Nous y sommes... Après une période de chômage relativement longue, il est urgent pour moi de retrouver un job, plus que ça, un statut social.
Le souci n'étant pas exclusivement pécunier, mais se situant clairement dans ma nécessité de renouer avec la vie réelle et sociale. On ne le dira jamais assez mais le chômage tue à petit feu !
Pour résumer, après une fin de CDD et de formation l'an dernier, et une belle gifle à l'ego, j'ai enchaîné une trentaine d'entretiens ratés sur quelques mois, puis j'ai perdu l'envie de chercher un job dans mon domaine de prédilection qu'est le commerce, l'export, le management.
Les remises en question furent houleuses, les remaniements de CV furent nombreux, les déplacements à la capitale, les frais dépensés en transport dans les entreprises qui m'accueillaient pour des entretiens. Mes prestations furent variables, passant de l'alpha très (trop) sûr de lui aux premiers entretiens, au needy capable de se grimer pour se faire accepter dans n'importe quelle boîte qui voudrait bien de moi sur la fin.
Un peu comme en séduction, quand on perd pied, on se dit qu'on va viser moins haut... Et c'est encore pire. On se retrouve dans des entretiens où les postes ne nous plaisent clairement pas, où les jobs sont purement alimentaires et où on est prêt à tout pour être accepté. Sauf que quand on est plus diplômé que l'ensemble des équipiers et qu'on peine à se calibrer avec les gens du recrutement, ya comme un hic...
A chaque fois les mêmes remarques :
"On sent qu'il sera difficile de vous "manipuler", vous n'êtes pas assez malléable pour nous".
Double gifle. Je perds mon job que j'aimais, ma formation avec des gens super, et quand je cherche un job, rejets sur rejets. MOJO had disappeared... Anyway, ne faisons pas pleurer dans les chaumières et accrochons nous.
PS : pour ceux que ça intéresse, le coaching spécialisé pour les chercheurs d'emplois est quelque chose qui doit marcher du tonnerre...
Bref, après 4/5 mois de recherches infructueuses, je décide de créer une société (seconde fois dans mon parcours professionnel) pour ne pas avoir de trou béant dans mon CV. Cette société a maintenant quelques mois mais ne me permet pas de m'épanouir financièrement et socialement. Je me reconsidère comme chômeur depuis deux mois.
Et aujourd'hui, rendez-vous Pôle Emploi qui approche et le flou est devant moi.
Postuler à de nouveaux jobs me remet face à mes doutes et mes appréhensions de rejets multiples et de confiance en soi qui vole en éclat.
Postuler à des jobs alimentaires en espérant
Une nouvelle formation pour me remettre un pied à l'étrier dans le monde réel (la société que j'avais crée reposait beaucoup sur le virtuel)
Un bilan de compétences pour valider tous les métiers que j'ai exercés
VAE, reprendre les études...
Chiant je vais avoir 27 ans, j'aspire à quelque chose de plus stable.
Si des personnes souhaitent échanger sur cette situation, je suis preneur de toutes remarques, suggestions, critiques qui me permettrait d'y voir plus clair. Merci de m'avoir lu
Les méandres du chômage
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 05.04.16, 08h36 par Thedaze
- [0] Courage le 05.04.16, 08h42 par FK
- [+1] Courage le 05.04.16, 13h44 par Axelos
- [+1] Ca va mieux en le disant le 05.04.16, 14h18 par Nidwazo
- [+1] Bonne idée ! le 05.04.16, 18h02 par Iskandar
- [0] Courage le 05.04.16, 19h25 par Baijin
- [0] Courage le 08.04.16, 08h14 par Fugojapon
As tu pensé (c'est fort probable) à élargir tes recherches aux Domaines proches de ta formation initiale?
Pour rester actif au chômage il y a le bénévolat. Ça m'a bien occupé en attendant de trouver un truc en plus de tenir musclé socialement et de garder une réserve de confiance. Y as tu songé?
Et ton réseau? Développé, entretenu, en devenir?
Courage, c'est jamais une période facile.'
