Mon premier FR : "De la magie des soirs d'été"

Je poste ici mon premier FR, non pas pour me vanter d’un FC improbable ou exposer ma super-technique-qui-tue, mais pour présenter le contraste entre la première partie et la seconde, qui est une grosse leçon pour moi, et qui je l’espère pourra servir à d’autres. Je me considère encore à mi chemin entre le rAFC et le gPUA.

1ère partie donc : « De la Magie des soirs d’été »

Ma situation avant cette histoire : Ca faisait 3 semaines que je m’étais séparé de ma LTR de 15 ans (c’est pas son âge, hein), période de profonde remise en cause, et de très forte instabilité émotionnelle. Autant dire que je ne partais vraiment pas sur un plan drague.

Aout 2011, je prends quelques jours de repos dans le sud de la France, exténué après de longs mois de stress intense. Durant ces vacances, un ami demande de l’aide pour déménager, ne l’ayant pas vu depuis longtemps et n’ayant rien de mieux à faire, je me porte volontaire. Ca me ferait voir du pays et reprendre une activité après avoir dormi 16h par jour depuis le début des vacances.
Du coup je passe en mode « retrouvailles avec de vieux ami » et pense à A. qui habite à mi chemin.

A est une vieille amie de lycée, une HB8 franchement jolie, des cheveux châtains mi-longs, de très jolis yeux verts en amande, une taille bien dessinée, mais des jambes un peu épaisses et pas du tout de poitrine. Par contre, elle est naturellement sexy, elle ne cherche pas à l’être elle l’est par son BL et sa personnalité fraiche et enjouée. Sur mon échelle de valeur elle vaut une HB9.
On ne s’est pas vus depuis 15 ans et ce n’est pas une coïncidence, j’ai fait un choix il y a 15 ans : A. ou B., j’ai choisi B.
On a repris contact il y a 3 ans via FB, elle menait sa vie, moi la mienne, rien en commun, hormis l’amitié.

Adoniis a écrit :Salut ma grande,
Je me demandais si ça te ferais plaisir que je passe te rendre une petite visite si d'aventure il m'arrivait de passer vers <Sa Ville> durant mes vacances ?
J'ai un ami qui s'est récemment installé vers <Ailleurs> et j'envisage d'aller le voir aussi. Je suis vers <Mes Vacances>
Et promis, j'ai vu que tu étais "en couple" j'essaierai de rester sage.

Je ne le réalise que maintenant, mais la sarge a commencé là.
Je pense que la dernière ligne C&F était semi-consciente de ma part, flirter un peu mais sans ambition réelle. (On flirtait beaucoup au lycée)

Elle m’avoue n’être « en couple » que pour éloigner certaines personnes, et là l’idée commence à germer dans ma tête… On se connait depuis longtemps, elle m’a connu AFC, essayons de voir à quel niveau se situe mon game.


Finalement :

Adoniis a écrit :Bonsoir, j'ai enfin eu des nouvelles de mon pote donc, je descend à <Ailleurs> Lundi, j'y reste mardi et rentre mercredi
Si tu veux bien, ce que je te propose, c'est de passer au retour, et non à l'aller.
Je ne veux pas être en speed ni te mettre mal à l'aise si tu dois bosser, mais j'espère qu'on aura au moins le temps de déjeuner ou diner ensemble donc si tu bosse Mercredi, je passe le soir et on se fait un p’tit resto.
Ca m'a l'air d'être un bon plan ^^
a+

Je propose la sortie, je la mets à l’aise avec une False Time Contraint (son boulot) en sous entendant que je repartirai le soir même.

Le Mercredi soir, on a convenu que je passais la chercher chez elle. Toujours pas d’ambition mais une petite idée qui me traine dans la tête de manière insistante. Je suis un peu nerveux quand même.
Dès qu’elle ouvre la porte, elle me saute au cou et me fait un gros câlin. Je suis assez surpris mais me laisse aller à me détendre et la prends dans mes bras. (Premier kino en 1 seconde )
Je la trouve toujours aussi belle qu’il y a 15 ans. Je suis vraiment heureux de la revoir après aussi longtemps, et visiblement ça lui fait plaisir aussi.
Là, surprise, un autre gars est chez elle, je repose doucement les pieds sur terre, elle nous présente.
Il est venu l’aider à monter des meubles et ils sont grave à la bourre… Je vois que l’heure tourne, je viens d’aider un pote à déménager, je propose donc naturellement mon aide… plus vite on aura fini, plus vite on se retrouvera tous les deux (enfin, j’espère qu’elle ne va pas incruster l’autre à notre soirée).
Je la chambre gentiment en lui faisant remarquer qu’elle passe le balais pendant que les hommes bricolent, suivi d’un « Chacun à sa place » un peu macho, mais dit sur un ton taquin qui passe très bien.

Une fois le bricolage terminé, je demande à prendre une petite douche, je suis couvert de plâtre et de sciure, j’ai eu très chaud dans la journée… Et je ressors frais, parfumé et bien mieux habillé qu’à mon arrivée. [Mode soirée ON]
Elle le remarque et décide de se changer aussi, elle veut se faire belle, je ne me souviens plus de ce qu’elle dit mais j’ajoute « t’as intérêt » avec le sourire, comme si c’était le minimum qu’elle puisse faire.
C’est là que son pote décide – fort à propos – de s’en aller.

