[A] Les FPUA

« Tiens, tiamat nous parle d'un niveau qu'on ne connaît pas et qui n'est pas reconnu par mASF ou la communauté. »

Vous avez bien lu, j'ai inventé ce terme. Et je vais vous expliquer en quoi il consiste.

Dans la communauté on catégorise plusieurs niveaux du WBAFC au MPUA, Cela donne une échelle de classification et ça permet de se positionner (chose importante pour les hommes, le statut). Mais j'ai discerné quelque chose chez certains mecs (dont moi) qui ont un bon niveau théorique, qui sont sur le field, qui sont à l'aise socialement, qui ont assez de connaissances mais qui ne chopent pas pour autant. Ils ont assez d'expérience et de recul par rapport au Game et au field pour fcloser comme des porcs (et ils ont chopé quelques fois) mais ce n'est pas encore ça.

Normalement le moteur de la libido devrait nous encourager à aller plus loin et l'expérience du field devrait se combiner avec tout ça pour exploser. Seulement ces personnes restent frustrées. Oui, vous avez bien lu. Le FPUA est un mec qui aurait toutes les qualités pour devenir un pro de la drague mais qui reste frustré.

D'où cela vient ? De tas de raison (souvent l'enfance, des ancrages négatifs, la peur de réussir...). L'inconscient du FPUA l'empêche de cueillir le fruit qui est à sa portée.

Solution ? Aller voir un psy, faire un travail sur soi-même, travailler ses croyances et surtout S'AUTORISER à reprendre ce qui nous est dû.

See ya.

Et donc, c'est quoi le F? False?

Pourrais-tu développer un peu plus, car n'importe qui peut se retrouver là dedans, c'est un peu vague comme explication...

Quant à

tiamat a écrit :Dans la communauté on catégorise plusieurs niveaux du WBAFC au MPUA, Cela donne une échelle de classification et ça permet de se positionner (chose importante pour les hommes, le statut).

En effet, pour rechercher la validation il n'y a pas mieux. Et encore, toute cette hiérarchisation par niveau ça fait sectaire...

tiamat a écrit :Normalement le moteur de la libido devrait nous encourager à aller plus loin et l'expérience du field devrait se combiner avec tout ça pour exploser. Seulement ces personnes restent frustrées. Oui, vous avez bien lu. Le FPUA est un mec qui aurait toutes les qualités pour devenir un pro de la drague mais qui reste frustré.

Ça reste un mec qu'est au niveau RAFC. Le "Frustrated" est là. Ton terme serait donc FAFC...

HarryZona

HarryZona a écrit :Et donc, c'est quoi le F? False?

Frustrated

Pourrais-tu développer un peu plus, car n'importe qui peut se retrouver là dedans, c'est un peu vague comme explication...

Rah j'ai tendance à mal m'exprimer ces derniers temps. Je vais donc reprendre.

Un FPUA est un type qui malgré une connnaissance théorique élevée et une pratique plutôt grande du field n'arrive pas à choper (ou en tout cas pas à un rythme consistant).

Quant à
tiamat a écrit :Dans la communauté on catégorise plusieurs niveaux du WBAFC au MPUA, Cela donne une échelle de classification et ça permet de se positionner (chose importante pour les hommes, le statut).
En effet, pour rechercher la validation il n'y a pas mieux. Et encore, toute cette hiérarchisation par niveau ça fait sectaire...

Oui, enfin pour en avoir discuté avec F0xtr0t y a des PUAs qui ne correspondent en rien à la définition de mASF et qui chopennt pourtaant comme des porcs.

tiamat a écrit :Normalement le moteur de la libido devrait nous encourager à aller plus loin et l'expérience du field devrait se combiner avec tout ça pour exploser. Seulement ces personnes restent frustrées. Oui, vous avez bien lu. Le FPUA est un mec qui aurait toutes les qualités pour devenir un pro de la drague mais qui reste frustré.
Ça reste un mec qu'est au niveau RAFC. Le "Frustrated" est là. Ton terme serait donc FAFC...

