La notion de "besoin" en relation

Note : 15

le 08.05.2015 par Nidwazo

21 réponses / Dernière par Nidwazo le 26.05.2015, 23h18

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Je suis en période basse, retombée dans cette boucle qu'on connaît bien: je rencontre des mecs qui vendent du rêve, avec de belles paroles, ou qui effectivement veulent me voir, m'apprécient, mais qui au bout du compte finissent par ne plus répondre, ne plus rappeler, ne pas me contacter. Je me retrouve avec l'impression d'être très conne, et l'anxiété de la vérification de mon téléphone me gagne. Pour reprendre le journal de Sathine, en fait, je ne tombe que sur des Marius.

Pourtant assez éclairée, j'avais travaillé fort sur la dernière fois où je m'étais retrouvée dans cette boucle nocive. C'était à la fin de mon premier journal FTS, en janvier 2013. J'ai alors touché le fond, je suis sortie avec un homme (perturbé, je l'apprendrai bien après) qui m'a fait perdre mon estime de moi, confiance en moi, amis, goût de la vie, et même l'impression de perdre en valeur, pendant environ un ou deux mois. Ensuite je suis remontée au stade "post-rupture" normal, celui où le goût de la vie n'est pas quand même remis en question... J'ai travaillé fort et écrit de nombreux "manuels" et autres mémos sur la rupture avant la rencontre avec Andy.
Puis je suis partie en stage, où j'ai rencontré mon Andy (l'opposé de Marius). Celui avec qui tous les jeux et les calculs de drague perdent leur sens: on lui écrit quand on veut, il nous répond, il est content de nous voir, il ne dit pas trop de choses mais il en fait beaucoup. Il est là à nos côtés tous les matins, ou presque. Il est super et il nous donne une aura dorée, une confiance, et même cette impression qu'on a gagné de la valeur grâce à son amour.

Je m'étais promis de me rappeler de ce qu'Andy m'a apporté pour ne plus retomber dans ce genre de période. Au début après avoir rompu avec lui (cause: ROCD) je m'en rappelais et malgré quelques échecs, je restais persuadée que j'étais une jeune femme sexy, belle, intelligente, drôle et gentille et que je n'avais pas besoin de l'avis d'un mec que je ne connais pas pour penser cela. Ou l'avis d'un mec tout court. Car Andy me l'avait prouvé. J'étais devenue féministe et je croyais en l'égalité. Et puis le temps passe. Et je suis sortie avec d'autres gars. Un mec bien, qui me faisait sentir tout ça. Et puis petit à petit... Je regarde de nouveau les hommes qui me font un effet certain. Je regarde les hommes aussi beaux qu'Andy. Je finis par voir un ami de lycée; un autre gars avec qui je suis en contact depuis 8 ans; et cette rencontre de mercredi soir. Ces trois derniers gars ont, miette par miette, contribué à me ramener dans ce cercle nocif. Distance, mensonge et, inévitablement, souffrance.

Ce soir j'en ai marre, d'en être au même point qu'en 2013. Je suis au chômage et ça je peux vivre avec. Mais retomber dans ce flou sentimental inutile, alors que j'avais vraiment réussi à grandir de cette rupture, ça me semble aujourd'hui être... stupide. Est-ce que l'être humain est si stupide qu'il n'est pas capable, même avec la volonté, de grandir émotionnellement pour ne pas revivre ce genre de choses?

Alors voilà, par où commencer? Et si nous faisions en sorte d'écrire, de rassembler ce qui nous éviterais de retomber dans ce genre de piège? Celui où l'on sort avec des mecs de plus en plus mauvais et qu'on se retrouve à angoisser devant nos téléphones. Celui où l'on arrive plus à profiter de la vie ou à être efficace en cours/au boulot.

Je voudrais pouvoir avoir accès à ce genre de "bible" sur laquelle s'appuyer afin de ne pas retomber dans ce qui serait l'inverse du développement personnel.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Très intéressant le 08.05.15, 14h41 par mistermint
  • [+1] Courage le 08.05.15, 17h17 par Terrigan
  • [0] Courage le 08.05.15, 19h32 par sebz9999
  • [0] Courage le 09.05.15, 11h26 par Lulla
  • [+1] Intéressant le 09.05.15, 18h08 par Sathinelilly
  • [+1] Intéressant le 10.05.15, 13h13 par wayl

Coucou.
Déjà je pense que c'est pas une problématique propre aux femmes. Tu vois, je viens précisément de m'extirper de ce que tu dis, là, il y a 3 jours.
Bon, c'était pas monstrueux comme avant, mais je commençais à avoir la boule au ventre, à penser qu'à elle et tout le toutim.

Ca n'aura duré que 4 jours, ce petit bourbier. Grace à l'avis de certains sur le Sélect', j'ai pu mettre mes choix en perspective et comprendre pourquoi je commençais à agir en transi-amoureux après un coup de coeur. Cependant, ces raisons me sont propres et je ne pense pas qu'elles soient universelles.


Déjà, as-tu lu mon article sur la séduction et la cuisine? Si oui, qu'en as-tu pensé?
J'ai l'impression que tu restes dans un rapport de "besoin" à l'autre.
L'important c'est de comprendre pourquoi mais surtout de faire en sorte de changer ce paradigme.



J'avais publié un autre post à Sathinelly si je ne me trompe pas sur le rôle de la pensée rationnelle.
Tu dit:
Est-ce que l'être humain est si stupide qu'il n'est pas capable, même avec la volonté, de grandir émotionnellement pour ne pas revivre ce genre de choses?
Ce n'est pas la pensée qui agis sur des trucs aussi profond. Ce sont tes vécus.
Ma nana là, elle est vraiment très belle et séduisante selon mes critères, et si c'était la première fille avec qui j'avais vécu ce genre d'expérience, là, je serais en train de lui écrire un poème.
Sauf que des filles de cet acabit là, ça doit être la 6eme ou 7eme, donc j'ai un vécu qui -accompagné d'un esprit pas trop pourri- mas enfin permis de relativiser et de ne pas tomber dans mes propres pièges.

Pour l'histoire elle veut me revoir en plus, mais je part plus de 2 semaines. Sauf que je suis redevenu chill et posé comme avant entre temps, plus naturel, et pas grevé par des pensées d'extrapolations.


Ce qui m'as fait sortir de ce truc là, alors que d'habitude j'y sombre allègrement (j'ai quasiment envie d'y sombrer d'habitude en fait, autant par passion pour les émotions fortes que par zone de confort), c'est aussi le fait d'être un mec honnêtement heureux; Ca je me suis battu pour pendant 3 ans et aujourd'hui j'en profite: et je ne le troquerais pas contre fille. Je fait beaucoup de choses, voit beaucoup de monde, ai le sentiment de continuer de progresser partout dans ma vie et d'être sur une très bonne voie.

