[Témoignage] La surprotection maternelle arrivé adulte

Note : 25

le 30.09.2012 par Arwald

23 réponses / Dernière par FreeMan le 12.10.2012, 13h41

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Bien le bonjour les amis !
Après une longue réflexion en ce dimanche pluvieux j'ai envie d'en partager avec vous le fruit !

Ayant été en bon gros one-itis récemment j'ai cherché à comprendre pourquoi j'accordais une telle importance aux femmes. Réponse directement dans l'enfance / adolescence :
Après avoir subi une surprotection maternelle extrême, et une éducation paternelle se limitant presque à "soit fort en maths", mon cerveau s'est programmé en mode : "tu ne peux rien faire sans que ta mère l'approuve".
Ce n'est qu'une fois la majorité atteinte que je me suis libéré des entraves maternelles. Mais au lieu de vivre pleinement et de faire mes expériences (ce que je croyais d'ailleurs faire !), mon cerveau à basculer sur une autre option, "tu ne peux rien faire sans l'approbation d'une femme".

Résultat sur la vie sentimentale : Peur d'approcher, ou d'aborder une femme, car ce sont elles qui dictent ma vie et non-moi même. Et quand je suis en couple, l'enfant en moi qui n’a pas grandi, car enchainé toute sa vie, voit en ma copine la mère de substitution dont j'ai besoin de l'approbation !!! Ce qui engendre un gros one-itis et surtout une incapacité totale à gérer la relation, car incapable de prendre des initiatives.

Et sur la vie en général : impossible de me sentir "Homme", je reste bloquer à l'étape "grand garçon". La peur s'empare de moi à chaque fois que je me retrouve seul face à une situation qui demande de prendre des (faibles) risques, une carence affective globale, car trop d'affection maternelle, c'est comme le chocolat, il arrive un moment ou ça écœure... Et un grand manque d'estime de moi.

Pour s'en sortir : Vivre tout seul dans mon appartement m’a beaucoup aidé, car obliger de prendre des initiatives, ne serait-ce que faire les courses. Et surtout prendre des risques et sortir à 1000 bornes des "secure-zone" ! Faire le plus d'expériences possible ! Même parfois jugée dangereuse par le cerveau, car il à une vision trop étroite du danger à cause de la peur maternelle permanente.

Et si des parents lisent ceci : pour protéger votre enfant, ne le surprotéger pas ! ;)
En espérant que vous aurez apprécié mon témoignage, et merci aux lecteurs !
Bonne fin de weekend à tous !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 30.09.12, 18h22 par Terrigan
  • [+1] Tout à fait ! le 30.09.12, 18h44 par LittleNeapolis
  • [+1] 100% d'accord le 30.09.12, 18h48 par buutch
  • [+1] Intéressant le 30.09.12, 21h22 par bridget
  • [+1] Intéressant le 01.10.12, 09h12 par shadonkey
  • [+1] Intéressant le 01.10.12, 17h15 par Reborn
  • [+1] Pertinent le 01.10.12, 21h25 par Stars and Tripes
  • [+1] Très intéressant le 03.10.12, 13h26 par Marco Polo
  • [+1] Absolument le 03.10.12, 20h07 par Mizi
  • [0] Pas convaincu le 04.10.12, 02h37 par Vinsanity
  • [+1] Bienvenue ! le 06.10.12, 20h54 par Carbon__to__Gold
"Oui mon général vous savez ce qu'on dit : Si au début vous échouez, essayez, essayez ... essayez, essayez, essayez encore !"
Jack O'neill

ça me rappelle a contrario une phrase lue dans un manga:

"La lionne fait tomber ses petits pour les rendre plus forts"
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

je me reconnait beaucoup dans ton topic.
le plus dommage, c'est que généralement ces parents pense bien faire et donnent beaucoup d’énergie pour leur enfant, et qu'il ne seront jamais au courant de leurs erreurs car leurs enfant n'auront jamais le courage de leur dire au risque de les blesser.

finalement avec le recul, je considère que ça a été une chance pour moi car après avoir touché le fond et beaucoup souffert j'ai finalement découvert le développement personnel et énormément évolué,je sais maintenant me diriger je ne suis plus esclave de ma vie comme 90% de la population.

