La "Friend Zone", un empire psychologique

Note : 88

le 22.11.2015 par Nidwazo

51 réponses / Dernière par Popovski le 03.02.2016, 21h01

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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The Friend Zoneth
Tel un empire lointain digne d'un RPG fantastique, la friend zone dans l'esprit de nos amis les hommes, semble être terre des damnés. On peut lire des articles qui expliquent comment l'éviter, et des témoignages d'hommes qui ont réussi "à y échapper". Mais cela fait quelques temps que j'ai pu lire des choses sur le sujet fort intéressantes, qui proposent une vision différente.

Quand le terme est apparu, il offrait une lecture des relations amoureuses platoniques assez évidente: quand l'un n'est pas désiré à son tour, il se retrouve penaud dans cette zone. La société a hérité de ce terme de la fameuse série Friends, dans l'épisode "Celui qui a du jus". Repris ensuite dans certaines comédies romantiques, le terme fait son apparition dans la littérature de la séduction (on parle ici de livres de type "commandements", livres de bas étages qui pourtant ont fait avancer la réflexion sur certains sujets en séduction). Selon wiki (navrée je n'ai pu trouver de sources plus fiables), la friend zone:
Wikipedia a écrit :En réfère a une relation platonique dans laquelle une personne, plus souvent l'homme, souhaite évoluer vers la romance et la relation sexuelle, quand l'autre ne le désire pas. C'est une situation considérée indésirable ou crainte par le soupirant. C'est quand la personne désirée ne rend pas ou ne répond pas positivement à l'affection et aux avances de l'autre, qu'on dit qu'elle place l'autre dans la friend zone.
Fear the enemy
Au départ cette zone avait du sens, elle permettait d'expliquer et mettre des mots sur des dynamiques jusqu'alors peu examinées. Ainsi on pouvait conseiller à son ami:
"Tu te retrouves dans la friend zone là! Il faut que tu changes ton comportement pour la séduire. Sans quoi tu resteras dans la zone"

Et bien sûr cette zone fonctionne aussi pour les femmes, même si c'est plus rare d'observer un comportement semblable du côté de l'homme hétérosexuel, ça arrive. On entend ici que ça arriverait donc assez souvent chez les femmes. Première question (rhétorique): est-ce que c'est vrai?

Friend Zone 2.0 = none
Cette année, le magazine Buzzfeed USA, qui se positionne très progressiste, a été un des titres surprenants sur la friend zone, la friend zone n'existerait pas. Étonnant. Josh Zavadil tweete "The "friendzone" is designed by bros to soften the blow to an ego. It doesn't exist. A human didn't feel the way you did. Keep it moving." (La friendzone a été dessinée par les mecs pour adoucir le vent qu'ils se prennent à l'égo. Elle [La Friend Zone] n'existe pas. Un être humain ne ressent pas les choses de la même façon que toi. Reprends ta route.)
Et s'en suivent des tweet et des illustrations qui remettent en question tout le concept. Comme voici:

"Et si je vous disais que la friend zone est un endroit imaginaire qui fut crée par des mecs un peu lâches qui pensent que les bases de la décence humaine leur donne le droit à attention, affection, ou sexe de la part des femmes?"

L'un des tweet éclaire assez bien la nouvelle façon de définir la friend zone. Il s'agit d'une citation d'un professeur qu'a fait son élève:
" For straight men, even a woman’s brief helpfulness or act of friendship can be taken as a sign of attraction. When this misperception is spurned, they can become hostile. The so-called ‘friend zone’ doesn’t exist. It’s merely a reaction to failed reciprocity and a way to protect the ego.
— My (male) social psychology professor in lecture today."
(Pour les hommes hétérosexuels, même une brève preuve d'obligeance ou un acte d'amitié peut être pris comme un signe d'attraction. Quand cette perception erronée est rejetée, ils peuvent devenir hostile. La pseudo "friend zone" n'existe pas. C'est simplement une réaction à la non réciprocité et une façon de protéger son égo.
Citation de mon professeur de psychologie en amphi aujourd'hui"
)

Et enfin, nourriture pour l'esprit:
"La friend zone dévalue la première notion à laquelle elle fait référence: l'amitié. Sa vision sur le sexe suggère que l'amitié platonique est une sorte de punition, plutôt qu'une relation qui devrait enthousiasmer ou rendre reconnaissant l'intéressé"

Et même, " 'Salope' est un mot qui s'en prend à notre droit à dire Oui. 'Friend zone' est un concept qui s'en prend à notre droit à dire Non."

