La trentaine: demande de retours d'expérience

Note : 20

le 18.08.2015 par Iskandar

25 réponses / Dernière par Coing le 22.10.2015, 22h45

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Bon, je me lance.

Non, je ne suis pas resté serein en lisant l'article de FTS de la semaine... : http://www.frenchtouchseduction.com/tou ... 0-ans.html

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Donc je voudrais avoir les avis d'autres trentenaires du forum sur l'article. Les points qui m'ont le plus titillé :
C’est aussi l’âge où beaucoup de choses changent à jamais. Tout un tas de souvenirs sont désormais définitivement derrière vous,(...)
Je ne comprends pas bien pourquoi il dit ça.

Ensuite, ce paragraphe: "Avoir vécu fauché" . Je sais pas mais... je ne sais pas pourquoi, mais j'ai du mal à être convaincu.

Plus globalement, que pensez-vous de l'article ? Fait-il écho à votre vécu ?
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  • [0] Ca va mieux en le disant le 18.08.15, 15h41 par Sophomorex

Globalement, oui. Enfin c'est pas non plus à prendre à la virgule près. L'idée c'est de faire réfléchir, pas de fournir une check-list à suivre à la lettre...

Bien que je ne sois techniquement plus trentenaire depuis quelques jours je réponds quand-même.


Si j'avais lu cet article à 26 ans comme-toi, je crois qu'il ne m'aurait pas non-plus inspiré de la sérénité. Je l'aurais interprété façon "si à 30 ans on n' a pas fait ces 12 trucs on a raté sa vie",
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alors que je doute que ce soit le but de l'auteur.

Relax ! Certains de ces trucs, je n'aurais tout simplement pas été capable de les apprécier avant la trentaine, on évolue pas tous pareil.

C’est aussi l’âge où beaucoup de choses changent à jamais. Tout un tas de souvenirs sont désormais définitivement derrière vous,(...)

Je ne comprends pas bien pourquoi il dit ça.
Moi non-plus et plus j'y réfléchis plus je crois que ça ne veut pas dire grand-chose en fait (surtout la partie que j' mise en gras). En revanche, j'ai remarqué que pas-mal de mes potes commençaient à devenir nostalgiques vers la trentaine, c'est peut-être ça que l'auteur voulait dire...

Ensuite, ce paragraphe: "Avoir vécu fauché" . Je sais pas mais... je ne sais pas pourquoi, mais j'ai du mal à être convaincu.
Bon exemple pour moi : c'est une expérience que j'ai fait il y- a deux ou trois ans (bien après la trentaine donc) et qui était fondamentale pour commencer à piger la valeur du bonheur et à quel point il ne dépend pas que de l'aspect financier. L'intérêt que ça se passe avant trente ans c'est les conséquences sur l'avenir : C'est plus simple d'orienter sa vie en fonction de ce qu'on en a retiré et la pression sociale est moins forte si tu es jeune.
Bien-sûr, tout-le-monde n'aura pas forcément besoin de cette expérience...

C'est juste plus facile et de profiter de certains trucs avant 30 ans et certaines prises de conscience seront plus douloureuses/handicapantes/déprimantes plus tard.
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  • [+1] Absolument le 31.08.15, 09h38 par splifstarz

Bon ben personnellement je n'ai AUCUNS de ces points à mon actif... :?

Et ce n'est pas prêt d'être mis en oeuvre, j'aurais jamais le temps ou les opportunités de réaliser ces choses...

Je vais peut-être aller acheter une corde :P

Blague à part cette liste de choses à faire reflète plus les aspirations de son auteur que des choses à faire réellement.

Et à mon humble avis le titre serait "ces choses qu'il faut faire autour de ses 30 ans"
Serait à minima plus juste.

Pas mal des choses cités sont bien plus à la portée de trentenaires à mon avis.

Mais il y a des choses à noter.

Ce qui compte c'est du ne pas avoir de regrets...

C'est juste plus facile et de profiter de certains trucs avant 30 ans et certaines prises de conscience seront plus douloureuses/handicapantes/déprimantes plus tard.
Je pense que c'est l'esprit de l'article oui. Se résume très vite par "n'attendez pas 30 ans pour vous rendre compte que vous avez oublié de cumuler les expériences / d'essayer différentes façons de vivre / voir le monde".