Pour moi le RAFC n'a pas forcément compris le système, il voit juste comment ça marche, met en pratique, a encore de l'AA mais il se bouge le cul.
Le FPUA a pigé le truc, connaît les interactions sociales, a des tas de pickups a son actif mais très peu ont mené jusqu'au bout.

Mouais, ou comment mieux se persuader d'être un "PUA" sans choper.

Un "FPUA" est un mec qui chope mais qui, malgré les closes, reste frustré (la figure du dragueur soralien).

Comme je l'avais dit je sais plus où, choper des filles pour rester frustré au final n'a aucun intérêt. Le but étant d'en choper ET d'être pleinement satisfait des filles que l'on rencontre (c'est souvent soit l'un soit l'autre: des mecs qui chopent bcp de filles qu'ils considèrent comme pas terribles, ou des mecs qui sont satisfaits d'une seule fille -ltr- mais ne chopent pas bcp. Rares sont ceux qui chopent bcp de filles qui leur plaisent vraiment).

Le FPUA a pigé le truc, connaît les interactions sociales, a des tas de pickups a son actif mais très peu ont mené jusqu'au bout.

S'il faut classer un mec dans la hiérarchie, alors seuls les fcloses et le "niveau" des filles qu'il se tape comptent. Autrement dit, le mec qui ne chope pas n'est tout simplement PAS un "PUA", peu importent les raisons (parce qu'évidemment, avec des si, tout le monde choperait plein de filles mignonnes et intéressantes).

C'est débile ces termes de PUA et co.

Il y a deux sorte de personne, ceux qui choppe et ceux qui choppe pas. WBAFC etc c'est de la vague connerie marketing.

Perso je considère que quelqu'un est bon dans il choppe au moins une nana mignonne par mois, ou 12 nanas mignonne par an si vous préférez.

C'est un score honorable et demande relativement peu d'investissement.

Sinon je crois que tu es encore bien trop dans l'idéologie du game Tiamat, c'est dommage, j'espère que tu vas pouvoir en sortir.

Le game est super car il te fait conscience de truc que tu ne percevais pas de prime abord mais il faut allez au delà de tout ces concepts etc si on veut vraiment être quelqu'un d'épanouis (et je ne parle pas que avec les nanas).

Il faudra aussi un jour comprendre que le fait de ne pas chopper chez certains mecs n'est que l'arbre qui cache la forêt.

Beaucoup d'AFC ou FPUA, enfin bref, de mecs qui ne baisent pas, peuvent apprendre autant de techniques qu'ils veulent, arriver un jour à chopper de la dinde royale et se pavaner en soirée, tant qu'ils n'auront pas réglé leur problème d'estime de soi, de négativisme ou de peurs enfouies et tenaces, ils ne sauront pas apprécier ce qui leur est offert, que ce soit un canon en string qui sonne à leur porte ou une glaçe au chocolat.

cerbere a écrit :Sinon je crois que tu es encore bien trop dans l'idéologie du game Tiamat, c'est dommage, j'espère que tu vas pouvoir en sortir.

Le game est super car il te fait conscience de truc que tu ne percevais pas de prime abord mais il faut allez au delà de tout ces concepts etc si on veut vraiment être quelqu'un d'épanouis (et je ne parle pas que avec les nanas).

Mon problème est autre. A l'heure actuelle je fais de gros changements dans ma vie et ça me fait du bien mais comme toute boîte de pandore quand tu réveilles les vieux démons faut pouvoir les affronter.

Ce n'est pas de Game qu'il s'agit mais de problèmes psy. Voilà.

Ouais enfin en ce qui me concerne je suis plutôt beau gosse, je connais autant de théorie en veus-tu-en-voila, je socialise facilement, je me fais des potes, les gens m'aiment bien, j'open sans trop de mal, et pourtant je vois aucune fille qui me court après.

Ya surement un truc qui cloche, le soucis c'est que j'ai besoin d'un gars bien meilleur analyste que moi pour le trouver, et que j'en connais pas dans ma ville !
Si un PUA parisien se propose a me faire un coaching d'une soirée, ca me rendrait bien service.

S'il faut classer un mec dans la hiérarchie, alors seuls les fcloses et le "niveau" des filles qu'il se tape comptent.

Il y a deux sorte de personne, ceux qui choppe et ceux qui choppe pas.

