Comment gérer son impulsivité/frustration ?

Note : 5

le 10.03.2017 par BadGoodGuy

4 réponses / Dernière par BadGoodGuy le 12.03.2017, 01h04

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonjour à tous,

Cela fait longtemps que je ne me suis pas connecté sur ce site, et en prenant du recul à travers mes posts je me rends compte à quel point vous m'avez aidé, et comment ma vision des choses a changée. J'ai des croyances beaucoup moins limitantes, mais encore présentes et encore beaucoup de choses à corriger. Et pour tout cela merci ! :D


Diagnostiqué TDAH, je souffre par extension d'impulsivité. C'est un problème qui me freine dans beaucoup de chose que je vais citer ci-dessous. Certes je prends un traitement contre l'inattention qui porte ses fruits mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur mon impulsivité.

- Quand je lis, je saute des lignes pour avoir l'information dont j'ai besoin tout en négligeant les petits détails (selon moi bien entendu). Ce qui fait que je n'arrive pas à comprendre en bonne est due forme, l'énoncé d'un exercice. Il me faut plusieurs lectures, ou pire je bloque.
Je suis saute au pas.

- J'achète par envie, et ensuite je m'en lasse (une sorte de hype). Et regrette.

- Je me gère mal émotionnellement (malgré ma dépression, que je considère comme vaincue). Je me vexe pour rien, je suis rancunier pour un petit détail, et j'en fait une fixette.

- Je coupe tout le temps la parole, je parle sans réfléchir, et je dit des choses parfois incompréhensibles. Je me base sur des arguments sur la forme et non sur le fond, et c'est quelques minutes plus tard que je me rends compte que j'ai dit une bourde.
En gros je dit tout à l'instinct.

- J'agis sans réfléchir aux conséquences. (Bizarre, que cela ne marche pas pour mes peurs irrationnelles Image ). Par exemple, pour un devoir que j'ai la flemme de faire je me rassure en trouvant des excuses et c'est au dernier moment que je me rends compte que je suis dans le pétrin (pète-reins ou pétrin ?).

- Je veux tout et le plus vite possible (caprice d'arrogance ?).

En gros, ce qui est cité ci-dessus est un échantillon de ce qu'est l'impulsivité.

Pour ceux qui en souffrent, comment faites-vous pour la gérer ? Si vous avez des conseils à me donner, je suis preneur. Et merci à vous d'avoir lu.

Je veux bien suivre les conseils sur internet, mais j'aimerais mieux discuter avec des gens qui en souffrent. Les conseils sur internet c'est bien, mais en parler autour avec des gens dans le même bateau, aide à mieux les appliquer.

Bonne journée/Soirée !!!

Ma réponse contient des concepts philosophiques et spirituels inspirés du bouddhisme. Si tu ne comprends pas certaines choses, n'hésites pas à demander. Essaie de suivre et de te concentrer pour bien comprendre.

Concept philosophique

Disons que les êtres humains se définissent en tant qu'entité distincte. Ils situent cette entité dans leurs pensées. Pour un être humain, "je", c'est penser. Descartes disait d'ailleurs "Je pense donc je suis". Et c'est vrai mais ce n'est pas tout à fait juste. "Je" ce n'est pas l'entité mais une partie de celle ci. Ce qui nous définit, c'est autant nos pensées que notre corps, que notre existence, notre mort, notre vie, notre conscience et nos inconsciences.

L'intuition humaine nous fait croire que "je" (pensées) est au contrôle de tout. Mais "je" subit les pressions du reste de l'entité et ne contrôle rien. Ce sont les éléments extérieurs qui contrôlent "je". Tout le monde a un "je" et une conscience plus ou moins grande de ce qui est au delà de "je", du reste de l'entité.

Lorsque "je" pense être au contrôle et que rien ne se passe comme "je" désire, les frustrations se créent. "Je" devient de plus en plus tyrannique et se braque sur "ce qui doit être et qui n'est pas" et "ce qui ne doit pas être mais est".

La solution consiste à accepter que "je" n'est pas aux commandes pour laisser le reste de l'entité s'exprimer et vivre les opportunités que "je" recherche tant sans succès.

