Perdu dans une LTR après 5 ans : quel avenir ?

Note : 10

le 29.08.2016 par Jaquiesansmichel

15 réponses / Dernière par r-0 le 14.03.2017, 11h10

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Bonjour à tous,

Me voilà perdu dans une LTR après plus de 5 ans de vie avec ma copine.

C’est une fille réellement formidable, aimante, (très) sensible, généreuse, ouverte au pieu, d’une gentillesse rare et jolie qui plus est. Elle a 5 ans de moins que moi (30 ans), bref où est le problème me direz vous ?

Il y en a 2 principaux:
- depuis 2 ans et demi, elle est devenue sujette à des crises d’angoisses de plus en plus intenses
- depuis le début de notre relation, sa mère à toujours été très présente mais c’est aujourd’hui devenue un poids

Depuis le début de notre relation nous sommes sur la même longueur d’onde niveau caractère. Nous avons les mêmes goûts et on s’est beaucoup apporté l’un l’autre sur notre manière de penser, d’évoluer, etc…

Nous avons aussi beaucoup voyagé, déménagés et avons vécu plusieurs périodes à distance sans jamais nous séparer. La communication et nos efforts mutuels pour se voir le plus souvent possible a beaucoup joué pour maintenir à flot notre relation.

Sa mère qui est très (trop) présente pour elle depuis le début de notre relation est petit à petit devenue un problème. Elle entretient une relation fusionnelle avec sa fille au point de s’envoyer des messages à longueur de journée, de s’appeler pour savoir si tout va bien, où elle est, etc…

C’est une femme extrêmement généreuse et gentille mais son célibat prolongé depuis sa dernière rupture et sa désociabilisation l’a amené a focaliser son attention sur sa fille, à des points parfois extrême. Quelques exemples :
- Elle appelle le concierge de l’immeuble pour aller ouvrir l’appartement de sa fille parce qu’elle ne répond pas à son portable (elle faisait une grasse mat’ tout simplement)
- Elle vient et sonne à l’appartement un dimanche après midi parce qu’aucun de nous deux ne répondait alors qu’on était simplement posé sur le canap tranquille
- Elle m’a déjà appelé 5x d’affilé à minuit parce qu’elle n’avait pas de nouvelle d’elle
- J’en passe et des plus belles…

Bref, elle la couve à l’extrême.
J’ai toujours gardé une distance avec elle volontairement pour garder du recul sur la situation.

Du côté de ma copine, tout allait bien jusqu’à environ 2/3 ans de relation où des angoisses sont apparues et ont pris le dessus sur sa vie :
- Crises de spasmophilie
- Une peur croissante des transports et de l’enfermement.
- Une peur de ne pas pouvoir être sauvée si il lui arrivait quelque chose au point qu’on ne peut plus faire aujourd’hui les activités que l’on veut ou partir où l’on souhaite
- Pendant un moment, une crainte de mourir en mangeant certains aliments qui n’avaient pas une apparence « correcte »
- Une crainte de la mort

Elle voit un psy mais pas assez souvent selon moi. Il y a eu des hauts et des bas en fonction des périodes. D’avis personnel, sa mère n’arrange rien car en plus de s’inquièter à outrance de sa fille, elle a aussi l’impression d’avoir une maladie ou quelque chose qui va lui arriver. Bref, leur relation fusionnelle ne fait que les tirer vers le bas toutes les 2 car elles n’arrivent pas à prendre suffisamment de recul.

Je suis quelqu’un de patient et j’ai toujours fait le maximum pour être là pour elle car je l’aime et qu’elle aurait fait la même chose pour moi. Sauf que plus le temps passe et plus je doute à voir le bout.

Cette dernière année a été la plus compliqué je pense avec des hauts et de bas, mais on s’est toujours retrouvé en se disant qu’on allait aller de l’avant.

Le dernier point d’accroche date d’il y a un 3 semaines.
Comme nous n’avons pas pu partir en vacances ensemble, nous sommes parti en weekend près de chez nous. Je l’ai vu pas mal tripoter son téléphone mais sans prêter plus attention à cela. Une tension est réapparu entre nous quand elle a refait une crise lorsque nous nous sommes trop éloignés.

Arrivé à bout, nous étions à 2 doigts de nous séparer. Elle souffre autant de la situation et s’en veut également à elle même.

La cerise sur le gâteau est arrivé quand j’ai découvert que pendant nos 2 jours ensemble, elle avait envoyé plus de 60 messages à sa mère (en plus de l’appeler), limite heure par heure en lui détaillant tout ce qu’on avait fait. Elle n’en avait pas elle même conscience quand j’ai compté chaque message.