Et cet ensemble est bien plus fort que ce qu'une fille pour qui j'ai un coup de coeur peut me balancer.
Quand je compare ce que je vis et mes envolées lyriques que fait mon cerveau sur une nana, je sais faire mon choix, désormais.


Tout ça pour te dire:
-demande toi pourquoi tu as ce besoin auprès des hommes
-fait que tu vie soit suffisamment cool à tes yeux pour ne pas t'embêter avec ce genre de merdes, ça partira tout seul avec le temps, même si c'est pas tout de suite.
-éclate toi et partage ta bonne humeur quand c'est fait;

PS: je pense que ce sujet a sa place dans le forum public
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oui le 08.05.15, 11h32 par FK

Oui. Owen m'a dit pareil, que les hommes aussi connaissent ça. Comment tu décrirais ça toi?

J'ai l'impression que tout vient d'un manque, ou d'une rencontre qui crée un manque. De là on cherche à remplir ce manque mais on grossit nos attentes au passage. Au final on mise mal et gros sur des rencontres risquées et parfois même expectably wrong. Le manque devient un gouffre.

Le dernier date m'a vraiment, beaucoup plus. Il m'a vraiment baratinée aussi. J'aurai du savoir mieux, être plus mature, moins naïve. Je pense que je voulais y croire trop fort et vite. Ca fait trois mecs d'affilés qui me font croire à monts et merveilles, et puis plus rien, le silence total. Mais là, hier dans la nuit, le date d'avant hier m'a enfin donné une raison de penser que c'est un con. J'attendais qu'il réponde, qu'il prenne mon invitation ou m'en fasse une, qu'il me réponde sinon tout simplement à "j'ai bien envie de te revoir avant que tu partes, mais en as-tu l'intention?". Il n'a pas répondu. Il est sorti avec juste, n'importe qui qui a répondu présent par facebook à son appel par statut pour aller boire. Et bien sûr, à 3h30 du matin il me demande s'il peut venir dormir chez moi.
Image

(alors qu'il m'avait dit qu'il m’emmènerait dans un très bon resto, qu'il allait passer la semaine avec moi, qu'il reviendrait ici pour me voir, qu'il voulait qu'on échange nos articles pour lire ce que l'autre fait, etc.)

Là j'ai enfin pu me dire "ok. N'IMPORTE-QUOI. c'est un con."

Et puis il y a la transition que je suis en train de connaître en même temps que mes amies: passer de la fin d'études à l'inactivité et aux entretiens pour un premier job. On avance vers les 25 ans, ou bien on y est déjà. On se rend compte plus ou moins tendrement que l'on est plus trop fougueuses, plus de la même façon. Alors qu'on appréciait beaucoup l'aventure et le mystère autour des aventures d'un soir, on préfère maintenant apprendre à connaître l'autre, par peur peut-être qu'il nous baratine, par manque de désir brûlant aussi, après seulement une heure ou deux en sa compagnie.

Non je ne l'ai pas vu! Peux-tu donner le lien vers ton article séduction et cuisine?

Je dois préciser que tout ça a probablement un lien avec l'anxiété du couple (rocd). Il tend vers deux pôles: obsession et le rejet de l'autre par peur et dysmorphobie (peur que l'autre ne soit pas assez bien pour soi) / et le pôle obsession de ne pas être assez bien pour l'autre.
J'ai l'impression de sans cesse voguer entre ces deux pôles.

En plus de ça oui, le chômage, je cherche à combler ce manque là aussi. A trouver une source de passion, d'intérêt puisque je ne peux pas forcer le travail à venir à moi.

Ce qui m'as fait sortir de ce truc là, alors que d'habitude j'y sombre allègrement (j'ai quasiment envie d'y sombrer d'habitude en fait, autant par passion pour les émotions fortes que par zone de confort), c'est aussi le fait d'être un mec honnêtement heureux; Ca je me suis battu pour pendant 3 ans et aujourd'hui j'en profite: et je ne le troquerais pas contre fille. Je fait beaucoup de choses, voit beaucoup de monde, ai le sentiment de continuer de progresser partout dans ma vie et d'être sur une très bonne voie.
C'est tellement vrai. C'est quelque chose dont je dois parvenir à me rappeler. En fait j'ai tendance à l'oublier quand j'ai vraiment un manque physique d'affection, et par extension, de sexe.

Tes trois points sont extrêmement clairs et je vais me les noter, et essayer d'y répondre chaque jour. Et le jour où ma réponse sera mauvaise, je me forcerai à pas faire n'importe quoi.

Et sinon pourquoi dans le forum public? Je pensais que c'était plutôt propre aux femmes mais... Mais n'hésite pas à le déplacer là où bon te semble.

(Oui, je pense qu'on pourrait en faire un petit truc sur le forum public, d'ailleurs on pourrait aussi lancer un débat : "Vos trucs pour les coups de blues, les moments ou vous enchainez tellement les galeres que vous etes en train de perdre pied" :) )

j'ai bien envie de te revoir avant que tu partes, mais en as-tu l'intention?
mais en as-tu l'intention?


mais en as-tu l'intention?



Pourquoi? Mais juste pourquoi rajouter ça?
Ta phrase fonctionne très bien sans!
C'est ce genre de détail qui montre à l'autre que t'as "besoin" de lui. Tu part battue, ou en tout cas tu part "atteinte".
Evite les interrogation négative comme ça, je te jure que ça te rendra service :)
Pour ton cas avec le mec là, ouais, laisse tomber je pense, c'est pas terrible pour rester poli, mais bon les insultes ça sert un peu à rien.
C'est pas la haine qui t'aide à te détacher, c'est d'avoir d'autres choses ailleurs pour ne pas te soucier des trucs à la gomme, comme ton loustic;



Ah, et juste pour info.. NON c'est pas une situation de "femme", c'est un truc d'humain. Un peu de féminisme que diable! Ca marche dans les deux sens haha.
Déjà, qu'est ce que c'est que ce ROCD?
Maintenant tout est "trouble" et "phénomène". Je trouve ça limitant.
Limitant dans la mesure ou on compartimente un peu artificiellement des maux, du coup on a plus de vision globale des problèmes. Ca fait un peu "je souffre de tel terme vaguement psycho-médical, alors ce n'est pas ma faute"