FTS & La Friend Zone
FTS enseigne déjà à qui veut bien lire toutes ces notions de ne pas partir avec des attentes, avec l'idée qu'une personne est acquise une fois qu'elle montre de l'intérêt, qu'il vaut toujours mieux travailler sur son égo et se développer personnellement sur comment améliorer son game plutôt que de s'en prendre à l'autre. Ca, et nexter plutôt que de chercher à manipuler l'autre/changer l'autre lorsque clairement, elle ne veut pas ou n'est pas suffisamment intéressée.

Cette nouvelle approche sur la friend zone vient compléter ces enseignements. Rien n'est acquis. La zone de l'amitié n'existe pas: soit l'on a développé ce qu'on appelle tout simplement une amitié, naturellement. Soit l'on se trouve dans une non-réciprocité et dans des schémas qui ne sont pas des plus épanouissants.

L'histoire de Tom
Un collègue a aujourd'hui retweeté "A vous les femmes qui vous demandez où sont les gentils garçons... Ils sont dans la friend zone, là où vous les avez laissé pendant que vous êtes allées prendre votre pied avec des c*ns." Image

Il se trouve qu'il s'agit d'un mec qui s'en était pris à moi, m'avait un peu crié dessus pendant un projet de groupe où tout le monde était énervé et colérique (stress de la deadline). Après coup il m'a présenté des excuses et je lui ai dis que c'était rien. Il n'osa me dire que 6 mois après, alors que j'étais déjà revenue en France, qu'il m'aurait bien invitée à boire un verre mais qu'il n'avait pas osé parce qu'il avait trop peur que je dise non. Je ne serais pas sortie avec lui, il était beaucoup trop angoissé/tendu. Mais pour boire un verre, juste un verre, si bien sûr. Je l'aurais fais. C'est un mec que j'appréciais, il avait beaucoup d'humour.

Deuxième question rhétorique: Est-ce que c'est mal de ma part?
Parce que Tom voulait plus que de l'amitié, est-ce que j'aurai du mettre fin à notre relation de travail/amitié naissante? Un peu dommage puisque j'appréciais son humour et aurais peut-être pu collaborer avec lui sur de nouveaux projets.
Il est là le malaise, (pour lui, pas pour moi). S'il voit le monde de façon trop exigüe, avec des champs de possibilités très réduits, et donc cette friend zone comme un empire de l'ombre, capitale oligarchique, où seuls les Alphas ont le pouvoir... Sa vie doit être triste. Au final il se crée la friend zone lui même dans son esprit. Au lieu de travailler sur de vrais problèmes qui sont les vraies raisons d'un refus (son angoisse/tension) il va se concentrer sur le refus, sur les opportunités manquées.

Après ce qu'il ma avoué, j'étais assez gênée. Je lui ai juste dit que j'étais flattée. Suite à quoi il m'a répondu "merde j'aurai du te proposer". Et ensuite, tous les jours, il venait me parler sur facebook... Comme pour entretenir l'illusion autour d'une opportunité ratée. Mais c'était juste gênant et hors de propos. Il aurait mieux valu pour lui qu'il fasse face au moment opportun, et qu'il se prépare à entendre et accepter un refus si tel avait été le cas (encore qu'à l'époque j'étais dans une période plutôt open). Revenir à quelque chose qui, déjà, s'était passé dans sa tête et pas dans la mienne, et en plus y revenir plusieurs mois après, sur les réseaux sociaux qui plus est: vraiment, il n'y a pas plus loin du but.

J'ai fais ma part en lui partageant un article sur la friend zone qui n'existe pas. J'ajoute "c'est un article intéressant qui offre une nouvelle perspective", pour que le message ne soit pas mal perçu.

La vérité tout simplement
Rappelons-nous que chacun de nous a un type. La plupart du temps, quand on refuse, c'est qu'on est pas intéressé. Pour des critères physiques, des critères psychologiques, ou de rythmes de vies, voire même des valeurs différentes. Est-ce que j'étais prête à sortir avec un angoissé/colérique? Non. C'est suffisamment important pour moi pour que je refuse catégoriquement. Même celui qui se sent mis dans la friend zone, a probablement déjà lui-même dit non à quelqu'un, en proposant plutôt d'être amis.
Il n'y a rien de mal à dire la vérité. Et si l'autre ne veut pas entendre la vérité et réagit mal, ce n'est plus votre problème.