... parce que oui, à l'approche de la trentaine, on commence à réaliser que le temps file, qu'on est pas immortel, qu'on est pas magique (et surtout : pas le centre de l'univers, alors que la 20aine est la décennie où l'on a tendance à cultiver cette pensée magique et rassurante); et que tous les rêves ne se réaliseront pas (en tout cas : pas facilement).

... et qu'on va commencer à avoir certaines urgences, certains impératifs, qui font que faire certains trucs ne sera plus jamais aussi facile que quand on avait moins de 30 (ex : voyager, vivre au jour le jour : à l'approche de la 30aine quand tu commences à devoir commencer à sérieusement bâtir quelque chose, ça devient de plus en plus difficile).

C'est un cap, ça me paraît assez indéniable, y'a une prise de conscience existentielle qui peut être très déstabilisante; et qu'on atténue d'autant plus facilement qu'on a bien profité des années précédentes.
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  • [0] 100% d'accord le 19.08.15, 11h11 par Cutter
  • [+1] Effectivement le 19.08.15, 13h36 par Lulla
  • [+1] 100% d'accord le 19.09.15, 15h12 par Atalante01

Assez d'accord avec FK sur la lecture de l'article et le résumé éclair:
"n'attendez pas 30 ans pour vous rendre compte que vous avez oublié de cumuler les expériences / d'essayer différentes façons de vivre / voir le monde"
Et carrément d'accord avec lui sur la notion de temps qui se modifie à cette période. C'est clairement ce qui me marque le plus.
J'ai l'impression qu'avant ce "cap" (qui ne se situe pas au même moment pour chacun, mais au cours de la trentaine quand même), on théorise pas mal autour de l'âge. On sait qu'il faut profiter, on a compris que le temps passe, mais c'est assez intellectuel (du moins c'était comme ça pour moi)

Puis à un moment, ça s'impose différemment, ça se ressent d'avantage que ça ne se pense.

Sûrement un peu la faute des quelques claques reçues en chemin:

- tes potes sont parents d'ados alors qu'il te semblait que tu l'étais toi-même hier ou avant hier.
- tu as toujours l'impression d'être jeune mais tu réalises subitement et avec horreur qu'en fait, t'es le plus vieux de l'équipe au boulot. Parfois j'ai vraiment l'impression que le cerveau met du temps à te permettre d'intégrer qu'il n'y a pas que les autres qui vieillissent autour de toi pendant que tu restes trankilou à l'âge que tu as l'impression d'avoir :roll:
- tu commences à compter et à te dire que ça fait 20 ans que tu connais cette personne rencontrée au lycée (ça voudrait donc dire que j'ai beaucoup plus que 20 ans?? :shock: )

Liste non exhaustive évidemment..

Pour ce qui est de ce passage:
Tout un tas de souvenirs sont désormais définitivement derrière vous
Je ne sais pas si je le comprends correctement, mais ça m'évoque toutes ces choses ou ces gens dont on était persuadé de se rappeler à vie, et dont le souvenir s'estompe malgré tout, parce que la capacité de stockage n'est pas infinie, et qu'elle aurait même tendance à diminuer d'ailleurs, qu'ils disent ;)
Puis l'importance qu'on y attache (aux choses, idées, souvenirs) change elle aussi, et certains trucs qui paraissaient primordiaux et vitaux à une période deviennent finalement futiles et inutiles plusieurs années après.

Et puis ça fait peut-être aussi référence à certains trucs qu'on était capables de faire/encaisser fût un temps et qui paraissent inimaginables aujourd'hui (parce qu'on a changé, évolué, vieilli quoi!)
Ces choses là restent donc définitivement des souvenirs derrière soi. Je pense notamment aux trucs profondément débiles et inconscients qu'on a tous sûrement fait, et qu'on trouverait naze de refaire aujourd'hui, maintenant qu'on a un peu plus de plomb dans la tête --> ça ne veut pas dire qu'on ne fait plus rien de déjanté une fois la trentaine passé, mais ce sont des trucs débiles différemment qu'à 18 ans...enfin, en ce qui me concerne en tous cas.

Bref, je ne sais pas si ça parle aux autres trentenaires, mais c'est, en partie, ma lecture des choses.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 19.08.15, 16h09 par Lenny2stras
  • [+1] 100% d'accord le 31.08.15, 09h41 par splifstarz
  • [+1] Intéressant le 31.08.15, 10h18 par Baijin
  • [+1] 100% d'accord le 02.09.15, 14h19 par Sathinelilly
  • [0] 100% d'accord le 17.10.15, 17h13 par Fredbart94

Personnellement je ne bloque pas trop sur l'âge. Je vais avoir mes 29 ans bientôt, et je me sens définitivement mieux qu'à 20. Au contraire, je ne vois pas des choses disparaître, mais de plus en plus de portes s'ouvrir.