Je suis perdu car je me pose énormément de question sur un avenir envisageable à notre relation :
- comment construire un avenir sain entre son état et sa relation ?
- ses études n’étant pas encore tout à fait finies, se pose aussi la question de son avenir professionnel
- Autant de facteurs qui font que j’ai du mal à me projeter malgré l’envie de fonder une famille avec elle

Elle est partie depuis 2 semaines pour ses études (et sa mère n’a pas pu s’empêcher de l’accompagner…) et revient à la fin de cette semaine.

J’ai prévu d’avoir une discussion avec elle et sa mère pour mettre un point sur la tournure de leur relation par rapport à notre couple. Je ne sais pas quel en sera l’effet mais la question de son état psychologique reste également en suspend.

Qu’en pensez vous ?
Avez-vous des conseils à me donner ?
Certains ont-il déjà vécu quelque chose de semblable ?

Je vis de plus en plus mal cette période et commence à déprimer même si je m'efforce de sortir un maximum. Je me sens absent, j'ai du mal à me concentrer, j'ai souvent l'impression d'être comme dans la lune, à ne plus vivre totalement l'instant présent.

Merci de votre aide.


PS : J’ai oeuvré pendant un moment sur le forum mais dans l’impossibilité de reinitailiser mon pot de passe, j’utilise un nouveau pseudo :wink:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 29.08.16, 22h46 par RosieRosette
  • [0] Courage le 29.08.16, 23h28 par Rickhunter
  • [0] Courage le 30.08.16, 01h27 par Nonchalance
  • [0] Courage le 30.08.16, 07h23 par Aristophane
  • [0] Courage le 30.08.16, 07h37 par The_PoP
  • [0] Courage le 30.08.16, 09h47 par SweetyKID
  • [0] Courage le 02.02.17, 11h32 par Bartholome

Ta copine:

D'après ce que tu nous as dit de ta copine, il y a quelque chose de frappant: elle n'évolue pas mentalement. En général, ça veut dire que ses pensées tournent en rond et qu'elles la piègent. Elle peut voir autant de psy qu'elle veut, si elle n'est pas prête à sortir de ses schémas de pensée, elle ne peut pas progresser.

S'il y a quelque chose que j'ai toujours su et que j'ai pu confirmer dans mes relations amicales, familiales ou amoureuses c'est que tu ne peux pas sauver les gens d'eux même. Ce n'est pas ton rôle et tu ne saurais pas faire. La partie d'elle qui souffre d'angoisses et de crises et de désillusions n'est pas connectée à la réalité et tout ce que tu peux lui dire ou faire pour la rassurer ne l'atteindra pas parce que c'est une partie d'elle avec laquelle tu ne peux pas raisonner.
De plus, elle est dans une relation très toxique avec sa mère. C'est très difficile de faire voir à une personne qu'il y a des formes d'abus qui ne sont pas de la violence physique ou sexuelles. Et pourtant, les dégâts peuvent être tout aussi terrifiants et handicapants.

Ta copine a besoin d'être réveillée et de prendre ses problèmes en main d'elle même. Tu ne peux pas te permettre d'être rassurant et minimaliser le problème, même si ça ne t'empêche pas d'être bienveillant.

Toi:

Maintenant, tu ne peux pas faire grand chose d'autre que la mettre face à ses problèmes. Il y a des articles sur la communication non-violente, tu peux t'en inspirer pour lui dire le fond de ta pensée respectueusement et de manière constructive. Je pense même qu'on en parle sur le forum, mais je n'ai pas de lien désolé.
Après la communication, c'est à toi de voir où tu te situes par rapport à tout ça.

En gros confronte là à ses problèmes et décide ce qui est le mieux pour toi et pour vous. Je ne pense pas que qui que ce soit mieux que toi puisse décider de ce qui est le mieux à faire après la confrontation mais il faut qu'il y en ai une.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 30.08.16, 07h25 par Aristophane
  • [+1] Constructif le 30.08.16, 09h58 par Jalapeno
  • [0] Pas convaincu le 07.09.16, 22h03 par Allandrightnow

Rien à redire sur ce que tu as prévu de faire. A ce stade, la confrontation est inévitable.

Il faut leur proposer d'aller voir à toutes les deux un thérapeute. Ce n'est pas à toi de porter cela. Ce n'est ni ton rôle ni dans tes moyens.