Pareil que Buutch, je me reconnais beaucoup dans cette vision des choses. J'ai tendance à croire que je porte un poids inconscient dans ma tête lorsque je dois faire des choses importantes. Je le fais inconsciemment chaque fois dans l'optique de plaire à ma mère. D'où ce long séjour chez mes parents, d'où cette absence de crise d'adolescence, d'où ce flegme persistant et cet attentisme à franchir les étapes ou même à faire des trucs dans ma vie quotidienne.

Je pense aussi que surprotéger est nocif pour le développement personnel de l'enfant, car lorsqu'il se trouve en situation de devoir faire quelque chose, il se sent désarmé par le fait qu'il n'a pas l'habitude de se prendre en main (problème de confiance en soi, absence de pro-activité et manque de débrouillardise). Niveau prise de responsabilité, c'est également nocif, d'où le forcing de l'enfant à faire à couper radicalement les liens toxiques avec sa mère. Surprotéger un enfant, c'est comme maintenir un animal sauvage dans une cage très longtemps. Le jour où on le relache dans la nature, c'est limite qu'il parvient pas à survivre car il n'a plus été habitué à devoir le faire.

C'est ce que je vais faire (sur le tard), avec un départ du cocon familial sous forme de colocation (et je me suis fait violence pour franchir le pas). J'espère y développer une autonomie et une prise de décision/d'initiative complètement indépendante vis-à-vis des autres sans avoir le sentiment de prouver quelque chose à autrui et surtout qui me permettent de sortir de ma zone de confort. La confiance en soi passera d'office par là.

Pauvres parents... ils s'en prennent plein la gueule parce que leurs enfant ne sont pas comme ils voudraient être !

L'origine du problème

Ce sont des conclusions hâtives que vous faites parce que le lien entre éducation d'un enfant et sa personnalité n'est pas si évidente.
J'ai connu des enfant sur-protégés qui avaient des réaction complètement différentes que celles que vous décrivaient.
Et si on observe des frères, il peut y avoir de grosses différences avec une même éducation.

Un enfant sur-protégé peut :
- Se rebeller, s'affirmer et être indépendant
- Rester docile et dépendre des autres
- Être un enfant-roi et développé un fort égo

Je suis d'accord que sur-protéger tout comme n'importe quel excès n'est pas productif. Il peut y avoir des risques mais ces risques sont dépendant d'un certains nombre de facteurs non maitrisable.
D'ailleurs j'ai lu quelque part qu'on évaluait à 50% l'influence de l'éducation ET de l’environnement socioculturel dans la personnalité, le reste étant génétique.

En fait, le fond du problème n'est pas vraiment la surprotection mais l’inexistence d'une pédagogie de responsabilisation et d'indépendance. L'éducation nationale n'a jamais mis en place ce genre de chose et la société ne s'est jamais posé la question de la formation des parents à leur rôle. C'est donc difficile d'attribuer la cause aux parents alors que c'est tout l'appareil social qui est mal foutu car il ne gère que la redistribution des ressources...


N'en faites pas tout un fromage

Je ne suis pas sûr que vous soyez les mieux placés pour vous auto-diagnostiquer des problèmes et vous auto-psychanalyser. Surtout si vous n'avez aucune formation et expérience dans le domaine.

Si vous n'êtes pas satisfait de ce que vous êtes, contentez-vous de vous donner les moyens de changer.
Que vos problèmes viennent de vos parents, de la société, ou de je-ne sais-quoi, on s'en fou complètement. Ce qui compte c'est comment vous aller vous organiser pour changer !
La cause n'est jamais la solution. Soit elle vous sert d'excuse à vos problèmes, soit elle vous crée des problèmes.

La réalité c'est que le besoin de validation/d'approbation est un besoin qui a une origine tout à fait naturelle.