Un homme a écrit "La Friend Zone? Je n'ai pas réussi à lui échapper. J'ai simplement aussi rejoint la zone du boyfriend. Et celle du mari. Vous devriez toujours être dans la friend zone."
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Post de qualité le 22.11.15, 17h07 par Blusher
  • [+3] Constructif le 22.11.15, 17h27 par FK
  • [+3] Post de qualité le 22.11.15, 18h10 par The_PoP
  • [+3] A lire le 23.11.15, 09h36 par Bald_Soprano
  • [+1] A lire le 24.11.15, 13h42 par MaryeL
  • [+3] Instructif le 29.11.15, 11h38 par Marshall Ombre
  • [+2] A lire le 01.12.15, 21h18 par Atalante01
  • [+1] Absolument le 02.12.15, 12h07 par Bo Ty
  • [+2] Intéressant le 04.12.15, 20h41 par Axelos
  • [+2] Bien le 05.12.15, 06h01 par wayl
  • [+3] Très intéressant le 06.12.15, 13h12 par splifstarz
  • [+2] A lire le 14.12.15, 07h17 par Zaik
  • [+2] A lire le 01.01.16, 22h01 par RiskyChoice
  • [+3] Constructif le 03.02.16, 18h44 par mistermint
  • [+1] A lire le 10.02.16, 13h52 par Databazz

Si ton article rejoint des point qui ne sont plus a prouver, en particulier sur FTS, il y a un truc qui me dérange clairement dans ton article. C'est le sous-jacent: tu en fais un espèce de truc du style homme vs. femme.

Moi au final, comme tu l'évoques rapidement à la fin, c'est surtout un problème de communication, de deux parties, que ce soit homme vers femme ou femme vers homme.

-les humains ont du mal a assumer leur désir donc ils ne le disent pas, ou se le cache, ou se camouflent derrière une envie d'amitié. C'est bien un soucis de communication.
-l'humain qui ne veut pas de relations intimes physiquement avec l'autre refuse de manière détournée ou disant "on est amis" alors qu'il suffit de dire "tu ne m'attires pas". Là on évoques la "peur de blesser l'autre", mais c'est souvent aussi parce qu'on s'imagine que notre refus peut blesser l'autre au point qu'il faille lui mentir (égo). Et aussi parce que la plupart des humains veulent éviter toute forme de conflit.

Donc c'est pas une affaire d'hommes vs femmes, c'est juste une affaire de communication simple.
Quand t'es attiré, tu l'assumes.
Quant t'es pas attiré, tu l'assumes aussi.

Point. Avec ça, pas de friendzone. Pas de débat, de "faute a qui"? et de blabla.


L'autre point aussi c'est que coucher avec un ami ou une amie, ça n'as rien de contradictoire/ Amitié et physique c'est pas antithétique du tout.

Si une fille ne m'attire pas, je lui dis cash. Je l'ai déjà fais, je trouve ça normal, parce que ça évite du blabla et parce que j'estime ne pas avoir un plein pouvoir sur l'estime de quelqu'un si j'exprime un refus; Les gens sont supposés être un minimum solides.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Absolument le 22.11.15, 17h52 par mctyson
  • [+3] Intéressant le 22.11.15, 18h06 par FK
  • [+1] Absolument le 24.11.15, 19h19 par Pepis
  • [+2] Pertinent le 04.12.15, 20h43 par Axelos
  • [+3] C'est pas faux le 05.12.15, 06h02 par wayl
  • [+1] C'est pas faux le 06.12.15, 13h13 par splifstarz

Les gens sont supposés être un minimum solides.
... mais en vrai, bien peu le sont (du moins, dans la réalité de beaucoup de gens).

Là je dirais "pas mon problème". Il vaut mieux habituer les gens à la réalité que créer une fausse réalité qui est supposée ne pas déranger.
Et la confrontation au réel est un des meilleurs moyens pour devenir solide.

Après ça n'empêche pas d'y mettre les formes et d'être parfaitement poli. Mais toujours direct et entier.
"Tu ne m'attires pas", c'est propre et sans bavures. A ne pas dire comme un jugement, à ne pas dire comme si on voulait se placer au dessus.
Les faits, c'est tout.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 22.11.15, 18h39 par Nidwazo
  • [+1] +1 le 01.12.15, 21h20 par Atalante01

Mr.Smooth a écrit :C'est le sous-jacent: tu en fais un espèce de truc du style homme vs. femme.
Nope. Not my intention, not what I wrote. Mais à part ce point là, je trouve tout ce que tu soulèves très intéressant. C'est exactement ça, je parlais de communication. Au final il s'agit de ça. Il suffit de dire non et de savoir entendre le non.

Si jamais tu avais envie, je pense même que tu devrais écrire à ce sujet! Parce que tu as vraiment mis le doigt sur un truc: certaines personnes ont du mal à dire non. C'est vrai, c'est récurrent, quand c'est non, il y en a qui préfèrent juste disparaître ou encore tourner autour du pot, mais surtout ne rien dire. Alors que c'est tout un art de savoir dire non et ça sauve bien des situations et du temps d'un côté comme de l'autre.