Essayes de ne pas présenter la chose comme un ultimatum. Ne parle pas de suite des conséquences pour votre relation d'un refus. Présente les faits et déroule ton propos comme une évidence. Tu t'inquiètes pour elleS.

En parallèle prépare toi à la rupture, au moins mentalement. Parce qu'à ce stade il n'est pas sûr que l'électrochoc que tu essayes de provoquer suffise sans les actes qui vont apres.

Il va falloir être costaud et prendre les bonnes décisions pour 3. Courage
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 30.08.16, 08h17 par Aristophane
  • [+1] Oui le 30.08.16, 09h09 par mistermint
  • [+1] Absolument le 30.08.16, 09h59 par Jalapeno
  • [0] C'est pas si simple le 07.09.16, 22h09 par Allandrightnow
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Bonjour Jaquiesansmichel.

D'expérience, je te dirais qu'il est difficile de s'échapper d'une relation toxique ( je parle pour ta compagne): il faut, comme l'a rappelé Nonchalance, que la personne concernée prenne conscience de la situation.

Ensuite qu'elle "veuille" ( au sens "d'avoir la volonté de") se sortir de cette relation, c'est-à-dire de décider de ne plus accepter les conséquences destructrices de celle-ci sur elle ( et sur toi, accessoirement).

Et ensuite qu'elle parvienne à se détacher de sa mère. Cela n'ira pas sans difficultés, d'après ce que tu nous dis de celle-ci, et de la nature de sa relation à sa fille.

( Tu précises que ta compagne consulte un psy: de quel type de professionnel s'agit-il? Un psychiatre, un psychologue, un psychanalyste?)

Etre bienveillant, soit. Mais n'oublie pas de te préserver. Car tu ne seras pas utile à ta compagne, ni à toi-même, en tombant dans un tel marasme ( "je vis de plus en plus mal cette période et commence à déprimer même si je m'efforce de sortir un maximum. Je me sens absent, j'ai du mal à me concentrer, j'ai souvent l'impression d'être comme dans la lune, à ne plus vivre totalement l'instant présent").

Ta volonté de ne pas avoir tenté d'intervenir dans la relation de ta compagne avec sa mère, afin de prendre du recul et de garder une vue d'ensemble, de ne pas être pris dans la nasse, trouve, tu le dis, ses limites.

Comment mettre cartes sur table, sans blesser ta compagne ni braquer sa mère? Je ne suis pas sûr que qui que ce soit puisse répondre à cette question, car le nombre de paramètres et les inconnues sont tout simplement trop nombreux.

De ce que je comprend, tu souhaites, avant tout, exposer ta compréhension et ton ressenti. J'imagine que tu sais que cela pourrait ne pas amener ta compagne, et encore moins sa mère, à plus de raison...

Tu peux sans doute dire que tu ne veux plus que la mère de ta compagne s'immisce physiquement dans votre vie, comme lorsqu'elle est rentrée dans votre appartement sans y avoir été invitée ( quel qu'en soit le prétexte, parce qu'il y en aura probablement toujours un...).

C'est une demande raisonnable, et cela te permettra de voir quelles sont leurs réactions ( notamment de ta compagne, qui ne semble pas avoir conscience de la gravité de la situation, ni du caractère destructeur de son lien à sa mère).

Quoi qu'il en soit, courage!

Si tu le souhaites, nous pouvons parler en mp ( j'ai vécu une relation toxique, mais ne voulait pas polluer ton topic avec cela), ou ici, à ta convenance.

( Juste un petit détail: n'hésite pas à te présenter dans le topic dédié. Qui sait si un détail, pour toi, ne pourrait pas mettre un membre du forum sur une "piste" qui t'aiderait au final).
Aristophane's touch: " aussi peu que possible, mais autant que nécessaire"...

==> " SPUDO: la voie du pick up"...

Up the irons!

Merci à tous de vos conseils et de vos points de vue qui sont intéressants.

La situation n'est pas simple mais vos reponses me confirment dans quelle voie avancer.

Je pense qu'il ne faut pas que je perde de vue ma santé mentale dans cette situation.

@Aristophane : je suis preneur d'une discussion en MP mais je ne trouve pas l'option (peut être Pace que je suis sur mobile)

@ Jaquiesansmichel: clique simplement sur mon pseudonyme, et tu arriveras sur une page où te seront proposées différentes possibilités, dont le fait de me contacter par mp.
Aristophane's touch: " aussi peu que possible, mais autant que nécessaire"...