Ca c'est la vision très masculino-pragmatique de la chose qui ne reconnait que la pénétration comme salut.
C'est une façon de voir, mais qui cache beaucoup de choses.
Gros baiseur n'est pas synonyme de bon sur le field. Ici on fait facilement un amalgame avec gros choppeur = bon skill. Petit choppeur = petit skill.
Mais c'est pas ce que j'observe dans la réalité !
Des gros baiseurs sont moyens sur le field, et d'autres petits baiseurs très bons (quand je dis bon sur le field je considère en gros la valeur, l'habilitée à la socialisation et au social proof, l'habilitée à réaliser une connexion avec les femmes)...
je vais m'expliquer.

Il existe en effet, et c'est particulier de notre communauté, des types très bons sur le field, cad avec un ratio nombre d'open-nombre de date tout à fait honorable, qui n'ont plus qu'à passer le pallier de la porte pour fcloser... mais qui ne vont pas le faire !

J'explique cela par le profil type du mec de la communauté : un grand sensible trop élevé par sa mère (très schématiquement, mais que j'ai retrouvé chez un grand nombre de mec que je connais IRL).
Il réussira à vaincre la peur de l'approche, devenir à l'aise avec les femmes, devenir bon socialement. Grâce surtout à une période de grosse activité sur le field, parce que c'est le schéma qu'on lui a vendu ici : de l'extérieur, il va commencer à ressembler à un vrai dragueur soralien... sauf que :

quand il s'agit de réellement "consommer" les femmes qu'il a closé, il se retrouve face à son plus gros blocage !
Et il qualifiera cette inhibition étrange qu'il le retient de "pas envie de baiser, pas de libido" (qu'on lit très souvent, pas plus loin que dans ce forum...).
Mais comme tous les mecs il se masturbe plusieurs fois par semaine, ce qui montre bien que ce n'est pas un problème de libido. J'identifie vraiment ça comme étant une inhibition très profonde due à un trop grand respect des femmes. J'ai compris qu'il pouvait y avoir une différence énorme dans le cerveau masculin entre aimer les femmes et vouloir les posséder physiquement quand je me suis rendu compte que les femmes dont j'étais tombé en one itis me provoquaient presque aucun désir sexuel à leurs égares. Surement parce que mêlé à un amour d'ordre maternel donc à une inhibition provoquée sur le plan sexuel.
A l'inverse, les nanas que je fclose rapidement sont le plus souvent des minettes pour lesquels je n'ai aucun respect particulier.

Il faut un certain vice, un désir de revanche sur les femmes (le plus souvent inconscient) pour mettre plusieurs nanas différentes par mois dans son pieu.
Sinon comment expliquer que, même parmi les bons sur le field, si peu passent à cette quantité ?

J'identifie vraiment ça comme étant une inhibition très profonde due à un trop grand respect des femmes.

On est (avec G) persuadé que ce genre de blocage s'explique par des dualités de toutes sortes. On est en train de créer un système global assez turiesque pour les dépasser.

Quand il y a une dualité en toi, par exemple un rapport attirance/dégoût vis à vis des femmes, de toi-même, etc. tu es bloqué. Je vais donner plus loin un exemple avec le coaching séduction parce qu'on est en plein dans le sujet.

Typiquement j'ai aussi ce rapport avec l'argent. J'aime et je déteste l'argent, ce qui me bloque pour en gagner plus. Quand je pense que les 4/5ème des ressources financières mondiales sont gérées par 1/6ème de la population, ca me pose un problème de conscience. Si on vit relativement bien au Nord, c'est sur le dos des populations du Sud (ce qui explique aussi l'immigration en masse: effet boomerang de plusieurs siècles de domination occidentale). Pour supporter ca, il faut fermer les yeux ou se lancer dans l'humanitaire, ou un peu des deux. Dans tous les cas, il faut être convaincu qu'on ne fait rien de mal, ou mieux, qu'on fait le "bien". Impossible d'agir dans n'importe quel domaine que ce soit quand il y a ce genre de conflit de valeurs. Toujours agir en suivant totalement son propre système de valeur (s'auto-idéologiser).

