Personnalisons nos interactions

Note : 4

le 24.06.2018 par Axelos

2 réponses / Dernière par Perlambre le 02.07.2018, 19h16

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Salut,

Ma réflexion fait suite à des expériences personnelles impliquant les relations humaines, et sur un champ qui comprend non seulement la séduction, mais aussi toutes les autres sphères impliquant l'interaction avec d'autres (amis, travail, associatif, artistique, sport, etc...) et la recherche de leur adhésion et de leur participation (à une relation, à un projet, à une soirée, à une offre commerciale, à un voyage entre amis, etc...).

Ces dernières années ont vu la croissance d'internet comme outil de mise en relation et de communication avec les autres, et comme outil de promotion et diffusion de sa propre image.

Ceci a pour conséquence la multiplication des publications sur nos fils d'actualité des réseaux sociaux de messages adressés à tous, venant d'émetteurs divers : de l'individu qui met ses photos de vacances, à l'entreprise qui veut informer d'une offre commerciale, au groupe de musique qui communique sur sa prochaine date de concert, à l'association qui met en place un projet et cherche des financements et des bénévoles.

Dans le domaine de la séduction, cela se traduit par la création et l'entretien d'un profil personnel, sur un site de rencontre, qui s'adresse à une cible indéfinie.

Dans le domaine professionnel, cela se traduit par un profil LinkedIn, avec un message de présentation, qui s'adresse à un employeur indéfini.

Cela se traduit encore par tous les mails qu'on reçoit de la part des entreprises, des assos, des sites internet sur lesquels on est inscrits, s'adressant à tous, et qu'on ne lit même plus.

Ou encore, cela peut prendre la forme d'une sortie OVS qu'on créé sur un site. Des personnes s'inscriront, passeront la soirée, qu'on recroisera éventuellement à une autre sortie, mais avec lesquelles aucun lien personnel ne sera créé, car après la sortie, chacun rentre chez soi dans son coin après avoir fui un temps la solitude.

Et pour ce qui concerne FTS, on a beaucoup parlé de la valeur sociale perçue. Tout ce que j'ai cité plus haut s'inscrit dans une recherche d'amélioration de sa valeur sociale perçue, tant par des actions de fond (développement personnel pour un individu, travail sur son set de morceaux pour un groupe de musique, etc...) que de forme (communication : forme du message et quantité diffusée).

Cependant, cette vision atteint aujourd'hui ses limites en termes de résultats. Nous sommes chaque jour soumis à une énorme quantité de messages. S'engager dans cette voie implique de concurrencer les autres acteurs, afin que notre message passe au-devant de celui des autres, au lieu d'être noyé dans la masse. Cela se traduit par le fait de diffuser beaucoup de messages, de travailler très dur à la manière de se démarquer, tant dans la forme du message que dans le fond.

Prenons un peu le contrepied de tout cela. Toutes les situations de communication que j'ai citées plus haut ont le point commun de s'adresser à un public indéfini, en espérant que des personnes vont adhérer à notre proposition à la lecture de notre message, et venir à nous.

J'ai pu constater que j'obtenais beaucoup plus de résultats en personnalisant les choses. C'est à dire qu'au lieu de se préoccuper de la défense et de la promotion de sa valeur sociale perçue, il devient question de s'adresser à l'autre personnellement. Au lieu de parler de soi et de sa vie merveilleuse, il devient question de demander à quelqu'un s'il a aimé ses vacances, où il est parti, etc... Au lieu de diffuser un message global, à la criée, sur Facebook, pour proposer une activité, on obtient plus de résultats en en parlant directement à un invididu : "au fait, demain j'organise un boeuf guitare dans tel parc. Je pense que ça pourrait t'intéresser car tu m'as dit il y a 2 mois que tu jouais de la guitare. Ca te dit de venir ?"

On peut appliquer ce raisonnement au monde professionnel. Quelle que soit notre formation et nos compétences, des milliers d'autres personnes ont les mêmes. Si on ne communique avec un interlocuteur que sur la base d'un CV (si on est salarié) ou d'une plaquette commerciale (si on est indépendant), on sera pas différent des autres. En revanche, écrire un mail personnalisé avec un contact professionnel (en commençant par "Bonjour [Prénom]") ou l'appeler, permet d'obtenir un taux de réponse plus élevé que le mass-mailing, même avec un mail bien fait.