Pour rester actif au chômage il y a le bénévolat. Ça m'a bien occupé en attendant de trouver un truc en plus de tenir musclé socialement et de garder une réserve de confiance. Y as tu songé?
Et ton réseau? Développé, entretenu, en devenir?
Courage, c'est jamais une période facile.'
Merci pour ta réponse.
J'ai effectivement élargi mes recherches à des métiers plus éloignés.
Par contre l'idée du bénévolat est super car elle permettrait de renouer des liens moins marchands. En plus, j'ai une fibre sociale, animation, pédagogie, ce serait cool que je trouve une association à ce niveau là.
J'en parlerai certainement au conseiller car je ne connais pas la procédure pour être bénévole.
J'ai un réseau virtuel conséquent (Linkedin, Viadeo, réseaux sociaux) mais un réseau réel assez light. Je n'avais pas songé à ça non plus, je vais regarder du côté de mes connaissances virtuelles pour voir s'ils n'ont pas un poste à proposer.
Merci
J'ai effectivement élargi mes recherches à des métiers plus éloignés.
Par contre l'idée du bénévolat est super car elle permettrait de renouer des liens moins marchands. En plus, j'ai une fibre sociale, animation, pédagogie, ce serait cool que je trouve une association à ce niveau là.
J'en parlerai certainement au conseiller car je ne connais pas la procédure pour être bénévole.
J'ai un réseau virtuel conséquent (Linkedin, Viadeo, réseaux sociaux) mais un réseau réel assez light. Je n'avais pas songé à ça non plus, je vais regarder du côté de mes connaissances virtuelles pour voir s'ils n'ont pas un poste à proposer.
Merci
Salut,
Le chômage est une période difficile. Il ne faut pas se culpabiliser de se sentir peu confiant en soi dans ces moments là car c'est normal. Notre société est structurée autour du travail, ce qui fait qu'il est difficile de traverser les moments où l'on n'en a pas.
T'investir dans une association est une très bonne idée. Je t'invite à rendre visite à France Bénévolat. C'est un organisme qui répertorie les besoins en bénévoles de leur réseau d'associations.
http://www.francebenevolat.org/
A titre personnel, j'ai fait appel à eux durant une dépression et une période de chômage. J'ai donné mes premiers cours de guitare en tant que bénévole dans un centre social. Cela a duré 2 ans, et ils se sont bien adaptés aux changements d'horaires qui avaient lieu au gré de mes changements fréquents d'employeurs (je travaillais en intérim). Aujourd'hui je donne des cours de guitare sous le statut de d'auto-entrepreneur.
J'ai refait appel à eux dernièrement suite à une nouvelle période de chômage. J'ai participé à l'animation d'après midi coinche et tarot pour des mamies. J'ai fait la connaissance d'une autre bénévole fan de jeux, qui m'a fait connaître d'autres jeux, et à qui j'ai fait connaître un bar à jeux bien connu de Lyon.
Le chômage est une période difficile à vivre, mais en même temps c'est une chance. C'est une chance de se construire une existence sociale, et une estime de soi qui ne soient pas uniquement dépendantes de sa situation professionnelle (qui va et qui vient). L'engagement dans des activités associatives, artistiques, sportives ou de loisirs est un soutien dans les périodes de chômage, mais également dans les période d'emploi quand le quotidien professionnel est difficile.
En termes de rencontres amoureuses, le chômage peut être une opportunité. Durant ma précédente période de chômage, j'ai rencontré une nana, mère de deux enfants avec qui je suis sorti 4 mois. J'ai découvert concrètement que, contrairement au modèle qu'on nous inculque, toutes les femmes ne cherchent pas un homme avec un bon statut professionnel et des revenus élevés.
Bon courage à toi.
Le chômage est une période difficile. Il ne faut pas se culpabiliser de se sentir peu confiant en soi dans ces moments là car c'est normal. Notre société est structurée autour du travail, ce qui fait qu'il est difficile de traverser les moments où l'on n'en a pas.