Je ne dis absolument pas que c'est ton cas attention :)
Mais cette vision se centre sur les effets et pas le causes. Or, toi, tu as besoin de voir les causes et d'agir directement dessus.
Et puis il y a la transition que je suis en train de connaître en même temps que mes amies: passer de la fin d'études à l'inactivité et aux entretiens pour un premier job. On avance vers les 25 ans, ou bien on y est déjà. On se rend compte plus ou moins tendrement que l'on est plus trop fougueuses, plus de la même façon. Alors qu'on appréciait beaucoup l'aventure et le mystère autour des aventures d'un soir, on préfère maintenant apprendre à connaître l'autre, par peur peut-être qu'il nous baratine, par manque de désir brûlant aussi, après seulement une heure ou deux en sa compagnie.
M'ouais.
Pas d'accord.
Peut-être dans ton cas, dans ta phase et tes amies. N'en fait pas une généralité! J'ai par exemple de l'expérience avec des femmes entre 26 et 39 ans et il y a à boire et à manger. Là c'est de la casuistique. Il ne faut pas essayer de trouver des règles partout, ce sont des raccourcis intellectuels qui n'aident pas forcément :)



Ah et pour ton histoire de double obsession, j'avais ça mais que dans un sens: moi qui avais peur de ne pas être assez bien. Je le ressent toujours mais à force de vécu, je passe outre. Comme je le disais sur le sélect, la voix au fond de moi crie toujours aussi fort mais il y a juste tellement d'autres choses chouettes à côté que ça n'as plus trop d'importance.
En plus de ça oui, le chômage, je cherche à combler ce manque là aussi. A trouver une source de passion, d'intérêt
La clé c'est peut être aussi ça, et de chercher ailleurs du nouveau et d'autres visions. Et là clé ce n'est pas juste de comprendre qui tu es, de te "penser" mais surtout de sortir de ta zone de confort de manière générale, de "faire des choses" nouvelles. Oser :)
Et sinon pourquoi dans le forum public? Je pensais que c'était plutôt propre aux femmes mais...
Ahlalalala.. là on a juste l'expression de l'incompréhension des sexes artificielles alors qu'en fait on se ressemble tellement à beaucoup de points de vue!

Mon article sur la cuisine (je fais ma pub, comme d'hab'):
la-seduction-c-est-comme-la-cuisine-vt34696.html

PS: mon article est plus centré "homme" mais les causes sont les mêmes.

Y'a aussi un truc que j'ai soulevé dans mon journal, enfin pas vraiment je vais essayer d'être aussi clair et dans la nuance que possible :

La notion de disponibilité et de besoin.

Déjà moi plus j'ai de temps, plus j'ai rien à faire (dans un sens négatif de j'me fais chier) plus je me retrouve en situation de besoin. Il me faut un équilibre ou les phases "sans" sont du repos et non de l'ennui. Dans ces cas là je glande sur facebook et je te jure qu'a la fin je deviens a moitié fou.

Ensuite, ben plus je baise, plus je suis pépère et moins en demande. C'est un systeme assez logique mais fragile, qui peut être aisément brisé par une personne qui sort du lot ou une mauvaise conjoncture.

Et sinon, depuis peu, cet espece de mantra, de focalisation sur le futur et de volonté d'accepation du présent (genre la méditation aussi ca aide, je te jure j'ai essayé une fois ou deux : en situation de needisme, je médite avant de faire l'idiot). J'ai beau avoir passé une sale phase je me rappelle vers ou je me dirige et ce que je veux faire.


En fait se construire un mental entre les objectifs, le lacher prise, la vie sociale...

Mais j'ai l'impression qu'il y a une notion de vulnérabilité là dedans aussi. On devient vieux, on a pas envie de se montrer trop vulnérable (ou plutot on cherche la personne avec qui on pourra l'être). Fatigué des désillusions on se réfugie dans le contrôle. Je sais pas pourquoi je crois que c'est un mauvais chemin :)

Bon c'était encore confus, je crois que je suis confus en ce moment.

Effectivement. En Septembre jusqu'à environ Février, j'étais complètement différente. J'avais encore cette confiance, cette aura et cette certitude qu'aucun mec ne pouvait me démonter car j'avais d'autres choses plus importantes dans ma vie. Mais là je tombe dans le vide et effectivement je redeviens needy, abattue etc.

Ah non mais je ne comptais absolument pas lui dire "t'es con". Je ne veux pas lui donner d'occasion de me contacter. Je ne réponds pas. J'ai eu ce que je voulais, la preuve qu'il est con. C'est bon pour moi, histoire qui appartient au passé.

Le ROCD (j'aime pas rabâcher désolée pour ceux qui savent déjà) c'est un toc du couple, je l'ai depuis mes 17 ans mais il ne survient qu'en période d'anxiété intense. J'ai écris un article dessus ici et je t'ai mis le lien sur 'rocd'.

Tu peux lire ce qu'Owen avait émis comme doutes ça reprend les tiens. J'avais répondu en expliquant en quoi, non, le but n'est pas de me mettre dans une case, je souffre réellement de symptômes physiques liés à ce toc (mais il s'est tu depuis environ janvier). Il n'y a rien de fun, glamour, ou intéressant à souffrir d'un trouble et encore moins de l'avouer, I've come a long way. Je n'en parlerai pas si c'était du bullshit. Mais je comprends ton raisonnement... beaucoup de gens me disent ça, si ce n'est pas la plupart. Le problème c'est qu'il n'y a pas de subvention pour l'info-com et les campagnes efficaces sur les troubles psychologiques. Après le mariage gay et le féminisme, j'espère, les troubles mentaux gagneront à être connus du grand public et dé-diabolisés. A voir d'ailleurs l'article de Zaik sur la schizophrénie. Il a aussi fait son "coming out" de trouble psycho ici lol.

Oui je vois les causes avec ma psy en fait, mais principalement pour le pôle obsession dysmorphophobie (peur obsessionnelle de la relation et besoin de rejeter l'autre), pas le pôle obsession et besoin (peur que l'autre me rejette). Car c'est le premier pôle qui me fait le plus souffrir (symptômes physiques). Le second est relou mais ne me fait pas souffrir disons au terme clinique.

Ce dont je parle dans le passage de la transition, ce n'est pas un état d'esprit qui arrive aux femmes de +25 ans. Je parle d'une transition. D'une tendance. Donc oui ça généralise un peu mais ça ne concerne pas tout le monde...

Dans la vingtaine (mais ça peut arriver plus tôt ou plus tard selon les personnes) on peut avoir ce type de période de découverte sexuelle, débridée et passion/envie physique croissante. Et quelques années après vient une nouvelle transition, quand on sait ce que c'est le sexe et qu'on en a moins envie de façon passionnelle et immédiate quand on rencontre quelqu'un... On commence à avoir envie de connaître l'autre bien et coucher devient quelque chose d'un peu moins direct et passionnel, bref un peu comme la crise de la quarantaine, la crise d'adolescence, la crise de la trentaine, you name it.