Pareil pour la société capitaliste. Je kiffe hardcore l'idée de se faire plein de thune en lançant des business, mais de l'autre côté je hais profondément cette logique qui pousse tout le monde à consommer plus.

Ajouté à cela la vieille culture judéo-chrétienne qui nous pousse à dichotomiser le bien et le mal (bien>mal)...

Etc.

Il faut un certain vice, un désir de revanche sur les femmes (le plus souvent inconscient) pour mettre plusieurs nanas différentes par mois dans son pieu.

La dualité est bien présente ici, saupoudrée d'un bon fond de moralité judéo-chrétienne. Tu es en train d'insinuer que baiser des filles c'est mal et que la "LTR" est l'unique voie de l'homme "sain" (saint?). On est formaté à penser comme ca.

On retrouve très souvent ce genre de valeur ici ("à partir d'un certain âge, il faut se poser en LTR et arrêter les ONS qui ne mènent à rien").

Ca c'est la vision très masculino-pragmatique de la chose qui ne reconnait que la pénétration comme salut.

C'est vrai, mais je l'assume. Je me sens obligé de classer tous les "elle j'aurais pu facilement la closer SI ..." en quelque chose qui ne s'est jamais produit concrètement. Certes, je "sais" que j'aurais pu baiser 5x plus de filles mais je m'en fous. La question est: pourquoi je ne l'ai pas fait ?

Ici on fait facilement un amalgame avec gros choppeur = bon skill. Petit choppeur = petit skill.

Mais tu préfères quoi ? Etre "bon sur le field" ou baiser des filles ? Je sais que ton raisonnement tient la route car la question est plus compliquée que ca. Mais pour moi un mec n'est bon que quand il baise des "bonnes" (on va pas discuter des goûts et des couleurs et standards de chacun mais la majorité des gens reconnaissent le physique playmate).

Je préfère de loin la figure de Casanova à celui de Don Juan pour plusieurs raisons. L'une est qu'on ne peut jamais vraiment savoir si on peut réellement closer la fille avant de réellement la closer.

Réussir à "impressionner" un débutant par une certaine aisance sociale, prendre un numéro devant lui etc, sans pour autant baiser des filles derrière, c'est justement le problème de la majorité des coaches en séduction. Ils vont te convaincre (et encore, pas tous) d'être des pro de la séduction alors qu'en réalité ils sont dans une sorte de "délire" qui les persuade d'être des séducteurs sans réellement closer des filles. Pour vendre des WS, tu es obligé d'être auto-idéologisé que tu es non seulement un Dieu de la séduction mais qu'aussi tes WS sont vraiment bons et vraiment utiles. Raison pour laquelle tu pars créer ton truc dans ton coin où, adulé par des mecs qui ont une "valeur sociale" bien inférieure à la tienne, ta réalité de Dieu Séducteur se trouvera intacte, renforcée et rémunérée (jusqu'à, comble du paradoxe, utiliser ce momentum généré par les clients pour devenir bon).

Forcément avec G, vu qu'on est plutôt du genre à douter et à ne pas nous prendre pour des Dieux Séducteurs, cette position dans les différentes boite de coaching que nous avons en partie crée (avant de les quitter) n'était pas tenable. Conflit de valeurs: on développe une sorte de "rancoeur" -qui, il faut le préciser, est totalement justifiée suivant notre système de valeurs à nous- envers ceux qui sont moins doués, qui croient totalement en leur propre mythe, mais qui ont une boite qui tourne. La critique "négative" n'est-elle qu'un discours de "perdant" et de "jaloux" ? Je ne pense pas, mais on s'est longtemps posé la question.

Heureux les losers qui ne se rendent pas compte qu'ils le sont. Le problème est que pour agir (que ce soit pour gagner de l'argent, baiser des filles, etc), il faut être intimement convaincu qu'on cartonne, ce qui laisse peu de place au doute et à la "conscience du DLV".

C'est la raison pour laquelle je conseille à quiconque, bon ou pas, de se lancer dans le coaching séduction. J'expliquerai une autre fois pourquoi ce sont les mecs qui closent le moins qui arrivent à créer les boites de coaching séduction qui marchent le mieux. Il y a un mécanisme intéressant derrière.