Et c'est comme tu dis:
Mr.Smooth a écrit :Si une fille ne m'attire pas, je lui dis cash. Je l'ai déjà fais, je trouve ça normal, parce que ça évite du blabla et parce que j'estime ne pas avoir un plein pouvoir sur l'estime de quelqu'un si j'exprime un refus; Les gens sont supposés être un minimum solides.
Exactement. Personnellement je me suis souvent retrouvée dans cette situation. Le mec en face de moi ne me pense pas assez solide pour entendre la vérité, alors que je lui demandais très clairement : dis moi la vérité? Parce que parfois on a du mal à comprendre on est pas objectif, et la vérité est la seule chose qui permette de passer à autre chose.

De même j'essaie de me dire avant chaque rencard qui me fait un peu angoisser, que j'ai le droit de dire non sans m'inquiéter, on peut pas partir du principe que l'autre est fait en sucre. Ca cause plus de problèmes de communication et perte de temps que de dire la vérité, en considérant l'autre comme quelqu'un normalement équilibré.
Mr Smooth a écrit :Donc c'est pas une affaire d'hommes vs femmes, c'est juste une affaire de communication simple.
Quand t'es attiré, tu l'assumes.
Quant t'es pas attiré, tu l'assumes aussi.
Exactement.
Mr Smooth a écrit :L'autre point aussi c'est que coucher avec un ami ou une amie, ça n'as rien de contradictoire/ Amitié et physique c'est pas antithétique du tout.
De même je pense que tu devrais écrire à ce sujet tu avais déjà dis des choses là dessus. C'est bien de définir ça, avec expériences, explications, témoignages, autrement que par les petites combinaisons pauvres de mots "amitié améliorée" etc.

Moi j'ai toujours appelé ça une amitié sensuelle :)

Nidwazo a écrit :Rappelons-nous que chacun de nous a un type. La plupart du temps, quand on refuse, c'est qu'on est pas intéressé. Pour des critères physiques, des critères psychologiques, ou de rythmes de vies, voire même des valeurs différentes.
Est-ce qu'on ne peut pas dire que ce type de raisonnement exclut tout type de tentative de séduction? Pour moi ça revient à dire que si tu n'es pas "son type" c'est cuit à la base et que du coup la question de la friendzone ne se pose même pas, puisque peu importe tes talents de séducteur tu n'es pas son type, tu n'as aucune chance. On dirait presque la fin du game non?

Je me trompe peut-être mais la friendzone c'est surtout un problème de personnes timides, souvent peu expérimentées qui deviennent needy. Je pense que c'est presque un passage obligé pour pas mal de jeunes hommes. Est ce que ce serait pas un passage obligé? On se friendzone 1-2 fois puis on grandit... et on apprend comme l'a dit Mr Smooth à assumer ses envies

La séduction ça passe avant tout par être séduisant, pas par des techniques.
Du coup si tu te retrouves en Friendzone c'est que la fille n'est pas attirée.
Après tu peux toujours tenter mais en fait, en remettant les choses à leurs places, le gros problème des friendzone c'est que la cause est systématiquement la même dans la plupart des cas.

-> je ne connait qu'une fille que je trouve bien et avec qui je passe du temps, donc si elle refuse c'est le drame, donc j'assume pas et je craque à un moment donné.

C'est aussi souvent un problème d'opportunités donc.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 22.11.15, 19h22 par mctyson

"Une relation platonique dans laquelle une personne (...) souhaite évoluer vers la romance et la relation sexuelle, quand l'autre ne le désire pas."

Refus de voir le refus
C'est là le problème des AFC notamment. De la friend zone... La personne y a placé l'autre, parce qu'elle ne veut pas de relation qui soit affectueuse romantique ou sexuelle. C'est donc un non, qui est un non.

L'idée ici est de comprendre qu'il n'y a pas de friend zone, il n'y a que du refus de voir le refus. Qu'il n'y a pas d'intérêt romantique d'un côté, donc, pas de friend zone... pas de lieu non matériel où la romance est une idée qui se terre et qui pourrait germer un jour... C'est une illusion.

Déconstruire ce lieu inexistant
Donc au lieu de chercher à séduire encore, et encore, davantage, en s'usant soi-même plus qu'en usant l'autre qui clairement, ne verra jamais que de l'amitié... Dans le cas de Tom par exemple, c'est flagrant que le mec vit dans une idée qui déjà appartenait au passé, et ensuite, appartenait à son esprit, à ses constructions... Il ne m'a jamais invitée et pourtant il s'était fait des films sur l'idée de m'inviter, il y a pensé des mois (m'a-t-il avoué). C'est un empire psychologique, rester pas trop loin, sans s'approcher pour éviter le refus. C'est loin de la réalité. C'est un film en somme.