Tous les enfants cherchent à faire plaisir à leurs parents. C'est une phénomène social primitif où les individus qui ne sont pas indépendant vont se soumettre à la protection du leader en cherchant sont approbation. C'est le cas de nombreux animaux qui vivent en groupe qui vont apporter de la nourriture au leader ou se mettre dans des postures de soumission pour obtenir sa bienveillance.
Et lorsque nous sommes enfants nous n’échappons pas à ce phénomène puisque nous ne sommes pas indépendant.

Après chacun met plus ou moins de temps pour prendre son indépendance ou acquérir de la maturité. Aucune éducation n'est parfaite et nous partons tous avec des forces et des handicaps différents.

Acceptez-le et partez de là pour vous construire au lieu de mal vivre tous vos défauts et de chercher des responsables.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Ca va mieux en le disant le 04.10.12, 02h36 par Vinsanity
  • [+1] Il y'a du vrai... le 04.10.12, 07h05 par bridget
  • [+1] 100% d'accord le 07.10.12, 13h46 par Henso
Take care,
FreeMan.

Je ne suis pas convaincu par cette vision beaucoup trop déterministe de la vie.

En gros l'éducation A donnerait toujours un résultat B.

Je n'ai pas d'avis sur la sur-protection, je ne sais même pas à quel moment un enfant est trop protégé, ce que je sais c'est que le fait de protéger son gamin n'est pas un crime.

Après que tu as surement plus t'estime pour ta mère qui t'a surement beaucoup apporter que pour ton père qui semble moins proche. Du coup, que son avis compte plus, c'est normal. Dès lors si tu pense que tu accordes trop d'importance à son avis, le problème vient de toi et uniquement de toi. Surtout qu'on ne sait jamais ce que pense vraiment une personne, que selon son humeur tu peux avoir fait quelque chose qui lui a plu à un temps donné et qui lui aurait moins plus à une moment. Bref, il n'y a rien de fiable là dessous.

Prends du recul et vis pour toi. Si tu fais un choix que ta mère, ta femme,... désapprouves, tant pis, c'est ta vie et il faut tenter des choses pour réussir. C'est comme ça que tu t'affirmera.

Au final, si on ne peut nier totalement l'influence de l'éducation, la part de libre arbitre reste importante à mon gout.
"Intéresses-toi à chaque personne que tu rencontres, car chacune d'elle est meilleure que toi dans un domaine donné"

Bien le bonjour tout le monde, merci pour vos retours !

Dans mon cas je mettrais la barrière de la surprotection d'une part au moment ou l'enfant à interdiction de faire des expériences qui ne sont pas dangereuses lui ni pour les autres, et d'une autre quand les parents prennent toutes les décisions à la place de l'enfant (par enfant j’entends enfance + adolescence), ne lui laissant aucun pouvoir décisionnel, ni même d'influence sur sa vie. (Eux qui décide du parcours scolaire, eux qui décide des activités extrascolaires, eux qui décide des fréquentations de l'enfant, et ce dernier n'a pas son mot à dire !)

Ensuite vient le problème de personnalité comme vous l'avez fait remarquer. Dans mon cas, inconsciemment, peut-être que cette situation me plaisait, car c'était très facile de mener une vie sans rien à faire, mais une fois arriver adulte et quand on doit commencer à tout faire soi-même, on se rend compte qu'on aurait voulu que nos parents ne nous placent pas dans ce petit confort, car on se sent réellement désarmé pour affronter la vie.