Exercices concrets

Le meilleur moyen de se rendre compte que nous ne sommes pas que nos pensées, c'est encore de laisser de la place au reste de notre entité pour s'exprimer. Le but étant de créer un équilibre dans lequel on se reconnaît.

1er exercice, abandonner la pensée magique

La pensée magique, c'est un défaut de fabrication de l'espèce humaine qui apparaît dès notre naissance et nous poursuit durant toute notre vie.

Une petite explication selon wikipédia.

Selon Lévy-Bruhl, la pensée magique serait un reliquat de la mentalité primitive, au sens ethnologique. Pensée magique et mentalité primitive subsisteraient sous une forme latente dans le subconscient de chacun, s'exprimant d'ailleurs chez les enfants dans des jeux de superstition, mi-ludiques, mi-sérieux. La pensée magique est une des caractéristiques du syndrome dit « syndrome de Peter Pan » (l'éternel enfant qui fuit ses responsabilités, ignorant ou feignant d'ignorer qu'il devient un adulte confronté aux réalités).

La psychologie suggère que la pensée magique constitue une tentative d'échapper à l'angoisse de l'inconnu (« mieux vaut être dans l'erreur que dans l'incertitude ») et au conflit intérieur. La croyance dans le pouvoir de la pensée en tant que moteur immédiat, pourrait donner une impression de contrôle ou fournir une explication a posteriori en établissant un lien de causalité entre deux événements indépendants afin d'en soustraire par avance l'angoisse suscitée par son éventuelle réapparition.

Selon le psychiatre Derek Bolton, la pensée magique c'est « l'explication de phénomènes réels par des causes irrationnelles »


Simplement, quand un évènement se produit et qu'il ne s'est pas déroulé comme tu l'as prévu, accepte que ce ne se soit pas déroulé comme prévu. Ça ne veut pas dire que tu dois subir, ce n'est pas la même définition. Tu acceptes d'avoir eu tort mais tu n'acceptes pas de subir un sort que tu ne veux pas subir. Il ne faut pas non plus mélanger compréhension et acceptation ce n'est pas la même chose. Tu peux comprendre ce qui a mené un meurtrier à commettre un crime. Cela ne veut pas dire que tu l'acceptes. Accepter, c'est donner de la bénévolence à un évènement même si cet évènement ne nous satisfait pas forcément. Il faut donc accepter ce sur quoi nous n'avons aucun contrôle (les évènements) mais ne pas accepter ce qui nous fait souffrir (les gens, les sentiments toxiques, les pensées envahissantes...)

2ème exercice, être présent

Nos pensées peuvent être une prison. À force de nous écouter, notre réalité s'altère et se calque sur nos pensées. Nous vivons littéralement dans notre tête. C'est très dangereux parce que cela nous pousse à avoir une vision très tronquée de ce qui est vraiment. Toutes les visions sont tronquées, les êtres humains construisent leur réalité dans la réalité objective car ils ne peuvent pas avoir accès à cette réalité objective. Mais vivre dans sa tête, c'est une troncature d'une troncature, c'est ce qui nous perd et une des premières causes de la dépression.

Un moyen très simple d'arrêter de vivre dans sa tête, c'est d'être présent.

Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. La méthode est la suivante.

Prends conscience du présent. Les sons qui t'entourent, les odeurs aux alentours, ce que tu vois, le goût dans ta langue, les vêtements qui te touchent, la position dans laquelle tu es par rapport à ton espace, ton souffle, tes battements de cœur, tes pensées... Prends conscience d'autant de choses que possible sans essayer de prendre contrôle. Juste prendre conscience. Lorsque ton attention est divertie par autre chose, ne t'énerve pas, ne te bats pas pour te concentrer, ne te braques pas. Reprends juste calmement conscience de ce qui t'entoure, de tout ce que tu peux, patiemment, du début.