Ce ne sont pas tous les êtres humains qui les vivent mais ce sont des tendances qui existent, des passages à un nouvel âge, une nouvelle époque, qui se font un peu plus brutalement et visiblement. Pour certains. Pas pour tous. (Exemple, j'ai eu un passage à l'âge jeune adulte assez difficile vers 18/19 ans, et ma petite soeur pas du tout). Donc pas d'affirmation mais une tendance sociétale pour certaines personnes, un groupe de personnes.
Owen a écrit :La notion de disponibilité et de besoin.
Oui... Je pense qu'il y a effectivement quelque chose à dire là dessus...
Owen a écrit :En fait se construire un mental entre les objectifs, le lacher prise, la vie sociale...
Très intéressant. +1. Tu devrais écrire à ce sujet ????
Owen a écrit :Mais j'ai l'impression qu'il y a une notion de vulnérabilité là dedans aussi. On devient vieux, on a pas envie de se montrer trop vulnérable (ou plutot on cherche la personne avec qui on pourra l'être). Fatigué des désillusions on se réfugie dans le contrôle. Je sais pas pourquoi je crois que c'est un mauvais chemin :)
Exact. C'est ce que je ressens un peu. CA et... le fait que coucher un soir, ça me fait juste mal, et plus du tout de plaisir sexuel. Etrange. Je fonctionne trop aux hormones... Et j'en ai juste aucunes (hormone d'attachement, hormones de "l'amour") pendant un coup d'un soir. Donc pour moi, si je veux coucher, je sais que ça doit se faire avec quelqu'un pour qui j'ai des sentiments, sinon ça me fait mal et pas de plaisir.

Je vais essayer de te donner mon avis. Ton topic est intéressant, j'ai eut besoin de laisser couler pour voir ce qui me venait en tête à te lire. A voir si ça peut aider dans ton cas.

En développement personnel, tu tombe parfois sur cette phrase : "vous êtes seul".
Mais dans les faits, cette phrase, on arrive pas toujours à en prendre conscience. C'est dans les moments les plus difficiles qu'on accepte le moins d'être seul, et qu'on a le plus besoin pourtant de se prendre soi-même par la main. C'est ça, ou attendre qu'un autre nous prenne la main.

Acceptes-tu d'être seule ? Acceptes-tu tes périodes de doute ?

Tu as déjà galéré. Et tu t'en es déjà sortie.
Tu as déjà passé ce cap ! Tu peux le refaire.

Tu n'as pas besoin de quelqu'un pour te sortir de cette période. Tu sais que c'est normal, que ça se termine toujours. Aie confiance en toi, tu en as les moyens. Si quelqu'un peut t'apporter ça, c'est une aide, mais pas un besoin. Acceptes simplement que ça ira mieux, te laisse pas aller à prostituer ton estime contre des belles promesses, parce que tu as besoin de réconfort. Il y a peut-être la peur de rester seul à partir d'un certain âge qui joue, aussi. C'est une peur commune et humaine.

C'est une fausse solution, que de croire qu'on va t'apporter la solution. Je dis pas que c'est facile, et que tu n'aimerais pas avoir quelqu'un pour réchauffer un peu le quotidien. Mais dans les faits, c'est pas une connerie quand on dit dans le SOS que les relations sont une conséquence, pas une cause, du bien être. Ou alors, tu rentres dans la spirale infernale des relations pansements, et tu vas prendre des méchants coups.

***

Autre élément. Les belles paroles marchent d'autant mieux qu'on a envie d'y croire. C'est d'une facilité déconcertante de séduire une fille qui a besoin d'être "caressée dans le sens du poil" (c'est pas un jeu de mot). Les mots, c'est facile, c'est gratuit, et si la personne en face a besoin de ces mots, on a un levier puissant, facile et rapide d'arriver à ses fins. Quand le type est malin, il comprend assez facilement qu'il aura pas une relation saine comme ça. Et si il a pas envie d'une relation saine mais d'obtenir de toi, soit il en joue, soit il prend le parti de ne pas gâcher quelqu'un avec ces pratiques douteuses. Malheureusement, on finit toujours par tomber sur quelqu'un qui les exploitera, parce que cette facilité est tentante pour quelqu'un lui-même en manque de confiance.

Tu connais ton état d'esprit du moment. Tu sais que tu as besoin d'un peu de chaleur, et tu sais aussi que ça passera. Parce que ça passe toujours. Laisse couler, sois patiente. Tu sais déjà que tenter de combler ça avec les relations, ça relève d'une envie d'accélérer le processus, tu es impatiente et tu cherche un moyen illusoire d'y faire face rapidement (donc, tu crois aux promesses). Mais qu'en faisant ça, tu ouvre toutes les portes de ton intimité, tu baisse ta garde, et on en profitera.

Donc oui, il me semble que là, tu dois te faire confiance, et ne pas être impatiente. On a tous des périodes de doutes, on a tous des périodes où on se demande pourquoi on baisse de régime, on a tous peur de perdre les bénéfices gagnés, de retomber dans nos vieux travers, et on aimerait tous que ça se finisse le plus vite possible. Il faut garder patience, et ne pas céder à la panique. Là, tu es dans la situation de celle qui a réussi ses objectifs, mais se met du coup à redouter de les perdre, ces réussites. Tu l'as fait une fois, c'est que ça fait partie de toi. Tu en es capable. Même si là, c'est pas la forme, c'est en toi, c'est toi, et ça peut encore s'exprimer.

Pas de panique.

******

Tout ça, et puis la constat que j'ai fait, qu'énormément de gens choisissent typiquement les relations qui ne leur conviennent pas. Combien de gens autour de moi je vois s'engager et s'investir corps et âme dans des relations qu'ils jugent les meilleurs pour eux, qui persistent, sans se remettre en question, et enchaînent les mêmes schémas. Ils ont envie d'y croire, et plus ils y investissent, moins ils peuvent se rétracter. Renforçant par là la mésestime d'eux-même. Seulement, ils ont une image de ces relations, complètement déconnectée de la réalité, en revanche très connectée à leurs peurs enfouies.

A quelles failles renvoient ces relations que tu semble rechercher dans ces moments de faiblesse ? Voilà une question qui t'amènera de bonnes réponses. Quelle image elles renvoient de toi. Sur quels leviers elles appuient. C'est comme ces filles au lycée qui sortent uniquement avec les bad boy. Il faut comprendre pourquoi ça t'attire.