Donc loin de moi l'idée de tout mettre sur la faute de mes parents, mais je pense qu'il est indéniable que de cette surprotection viennent vraiment une grosse faiblesse, cette incapacité à prendre des décisions.
Vinsanity a écrit : Prends du recul et vis pour toi. Si tu fais un choix que ta mère, ta femme,... désapprouvent, tant pis, c'est ta vie et il faut tenter des choses pour réussir. C'est comme ça que tu t'affirmera.
Là je suis entièrement d'accord, c'est même bien la seule solution pour se sortir de ce guêpier.
FreeMan a écrit :
En fait, le fond du problème n'est pas vraiment la surprotection, mais l’inexistence d'une pédagogie de responsabilisation et d'indépendance.
C'est bien vrai, hélas de nos jours avant d'arriver à la fac éduquer rime avec materner.
Marco Polo a écrit :d'où cette absence de crise d'adolescence, d'où ce flegme persistant et cet attentisme à franchir les étapes ou même à faire des trucs dans ma vie quotidienne.
Comme toi je n'ai pas eu de crise d'adolescence, serait-ce un symptôme de la docilité de l'enfant + de la surprotection, qui mène à la situation évoquée une fois adulte? Vous en pensez quoi?
"Oui mon général vous savez ce qu'on dit : Si au début vous échouez, essayez, essayez ... essayez, essayez, essayez encore !"
Jack O'neill

On peut émettre l'hypothèse que tes parents t'ont protégé aussi à l'adolescence pour éviter de te brusquer et/ou que toi tu n'as pas ressenti le besoin d'indépendance à cet âge là qui, du coup, n'a pas créé de décalage avec tes parents.

Le problème vient surement du fait que tu t'es plu dans cette situation jusqu'à maintenant, mais si tu n'avais pas ressenti le besoin au préalable, ce n'est pas la peine de culpabiliser ou de s’attarder la dessus.

Est ce qu'au final la surprotection de tes parents t'a rendu malheureux ? Est ce qu'elle t'as permis de réussir scolairement ? Quelle image as tu de tes parents ? Sont ils des modèles pour toi ?

Ce sont des questions à se poser pour savoir quel chemin prendre par rapport à notre enfance et à la relation que l'on a avec ses parents.

Enfin, si tu prends ta vie en main au début de la vie adulte ce n'est pas grave. Ca te demandera surement un peu plus d'effort, mais en même temps, je pense que tes parents seront derrières toi en cas de soucis.

3615 my life
Personnellement j'ai eu un gros rapport conflictuel avec ma mère qui m'a obligé à partir de chez moi contre son avis. "Tu ne réussiras jamais à trouver de boulot...blablabla". Ca m'a donné la hargne pour en trouver un, 2 ans et demi après, je vis en couple, j'ai un cdi à temps partiel depuis 2 ans et je suis dans un M2 professionnel. Je pense que la hargne qu'elle m'a donné a été bénéfique.
3615 my life [off]

Qu'importe la manière dont nos parents nous conduisent vers l'indépendance, c'est toujours un passage dans lequel on doit prendre sur soit. Peut être un peu plus si on a été protégé, mais au final il faut se bouger. Le pire reste quand même les problèmes de mutuel, de sécu, d'impot et compagnie... mais avec une petite recherche internet, on trouve des solutions à tout, même à la paperasse dont nous n'avions aucunement connaissance avant l'indépendance.

ps: aujourd'hui, on se parle normalement à ma mère, même si au départ elle n'a pas validé mes choix, je pense lui avoir prouver qu'elle avait tord. Et au final je suis si bien que je n'éprouve aucun sentiment de victoire particulier, juste la satisfaction d'avoir réussi sans emmerder personne.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 04.10.12, 12h57 par Terrigan
"Intéresses-toi à chaque personne que tu rencontres, car chacune d'elle est meilleure que toi dans un domaine donné"

Vinsanity a écrit :Est ce qu'au final la surprotection de tes parents t'a rendu malheureux ? Est ce qu'elle t'as permis de réussir scolairement ? Quelle image as tu de tes parents ? Sont ils des modèles pour toi ?

Qu'importe la manière dont nos parents [se sont démerdés avec nous]
Qu'importe la manière dont nos parents se sont démerdés avec nous.

ça rentre dans le grand bordel cosmique du hasard, des causes et des conséquences.

[3615 mylife]à mon niveau la surprotection parentale m'a permis d'obtenir un bac+5 qui m'a construit, et m'a amené à me comporter comme un gamin irresponsable, ce qui m'a détruit. C'est comme ça... [3615 mylife off]

Il importe à mes yeux de prendre de la distance par rapport à tout ça, d'être respectueux et reconnaissants envers l'engagement de départ que nos parents ont pris pour nous mettre au monde et s'occuper de nous.