Au début, je ne pouvais pas rester plus de quinze secondes dans cet état présent. Mais j'ai gardé l'habitude d'être présent dès que j'y pense et maintenant, je peux le faire pendant quelques minutes d'affilée et même pendant des heures quand je n'ai rien à faire. Les pensées ne disparaissent pas forcément mais je ne les écoutes plus.

3ème exercice, s'accepter


Nous ne sommes pas parfaits. Nous sommes des animaux. Nous sommes sales, vicieux, faibles... Et alors? Ne pas se battre contre nous mêmes dans la solitude de notre être, c'est un grand pas en avant. Ça ne veut pas dire que nous ne devons pas changer. Mais ça veut dire qu'il ne sert à rien de se culpabiliser pour un écart sur notre conduite. Ce qui est fait et fait et le meilleur moyen d'arrêter quelque chose n'est pas de se morfondre mais de ne plus le refaire. C'est aussi simple que cela.

Prenons un exemple. Tu veux t'arrêter de fumer. Mais tu fais un écart et tu fumes alors que tu voulais arrêter. C'est déjà fait donc ce n'est pas la peine de se culpabiliser. La prochaine fois, tu sauras te retenir. Et la prochaine aussi. Tu craques encore? Acceptes que tu as merdé et passes à autre chose. La prochaine fois, tu ne craques pas. La prochaine aussi. Celle qui suit aussi. Et encore celle qui suit.

C'est une méthode qui fonctionne très bien mais je tiens quand même à préciser que si du mal est fait à une autre personne pour arrêter une addiction, il vaut mieux être accompagné pour ne pas du tout replonger.

4ème exercice, intention et action

Avec tout ça normalement, une personnalité saine commence à voir le jour et l'on est capable de savoir ce qui est vraiment de notre ressort et ce qui relève des fantaisies qui nous pourrissaient notre tête. "Je" a maintenant un peu de vrai contrôle. Et c'est là que "je" peut vraiment s'épanouir avec le reste de l'entité.
C'est très simple. Quand on veut quelque chose, il faut clairement définir une intention. Avec le plus de clarté possible. Exemple je veux apprendre à dessiner. Il faut visualiser avec le plus de clarté possible tous les aspects qui font que tu veux apprendre à dessiner. Impressionner les gens, reposer ton esprit, parce que c'est beau, parce que tu veux offrir un cadeau... Plus les raisons de ton intention sont claires, et plus il est facile d'agir pour obtenir le résultat escompté. Ou plutôt quelque chose qui s'en approche assez pour que tu sois satisfait.

5ème et dernier exercice, le sport

On travaille souvent notre personnalité au détriment de notre corps à tort. Notre corps fait partie de notre personnalité, notre personnalité fait partie de notre entité.3 Tu n'es pas obligé de faire de la musculation. Mais il faut entraîner le corps. En fait, le sport, c'est le moyen le plus simple d'accomplir les quatre exercices précédents avec une seule activité sans s'en rendre compte. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de personnes qui ne jurent que par ça. Souvent, c'est assez de faire un sport régulièrement pour mettre en branle d'immenses dynamiques qui nous changent tant extérieurement qu'intérieurement.

Pour ne pas en être dégoûté trop vite, il faut aussi choisir le bon sport. De préférence, quelque chose que tu aimes faire, que tu feras même quand tu te sentiras mal et que tu n'auras pas envie de te prendre la tête.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 11.03.17, 20h01 par BadGoodGuy
  • [+1] Intéressant le 12.03.17, 21h48 par RosieRosette

Bonsoir Nonchalence,

il m'a fallu 10 lectures d'affilé pour comprendre ce post, je lui mets 5/5 pour la sagesse qu'il dégage.

Je le lirais autant de fois qu'il le faut, pour qu'il soit gravé dans mon esprit et que je l'applique le plus correctement possible. Et pour revenir à nos moutons, si j'ai bien compris ce post :

Nos pensées n'ont pas de contrôle direct sur nous, c'est plutôt nos actions, notre existence et le fait d'être de vivre dans la réalité ou pas (cc Syndrome de Peter Pan).


Petite parenthèse


Cela me fait penser à la fameuse éducation du pourri gâté qui a tout eu étant gosse et qui a été chouchouté, et celle de l'enfant pauvre qui a du se battre pour tout obtenir.