Bref, nous décidons de nous rendre à quelques kilomètres de là dans une ville côtière ultra-touristique qu’elle connait bien. Je propose de prendre ma voiture, prétextant devoir la déplacer car mal garée ou je-sais-plus-quoi… Dans ma tête : "Comme ça je la ramène après"

Nous nous retrouvons rapidement au milieu de la foule des vacanciers, afin d’éviter de nous retrouver séparé à force d’éviter les passants, je lui tends mon coude pour une « French promenade », elle y réagit positivement. On se promène un peu en discutant, je cherche un restaurant sympa, je ne suis pas du tout dans mon univers et ne connais pas la ville, alors je la laisse me guider, mais elle semble ne pas vouloir prendre de décision, je finis par repérer un resto de cuisine « locale » dont une partie de la terrasse est située dans une ruelle, un peu à l’écart du de la foule. Parfait !

Là, j’ai spontanément le geste de lui tirer sa chaise afin qu’elle puisse s’asseoir, elle semble ravie, et me dit « C’est la première fois qu’on me fait ça, j’ai l’impression d’être une princesse », je suis flatté et étonné de réaliser qu’à 30 ans passé une femme peut n’avoir jamais vécu ça… Je crois que j’ai sorti un truc du genre « Il faut un début à tout ». On est assis face à face (je ne suis pas encore un maître Jedi)

On commande, je commande le vin après m’être renseigné sur ses goûts, mais j’oublie de préciser « une demi-bouteille ». Pas grave, elle est ouverte, je vais quand même tenter de rester raisonnable (à ce moment je pensais encore rentrer après la soirée… J’suis naïf des fois ).
Le repas se passe bien, on discute de tout ce qu’on n’a pas pu se raconter en 15 ans, les photos partagées sur FB, les ex, les amis qu’on a gardé du lycée, l’ambiance est très détendue et on retrouve rapidement notre complicité d’il y a 15 ans, on en vient à aborder nos idées sur les relations humaines et la spiritualité (un de nos sujets favoris au lycée, vu qu’on partage les mêmes croyances).

Je me souviens quand même d’une partie de la discussion qui m’a fait « TILT »
On discutait de la façon qu’ont les gens de se « blinder » émotionnellement afin de ne pas se montrer trop vulnérables, et elle me dit un truc du genre :

Beaucoup de gens se laissent guider par la peur, alors qu’elles devraient se laisser guider par l’Amour

Je me dis « Ok, message reçu » et quand j’y repense maintenant, je me demande si ce n’est pas ELLE qui me gamait à ce moment là.
On voit à peine le repas passer, on est trop bien (confiance et confort au top), pas envie d’arrêter la soirée là… je ne sais même pas quelle heure il est. On se dirige vers un bar lounge franchement sympa, avec fauteuils et canapés en terrasse. Coup de chance, un groupe s’en va, et je saute sur le canapé qu’ils viennent de libérer. On se retrouve cote à cote.
Je commande un cocktail que je croyais sans alcool et qui se révèle super chargé en rhum… bon, je fais un trait sur l’idée de rentrer après la soirée – de toute façon je n’en ai pas envie – et l’alcool aidant certainement, mon cerveau passe en mode OFF et on commence la « kino escalation ».
Elle veut faire des photos de nous deux, du coup je commence avec une main sur son épaule, puis sur sa taille, elle en fait une autre avec son bras autour de mon cou, je réclame un bisou sur la joue, je ne calcule plus rien, tout se fait naturellement.
Je me souviens qu'à un moment on a eu un échange de de genre

M: Comment on fait ?
E: Quoi ?
M: Comment on fait pour ne pas se voir pendant 15 ans et se retrouver comme ça, comme si on ne s'était quitté que depuis une semaine ?
E: Je crois qu'il FALLAIT qu'on se revoie, qu'on en avait besoin tous les deux

On continue de discuter de tout et de rien, j’en suis à lui caresser le dos, l’épaule, le bras, je respire ses cheveux… Je lui fais remarquer à quel point je kiffe de la caresser parce que mon ex ne supportait pas que je la caresse plus de 2 minutes et que c’était une grande frustration pour moi.
Avec elle, rien à voir, elle est tout contre moi, c’est un moment d’une tendresse incroyable, je prend un pied pas croyable à la caresser, on est seuls au monde et totalement hors du temps.

La réalité s’impose d’un coup sous l’avatar d’une serveuse qui nous dit qu’ils ferment… il doit donc être dans les 3h du mat, et ça fait plus de 3h qu’on se câline dans ce canapé.

On rejoint la voiture, je la ramène chez elle et une fois dans son appartement :
Elle : « Bon, tu vas pas rentrer maintenant ? »
Moi, prenant son visage dans mes mains en la regardant droit dans les yeux, « …et j’en ai aucune envie ». KC, FC…
Je suis reparti le lendemain, heureux comme rarement.

