Le journal de Maître Grue

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le 31.07.2014 par master crane

1 réponses / Dernière par master crane le 02.08.2014, 16h28

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Allez, c'est l'heure de vraiment parler de moi... Je suis sur FTS depuis peu, mais personne ne sait vraiment qui je suis. Faire un journal est la bonne occase pour me découvrir un peu plus. Alors allons-y !

La séduction à toujours été une occupation prédominante chez moi. Je suis un enfant du « doute ». Pas désiré par ses parents et abandonné par son père à l'âge de deux ans. J'ai grandit sans trop savoir si j'avais le droit, le droit d'être la, d'exister. C'est assez sympa comme début de carrière... lol. L'enfance passé avec ma mère me permis d'avoir le minimum syndicale d'amour (conditionnel certes, mais de pas trop mauvaise qualité). Je ne sais pas pourquoi elle décida de me garder, mais en tout les cas, elle l'a fait. C'est cet étrange sentiment de ne pas avoir voulu que vous soyez la... puis... finalement, on vous garde quand même. Comme si elle s'était dit « pourquoi pas ». Étrange sentiment, croyez moi... Malgré ça, mon enfance ne manqua pas de bon moments !

Les emmerdes commencent dans la transition enfance – adolescence. La rage se réveil de plus en plus. La rage de ne pas comprendre pourquoi mon père est parti, mais aussi cette éternel question : « Qu'est-ce que je fou sur terre ? ». Catastrophe scolaire, soyons franc, je ne foutais absolument rien. Mon truc à moi, ce n'était pas que je ne voulais pas apprendre, c'est que je voulais impérativement savoir pourquoi j'apprenais ce qu'on m'apprenait. Quand je posais cette question, on me répondait : « On ne te demande pas de réfléchir, on te demande d'apprendre ». Suite a cette merveilleuse remarque pleine de bon sens, je chercha un moyen de quitter l'école rapidement pour préserver mes qualités intellectuel saine et sauve. C'est donc au collège que je découvris les joies de l'école buissonnière. Gamin solitaire, j'aimais lire, me perdre dans d'interminable promenade dans la nature et méditer. J'étais en décalage complet avec mes « camarades » de classe. Eux, c'était les scooter trafiqué, tuné dans tout les sens, les boites de nuits, les meufs, l’alcool etc... Moi, c'était la musique, les art-martiaux, la spiritualité et la physique quantique... Bon... Voila quoi... Les filles, c'est arrivé assez tard dans mon adolescence. Un jour, ma mère commença à se demander pourquoi l'école et moi, ça ne fonctionnait pas. On n’emmena passer des tests de Q.I. Elle se demandait si j'étais pas un gosse surdoué (c'est comme ça qu'on appel les gens un peu trop curieux). Dans le mille. Je ressortis des tests avec un résultat de 143. Aussi débile que ça puisse paraître, ça m'a permis de comprendre plein de choses. Notamment pourquoi en 3e, au lieu de me présenter au brevet des collèges, je suis allez à une conférence de Jean-Pierre Petit.

C'est dons l'année de mes 16 ans que j'ai vraiment commencé à me pencher sur le monde « sociale » et donc, avec ça, les nanas. Alors la... L’apocalypse à l'état pur, c'était moi. Au départ je me disais : « faut que tu parles de ce que tu aimes pour le partager avec elle ».

MONUMENTALE ERREUR !
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Imaginez, mesdemoiselles, un gars qui vous parles de solfège harmonique pendant 20min... Ou de mécaniques des fluides et j'en passe... une catastrophe ambulante ! J'arrivais même à passer a côté des nanas qui me trouvait cool. Je me souviens d'une Raphaëlle que je trouvais tellement belle, et à la foi, tellement inaccessible. On avait marché ensemble en fin de soirée pour la raccompagner chez elle. On parlait de tout et de rien, on rigolait bien, j'étais heureux, visiblement elle aussi. Mais moi, je me disais qu'une fille aussi canon, c'était pas pour moi... Le lendemain de cette soirée. Fab, m'ont grand pote de l'époque passa chez moi : « Alors avec Raphaëlle ? ». Bah rien mon gars ! Le néant. « mec, t'es trop con, elle te kiff, je le sais, Noémie me l'a dit. Elle a parlé avec elle ». A cet instant la, j'ai connu mon premier plantage système avec besoin de rebooter la machine derrière. Intérieurement, j'étais super content. Extérieurement, intérieurement j’étais super content je vous dis ! Arrêter de me faire chier avec l'extérieur !

EPIC FAIL.

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Je n'ai rien fait !! Je m'en suis voulu après coup quand je l'ai vu dans les bras d'un autre.

Allez je m'arrête la pour aujourd'hui ! La suite plus tard.
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  • [0] La suite, vite ! le 31.07.14, 15h51 par Onmyoji

Oui, donc, ou en étais-je... Ah oui voilà! Mon adolescence... Une des périodes les plus palpitante de ma vie, merveilleuse, mais aussi dur, très dur. Remplis de souffrance, ces obstacles à braver. C'est dur l'adolescence. On prend vraiment cher sans forcement s’entendre compte. Les autres sont souvent violent psychiquement (et souvent on l'est tout autant). C'est sur qu'à l'époque, je connaissais pas encore la CNV lol.