T'investir dans une association est une très bonne idée. Je t'invite à rendre visite à France Bénévolat. C'est un organisme qui répertorie les besoins en bénévoles de leur réseau d'associations.
http://www.francebenevolat.org/
A titre personnel, j'ai fait appel à eux durant une dépression et une période de chômage. J'ai donné mes premiers cours de guitare en tant que bénévole dans un centre social. Cela a duré 2 ans, et ils se sont bien adaptés aux changements d'horaires qui avaient lieu au gré de mes changements fréquents d'employeurs (je travaillais en intérim). Aujourd'hui je donne des cours de guitare sous le statut de d'auto-entrepreneur.
J'ai refait appel à eux dernièrement suite à une nouvelle période de chômage. J'ai participé à l'animation d'après midi coinche et tarot pour des mamies. J'ai fait la connaissance d'une autre bénévole fan de jeux, qui m'a fait connaître d'autres jeux, et à qui j'ai fait connaître un bar à jeux bien connu de Lyon.
Le chômage est une période difficile à vivre, mais en même temps c'est une chance. C'est une chance de se construire une existence sociale, et une estime de soi qui ne soient pas uniquement dépendantes de sa situation professionnelle (qui va et qui vient). L'engagement dans des activités associatives, artistiques, sportives ou de loisirs est un soutien dans les périodes de chômage, mais également dans les période d'emploi quand le quotidien professionnel est difficile.
En termes de rencontres amoureuses, le chômage peut être une opportunité. Durant ma précédente période de chômage, j'ai rencontré une nana, mère de deux enfants avec qui je suis sorti 4 mois. J'ai découvert concrètement que, contrairement au modèle qu'on nous inculque, toutes les femmes ne cherchent pas un homme avec un bon statut professionnel et des revenus élevés.
Bon courage à toi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Constructif le 05.04.16, 14h13 par Blusher
Procédure? ?
La procédure c'est de trouver une association (but non lucratif) avec des activités qui te paraissent intéressantes. Tu les contact, tu vas les voir et hop! C'est parti pour l'aventure.
Certaines associations sont plus structurées que d'autre, genre des Grosses entité s comme la croix rouge, mais globalement ça se fait assez vite de mettre un pied dedans.
Tu peux commencer à chercher et contacter aujourd'hui même.
Pour le réseau, mon point de vue hein, selon les types de jobs tout ce qui est on line c'est de la couille en boîte. Les sites de mise en réseau font croire que c'est easy de passer par le net, moi je dit "poudre aux yeux".
J'ai eu 90 % de mes jobs par mon réseau, le vrai en chair et en os, et j'ai pas souvent été au chômage.
La je monte ma boîte, mes premiers taf je les ai eu par le bouche à oreille via mon réseau dans ma ville.
Ça rassure les gens d'avoir eu un contact en amont.
C'est comme ca.
La procédure c'est de trouver une association (but non lucratif) avec des activités qui te paraissent intéressantes. Tu les contact, tu vas les voir et hop! C'est parti pour l'aventure.
Certaines associations sont plus structurées que d'autre, genre des Grosses entité s comme la croix rouge, mais globalement ça se fait assez vite de mettre un pied dedans.
Tu peux commencer à chercher et contacter aujourd'hui même.
Pour le réseau, mon point de vue hein, selon les types de jobs tout ce qui est on line c'est de la couille en boîte. Les sites de mise en réseau font croire que c'est easy de passer par le net, moi je dit "poudre aux yeux".
J'ai eu 90 % de mes jobs par mon réseau, le vrai en chair et en os, et j'ai pas souvent été au chômage.
La je monte ma boîte, mes premiers taf je les ai eu par le bouche à oreille via mon réseau dans ma ville.
Ça rassure les gens d'avoir eu un contact en amont.
C'est comme ca.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Constructif le 05.04.16, 14h13 par Blusher
- [+1] Constructif le 05.04.16, 17h16 par Axelos
- [+2] Instructif le 05.04.16, 18h05 par Iskandar
Merci pour les pistes les gars.
Le chômage est une expérience de vie, et comme vous l'avez souligné, c'est souvent le moment idéal pour reconstruire un cercle social plus solide.
Je me remotive à regarder les offres et à postuler quand je sens bien le truc et je vais me renseigner sur les associations. Cours de langue, chant, pourquoi pas un peu de politique, il y a sûrement des structures qui correspondront à mes centres d'intérêt.
