Les compétitions

Note : 54

le 22.07.2013 par Marshall Ombre

67 réponses / Dernière par Smoker06 le 27.03.2014, 23h22

Un forum pour s'entraider et parler fitness, musculation, sport, alimentation, hygiène de vie et, d'une manière générale, tout ce qui contribue à une bonne santé physique.
Salut,

Qu'est-ce qui vous pousse à faire des compétitions [question s'adressant aux personnes qui n''ont pas ou plus de rêve/obsession de gloire sportive du type intégrer l'équipe de France] ? Comment écarter l'angoisse du classement humiliant qui vous fait perdre vos moyens et vous conduit à un classement humiliant ? Le bilan en terme de progrès et d'estime de soi est-il intéressant (en comparaison avec une pratique en club sans compétition) ?

Pourquoi ces questions ? Je déteste la compétition je trouve que ça rend les gens bêtes et méchants (moi, ça me rend seulement bête), ça me stresse, je n'y trouve aucun plaisir. Pourtant, c'est une façon de s'insérer dans un groupe (surtout quand tout le groupe fait de la compet sauf vous). On me dit aussi que ça fait progresser. J'envisage de réessayer car depuis la dernière tentative, j'ai mûri, j'ai un peu gagné en assurance. Mais j'ai encore l'angoisse du classement merdique et je ne sais pas si au final, sortir de cette zone de confort-là est une bonne chose. D'où cette consultation pour trouver des leviers de motivation interne nouveaux et suffisamment forts pour compenser ce stress.
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  • [0] Intéressant le 10.11.13, 17h39 par Blusher

La compétition a du bon et du moins bon.
Tout dépend de l'énergie que tu y mets et le plaisir que tu as de faire le sport en question.
La peur du mauvais classement est normale surtout quand on débute là dedans.

J'ai fais de la voile en compétition pendant 4-5 ans et j'ai connu aussi les bas de classements.
Le but de la compétition est avant tout de se surmonter pour être mieux que les autres et aussi se prouver a soi-même que l'on peut faire aussi bien sinon mieux que les autres.

Mais c'est comme tout, ça se fait par étape. J'ai longtemps stagné en bas de tableau car peu d'expériences de régates, acquis techniques encore imprécis, etc. mais c'est a force de travail et de persévérance que l'on arrive à décrocher des montagnes.

Marshall Ombre a écrit : Le bilan en terme de progrès et d'estime de soi est-il intéressant (en comparaison avec une pratique en club sans compétition) ?
C'est valable dans a peu près tout: boulot, relations humaines, etc. C'est se prenant des tôles qu'on apprends à les éviter ou à s'améliorer.
L'avantage de la compétition en sport c'est que tu fais une activité qui te plais (même si le niveau est un peu plus haut).

Marshall Ombre a écrit :Pourquoi ces questions ? Je déteste la compétition je trouve que ça rend les gens bêtes et méchants (moi, ça me rend seulement bête), ça me stresse, je n'y trouve aucun plaisir. Pourtant, c'est une façon de s'insérer dans un groupe (surtout quand tout le groupe fait de la compet sauf vous).
ça rends bête et méchant pendant la compétition, pas en dehors (sauf exceptions mais là c'est plus parce qu'ils sont cons :P ).
Le stress vient de la peur de rater, de faire moins bien.
Pour surpasser ça, faut y aller -dans un premier temps - sans prise de tête. Plus tu seras stressée par la peur de rater plus tu seras crispée pendant l'épreuve et donc pas à 100% de tes possibilités.

Certains arrivent a utiliser se stress pour se motiver. Je trouve que le mieux c'est d'y aller l'esprit libre. On est d'autant plus a l'aise et concentré sur ce que l'on a à faire.

Tu te prends des résultats mauvais (attention aux choix des mots. Humiliant est trop négatif, mauvais donne la possibilité de faire mieux) soit. C'est comme pour la drague, tu t'es pris des rateaux et pourtant tu es toujours là a essayer et ça a payé (je dis ça d'ordre général,je connais pas ta vie :) ).

Pfiou! Sacré tartine tous ça!
J'espère t'avoir donné quelques pistes :wink:
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  • [0] Pertinent le 23.07.13, 12h22 par Marshall Ombre
  • [+1] Constructif le 11.11.13, 16h12 par Onmyoji

Les compétitions sont là pour voir ce que tu as appris à l'entraînement. Mais le classement ne vaut rien si t'es pas motivé par ce que tu fais.

Et les compétitions permet aussi de voir une autre face de ta personnalité car elle permet de voir si t'es capable d'aller jusqu'au bout de la compétiton dans ce que tu fais.

Mais je dirais que tout dépend de ce que tu fais comme activité.
Par exemple un coureur qui participe à un marathon aura (à mon avis) pas grand chose à se reprocher de terminer 1er ou dernier du moment qu'il termine son marathon.

Alors que si tu prends un sport co, la compétition aura plus d'importance si tu finis 1er car tu es entouré de gens qui eux veulent gagner à tout prix.

En gros, tout dépend si tu veux faire de la compétition pour gagner des titites ou atteindre un classement pour voir ton niveau ou faire de la compétition style loisir pour voir si t'es capable de le faire en entier.

Voilà j'ai posé mon avis :D

J'espère avoir bien répondu :)
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  • [0] Pertinent le 23.07.13, 12h23 par Marshall Ombre

Il y a en effet plusieurs façons d'envisager la compétition. Ça peut être aussi le moyen de se motiver pour être régulier dans la pratique sportive même si on ne vise pas un podium pour autant.

Avoir un objectif en compétition, ça aide bien pour faire son programme d'entrainement, pour pratiquer son sport pour être simplement en forme, bien dans sa peau, et cela même si les conditions ne sont pas favorables, comme par exemple la charge de travail, le mauvais temps, le petit coup de blues...

Ça fait déjà quelques années, qu'on a mis en route un groupe de coureurs à pied (plus ceux qui ne courent pas, et qui sont à vélo ou à cheval, comme ça tout le monde peut profiter des sorties et de la dynamique !) et je vois bien que s'il n'y a pas de courses prévues, la "troupe" est quand même moins dynamique :mrgreen: ...
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  • [0] Pertinent le 24.07.13, 19h31 par Marshall Ombre

pastelle a écrit :Il y a en effet plusieurs façons d'envisager la compétition. Ça peut être aussi le moyen de se motiver pour être régulier dans la pratique sportive même si on ne vise pas un podium pour autant.
Salut, je ne suis pas trop d'accord, il n'y q pas plusieurs façons de concevoir la compétition à mon sens. Il y a par contre plusieurs objectifs qui peuvent être distincts ou non à la pratique sportive. Je parle ici après un vieux passif de compétiteur, en foot d'abord (niveau CFA2) puis de boxe anglaise (régional).

Le sport peut d'abord se voir comme une pratique d'entretien physique (running, vélo, fitness par exemple). Il peut aussi être une pratique purement loisir (rando, ski, windsurf) et enfin à vocation compétitive. Et dès lors que cette dimension est abordée, elle ne peut être jouée à moitié, et surtout pas sans viser le podium.

Le premier point est de différencier les sports dont la pratique n'exige pas forcément d'adversité (et qui pour le coup peuvent se pratiquer en version loisir, et ce même si une saine émulation sortira d'une pratique de groupe) et d'autres qui ne peuvent pas se pratiquer sans confrontation (et crois moi, même si je joue au squash en loisir, je me donne à 300% pour pourrir les potes contre qui je joue). Dès lors que le sport ne peut pas se jouer sans confrontation, il y a compétition, l'enjeu fut il la tournée de bière.