Ils se sont plantés d'une manière ou d'une autre, c'est pareil pour tout le monde, le pire étant l'absence que subissent les orphelins, la violence de parents présents mais maltraitants, etc...

Après c'est à chacun de prendre ses responsabilités et de faire avec.

Tout cela est assez évident, c'est juste un rappel que je fais en faveur de rapports éclairés et bienveillants à l'égard de nos parents. Et pas de pitié envers ce que nous sommes!
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Comme toi je n'ai pas eu de crise d'adolescence, serait-ce un symptôme de la docilité de l'enfant + de la surprotection, qui mène à la situation évoquée une fois adulte? Vous en pensez quoi?
Je pense que cette absence de crise d'adolescence dans mon cas c'est un cocktail d'une multitude de choses qui ont fait que je me complaisais à rester planquer chez mes vieux à rien faire (de constructif).

Dans mon cas, j'ai été "traumatisé" par certaines expériences sociales dans mon enfance, et j'ai comme eu une rupture de confiance quant à avoir de vrais échanges avec les autres et même à parler aux autres. Du coup, je me suis réfugier dans divers abris qui se sont avérés être des zones de confort toxiques et addictives.

Ce que je pourrais dès lors reprocher à mes parents, c'est de justement ne pas avoir permis de sortir de ces cercles vicieux (ils étaient conscients et au courant de brutalités vécues dans ma jeunesse mais n'ont pas tenté de me remettre dans le bain social pour 'atténuer' les conséquences de ce traumatisme), mais le fait qu'ils avaient une méconnaissance des dangers de l'addiciton de jeux vidéos et du no-lifisme (au niveau de l'épanouissement de l'individu) mais je suis conscient avoir ma (grosse) part de responsabilité : je communiquais pas des masses avec eux du coup, donc impossible pour eux de savoir ce qui se passe dans ma tête.

J'aurais également aimé qu'ils imposent plus plus radicalement une répartition des tâches ménagères. Vu qu'ils faisaient tout comme des robots, ils n'avaient pas pris le temps de faire cela. Mais aussi d'être plus restrictif niveau temps d'usage des jeux vidéos. Et de proposer que je fasse une ou l'autre activité (sportive ou autre).

Pour répondre à ta question Arwald, je pense que l'environnement dans lequel ils t'ont mis t'a satisfait inconsciemment au point que tu t'es complu à y rester vu que tu y voyais une certaine sécurité.

@ Vinsanity ; j'avoue que mon mode de vie dans ma jeunesse m'a permis de bosser suffisamment dans mes cours pour avoir mes moyennes et au final avoir un BAC et un emploi qui paie pas trop mal.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 15.02.13, 22h17 par Carbon__to__Gold

Arwald a écrit :Dans mon cas je mettrais la barrière de la surprotection d'une part au moment ou l'enfant à interdiction de faire des expériences qui ne sont pas dangereuses lui ni pour les autres, et d'une autre quand les parents prennent toutes les décisions à la place de l'enfant (par enfant j’entends enfance + adolescence), ne lui laissant aucun pouvoir décisionnel, ni même d'influence sur sa vie.
C'est là où tu manque de recul. La manière dont tu vie et ressent les chose n'est pas forcément LA réalité. Il y a une grosse part de subjectivité et d'interprétation qui est différente d'une personne à une autre.

Mes parents était comme ceux que tu décris mais je n'ai pas réagit de la même manière.