Le chômage est une expérience de vie, et comme vous l'avez souligné, c'est souvent le moment idéal pour reconstruire un cercle social plus solide.
Je me remotive à regarder les offres et à postuler quand je sens bien le truc et je vais me renseigner sur les associations. Cours de langue, chant, pourquoi pas un peu de politique, il y a sûrement des structures qui correspondront à mes centres d'intérêt.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Oui le 05.04.16, 18h48 par Thedaze
La déprime pendant le chômage... Je l'ai connue pendant mes 6 mois de recherche d'emploi post-diplôme et elle ne me manque pas une seconde. Accroche toi. Voici mes quelques conseils, en plus de ce qui a été dit plus haut, afin de surmonter au mieux cette période :
- Persiste! Quand le chômage perdure, on a tendance à se laisser aller et se dire qu'on arrivera jamais à trouver un poste dans la branche pour laquelle on est qualifié. Or, c'est faux. Il n'est pas rare de croiser des gens qui ont connu une ou deux années de chômage dans leur vie. Et il est tout à fait possible qu'un jour, une boite cherche quelqu'un de ton profil dans l'urgence. Tu auras alors toute tes chances, étant disponible immédiatement. C'est comme ça que j'ai eu mon premier poste.
- Quand tu cherches dans une ville loin de chez toi, mais où tu as moyen d'être hébergé (famille, amis), indique que tu as un pied à terre dans cette ville, en dessous de ton adresse dans ton CV et LM. Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est super important.
- Profite de toute formation APEC / Pole emploi, etc. c'est cool et tu rencontres d'autres personnes dans ta situation, ça fait relativiser.
- Vois des gens. Moi j'évitais les sorties, passé les 4 mois de recherche, craignant les remarques du style "alors t'en est où?", ou pire encore, rencontrer quelqu'un que je ne connais pas qui me demande ce que je fais dans la vie. C'est une erreur.
D'ailleurs quand on te demande ce que tu fais dans la vie, dis un truc du genre "je cherche un poste de ... dans le [nom de ton domaine]", ça évoque l'action. Bannis le mot chômage de ton vocabulaire à jamais.
Voilà mes quelques conseils en te souhaitant de trouver un job qui te plaira.
- Persiste! Quand le chômage perdure, on a tendance à se laisser aller et se dire qu'on arrivera jamais à trouver un poste dans la branche pour laquelle on est qualifié. Or, c'est faux. Il n'est pas rare de croiser des gens qui ont connu une ou deux années de chômage dans leur vie. Et il est tout à fait possible qu'un jour, une boite cherche quelqu'un de ton profil dans l'urgence. Tu auras alors toute tes chances, étant disponible immédiatement. C'est comme ça que j'ai eu mon premier poste.
- Quand tu cherches dans une ville loin de chez toi, mais où tu as moyen d'être hébergé (famille, amis), indique que tu as un pied à terre dans cette ville, en dessous de ton adresse dans ton CV et LM. Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est super important.
- Profite de toute formation APEC / Pole emploi, etc. c'est cool et tu rencontres d'autres personnes dans ta situation, ça fait relativiser.
- Vois des gens. Moi j'évitais les sorties, passé les 4 mois de recherche, craignant les remarques du style "alors t'en est où?", ou pire encore, rencontrer quelqu'un que je ne connais pas qui me demande ce que je fais dans la vie. C'est une erreur.
D'ailleurs quand on te demande ce que tu fais dans la vie, dis un truc du genre "je cherche un poste de ... dans le [nom de ton domaine]", ça évoque l'action. Bannis le mot chômage de ton vocabulaire à jamais.
Voilà mes quelques conseils en te souhaitant de trouver un job qui te plaira.
BON PLAN SEXY : De -15 à -70% chez la boutique sexy LoveHoney.fr. LoveHoney.fr propose toute l'année des réductions très agressives sur leur catalogue lingerie, sextoys et autres accessoires. Suivez ce lien pour consulter les offres du moment.
Vous pouvez aussi soutenir FTS en passant par ce lien pour faire votre shopping sur Amazon.fr