Une compétition est faite pour être gagnée, on ne rentre pas sur terrain pour participer. Et il ne s'agit pas de savoir sur les compétiteurs sont des cons, c'est très réducteur. Dans tous les milieux et toutes les pratiques, ces braves gens bas du front existent, tout comme c'est le cas dans chaque strate de population. Certaines pratiques nécessitent plus de "douleur" que d'autres. Et dans ces cas là, l'environnement se doit d'être moins "feutré et confortable" pour l'athlète que dans d'autres pratiques moins physiques ou plus ludiques et dont la dimension technique vient contrebalancer le nécessaire entraînement physique. Je parle là des distinctions possibles entre des pratiques dites de jeu (sports co, sports de balle, sport de pilotage, sports de ride) et des pratiques uniquement physiques (natation, cyclisme, course à pied) ou à forte répétition (patinage, ski). Dans ces dernières catégories, l'environnement est plus dur et sert d'abord de filtre pour éjecter rapidement ceux qui n'ont pas le mental pour un effort important et difficilement valorisable à court terme. Ca peut sembler très dur (c'est des cons) mais la compétition implique ces process. Et effectivement cela peut avoir un côté inhibant pour un pratiquant moins fort mentalement.

Autre dimension de la compétition qui peut amener de la frustration vis à vis de l'environnement (tous des cons), ce sont les pratiques à jugement. Autant au foot ou au basket, tu mets un but ou un panier de plus et c'est gagné, les sports de vitesse (athlé, ski) c'est celui qui arrive le plus vite, saute le plus haut qui gagne et no comment. Mais dès lors que c'est un jugement , il existe une part de subjectivité et donc d'ouverture sur la partialité (chose vécue en boxe où si tu n'arrive pas à coucher ton adversaire, c'est le pointage qui entre en ligne de compte et si le gus s'entraîne avec qq'un de mieux introduit à la fédé ou à la région, tu passes à la trappe). Et là tu te dis oui tous des cons. Mais au final ce n'est pas ça l'essentiel. Et plus le niveau augmente, plus ton environnement est exigeant de même que ton investissement personnel plus important. Et certains coachs usent de méthodes parfois honteuses (humiliations, rabaissement), oui il y a des cons. Comme il y a des cons en pratique loisir (on ne compte pas les bastons en foot loisir).

Pour répondre à ta question, soit tu fais une pratique loisir et il ne pourra au mieux y avoir qu'une émulation (suivre de meilleurs skieurs, faire du running à plusieurs) mais si tu fais de la compétition, c'est pour la gagner. A toi de savoir si ça correspond à ta vision du sport d'une part et ta personnalité d'autre part.

J'ai démarré la boxe pendant mon service militaire. Et en sortant, je me suis inscrit mais une fois que tu montes sur le ring, pas de possibilité de demi mesure, soit tu as l'esprit de compétition qui te fait gagner ou tenir tes 3 rounds quand tu t'en prends plein le museau, sinon ça passe pas.

Désolé pour le pavé.
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  • [+1] A lire le 26.07.13, 12h17 par Camihot
  • [+2] Pertinent le 11.11.13, 16h14 par Onmyoji

Qu'est-ce qui vous pousse à faire des compétitions ?
Personnellement, j'ai entamé de la compétition en badminton il y a deux ans de cela et je le regrette pas. Ce qui me pousse à en faire : Apprendre à me surpasser et tout donner, l'adrénaline de l'enjeu, le plaisir et progresser. Je rajouterai que me mesurer contre des personnes qui sont dans la même phase que moi me permet de me situer où j'en suis en terme de niveau de jeu.
Comment écarter l'angoisse du classement humiliant qui vous fait perdre vos moyens et vous conduit à un classement humiliant ?
Tout dépend de chacun, mais personnellement, je n'ai pas encore eu l'occasion de monter de de classement et je me fais de fixette la dessus. Je m'améliore petit à petit et travaille mes bases. Ce qui est plus humiliant, c'est de ne pas avoir tout donner ou d'avoir très mal joué au point d'avoir offert la victoire à l'adversaire.
Le bilan en terme de progrès et d'estime de soi est-il intéressant (en comparaison avec une pratique en club sans compétition) ?
Dans mon cas oui. A la base, je manquais de confiance et j'avais peur de me tourner vers les gens. Je me sis servi des tournois pour pratiquer ma communication (on passe 1-2 jours dans un centre sportif pour un tournoi avec parfois 3-4 heures voire plus à attendre donc autant faire quelque chose de constructif :)). Maintenant, je connais tellement de monde que je suis en mode abeille dans la salle (je vais de personne(s) en personne(s) comme une abeille va de fleur en fleur).

La compétition peut apporter de l'estime de soi à titre sportif également. Si tu te donnes et évolue bien dans ton sport, tes 'adversaires' te reconnaîtront comme bonne compétitrice et tu auras une bonne image qui se répercute en bonne estime de soi.

En terme de progrès, tout dépend de ta capacité à remettre en question ce que tu fais.
Je déteste la compétition je trouve que ça rend les gens bêtes et méchants (moi, ça me rend seulement bête), ça me stresse, je n'y trouve aucun plaisir. [...]
Pratiquer un sport ou une activité très intensivement rend "bête" car à côté tu n'explores pas d'autres sports, d'autres activités du fait que les entraînements sont réguliers et nombreux. a toi de voir si tu veux te consacrer à un sport en particulier ou si tu préfères te réserver à une multitude d'activités.

Sinon ça permet aussi de sociabiliser, à force de s’entraîner avec les même personnes.

McClure a écrit :dès lors que cette dimension [compétitive] est abordée, elle ne peut être jouée à moitié, et surtout pas sans viser le podium.
Mais... pourquoi pas ? Je pense qu'il y a une confusion entre la compétition et le duel ou le match. On peut très bien participer à un tournoi sans viser le podium, et pourtant essayer de gagner chacun de ses matches. L'avantage, c'est que l'on n'est pas amer lorsque l'on est mal classé à la fin, et aussi qu'on est moins tenté de faire des fautes ou de jouer salement, pour ne pas pourrir son classement.

Personnellement, je n'ai jamais fait de compétition sportive, mais j'ai fait des compétitions de... jeu de go. J'ai trouvé mes parties plus mauvaises et moins intéressantes quand je me préoccupais de mon classement, alors que quand je me concentrais sur le fait de jouer bien, ça allait mieux. Sachant qu'en plus, je n'ai pas la moindre chance d'atteindre un podium, je ne vois vraiment pas pourquoi je le viserais.

Le classement, pour moi, est surtout une mesure de progression. Mais ce n'est une bonne mesure que si on n'essaye pas de l'améliorer à tout prix. Mon état d'esprit est donc plutôt d'essayer de m'améliorer et de gagner mes matches, mais pas de gagner un tournoi ou d'augmenter mon classement.

Constant99 a écrit : Mais... pourquoi pas ? Je pense qu'il y a une confusion entre la compétition et le duel ou le match. On peut très bien participer à un tournoi sans viser le podium, et pourtant essayer de gagner chacun de ses matches. L'avantage, c'est que l'on n'est pas amer lorsque l'on est mal classé à la fin, et aussi qu'on est moins tenté de faire des fautes ou de jouer salement, pour ne pas pourrir son classement.
Je respecte bien évidemment ta philosophie mais elle ne me correspond pas.
Ne pas jouer une compétition pour la gagner est la première marche pour ne pas la gagner tout simplement. Il est évident que parfois les adversaires sont bien plus fort, mais il n'empêche que se résigner immédiatement n'est pas dans ma façon de voir les choses. Et l'amertume dont tu parles est un des moteurs pour rebondir après l'échec. Sans celle ci, on est en situation de confort vis à vis de soit même. Pour autant cette amertume ne peut être (et ne doit pas être) "humiliante" si tu as mis tes tripes dans l'histoire. Mon fils de 7 ans est ultra compétiteur et il vit assez mal les défaites. Mon discours avec lui n'est pas de mettre le résultat sur un piédestal en soulignant qu'il a perdu tel match, que c'est un truffon. Mais par contre, c'est de se servir de la défaite pour en tirer une expérience, d'analyser cette expérience pour en tirer un enseignement, et de muer le tout en entraînement. Et chaque défaite a son lot d'enseignement différent. Tel t'as battu, reflexion du pourquoi. Quelle dimension est mise en avant? Physique, psy, technique? Et selon les cas que te manque-t-il pour pouvoir le battre la prochaine fois? Contrôle technique, et bien tu vas voir ton entraineur et tu lui demande de bosser. Psy, et bien on travaille ensemble sur quelles pistes privilégier. De meilleurs choix tactiques? Lesquels a-t-il fait et pourquoi ça lui a permis de gagner? Comment le contrarier?