- L'enfant gâté est immature, ne vit pas dans la réalité et croit que tout lui est dû, est très assisté. Et ne pas lui céder ou ne pas penser comme lui pourrait le contrarier.

- Le pauvre, est plus consciencieux, vit dans la réalité et sait que pour obtenir quelque chose faut souffrir.


fin de parenthèse



Grosso modo, vivre dans l'illusion est une facilité qui nous rend la vie difficile. Fuir ses problèmes au lieu de les affronter n'est qu'un court répit. Alors que les affronter, fait mal mais donne le fameux "repos du guerrier".

La perversion de la pensée magique est un poison, car c'est cela qui crée l'arrogance. Croire du jour au lendemain que l'on est le meilleur la vieille parce qu'on l'a pensé afin de se rassurer, mais se prendre un rappel douloureux le jour où l'on se retrouve face au fait accompli.

Et pour ce qui est des exercices que tu m'as proposé ils ont l'air intéressant. Faire du sport est à la porté de tout le monde (Sauf handicap majeur), Accepter une situation sans pour autant, accepter les conséquences.

Mais juste pour ce qui est d'être présent je n'ai pas réellement compris, pourrait-tu me donner des explications plus claires ?

C'est frustrant de lire sans réellement comprendre, est-ce un manque d'intelligence ou c'est normal ?

Je lis, mais j'imprime mal l'information.

En tout cas merci pour ton post incroyablement développé. Tu mérites un +2.

Content que mon post t'ai plu.

Quelques remarques:

- ce n'est pas un dogme ou une religion, ce n'est pas la peine d'appliquer à la lettre. C'est plus une direction de ce qui pour moi, en ce moment, se rapproche le plus de la "vérité". Je reste ouvert à d'autres sources d'éclaircissements dans ma vie.

- ton exemple est biaisé. Déjà, on peut être pauvre et pourri gâté et être riche et vivre une vie difficile. Ensuite, ce n'est pas la difficulté qui nous construit mais le fait de la surmonter. Ainsi que l'amour et la bienveillance qui nous entoure. Un enfant doit surmonter les difficultés qu'il peut surmonter tout seul. Et celles qu'il ne peut pas surmonter tout seul, il faut l'aider à les surmonter jusqu'à ce qu'il y parvienne seul. Et même en tant qu'adulte on ne peut pas tout surmonter tout seul. La surprotection (pourri-gâté) est un abus envers les enfants mais le contraire l'est aussi. Il n'y a pas besoin de rendre la vie difficile aux gens pour qu'ils se rendent compte de l'hostilité ambiante, surtout pas aux enfants, la vie se chargera d'elle même de leur apporter ces leçons sans que tu n'aies besoin d'intervenir. Bienveillance et amour, c'est ce qui fait en grande partie que la vie vaut la peine d'être vécue.

Sinon tu as bien compris le message principal du post. Pour ce qui est de l'exercice sur le moment présent c'est normal que ça ne fasse pas écho chez tout le monde, notamment parce qu'il est d'apparence paradoxale. En effet, ce que tu ressens au présent est déjà passé étant donné que tes sensations et tes pensées ont un retard par rapport à la réalité (transmission de stimuli par le cerveau qui est de l'ordre de millième de secondes mais qui est un retard sur le présent tout de même). Mais ce n'est pas le plus important. Je vais prendre un exemple concret de comment fonctionne cet exercice et comment il peut servir.

