Le stress et vous: petite discussion entre amis

Note : 19

le 04.09.2013 par amelia

23 réponses / Dernière par Roro117 le 09.10.2013, 20h40

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Coucou tout le monde :)!!

Non je ne poste plus sur mes péripéties amoureuses. Vous pouvez crier "ouf, on va enfin lire des posts d'Amélia qui parlent d'autres choses que de ses petites histoires" :lol:


Alors voilà, je suis quelqu'un d'anxieux et stressé, je dois très souvent faire face à des moments de pression. Parfois pour des broutilles et parfois pour des événements importants (concours, permis, ...). Je me suis donc depuis longtemps intéressée aux différentes méthodes anti-stress, du massage, à l'aromathérapie en passant par la relaxation. J'ai acquis quelques méthodes pour me détendre mais je suis encore loin du compte et je me laisse souvent polluée par ce stress qui finit par me bouffer.
Saviez-vous que le stress nous fait perdre 50% de nos capacités?

Bien sur, je connais des personnes pour qui le stress (ou plutôt la bouffée d'adrénaline qui l'accompagne) est bénéfique et les booste, qui ne savent travailler que comme ça.

Donc pour en venir au fait de ce sujet, j'aurai aimé que chacun puisse y mettre son expérience. Dans quelle situation vous sentez-vous stressé? quelles méthodes utilisez-vous pour vous détendre? Quelles conséquences au quotidien? fatigue nerveuse, manque de sommeil, migraine, mal au ventre, gonflement...? Arrivez-vous à établir facilement la cause de votre stress? Quel lien faites-vous entre le stress et la peur?

Si au contraire vous vous considérez comme quelqu'un de zen et détendu sans effort, d'où vous vient cette force? Est-ce inné ou acquis?

Si vous préférez vivre dans le stress, pourquoi? A quels moments vous avez senti que ça avait été indispensable à votre réussite?

Je pense que chacun peut apporter sa pierre à l'édifice et s'aider des réponses des autres. Dans les études, le travail, la séduction...


Personnellement, je suis quelqu'un qui vit le stress physiquement. Je gonfle, j'ai mal au dos, au ventre, difficultés à respirer, crises d'angoisse, terreurs nocturnes, cauchemars et j'en passe et des meilleurs. Il peut survenir violemment ou être continuellement présent.
Je le retrouve dans les études, avant un examen, ou avant un rendez-vous avec un mec.

Il est lié à mon perfectionnisme, à ma peur de l'échec et de décevoir, à mon manque de confiance en moi entre autres. Si j'ai réussi à analyser en gros les causes, il n'en demeure pas moins qu'il est difficile à contrôler. Et le stress est épuisant au quotidien.

Je me suis notamment rendu compte qu'il me sapait le moral. Cette année d'étude très difficile avec concours à la fin, m'a montré à quel point le doute et les idées négatives l'entretiennent et l'amplifient. Premier semestre, persuadée que je n'étais pas à ma place, je commençais chaque concours blanc (une fois par semaine) en panique à me dire "mais qu'est-ce que je fais là? ce n'est pas place, je ne vais pas y arriver", j'ai planté mon premier semestre. Deuxième semestre, j'ai trouvé ma voie et plus de questions de ce genre, prête ou pas prête j'y allais en me disant de faire le mieux que je pouvais. Le stress était toujours là mais je le vivais d'une manière totalement différente. J'ai appris à gérer mon premier échec, plus rien à perdre, juste à prouver, et j'étais repartie dans un cercle vertueux où le stress bien qu'handicapant avait un peu perdu de son pouvoir néfaste.
Ce qui m'amène à aborder sans rien savoir sur le sujet, l'idée des pensées positives, mais aussi comment savoir où nous allons, avoir un but précis peut changer radicalement la donne.

Parmi les moyens de gérer ce stress, je nommerai les listes. J'ai commencé à faire des listes pour beaucoup de choses, l'organisation du travail, des choses à faire dans l'appart', des affaires à prendre pour un voyage, pour les courses. Faire des listes m'a permis d'apprendre à relativiser la quantité de tâches à effectuer ou au contraire à me mettre un coup de pied aux fesses pour les réaliser. L'écrire, le voir afficher, le fixer dans ma tête. J'ai commencé à maitriser ma peur de l'oubli et surtout le stress qui découlait de mon manque évident d'organisation et de ma tendance à être très bordélique. Le stress qui émanait de certains de mes défauts a été muselé, même si il est encore souvent là.