Et je peux te dire que le samedi suivant quand il a plié le petit copain qui lui avait mis misère, il n'y a plus d'amertume, simplement une logique, son travail a payé.

Mais c'est dans mon caractère et je conçois aisément que ce ne soit pas ancré pour tout le monde. Et si c'est ma vérité, elle n'est pas universelle. Par contre en sport co, il est difficile de jouer avec des collègues qui ne viennent pas pour la gagne quand c'est ton cas.
Constant99 a écrit : Le classement, pour moi, est surtout une mesure de progression. Mais ce n'est une bonne mesure que si on n'essaye pas de l'améliorer à tout prix. Mon état d'esprit est donc plutôt d'essayer de m'améliorer et de gagner mes matches, mais pas de gagner un tournoi ou d'augmenter mon classement.
C'est une mesure de progression, mais la compétition intègre une dimension "mentale" au simple fait du beau jeu. Contrairement peut être à un jeu comme le Go, le sport contient une dimension physique et psychologique qui modifie la seule culture du beau jeu. Ce qui m'a permis parfois de coucher un boxeur bien plus doué que moi mais qui sur le moment n'avait pas la même faim. Et de même pour moi, je me suis retrouvé plusieurs fois sur le cul parce que j'étais dans une phase de confort (plusieurs victoires de suite, le mec à ta portée et tout, mais si il a plus faim que toi, tu ramasse). Cette dimension mentale est primordiale dans le sport de haut niveau et c'est ce qui fait la différence arrivé à un certain niveau. Ca peut paraître "barbare" mais dans mes deux pratiques différentes, un élément enseigné est liée au premier contact physique : marquer son territoire, d'une manière ou d'une autre. Intégrer le psychologique là où il ne devrait pas y être.
Après je ne suis pas jusqu'au boutiste et je n'ai jamais franchi la ligne jaune (dopage, violence, injures etc).
Peut être plus dur à gérer au jeu de Go, mais je sais que sur des activités telles que poker ou échecs, cette dimension existe.

Quant à dire qu'un sportif pratiquant la compétition est bête parce qu'il n'aurait pas le temps de s'intéresser à autre chose, c'est juste un bon raccourci qui mettrait une barre de rire si ce n'était pas si réducteur. Certains sportifs de très haut niveau sont bien plus cultivés que moi, d'autres sont cons comme des gnous, mais ne généralisons pas. Et la pratique sportive peut faire partie de cette ouverture d'esprit d'ailleurs (tournoi de foot en URSS à l'époque où on appelait encore ça comme ça, rencontre avec des personnes attachantes et de culture différent dans la boxe (du polonais d'origine au tunisien d'origine en passant par le gersois d'origine et souvent après s'être mis sur la courge, on se boit une bière ensemble et on échange, avec le respect de ceux qui viennent de s'arsouiller à la régulière).
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  • [+1] A lire le 11.11.13, 16h17 par Onmyoji

McClure a écrit : Mais c'est dans mon caractère et je conçois aisément que ce ne soit pas ancré pour tout le monde. Et si c'est ma vérité, elle n'est pas universelle.
C'est déjà mieux que "il n'y a pas plusieurs façons de concevoir la compétition" :)

C'est clair que si je ne viens pas pour gagner le tournoi, je ne vais pas le gagner. D'un autre côté, si je viens pour le gagner, je vais quand même perdre, simplement parce que j'ai commencer à pratiquer le Go à l'âge adulte, et qu'en face il y a des anciens pros chinois qui jouent depuis qu'ils ont quatre ans. Le fossé est réellement infranchissable. Ça n'empêche pas de vouloir toujours faire mieux, mais sachant que le podium est hors de portée, on en vient à progresser pour soi-même et pas pour le classement. Je pense que si je faisais de la compétition sportive, j'adopterais le même état d'esprit. Peut-être que c'est différent quand tu as une chance de gagner le tournoi, et pas juste de gagner des matches.
Constant99 a écrit : Contrairement peut être à un jeu comme le Go, le sport contient une dimension physique et psychologique qui modifie la seule culture du beau jeu.
Il y a ça aussi au jeu de Go, parce qu'une partie normale, c'est au minimum une heure de concentration intense, et une partie de tournoi de haut niveau peut durer plusieurs jours, donc il y a vraiment un travail de préparation physique et psychologique. Je ne m'étais jamais posé la question du dopage au jeu de Go, mais je ne serais pas surpris d'apprendre qu'à haut niveau ça se pratique.

Cependant, en tout cas chez moi, à chaque fois que je me suis préoccupé de mon classement, ça a été au détriment de l'audace et de la qualité du jeu. Et, ne voyant pas de raison de jouer mal, juste pour augmenter un chiffre sans signification, j'ai arrêté.

Constant99 a écrit :
McClure a écrit : Mais c'est dans mon caractère et je conçois aisément que ce ne soit pas ancré pour tout le monde. Et si c'est ma vérité, elle n'est pas universelle.
C'est déjà mieux que "il n'y a pas plusieurs façons de concevoir la compétition" :)
Même si ça peut paraître antinomique, il ne peut y avoir pour moi 2 façons d'aborder une compétition.
Une compétition est jouée pour être gagnée.
Constant99 a écrit :C'est clair que si je ne viens pas pour gagner le tournoi, je ne vais pas le gagner. D'un autre côté, si je viens pour le gagner, je vais quand même perdre, simplement parce que j'ai commencer à pratiquer le Go à l'âge adulte, et qu'en face il y a des anciens pros chinois qui jouent depuis qu'ils ont quatre ans. Le fossé est réellement infranchissable.


Un tournoi tel que tu le décris n'est pour moi pas une compétition. En ce sens que, pour jouer d'une image pugilistique, c'est comme si tu mettais sur un ring Vladimir Klitscho face à un régional en poids coq. Une compétition se doit d'être régie d'une équité plausible en plus du règlement de jeu ou sport en lui même. Par contre, peut être dans ce type de tournoi existe-t-il des "classements" catégoriels auquel cas ce sont eux qui forment la compétition (par exemple dans de nombreux sports ouverts (triathlon, marathon, certaines compets de voile, ski alpinisme) tu as des catégories et effectivement tu n'arriveras pas à court terme (et peut être jamais) à remporter l'Iron Man d'Hawai, mais tu viseras la gagne de ta catégorie. C'est la confrontation, l'amélioration et la gagne qui fera qu'au tournoi suivant tu seras dans la catégorie supérieure.

Dans ton cas et s'il n'y a pas de catégories différentes, c'est un "sport" loisir sous forme de tournoi. A rapprocher des échecs mais pour ce dernier, les tournois sont soit "loisirs" soit il s'agit de compétitions officielles (championnat de France) où effectivement tout le monde peut s'inscrire mais c'est un leurre, la compétition réelle ne démarre qu'en tableau élevé.
Constant99 a écrit : Il y a ça aussi au jeu de Go, parce qu'une partie normale, c'est au minimum une heure de concentration intense, et une partie de tournoi de haut niveau peut durer plusieurs jours, donc il y a vraiment un travail de préparation physique et psychologique. Je ne m'étais jamais posé la question du dopage au jeu de Go, mais je ne serais pas surpris d'apprendre qu'à haut niveau ça se pratique.
C'est pour cela que je faisais le lien avec le poker ou les échecs puisque les dimensions de mental, de concentration et d'endurance y sont importantes.
Constant99 a écrit :Cependant, en tout cas chez moi, à chaque fois que je me suis préoccupé de mon classement, ça a été au détriment de l'audace et de la qualité du jeu. Et, ne voyant pas de raison de jouer mal, juste pour augmenter un chiffre sans signification, j'ai arrêté.
Pour un jeu tel que le Go, je ne sais pas si l'intérêt s'y trouve. Mais sur la durée d'une compétition, tu dois bien changer de tactique, t'adapter à l'adversaire, à la durée, à ton état physique ou psy. Faire le raccourci du mal jouer pour gagner n'est pour moi qu'une considération tactique. Et dans ces cas là, peux tu te contenter du "bien jouer" quand tu sais que tu va directement à ta perte? Le principe d'une compétition est de surpasser l'adversaire. L'entraînement est là pour te donner les outils nécessaires à cette finalité. Ces outils peuvent être un jeu d'attente et de contre (j'imagine que cela existe aussi au Go), un jeu de blitz ultra offensif etc et une fois que tu as ces outils dans ta caisse(à outils), ce qui va faire la différence avec l'adversaire c'est ta capacité dans le feu de l'action à te dépasser, à utiliser tes outils (un, plusieurs, en alternance, et le cas échéant de choisir le bon timing). Et c'est dans ces éléments psy que résident souvent la différence entre un bon joueur et celui qui gagne.