Une soirée MAGIQUE que je place au top 10 des meilleurs moments de ma vie. LFG

Analyse :
Le fait que je la connaisse déjà a totalement éliminé mon anxiété.
A aucun moment on n’a sexualisé la conversation, hormis d’évoquer quelques différences de comportement homme/femme sur la gestion des sentiments et la notion de bonheur. C’est venu naturellement une fois chez elle.
Je suis galant et romantique, et ça m’a toujours servi positivement, ce n’est pas être AFC que d’être romantique, tout est une question de dosage et de circonstances.
J’ai évoqué mon ex en pleine phase kino, grosse faute… mais j’ai du présenter la chose d’une bonne manière car elle a bien réagi (ou alors son cerveau était en mode OFF aussi… probable )

Je tiens à remercier tout particulièrement mon cerveau qui m’a offert un répit le temps de quelques heures afin de pouvoir vivre ce moment inoubliable.

Comme je l’ai dit, ce FR est une mise en bouche pour vous offrir un point de comparaison avec la seconde partie… attention ça fait mal !

2ème partie : « Chassez le naturel…»

Me voici donc revenu à <Mes vacances> toujours sur un petit nuage.

Jeudi : Je suis heureux, je réalise que j’ai finalement couché avec une seconde femme dans ma vie, mon ex étant la première et unique femme avec qui j’avais couché jusqu’ici, j’ai enfin un référentiel.

Vendredi : Toujours heureux, j’aimerais qu’elle soit là, elle me manque un peu. On échange quelques SMS ou elle me dit qu’elle aussi a passé un très bon moment.

Samedi : fin de mes vacances, je rentre à Paris. Elle me manque beaucoup, j’ai envie de la revoir. Dans le train, je réalise que je n’ai rien prévu pour le weekend du 15 aout…

Adoniis a écrit :Salut, si j’écoute ma raison, elle me dit d’acheter des meubles et de finir d’emménager, si j’écoute mon cœur, il me dit que je ne fais rien pour le weekend du 15 aout, tu es libre ?

Flashback : Son message sur les gens qui devraient se laisser guider par l’amour plutôt que par la peur. Remember ?
Elle me répond qu’elle doit travailler dans des horaires décalés durant le weekend et que ce sera compliqué. Je me résigne.

Dimanche : Elle m’appelle en soirée, on discute un moment, je ne sais plus de quoi, mais ça me fait plaisir.

Lundi : Reprise du boulot, je n’ai vraiment pas la tête à travailler. Elle me manque terriblement, j’ai une sensation de vide intense qui se fait sentir, je me sens mal.

Mardi : Ma radio s’allume sur la chanson « Goodbye, my lover » de James Blunt. Le coup fatal au réveil. Je suis au fond du gouffre, la sensation de manque est intense, je ne pense qu’à elle, et le lui fait savoir via FB en lui postant une vidéo avec les paroles traduites de la chanson.
Plus tard dans la journée, je craque et vais m’enfermer dans les toilettes pour pleurer.
Une fois mon craquage terminé, je remets un peu les pieds sur terre. Je me rends compte à quel point j’ai réagi « un poil » trop émotionnellement, et aussi qu’elle reste silencieuse depuis.

Mercredi : Je l’appelle pour faire le point. Je la rassure sur le fait que je suis conscient que j’ai un peu craqué, je fais le lien avec mon instabilité émotionnelle du moment (séparation récente, déménagement, fatigue au boulot...). Je lui explique que ça m’a rappelé l’époque du lycée, qu’en la retrouvant femme et mature, elle m’a énormément plu et que j’aurais aimé que « quelque chose » soit possible entre nous, mais qu’on a des chemins de vie différents et que je sais rester rationnel sur ce point.
Dans la journée, on échange pas mal de SMS,

M : Pfiouuu ça m’a fait grand bien de te parler… Je me sens soulagé. Tu vaut toutes les thérapies du monde ;) J’espère que ça t’aide aussi. Bises
E : Lol moi j’en aurai bien besoin d’une de thérapie !
M : Ben je suis tout à ta disposition
E : ^^
E : Tu sais que je suis bien tenter de te dire oui pour ce we, j’aurai bien besoin de réconfort moi aussi !
M : Vas y ;)
E : Oui mais je ne vois pas ce que tu vas pouvoir faire de tes journées vu que je taf !
M : C’est une grande ville <Sa ville>, y’a bien un ciné. Et puis je prendrais surement une voiture de location. Et sinon, je monte tes meubles et je te fais la cuisine… Mais faut pas abuser non plus ;)
M : Enfin bon, y’a des solutions si on a un peu d’imagination
E : Oui c sûr
M : dis moi vite quand même, il me faudra probablement une réservation de train…
E : Oui je sais… je réfléchis… j’hésite…
M : J’insiste pas plus, tu sais que ça me ferait plaisir de te voir, encore plus si tu as besoin de câlins et de réconfort. Là je vais prendre un verre avec des inconnus, et plus si affinités… alors je suis pas couché. Bises

Et dans la soirée :

E : C ok pour ce we

Quand je rentre chez moi, genre 22h, on met au point les détails logistiques, puis on reste à discuter…Je sens qu’elle n’a pas le moral, j’essaye de lui changer les idées et j’évite de lui demander pourquoi elle ne va pas bien. On raccroche vers 1h de mat car je dois me lever tôt pour le boulot.