Autre moyen: Le tant attendu sport. Impossible de ne pas parler de cet échappatoire plus qu'évident. Nous sommes tous de par nos études, nos activités professionnels, confrontés plus ou moins à une fatigue et un stress intellectuels. Pour l'évacuer, l'un des moyens les plus efficaces d'après moi reste le sport. Parfois j'ai juste envie de faire ma grosse limace devant ma télé dans mon canapé avec mes oréos double crème et je me dis "bon allez Amélia, si tu restes comme ça, ce soir tu ne dors pas c'est sur, et demain pas moyen d'apprendre quoique ce soit". Je commence donc à me persuader qu'il va falloir à un moment ou à un autre bouger mes fesses et dans un élan ultime de motivation j'attrape mes baskets et je suis partie. Plus moyen de revenir en arrière, malgré les plaintes de mes oréos laissés à l'abandon (que je finirai plus tard ne vous inquiétez pas pour eux). Là tout est question de goûts, personnellement j'aime les sports où on transpire, explosifs. Mes favoris restent les sports de combat, la natation et courir au bord de mer. En combat, pas moyen de penser à autre chose qu'à ses gestes, sa précision et son agressivité. Agressivité, qui en passant, se nourrit très bien du stress accumulé. Courir et nager sont des moyens pour moi de réfléchir sur moi-même, me recentrer, clarifier des situations qui me turlupinent. Et il arrive toujours LE moment où je déconnecte, je passe en mode automatique et je ne sais même plus à quoi je pense, je ne vois plus rien, je n'entends plus rien, je suis juste en mode absence. Quand j'ai fini, ma fatigue intellectuelle est devenue physique, bien plus agréable, et j'ai la sensation d'avoir fait un reset. Je rajoute qu'être dans l'eau est pour moi un vrai plaisir et que courir au bord de la mer m'offre la possibilité de m'arrêter et de regarder cette immensité qui me calme, remettant immédiatement les événements à la place qu'ils méritent.
Je suis assez fascinée par le yoga, Pilates et autres disciplines du genre. Ce n'est a priori pas ce que je préfère, mais de temps en temps ça me convient. Je laisse ceux qui pratiquent exposer leurs opinions :).


Continuons avec l'art. La création artistique est d'après moi une façon constructive extérioriser ses émotions. Je ne suis pas artiste, plutôt amatrice. Ecouter un bon cd, lire de la poésie, voir une expo m'apaisent. Peut-être parce que j'ai toujours pensé que la vérité au sens spirituel se cachait dans l'art à travers la beauté et le génie. Ce sont mes repères, en particulier la littérature, qui me guident. L'art sous ses multiples formes possède une dualité éternel et multiplicité des significations/ interprétations qui me souffle et m'étonne à chaque fois. Me laisser emporter par les émotions que me procurent l'art me donne la possibilité de prendre du recul par rapport à mon stress. Ce n'est pas rationnel, mais ça marche pour moi. Je laisse les "artistes" s'exprimer sur le sujet ;)


Enfin, voici une petite liste de gestes ou trucs qui m'aident au quotidien: les huiles essentielles, achetées sous forme de roll-on chez Nature et Découvertes ou en pharmacie, ça marche plutôt bien sur moi; les cds détente, bruits de mer ou musique douce avant de dormir ou pour un moment au calme; séance de shiatsu; les bains moussants ou les longues douches, c'est un petit moment pour soi et se calmer; Lire des blagues pour rire un peu; manger du chocolat sans tomber dans le travers où la nourriture vient combler un manque ( je peux en parler je connais ça); s'offrir un petit cadeau; respirer profondément par le ventre en fermant les yeux, essayer de détendre chaque muscle de son corps et prendre conscience de ses appuis; se complimenter quand on fait quelque chose de bien et ne pas hésiter à s'encourager mentalement... Si ça intéresse quelqu'un je peux donner ma méthode pour m'endormir à coup sur.