Quelque chose me dit aussi qu'une piste possible, c'est tout simplement que tu veux te punir. C'est fréquent, d'utiliser systématiquement ce qui nous fera le plus de mal pour évoluer. Dans ces moments-là, c'est une envie de se prouver qu'on ne mérite pas l'évolution. J'ai un pote qui fait ça. Il manipule systématiquement les femmes. Il n'est jamais honnête avec elles. Il finit par les faire souffrir. Et finalement, il boit un verre avec moi, et il me dit sincèrement que c'est une pourriture, qui ne sait que faire souffrir, et qu'il ne mérite pas d'être aimé. Pour moi, c'est évident : il "suffirait" qu'il fasse l'inverse de ses habitude, et il obtiendrait tout ce qu'il attend. Mais pour lui, c'est juste impossible. Et il doit renverser le problème : ce n'est pas parce qu'il pourrit ses relations qu'il ne les mérite pas. C'est parce qu'il croit ne pas les mériter qu'il pourrit systématiquement ses entreprises. Tout serait différent s'il comprenait qu'il mérite déjà d'être aimé, sans rien faire d'autre. Et toi, tu mérite déjà des relations saines. C'est pas parce que tu as eut quelques déconvenues que tu es incapable, les accidents de parcours arrivent, seulement, on en profite parfois pour se convaincre de nos prétendus défauts.

Inverse les causes et les conséquences. On inverse souvent les deux, il faut consciemment inverser ça dans ta tête pour qui sait, trouver des réponses simples que tu ne trouvais pas. Crois-tu mériter ces relations toxiques d'une manière ou d'une autre ? De prime abord et consciemment, je suis certain que non. Tu semble trop réfléchie pour ne pas te rendre compte d'une chose si simple, si elle était consciente.

Et enfin, pour clore un truc déjà trop long, je dirais qu'il est possible que tu combine l'ensemble de tout ça. Le pire du pire, à ce moment-là.
Ce qui donne : "Je suis dans une passe difficile, je n'estime pas être capable de m'en sortir seule, et je remets la suite des événements non seulement dans les mains d'autrui, mais précisément dans les mains des personnes qui me confirmeront le mieux mon incapacité à être aimée." Ce qui, on en convient, est la meilleure façon de ne pas bouger.
Ce soir j'en ai marre, d'en être au même point qu'en 2013. Je suis au chômage et ça je peux vivre avec. Mais retomber dans ce flou sentimental inutile, alors que j'avais vraiment réussi à grandir de cette rupture, ça me semble aujourd'hui être... stupide. Est-ce que l'être humain est si stupide qu'il n'est pas capable, même avec la volonté, de grandir émotionnellement pour ne pas revivre ce genre de choses?
Je comprends tellement ton sentiment. L'impression que rien ne change.
Tu as été capable, tu l'es toujours. Une baisse de régime ? Ça arrive. Tu n'es pas mauvaise pour autant. Ne laisse personne te confirmer ça, et pire, ne le provoque pas. Tu mérite de t'en sortir, tu le sais parfaitement, et en plus, tu sais que tu t'en sortiras. Je te promets pas que ça arrivera demain, mais ça arrivera.

Un de ces quatre, tu vas te retourner, et tu comprendra que ces moments de doute étaient des étapes pour ce que tu seras à ce moment-là. Tu en riras, tu te diras que tu étais bien impatiente, et que tu aurais été tellement plus sereine si tu avais su, à ce moment précis, que tu était déjà en train de te rendre là où tu veux. Si je pouvais, je te montrerais celle que tu seras dans dix ans, celle que tu seras si tu ne baisse pas les bras. Et tu sais quoi ? Tu es en train de t'y rendre, à chaque fois que tu refuse d'arrêter d'y croire.

N'attends pas de savoir si ça valait le coup pour avoir foi en la suite. Ça vaut déjà le coup. Agis différemment, c'est qu'une étape, ça va passer. Refuse toi les comportements qui t'amènent les mêmes mauvais résultats. Choisis une autre solution, peu importe si tu n'y crois pas, une solution parmi d'autres et tiens-y toi. Il n'y a que comme ça que tu trouvera la piste à force d'essayer. Quand on sait pas quoi faire, il faut se débattre. Comme un poisson échoué sur une plage : l'immobilité signe sa mort. Sauter dans tous les sens, même s'il ne sait pas où est la mer, lui donne un chance de retomber à l'eau. C'est probabiliste. Ne cesse pas de te débattre. C'est la seule solution quand on n'a pas d'idée de chemin à prendre. Refuser l'immobilité. Refuser d'abandonner. Et l'avantage, c'est que chaque piste même stérile que tu exploitera, augmentera tes probabilités de t'en sortir dans les autres pistes.

******

D'autre part, ton message est très touchant. Ne vois pas d'interprétation hâtive, je n'essaye pas de te dénaturer ou de te réduire à des cases même si je fais beaucoup de suppositions. J'essaye surtout de balayer les pistes le plus largement possible.

Courage !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Post de qualité le 08.05.15, 17h07 par Nidwazo
  • [+1] Intéressant le 09.05.15, 11h28 par Lulla
  • [+1] Sympa :) le 10.05.15, 13h18 par wayl

Mr.Smooth a écrit :Besoin et envie
Ayez ENVIE des autres, n'ayez pas BESOIN des autres. La différence est subtile mais je vais tenter d'expliquer. Quand on a BESOIN des autres, on essaie de remplir un manque qu'on se crée. Les autres sont un MOYEN de combler le manque. Considérer les autres comme un MOYEN ne marche que si la personne en face à plus besoin de vous que l'inverse, ce qui explique pourquoi tant de gens font des relations un rapport de force. Celui qui à le plus besoin de l'autre est perdant.La relation est une lutte de potentiel entre l'un et l'autre.
Ayez la croyance que vous avez quelque chose d'unique à offrir et que ça peut potentiellement plaire à n'importe qui. On ne peut pas tricher ici, soit on le ressent, soit on ne le ressent pas. C'est quelque chose que je suis enfin parvenu à commencer à ressentir en me développant humainement et de façon générale (augmenter son potentiel) et en me confrontant au monde.

Potentiel et perception
La deuxième c'est que si vous ressentez cela [être indigne], c'est que vous savez que quelque part, votre potentiel ne vous le permet pas. Le piège est de tomber comme quasiment tout le monde dans l'excès inverse: a savoir se retrouver entre gens de potentiel ressentis similaire, et on retombe dans le travers qui consiste à avoir besoin de l'autre pour se jauger. Au fond, le seul moyen de séduire les filles que vous perceviez comme étant "difficile" c'est d'être persuadé d'avoir quelque chose de bon, d'unique et de chouette à leur offrir, tout comme vous espérez la réciproque.
Encore une fois, il ne faut pas vous le dire: il faut être persuadé que ce que l'on a donner, ce que l'on est peut POTENTIELLEMENT, plaire à n'importe qui, sans arrière pensée.