Revenir à soi
Au lieu de faire cela donc, ce qui se passe c'est que déconsidérer le terme "friend zone" permet à l'autre d'oublier ce lieu figé, et de retourner dans un autre, qui s'appelle "ma vie". Retourner à sa vie, dans le développement de soi. Et qui sait, en travaillant sur ce qui ne va pas dans "ma vie", alors peut-être que l'autre pourra nous voir davantage comme une potentielle target.

La friend zone est finalement un concept qui dessert autant le désintéressé que l'intéressé. D'un côté l'autre en aura jamais rien à faire, tandis que l'autre en aura toujours quelque chose à faire. C'est donc une dynamique incompatible : des forces qui s'opposent.

Et je pense que ça contribue davantage à créer une atmosphère toxique de 'needisme', que de faire avancer vers quoi que ce soit d'authentique comme une vraie amitié ou une relation en devenir amoureux.

Mieux vaut donc entendre un non et revenir au point de départ qui est: soi et son bien-être. C'est de ce point de départ là que tout peut aller. En revenant à soi on revient à ses besoins, on revient à ses opportunités : en créer d'autres puisqu'on a découvert qu'avec celle-ci ça ne marchait pas. Ou peut-être prendre du temps pour soi, découvrir de nouvelles choses, de nouveaux projets. Et sans s'en apercevoir, se valoriser, grandir, et avoir une vibe meilleure, plus propice à de nouveaux intérêts amoureux.

Comme dit Smooth le problème c'est le manque d'opportunité parce qu'on a le regard figé sur une seule opportunité, qui n'a pas les pieds dans la réalité parce qu'on refuse de tenter / ou que l'on refuse d’accepter le "non" qui a été donné.

Ouais, alors après Nidwazo, les non c'est parfois pas des non définitifs. Après c'est pas un conseil adaptés aux débutants.
C'est plutôt quand tu as de l'expérience et des opportunités que tu peux penser comme ça.
Des non qui se transforment en oui ça existe pas mal.

Il y a aussi une chose à noter: la plupart du temps ce sont les mecs rejetés qui proposent ça (comme les dragueurs à qui les filles disent qu'elles ont un mec ou sont pas intéressées).
Beaucoup d'ailleurs ne font pas ça juste pour se protéger mais aussi parce qu'on leur a bourré la tête avec des histoires jolies mais trop pleines de bons sentiments où le gars pas assertif gagne à la fin par sa gentillesse et parce qu'il a impressionné la fille.
Alors qu'en vrai eux n'auront jamais l'occasion de sauver la princesse parce qu'il n'y a pas de méchant et qu'ils ont toute façon un problème plus gros que de la timidité: un manque flagrant de couilles.
Sinon il y a aussi plein de gens qui sont pas synchros. Pour ma part j'ai pris pas mal de vents à une époque et elles se sont réveillées plus tard. Avec une fin heureuse ou pas.
Dans l'intervalle j'étais un ami sincère (c'est peut-être la différence) mais c'est vrai que j'aurais pas rechigné à aller plus loin. Et je ne parle pas que physiquement.
Dans ce cas là on le vit mal par moment mais l'amitié n'était pas un pis-aller car c'était déjà satisfaisant. Bref c'était pas simple dans ma tête.

Sinon je vois pas trop l'intérêt de dire que ça existe pas alors que des gens sont dans cette situation. Si vous préférez le terme d'amour non partagé friend zone c'est la version pas littéraire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 23.11.15, 17h20 par Blusher
  • [0] Effectivement le 23.11.15, 18h47 par mctyson
  • [0] Intéressant le 23.11.15, 23h12 par Popovski
  • [+1] 100% d'accord le 24.11.15, 09h44 par Hypnoziss

J'arrive un peu après la bataille, et en ayant lu en diagonale. Donc je peux dire l'une ou l'autre connerie :)

Je crois que Nidwazo parle de la friendzone comme elle est surcaricaturée par le """game""" et autres conceptions sentant la testostérone rance.

Celle où toute fille qui n'est pas intéressée, qui ignore ou refuse les avances est *forcément* une manipulatrice. Celle qui évite de se remettre en question et qui remet tout sur le dos de la nana.

En revanche, la friendzone où l'on se met soi-même, ça existe bel et bien. Celle par laquelle je suis passé, et par laquelle bien d'autres mecs sont passés et passeront avant et après moi. Celle basée sur la (fausse) croyance qu'il suffit d'être drôle doux et tendre pour qu'elles tombent avec leur pureté dans nos bras (parce que, "c'est bien connu", celles qui ne tombent pas dans les bras des garçons gentils sont "au mieux des filles superficielles", "au pires des salopes"...).

J'ai un exemple : un de mes meilleurs potes. Quand j'ai commencé à croire en moi, me remettre positivement en question et à me bouger (et à bouffer des dizaines d'articles douteux d'un genre très game-master-pua-patern-de-jedi, étape que je préfère passer sous le silence), il me prenait de haut, me rabrouait, m'expliquant que ce n'est pas ça que les meufs attendaient. Lui était en couple, pas moi.

