Le point G : qu'est ce qu'il fait ? Qui c'est celui là ?

C'est tellement évident, mais j'ai mis du temps à m'en rendre compte.

Si on prend tout en compte: clito sur lequel on peut frotter dans certaines positions, point G, périnée, deeps spots (au pluriel puisqu'il paraît qu'il y en a deux) et je dois encore oublier des trucs... + le fait que chaque femme est différente, si on se sert de son engin toujours de la même manière quelque soit sa partenaire, on va droit dans le mur.

Par contre c'est plutôt positif de connaître l'anatomie féminine pour se dire "tiens elle aime bien qu'on lui stimule telle zone / truc."

Bravo pour cet article au fait, et si il faut encore faire des test sur des jumelles je veux bien me dévouer

Bien sûr qu'il y a des zones érogènes que l'on retrouve de femmes à femmes mais il y aura toujours des exceptions qui nous forcerons à nous adapter, à tout revoir de A à Z sur ce qu'on pensait être sûr.

Moi c'est ce que j'aime quand je change de partenaire : tâtonner, chercher, découvrir l'autre

au pluriel puisqu'il paraît qu'il y en a deux

l'arrière je l'ai eu que sur une seule meuf, et ct une qui connaissait déjà donc qui a pu me guider (l'avant est beaucoup plus facile, juste avant la cavité utérine le petit renfoncement)

Moi c'est ce que j'aime quand je change de partenaire : tâtonner, chercher, découvrir l'autre

clair, c ce qui me manquerais si je n'avais qu'une partenaire, une fois que tu la connais y'a plus ce petit challenge des premières fois.. par contre se renouveler qd au bout de qq mois\an les habitudes rendent le cul plan plan c'est bien plus dure que la découverte !

Oui mais une bonne baise avec un partenaire qui te connait et que tu connais, ce genre de moment où tu te sens en plein performance et où tu finis vraiment vidée, c'est ouf aussi !

Je ne crois pas qu'il y ai plus d'avantages à changer qu'à rester avec le/la même, les deux ont leur avantages et leur inconvénients.

Bon excusez-moi d'aller (un peu) à contre-courant, mais autant je suis en accord total avec l'article initial, autant je suis profondément en désaccord sur les derniers développements selon lesquels nous serions tous différents, pas égaux devant le plaisir et tout le toutim...

Pour tenter d'expliquer ma position - ou devrais-je parler d'intuition - permettez-moi une analogie culinaire... J'ai des enfants de 6 et 3 ans et comme bien des enfants de leur âge, ils n'aiment rien, ou presque. Des 5 sensations primaires que leurs papilles envoient à leur cerveau, seul le sucré trouve grâce à leurs yeux. Pour le reste, ils privilégieront les goûts les plus neutres possibles. Est-ce dire qu'ils ne ressentent pas les goûts de la même façon que nous ? Non. Le signal sensoriel est identique, mais l'association de ce signal à une sensation de plaisir ou de déplaisir n'a rien d'anatomique, c'est un apprentissage qui va évoluer avec le temps : leur éducation au gout. En clair, ce qui fait que l'on aime ou pas le lapin et les épinards, ce n'est pas son goût (qui est le même sur toutes les papilles) mais la façon dont notre cerveau associe ces goûts au plaisir. Il suffit par ailleurs de regarder les habitudes culinaires des différents pays du monde pour constater une évidence : le plaisir ou le déplaisir que l'on éprouve en consommant un aliment est culturel.

L'organe du plaisir n'est pas la terminaison nerveuse, mais le cerveau

Il en va exactement de la même façon pour le plaisir sexuel. Bien sûr, chaque corps est différent (taille, poids, pigmentation, etc...), mais d'un point de vue strictement anatomique, ils sont identiques : chaque homme, chaque femme, dispose des mêmes terminaisons nerveuses, qui envoient strictement les mêmes messages au cerveau. Ce qui diffère de l'un à l'autre, c'est bien la façon dont le cerveau va interpréter ces messages nerveux comme du plaisir, du déplaisir, ou de l'indifférence. Et là encore, ca n'a rien d'anatomique, c'est un apprentissage.

Coluche a écrit :Il n'y a pas de femme frigide, il n'y a que des mauvaises langues

Il n'y a pas, anatomiquement parlant, de femmes frigides, strictement vaginales ou strictement clitoridiennes. Chaque femme a potentiellement la capacité à éprouver du plaisir par la stimulation de l'ensemble de ses zones érogènes. La non réalisation de ce potentiel est non physique : construction du rapport à soi, au corps, au plaisir, culpabilité, éducation, expériences traumatisantes ou insatisfaisantes, etc... Le traitement de la frigidité n'est d'ailleurs jamais totalement médical, mais essentiellement psychanalytique et comportemental. Culturel, donc.