Jeudi :

E : Tu fais quoi ce soir ?
M : Pas grand-chose, tu veux passer ?
E : Lol, avec 800 bornes ? Non je pensais à bavarder
M : Dois je m’attendre à me coucher tard ? ;)
E : Lol on ne sait jamais ! G hâte que tu sois là !
M : Rhooo c trop mignon

Elle m’appelle à 19h
On discute de tout et de rien, on fait notre cuisine en même temps, on mange en restant au tel... On est bien, on se sent moins seuls. Petit à petit la conversation glisse sur la soirée qu’on a passé ensemble, elle me redit à quel point elle a aimé ça, qu’on a la même approche du sexe et que c’est pour ça que ça s’est bien passé. Et puis elle me révèle qu’elle gère sa sexualité de façon libre, qu’elle a des plans cul mais qu’elle voudrait se poser dans une relation sérieuse, qu’elle en a justement eu une difficile avec un qui devenait « un peu plus » qu’un plan cul et qu’elle a commencé à s’accrocher.
Elle planifie des activités pour le weekend, notamment une soirée karaoké avec des amis à elle.
Je n’aime pas le Karaoké, je ne chante jamais et les chansons sont toujours plombantes pour le moral… mais j’accepte, je suis trop content de la revoir.
Je raccroche à 1h du mat, on vient de passer 6h au tél. Une première pour moi.

Vendredi :
Mojo au max, dans ma valise j’ai de l’huile de massage, une boite neuve de préservatifs variés, une ceinture en satin , un nouveau parfum. J’ai « Sexual healing » dans mon MP3 qui tourne en boucle. Je pars pour un weekend mémorable.

Mémorable, il le sera.

Je prends le train, j’arrive à <Sa ville>, je m’imagine déjà dans ses bras comme la première fois qu’on s’est revu. Mais là, putain de logistique : Le parking de la gare est blindé, ça bouchonne dans les allées… elle m’appelle et me dit de la rejoindre à un feu rouge ou elle est bloquée.
Au temps pour les grandes effusions, je monte dans sa voiture, on se fait la bise (Remember Bob l’AFC ?).
Je la sens en stress, elle est tendue, froide et nerveuse.
Je lui demande de ce qui ne va pas : Elle déteste les bouchons et sa meilleure amie vient de se faire plaquer et ne donne plus de signe de vie. Ok, j’suis pas en cause, Ouf !
On se rend à la soirée Karaoké, le lieu est un peu vide, il y a sa bande de potes, sympas mais pas franchement ouverts, je tente de socialiser mais ils sont déjà « entre eux »… Je sens mon Mojo fondre comme neige au soleil.
Pendant ce temps A. rappelle son amie toutes les deux minutes. Enfin elle parvient à l’avoir et la convainc de nous rejoindre, je suis heureux de la rencontrer, elle a l’air vraiment sympa et puis remonter le moral aux filles c’est un truc que je sais faire !
Commencent les chansons, comme prévu, de la guimauve dégoulinante d’amour, les vieux tubes qui me faisaient bad-tripper quand j’étais ado. Mojo en chute libre.
L’amie finit par arriver, on voit qu’elle a pleuré depuis un moment, son maquillage a coulé, c’est triste à voir. Je me présente rapidement et tente de la réconforter avec un mot gentil et de lui changer les idées. Mais la bande de potes est là aussi, et je me fais limite éjecter.
Le point à minuit :
-Je suis crevé : dormi 5h par nuit depuis 3 jours, une semaine de boulot et 3h de train.
-Je ne suis pas dans mon univers, pire ; je suis dans un univers qui ne me correspond pas.
-A. est avec son amie, pas avec moi. Ses potes s’amusent, pas moi.
-Les chansons qui passent me dépriment.
-Ca pue la loose… je suis à la limite du bad.
J’endure patiemment les deux heures qu’il me reste à passer dans cet enfer. Mais dans quoi je me suis mit ?
Bref, 2h, on part, la serveuse du bar nous rattrape pour une conso non payée, elle nous pourrit comme des gamins alors qu’on a quasiment tous plus de 30 ans… il semble plus qu’évident que l’erreur vient de sa manière de tenir les comptes, elle me gonfle, je veux me barrer, énervé, je lui lâche un billet de 20 pour nous en débarrasser. Geste qui aurait pu bien passer genre « Gentleman avec la classe », mais qui, vu mon BL et mon état d’esprit, a du passer pour un « j’ai des sous et j’me la pète » arrogant et vulgaire.
A. me ramène chez elle, elle est ailleurs, je tente un kino super maladroit dans la voiture et elle réagit mal. Elle voit que je l’ai remarqué.
E : Désolée, je suis pas très câline ce soir
M : Pas grave, je comprends.

Bon, j’me la mets sous le bras et on va dormir. Dans son lit, évidemment, elle n’a pas encore de canapé.
Ceux qui on déjà connu une nuit avec une fille qui leur plait sans pouvoir la toucher savent à quel point c’est un supplice.