Concernant l'article, je suis partagé.

Certains points évoqués ne sont pas tant contrôlables en quelque sorte. Par exemple, "vivre la vida loca", oui, ok. Mais si vous rencontrez la femme de votre vie à 21 ans, dommage de passer à côté juste parce qu'on veux papillonner avant 30 ans.

Ou encore, "vivre fauché". Ça m'est arrivé en début d'année, et OUI, ce fut formateur et j'en ai beaucoup appris. Quand on a plus de quoi faire les courses, que l'on doit remonter un découvert qui dépasse l'entendement, que l'on cherche divers moyens de faire un peu de fric ... Mais ça m'est tombé dessus, et je ne conseillerai à personne de le provoquer exprès :lol:

D'autres sont clairement contrôlables et à faire, comme : "mettre du blé de côté" ou encore "se maintenir en bonne santé".

Je ne ressens pas ce que les autres évoquent sans arrêt ... récemment, une amie a eu son premier enfant, un autre vient de se marier, les deux ont 3 ans de moins que moi. Je suis juste content pour eux. Je sais que ces événements m'arriveront, quand je serai prêt et que j'en aurais envie.

Ne bloquez pas sur la "liste" qui en fait n'en est pas vraiment une. Ce ne sont que quelques conseils.

Perso, je trouve l'article très bien écrit mais si, effectivement, certains points restent sûrement un peu flous quand on ne les a pas vécu.

"Vivre fauché" apprend énormément sur les notions d'argent, de bonheur, d'humilité, de pression sociale. C'est peut être con à entendre pour ceux qui ne l'ont jamais vécu mais c'est aussi quelque chose que je conseillerais. Exemple: j'ai connu un type que ses parents ont toujours protégé financièrement. Le mec ne bosse pas mais ses parents lui ont toujours tout payé, même son whisky du samedi soir. Ben à 30 ans, le mec a un comportement de branler de 20 ans nombriliste et capricieux. C'est un gamin...


Quant aux choses qui ne seront plus jamais comme à 20 ans, essayez de proposer une soirée entre mecs quand tous vos amis sont en couple et/ou parents. OMG, on dirait que tu leur a demander un crédit sur 30 ans. Et il y a d'autres choses qui changent. Fini de se biturer le samedi soir et de boire une bière le dimanche matin pour rincer son cochon. Fini de jouer à la console jusqu'à 3h du matin et d'arriver au taf tout frais. Bref, on vieillit mais nos comportements aussi. Je pense qu'il veut parler de ça.
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  • [+1] Tout à fait ! le 31.08.15, 15h16 par Lulla

Quant aux choses qui ne seront plus jamais comme à 20 ans, essayez de proposer une soirée entre mecs quand tous vos amis sont en couple et/ou parents. OMG, on dirait que tu leur a demander un crédit sur 30 ans.
Les gens sui ont des enfants disparaissent pour beaucoup d'entre-eux de la vie sociale de gens sans enfants. Question de temps et de priorités. Dommage, cela nous fait rater plein de conversations passionnantes sur le changement des couches et la varicelle du petit. Une grosse perte. :mrgreen:

Plus sérieusement, les amis avec qui on arrive jamais à caler un rendez-vous parce qu'ils sont en couple, il y a un moment où on arrête de proposer. Entre temps, on a fait de nouvelles connaissances et on ne remarque même plus qu'ils ont disparus de notre vie sociale. Puis vienne les première turbulences dans leur relation, le divorce et c'est là qu'il rappellent la gueule enfarinée pour refaire des soirées. Cela te semble familier?

Quel cynisme Blusher!
Attention aux généralisations et aux clichés sur les couples et les parents, hein;)

Globalement, que ce soient mes potes ou moi, on n'est pas devenus chiants et mous quand on s'est mis en couple ou quand on est devenus parents.