Là ou la vérité blesse, c'est que les gens qui ont cette croyance ont -de fait- un truc unique, et chouette (dans le regard des autres en tout cas) à offrir.
Une personnalité très forte, une confiance, un physique, un vécu, que sais-je, le tout en assumant l'attirance et la séduction.
Et quoi de plus facile d'assumer la séduction quand on ne se jauge pas, quand on ne perd pas son temps à essayer de savoir si l'on est assez bien. On se sent bien. On se libère des enjeux. Et on séduis mieux et bien.
* Ces deux passages m'ont beaucoup parlé. Ca m'éclaire beaucoup. Finalement j'avais un manque dans ma vie, un besoin de reconnaissance. Je l'ai cherché auprès des mecs je crois. Et au lieu de venir avec ma propre valeur, je suis venue en cherchant ma valeur dans ses paroles. Ma coloc me dit, ne te fie pas aux mots mais aux actions.
* Je vois clairement que j'ai projeté mon besoin sur l'autre. Là-dessus je cite le court métrage que je viens de voir (avec Dakota Johnson)...
In a Relationship (2015), Sam Boyd a écrit :I was so close to what I’ve always wanted that I built up this thing that wasn’t actually there. You want to make it work. But you can’t. That stuff has to happen naturally
Donc si rapport de force il y avait, oui c'est lui qui l'a emporté. Pourtant il était très self-conscious pendant le date et moi j'étais resplendissante de joie... Sinon, tu penses que chaque relation est condamnée à se situer dans un rapport de force?

Très intéressant et ça va me faire réfléchir tout ça...

mistermint a écrit : Ne laisse personne te confirmer ça, et pire, ne le provoque pas.
Si je pouvais, je te montrerais une vidéo de toi dans dix ans, celle que tu seras si tu ne baisse pas les bras. Et tu sais quoi ? Tu es en train de t'y rendre, à chaque fois que tu refuse d'arrêter d'y croire.
Tout d'abord merci mistermint! Entre ma coloc et ma soeur je me fais passer des savons assez durs, parallèlement c'est stupide. Cette idée de faire la morale quand l'autre ne va pas bien. Expliquer oui, mais se positionner comme moralisatrice, donneuse de leçon, bref dans le blâme... sincèrement... la séduction ça n'est pas l'éducation... Enfin bref.

Oui effectivement j'ai compris suite à la rupture avec le premier mec qui m'avais fait descendre très bas, celle dont je m'étais remise, que l'on marche seul dans cette vie. Je crois que j'ai compris que je me retrouverais souvent seule aussi, quand d'autres coups durs me sont arrivés. Ca va, je l'accepte.

Conséquence et pas cause du bien-être. Je vais me faire un tableau avec tous ces mantra!! Il y en a beaucoup à prendre en compte. :)
mistermint a écrit :Autre élément. Les belles paroles marchent d'autant mieux qu'on a envie d'y croire. C'est d'une facilité déconcertante de séduire une fille qui a besoin d'être "caressée dans le sens du poil" (c'est pas un jeu de mot). Les mots, c'est facile, c'est gratuit, et si la personne en face a besoin de ces mots, on a un levier puissant, facile et rapide d'arriver à ses fins. Quand le type est malin, il comprend assez facilement qu'il aura pas une relation saine comme ça. Et si il a pas envie d'une relation saine mais d'obtenir de toi, soit il en joue, soit il prend le parti de ne pas gâcher quelqu'un avec ces pratiques douteuses. Malheureusement, on finit toujours par tomber sur quelqu'un qui les exploitera, parce que cette facilité est tentante pour quelqu'un lui-même en manque de confiance.
Oui il semble que c'est ce qu'il s'est passé.
mistermint a écrit :Tu connais ton état d'esprit du moment. Tu sais que tu as besoin d'un peu de chaleur, et tu sais aussi que ça passera. Parce que ça passe toujours. Laisse couler, sois patiente. Tu sais déjà que tenter de combler ça avec les relations, ça relève d'une envie d'accélérer le processus, tu es impatiente et tu cherche un moyen illusoire d'y faire face rapidement (donc, tu crois aux promesses). Mais qu'en faisant ça, tu ouvre toutes les portes de ton intimité, tu baisse ta garde, et on en profitera.
On dirait ma psy <3 ça fait du bien. C'est ça en fait. En période basse on a souvent besoin de réentendre certaines choses. On est pas des ordinateurs qui retiennent tout comme un algorithme...

Par rapport à ce que tu dis, au mérite, à mériter une relation... J'essaie de voir... Je crois que je suis tombée dans ce que Smooth décrivait, avoir besoin plutôt qu'envie de l'autre. Je pensais en avoir vraiment fini avec les relations toxiques et avoir compris que je mérite beaucoup mieux. Mais là ce qu'il se passe c'est que j'ai peur de jusqu'où je peux tomber. J'ai déjà eu une image de moi, comme me disait ma meilleure pote ce matin, "tu ne croyais même pas que tu pourrais draguer un mec au hasard."
mistermint a écrit :Il est possible que tu combine l'ensemble de tout ça. Le pire du pire, à ce moment-là.
Ce qui donne : "Je suis dans une passe difficile, je n'estime pas être capable de m'en sortir seule, et je remets la suite des événements non seulement dans les mains d'autrui, mais précisément dans les mains des personnes qui me confirmeront le mieux mon incapacité à être aimée." Ce qui, on en convient, est la meilleure façon de ne pas bouger.
Exactement. Oui c'est exactement ça. J'ai remis mon bonheur, me sortir de tout ça, dans les mains d'autrui. Et là au lieu de m'assurer un avenir, chercher un job pour septembre et/ou un master en alternance, je ne fais rien - je date. Autre chose que ma coloc m'a dit, tu remets dans les mains d'inconnus ton bonheur, ça fait déjà 50% de chances que ce soit un con. C'est un gros risque à prendre si tu mises là-dessus. Quelque part c'est vrai, je ne le connais pas, ça augmente les chances de tomber sur quelqu'un qui ne me doit rien et ne veut pas / se fiche de mon bonheur.

Tu subis un truc normal.
Tu as évolué avec une rencontre et tu reviens pourtant à tes travers avec d'autres.
Parce que la première était celle où l'autre prenait sur lui de combler ton estime de soi, d'ignorer tes manques et ne pas en profiter, de passer sur tes peurs et autres défauts.
La majorité des gens ne font pas ça. Tu te retrouves à nouveau seule. Avec une estime gonflée, des croyances qui ont évolué, mais en pleine dissonance cognitive parce que ton instinct lui, se retrouve à réagir comme avant.
Et puis tu as des hauts et des bas comme tout le monde. C'est cohérent de retomber dans de mauvais comportements quand on est plus faible.
C'est aussi pour ça qu'il faut être entouré. Avoir des amis qui peuvent nous servir de référence sur nous pour nous dire ça va pas et que ce soir le signal pour ne pas se lancer dans une relation/interaction quand on est pas préparé psychologiquement.