Samedi :
J’ai passé une nuit horrible, je suis réveillé à 6h. Je la regarde dormir. Je lui caresse les cheveux doucement, et elle réagit très négativement, tout en dormant (enfin elle en a l’air).
Je me dis « Houlaaa, même inconsciemment elle ne supporte pas qu’on la touche, elle ne va vraiment pas bien ».
Je vais préparer un petit déj et décide de m’intéresser à la cause de son problème, en me disant que plus vite il sera résolu, plus vite on reprendra un weekend « normal »
Elle ne bosse que l’après midi, on passe la matinée a visiter <Sa ville>, on se pose à une terrasse pour prendre un verre et discuter. On aborde le sujet de son apparent malaise.
Pour faire court :
Elle est tombée accro d’un de ses plans cul, il a semblé réagir positivement au début pour brusquement couper les ponts et elle ne comprend pas pourquoi. Elle est toujours mal mais ne sait pas pourquoi.
On en discute longtemps, et même pendant qu’elle travaille, on échange de nombreux SMS.
Pendant ce temps, j’ai toujours une loose d’enfer :
Je devais rejoindre quelques un de ses potes avec qui j’avais quand même sympathisé un peu sur une plage.
45 minutes pour parvenir à me garer, je ne les retrouve pas sur la plage, ils ne répondent pas à mes appels et SMS. Tout les vacanciers s’amusent, moi je suis de nouveau en bad, je ne me sens pas à ma place. Au bout d’une heure, un SMS : « On vient d’avoir tes messages, mais on s’en va là »

Je décide de rentrer. La loose continue, une voiture accidentée a mis le feu sur le bord de la route du retour, tout le monde est détourné, c’est le bordel : 2 heures de bouchons sous un soleil de plomb pour rentrer… j’endure.
J’arrive à trouver le moyen de faire les courses pour le diner romantique que j’ai prévu. Je prépare tout une fois rentré. Pendant ce temps, je mets le doigt sur la nature du problème de A. je lui en fais part, elle semble d’accord et la situation s’éclaircit pour elle. Elle s’en veut à elle-même en fait, c’est le genre de chose difficile à découvrir soi même. Je suis content pour la première fois du weekend, j’ai réussi à aider une très bonne amie.
Mais la loose ne m’a pas lâché : une urgence arrive à son travail 30 minutes avant qu’elle ne doive partir. Nerveusement à bout et épuisé, je m’endors.
Quand elle rentre, elle me fait lire un message très long qu’elle compte envoyer à son ex, et moi, résigné, je l’aide en cherchant de bonnes tournures de phrases, et en vérifiant si elle est bien en accord avec ce qu’elle écrit. En clair, je l’aide à recoller les morceaux avec son ex. A ce stade, je me sens vraiment comme une loque.
On dine, l’atmosphère se détend, on en vient même à rigoler ensemble ma loose de la journée. Puis on va se coucher, comme j’ai dormi avant, j’ai beaucoup de mal à trouver le sommeil, elle non, elle est en paix.

Dimanche :
Au réveil, je fais le point : Je suis venu pour un weekend de rêve, il a mal tourné, mais j’ai au moins pu aider une bonne amie en détresse. De ça je suis heureux, pour le reste, mon rôle ici est terminé, il n’y aura pas de câlins, pas de massages, pas de scènes torrides, pas de magie.
C’est décidé : Je pars.
J’attends quand même son réveil pour le lui annoncer, je ne suis pas du genre à me barrer sans donner d’explication.
Elle hallucine un peu, mais ne le prend pas mal. Je suis gentil mais ferme et décidé.
Au moment de partir, elle me prend dans ses bras pour un gros câlin, je l’embrasse dans le cou, elle soupire de plaisir. Ca dure un peu, mais je ne veux pas aller plus loin. Revenir en arrière maintenant risquerait de briser ce qu’il me reste de fierté et d’amitié pour elle.
Je vais à la gare, échange mon billet, rend la voiture et rentre…

J’ai pleuré silencieusement dans le train, les gens me regardaient bizarrement mais je m’en foutais, j’étais fier de mes larmes.

C’est durant ce trajet que j’ai tiré les leçons de cette histoire et que j’ai pris LA décision :
Plus jamais je ne serais « trop gentil ».
Plus jamais je ne mettrai mes sentiments et mes envies de coté pour secourir une demoiselle en détresse.
Plus jamais je ne serais un chevalier qui repart seul sur son cheval blanc avec pour seule récompense le sentiment du devoir accompli.
Plus jamais je ne serais un être asexué qu’on trouve gentil mais sans intérêt.
C’est une part importante de moi à laquelle j’ai renoncé ce jour là, une partie dont j’étais fier (certains de mes amis m’ont qualifié de « Paladin », sans déconner) mais qui ne m’a finalement rien apporté.

Aujourd’hui, je ne suis qu’un homme.
Aujourd’hui, je suis enfin un Homme.
Et je vivrais désormais comme tel.

C’est une leçon douloureuse, mais quelque part nécessaire. J’espère que cette histoire, que d’autres ont du connaitre dans un autre lieu, d’autres circonstances, avec d’autres femmes, puisse vous servir.