==> " SPUDO: la voie du pick up"...

Up the irons!

Dès que je clique sur ton pseudo j'ai ce message qui apparaît :

Vous ne pouvez pas voir la liste des membres ou les profils. A LIRE / A VOIR EN CE MOMENT SUR FTS

Et impossible de t'envoyer un message privé.

Je ne suis pas tellement d'accord avec les interventions précédentes.

Jacquiesansmichel, "un psy", en soi, ça ne veut rien dire. Ta copine semble souffrir de phobies (je mets à part la spasmophilie dont je ne sais rien), donc je te dirai sans ambages que si elle voit un psychanalyste ou un psychologue lambda pour ça, ça ne sert pas à grand-chose. Elle peut passer dix ans comme ça. Pour bien traiter une phobie, il faut, à la base, un traitement médicamenteux (pas lourd) et une TCC (thérapie cognitive comportementale). Celle-ci peut être assurée par un médecin généraliste, ou un psychologue voire un psychiatre formé pour ça et en se mettant d'accord dès le début avec le praticien qu'on est venu pour ça et que c'est cette démarche qu'on va suivre.

Je parle d'expérience.

Quant au problème de sa mère, il faudrait déjà que ça gêne ta copine pour qu'elle souhaite "faire évoluer" (euphémisme, sans doute) leur relation. Et là un psy pourrait servir à quelque chose, mais pas une TCC par contre: là, c'est plutôt une psychanalyse qui serait utile.

Au fait, les deux problèmes (phobies + mère) sont peut-être liés. Attention, je ne dis pas que les problèmes de la mère provoquent ceux de la fille. Ce n'est jamais aussi simple.

Ce que tu pourrais faire selon moi, c'est te renseigner sur ce qu'est la TCC, ce que sont les phobies aussi (je te fais confiance pour ça, Google est ton ami), puis discuter avec ta copine et dire qu'on t'en a parlé et que ça peut grandement l'aider à résoudre ses problèmes.

Et voir sa réaction.

Si déjà elle peut régler ça, tu verras le problème de sa mère plus tard, et tu pourras venir nous en parler à ce moment-là.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 07.09.16, 22h51 par Aristophane

Ouai puis le problème c'est que la mère a aussi des problèmes fusionnelles avec sa fille.
Donc pas facile de dire à la belle-mère d'aller voir un psy.

De toute façon dans tous les cas, on ne force pas les gens à changer, la volonté vient d'eux-même. On ne peut que les aider, les soutenir, si ils le souhaitent.

Bon courage en tout cas.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 08.09.16, 20h34 par Aristophane
  • [0] Pertinent le 08.09.16, 22h29 par Allandrightnow

Bonjour à tous,

Quelques nouveaux événements depuis mon dernier message qui date déjà s'il y a 6 mois O_O

- Avec vos conseils, j'ai engagé une discussion avec ma belle mère et ma copine en leur expliquant que leur relation était trop intense et que je ne souhaitais pas vivre une relation à 3 mais à 2. Sa belle mère a grossomodo dit qu'elle comprenait mais que je ne l'empêcherait pas de voir sa fille (ce que je n'ai jamais dit ni voulu). Qu'elle ferait des efforts de son côté.

- A Noël ma copine n'est pas allé voir son père qui vit à l'étranger alors qu'il est malade. Tout simplement parce qu'elle n'à pas réussi à prendre l'avion ou le train toute seule. Elle m'en a presque voulu de ne pas avoir laissé ma famille sur place pour l'accompagner.

- ma belle mère, qui est une adepte des rdv chez les médecins, elle est allé d'elle même à nouvel an aux urgences (je précise) car elle sentait une douleur à la poitrine. Les médecins ont décelés une inflammation du myocarde, rien d'extraordinaire puisque ça se soigne avec des anti-inflammatoires. Bref j'ai accompagné ma copine qui est resté avec sa mère et sa sœur toute la journée à l'hôpital. Elle m'en a voulu car je suis allé fêter chez des amis communs le nouvel an comme c'était prévu initialement. Elle était sortie à 22h avec sa sœur et son copain de l'hôpital et je lui avait proposé de me rejoindre à la soirée à ce moment là mais elle ne se sentait pas avec les événements qui venaient de se passer. Soit. Elle m'en a voulu pendant 2/3j en me disant que si je préférais m'amuser avec mes potes plutôt que d'être à ses côtés je n'avais rien à faire avec elle. (Pour info, elle m'a planté au dernier moment suite à une crise de nerf au nouvel an l'année d'avant car l'endroit était trop reculé (pas d'hôpital assez prêt))