En vieillissant, on a plus de responsabilités (travail, enfants, engagements divers), plus d'attaches, moins de liberté. On peut perdre peu à peu la possibilité de tout changer, de repartir à 0, c'est vrai et puis on devient "raisonnables"... Fichtre!
Pourtant, je crois qu'il est tout à fait possible de concilier obligations et plaisirs à tout âge, c'est juste une question d'organisation, de priorités mais aussi d'envie et d'ouverture sur le monde et sur les autres. Il y a aussi la capacité de chacun à faire des choix et à les assumer qui joue, beaucoup de trentenaires et plus restent dans des situation pro ou perso qui ne leur conviennent pas / plus et c'est bien dommage.


L'article ne m'a pas parlé parce que j'ai travaillé, vécu en couple et mis au monde des enfants dans la vingtaine alors pour moi, la trentaine était plutôt une seconde jeunesse!
je pense qu'il est de toute façon très difficile de dresser une liste des choses à faire avant 30 ans, tant les parcours de vie sont nombreux et aléatoires.
Quoi qu'il en soit, la conclusion me semble très juste et valable à tout âge :
Le monde des trentenaires se divise en deux catégories : ceux qui sombrent dans les méandres de cette caricature de vie d’adulte qui nous effrayait tant à l’adolescence (salariat aliénant, conversations de machines à café et résignation à tous les étages), et ceux qui continuent d’apprendre, de se découvrir et se persuadent que le meilleur est à venir.

« The day you stop learning is the day you stop living ».
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  • [+1] Absolument le 26.09.15, 11h24 par splifstarz

Attention aux généralisations et aux clichés sur les couples et les parents, hein;)

Globalement, que ce soient mes potes ou moi, on n'est pas devenus chiants et mous quand on s'est mis en couple ou quand on est devenus parents.
Tout le monde ne devient pas chiant. Les divorcés qui ont la garde alternée de leurs enfants par exemple continuent d'avoir une vie sociale et culturelle plus active. A l'inverse, celui ou celle qui passe le plus clair de son temps entre le bureau et la foyer pour s'occuper de ses enfants fréquentera plus souvent d'autres parents faute de temps, faute de liberté (l'horreur des amis qui viennent à un dîner avec leurs enfants), ou simplement d'intérêts communs à ce moment précis de leur vie.

C'est un peu cliché tout ça.
C'est pas comme si les gens avec des enfants étaient forcément chiants en en parlant ou se limitaient forcément à ça.
Et aussi la division en couple/célibataires existe à tous âges. Même à 20 ans il y a des gens qui sont en couple et qui ont envie de faire plus productif que des soirées en boîtes à se mettre des mines. Et je sais que les célibataires font pas que ça (je l'ai été longtemps et ça se limitait heureusement pas à ça), mais c'est souvent l'exemple donné pour dire "ah il a vieilli" alors que le mec il s'est peut être juste aperçu que c'était vain vu qu'il y allait que pour choper (pas rencontrer mais bien serrer).
Et je trouve que l'arrogance de certains à juger les autres relève sans doute d'un besoin de se prouver que son style de vie est meilleur.
Si les gens ont envie de faire des gosses foutez leur la paix. Ça vous permettra d'avoir des petits êtres fragiles à défendre des baffes de leurs immondes parents alors que vous mêmes vous êtes les sains d'esprit qui les aimez tellement que vous n'en voulez pas:)

Et puis c'est pas parce qu'on manque de temps ou qu'on a d'autres priorités qu'on change de centres d'intérêt. J'ai une pote qui a 4 gosses qui sort peu mais qui le fait, un pote gamer qui gère ses mioches et sa guilde, je connais un mec qui profite de garder ses gosses pour s'instruire et les instruire à la peinture, etc.
Ils sont pas devenus plus cons parce qu'ils font quelque chose dans la norme. La norme c'est pas toujours mal. C'est pas parce que des tas de débiles font des gosses juste pour faire comme tout le monde qu'on peut pas trouver des gens intelligents qui en font.

Et être célibataire (ce qui peut être un choix mais c'est bien loin d'être la majorité), c'est pas une marque d'intelligence hein. Juste un état social. Souvent pas désiré et qui marque souvent des incapacités sur bien des points, même si sur fts c'est peut-être pas la majorité.
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  • [+1] Tout à fait ! le 19.09.15, 15h21 par Atalante01

Si les gens ont envie de faire des gosses foutez leur la paix. Ça vous permettra d'avoir des petits êtres fragiles à défendre des baffes de leurs immondes parents alors que vous mêmes vous êtes les sains d'esprit qui les aimez tellement que vous n'en voulez pas:)
Respire un coup Image

Tu extrapoles sur ce que j'ai dit. Les personnes qui ont des enfants ont nécessairement moins de temps que les autres et sont logiquement socialement moins actives en vertu de leur responsabilités parentales. Je me rappelle que nous avons eu cette conversation à propos du boulot et du temps comme ressources non-renouvellable.