Pour poursuivre sur l'analogie du noble art, lorsque je combattais, je partais avec un handicap qui pouvait être retourné à mon avantage. Pour la faire courte, j'ai toujours été très lourd pour ma taille. Je boxais en catégorie amateur mi lourd (75/80 kg) voir lourd (80/90 kg) alors que je ne mesure que 1,74. Donc j'ai fait 90% de mes combats contre des mecs qui mesuraient 10 cm voir plus que moi. Comme dit plus haut c'est un handicap qui t'oblige à adopter une tactique particulière. Selon certains adversaires (les plus longilignes) j'utilisais le côté psy du pré combat pour lui montrer qu'il allait morfler. Et le 1er round tu le fais en blitz complet, harcèlement partout sur le carré. Tu démolis le plus possible sa confiance en lui. Et crois moi, là il faut aussi une sacrée confiance en soit et un bon mental parce que pendant 3 minutes tu harcèles mais pour passer la garde t'en prends plein la poire. Et tu fais le pari psychologique qu'il va craquer mentalement avant que tu ne craque physiquement. Et si tu le peux tu tiens encore un round de plus et ce jusqu'au bout. Mais si tu tombes sur un mec vraiment fort physiquement, tu sais que tu tiens pas 3 minutes. Donc tu "joues" mal. Mobilité, accrochage, trucage (dans la limite règlementaire bien sûr), et là tu paries sur le coup dur. Mais dis toi que j'ai du faire peut être 2 ou 3 combats avec la possibilité de proposer une boxe propre, le reste du temps tu mets tous les autres ingrédients. Et tu ne peux pas te permettre de "bien jouer", sinon ça fait très mal.

Tout ce laius pour dire que le beau jeu n'existe en compétition, que s'il est efficace.

McClure a écrit :
pastelle a écrit :Il y a en effet plusieurs façons d'envisager la compétition. Ça peut être aussi le moyen de se motiver pour être régulier dans la pratique sportive même si on ne vise pas un podium pour autant.
Salut, je ne suis pas trop d'accord, il n'y q pas plusieurs façons de concevoir la compétition à mon sens. Il y a par contre plusieurs objectifs qui peuvent être distincts ou non à la pratique sportive. Je parle ici après un vieux passif de compétiteur, en foot d'abord (niveau CFA2) puis de boxe anglaise (régional).

Une compétition est faite pour être gagnée, on ne rentre pas sur terrain pour participer.
Je suis d'accord avec le principe, mais attention aux raccourcis, surtout pour les débutants ou les pratiquants loisirs. Regarde:

- Une compétition est faite pour être gagnée
- Or, je n'ai pas le niveau pour gagner
- Donc, je reste chez moi.

C'est dommage, et c'est démotivant.

ça fait des gens qui passent des années dans leur club à fourbir leurs armes, en se disant qu'un jour, peut-être... Et puis le jour J si ça ne se passent pas comme ils l'avaient espéré c'est la désillusion.

Il ne faut pas confondre combattivité et chances de succès. Une fois qu'on est en pleine action, évidemment qu'on joue la gagne. Mais si à la fin on n'a pas gagné on peut avoir tout de même se sentir en réussite. Notamment par rapport aux compétitions précédentes.

D'autant que la compétition ça s'apprend... en concourant!

Pour donner un exemple concret: j'ai une adulte loisir dans mon club qui est allée aux championnats de France cette année, alors qu'elle ne pratique que depuis deux ans. Elle est arrivée dernière sur une dizaine d'adversaires.

Pourtant elle est heureuse d'y être allée, pour toutes sortes de choses. C'était déjà un succès d'être qualifiée, et SURTOUT elle a constaté qu'elle perdait ses moyens en compétition. Le stress du jour J, c'est comme tout, ça se gère. Cette dame n'a jamais connu ça. Et ce qui est intéressant c'est qu'elle est mère de famille, heureuse dans sa vie privée et professionnelle. Pas du tout une lavasse. C'est juste qu'elle n'arrive pas à exprimer son caractère pourtant bien trempé dans ce contexte précis. Elle en a conscience et va refaire des compétitions et s'améliorer.

Comprenez bien que je passe mon temps à motiver les gens à aller en compétition. C'est mon métier et franchement la compétition est tout simplement un temps fort. On ne peut pas appliquer à ce temps fort des shémas du style défaite = échec. ça n'a aucun sens.

Ce qui a du sens c'est de se faire plaisir, tout en se donnant à fond, et apprendre de ses erreurs, progresser au fur et à mesure. Les débutants qui font plein de compétitions progressent vite et s'éclatent. Et tant pis si ils perdent souvent, c'est le métier qui rentre.

Je crois que je réponds un peu à la question de Marshall Ombre sur l'estime de soi. Après on peut rentrer dans les détails, mais disons que la gestion du stress en compétition est à voir comme un jeu de l'esprit à résoudre le mieux possible, de mieux en mieux à chaque fois. Pas comme un handicap.

***

Quant à l'attitude des gens, ça dépend des sports mais je les trouve globalement plutôt cool.

Les têtes de cons il faut les regarder avec un peu de pitié, comme des bébés qui font du cinéma pour avoir l'impression d'exister. Ce détachement aussi ça s'apprend.

Et ne pas avoir de mépris pour les gens qui s'enflamment, qui crient, qui grognent, etc... C'est la compétition, ça donne des sensations fortes aux gens, ça les fait vibrer, et tant pis si ça leur donne l'air un peu vulgaires ^^

***

La victoire n'est pas un produit de consommation.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tout à fait ! le 25.07.13, 19h27 par HugEau
  • [0] 100% d'accord le 25.07.13, 20h55 par Bumble
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 11.11.13, 16h21 par Onmyoji
  • [+3] Post de qualité le 11.11.13, 19h50 par achribu
  • [+2] Constructif le 12.11.13, 07h43 par Iskandar
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

McClure a écrit :Une compétition est faite pour être gagnée, on ne rentre pas sur terrain pour participer.
Pas d'accord avec ça. Je pratique pas mal de course à pied, notamment du marathon et du trail.

Sur ce genre de distance, simplement finir la course sans être l'exploit absolu, c'est déjà dépasser le 99% de la population. Ca suffit largement pour être satisfait d'avoir terminé.

Par contre, le faire dans le but de gagner, est stupide, à moins d'avoir décidé d'y consacré sa vie depuis tout petit. Quand tu fais Sierre-Zinal et que parmi les participants, il y a Killian Jornet, il faut être fou pour viser être premier. Et viser la première place dans ce genre de cas est ridicule, parce que ça signifie ne rien faire à défaut de pouvoir l'atteindre. Ca reviens à dire: "je ne vais pas faire de vélo, sauf si je peux gagner le tour de France".

Par contre, se battre contre soi-même et vouloir s'améliorer est me semble-t-il un but beaucoup plus équilibré.

Ce que je trouve dommage avec le but de viser la victoire est aussi que ça peut être une excuse pour rester avec les plus faibles. Au contraire, c'est un aspect que j'apprécie dans la course à pied, c'est qu'un amateur peut participer un même temps que des personnes au niveau mondial (ou presque). Et ceci peu de sport le permettent.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 25.07.13, 20h41 par Terrigan
  • [+2] 100% d'accord le 26.07.13, 15h09 par Camihot

Je pense que McClure ne parle pas du même type de sport.
En sport collectif et notamment sur des tournois, les niveaux sont suffisamment proches entre équipes et le niveau de chaque joueur est pus ou moins nivelé par l'équipe.