J'espère que ce petit sujet va créer quelques réactions :), parce que soyons honnête quelqu'un de stressé, voire agressif, est quelqu'un qui peut partir avec un handicap en séduction, dites-moi si je me trompe.

Je tiens à signaler que je ne suis pas psy, tout ceci n'est que le fruit de mes lectures, recherches, rencontres et expériences personnelles, je suis donc tout à fait ouverte à la critique afin d'améliorer ces petites techniques. Surtout ne pas perdre de vue que nous sommes tous différents et que nous appréhendons le stress à notre façon. Une méthode marchera très bien sur une personne alors qu'un autre y sera insensible. Je pense aussi qu'un certain état d'esprit est requis pour du résultat, y croire, et avoir envie d'y arriver (c'est quelqu'un capable de très mauvaise volonté quand elle n'a pas envie de faire un truc qui vous parle ;) ).


Bon bon , je m'arrête là,

Bisous à tous,

Amélia
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  • [+1] Intéressant le 04.09.13, 10h15 par Reborn
Bien dormir + bien manger + faire de l'exercice, de manière générale, ça aide.
Relativiser l'enjeu de la chose peut aider aussi.

Je pense que le must c'est de croire en soi, être conscient qu'on va réussir.
La PNL, tu as essayé ?
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  • [0] +1 le 04.09.13, 13h49 par amelia
Sujet intéressant.

J'ai un moment, professionnellement, énormément stressé (années 2006/2010). Cela se matérialisait par des troubles du sommeil et début d'ulcère.

Les seuls bouées de l'époque ont été ma famille et mes amis, ainsi que ma "capacité à l'intérioriser" pendant 40 mois. Malheureusement pas la meilleure solution puisque ça a lâché au bout du compte.

C'est en recentrant le pourquoi, le sens des choses que j'ai réussi à prendre du recul :

- la première étape, en gardant le même travail, a été de ne plus visualiser mon écot en fonction de ce que l'on attendait de moi mais en fonction de ce que je souhaitais donner (perfectionnisme inclus). Je me suis recentré sur le comment/pourquoi et moins sur le combien. J'ai aussi fait le choix de plus plaire à mes clients qu'à mes patrons.

- la deuxième étape, changer de boulot pour être enfin en phase avec ce que je voulais être (du moins ne plus être ce que je ne voulais plus être)/

Les échappatoires :

- famille
- amis (bbq etc) mais in fine avec plus d'alcool que de raison donc fausse barbe
- le sport (en montagne / ski de rando, rando etc)

Voilou pour moi
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  • [+1] Instructif le 04.09.13, 13h49 par amelia
amelia a écrit :
Il est lié à mon perfectionnisme, à ma peur de l'échec et de décevoir, à mon manque de confiance en moi entre autres. Si j'ai réussi à analyser en gros les causes, il n'en demeure pas moins qu'il est difficile à contrôler. Et le stress est épuisant au quotidien.

La réponse se trouve là, probablement lié d'ailleurs à ton enfance et ton éducation, en tout cas c'est exactement mon cas et j'en garde encore d'assez lourdes conséquences aujourd'hui me laissant d'ailleurs penser que même si ça s'est pas mal arrangé je devrais sans doute consulter.

En fait j'ai grandi depuis le plus jeune âge avec les mêmes craintes que toi, et c'est hélas dû à mon éducation. J'ai évolué moi et mon frère (qui en garde nettement plus de séquelles que moi), avec cette idée que la seule option qui s'ouvrait à nous c'était d'être les meilleurs, de toujours tout anticiper, d'être les premiers de la classe, ..ou rien.

Je me souviens du nombre de fois ou mon paternel m'a fait refaire des choses qui n'étaient pas parfaites quand j'avais 6 ou 7 ans, et qu'il m'aidait avec sévérité à m'améliorer en math ou dans une autre matière, sans compter cette pression permanente dès le plus jeune âge, cette peur des qu'en dira t-on qu'on nous a inculqués. Mon père est un perfectionniste dans le sens excessif, à tendance un peu maniaque, il ne supporte pas les choses mal faites, et pas faites à temps, c'est à dire tôt, même très tôt. Le genre à camper devant les services administratifs pour être le premier arrivé et servi, ou être à l'aéroport à 6h alors que son vol est pour 10h, à anticiper les choses des km à l'avance, et nous mettre une pression énorme depuis toujours là-dessus. Résultat des courses : Tout cela a formé une jolie petite famille de stressé/Angoissé chronique père et mère inclus :lol:

Du coup j'ai méchamment grandi avec ça, cette pression du résultat, de décevoir, d'être décu par crainte de l'échec, ça n'a pas fait de moi quelqu'un de particulièrement brillant dans les études, durant le primaire j'étais certes 1er ou 2eme de ma classe, mais par la suite et au fur et mesure, j'ai surtout développé une sale procrastination dont je peine encore un peu à me défaire même si ça s'est bien arrangé ces dernières années, j'étais devenu par la force des choses quelqu'un de moyen à peu près partout, qui se contente toujours du minimum syndical (avec peine, car souvent en retard) pour s'accomplir de ses tâches.

Donc prise en main, je me mets la pression tout comme toi, pour avoir un mode de vie le plus sain possible, je n'ai pas le choix. J'envie un peu tous ceux qui vivent à 200 à l'heure sans se préoccuper du lendemain guidés par leurs envies, tout en restant zen dans leur tête, et confiant Comme Holden par exemple, pour moi c'est juste impossible, ça ne marche pas en un claquement de doigts. Pour arriver à un résultat qui s'en rapproche, je dois malheureusement toujours anticiper un minimum les choses, (je suis d'ailleurs devenu pas mauvais là-dedans), le sport fait partie intégrante de ma vie (sport de combat et muscu) depuis plusieurs années, et je m'intéresse beaucoup à la nutrition, les dernières avancées scientifique et le corps humain, ce forum m'aide aussi énormément et a été un grand tournant niveau prise de conscience, mais en ce moment je me dis que l'étape ultime quelque part, ça devrait être de consulter un spécialiste.

Une des méthodes aussi, la seule que j'ai trouvé d'ailleurs quand j'ai une tache à accomplir et d'être angoissé à l'idée de la faire, c'est juste de débrancher mon cerveau.......et la faire. Ça a l'air tout con dis comme ça, mais j'ai appris (ou presque) à arrêter de tout intellectualiser, tout évaluer. A un moment tu n'as pas le choix, tu dois t’acquitter de telle ou telle tâche, tu la fais sans pester sur son caractère chiant ou effrayant, quitte à trouver même le moyen d'y trouver du plaisir.

Donc en somme pour des gens comme nous, l'hygiène de vie n'est pas un élément facultatif ou souhaitable, mais indispensable, et idéalement encore une fois, arriver à consulter un spécialiste, car je pense qu'on est quand même bourré de nœuds à défaire, on y gagnerait certainement beaucoup à attaquer ça de manière radicale plutôt que de continuer à tâtonner, avancer, faire machine arrière et nous diagnostiquer tout seul selon ce que l'on analyse à gauche à droite.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 04.09.13, 10h46 par McClure
  • [+1] A lire le 04.09.13, 11h42 par Bumble
  • [+1] Très intéressant le 04.09.13, 13h48 par amelia
La PNL, tu as essayé ?

Pas du tout et je ne connais pas pour dire la vérité :)


- la deuxième étape, changer de boulot pour être enfin en phase avec ce que je voulais être (du moins ne plus être ce que je ne voulais plus être)/

Point très intéressant je trouve. Trouver sa voie pour être en adéquation avec qui l'on est peut apporter beaucoup. Et que ce n'est pas graver dans la pierre, accepter que l'on peut changer et évoluer.Aussi accepter qu'on a pu se tromper et revenir en arrière. Quelque chose qui me demande encore un certain effort pour ma part au niveau étude.



Les échappatoires :

- famille
- amis (bbq etc) mais in fine avec plus d'alcool que de raison donc fausse barbe

Ici aussi, le point que tu soulèves est pertinent. Je n'avais pas pensé au premier abord aux relations, lien émotionnel. Or c'est vrai que l'on vit avec une famille, des amis et ça peut apporter beaucoup.