Et un jour, sa copine l'a quitté sans prévenir. Il m'a avoué à cette époque qu'au lit ce n'était pas vraiment ça, et ce malgré quatre années de couple.

Et il a commencé à courtiser une fille sur qui j'avais des vues. Bon prince, et parce que c'est mon meilleur pote, et parce que cette nana n'était pas ma chasse gardée (encore heureux, tiens), et pour d'autres raisons, je l'ai juste prévenu qu'elle ne me laissait pas indifférent, mais qu'il pouvait y aller (depuis, la meuf est devenue une pote, sans ambiguité).

Durant la période ou il l'a courtisée, je ne sais pas ce qui me faisait le plus chier : la jalousie mal placée (mais dont j'étais conscient que c'était de la jalousie, donc je gérais ça comme un grand) ou du fait qu'à part se montrer gentil et aimable il n'a RIEN. FAIT. DE. CONCRET. VERS. ELLE, convaincu que ses seuls gentillesse, tendresse et humour allaient la faire craquer.

Vous l'aurez deviné, il n'a rien tiré de sa "tentative". Parce qu'il s'est mis en friendzone tout seul. La seule qui existe pour moi. Celle où l'on se met quand on confond gentillesse, tendresse et bienveillance avec mollesse, manque d'affirmation et servilité.

Même s je ne pense pas que c'était le cas de mon pote (... quoi que...), ça fait penser très fort à ça :

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D'une certaine manière, oui, une friendzone existe, celle où l'on se met tout seul. Mais comme nidwazo, je crois que la friendzone où les vilaines filles mettent des gars n'existe pas, ou dans de très rares cas quand on tombe sur une fille insecure et/ou pas nette.

La friendzone comme amour non partagé existe. Mais je crois qu'elle est le fait de ce que des "nice gys pas si nice que ça" ressentent. Je crois que la friendzone est une situation subjective dans la très grande majorité des cas où des mec se morfondent, refusant de passer outre, ou ayant du mal.

Parce que vivre des situations d'amour et/ou d'intérêt non-réciproque, ça arrive à tout le monde. Et ça peut parfois faire mal, foutre les glandes et faire rager. Mais quand on est mature, on finit assez vite par se faire une raison et passer outre malgré les regrets et une éventuelle amertume. Quand on est pas mature/émotionnellement stable, on est en friendzone, qu'on s'y soit mis tout seul faute d'action... où qu'on ait un égo trop grand et qu'on refuse qu'autrui puisse simplement refuser nos avances.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 23.11.15, 23h24 par mctyson
  • [+2] Très intéressant le 23.11.15, 23h30 par Nidwazo
  • [+1] 100% d'accord le 24.11.15, 09h47 par Hypnoziss
  • [+1] +1 le 25.11.15, 09h21 par LittleNeapolis
  • [+2] Post responsable le 03.02.16, 20h28 par mistermint
  • [+1] 100% d'accord le 10.02.16, 13h50 par Databazz

Je reprend Onmyoji et Popovski,
Sinon je vois pas trop l'intérêt de dire que ça existe pas alors que des gens sont dans cette situation. Si vous préférez le terme d'amour non partagé friend zone c'est la version pas littéraire.
Je crois que Nidwazo parle de la friendzone comme elle est surcaricaturée par le """game""" et autres conceptions sentant la testostérone rance.
La vision que tu semble montrer ici Nidwazo, est certes exacte et intéressante, mais j’ai la vague impression que ça ne concerne que l’utilisation de ce mot comme "excuse" contre laquelle se retourner.

Perso, ce que je vois de la Friend zone, est un synonyme "d’amour non partagé" comme le dit Onmyoji, c’est juste un mot définissant une situation particulière. Une simple définition.

Le problème ici c’est que ce terme sert un peu de fourre tout, et notamment d’excuse pour tout les frustrés du zboob qui voient le monde comme un conte de fée où se nourrir d’amour et d’eau fraîche suffit pour spanker blanche neige. J’ai été dans cette catégorie à un moment de ma vie, je ne déprécie donc pas les gens dans ce cas, ce que je déprécie c’est la façon de ne pas chercher le problème et de mettre la faute sur le dos des autres, et sur celui de ce "monde dépravé".

La raison pour laquelle on est en "Friend zone", c’est ça qui est important. Si c’est par manque de couilles, maladresse ou mauvaise vision des choses, c’est sur ça qu’il faut travailler. S’énerver sur la première raison qui passe n’a jamais fait avancer les choses.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 10.02.16, 13h51 par Databazz

Très bon topic, et belle discussion sur un sujet essentiel !