- suite à ce nouvel an, sa mère est restée 2j a l'hôpital (car pas de médecin à cause de la nouvelle année) pour tirer un bilan. J'y suis retourné avec ma copine. Le médecin annoncé que sa belle mère pouvait rentrer à la maison. Et la tout bascule. Sa mère affirme ne pas se "sentir bien". Résultat : ma copine a passé 1 mois, à rester et dormir chez elle. Me reprochant même de ne pas venir la voir. Sa sœur qui comprend depuis longtemps ces multiples "soucis" ne s'en ai pas soucié. Ma copine venait peut être 1 ou 2 fois max dormir chez moi chaque semaine. Bref j'étais à nouveau responsable de ne pas passer assez de temps avec elle et pas assez complaisant avec l'état de sa mère. Je lui ai fait remarqué que si sa mère était à ce point "au bord du gouffre" elle devait être hospitalisée. Au bout du compte et pour avoir vu sa mère quelques fois, je lui ai fait remarqué qu'elle était davantage dans une "depression" que dans un état maladif.

- sa mère lui écrit toujours tous les jours, les soirs quand on est tous les 2 ensemble, au lit, etc.... Sauf que pour ne pas dire qu'elle écrit juste à ma copine, elle a créé un groupe sur lequel figure ma copine et sa sœur ("j'écris a mes filles" ). Je ne suis pas dupe de l'entourloupe...

- ma copine a refait une crise de panique dans sa voiture lorsqu'un jour il a commencé à pleuvoir. Elle m'a reproché de ne pas avoir répondu à ce moment là pour l'aider. Elle m'a dit que si je n'étais pas capable d'être la quand elle en avait besoin on avait rien à faire ensemble.

- on a failli rompre plusieurs fois notamment il y a 2 semaines. J'étais tellement mal sur le moment que je lui ai demandé de rester. C'est dur parce que je me sens à la fois coupable, impuissant et insatisfait de cette situation.

Aujourd'hui je me pose la question de la viabilité de cette situation à cause de nouveaux événements :

- elle n'as pas été sérieuse dans sa recherche de stage alors je l'ai aidé. Résultat elle se retrouve dans une situation très critique. Elle m'a caché que sa mère l'accompagnait à ses rdv de stage (elle attend dans la voiture) : parce qu'elle trouve ça "bien" et parce qu'elle n'a pas eu le courage d'aller seule à 20km de chez nous dans une zone où il n'y avait pas d'hôpital à proximité ( à nouveau).

- il y a 1 semaine, j'ai été réveillé un matin où je l'ai entendu courir en pleurs s'enfermer. Je pensais à un drame (son père qui ne va pas très bien). En fait elle m'a avoué qu'elle avait accepté à contre cœur un stage qui ne l'a convenait pas, dans une boîte internationale, payé 1000€/mois. Je comprends qu'on puisse ne pas être satisfait mais j'ai vraiment été Interloqué. pour moi c'est un caprice d'enfant, qui n'a pas eu ce qu'elle voulait parce qu'elle ne s'était pas donné les moyens nécessaires depuis 7mois. Finalement elle a aujourd'hui décidé de refuser ce stage, mettant sa dernière année en péril car elle doit valider un stage avec septembre...

- elle n'arrête pas de me répéter qu'elle ne souhaite pas vivre où nous sommes (pourtant dans une grande ville) et qu'elle souhaite partir à l'étranger. Alors qu'elle est incapable de partir seule...

- elle se convainc que le monde du travail n'est pas fait pour elle. En clair elle sait de moins en moins ce qu'elle veut faire. Elle parle de faire une fac de théâtre alors qu'elle n'en a jamais fait...

- sa mère dépressive ne va au boulot que de temps à autre. Elle va partir en retraite anticipée d'ici quelques mois. En dehors de ses 2 filles elle n'a aucun activité, liens sociaux, etc... bref je me demande comment leur relation deja intense va se poursuivre. Ma copine reste deja chez sa mère toute la journée quand je suis au travail.

- les peurs de ma copine au quotidien sont toujours omniprésentes : peur de manger quelque chose d'avarié, peur de prendre tel médicament, peur de tomber malade... jai d'ailleurs aperçu récemment un message de sa mère qu'elle envoyait à ses 2 filles en leur disant qu'elle avait mangé quelque chose qui avait l'air pourri et qu'elle espérait qu'il ne lui arriverait rien... bref ma copine répète le schéma de sa mère et inversement.