Cela a d'ores et déjà été dit, mais une même stimulation sensorielle (de la face antérieure du vagin par exemple) peut être vécue par une même femme de façon extrêmement agréable ou désagréable, y compris par un même amant. Tout est une question de disponibilité du cerveau à y éprouver du plaisir, et donc - et c'est pour moi le point fondamental de l'article initial - d'excitation.

Tout ca pour dire qu'on aurait bien tort de s'arrêter à ce qu'une femme nous dit aimer ou ne pas aimer a priori. Pour peu que l'on sache en tenir compte, que l'on oublie jamais que son premier organe sexuel est le cerveau, et que l'on sache l'exciter par des stimuli physiques et comportementaux, on peut tous et toutes faire l'apprentissage de nouveaux plaisirs. Changer de partenaire ou de pratique avec un même partenaire, ce n'est pas simplement faire l'apprentissage de l'autre, mais aussi de soi.

Je suis assez d'accord sur le principe : effectivement, on peut avoir des tabous, des blocages, ou une certaine inexpérience qui font qu'on ne va pas connaître telle source de plaisir.
Sauf qu'on ne peut pas non plus nier les différences entre les êtres : tu parles de tes enfants et de leur éducation au goût... eh bien figure-toi que quand ils seront adultes, il y aura des choses qu'ils n'aimeront pas. Quand bien même tu auras essayé de leur apprendre le plaisir qu'il y a à manger de la viande de mouton, ils n'aimeront pas ça.
On est tous dotés des mêmes papilles gustatives et des mêmes terminaisons nerveuses qui les relient au cerveau, et pour autant... pour autant on a tous des goûts différents. Ça peut être lié à une mauvaise expérience, c'est vrai, mais parfois ce sont simplement des goûts et des textures qui ne nous plaisent pas, et même une fois adultes en faisant tous les efforts possibles, ça ne passe pas.

C'est pareil avec le sexe, il y a des choses que certains n'aimeront pas, quand bien même on aura essayé de les stimuler avec intelligence, tendresse, savoir-faire. Certains deviennent dingues quand on leur masse les pieds, qu'on joue avec : moi ça ne me fait rien voire ça me dégoûte. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé car je suis sortie avec un mec qui adorait ça. Rien n'y a fait, et même si j'ai pu me forcer quelques fois pour lui, il n'en reste pas moins que je n'aime toujours pas qu'on s'occupe de mes pieds ou m'occuper des pieds des autres.
On sait bien qu'on a tous des zones plus ou moins érogènes, et même si le corps humain est fabriqué sur le même moule, on ne va pas réagir pareil selon les zones. Parce qu'on est tous différents. Et même si on peut y passer des heures, certaines femmes n'aimeront jamais la sodomie, ou la pénétration vaginale, ou la stimulation trop forte du clitoris, etc etc. Au mieux, je pense qu'on peut réussir à désensibiliser la zone (par exemple pour celles qui sont frigides et ont des douleurs au moment de la pénétration), mais ça ne veut pas dire qu'on arrivera forcément à donner du plaisir de cette manière-là.

Ah, et j'édite pour rajouter ceci : je pense que garder en tête les différences inhérentes de chacun est absolument nécessaire, car on a vite fait de classer les gens en "normaux" ou "anormaux" dès lors qu'ils ne rentrent pas dans un cadre prédéfini. J'ai déjà lu ici qu'une fille qui n'avait pas d'orgasme vaginal n'était pas normale ou immature (merci Freud). Je trouve ça horriblement culpabilisant pour les femmes concernées, et même si je conçois tout-à-fait qu'on ait envie de faire connaître ce plaisir-là à une femme, il me semble également nécessaire de garder en tête qu'on a tous nos particularités et que la femme-type ou l'homme-type n'existe pas. Et que donc, il n'y a pas de problème à ne pas jouir de telle ou de telle manière, et qu'il ne s'agit pas toujours de devoir "s'éduquer" comme si on était un petit enfant immature. Parfois, simplement, on n'aime pas...
Il y a bien des hommes qui ont témoigné sur ce forum pour dire qu'ils jouissaient rarement quand une nana les suçait. J'imagine que pour eux aussi ce serait saoulant d'entendre "mais c'est que tu n'as pas fait assez d'efforts, tu n'es pas bien éduqué", et bla bla... Non, simplement certains mecs ne peuvent pas jouir comme ça car le plaisir n'est pas assez fort pour eux. Pas la peine de s'acharner

Je ne me lancerais pas sur le côté inné ou acquis mais, dans tous les cas, il me semble assez évident que certains goûts sont définitifs, et qu'il est un peu inutile de chercher à absolument les transformer.
Ou alors, tous les mâles hétéros devraient coucher avec plusieurs hommes pour être bien sûrs que ce n'est pas leur truc