Ça rejoint un peu ce que je disais sur celui sur l'art du flirt, c'est souvent un décalage et un manque d'écoute (encore une fois !) et des situations ou l'on s'empêtre dans une sorte de complicité dans laquelle on prend pas le risque de communiquer clairement notre désir. Aux dépends de l'autre.

Flirter ne permet pas d'éviter le refus, mais ça permet d'éviter cet entre-deux ou les choses ne sont pas claires.

Après il y a évidemment des gens qui ne voient pas les refus mais ça c'est un autre problème, c'est la bouletzone.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 24.11.15, 11h17 par Hypnoziss
  • [0] Absolument le 04.12.15, 18h09 par Nidwazo

Le truc avec la friendzone, c'est que si les situations peuvent varier (une nana peut être manipulatrice, ou le mec peut se faire des films a partir de rien, ou meme les deux), ce qui permet l'existence de la situation est l'absence de prise d'initiative qui permettrait au mec (ou a la fille pourquoi pas) de verifier la réalité de ce qu'il espère.

Que le mec se fasse des films ou qu'il soit encourage a s'en faire par une nana qui apprécie de se sentir desiree sans le vouloir lui, ce qui le fera rester dans la friendzone est le fait qu'il ne tente rien. S'il tente quelque chose, il sera fixe, et il pourra voir si le fait d'être juste amis lui convient reellement.

Du coup, si on se demande ce qui peut conduire un mec a ne pas tenter le coup, je pense que ca tient en un problème: l'espoir que cela finisse par venir.

Si on pense que l'affection se mérite, alors il parait logique de penser que la relation devrait se produire toute seule lorsque le point de "mérite" sera atteint. Et donc que s'il ne se passe rien, c'est que l'on ne le mérite pas encore.

Il est significatif, je pense, que ca ait tendance a frapper des mecs qui se décrivent comme des "gentils garçons"; ca me fait penser que ces mecs ont sans doute été élevés a penser que leur mere ou leur tuteur ne les aimait que quand ils étaient gentils (peut-etre parce que c'est le seul moment ou ils se montraient satisfaits ou récompensaient l'enfant); et donc que l'affection s'achète par la gentillesse. Ils exportent en quelque sorte une logique qu'ils ont apprise depuis longtemps: si je suis gentil, l'affection arrive. Et lorsque ca n'arrive pas, c'est toute la rage primitive de l'enfant rejeté et blesse dans son ego qui sort, mais avec un corps d'homme et les dégâts qui peuvent aller avec.

Au final, la friendzone nait avant tout pour moi de l'affolement d'un schema de pensee qui semblait être une bonne idée a un moment dans la vie des mecs, mais qui a été mal compris et surtout qui ne s'arrête pas de fonctionner juste parce que ton corps grandit.

Le pire, c'est que c'est très difficile a changer, parce que de fait, le mec, compte tenu de ses experiences passées, a complètement raison de le croire.

Pendant ce temps-la, les "cons" auxquels les gentils garçons font reference n'utilisent pas le meme schema de pensee: ils tentent le coup, et réussissent parfois, a l'étonnement complet du gentil garçon pour qui il est logique de penser que si A est plus gentil que B, alors A devrait recevoir de l'affection et pas B. D'ou la colère et l'incomprehension de ces mecs face a cette situation: la façon dont ils ont appris a déchiffrer les relations entre elles gens est fausse et les induit en erreur.

[quote]Mais comme nidwazo, je crois que la friendzone où les vilaines filles mettent des gars n'existe pas, ou dans de très rares cas quand on tombe sur une fille insecure et/ou pas nette.[/quote]

C'est plus rare, mais ca existe, j'ai été dans ce cas, mais c'est une dynamique differente, parce que si dans le cas de la friendzone, c'est le mec qui ne voit pas la fille comme une vraie amie, dans ce cas c'est l'inverse; la nana fait juste en sorte de te montrer assez d'intérêt pour que tu continues a lui en montrer a elle, mais elle ne te voit pas comme un pote. Contrairement a la friendzone, tu n'as pas le problème de ne pas voir de retour a ton comportement de "gentil"; précisément tu en vois tout le temps sans rien faire, c'est juste au moment d'aller plus loin que ca coince, parce que tu ne sers qu'a calmer les angoisses de la fille et que c'est pour ca qu'elle te témoigne spontanément de l'interet, pas parce que tu lui plais vraiment. Il faudrait un nom pour ca je propose "OrbiterZone".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 24.11.15, 19h10 par Crow
  • [+1] Oui le 25.11.15, 09h37 par Bald_Soprano
  • [+2] A lire le 04.12.15, 18h13 par Nidwazo

Débat intéressant...