Reborn: Je me retrouve en partie dans ton commentaire. Personnellement, j'ai vécu mon premier échec cette année en ratant mon année. Difficile à accepter, je me suis rendue compte que j'avais très peur du regard des autres, de ne pas être à la hauteur de leurs attentes alors que ce qui comptait vraiment c'était moi et mon avenir. En me détachant de ce regard, le mien en est devenu plus indulgent. J'apprends aussi à prendre les choses avec plus de philosophie. Je me répète souvent que tout arrive pour une bonne raison, qu'il faut en tirer le meilleur et pour l'instant ça me réussit plutôt bien. Je me retrouve dans ton besoin d'anticipation aussi, besoin de contrôle et la nécessité d'une hygiène de vie. Un minimum de rigueur m'est indispensable et je dois travailler sur ma capacité d'adaptation. Apprendre à accepter les choses comme elles viennent. Et en effet, consulter est quelque chose auquel je pense. Beaucoup de noeuds, de choses à remettre en ordre et seule, ça me semble dur. Mais je me donne encore un an pour essayer de faire ce travail sur moi-même sans personne.


Merci pour votre contribution :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] De rien le 04.09.13, 14h14 par Reborn
amelia a écrit :
Les échappatoires :

- famille
- amis (bbq etc) mais in fine avec plus d'alcool que de raison donc fausse barbe

Ici aussi, le point que tu soulèves est pertinent. Je n'avais pas pensé au premier abord aux relations, lien émotionnel. Or c'est vrai que l'on vit avec une famille, des amis et ça peut apporter beaucoup.
Sans ma femme et mes gosses, je pense que j'aurais explosé bien plus vite et bien plus fort.

A contrario, et comme quoi chaque pan de nous est important et a ses implication, sans eux j'aurais peut être (sûrement) changé de vie/boulot plus vite et de manière plus radicale.

Mais il me semble important de trouver une stabilité quelque part (le perso étayant le pro ou l'inverse). Et il est aussi primordial d'avoir qq'un à qui en parler.
Salut amelia.
La meilleure solution qui me vient à l'esprit c'est simplement la méditation.
En effet je la pratique depuis maintenant 4 mois de manière quotidienne (20 minutes par jour, soit 10 heures par mois) et je peux simplement te dire que c'est très certainement le meilleur remède que je connaissance pour la gestion des émotions, pour baisser très fortement ton stress (dans la vie de tous les jours) et de lâcher prise naturellement.
De plus, je pense que c'est un outil extrêmement utile dans notre cas à tous (sur ce site) de par notre fort intérêt pour les relations sociales et la communication en général : pratiquer la méditation te permet d'être dans l'instant présent et de laisser ton angoisse et ton anxiété de côté.
Il n'y a pas de solution miracle, il faut pratiquer très régulièrement (il est facile de consacrer par exemple 10 minutes/jour à cette activité) et surtout être motivé.

Je te mets un petit lien, c'est un article que j'ai rédigé pour un ami sur son blog et qui traite de ce sujet, tu y apprendras notamment comme méditer de manière efficace et simple (si cela est considéré comme de la pub, ce que je comprendrais, dites moi et j'enlèverais le lien).

Bon courage :)
-naturalseduction.fr/comment-la-meditation-peut-vous-aider-a-devenir-seduisant/
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 09.09.13, 13h07 par Marco Polo
  • [+2] Très intéressant le 19.09.13, 23h24 par amelia
Hey,
Dis donc amélia tu nous sollicites beaucoup en ce moment :p Enfin un post pour moi, du moins où j'ai une certaine expérience..

En tant que grand nerveux, anxieux mais pas tant stressé que ça.. Or la nervosité d'après certaines études dépendrait du stresse.
Nervosité provenant du fait que je suis un joueur de rugby et j'aime la bagarre mais ça c'est un autre débat..
Pour régler mes problèmes de nervosité, j'ai appris à prendre sur moi dans une certaine limite car on sait tous qu'à la fin de tout garder pour soi il y aura la goutte de trop explosant le vase :roll:
J'ai aussi pas mal fait de sophrologie chose qui m'a le plus aidé je pense..

Il y a aussi un organe/muscle important c'est le diaphragme qui d'après certaines études joue énormément sur la nervosité, le fait d'être anxieux etc. Il influe sur la fréquence respiratoire, or un principe de base en sophrologie est l'hyper ventilation (je peux développer plus sur la partie sophrologie si vous voulez?)
En faisant cela on se concentre uniquement sur soi pour oublier ce qui nous entoure.