Donc il n'y a pas cet aspect de performance personnelle où l'on cherche à se dépasser pour faire mieux que l'adversaire. C'est du travail de groupe où la performance personnelle est quelque peu bridée.

Je veux également souligner la différence entre compétition en tournois et compétition en "live" (je trouve pas la dénomination correcte).
En tournois on affronte une équipe après l'autre avec un temps entre chaque match. Quelques heures à quelques jours pour les tournois ou championnats en sport collectif. Il n'y pas de confrontation directe avec tout les concurrents comme en course à pieds, vélo ou tournois de poker (plus parties oui mais on joue contre plus d'un adversaire - sauf James Bond :D).

Je l'ai peut être pas exprimé très clairement, mais pour résumer, je pense qu'il faut distinguer la compétition avec une performance personnelle et la compétition avec une performance de groupe.


Ah autre chose: Que pensez vous de se qu'on appelle l'esprit de compétition? Cette petite chose qui pousse les gens à vouloir gagner a tout prix (comme notre amis McCluire ;) ) que l'on retrouve dans le sport et dans la vie professionnelle (et personnelle?)

Je pense avoir fait des raccourcis, la pensée étant parfois plus volubile que sa traduction par les mots.

Je persiste pour le fait de dire qu'une compétition se gagne. Après il y a plusieurs types de pratiques et qui modifient la donne. On peut séparer les disciplines en deux sortes :

celles dont les compétitions sont organisées par niveau/capacité physique etc (foot/rugby/hand/tennis/boxe/athlé hors fonds etc ce qui constitue une très grande majorité des disciplines en compétition

celles qui sont ouvertes (marathon, trails, triathlon, ski alpinisme, y en a-t-il beaucoup d'autres?)

Ce qui implique mes compléments ci dessous.

@Valmont

Je te rejoins sur ce type de pratiques sur toutes les pratiques de fonds (marathon, trails, triathlon, ski alpinisme etc) et qui rejoignent en substance le jeu de Go cité plus haut. Effectivement, la gagne sur ce type de compétition n'est pas atteignable. Mais pour autant chaque participant aura "sa compétition perso" et c'est bien celle là qu'il s'agira de remporter et qui je le pense, te pousse au cul à titre personnel. Si on reprend le marathon ou le trail, tu vas d'abord faire une préparation. Et à ta première course, ton but (ta compétition perso) sera de terminer par exemple (quelque soit le temps). En gros pas d'adversaire, sinon ton propre corps et ta propre capacité mentale à te dépasser. Mais la fois suivante ne me dis pas que tu n'aura que le même objectif. Si t'as sorti ta première course en 3h59, c'est record à battre. Et puis au fil des courses, tu retrouveras aussi quelques têtes et peut être qu'une partie de ta compet perso, en plus d'améliorer ton temps sera de passer devant ce vieux chauve qui t'as moisi à la dernière course etc.... Et au fil des courses, ton niveau augmentant, tes objectifs (ta compet perso) va évoluer et ce vers le haut. Je ne pense pas que tu te présentes sur une ligne de départ sans objectif clair.

Effectivement, j'ai essentiellement pratiqué des confrontations directes. Un contre un ou équipe contre équipe donc un vainqueur un vaincu. Là l'objectif est simple, la gagne. Mais à l'image d'une pratique comme la tienne, c'est chaque petite compétition mise bout à bout qui forme au fil de ta "carrière" de sportif et son évolution. De même il m'est arrivé aussi de quantifier des objectifs indirects (comme pour l'image du vieux chauve ça pouvait être "Untel m'a mis le cul par terre il y a un an, au prochain combat c'est moi qui le couche donc une victoire ne me suffit pas" même si au final la simple victoire te suffit, sur le moment ça renforce encore ta combativité).

Et sans volonté de gagner (ou de franchir chaque objectif), tu n'avances pas et qui n'avances pas recule.

@Terrigan

Je te rejoins sur le fait qu'il ne faut pas griller les étapes au risque de se brûler les ailes. Pour autant, c'est généralement l'esprit de compétition qui fait avancer. D'ailleurs dans l'exemple que tu me cite cela va exactement dans le sens de ce que je dis. C'est la compétition qui va la faire avancer parce qu'elle s'est rendue compte que c'était différent du loisir et même si elle a été inhibée sur cette première, elle fait le travail sur elle (technique, physique et mental) pour y retourner. Elle en tire une frustration positive, comment avancer? Si elle était restée dans le confort du loisir, elle aurait à un moment atteint sa zone de confort et n'aurait plus avancé. D'ailleurs, sa première compétition n'était pas le championnat de France mais la qualification à celui ci.

Je pense que nous parlons de la même chose et pas forcément d'une manière si antinomique. C'est simplement la pratique majoritaire de notre discipline qui met un prisme différent dans l'objectif et donc la compétition telle qu'on peut la définir. Mais la finalité se retrouve.

@ Hugeau

Sur un sport co, il y a effectivement une dimension collective que l'on pourrait qualifier de tactique qui "nuance" la dimension physique. Pour autant, et hormis pour le volley bien que, il y a une notion forte de duel et cela se gagne généralement par 80% de physique/mental/engagement et 20% de technique.

A l'inverse, dans beaucoup de sports individuels, il existe aussi une notion tactique, certes moins évoluée et moins impactante si elle ne s'accompagne pas de la dimension physique. Et crois moi, la boxe est une discipline où tu te bas aussi parfois contre l'envie de ne pas y retourner et il faut parfois se dépasser au delà de l'acceptable simplement pour finir debout.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 26.07.13, 19h17 par HugEau
  • [+1] Constructif le 27.07.13, 01h29 par Marshall Ombre

J attendais pour poster un sujet qui m intéresse. Sujet parfait, rien que pour ca merci.
Autant dire, je cite mon expérience parfois, car je me revois il y a 3 ans de ça et je suis persuadé de t apporter matière au minimum à réflexion.
Beaucoup de choses à dire. Je zape volontairement de trop parler de compétition en elle même, tes lacunes c est pas la compétition, c est la confiance en toi.
Marshall Ombre a écrit :Salut,
Qu'est-ce qui vous pousse à faire des compétitions [question s'adressant aux personnes qui n''ont pas ou plus de rêve/obsession de gloire sportive du type intégrer l'équipe de France] ?
Quelqu'un qui aime etre bon (comparé à quelqu'un ou juste pour soi même), rêve de devenir champion du monde au moins une fois dans sa vie, qui n a jamais rêvé en sport de voir des progrès hallucinant enfin arriver et imaginé atteindre le haut niveau?
Se résoudre de ne pas pouvoir devenir champion de France? hum, c est quand même un niveau hallucinant! (hormis certains sport, à cause du tres faible nombre de participants le niveau est plus faible, mais même ca reste champion de France!).

Il faut etre realiste tout simplement. Est ce vraiment atteignable? mettons nous toujours tous les moyens en oeuvres? faisons nous tous les sacrifices nécessaires?
Parce que ceux qui atteignent les sélections France par exemple (c est quand même un super niveau il faut le dire), ils font pas des entraînements de temps en temps, et puis aussi parfois un peu la flemme?, non sa existe pas ça.

Je te donne deux exemples.
1* Régime. Il y a un milliard de techniques etc. je ne vais pas m étendre pas le but, mais la plus connue, surveiller et gérer son alimentation. Combien de personnes craquent après un certain temps? mettent elles tous les moyens, sacrifices nécessaires en oeuvre? la réponse est non.
2*PUA. Facile de lancer je veux devenir un PUA, mais qui fais tout ce qui est nécessaire.

Les personnes qui réussissent oui! Pourquoi tout le monde ne peut pas réussir? Parce que c est extrêmement dur! Et finalement bien trop dur pour etre réalisé par la majorité. Les gens qui réussissent rien ne les arrêtent! Regarde les plus grands champion du sport, c est des machines de travail, échecs, travail, sacrifices, succès etc..