Exemple: je venais de quitter mon ex et je n'étais vraiment pas bien. Je n'avais pas beaucoup d'amis, les gens à qui j'en parlais n'avaient pas l'air de comprendre mon désarroi, j'étais très en colère, immensément vexé et plein de rancune. J'étais aussi soulagé, plein d'énergie, empli d'une détermination à toute épreuve et d'une incroyable énergie sexuelle qui ne demandait qu'à se libérer. Il y avait trop d'émotions qui se jouaient en même temps, des émotions contraires et je n'arrivais pas à me retrouver, tiré par tous les stimuli. Mais le plus affreux, c'est que je vivais sans cesse avec le fantôme de ce que représentait mon ex à ce moment là et que je passais mon temps, dans ma tête, à lui faire des discours vengeurs et d'une extrême violence.
Si j'avais vécu ça avant mes vingt-trois ans, j'aurais été en PLS cosmique ou j'aurais fait n'importe quoi pour arrêter d'être tiraillé par tous ces stimuli. Mais là, à chaque fois que je commençais à ruminer, je me concentrais sur l'instant présent. Mes pensées n'étaient plus importantes, elles faisaient parties du paysage comme ce que je voyais à ce moment là, ce que je ressentais. J'observais sans juger, sans prendre parti mais d'un œil bienveillant. Je n'essayais pas de faire taire la voix qui ruminait encore et encore, je l'entendais mais je ne l'écoutais pas. Et à chaque fois, je recommençais à m'identifier à la voix qui ruminait et j'étais de nouveau envahi par tous ces stimuli. Dès que j'en prenais conscience, au lieu de m'énerver contre moi même ou d'essayer de me faire violence pour faire taire la voix ou de boire ou que sais je encore, je reprenais depuis le début l'exercice. Au final, au lieu de subir une situation qui ne me plaisait pas, j'ai fini par en sortir grandi en quelque sorte. Et une très grande partie du travail, je l'ai fait seul.

C'est un exercice qui permet de libérer de l'espace pour son entité, de se rendre compte de l'insignifiance de nos pensées et de rester lucide.

Pour ce qui est de l'exemple de l'enfant gâté c'est vrai qu'il peut porter confusion, mais je me suis basé vraiment sur des exemples stéréotypés de ce que beaucoup de gens pensent de l'éducation. Histoire de donner un exemple imagé.

Il est clair qu'il ne faut pas prendre ce conseil de façon dogmatique, ça serait un peu contraire à tout ce dont tu as énuméré (Prendre cela comme une solution qui va nous sauver, cc Pensée magique).

Mais cet exercice de vivre dans le présent, c'est une sorte de lâcher prise, je me trompe ?

Je suppose que cet exercice a du te demander un bon développement de ta gestion émotionnelle. Comme tu as dit précédemment, au début tu ne tenais même pas 15s dans cet état de présence.

Pour l'exemple de ton ex, à chaque fois que ces pensées revenaient vers toi, tu te mettais dans l'instant. Au lieu d'affronter ces émotions, tu vivais avec. C'est une adaptation quoi. Ce qui est fait est fait.

Garder sa lucidité à est une chose dure après une rupture sentimentale, car malheureusement l'amour peut rendre fou parfois, et peut nous faire faire des choses irrationnelles. C'est pour cela qu'il est toujours bon de garder sa lucidité.

Si je peux faire une conclusion :

Vivre dans un monde fictif purement crée par "je" est quelque chose de malsain, pour ma part, je me suis toujours fait croire que j'étais quelqu'un qui mérite qu'on le traite différemment, que c'était les femmes qui devaient venir vers moi, que ma pensée devait toujours mettre d'accord les gens. Mais j'ai appris à revenir à la réalité, il est clair que quand je me suis rendu compte que je n'étais pas meilleur ou plus nul que les autres, ça m'a mi un coup droit dans l'égo, mais il n'y a aucun mal à cela et au contraire ça m'a appris à me remettre en question, au lieu de croire que je suis quelqu'un qui a tout compris à la vie.

Il faut se rappeler que nous sommes humains, que nous sommes à armes égales, qu'il faut s'accepter tels que nous sommes. Surtout qu'il faut arrêter de se rassurer en croyant que l'on peut changer d'un claquement de doigts et que tout est acquis. La vie est dure, faut s'y faire, s'accepter, taffer dur pour obtenir des résultats. La solution miracle n'existe pas, mais la solution oui.

En tout cas merci Nonchalance,cela m'a fait plaisir d'échanger avec toi, et cela m'a fait voir la vie autrement, et ça, c'est inestimable à mes yeux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Oui le 12.03.17, 01h43 par Nonchalance

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