Les pères passent 7,3% de leur temps à s'occuper de leurs enfants et les mères 13,5% ( http://www.pewsocialtrends.org/2013/10/ ... 0-2013-03/ ). C'est donc loin d'être négligeable.

Par ailleurs, si le couple reste la norme, le statut de célibataires est moins stigmatisé qu'il ne l'était il n'y guère. Selon un sondage Parship, 39% des hommes et 54% des femmes célibataires considèrent qu'être célibataires à 30 ans est une chance.

Cela s'explique certainement par le fait que nous valorisons davantage notre bien-être individuel. Le sondage CivicScience mené auprès d'un million de personnes (avec et sans enfants - âges 25-54 ans) nous aidera peut-être à apporter un éclairage qui dépasse le : "J'ai un ami qui."

- Financièrement (l'autre nerf de la guerre pour les sorties culturelles/sociales et les voyages): les gens sans enfants ont 20% plus de chaances d'être capables d'épargner ue portion de leur revenu.

- Culturellement: 41% plus de chances de trouver des non-parents passionnés de musique. 39% plus susceptibles de trouver le temps d'aller au cinéma plus d'une fois par mois.

Sorties: 62% plus de chances que des non-parents déclarent partager une passion pour les voyages. Deux fois plus de chances qu'ils aillent une fois par mois au restaurant entre amis.

Cela ne signifie en aucun cas que les parents sont stupides ou moins heureux (les études divergent sur le sujet, généralement ce sont les premières années du bambin qui réduisent le bien-être des parents de manière notable - 70% des nouveaux parents se déclarent moins heureux : http://link.springer.com/article/10.100 ... 015-0413-2 ).

En tout état de cause, il me semble difficilement contestable que l'arrivée d'un enfant dans le foyer réduise sensiblement les opportunités de socialisation.

L'âge me semble donc être en fin un critère moins pertinent que la parentalité / non parentalité.
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  • [0] Constructif le 03.09.15, 16h20 par Sathinelilly

Personnellement je me dirige tranquillement vers les 30 ans. Je trouve que c'est un bel âge.

Pour tout dire, je me sens rajeunir au fur et à mesure que les années avancent, car l'expérience accumulée me libère peu à peu du poids du conditionnement familial et social, qui m'écrasait plus fortement à 20 ans et me rendait très conventionnel et anxieux.
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  • [+1] +1 le 19.09.15, 12h52 par Lenny2stras
  • [+1] Like ! le 20.09.15, 11h32 par Baijin
  • [+1] 100% d'accord le 24.09.15, 19h18 par voucny
  • [+1] Yesssss! le 26.09.15, 11h25 par splifstarz

Perso j'ai beaucoup d'amis qui vont à des soirées avec leurs enfants, qui les emmènent avec eux, les laissent se balader, faire leur expériences, qui travaillent avec leurs enfants aussi! Mais bon, c'est surtout pour les professions qui ne se font pas en bureau, je parle plutot de personnes ayant évolué dans des milieux artistiques/sociaux, et qui n'enferment pas leurs enfants dans une tour d'ivoire sans une idée classique de comment il faut les éduquer. Les enfants s'adaptent toujours tant qu'ils ont des repères de respect et de présence...

Bien évidemment il y a des contraintes qui viennent avec le fait d'etre parent, et comme le dit Blusher c'est beaucoup plus difficile les premières années (je pense au moins jusque 3-4 ans).

J'ai grandi dans un cadre très peu conventionnel, on avait pas toujours a manger mais je suis jamais morte de faim, on était très autonomes et j'étais souvent entourée des amis de mes parents et d'artistes. Je pense que ça m'a été très bénéfique, et ça me permet de moins voir la parentalité comme une croix. De plus, voir ses parents faire ce qu'ils ont envie de faire et être en accord avec eux même, c'est vachement gratifiant!

Bref je suis un peu hors sujet :D Je trouve juste dommage de s'enfermer quand on devient parent...