Après un rien peut nous faire oublier notre stress, nervosité, anxiété..
Je suis plutôt de ceux pour qui le sport marche énormément, par exemple comme tu l'a dit amélia, mettre ses écouteurs, ses baskets et partir je ne sais où. Là où la fatigue physique prend le pas sur la fatigue morale et nerveuse.
Sinon le meilleur moyen c'est d'avoir un sac de frappe et de se défouler avec la bande son des films de never back down 8) Surtout quand on a un trop plein de stresse ou qu'une personne nous à énerver.. J'ai jamais été aussi bien que quand je faisais du muay thaï, car avec les sports de combats on travaille cet aspect respiration qui permet d'avoir un esprit beaucoup plus calme.

La plus grande partie du stresse vient souvent de nos études, jobs. Mais je pense il faut dédramatiser, car bien souvent on a le culte qu'il ne faut jamais échoué, que si on échoue on est nul etc. (J'ai déjà entendu dire des parents à leur enfant qu'il était des moins que rien,nul car il avait loupé un exam,contrôle)
Avant j'étais dans cet optique là, louper une année pour moi était impossible, je me trouvais nul sinon. Mais là cette année j'ai appris énormément à relativiser.. Certes un échec mais j'ai donné le meilleur de moi même et je n'ai aucun regret.
En soit les concours sont pas si bête que ça, ça nous oblige à puiser dans des réserves qu'on ignore.
On a tous notre jardin secret et parfois d'en parler à une personne neutre permet de se sentir nouveau, garder dans le coin de votre tête que consulter un psy n'est pas un déshonneur. A mes yeux j'ai réglé et trouvé bon nombre de réponses grâce à l'aide d'un psy

petit hs
Les concours parisiens de kiné à villepinte seul moment de stresse dans ma vie, quand tu vois un hall de villepinte remplis d'étudiants, surtout quand tu sort d'un petit lycée où tu connais quasiment tout le monde ça fait drôle
Amélia, c'est une piste que je te donne pour t'aiguiller, tu ne te mets pas trop la pression et est-ce que ton manque de confiance en toi physiquement ne jouerait il pas un point important dans cette pression, le stresse etc.


Je m'excuse par avance si c'est un peu brouillon, j'écris au fur et à mesure à cette heure-ci ! Si vous voulez que je développe certains points n'hésitez pas
Je suis vraiment désolée, j'ai délaissé FTS et ce sujet par la même occasion, la faute aux études :oops: .

Guillaume, est-ce que tu pourrais m'en dire un peu plus sur la sophrologie, ça m'intéresse beaucoup :)!

tu ne te mets pas trop la pression et est-ce que ton manque de confiance en toi physiquement ne jouerait il pas un point important dans cette pression, le stresse

J'ai un manque de confiance en moi dans les études. Parce que je suis une littéraire dans des études scientifiques par choix. J'ai décidé d'aller contre ma nature pour plusieurs raisons sauf que je me retrouve à devoir performer dans des matières où je sais que je suis loin d'être la plus brillante, or c'est un concours, donc je dois être meilleure que les autres. Mais ça, ça découle de mes choix, et je savais que ça serait ainsi. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...

Mon manque de confiance en moi physique quant à lui doit forcément influencer le reste.



Quant à l'idée du psy, j'y pense. Mais je pense aussi à développer ma vie "spirituelle". ça peut paraitre un peu "taré" comme ça, pourtant je crois que je pourrais en apprendre beaucoup. Enfin ce sera quand j'aurai plus de temps ça.

Encore merci pour vos contributions :D


Amélia
Récemment testé le yoga (depuis une semaine) :

Ca marche bien, en plus ca allie respiration (sophrologie) ET étirements (les étirements, persos c'est ce qui me déstresse le plus).

Point faible : le prix. Pas simple de pas raquer.

Quant à l'idée du psy, j'y pense. Mais je pense aussi à développer ma vie "spirituelle". ça peut paraitre un peu "taré" comme ça, pourtant je crois que je pourrais en apprendre beaucoup. Enfin ce sera quand j'aurai plus de temps ça.
Hm je suis un peu dans la même démarche, tout dépend de ce que tu veux développer mais je peux te filer quelques titres.

Peace.
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