Un exemple en boxe. J avais lu qu'un boxeur champion de France, bossé la semaine comme tout le monde (son travail je ne sais pas, mais même quelqu'un qui bosse dans un bureau rentre épuisé) et tous les soirs sans exceptions c etait entraînement de quelques heures, je connais personne après des journées de taf éprouvante va tous les jours à l entraînement c est une rigueur extrême, il n y a pas, j ai mal au ventre, au bras, je suis fatigué, c est une rigueur alimentaire aussi.

(plus le niveau et élevé plus les détails comptent. Djokovic le tennisman à dit, qu'il a explosé littéralement physiquement et gagné x tournois depuis qu'il a arrêté le gluten à cause d intolérance. Nous demain ça nous arrive, les bienfaits seront bien moins grands, serait tu prête à arrêter, pâtes, pain, pizza....??



Maintenant avoir des idéaux, rêves, objectifs c est parfait, mais il faut etre réaliste et y aller progressivement, pour pourquoi pas oui atteindre ce niveau de champion de France et plus.
Et c est pareil pour tout le monde. Il y a une méthode connue d ailleurs pour cibler ces objectifs.
S.M.A.R.T., qui est décrite de cette manière sur le net

En 5 principes
La méthode SMART : S comme Spécifique

Vos objectifs doivent être clairs. Plus ils sont concrets, plus vous avez de chance de les atteindre. N’hésitez pas à découper un objectif en sous objectifs. Plus vos objectifs sont spécifiques, mieux c’est.

La formulation SMART : M comme Mesurable
Vous devez pouvoir mesurer clairement votre avancement. Et bien sûr vous devez savoir quand votre objectif est atteint. Cette mesure de vos progrès doit être… objective.

L’attitude SMART : A comme Attrayant
Bien sûr votre objectif doit vous séduire. Autrement vous n’aurez pas la motivation nécessaire pour réussir.C’est pour cela qu’on dit aussi que votre objectif doit être Acceptable : c’est-à-dire suffisamment Attrayant pour que vous acceptiez de fournir les efforts indispensables à son accomplissement.

La formule SMART : R comme Réaliste
Un bon objectif est un objectif Réaliste.Certes, pour vous motiver, l’objectif doit être suffisamment ambitieux. Mais s’il n’est pas Réalisable, alors vous perdrez vitre votre énergie et votre motivation.Tenez toujours compte de la faisabilité de votre objectif…

La technique SMART : T comme Temporellement défini
Pensez à toujours définir des limites à votre objectif. Des limites dans son contenu, mais aussi dans le temps.Définissez toujours une durée, une date butoir (échéance), et des étapes. Si votre objectif est trop long à atteindre en une seule étape (>3 mois), vous pouvez toujours le découper en sous objectifs qui seront atteints progressivement. Vous garderez ainsi votre motivation et serez satisfaits à chaque sous objectif réussi.

source (au hasard)http://www.affirmation-de-soi.info/comm ... -smart.php


Marshall Ombre a écrit : Comment écarter l'angoisse du classement humiliant qui vous fait perdre vos moyens et vous conduit à un classement humiliant ?
La ça n a rien avoir avec la compétition en elle même, c est de la confiance en soi.
Finir dernier suis je capable de l assumer? C est aussi une question d objectifs, pour ma part, j ai fais quelques courses à pied dont j ai fini dans les derniers, est ce que j étais content du classement? non bien sur.
Content de moi? oui définitivement parce que au lieu de faire des courses à mon niveau j ai fais des courses au dessus, dans les derniers mais objectifs réalisés, parce que ça ME motive, il faut trouver ce qui TE motive, te pousse, t inspire.

J ai l impression, que tu préfères faire quelque chose de simple afin de ne pas échouer, ça me semble hors du cadre compétition sport par exemple, fausse piste je pense la vraie c est >confiance en soi.
On parle beaucoup, moi le premier de compétition en sport, mais la compétition dans ton cas c est un problème partout. J ai vécu ta situation si, toi aussi

demain ton boss te dit "les premiers à faire x% gagnent x euros!" à penser, " putain c est cuit je l aurais jamais, j aime pas la compétition, et tous ces rapaces prêts à s éventré pour gagner"
Si oui, le problème n est définitivement pas la compétition mais bien ta confiance de pouvoir relever le défi même si tu possède beaucoup de chances de réussites. Crois moi, quand tu auras passé ce stade, un défi du genre te sera lancé? > même si ta réussite semble hypothétique, tu jouera le jeu et tu participera, etre prête à tout comme écraser les autres peut etre (bien que je n aime pas à ce point la, c est autre chose, les goûts couleurs hein...)



Marshall Ombre a écrit : Le bilan en terme de progrès et d'estime de soi est-il intéressant (en comparaison avec une pratique en club sans compétition) ?

Encore une fois, les objectifs doivent etre réalisables et motivation, et propre à toi. En fait la méthode S.M.A.R.T., je m en suis jamais servi mais c est bien ça en plus.

Je m auto exemple parce que c est l une des choses dont je suis le plus fier, sans conteste. Intéressant à lire si tu veux voir une réponse à ta question sur une expérience vécue, sinon passe.

Quand j ai fais mon 1er marathon, je revais de faire un super temps (3h), de gagner? si je pourrais je signerais de suite. Pourtant l objectif réalisable c etait de le finir pour commencer, est ce que j ai abandonné mon rêve des moins de 3h? non, j y vais par étape, le prochain je me fixerais un objectif réalisable intermédiaire et un jour j ai aucuns doutes je le ferais. Est ce que dans le futur je mettrais tous les moyens en oeuvres bien que je suis sur d etre capable? comme tout le monde, peut-être pas, je me rendrais peut etre compte que c est réalisable mais trop de sacrifices, trop.

Mon 1 er marathon, encore, j ai fini dans les derniers (05h20 de course) vraiment à la fin de la fin, j ai eu honte? bien au contraire, je n avais jamais couru plus de 24km et la j en ai fais 42 (je n étais même pas prêt physiquement pour en faire 24 à ce moment la). Mon objectif etait de le finir. J en ai jamais autant chié de toute ma vie, rien ne pouvait ma arrêter pourtant, et maintenant je suis fier de dire
"Je Suis Marathonien!"


Si ce n est pas des progrès de l estime de soi?!
Pourquoi? parce que pour moi le marathon ça représente un sérieux palier en course à pied que tout le monde n essaye meme pas. (Sur cette course, il y avait 5000 personnes sur le semi de 21km et uniquement 900 sur le marathon). Tout ça pour dire, j étais persuadé au fond de mon coeur que je pouvais le faire, et motivant à en crever pour moi, si toi ça ne t inspire pas tu ne peux comprendre ce que ça représente pour moi.

La clé c est de trouver son propre objectif.
En gros j avais trouvé à cette époque l objectif de ma vie, le genre qui te motive à 1000% et dont rien ne peut te détourner.
Trouve le TIEN, fais les choses pour TOI pas pour les autres. Pour des raisons logique et aussi tu ne seras pas assez motivée et même si tu réussie, pas vraiment satisfaite.

Oubli ce concept d intégrer des groupes via compétition, même si sport d équipe? ça me semble une erreur vraiment. Aucunes connections selon moi si tu n aime pas la compétition, au contraire c est horrible.
Tu n aime pas le basket, ca te stress parce que tu rate la ballon et vous prenez un panier? vous perdez...comment tu pourrais aimer participer à une team de basket.??
Encore une fois, tu le fais pour toi (surtout la compétition), ou c est l échec le plus suivant, ou alors une satisfaction moindre.


C'est le sport qui m'a sauvé, je te le conseille, puisque l avantage de la course à pied dès que tu as compris que tu ne gagnera jamais les grandes courses, tu peux te fixer aisément des objectifs personnels, vraiment pour toi. Et tu n a besoin de personne d autre! ce qui est génial c est vraiment des objectifs personnel, sur des terrains variés (trail, route).
Tu veux finir un trail de 30 km, ton premier? dans la même course tout le monde peut avoir potentiellement tous les autres objectifs possible (finir dans les premiers pour ce qualifier pour d autres courses, finir en moins de x heures, juste essayer etc..)