Personnellement je comprend très bien ce que veut dire Aurélien avec cet article... Par rapport au point 1 sur la vida loca, je crois que ce qu'il y a à retenir c'est surtout "ne pas avoir de regrets", personnellement je trouve beaucoup plus rassurant quelqu'un qui a fait ses expériences et sait ce qu'il veut. Donc expériences multiples ou pas, il ne faut juste pas avoir cette petite voix dans ta tete qui te dis "t'as manqué ça, t'as manqué ça, tu ne sauras JAMAIS ce que c'est que de vivre ça, peut etre qu'en fait tu passes à coté de toi meme". Ca peut etre douloureux, et que ce soit dans le cas de s'etre casé trop tot (a son gout), ou de ne pas avoir fait l'expérience d'une relation longue, ça peut se trainer comme un boulet.

Je serais trop mal si mon homme m'en voulait à vie de ne pas pouvoir se taper d'autres nanas, ou s'il finissait par me tromper parce que c'est une carence chez lui ; c'est en fait un sujet récurrent entre nous... Par période il se sent "en prison", et dans le meme temps il ne veut pas me perdre parce qu'il pense que je suis la femme de sa vie... C'est hyper aliénant. Au final ce qui devrait etre une liberté (choisir d'etre ensemble, de continuer à se découvrir et se re découvrir), devient une contrainte... Je n'aime pas trop cette vision contraignante et je n'ai pas vraiment envie de finir mère célibataire à 35 ans parce que l'autre n'a pas su être honnête avec lui-même (ce qui me pend un peu au nez). Je crois que lui meme n'est pas totalement conscient de cette frustration (il a bientot 28). Quant on s'est rencontrés il voulait vivre un grand amour, tomber follement amoureux et aimer profondémment quelqu'un. Maintenant qu'il l'a eu, il se demande comment c'est de l'autre coté, et dans le meme temps, il se rend compte que ce n'est pas ça qui va le compléter, et qu'avec les avantages de l'amour, viennent aussi les inconvenients. Et puis c'est toujours le fameux "est-ce que l'herbe n'est pas plus verte chez mon voisin au final?". Je lui ai déjà dit que je préférais etre seule (et à fortiori avant d'avoir des gosses, plutot ne pas en avoir d'ailleurs que ça d'ailleurs) que de vivre avec quelqu'un qui m'en voudra toute sa vie de l'avoir 'empeché' de vivre d'autres expériences, ou qui s'en rendra compte trop tard!


Sinon je n'ai pas encore 30 ans mais le point sur lequel je me reconnais personnellement le plus, c'est au niveau professionnel. J'ai presque 26 ans et je ne sais pas encore clairement où je vais... Un vrai problème depuis un an. Du coup je m'y attèle parce que plus le temps passe et plus je me rend compte que c'est psychologiquement plus difficile pour moi de m'y mettre et de prendre clairement la direction qui pourrait m'épanouir. Je risque de finir aigrie, et dans le milieu créatif mieux vaut s'y prendre tot, parce qu'au bout d'un moment, certaines portes se ferment. Je me sens encore capable de vivre sans un balle à même le sol pour privilégier mes conviction, imaginer que je vais refaire le monde et affirmer mon désir d’être écrivain, mais ça devient limite. Parfois, j'ai l'impression d’être nul part, de m’être trop perdue dans plein de domaines différents et que si on veut réellement apporter notre contribution à l'édifice ça prend du temps, il faut savoir trancher et arrêter de se disperser.

Comme l'a si bien dit un de mes potes peintre (qui a plus ou moins le meme age que moi) : "C'est marrant de voir tous ces jeunes (19-20 ans) qui ont super envie, avant on était plein d'énergie, on avait la niaque de se lever matin pour faire des choses, la seule énergie de l'action et de la découverte était excitante, maintenant, j'ai l'impression qu'on a besoin que ça serve à quelque chose, que ça ait du sens pour avoir envie de sortir de son lit". De l'énergie de l'action, à l'énergie de la conscience...
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  • [+1] Intéressant le 20.09.15, 00h07 par Nidwazo

Perso j'ai beaucoup d'amis qui vont à des soirées avec leurs enfants, qui les emmènent avec eux
Ca c'est vraiment le truc à flinguer la soirée pour tout le monde. On ne leur fait jamais la réflexion?
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  • [0] Trop dogmatique le 19.09.15, 20h19 par The_PoP
  • [0] Prends un peu de recul le 20.09.15, 09h00 par Axelos
  • [0] Bienvenue ! le 21.09.15, 00h57 par Lulla
  • [0] Pourquoi tant de haine ? le 26.09.15, 11h27 par splifstarz

