qui va vite.
C'est vrai. Si on a besoin de ralentir, c'est parce qu'autour de soi, ça va trop vite, parce qu'on est pressés par les autres, par la société dans son ensemble.

C'est parce qu'il y a un déséquilibre à la base.

@NeverEnough :

La sensation d'être en-dehors du temps quelque fois est vraiment agréable. La nuit est le meilleur moment pour ça, lorsqu'on se balade dans une rue déserte à une heure improbable alors que cette même rue est envahie de monde dans la journée.

Pour peu qu'on est l'habitude de fréquenter ce lieu en journée, on le voit sous un tout autre angle dès lors qu'il est déserté.

Les soirées bien arrosées - ou apocalyptiques -produisent aussi des coupures spatio-temporelles : )
Moi, ma compagne et mon fiston d'alors 4 mois avons glandé pendant 3 semaines à l'ombre de sapins, siestes en hamac, douche quand on en avait envie, repas quand on en avait envie
Ça c'est ce que j'appelle "faire son ado" mais ça fait vraiment du bien :)
La vrai richesse, c'est d'avoir du temps. Le vrai bonheur, c'est de savoir en profiter
Ooh c'est beau ^^

Oui pour la lenteur. Mais pas que. Je milite pour apprendre à différencier les temps forts des temps faibles. Et aussi et surtout à les apprécier autant l’un que l’autre.

Une illustration qui me parle :

Cet après midi pour mes cours, nous devions réaliser un mini-projet en groupe. Au début, le nôtre avait du mal à se mettre dedans, papotait de choses et d’autres ou blaguait à tout va. On sentait que ça n’allait pas être à ce moment là qu’on allait être le plus productif, rien ne servait de se battre contre ce constat. Personne ne se souciait plus particulièrement du travail à faire, a part un seul, qui ne rigolait pas et faisait la moue en travaillant seul dans son coin.

Après cette phase « temps faible », tout s’est naturellement accéléré, sous la propre impulsion du groupe. Des binômes s’étaient formés, on échangeait nos idées à grand coup de discussions animées, les solutions pleuvaient à un rythme soutenu. Tout le monde était désormais excité à l'idée de faire avancer le projet. Mais à ce moment là, le vilain petit canard jouait avec son crayon et commençait à piquer du nez.

Pour ceux qui connaissent un peu le handball, c’est pareil. Lors d’une attaque placée, il faut le temps que le meneur décide de la combinaison d’attaque et que les attaquants se placent, et seulement à ce moment là, l'attaque part.

Mentalité : A mon sens, il y a des moments où il faut se dire que ça envoie fort, que ça part vite, et d’autres où ce n’est que calme et sérénité. Dans les deux cas je pense que la meilleure des manières de faire est de se laisser porter par la dynamique du moment, sans se laisser submerger/manipuler.
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  • [+2] Constructif le 21.05.14, 12h51 par Blusher

Je vais être rabat-joie, mais
je suis le seul à trouver ça démago?
La vilaine société contre l'individu?
Là ton problème n'est pas avec la société mais avec des individus,
ta chef, ta collègue, ton mari.
Et si je suis pour prendre mon temps quand on l'a,
au niveau de ton travail c'est clairement pas à toi de décider.
Bien sûr on ne peut pas tout faire d'un coup et il faut mettre des priorités mais de la manière dont tu le présentes,
ça me fait penser à des glandeurs avec qui j'ai travaillé, qui remettent tout à plus tard parce qu'ils sont pas d'humeur, plus que parce qu'ils ont d'autres tâches à faire.
Si tes collègues sont si pesantes c'est peut être que tu leur donnes le sentiment de pas en foutre une et que pour elles c'est important d'avancer?
Et puis, dans certains milieux pros on est encore payé à l'heure, alors pour un petit patron ça a de l'importance qu'on se bouge.
Alors on t'en donne peut-être objectivement trop à faire, mais dans ce dont tu parles je ne vois pas la moindre trace de recul sur toi même.
Peut-être ton mari a envie de se débarrasser de tout pour pouvoir ensuite se poser sans se dire qu'il doit "encore faire ça"? Ou qu'il veut payer pour évacuer et laisser la place à d'autres gens qui ont mieux à faire que poireauter dans une file dans un supermarché, comme aller profiter de la nature...
Tu devrais discuter avec eux. Au final là tu te plains mais j'ai pas l'impression que tu aies cherché un terrain d'entente, tu es plus dans le reproche que eux te mettent la pression. Sans considérer le pourquoi de leur attitude autrement que par "ce sont des moutons qui agissent selon l'idée de la société". Ce qui n'est pas très constructif.
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  • [0] Ca va mieux en le disant le 21.05.14, 13h17 par Boubou

Non Outkast, je ne suis pas du genre à "ne pas en foutre une", je travaille beaucoup et je suis efficace. Non là il s'agit vraiment de pression pour aller toujours plus vite, plus loin. Sur le long terme, ça génère du stress. Et je ne travaille pas dans un milieu qui a des objectifs de rendement, ce n'est pas une boîte privée donc réfléchir en terme de rendement, là c'est ridicule.

Privé, pas privé c'est pas le problème.
Dans les administrations il y a un certain nombre de dossiers à traiter, et vu la lenteur de certaines opérations je serais content qu'il y ait plus de personnes qui parlent de rendement.
J'ai souvent entendu des connaissances dire au contraire que dès qu'on en fait trop (en fait, normalement),
On est mal vu...

Dans ce cas, je vais devoir me greffer un bras, un cerveau et des jambes supplémentaires pour pouvoir en faire plus ou me cloner.

Peut-être qu'embaucher une personne supplémentaire serait judicieux finalement.

Parlons pas des gens qui surveillent lentement l'horloge aussi dans les administrations, ou qui - statistiquement prouvé - mettent plus de temps à boire leur café à la pause.

Non mais je pense que FTS ne mérite pas qu'on rabaisse le débat à ces lieux communs de café du commerce.
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  • [0] Prends un peu de recul le 21.05.14, 12h59 par Onmyoji

La on ne parle plus de la lenteur mais du stress, la lenteur que décrit Lucie est une méthode de relaxation comme du yoga, massage...

Je comprend pas pourquoi on devrait appliqué cette technique de relaxation au travail car s'est contre-productif de travailler lentement, et tu pourrais travailler lentement ou rapidement le stress seras toujours là.

Il y avait un reportage sur DreamWorks où Pixar, qui montrait le quotidien des employés, et le patrons a compris que si on met les salariés sous pression, le travail sera mal effectué, alors il a investi dans des loisirs (table de ping-pong, cantine, trampoline, dortoir...) pour amélioré le cadre de vie de l'entreprise.

lucie1 a écrit :Dans ce cas, je vais devoir me greffer un bras, un cerveau et des jambes supplémentaires pour pouvoir en faire plus ou me cloner.

Peut-être qu'embaucher une personne supplémentaire serait judicieux finalement.
Alors au lieu de faire des reproches dans le vide et de la résistance passive qui ne peut qu'être incomprise,
parle à ta chef pour lui exprimer ton point de vue.
En montrant que tu glandes pas. Chiffres à l'appui.
Sinon c'est facile de se plaindre d'une situation sans chercher à la changer.
(Je suis direct, mais je pense que parfois il vaut mieux être clair. C'est pas de l'agressivité envers toi mais à mon avis tu t'y prends mal)

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