C est vraiment pour soi, pour ça que beaucoup de personnes ne comprennent pas l intérêt de la course à pied. Tu te fixes des objectifs personnels qui souvent n ont de valeur que pour toi, et du coup c est uniquement pour toi. Tout le monde comprends si je dis je veux gagner la médaille d or, ça représente quelque chose pour tout le monde, finir un marathon en moins de 3h?? Pour certains c est moyen, d autres honnête, d autres envisageable, impossible, etc.... ça à la valeur que tu lui donne.

Et ça forge le mental, tu vas souvent te retrouver seule (bien plus vrai sur moyenne, longue distance), à en chié, sans personne pour t encourager, et toi à la limite mentale et physique, je fais quoi j abandonne c est trop dur.. non je vais tout donné je vais finir avec le coeur arggggg!!!.
Voilà le genre d esprit que ça forge, tu es ton unique moteur, en course tu es ton unique supporter, tout ce que tu réussi tu ne le dois qu'à toi même, si tu n arrive plus à mettre une jambe devant l autre, personne peut le faire pour toi, par ce biais tu apprends à te battre et la persévérance, vraiment je pourrais t en parler des heures.

Quand je vois des grands champions prendre leur retraite et dire, ce sport m a tant donné!!, je veux lui rendre (et s investissant dans la formation, etc..), sans etre à ce point bien sur, et bien oui maintenant je comprends, et je m en rends compte combien ce sport à été un moteur dans mon évolution.

Voilà le type de compétition que tu peux commencer, car personne pour te juger et ça te pousse à repousser tes limites, fais des courses de 10km au début, avec beaucoup d inscrit, qui feront toujours pire que toi, c est un bon début. Quand je dis course, ce n est pas en club, il y a foison de courses pour tous (certificat médical, et souvent inscription vers les 10 euros).
J aime ce post dont je cite un court passage, qui résume tout le bien que j en pense. (Satisfait d avoir terminé, peut importe son niveau car différents objectifs)
Valmont a écrit :
McClure a écrit :Une compétition est faite pour être gagnée, on ne rentre pas sur terrain pour participer.
Pas d'accord avec ça. Je pratique pas mal de course à pied, notamment du marathon et du trail.

Sur ce genre de distance, simplement finir la course sans être l'exploit absolu, c'est déjà dépasser le 99% de la population. Ca suffit largement pour être satisfait d'avoir terminé.

Marshall Ombre a écrit : Pourquoi ces questions ? Je déteste la compétition je trouve que ça rend les gens bêtes et méchants (moi, ça me rend seulement bête), ça me stresse, je n'y trouve aucun plaisir.
La tu n aime pas, car tu n es pas à l aise en compétition. Aucun plaisir je veux bien te croire, j ai fais du judo quelques années, et comme toi je m interessais à la compétition et parce que peu confiant en moi, quand je tombais sur des gars qui eux l etaient et en voulaient je me faisais massacré et j en ressortait blessé émotionnellement.

À mon sens oublie la compétition qui est une conséquence, la cause c est la confiance en toi, c est ton but, inner game a fond.


Marshall Ombre a écrit :On me dit aussi que ça fait progresser. J'envisage de réessayer car depuis la dernière tentative, j'ai mûri, j'ai un peu gagné en assurance. Mais j'ai encore l'angoisse du classement merdique et je ne sais pas si au final, sortir de cette zone de confort-là est une bonne chose. D'où cette consultation pour trouver des leviers de motivation interne nouveaux et suffisamment forts pour compenser ce stress.
Zone de confort, pour le coup je trouve pas que ça en soit une. Zone de confort, zone dans laquelle tu te sens bien mais limitée (peut importe son étendue), à ne pas confondre donc.

Pour résumer et répondre à ta dernière question.
* bosse ta confiance en toi, ton inner game, zappe la compétition. Avant de penser à battre (compétition hein) les autres ou soi même il faut des bases solides.
* idée subjective, commence la course à pied, que tu peux considérer on va dire par, compétition saine, même pas besoin d adversaire! Commence par courir 20 minutes etc (check sur le net etc.). Qui plus est pour la confiance un vrai moteur. Rien que pour avoir l occasion d en parler, je suis happy et j ai mis du coeur à répondre à ton topic.


*Un gars timide, mentalement fragile, inner game désastreux, BL tendu etc.. qui veut play une HB50, il va se prendre un méchant rateau, et va en ressortir blessé, il va dire le game c est nul, j aime pas cette manipulation des femmes, il va abandonner, essayer un peu mais sans y croire. (gros cliché)
Construire une maison sur des fondations moisies serait pareil.
*Un player qui est (sans parler des femmes) solide mentalement, inner game, BL, etc.. qui va sur la même HB50, il peut réussir, si échec? ok une expérience de plus, next.


Pourquoi? parce qu'il est prêt. Commencer par avoir des bases solides soi même.
En résumé, fait en sorte d etre prête en premier lieu.


Long post, sûrement une partie au moins qui devrait t apporter un avis précis à l une des tes questions. Désolé des fautes au passage, je passe mes journées à parler anglais, j oublie le français, en plus des apostrophes long à écrire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 27.07.13, 01h28 par Marshall Ombre
  • [0] Pas convaincu le 10.11.13, 17h48 par Blusher

Je précise que je n'ai pas voulu dire que les sportifs sont bêtes mais que dans le contexte d'une compétition, j'ai observé que des personnes adorables n'apparaissent pas sous leur meilleur jour. Certains traits de caractère sont exacerbés. Pour ma part, c'est le manque de confiance qui me fait régresser. Les uns, gentiment taquins en temps normal, deviennent des langues de vipère. Les autres cool deviennent des artistes de mauvaise foi qui pinaillent toutes les 30 secondes...

Même si je veux avoir le sentiment d'avoir fait de mon mieux à la fin de la journée, je ne pourrais pas considérer que j'ai effectivement fait de mon mieux si l'indicateur victoire est à zéro. Il y a toujours dans une compét des matches que je DOIS logiquement gagner (contre des débutants, des vieilles, des plus mal classées que moi...). Et la vraie source d'angoisse est de ne pas battre ces adversaires à ma portée. Et non, ces défaites-là je ne les assume pas du tout. Ca s'apprend peut-être.

Donc même si aller à une compétition pour la gagner n'est pas le but premier, gagner des matches est la raison d'être d'un déplacement coûteux (en temps de préparation, en transport et hébergement, investissements des coaches...) pour moi mais aussi pour le club. En effet, je suis licenciée dans un club et ce n'est pas possible de faire abstraction de ce collectif. Ce serait plus facile si pour les sports non collectifs comme celui que je fais, je n'avais qu'à me préoccuper de ma petite personne. Mais en cas de victoire comme de défaite, l'encadrement y est associé, sa réputation. D'où la pression, le sentiment que la défaite est une affaire grave.

Merci pour vos réponses aussi utiles que variées. Je vous dirai ce que ça a donné dans quelques mois.

Marshall Ombre a écrit : Mais en cas de victoire comme de défaite, l'encadrement y est associé, sa réputation. D'où la pression, le sentiment que la défaite est une affaire grave. 
Merci pour vos réponses aussi utiles que variées. Je vous dirai ce que ça a donné dans quelques mois.
Euu attends c est quoi ton club???, je crois ils te mettent trop la pression là, ou tu le fais seule, alors quoi dans ton club tout le monde est exceptionnel sauf toi? Réputation pour une défaite? Ils forment que des champions en général?

La je comprends pourquoi tu n aime pas la compétition. Perso je trouve que c est trop, as tu un contrat rémunéré avec ton club??
Faut il etre content de perdre?? Bien sur que non jamais, peut on etre en perdant etre tout de même content d avoir réussi de bonnes choses et en tirer des leçons oui définitivement. C est une grosse différence.
Change de club :P , si tu ne fais pas des championnats de France par exemple, un niveau sérieux, bien sur que c est de la compétition qui peut etre malsaine. Perdre c est mal oui (des fois un mal pour un bien), mais grave? Non.

Tu perds un match qualificatif aux France, tu ne peux pas y aller, oui tu peux considérer que c est "grave" ou important, sinon sans etre dans un club pas sérieux et sans ambitions (intérêt inexistant à mon goût) la c est trop.