Pour ma part, je n'ai jamais mis un homme dans la friendzone, j'ai toujours été directe (courtoise mais directe) pour mettre un stop et permettre aussi bien à l'autre qu'à moi de reprendre le fil de sa vie.

J'estime que cela est sain et évite tout quiproquo.

Mes raisons d'un stop ?
- une personnalité qui ne me convient pas mais qui peut convenir à une autre
- une personnalité qui peut me plaire mais certains éléments physiques font que cela ne va pas être possible
- une personnalité qui me plait mais timide, anxieuse, au point où je me demande le pourquoi d'une rencontre. Fenêtre de tir ratée.

J'ai pas mal lu le post, il me reste toujours plus ou moins une interrogation/point de vue à valider sur la "friendzone", ou plutôt pour résumer une idée du post :


Elle ne peut exister que si l'un des 2 n'est pas "solide" (si je reprends Mr.Smooth) ?


La friendzone c'est "donc" un faux problème mis en avant pour se protéger/voiler la face sur ses difficultés à accepter le refus/communiquer le refus ?

(J'ai aucun jugement hein, c'est qqch d'humain de se protéger).
Est-ce que c'est réducteur comme idée ?

En fait je crois que ça va dépendre tout simplement de jusqu'où est allée la tentative de séduction.

Si séduction il y a eu, qu'elle a été plus ou moins assumée par le séducteur, remarquée par la personne courtisée, et suivie d'un refus, alors la friendzone s'apparente plus à une non acceptation du refus. Là il n'y a pas d'intention cachée, la friendzone n'existe pas.

En revanche si on est dans un truc nébuleux où t'as par exemple un mec qui voudrait séduire une fille, mais ne bouge pas, se contente d'être gentil et marrant (comme un pote le serait) en attendant que la fille craque ; et/ou la nana qui tend parfois des perches ambigües pour alimenter le truc là il y a friendzone, c'est comme une zone de non dits.

En gros, pour qu'il n'y ait pas friendzone, il faut que la séduction soit réelle, assumée, et en cas de refus, que celui-ci soit verbalisé par la personne courtisée et accepté par l'autre.

Ce qui n'empêche pas d'entamer une vraie relation amicale (j'entends par là, sans espérer qu'un jour il y ait un retournement de situation). Encore que c'est pas si simple, et que la situation peut quand même se retourner dans certains cas…

Non mais de toute façon aux gens aveuglés une expression remplacera une autre (de Friendzone on passera à Nice Guy ou Mari Parfait ou je sais pas quoi) et je crois que faire la généalogie d'un concept pour leur faire comprendre c'est voué à l'échec. Ceci dit, pour en discuter entre nous, c'est très intéressant.

Un refus du genre "je préfère qu'on reste ami", c'est juste un refus. La fille qui me plaisait le plus me l'a sortie il y a trois semaines de ça, et j'ai sorti ça à deux femmes entre temps. Je peux vous dire que les deux femmes ont bien plus mal réagi que moi ! C'est pas une question homme/femme, juste d'égo.

Là, la friendzone en fait je suis assez d'accord, c'est pas très pertinent, ça s'apparente à un simple refus. Un jour après c'est digéré et on passe à la suivante ! Là où elle est utile, c'est quand un mec (toujours un Nice guy) croit que c'est en tournant gentiment autour de la fille, en étant gentil et en lui collant les baskets qu'il va pouvoir lui passer l'anneau. Et certaines femmes a l'égo fragile aiment entretenir ce genre de relation. Le mec croit que c'est elle qui l'a placé en friendzone, qu'elle est une manipulatrice, alors que le réel manipulateur, c'est lui. Il s'y est placé lui à force de trop vouloir faire le mec gentil. Dans tout ça, il a oublié d'être lui-même, il a consciemment changé de comportement pour plaire, c'est donc un manipulateur.

Je suis d'accord pour dire qu'il y a une fétichisation de cette friendzone, parce qu'elle ne vient pas de nulle part contrairement aux croyances, et que pour un mec même pas forcément super bien dans ses baskets, mais qui assume juste ses envies, elle n'existe en fait pas. Elle sert à expliciter qui est le vrai con et le vrai manipulateur dans l'histoire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 25.11.15, 11h07 par Nidwazo
  • [+1] Absolument le 25.11.15, 14h35 par Pepis
  • [+1] C'est pas faux le 25.11.15, 21h01 par Rickhunter
  • [+1] Intéressant le 03.02.16, 20h48 par mistermint

Encore une fois ce qui me gave c'est la mentalité "chercher des coupables", ça sert à rien.
Il faut plutôt voir le fond et les médias d'actions:

->Communiquez clairement et assumez, ça ne va pas plus loin que ça pourtant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 25.11.15, 14h39 par LittleNeapolis
  • [0] Tout à fait ! le 25.11.15, 20h59 par Rickhunter

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