On peut appliquer ce raisonnement à la séduction. Au lieu de trop s'inquiéter de l'image que l'on projette auprès d'une femme (ou d'un homme) et d'être concentré sur la promotion de sa propre valeur, lui faire parler d'elle ou de lui va créer une connexion personnelle. On se souvient bien des personnes qui ont montré un intérêt sincère pour nous.

En résumé

Les modes de communication actuels, favorisés par l'IT, nous permettent de communiquer facilement avec beaucoup de monde. C'est une excellente chose. Mais cela peut se faire au détriment de la personnalisation des intéractions, indispensable à la création de lien humain.

Alors personnalisons nos intéractions.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 02.07.18, 19h17 par Perlambre
  • [+1] Intéressant le 02.07.18, 20h32 par Allandrightnow
  • [+1] Absolument le 12.07.18, 18h10 par Jalapeno

Comme c'est un article je commencerai par la forme. Tu pose bien les questions et c'est propre, pas desagreable a lire.

Le fond ben ... je suis pas d'accord avec tout.
J'evacue linkdin parce que pour moi linkdin c'est naze. Je m'en suis jamais servi autrement que dans un protocol KYC et les 2/3 du temps je sais que si le type s'en fou autant que moi il y a aura sur son profil pas grand chose. Pour te donner une idee linkdin j'ai du aller sur mon profil pour la derniere fois il y a 3 ans. Et j'ai du contacter via linkdin 0 personnes (ou 1 pour lui dire un truc du style prout).

Les sites de rencontre me paraissent trop artificiels et je les evite (mais j'y suis deja allé en sachant que je n'y inclut pas tinder parce que pour moi c'est plus un jeu video qu'un site de rencontre).

Pareil pour les event facebook je trouve ca plus informatif que vraiment participatif.

Par contre la ou j'aurais voulut te rejoindre c'est sur comment donner une bonne valeur social a travers ces medias.
Et pas de reponse m'ont satisfaite (en general). J'en deduit que je me sert de ces derniers en me foutant du qu'en dira t-on. Evite la publications d'element compromettant tel qu'une photo de moi faisant le con avec de la farine, afin d'eviter d'etre mal interprété (la ou j'ai grandit il y a carnaval independant avec des oeufs et de la farine par exemple.)

En fait mon desaccord viens du fait que ke trouve que ces events manquent cruellement de spontanéité.

Apres mon opinion en la matiere est lacunaire et bien que je presente un desaccord je suis intéressé par ta demarche. Et les questions des interaction social a travers un media (ou plutot a travers le filtre du media) m'interesse et j'aurai voulut avoir tes sources (par mp je suis preneur).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Houston ? le 24.06.18, 17h05 par Onmyoji
  • [0] Tout ça pour dire quoi ? le 02.07.18, 20h33 par Allandrightnow

Alex, ton sujet est vraiment intéressant et nous concerne tous.
L'authenticité d'un échange...

La parole directe, loin des posts, tweets, mails, sms etc. La voix de l’autre, la nôtre, nos émotions respectives, un rapprochement des corps (et pas uniquement dans le cadre d’une relation amoureuse/sexuelle), l’expression d’un visage… toutes ces choses simples qui ne doivent pas être rayées au prétexte de nouvelles technologies à notre disposition.

J’avais découvert il y a quelques années l’existence d’un Festival des conversations. Pour son fondateur, G. Villemot, dialoguer est un enjeu sociétal. Je le cite « nous sommes arrivés à un moment où, si nous ne retrouvons pas le plaisir de nous parler, nous allons nous murer dans nos préjugés et nous ne saurons plus vivre en société ».

Je laisse le mot de la fin à Alain Cayrol, co-auteur de Derrière la magie, la programmation neurolinguistique : « pour être entendu, il faut quelqu’un qui écoute… »
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 03.07.18, 22h15 par Axelos

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