J'ai cultivé mon monde intérieur, mes loisirs, mes centre d'intérêts. J'ai eu énormément d'expérience sur des loisirs varié et j'ai cultivé mon imagination.
=> On peut te priver de certaines expériences mais jamais du champs infini des expériences

Mon "pouvoir décisionnel" je l'avais en m'affirmant. Je suis allé jusqu'à saboter mes notes pour refuser certaines contraintes d'orientation scolaires. Et puis même si je n'obtenait pas ce que je voulais je m'exprimais. De toutes façons, même en étant indépendant on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut.
De plus, mes parents ne pouvais rien contrôler à l'école ou à la cours de récrée, et je pouvais faire ce que je voulais à ce moment.
=> Tu peux toujours contourner ou t'adapter aux contraintes, si tu cherches des chemins différents

J'étais en décalage au niveau de certains comportements sociaux et un peu au niveau de la maturité et de la gestion émotionnelle, vu que j'ai été infantilisé. Mais le reste de ma personnalité était plus avancée : j'étais plus observateur, plus intuitif, plus curieux, plus imaginatif, plus pragmatique...
Parce que j'ai pris conscience de mes faiblesses, j'ai pu apprendre et j'ai largement rattrapé mon retard et dépasser la moyenne. Si j'avais j'avais eu une éducation différente, je me serais peut être reposé sur mes acquis et j'aurais vécu comme un mouton sans rêves et sans ambitions.
=> A un moment il faut juste que tu fasses le deuil du mec parfait que tu aurais voulu être sans efforts grâce à l'éducation de tes parents. Et que tu comprennes que même si tu penses être une tortue, tu peux gagner la course !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 04.10.12, 15h14 par Terrigan
  • [+1] 100% d'accord le 07.10.12, 12h14 par Mizi
Take care,
FreeMan.

FreeMan a écrit : A un moment il faut juste que tu fasses le deuil du mec parfait que tu aurais voulu être sans efforts grâce à l'éducation de tes parents.
+1000. Tout est là!
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Vos messages me touchent beaucoup les gars. C'est bon de sentir qu on est pas seul. Je ne parviens toujours à définir la relation que j ai eu avec ma mere les 15 premieres années de ma vie. De la surprotection oui, de la mise sur le coté, "t'es bien gentil mon petit" aussi, beaucoup. A mon arrivée en internat vers 16ans, la claque a été rude. je suis passé d un monde de femmes ou j étais "...délaissé dans ma bulle" à un monde d hommes, sans pitié avec ceux qui ne savent pas se défendre et j ai dégusté. Je ne m en suis jamais remis. 15ans plus tard, les phases de tristesse intense et idées noires qui durent des mois sont toujours là. J ai quitté le cocon familial, j ai un job, je pensais avancer, et depuis 1an je n ai cessé de tout sapper. Pour en revenir au sujet du forum, je pense que la surprotection maternelle peut avoir des conséquences extrément néfastes sur l individu, et pour ma part, la notion de surprotection est liée à celle de castration. Castrer un individu, c'est castrer son esprit...et le rendre inadaptable. Et aujourd'hui, je me demande vraiment si je vais trouver la force de me sortir de ma merde. Je suis physiquement épuisé par la tristesse. Accroc au bédot. Mal dans mon corps, dans mon job. Je suis plein de haine et de mélancolie.

Ok, les témoignages, c'est cool, toussa toussa...
Les avis sur la surprotection maternelle aussi, c'est intéressant...

J'ai lu un peu ce topic, je trouve la situation amusante...
Une paire de mecs qui se lamentent sur la fatalité maternelle, et qui maudissent le surplus d'attention de Maman...
Je suis pas en désaccord avec eux, je pense aussi que ca peut etre castrant ouais.
Maintenant, justifier son malheur, et le ressasser dés que possible, c'est quand même le summum de la castration non?

C'est bien d'accuser Maman, mais y a un moment où faut un peu assumer sa vie t'vois?

En plus bon, moi j'ai pas été particulièrement protégé, ça m'a pas évité le One Itis et d'être un loser, hein...

Et puis, Maman est-elle la seule responsable? Nan parce que ca se trouve, sa maman a elle, c'est elle qui l'a conditionné a te surprotéger à travers son éducation... Ah non mais merde, le problème, c'est que Grande-Maman aussi a une mère et que....