[Debriefing]
Bon, parlons un peu du Game, parce que je sais que ma vie vous passionne, mais on est là avant tout pour apprendre.

Voici mon analyse, n’hésitez pas à enrichir, contredire ou confirmer.

1ère partie : Good

-Je ne partais pas sur un plan sarge, mon idée de la gamer venait simplement du fait qu’on flirtait beaucoup au lycée, et que je trouvais ça plus facile avec elle.
-Pas d’angoisse, pas de pression, plutôt de la curiosité.
-Petite note de C&F pour lui proposer de se revoir.
-False Time Contraint en prétextant repartir le soir même.
-Kino à la première seconde (elle m’a aidé sur ce coup)
-Encore du C&F lors du bricolage, avec du DHV (Je suis bricoleur) associé à de petits neg (Le balais). Là je suis encore en mode « vieil ami de passage »
-Changement radical quand je sors de la douche (une forme de reframing ?) j’ai vu son regard changer, je n’étais plus seulement un ami, mais un homme qui « s’est fait beau » pour sortir. (DHV ?)
Du coup elle se change aussi.
-La galanterie, pour moi c’est du DHV, si c’est bien fait. Je crois que j’ai tenté de lui ouvrir la portière de la voiture quand on est arrivés, mais le temps que je fasse le tour, elle était déjà sortie.
-La french promenade (Kino + romantisme)
-J’ai choisi le restaurant : Alpha (J’ai du mal là-dessus)
-J’ai tiré sa chaise pour qu’elle puisse s’asseoir, elle a kiffé. (Galanterie)
-J’ai commandé le vin en tenant compte de ses goûts et des plats commandés (Œnologie, DHV) et l’ai servie en premier après l’avoir gouté (Galanterie)
-Beaucoup de fluff pendant le repas. (Confort)
-Beaucoup de kino après le repas. Dans le cas présent, c’est elle qui m’a ouvert la porte aux kinos. -La sexualisation de la conversation : Je crois que je viens de comprendre un truc à l’instant. Toute cette soirée s’est déroulée très naturellement, c’est cool, mais j’aimerais comprendre comment afin de pouvoir éventuellement recréer cette magie.
Mon état d’esprit était exceptionnel, comprendre que je ne suis pas du tout comme ça en temps normal. Et j’aimerais beaucoup pouvoir le retrouver consciemment.
C’est une drôle de notion d’être naturel en étant différent de qui on est d’habitude… « pas naturel », je crois qu’il y a un truc à creuser ici.

Je suis intéressé par tout avis et commentaire, notamment savoir pourquoi je n’ai rencontré aucune défense. Pas d’ASD, pas de Shit Test, pas de RDM.
J’ai une piste là-dessus, comme je l’ai noté, le simple fait de parler de nos protections mentales permet de les faire tomber. Je pense que beaucoup de confort (complicité) a permis d’éviter ses résistances.

Je suis aussi intéressé par l’avis des femmes : à quel moment a-t-elle commencé à me gamer, je pense qu’elle a fait certaines choses consciemment (ou pas) pour m’offrir des opportunités.

Seconde partie : Not good

J’ai eu beaucoup de mal à comprendre ce qu’il s’est passé, voici comment je vois les choses.

Erreur 1 : Je suis parti en vrille. Pas préparé à passer un aussi bon moment, je me retrouve avec une femme que j’aimais il y a longtemps, qui est belle, avec qui je partage des choses profondes, et en plus ça se passe bien au pieu… tout est là pour repartir en One-itis. Etant instable émotionnellement à cette période en plus, ça a fait catalyseur.
Je pense que j’ai pu rattraper le coup en revenant sur terre et en en parlant franchement avec elle.

Erreur 2 : Je suis parti en terrain conquis, c’était tellement gagné d’avance que je n’ai pas pris la peine de faire remonter la température.

Erreur 3 : Je me suis fait leurrer par de faux signes, même si ceux-ci semblaient particulièrement criants : par exemple son SMS « Tu sais que je suis bien tenter de te dire oui pour ce we, j’aurai bien besoin de réconfort moi aussi !»
A aucun moment je n’ai pensé : réconfort psychologique

Erreur 4 : J’ai tout fait pour me rendre disponible.
Ce n’était pas « Tiens, je fais ça, tu viens avec moi ? »
C’était « Je fais rien, j’peux venir ? dis ? dis ? allez, dis oui ! »

Erreur 5 : Je me suis mis une pression d’enfer.
En achetant un A/R de train pour le weekend du 15 aout deux jours à l’avance (*$*$*$*) et en prenant une voiture de location pour une courte durée (*$*$*$*). Même si la considération économique n’avait pas vraiment d’importance, débourser une telle somme vous oblige inconsciemment à un résultat. Et c’est une très mauvaise approche.

