[A] Le Réveil du Mouton

C’est dans l’inversement complémentaire de ce que prône FK dans « le réveil du lion, le jour où je suis devenu un homme » que je souhaite vous attirer.

Je crois que passer un certain stade, pour toute méthode, il existe une anti-méthode.

Nous sommes tous victime d’une chose, l’influence. Elle vient du milieu, du groupe, de notre environnement.

Une influence peut être négative, ou positive, j’aime à croire que l’émulation de groupe est une sorte d’influence positive.

Et si être un mouton, mais dans le bon groupe, nous servait au final ?

Bientôt je passerai des concours d’école de commerce ; pendant plusieurs jours j’ai essayé de réviser chez moi, mais je n’y arrivais pas, tout autour de moi me disait d’aller faire autre chose, de sortir, de manger un morceaux, de regarder la TV. Puis j’ai décidé de me rendre à la bibliothèque, et là, comme par magie, je me suis mis à travailler comme un dingue, plusieurs heures d’affilée.

Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois que je levais la tête, je voyais les autres étudiants bosser, et je savais que là était toute la clé de la réussite.

J’appel ça l’influence positive, l’émulation de groupe.

A côté de ça, j’ai commencé un CDD chez Décathlon pour l’été. Je dois dire que j’apprécie les jeans bien taillés, les petits pulls en col V, en cachemire, les chaussures à pointes, de ville. Mais bordel, après déjà trois jours à passer 8 heures de temps dans le rayon Montagne, je me mets à regarder les vestes Quechua en promo et à me dire c’est une putin d’affaire ça, je pourrai l’acheter : je suis devenu dingue ou quoi ? Ce n’est pas moi.

C’est juste qu’à force de voir des gens en sportwear toute la journée acheter et kiffer ces vestes, je me suis mis à trouver ça normal. Mais cela ne fait pas partie de mon univers, ce n’est pas moi.

Ce qui en ressort, c’est que j’ai été influencé négativement.

Depuis que j’ai rencontré la communauté, j’ai adopté une nouvelle stratégie de vie, je bouge mon cul de groupe en groupe, pour bénéficier du positif que m’apportent chacun d’eux.

Il ne s’agit pas de prendre les gens pour des kleenex, des amis à usage unique, ou quoique ce soit ; et d’ailleurs, en ne prenant que le positif de chaque groupe dans lequel on s’installe, on finit par amener du positif dans les autres groupes, les uns après les autres.

Comme le modèle d’une abeille qui butine de fleur en fleur pour récolter le pollen, et il en faut pour faire du miel.

Parce qu’il m’est venu l’idée qu’un lion seul et solitaire, aussi bon soit-il, peut finir par devenir une brebis égarée, chassé par les hommes.

Tout autour de nous à son utilité, être un lion ou un mouton, au final, tout cela a peu d’importance, ce qui compte c’est encore de savoir pourquoi on le fait.

Hello !

Je pense que tu te comportes surtout par analogie par rapport à l'environnement que tu côtoies. Il est en effet question d'influence, mais on peut aussi rapprocher cela à un inconscient collectif ou impersonnel jungien qui appelle en effet à la prédisposition d'action suite à une émulation de groupe.

Tu cherches visiblement à te placer par rapport aux autres et tu fais une étude hierarchisée des relations d'hommes à hommes, ainsi tu cherches à te démarquer des êtres ( ne pas être un mouton ) mais tu t'aperçois aussi que cela n'apporte pas que des avantages. Tu cherches également à te justifier ( Cf : ce ne sont pas des amis à usage unique ).

Tu es donc en quète d' "alphaïsme" et tu arrives à entrevoir ce qu'est vraiment le type " alpha " c'est-à-dire quelqu'un qui vit, qui apprend et qui partage. Tu es " l'empirisme " de tes relations sociales depuis ton enfance tout en subissant l'influence de tes relations sociales actuelles;
Tu aura toujours des influences 'négatives' c'est le propre des relations sociales, il y a du positif comme du négatif, comme dirai Nietzsche, le génie est celui qui sait faire la part entre le médiocre et le bon, prend le bon et laisse le moins bon.

Au fond, tu fais bien d'oublier le concept de mouton et de lion car il est complétement erroné; la seule chose qui compte c'est de savoir faire la part des choses et ça, seul l'alpha peut le faire ( par cette définition, il peut en effet être considéré comme un être au dessus de la masse car il sait faire preuve de recul par rapport aux donnés en les triant et en prenant le meilleur. )

C'est - en partie - ce que René Girard appelle le mimétisme.

FrenchKiss a écrit :C'est - en partie - ce que René Girard appelle le mimétisme.

J'aurais kiffé que tu te fasses ch* à écrire "je suis totalement d'accord" ou à formuler une réponse par tes propres moyens cérébraux (attention au premier degré.. ^^)

Mais je doute que lire ce genre d'article va réellement aider notre ami à trouver le recul "alpha" (avec des gros guillemets car tout le monde sait que c'est une notion controversée et souvent mal mal mal mal comprise)

En ce qui concerne le sujet la première réponse est absolument parfaite pour commencer à intégrer (= se convaincre pour QFR) que d'être autonome c'est normal.

La plupart des filles sont autonomes.

Mais la nuance à voir dans cette notion d'autonomie c'est que c'est une autonomie interne.

Elle peut s'exprimer de manière externe mais jamais dans un langage explicitement-volontairement compréhensible.

C'est le fameux "rendre inconscient le conscient".

Et c'est très facile à faire pour quelqu'un qui se sent déja plus ou moins autonome (cf travailler son caractère personnel/sa cohérence intérieure -!SAIN/SAINE/SAINEMENT!-, voire chérir ses défauts même, etc.)

Au final, ce qui résulte de cette autonomie, c'est justement des comportement quasi-inconscient

quasi, car on a appris à les reconnaitre dans un premier temps, et on a appris, par la suite, à en quelque sorte se relacher, être indulgent/compréhensif avec son psychisme, notamment par rapport aux influences exterieures .
Et deuxièmement parce qu'on chérit et on utilise ces comportements quasi inconscient car, dans le soucis d'être un homme "alpha", on est rassuré de voir que quelque part, notre corps et notre esprit se suffisent à eux même, en ne demandant que d'être plus évertués par le mental et/ou l'intelligence

mais il faut avoir le soucis de soi


EDIT: Belle morale sur la fin de ton post QFR mais; qu'est ce qu'on en a à foutre de la morale? (ou l'idéal)

Loup

Moi je dis: Lion, nan. Mouton, encore moins. Homme à idéaux et morale, 0 pouvoir de séduction.

Si tu veux parler animal le Loup est le meilleur alter-ego auquel un homme peut se fier dans sa construction en tant que séducteur à succès.

Quelques pistes: solitaire dans l'âme, dangereux dans l'âme, a des relations sociales avec ses pairs, a des relations affectives avec ses pairs, sait s'affirmer au sein de la meute (ici: saches t'affirmer interieurement pour toi même), communique par le regard et la gueule ce qu'il ressent, occupe l'espace sans se poser de question -de manière naturelle et instinctive-, a sa place définie dans la meute mais a et garde son propre caractère peu importe sa place (gratifiante ou plutot dégradante)

C'est juste des pistes

My 2's ;)

J'ai rien compris. Mais pour info, QFR a quitté la communauté il y-a bien 2 ans de ça.