Je vais même te dire, la façon dont tu parle de cette situation, je ressens de la rage. Rage de vaincre c est exceptionnel, rage de l environement, des "conséquences" (que tu perde ne fera pas fermé ton club hein) c est mauvais et contre productif.
Bien qu'au passage j ai supposé que tu n avais pas un niveau énorme, as tu un bon niveau? Genre des gens placent de grands sincères espoir en toi? Ça change des choses si oui. Si non, c est trop de pression pour pas grand chose, l amour du sport tu le fais pour ça j imagine, à ne pas oublier.


Ce que ça à donné dans quelques mois, ça sonne comme on verra bien un jour ça ira mieux. Ça sonne à mon goût comme une résolution de nouvelle année, je n y crois pas trop.

Comme dit plus haut dans la méthode S.M.A.R.T., l objectif à besoin d etre temporel et avec dates définies. Quelques mois, j y vois 6 mois ou plus, impossible d etre motivé chaque jour à fond pendant 6 mois d un trait.

Défini un objectif final tres précis, et toujours mesurable défini des sous objectifs également (1 mois, 3 mois, etc. par exemple) il faut pouvoir se rendre compte des progrès, pourquoi? ça te donne une idée où tu en es de ton objectif et pourquoi pas le faire évoluer et surtout voir que tu progresse ça permet de rester motivé. Car satisfaction d avancer et le but final semble moins dur quand découpé en plusieurs étapes.

Tu devrais histoire de vraiment t inscrire dans l action, définir tout ça, le poster sur ce topic, et repasser de temps en temps dire ce qu'il en est, c est ton journal de suivi on va dire. Sinon est bien, ça me semble voué à l échec, si rien n a vraiment changé avant il y a une raison ça t es extrêmement dur donc c est pas du jour au lendemain que ça arrivera et ça te semblera comme une montagne à affronter (d où découper en sous objectifs, monter une colline ou une montagne, lequel le plus simple?), où ça te prendra des années.

Et pour finir, tu dois, tu le dis, battre quelqu'un > oui c est bien le sens de la compétition :) pour tout le monde pareil (contre soi ou d autres).

En tout cas je te souhaite de réussir.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 29.07.13, 09h06 par Marshall Ombre

Partant d'une base arts martiaux/sports de combat, je pense que participer à des compétitions, c'est :

l'occasion de pratiquer dans les meilleures conditions possibles : avoir un arbitre et des juges, un espace délimité ou l'on ne risque pas de heurter les autres élèves...

l'occasion de pratiquer à fond sans prise de tête : en face, on a quelqu'un qui a accepté de monter sur le ring/tatami pour faire de même, et un arbitre, éventuellement un médecin pour sécuriser la rencontre.

l'occasion de rencontrer des styles différents : au bout d'un certain moment, une salle est un milieu ou tout le monde se connait, et ou la pratique est souvent formatée par l'enseignement du prof. C'est bon de rencontrer des extérieurs pour se mettre en difficulté.

l'occasion d'avoir un enseignement plus pointu : les profs chouchoutent souvent leurs compétiteurs

d'avoir un objectif : on se bouge plus pour un objectif précis.

Et au final, même si l'on n'est pas sur le podium, on gagne quand même à participer... Pour peu que l'on pratique en sécurité.
Come on and Rise / Free your soul / Catch the dream where we all shine (Samael)

Marshall Ombre a écrit:
Par une espèce de réflexe, on trouve toujours de fervents défenseurs de la compétition.
Alors qu'il leur serait bien difficile de légitimer cet enthousiasme avec la moindre étude sérieuse.
La compétition est certainement le pire mode d'organisation et freine le développement des individus et de leur talent plus sûrement qu'elle ne le favorise.

Comment écarter l'angoisse du classement humiliant qui vous fait perdre vos moyens et vous conduit à un classement humiliant ?
La ça n a rien avoir avec la compétition en elle même, c est de la confiance en soi.
Parlons plutôt d'estime de soi car les effets délétère des structures compétitives ne portent pas que sur une compétence ou une activité mais sur un jugement plus global de soi-même.

La littérature ne manque pas sur le sujet et je me contenterai cette fois de la citer en vous invitant à poursuivre vos lectures si le sujet vous intéresse.

Girls’ Self-Esteem Comparison in Competitive and Recreational Gymnastics, Zeynel Amac, Nicole Anastasio, Amy Morwick, Jialin Yi, Indiana University at Bloomington

No Contest, The Case Against Competition (Boston: Houghton Mifflin, 1986 / 1992)


Content de moi? oui définitivement parce que au lieu de faire des courses à mon niveau j ai fais des courses au dessus, dans les derniers mais objectifs réalisés, parce que ça ME motive, il faut trouver ce qui TE motive, te pousse, t inspire.
Donc trouver des motivateurs internes. Précisèment ce que ne fournit pas la compétitions qui ne fait que proposer des motivateurs externes (titre, coupes, médailles, primes, statut etc.)

On parle beaucoup, moi le premier de compétition en sport, mais la compétition dans ton cas c est un problème partout. J ai vécu ta situation si, toi aussi

demain ton boss te dit "les premiers à faire x% gagnent x euros!" à penser, " putain c est cuit je l aurais jamais, j aime pas la compétition, et tous ces rapaces prêts à s éventré pour gagner"

Si oui, le problème n est définitivement pas la compétition mais bien ta confiance de pouvoir relever le défi même si tu possède beaucoup de chances de réussites.
1° le boss serait un con. Ou en tout cas, un mauvais manager qui ignorerait le coût réel de ce genre de pratiques: réduction de la motivation des agents, réduction de la coopération et donc de la productivité et de l'innovation, apparition de phénomènes de triche etc.

Dirk Sliwka, 2003. "On the Hidden Costs of Incentive Schemes," Bonn Econ Discussion Papers bgse12_2003, University of Bonn, Germany.

2° Il n'y a pas a priori un problème avec la personne qui refuse de participer à un jeu du type éventrons-nous-tous-gaiement-pour-gagner-un-bonus mais peut-être davantage avec le type de management qui met en place ce genre de fonctionnement. Tu es en train de dire que refuser de participer serait manquer de confiance en soi... WTF
Crois moi, quand tu auras passé ce stade, un défi du genre te sera lancé? > même si ta réussite semble hypothétique, tu jouera le jeu et tu participera, etre prête à tout comme écraser les autres peut etre (bien que je n aime pas à ce point la, c est autre chose, les goûts couleurs hein...)
C'est accessoirement un des problèmes de la compétition. Surtout quand elle est utilisée auprès de jeunes enfants pour modeler leur vision du monde, d'eux-même et des rapports sociaux...
Potius deficere quam desperare

Blusher a écrit : C'est accessoirement un des problèmes de la compétition. Surtout quand elle est utilisée auprès de jeunes enfants pour modeler leur vision du monde, d'eux-même et des rapports sociaux...
La compétition, c'est ce qui fait que des mecs arrivent à des prouesses qu'ils n'auraient jamais réussies juste pour jouer. Voir tous les records du monde. Toutes les compétitions de sports extrêmes, où les sportifs essaient non seulement de se dépasser, mais aussi de dépasser les autres.
Ce n'est pas forcément pour les étriper, même dans les sports de combat. C'est pour se prouver qu'on arrive au sommet. Et sans compétition, on ne verrait que sa propre limite, mais voir quelqu'un d'autre nous dépasser est certainement une grande motivation.
La compétition a également été un vecteur de progrès. Depuis quelques années, c'est mal vu comme tout ce qui implique parfois un peu d'agressivité, et des choses assez propres à l'homme, mais la compétition n'est pas nuisible en soi. Ce qu'on dit sur le développement des enfants, c'est la faute des enseignants, ou de ceux qui les éduquent, pas du système de compétition. En faisant s'amuser des enfants, on obtiendra d'aussi mauvais résultats s'ils ne sont pas éduqués, et s'ils ne sont pas dirigés dans leurs jeux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas si simple le 10.11.13, 21h38 par Blusher
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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