Erreur 6 : Je suis entré dans son Univers, j’ai suivi, j’ai subi. J’ai accepté de l’accompagner dans une soirée que je savais à l’avance ne pas aimer

Erreur 7 : Je ramène tout à moi, ce qui m’empêche de voir le problème. Une fois que j’ai compris qu’elle n’était pas stressée à cause de moi, je ne me suis plus posé de questions. Il m’a fallu plusieurs heures avant de me poser la question « qu’est ce qui ne va pas pour elle ?» plutôt que « qu’est ce que je fais mal ? »

Erreur 8 : J’ai mis de coté mes sentiments, mes envies, et même certaines de mes valeurs pour l’aider à recoller les morceaux avec son ex… dans le genre AFC, on fait pas mieux.

Erreur 9 : J’ai mal dosé le romantisme. Préparer un bon petit repas avec un bon vin, c’est cool, encore faut il qu’elle soit d’humeur… là ça a tout juste réussi à la détendre un peu, mais après qu’on ait résolu son problème.

Et je pense qu'il y en a d'autres encore...

Je ne suis pas responsable des événements extérieurs, la Loose :
-Les bouchons et le parking blindé.
-Sa meilleure amie qui se fait larguer.
-Ses potes qui ne reçoivent/répondent pas à mes messages.
-L’accident sur la route et la déviation interminable.
Mais ça, plus ma cascade de maladresses et d’erreurs… tout pour un bon weekend de merde.

La seule chose positive : Ma décision de partir, la dernière étincelle d’estime de moi dans cette histoire.

Franchement, je te tire mon chapeau pour la lucidité et la rigueur de ton analyse. L'INTP dans toute sa splendeur ;)

On sent beaucoup de maturité dans tes écrits, c'est très agréable et c'est toujours appréciable sur FTS.

Tu sembles comprendre parfaitement les situations a posteriori; il me semble à présent qu'il te faut travailler ton instinct (mieux sentir les situations, les variations de mood, ce genre de choses).

Bienvenue sur FTS, en tout cas.

C'est un véritable plaisir de te lire @adoniis !
Dans les événements extérieurs desquels tu ne dépends pas je pense que tu as oublié :
-la distance (800 kilomètres de distance pour entamer une vraie relation ça inclut de changer de lieu d'habitation , de travail et se tenir loin de son cercle d'ami alors que vous avez l'air d'arriver à un âge où ces 3 facteurs se sont stabilisés). A mon sens ça m'a l'air d'être la plus grosse barrière , c'est étonnant que tu n'en parles pas !
- Je ne connais pas grand chose de l'histoire de cette fille mais apparemment elle n'a pas connu de relations très longues mais elle as tout de même des plan q. Est-ce-qu'elle n'est tout simplement pas faite pour ça (aucun propos misogyne ici ^^)? Tu le dis toi même "chassez le naturel il revient au galop"

Je fais court, il est tard :

J'étais pleinement conscient dès le début qu'aucune histoire sérieuse n'étais possible entre nous.
La distance est un facteur important, j'ai connu une relation à distance et je n'ai aucune envie d'en recommencer une.
Egalement, je suis un amoureux de Paris et elle vit très bien dans le Sud et n'a aucune envie d'en partir.
Non, ici je me suis débattu entre mes pensées rationnelles qui me disaient clairement que rien n'étais possible et mes émotions qui me hurlaient que j'avais envie d'être avec elle... C'est dur d'être en conflit entre sa raison et ses sentiments, et je n'étais pas habitué à gérer ça.
"Le coeur a ses raisons que la raison ignore" comme on dit.

Pour elle, effectivement, son histoire la plus longue a durée 3 ans (pour certains c'est long, pas pour moi) je pense qu'elle a un coté un peu trop indépendant pour pouvoir rentrer dans une histoire sérieuse, mais elle en a vraiment envie, elle veut des enfants, etc...

Pour le naturel qui revient au galop, je parlais de moi... j'ai passé une soirée sans être un AFC, needy, ou quoi que ce soit. Et au retour, mon coté AFC est revenu en force et je me suis mangé un mur.

Tu souhaitais avoir l'avis des femmes sur le début de son game.

La réponse est simple : depuis son premier mot.

Quand un homme qui a fait le choix de sortir avec B plutot qu'avec toi revient 15 ans plus tard, célibataire, tu sens bien qu'il y a anguille sous roche.
Si tu as vu sur les photos FB qu'il s'est bonnifié comme le bon vin, tu laisses une chance. Tu entr'ouvres une porte, on verra bien s'il la pousse.

Et là, tu arrives, et en sortant de la douche, elle décide de t'aider à ouvrir la porte.

Tout dans la premiere partie est formidable (sauf le coup de "mon ex supportait pas ca")

Par contre, ce n'est pas dans la 2ème partie que ca peche. Non non. C'est entre les deux.

Elle te manque. Elle te manque. Elle te manque. Tu craques, tu fantasmes, tu vis dans ta tête. Tu crées un monde où vous êtes heureux et amoureux. Tu te projetterais presque si ce n'était les 800km...
Le vide qu'elle te laisse te rappelle celui de ton divorce. Tu expliques qu'elle est instable émotionnellement, tu oublies un peu vite que toi aussi ...
Tu recherches le Oneitis car c'est ce que tu connais, ce qui est rassurant, ce qui est confortable. Et puis ca évite de se poser trop de questions.

