master crane a écrit :Quand on dit LSE, on résume une femme au caractéristique de la notion, et donc, on s'arrête au comportement, mais pas à ce qui les motive.
ploum a écrit :On s'interroge rarement sur les causes profondes.
Et alors ?
Encore une fois, il ne s'agit pas de servir de psychologue à la meuf, de la "soigner" ou de l'expliquer. Il faut comprendre que changer ne dépend que d'elle. La seule chose que vous pouvez faire est de lui apporter votre soutien si elle est dans une démarche de changement.
ploum a écrit :Ces situations que je décris ne sont en rien de l'ordre de la fatalité.
Oui. Mais là, maintenant, tout de suite, le feu nucléaire, c'est toi qui te le prends. Et qu'est-ce que tu peux y faire ?
Comprenons aussi une chose. LSE, le cas pathologique, ben c'est marqué sur la tête de personne. Et c'est pas nécessairement pour ça qu'une personne aura une personnalité repoussante au premier abord. Normalement, il n'y a pas de jugement de valeur sur la personne en général, juste la mise en mot d'un problème pas forcément facile à comprendre. Donc en fait, tu comprends que la nana est dans ce cas généralement au bout d'un moment, à tes dépens, quand tu es déjà pas mal en interaction avec. LSE tel que défini dans ce contexte, c'est d'abord un "diagnostic" (
pour peu que ce mot ait un sens dans la bouche d'un amateur qui parle sur un forum) pour expliquer un comportement pathologique (j'insiste sur ce dernier terme, j'y reviendrai) précis qui est en train de foutre en l'air la relation que tu es en train d'avoir avec la nana, sans que tu comprennes exactement ce qui est en train de se passer avant de mettre ce mot dessus.
Çà peut paraître méchant la forme d'anathème placé sur les LSE. Mais l'anathème en question vient du fait qu'on est d'accord sur une chose: régler le problème ne dépend pas de nous. Et ses conséquences sont inacceptables. Donc la seule solution est la fuite. D'autant qu'il faut penser à une chose: bien souvent, les gens à peu près sains psychologiquement, au bout d'un moment, qu'ils comprennent ou pas ce qui se passe, finissent par prendre la même direction, avec plus ou moins de casse. Comme c'est souvent le cas pour tout les autres problèmes psys. Parce qu'ils savent poser des limites et les faire respecter. Qu'ils en aient conscience ou pas. Quand les autres, ceux avec la fragilité qu'il faut pour ne pas être dans la catégorie précédente face à une LSE, restent, ce qui peut conduire à des situations difficiles. Exemple concret: oui, la jalousie maladive peut être liée à un problème d'estime de soi malade. Mais est-ce marqué "jalouse maladive" sur la tête d'une meuf ? Et est-ce un truc qu'on voit avant d'être en couple avec ? Et confronté à une jalousie qui bien vite devient plus qu'étouffante, que font la plupart des gars à peu près épanoui psychologiquement ?
ploum a écrit :C'est exactement comme cette mode des PN. On en voit partout. Mais dire PN est plus une manière d'aider la victime à identifier des comportements manipulateurs ou pervers qu'un diagnostic sérieux.
Quoi qu'il en soit, je suis globalement assez d'accord avec l'idée de fuir les personnes qui nous font souffrir. Mais transformer ce qui me semble être un jugement de valeur en "trouble psychique", ça me fait un peu grincer des dents.
Je vois de quoi tu parles et le risque est réel. Pour faire un parallèle, la nymphomanie est un trouble psychologique assez grave. Il y a, parmi les articles de FTS, le témoignage d'un gars qui a été en relation avec une. Mais actuellement, c'est surtout utilisé comme jugement de valeur douteux et déplacé. Il y a le même genre de risque avec le concept de LSE. Il n'en reste pas moins que pour la nymphomanie comme pour les LSE, c'est un problème réel.
Pour ceux que le sujet intéresse vraiment, L'Estime de soi, de Christophe André, est une référence.