Non... et les enfants sont pas chiants, ils font leurs trucs dans leur coin, pas trop demandeurs d'attention, pas de crises, ils sont habitués... Question de caractère (de l'enfant aussi) j'imagine :D

Quand le gosse est crevé au dodo et les parents continuent à faire la fête...
Une de mes potes emmène meme sa fille dans des grosses soirées electro (elle lui met un casque sur les oreilles pour le bruit), et puis elle a une salle à l'étage où elle peut caser la petite pour la nuit. Et franchement, ça peut paraitre malsain dit comme ça mais pas du tout, la petite s'éclate (4 ans) et est très à l'aise.
D'ailleurs entre ma pote et moi, c'est elle la plus demandeuse en sorties..
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Facepalm le 20.09.15, 11h54 par Blusher

Tous les parents ne vivent pas leur parentalité de la même façon.

Si pour certains le fait d'être parents sonne le glas de leur vie sociale, c'est parce qu'ils le veulent bien.

Mais on peut toujours se consacrer à ses passions et aller à des soirées, même quand on a des enfants.

Au besoin on peut toujours les faire garder.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 20.09.15, 11h59 par Atalante01
  • [+1] 100% d'accord le 20.09.15, 12h55 par The_PoP
  • [0] C'est pas si simple le 21.09.15, 13h50 par Blusher

-Alex a écrit :Tous les parents ne vivent pas leur parentalité de la même façon.

Si pour certains le fait d'être parents sonne le glas de leur vie sociale, c'est parce qu'ils le veulent bien.

Mais on peut toujours se consacrer à ses passions et aller à des soirées, même quand on a des enfants.

Au besoin on peut toujours les faire garder.
Pour beaucoup de parents c'est leur voeu le plus cher mais il ne suffit pas de leur dire qu'ils peuvent pour que cela devienne réalité.

Hors coût de garde, l'arrivée d'un enfant provoque une perte de niveau de vie de 18% (près de 30% quand on a deux enfants). Pour beaucoup, ce n'est donc pas sans conséquence l'argent étant souvent le nerf la guerre pour les sorties (le temps aussi). Notons que les enfants coûtent plus chers au couples divorcés qui ne jouissent plus d'économie d'échelle (logement etc.)

Au total et selon diverses études (Credes, Unaf, Secodip, Familles rurales, Cidef, Centre textile de conjoncture et d’observation économique pour l’habillement, Confédération syndicale des familles) un enfant coûte 100.000 euros à ses parents de sa naissance à sa majorité.

Le coût en temps est réel, il faut vraiment n'avoir jamais parlé avec de jeunes parents pour prétendre le contraire. Il peut d'ailleurs être mesuré principalement pour les femmes par l’amputation des capacités de travail professionnel et d’épargne des parents.
(INED, Population & sociétés, n°426 : la charge de la conciliation entre les contraintes
professionnelles et les responsabilités parentales repose essentiellement sur les
femmes).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas le plus important le 21.09.15, 14h22 par Atalante01
  • [0] Trop dogmatique le 22.09.15, 20h18 par Penelope

Les statistiques c'est cool, et c'est vraiment intéressant d'avoir de la doc!

Mais au delà de ça, on peut aussi essayer d'être l'exception qui concilie les deux. Mes parents sortaient, faisaient des diner avec leurs amis avec nous (mon frère et moi) à table (tranquilles)
Parfois en partait en week end avec les adultes mais c'était jamais "centré" autour de nous.

C'est juste une affaire d'éducation, les parents te disent juste qu'ils ont eux aussi des amis et qu'ils ne "jouent" pas de la même façon, et qu'être grand c'est comprendre et respecter ça. Je me souviens encore tel quel ce que me disait maman c'est drôle.

Le truc aussi, c'est que mes parents avaient les moyens d'avoir des nounous qui s'occupaient de nous (et qui ne nous en RIEN fait penser que nos parents ne s'occupaient pas assez de nous, quand ils rentraient un peu plus tard ou qu'ils sortaient).

Donc oui, c'est difficile de concilier les deux, c'est vrai, mais on peut s'en donner les moyens si c'est un objectif de vie (être bon parents et avoir une vie sociale).

L'argument économique est très vrai aussi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 21.09.15, 15h21 par Atalante01
  • [+2] Merci ! :) le 26.09.15, 11h33 par splifstarz
  • [0] 100% d'accord le 17.10.15, 17h25 par Fredbart94

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