La pyramide de Maslow & Sortir de sa zone de confort

Note : 3

le 03.11.2007 par Keph

3 réponses / Dernière par Keph le 04.11.2007, 14h54

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Cet article va reprendre une idée bien connue des membres de FTS. Cette idée qu'il faut sortir de sa zone de confort. Ce que je voudrais apporter avec cette article, c'est une explication sur la difficulté de sortir de sa zone de confort. Je ne sais pas si elle vous fera avancer, mais je souhaite simplement partager ma réfléxion.

La pyramide des besoins de Maslow.

La pyramide des besoins est un modèle psychologique qui classe les besoins des êtres humains en cinq catégories.
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Image piquée chez Wikipdia
Les besoins psychologiques sont les besoins tels que manger, respirer ou dormir. Ils sont plus que nécéssaires à notre survie, et constituent donc notre priorité absolue. Si vous vous échouez sur une île déserte, la nourriture sera la première chose que vous chercherez, quitte à prendre des risques que vous n'auriez même pas imaginés avant d'arriver ici...

Le besoin de sécurité, que j'appelle personellement besoin de confort, implique d'avoir un logement sûr, un travail stable, d'éviter la violence, être en bonne santé mais aussi d'avoir une vie saine et des amis fiables. Sur votre île déserte, lorsque vous aurez localisé les points de nourriture, votre nouvelle préocupation sera de vous construire un abri dans un endroit sûr, et de vous aménager une petite vie confortable...

Les autres besoins sont ceux de s'épanouir avec une vie sociale riche, la réussite professionnelle, l'accomplissement de projets personnels, etc... Je résume grossièrement. Pour plus de détail, consultez Wikipedia. Mais en gros, sur votre île, une fois que vous aurrez de la nouriture et un abri, vous pourrez commencer à vous baigner dans la mer, à réaliser le défi d'escalader le flan ouest de la montagne, de réaliser une oeuvre d'art avec des coquillages, ou bien, si vous avez eu la chance d'echouer avec une jolie fille, d'entamer une procédure de séduction. Bref, tout cela vient après.

Ce modèle prétend donc que nous cherchons à réaliser d'abord les besoins du niveau N avant de réaliser les besoins du niveau N+1. Si cette supposition est largement discuttée (on peut trouver de nombreux contre-exemples), je la trouve particulièrement vraie pour les deux premiers niveaux. Il est évident que les besoins primaires passent avant tout le reste.

Mais les adeptes du développement personel, tout comme ceux qui veulent apprendre la séduction (et j'en fais parti), sont souvent confrontés à un dileme. Ils voudraient agir mais ont trop peur pour le faire. Ils voudraient agir mais n'agissent pas. Parfois, ils s'inventent des excuses (faire ceci est trop risqué pour un résultat incertain, ce n'est pas la bonne soirée, je n'ai pas encore assez d'inner game, cette fille n'est pas si jolie que ça, etc...), d'autres fois ils se mordent carrément les doigts. Vouloir avancer est une très bonne chose et ils le savent, alors ils s'en veulent beaucoup.

Mais pourquoi n'agissent-ils pas ?

Car avancer signifie aller au devant de nouvelles situations. De nouvelles situations que nous ne savons pas encore gérer. Qui nous font peur. Qui vont nous pousser à faire des efforts. En d'autres termes, ce sont des situations d'insécurité, ou tout du moins, d'inconfort.

Et oui, il y a moultes articles ici qui le disent : il faut sortir de sa zone de confort pour avancer ! Et si cela est si difficile, c'est tout simplement parceque le besoin de confort est le 2eme de la pyramide, c'est-à-dire l'un des plus importants ! Comme l'envie d'avancer se situe plutôt au sommet de la pyramide, elle passe au second plan. Et donc, on n'agit pas et on reste dans sa zone de confort...

Ainsi, je considère que les besoins des niveaux supérieurs de la pyramide sont en contradiction avec le besoin n°2. C'est un paradoxe qui nous freine beaucoup. Je connais des gens qui ne sortent pas de chez eux. Ils regardent la télé, lisent des revus ou des articles sur FTS du matin au soir. Parfois ils estiment que leur vie est un peu misérable, mais ils ne trouvent pas la force de sortir de leur zone de confort. Je trouve cela très triste. Le confort est l'ennemi du développement personel.

Alors on fait quoi ?


J'en suis là. Ce que je fais, en ce moment, c'est travailler sur mon besoin de confort. Soit en l'anéantissant (mais je n'y crois pas trop), soit en faisant en sorte que je me sente en confort partout et tout le temps (voyager sans rien peut-être une bonne école), soit en ignorant tout simplement ce besoin, maintenant que je connais ses tenants et aboutissements.

Et vous, vous faites comment ?
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Salut mec

Déjà t'as quel âge ? Parsque si tu vis encore chez tes parents, le confort est généralement acquis.
C'est mon cas, meme si je vais pas tarder à bouger du nid. Et donc je peux profiter un max.

Je sais pas par contre si on peut assimiler le confort matériel à l'état mental de confort lorsque l'on parle de "zone de confort".

A mon avis, non : on peut évidemment (et heureusement) avoir l'un sans l'autre. Un SDF peut aller au devant de sets sans sortir de sa zone de confort alors que grand nombre de fils à papa pleins de pognon n'oserai pas demander leur route à une petite bonasse qui émet des AI.
> Une vie ! Quelques jours, et puis plus rien ! [Guy de Maupassant]
Bel-Ami

Salut. Il est intéressant ton article. On comprend mieux ainsi ce qui nous empêche d'agir. Je suis assez convaincu par l'idée que le besoin d'épanouissement est freiné par le besoin de confort car ils sont contradictoires.

A mon avis, ne pas vouloir tenir compte de ce besoin de confort est très difficile puisque le stress et la peur te forceront à satisfaire ce besoin et donc à faire marche arrière.

Peut être que la solution est de se dire "je vais chercher une autre zone de confort". Par exemple quand on rencontre quelqu'un au début on est un peu sur la défensive, on cherche à faire connaissance avant de se lacher. Puis une fois qu'on connait la personne, qu'on se sent en sécurité, on est naturel avec elle.
Si tu n'arrives pas à te lancer pour aborder quelqu'un, essayes peut être d'y aller en te fixant l'objectif de créer une nouvelle zone de confort. Du coup ça devrait t'ammener à discuter avec, lui poser des questions, dans le but de satisfaire ce besoin de confort en allant de l'avant et non en faisant marche arrière.

Bien entendu, lorsque l'on progresse, on accroit sa zone de confort, si bien qu'un PUA se sentira sûrement dans une zone de confort lors de ses sets. Ici, je parle "de la première fois", lorsqu'il faut sortir de cette zone.

On pourrait en discutter des heures alors qu'il suffit d'agir, je le sais bien, mais ce que je voulais avec cet article, c'est essayer de comprendre pourquoi il est parfois difficile d'avancer.

Les trucs comme "je fais comme si je n'avais plus que 24h à vivre" ne me semblent pas mal. On oublie de chercher une zone de confort/sécurité, puisque de toute façon on va mourir ! ^^

Sinon, je ne me suis pas présenté. J'ai 21 ans, je suis étudiant et je vis chez ma mère, sauf en ce moment puisque je suis à Madrid pendant 5 mois avec Erasmus.

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