Tout le reste n'est que suite logique.
Tu acceptes des choses qui ne te plaisent pas, tu t'effaces, tu tombes en Friend Zone (vous vous faites la bise ????).
A aucun moment, tu ne poses ta frame, tu ne viens lutter contre la sienne.
Ton engagement émotionnel est total, financier aussi.
Le sien est à la cool. Elle a ses amis, ses habitudes, sa soirée. Toi, tu es juste là, en plus du reste.
Et c'est ce qui se passe. Tu te sens en plus, en trop, pas à ta place.
Pour y remédier, tu t'enfonces encore un peu en FZ "j'adore aider les filles qui ont des problèmes".
Et tu finis par le repas amoureusement préparé en lui résolvant son histoire de plan sexy-love...
Tu lui aurais fait un massage que ca n'aurait pas été plus hot rassure toi.

C'était courageux de partir. Bravo.
Je pense que pour ta virilité, en effet, c'était la bonne chose à faire.

sophie_is_happy a écrit :Tout dans la premiere partie est formidable (sauf le coup de "mon ex supportait pas ca")

Oui, je m'en suis rendu compte en le disant, mais c'est bien passé.

sophie_is_happy a écrit :Elle te manque. Elle te manque. Elle te manque. Tu craques, tu fantasmes, tu vis dans ta tête. Tu crées un monde où vous êtes heureux et amoureux. Tu te projetterais presque si ce n'était les 800km...
Le vide qu'elle te laisse te rappelle celui de ton divorce. Tu expliques qu'elle est instable émotionnellement, tu oublies un peu vite que toi aussi ...
Tu recherches le Oneitis car c'est ce que tu connais, ce qui est rassurant, ce qui est confortable. Et puis ca évite de se poser trop de questions.

Pas trop d'accord là, dès le début je savais clairement que rien ne serait possible en "sérieux".
Mais mes émotions (c'est moi qui était instable, pas trop elle...) m'ont clairement indiqué le contraire.
Quand à ma séparation (je ne suis pas divorcé) elle ne m'a pas laissé de vide tout de suite, plutôt un immense sentiment de liberté et de soulagement, accompagné d'une intense fatigue. La sensation de vide est venue plusieurs mois après, mais en bien moins violent.
Et heu... le One-itis ne permets pas de se poser moins de questions, au contraire même.

sophie_is_happy a écrit :Tout le reste n'est que suite logique.
Tu acceptes des choses qui ne te plaisent pas, tu t'effaces, tu tombes en Friend Zone (vous vous faites la bise ????).
A aucun moment, tu ne poses ta frame, tu ne viens lutter contre la sienne.
Ton engagement émotionnel est total, financier aussi.
Le sien est à la cool. Elle a ses amis, ses habitudes, sa soirée. Toi, tu es juste là, en plus du reste.
Et c'est ce qui se passe. Tu te sens en plus, en trop, pas à ta place.
Pour y remédier, tu t'enfonces encore un peu en FZ "j'adore aider les filles qui ont des problèmes".
Et tu finis par le repas amoureusement préparé en lui résolvant son histoire de plan sexy-love...
Tu lui aurais fait un massage que ca n'aurait pas été plus hot rassure toi.

Aïe... tu es un peu cruelle là, mais dans le fond, je dois bien reconnaitre que c'est vrai.
Ca rejoint pas mal mon analyse d'ailleurs.

Merci pour ton retour, en tout cas.
Ca me fait tout drôle de relire ça maintenant. Ca me semble assez loin, et pourtant ça n'était qu'il y a 6 mois...

Désolée si j'ai été "cruelle".
Ce n'était nullement mon intention, et j'espère que tu le sais, au vu de tout ce que je poste.

C'est formidable si depuis 6 mois, tu réapprends à faire différemment et que cela te semble loin !
Aujourd'hui, je suis persuadée que tu gèrerais les choses différemment, sans doute avec un peu plus de détachement non ?

Salut,

C'est juste un petit message qui n'a pas pour but d'analyser ni critiquer ni quoi que ce soit qui va dans ce sens.

Simplement pour dire @Adoniis : Wahouuu ce FR est génial ! quelle qualité ! j'en revient pas ! Je crois bien que c'est le post le plus prenant que j'ai lu jusque là sur FTS. Franchement touchant, sincère, tu m'a fait rêver XD Ca me donne presque envie d'avoir vingt ans de plus pour vivre un truc comme ça (la première partie j'entend) :p
En plus de ça, auto-analyse étonament sincère. Bref un sans faute : FR passionant et enrichissant. J'espère que le prochain sera aussi intéressant !

Donc voilà, après l'avoir lu je me suis senti dans l'obligation de dire un petit mot sur mon ressenti : merci et bravo !

Bye.


edit (ps oublié) : En lisant ton auto analyse, je me suis arrété sur un sujet que tu a vaguement abordé : la question "comment sexuer les discutions ?" sans forcement aborder le côté sexuel, ou simplement en mettant en évidances les interractions homme/femme. Je trouve ca vraiment intéressant et ça pourrais faire un article/débat super. Je ne me sent pas de le lancer moi même mais si quelqu'un est motivé ca pourrait être chouette !