Bref, sans animosité, je pense que chercher la cause de ses soucis, c'est bien. Mais chercher a les résoudre, c'est plus plus mieux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 07.10.12, 10h31 par Terrigan
  • [0] Absolument le 09.10.12, 22h05 par Carbon__to__Gold
  • [+1] Il y'a du vrai... le 09.10.12, 22h19 par bridget
Mon journal

"Le plus terrible dans la beauté n'est pas d'être effrayante, mais d'être mystérieuse. En elle Dieu lutte avec le diable, et le champ de bataille se trouve dans le coeur de l'homme." - Dostoïevski

L'introspection, essayer de comprendre sa propre histoire, c'est une prise d'information. C'est pas mauvais en soi.

En revanche si on en reste là, si on se contente de se lamenter alors effectivement ça ne sert à rien. Mais c'est l'inaction et les lamentations qui sont mauvaises. Pas le fait de mieux se connaître soi-même.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 07.10.12, 14h54 par Henso
  • [+1] Yep ! :) le 07.10.12, 14h56 par Defx
  • [+1] Tout à fait ! le 09.10.12, 22h20 par bridget
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

C'est vrai, c'est trop facile de faire assumer son statut de looser à sa mere, c'est meme s affirmer en tant que looser. Néanmoins, cette ranceur est là, et ne part pas.

Si tu n'arrives pas a te dépatouiller tout seul...il y a des professionnels qui peuvent t'aider.

D'ailleurs, ce qui t'a peut être le plus démoli parait être tes collègues d'internat...c'est peut être plus un problème de maltraitance , de harcèlement que de sur protection....et ne pense pas que tu es devenu une cible du fait que tu étais surprotégé...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 10.10.12, 03h47 par FreeMan
  • [+1] Constructif le 10.10.12, 14h16 par Terrigan

@ Bridget : Je pense que dans son cas, la surprotection n'a pas permis à Carbon de s'affirmer. Et à l'internat, les groupes de gens qui écrasent quelqu'un visent quelqu'un qui n'a pas confiance en lui donc c'est lié à mon sens.

Maintenant rien n'aurait empêché pour lui de s'affirmer/ se faire violence mais au lieu de cela il s'est replié, ce qui a peut-être créé un cercle vicieux avec ses 'camarades' d'internat.

Les harceleurs prennent en ligne de mire "un individu" et celui ci n'a pas de profil type.
Il peut même s'agir du gars le plus baleze, histoire de se prouver qu'ils peuvent faire plier le plus costaud (car bien sur, cela ne se joue pas un contre un), les harceleurs ne recherchent pas forcement des profils d'individu faible...c'est la différence qu'ils ne tolèrent pas.

bridget a écrit :Les harceleurs prennent en ligne de mire "un individu" et celui ci n'a pas de profil type.
Il peut même s'agir du gars le plus baleze, histoire de se prouver qu'ils peuvent faire plier le plus costaud (car bien sur, cela ne se joue pas un contre un), les harceleurs ne recherchent pas forcement des profils d'individu faible...c'est la différence qu'ils ne tolèrent pas.
En fait non. Il n'y a pas de hasard à 100%. Les bourreaux ou les emmerdeurs trouvent toujours des personnes avec des profils de victime.
Être costaud physiquement ne veut pas forcément dire courageux ou fort mentalement. Et si un emmerdeur s'en prend à une personne plus costaud c'est qu'il a senti plus ou moins inconsciemment une faiblesse, ou qu'il est en supériorité numérique.

Des expériences ont même démontré que si l'on présente des personnes à des agresseurs, ils choisissent toujours les mêmes. Un exemple d'expérience ici : http://www.slate.fr/lien/29389/psychopa ... rche-choix

D'ailleurs vous avez déjà du être sensible à ce phénomène. Il arrive qu'en observant une personne vous vous disiez : "Lui, vaut mieux pas le faire chier" ou bien "Il a l'air con ce type". Il arrive même que ça soit une impression viscérale. Et c'est justement à partir de ce genre d'impression de départ que les emmerdeurs choisissent leurs cibles.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 12.10.12, 01h31 par pastelle
  • [0] Intéressant le 13.10.12, 00h18 par Defx
Take care,
FreeMan.

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