Cela me travaille beaucoup ces derniers temps, je ne pense qu'à ca, j'ai mal au dos de stress. Ca va faire 6 ans que nous sommes ensemble et j'ai l'impression que ma patience arrive à bout.

J'en suis arrivé à la conclusion qu'elle se délaissait au profit de sa mère et moi, ça lui donne une excuse de ne pas résoudre ses propres problèmes.

Je lui ai conseillé plusieurs fois de changer de psy, de faire de la sophrologie, de faire du sport, de travailler sur ses peurs, de contrôler son stress. Elle me dit à chaque fois oui, mais au final je ne vois aucun changement, aucune prise d'initiative.

Le message est passé auprès de sa mère mais j'ai l'impression qu'inconsciemment, elle attire l'attention de sa fille avec l'excuse de la "maladie", car elle sait qu'elle sera toujours là pour elle.

A 30 ans et 6 ans de relations, je suis arrivé à la conclusion où je me dis que continuer dans cette relation c'est m'engager plus loin. Mais tous ces problèmes m'empêchent de voir un avenir positif dans une vie commune et de famille.

Quand j'écris tout ça, je me rends compte de la situation. Et quand je vois ma copine, quand quelques jours passent, c'est comme si mon ras le bol s'apaisait et que je n'etais suis plus autant sur es nerfs que sur le moment. Je n'arrive pas à lui en vouloir au fond.

Dsl pour ce récit un peu long (il y aurait encore tellement de choses à dire) mais ça permettra certainement de me donner un conseil ou un avis plus "juste" sur cette situation.

Merci à vous pour votre aide ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oublie la le 13.03.17, 16h38 par Raven
  • [0] Fuyez, pauvres fous ! le 13.03.17, 18h08 par Yragael
  • [0] Fuyez, pauvres fous ! le 13.03.17, 19h12 par Perlambre

Quitte-la. Elle a l'air tellement chiante à vivre
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 13.03.17, 17h35 par Nonchalance

Cela semble du ressort d'un psy. Et encore.


Barre toi. Et vite. Elle n'a rien à t'offrir et tu sembles rester par habitude. Et le pire c'est que le merdier que tu décris va finir par te sembler normal...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 13.03.17, 17h36 par Nonchalance
  • [0] 100% d'accord le 13.03.17, 18h08 par Yragael
  • [+1] En effet le 13.03.17, 19h13 par Perlambre
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La relation de ma mère et de ma grand-mère est du même acabit, tu ne peux rien faire, sa mère est probablement trop âgé pour qu'une thérapie soit significativement efficace.

Ta copine entre dans une spirale fusionnel avec elle vers le bas, chacune attirant l'attention de l'autre et accessoirement de leur entourage, et les attirant potentiellement dans cette spirale...

Ses crises et ses phobies s'amplifies, tu ne te sens ni légitime ni apte à l'aider...

Tu vas souffrir elle va souffrir... A la rigueur le risque de te perdre si elle t'aime vraiment pourrait éventuellement lui donner un bon coup de pied au cul... Mais je pense qu'elle préférera écouter le mal qui la ronge et te laisser partir...

Quoi que tu choisisse préserve toi...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Oui le 13.03.17, 19h14 par Perlambre

Hey JsansM,

Tu as 30 ans, combien d'années encore dans cet imbroglio ?

Même chose que tout ceux au-dessus, tu as 30 ans et cette situation te bouffe. Ta copine et ta belle-mère sont dans une situation toxique, où personne ne semble vouloir affronter ses névroses.

Ta santé, mentale et physique, risque de décliner petit à petit. Mets les choses à plat, sois inflexible et fuis, c'est ce qu'il y a de mieux.

Quelles réponses espères-tu trouver ici?

Tu veux qu'on te dise que tu as raison et que ta copine abuse? Oui, c'est le cas.
Qu'il faudrait mieux que tu la quittes pour mieux t'épanouir? Oui, c'est le cas.

Comme on dit il n'y a pas de bourreau sans victime, tu as envie de jouer la victime et d'être plaint.

Mais la vérité, c'est qu'on peut rien faire à ta place.
Ouai, quitter quelqu'un qu'on aime c'est dur. Très dur.
Recommencer ça demande du courage, mais subir en se plaignant sans rien faire c'est lâche envers soi-même.

Prends ton courage à deux mains.
Tu vas vivre une mauvaise période, mais c'est rien comparé aux vrais bons moments qui t'attendent après.

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