Ça changera quand tu auras comblé vraiment ton estime de soi, vaincu tes peurs et réglé tes névroses les plus prises de tête.
En attendant tu peux mettre en place des stratégies pour éviter les comportements qui te nuisent comme la consultation compulsive de ton tel ou pour repérer les mecs qui jouent avec toi, ou repérer les névroses qui pointent dans tes messages et risquent de faire peur, quitte à mettre en place des règles un peu débiles dans un premier temps histoire de passer le cap. Et te donner du temps
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 11.05.15, 21h57 par Nidwazo

Salut Nidwaso :)

Déjà...courage!...
Sale passe sûrement, comme le dit mistermint, ça arrive, ça va, ça vient. Et ça rend parfois les choses plus tolérables de savoir que ça n'est pas immuable. Dans la mesure où tu y réfléchis et où tu bosses dessus, il n'y a pas de raison que les choses restent en l'état, ne lâche pas le morceau :wink: .

Je suis assez d'accord avec la notion intéressante de besoin vs envie développée, mais je sais aussi que ce n'est pas évident d'agir dessus.

Sinon tu parlais du chômage, et ça paraît super bateau comme idée, mais, tu n'y vois pas de lien? Tu semblais dire que ça, tu pouvais vivre avec, mais je crois que ça tape quand même méchamment dans l'estime de soi ce genre de situation. Ce que tu vis avec les mecs aurait peut-être moins d'importance si tu t'épanouissais côté pro non?

Puis des fois c'est aussi juste des périodes "pas de chance", comme celles où ton lave linge lâche en même temps que la bagnole qui devait te permettre d'aller en racheter un, les périodes riches en cons ça existe aussi (il existe des périodes riches tout court mais elles nous marquent moins parce je crois qu'on transforme volontiers ça en quelque chose de "normal")

Allez!.. Go!.. Ne te laisse pas enfermer dans une spirale négative, lève la tête et fonce, parce que oui, tu es une jeune femme jolie et sexy, intelligente et drôle, dotée très certainement d'encore bien d'autres qualités. Image
Laisse les gros lourds derrière, prends soin de toi, fais toi chouchouter/booster/engueuler par ta coloc' et ta soeur, jusqu'à ce que tu intègres qui tu es et combien il t'est possible/autorisé de vivre des trucs chouettes.

Des bisous! Image
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Oui le 09.05.15, 12h00 par sebz9999
  • [+1] 100% d'accord le 09.05.15, 13h24 par Madjek84
  • [+2] Like ! le 11.05.15, 21h57 par Nidwazo

C'est ce genre de choses qui te fais gagné une immunité émotionnel.
Du moment ou tu cherche la validation ailleurs que dans ta tête tu ne sera jamais assez servis, sois tu sera très bas et non confiante, sois tu construira un égo, avec l'égo c'est pas mal mais la moindre remarque négative et tu te retrouve dans l'incertitude et le doute (c'est faible comme état d'esprit mais, le problème c'est que c'est addictive et tu devrais volontairement taire ton égo a chaque fois que tu vois que tu en gagne).
Tu es assez bien, pas parce que tu es mieux ou moins bien que les autres, juste parce tu as suffisamment de vie, de force et de volonté pour réaliser tes objectives; tu devrais t'aimé pour ca, aimé ce que tu t'en tour, tout le monde trouve de la difficulté pour êtres heureux parce qu'on cherche les mauvaise sources de bonheurs, ou en use d'une seule source, je ne sais pas ce que j'aimerais revoir encore plus qu'une personne heureuse et comblée, happiness is f***ing attractive, try it.

Outkast, déjà, tes premiers mots m’ont rassurée. Je réalise que c’est cyclique et que ça arrive à tout le monde. Sauf à ma petite soeur bordel elle a une carapace de fou. Mais bon, en tout cas pour la plupart des personnes, ce genre d’aventures est fréquent je crois. C’est exactement ça, Andy comblait mon estime, mes manques, et il m’apportait de la valeur ajoutée.

Mon cerveau process les choses à une vitesse assez impressionnante cette année, grâce à la thérapie. Comme un jogger qui aurait pris l’habitude de courir tous les jours et de se détoxer comme ça, j’ai pris l’habitude de laisser les émotions et problèmes me “prendre”, me traverser, d’écouter les conseils que je peux prendre (de mes amies et de ce forum :p), prendre en compte, m'imprégner et puis évacuer ces problèmes.

Ton idée de mettre en place des règles un peu débiles dans un premier temps est très bonne. En fait j’avais fais ça et je l’ai refais. J’avais écris une bible, des commandements pour la dating pool. Je vais les partager je crois, après tout hein why not.

PS. En ce moment je suis à fond sur le MBTI. Outkast tu savais que ces personnes avaient le même profil que toi, Steve Jobs, Walt Disney, Thomas Edison, Benjamin Franklin, Richard Feynman, Leonardo da Vinci, Niccolo Machiavelli, John Stuart Mill, Jon Stewart, “Weird Al” Yankovic, Conan O’Brien
PAS MAL :)


Ma chère Lulla je te remercie beaucoup :)
Tu as visé juste. Le chômage en soi, je me prends plus la tête dessus. Ca fait un an donc, j’ai pris un rythme (enfin si on peut appeler ça comme ça :p), des habitudes, j’ai changé ma façon de percevoir le temps, les relations aux autres, etc. Je ne cherche plus à combler ou occuper mon temps parce que c’est comme essayer de respirer dans l’eau sans bronchites. A contrario je me laisse porter vers les activités et évènements qui arrivent, ma vie sociale bien remplie. Mais une chose est sûre, j’ai du temps pour penser. En général je l’utilise pour écrire des articles, mais quand mon esprit est concentré sur un mec, alors ouais ça devient pas facile à gérer.

D’ailleurs quand j’avais un taf, même si je pouvais être obsédée par un gars, j’avais du travail et je devais me reconcentrer sur autre chose. Et puis oui tout simplement le fait d’être attendue à un taf, de devoir rendre tel document à telle heure précise, s’habiller bien le matin, de bonne heure… Oui, ça empêche de sombrer :D Complètement.
Lulla a écrit :Puis des fois c'est aussi juste des périodes "pas de chance", comme celles où ton lave linge lâche en même temps que la bagnole qui devait te permettre d'aller en racheter un, les périodes riches en cons ça existe aussi (il existe des périodes riches tout court mais elles nous marquent moins parce je crois qu'on transforme volontiers ça en quelque chose de "normal”)
Oui d’ailleurs l’étagère de ma cuisine s’est cassée la gueule pendant que je badais, j’en ai eu marre de la vie à ce moment là :p. Très intéressant… oui… quand on est heureux on a tendance à pas trop le voir!

Je te remercie pour ta conclusion fraîche :) ça m’a fait du bien.