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Je pratiquais les art-martiaux. J'en ai pas parlé encore. Le manque de père m'avait laissé cette trace intérieur me disant que dans la vie, faut être fort pour tenir debout et avancer. Pas fort dans le sens être capable de dézinguer n'importe quel abrutit qui cherche la merde, mais bien dans le sens « interne » du terme. C'est quoi ça alors ? Et ben c'est se connecter à sa force vitale intérieur profonde, et la réveiller. J'ai commencé par l'aïkido. C'était plutôt soft, mais j'aimais bien l'aspect « spirituel » qui sous tendait cette école la. Puis, passé mon 1er dan, envie de rentrer dans le vif du sujet. Le combat. Ce mot et tout ce qui plane autour m'intriguait. J'avais cette sensation profonde que j'allais y trouver une réponse à cette attente de force. Je me suis alors tourné vers les écoles chinoises, j'ai étudié principalement le wing tsun, le tang lang (dans l'arrière cour d'un resto chinois du 6e arrondissement de paris, véridique lol), le baihe et une bonne partie de l'école shaolin. Puis, avec un de mes amis de l'époque, on voulait tester, voir si ça marche. Quel bonne idée que d'aller défier des mec dans des clubs pour vérifier tout ça ! N'est-ce pas ? On partait, sac sur le dos, à l'ancienne. On rentrait dans le dojo et on demandait à voir le prof. On lui expliquait la démarche, les gars étaient souvent ok. On se foutait sur la gueule, et ensuite, avec plein de bleu sur la tronche, on prenait des notes dans nos petit cahiers. Puis après, le niveau supérieur. On s'est rapproché des disciplines para militaire. Y'avait un gars sur Paris (je ne dis pas son nom volontairement) qui proposait des masses attaques dans des parkings. On avait connu ce type par le biais de mon pote qui prenait des cours de Ninjutsu chez Kacem Zoughari. Moi à l'époque, j'étais avec Bernard Bordas. Et donc, on s'est retrouvé dans un café avec tout les gars qui venait faire ça. Monxieur X, l'organisateur nous a fait signer une décharge qui disait, en gros, qu'en cas d'accident grave, c'est pas son problème. Attention, saut quantique ! Pouf ! Je suis donc dans le parking, 4 mecs me sautent dessus, me tabasse la gueule, et je ne sais pas comment, mais cette source de force vitale dont je parlais, la, elle s'est réveillé d'un coup ! J'ai un souvenir très vague de ce qu'il s'est passé (car neurologiquement, on est en système nerveux automatique dans ce genre de cas). J'ai juste terminé avec une cheville pété, assis sur un mec entrain de lui piquer les yeux (heureusement, il avait des lunette de plongé pour se protéger). On vint me calmer en m'hurlant dans les oreilles que c'était finit. L'état d'alerte dans lequel j'était s'éteignit doucement et la raison revins dans ma tête de la même manière. Le gars m'a dit texto: "bien joué fiston, allez va te laver le visage, on va s'occuper de ta cheville". Deux gars me portait, j'ai vu mon pote assis pas loin entrain de chialer. On m'assoit, je reprend pleinement conscience de tout ce qui s'est passé, et la, je m’effondre en larme. Un des mec qui s'occupait de ma cheville m'a dit: "c'est normal, on ne s'imagine pas capable de ça, t'inquiète, il va t'envoyer chez Henry". Henry ? C'est la que je toucha les enseignements d'un grand homme. Henry Plée

Je ne raconterais pas tout, ce serait trop long, à ce stade de l'histoire, je ne suis plus un ado d'ailleurs, mais un pré-adulte dans la 20aine. Mon passage dans le monde des art-martiaux m'a emmené loin dans ma quête personnel. J'ai rencontré des gens des plus étrange et taré. Mais ils m'ont tous appris quelque chose. Mais plus que tout, je suis allé au bout de mes peurs, je les ai extirpé, je les ai combattu en face. J'ai pleuré, pris des coups, eu mal, frôlé la mort, mais je suis la, et je peu témoigner de la bestialité de l'être humain. Mais ce qui est sur, c'est que j'ai acquis un calme, un point zéro incroyable. Le niveau de stress de mon quotidien est égale à un pet de fourmis. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, de connaître ces endroits les plus sombre, ça apaise l'être. Bien sur, le chemin que j'ai choisis de prendre pour ce faire est le miens. Il existe d'autre voix plus souple et moins violente. Mais de la violence, on va forcement en rencontrer. Comme disait Yoda : « tu auras peur ».

Tout cette partie de ma vie à considérablement changé mes rapport homme femme. Je vais expliquer pourquoi dans le prochain billet ! Bonne vacances les gens, je part bientôt, je récrirais en rentrant !
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  • [0] Like ! le 11.08.14, 16h37 par Snow

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