TheTracker, je ne sais pas si on peut devenir émotionnellement immunisé.
Ta remarque sur l'égo est très juste sinon, c'est exactement ça. Trop se construire sur l'égo ne porte pas ses fruits à long terme et de façon profonde.
Oui c'est sûr, quand on est heureux on est plus attirant. Généralement je le suis! Mais parfois ça retombe. La faiblesse momentanée est humaine.

__

Bottom Line
Je suis sortie avec une amie euh vendredi. Je ne m'y attendais pas du tout, mais j'ai fini complètement bourrée. Au départ on parlait de choses intéressantes, et puis on a enchaîné les bars, et puis on a croisé un de ses collègues qui nous a payé des coups, et coups sur coups avec la spécialité de ma ville, j'ai fini comme ça. Mon amie devait m'empêcher d'aller draguer n'importe qui. Mais on a bien rigolé et elle m'a surveillée tout en me laissant draguer les types sympas:
- 1 hipster de 21 ans avec une barbe fournie, c'était drôle. Il embrassait bien. Je sais même plus qui de nous deux a embrassé l'autre
- 1 mec qui a entendu ma conversation avec mon amie sur le fait de twerker et les fesses qui allaient pour ça, j'y arrivais pas. Il est ensuite venu me demander mon numéro dans les toilettes :shock:
- Et puis, le magnifique surfer australien (en fait français :p) que j'ai croisé... Lui ai couru après en haut pour lui demander s'il était australien, et de venir avec moi. Ensuite je ne sais plus, on a dansé la salsa (??!!?) dans un bar un peu miteux pas du tout salsa. Et puis son pote avait bu donc mon amie a proposé qu'ils viennent dormir chez moi. Là l'australien m'a montré son taf, passionnant. Et puis je sais plus trop comment j'ai couché avec lui. Et depuis il m'envoie des textos d'amour. Un peu trop d'ailleurs, j'angoisse déjà, mais bon :) positif!

Conclusion, c'est reparti!
"Every woman deserves a man to ruin her lipstick, not her mascara'' - Charlotte Tilbury

PS. En ce moment je suis à fond sur le MBTI. Outkast tu savais que ces personnes avaient le même profil que toi, Steve Jobs, Walt Disney, Thomas Edison, Benjamin Franklin, Richard Feynman, Leonardo da Vinci, Niccolo Machiavelli, John Stuart Mill, Jon Stewart, “Weird Al” Yankovic, Conan O’Brien…
PAS MAL :)
Tu sais que les milieux académiques reconnaissent au MBTI autant de validité qu'à un horoscope...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tu en fais trop le 11.05.15, 22h50 par Mr.Smooth
  • [0] Pas de problème ! le 12.05.15, 07h54 par Onmyoji

Je ne suis pas très pro académie donc tout va bien ;) -- et je m'intéresse à l'astrologie. Chacun ses croyances!

Disons que les académiciens ne sont jamais enthousiastes pour grand chose et sont capables de tout remettre en question. Fondamentalement c'est bien. Mais ils passent à côté des petites choses simples de la vie.
J'aime le MBTI à ma taille, la taille humaine. Il n'existe pas de vérité absolue. Ni en sciences ni en religion ni en commerce ni en communication ni en philosophie ni en psychologie ni en rien du tout. Le MBTI c'est fun, c'est un autre moyen pour l'être humain de combler le vide incompréhensible qui l'entoure, et de mettre des étiquettes sur les gens afin d'essayer de mieux les comprendre. En tant qu'être humain on ne peut voir que certaines couleurs, alors qu'il en existe beaucoup plus. Pourtant doit-on arrêter d'apprécier le vert, le bleu, le rose ou que sais-je pour autant?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Trop dogmatique le 11.05.15, 23h52 par Mr.Smooth

Le MBTI, comme tout test de personnalité est assez intéressant : il permet de mieux appréhender certaines facettes, et puis c'est rigolo du point de vue de la curiosité.

L'important c'est simplement de ne pas trop s'y identifier justement, car on n'est jamais pleinement dans un de ces types de personnalité et qu'on évolue avec le temps.

Apres moi perso j'ai toujours trouvé ca plutot rigolo ce genre de tests.

Bof honnêtement je pense pas qu'on finisse par en faire une religion. Pourquoi émettre des doutes sur quelque chose de purement et simplement passe temps comme un quizz finalement? C'est pareil. Comme quand on lit son horoscope. Combien de personnes le suivent à la lettre et s'y adonnent comme à un culte, très peu finalement. On ne se laisse pas définir si facilement par ce genre de choses. Sinon on aurait plus de croyants des astres fous que d'extrémistes religieux :/. Je crois que ça devient du HS.

Non mais aucun rapport Blusher.
Le MBTI c'est un outil (imparfait) pour savoir comment l'autre fonctionne dans les grandes lignes.
Ca n'as rien de mirobolant, de magique ou de quoi que ce soit. Ca n'est pas une vérité. C'est juste un machin basé sur ton expérience qui t'aide a capter que les gens n'ont peut être pas les mêmes logiques internes que toi...C'est toi qui t'auto-évalue pour savoir vers quoi tu tends comme fonctionnement.
L'astro, c'est dire: t'as des machins magiques qui t'influencent, ça n'as AUCUN rapport, de n'importe quel plan que ce soit.

Comparer ça à de l'astro (non mais sérieux, de l'astre quoi, mec..) c'est n'importe quoi. La prochaine je pense que tu peux carrément dire MBTI=NAZI (en mode joueur du grenier) comme ça on aura atteint le plus haut dès le début.


De fait, recentrons nous sur le débat, a présent.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 12.05.15, 00h19 par Nidwazo
  • [0] Du grand n'importe quoi le 12.05.15, 01h11 par Blusher

Mr.Smooth a écrit :De fait, recentrons nous sur le débat, a présent.
Ok. La question est donc, suffit-il d'une relation d'un soir pour inverser la tendance psychologique qui nous gouverne pendant une période basse?

...Donc...Combler un manque/besoin... et pas forcément sexuellement car le fait d'être bourrée, je ne me rappelle pas, et j'ai pas ressenti grand chose. Mais la discussion sur l'oreiller était chouette.

Aussi faut-il voir la qualité de la relation d'un soir.

Je parle pas de la tienne, mais je me rappelle, pour l'allemande par exemple, qu'une bonne connexion avec une fille pendant 3 jours sans meme être allé jusqu'au lit m'a refilé une peche dix fois plus grande que l'argentine avec qui j'avais couché deux fois a Buenos Aires.

Il suffit parfois d'une bonne discussion ou d'une bonne soirée entre potes : je crois que le besoin vient de l'insatisfaction qu'on éprouve dans notre vie. Donc là chacun ses petits trucs (perso un bon restau avec des potes ca me rends déjà moins needy haha).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée ! le 12.05.15, 00h41 par Nidwazo
  • [0] 100% d'accord le 12.05.15, 00h55 par Miramar

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