[A] Si la femme était une ressource

Note : 30

le 02.05.2017 par Syd_

12 réponses / Dernière par Lametios le 09.06.2017, 11h59

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Je partage avec vous aujourd'hui la thèse développée dans un article intitulé Pourquoi les pauvres prennent-ils des décisions si mauvaises ?, puis j'établirai un parallèle avec la séduction.

On observe une corrélation entre la pauvreté financière et la prise de mauvaises décisions. Mais quelle est la cause et quelle est la conséquence ?
Pourquoi les pauvres sont-ils plus enclins à commettre des crimes ? A l'obésité, à l'alcoolisme ?
Et en quoi répondre à ces questions vous aidera-t-il dans vos relations ?

La psychologie de la rareté

Les gens se comportent différemment quand ils perçoivent une ressource comme rare. Peu importe que ce soit le temps, l'argent, l'amitié...
Manquer de ressources vous pousse à ne penser qu'à court terme, ce qui donne des mauvais résultats à long terme. La rareté vous consume. Vous êtes moins capable de vous concentrer sur les autres choses qui sont aussi importantes pour vous.
Imaginez un ordinateur qui fait tourner 10 gros programmes en même temps. Il devient de plus en plus lent, produit des erreurs et finit par freezer. Pas parce que c'est un mauvais ordinateur, mais parce qu'il a trop de choses à faire en même temps. Les gens pauvres ont un problème analogue. Ils ne prennent pas des décisions bêtes parce qu'ils sont bêtes, mais parce qu'ils vivent dans un contexte dans lequel n'importe qui prendrait des décisions bêtes.
Les effets du manque d'argent en pratique ? Une baisse de 13 à 14 points de QI. C'est valable pour tout le monde, c'est-à-dire que ce n'est pas corrélé à votre intelligence de départ. Privez n'importe qui d'argent pour une certaine période : son QI baisse et il prend des mauvaises décisions à son tour (les expériences sont détaillées dans l'article).


Et les femmes dans tout ça ?

Le parallèle avec la séduction est évident : penser que vous avez peu de charme, considérer les femmes comme rares, en côtoyer peu, concentrer vos pensées et vos efforts sur une seule... vous pousse à sur-intellectualiser le rapport, prendre des mauvaises décisions et foirer votre séduction.

La solution ?
Agir encore et toujours, côtoyer plus de femmes, les désacraliser, comprendre qu'en vous en donnant les moyens vous en rencontrerez beaucoup, avoir des amis, des activités...

Vous noterez aussi que vous sortir des problèmes d'argent vous laissera plus de temps et de bande passante à consacrer à vos relations.

Trois ressources trouvées sur FTS à ce sujet :
La drague et le bonheur résumés en quelques phrases par Dan0401
La mentalité d'abondance par Mr.Smooth
Elargir son cercle social et y prendre plaisir par Blusher

Et vous, comment êtes-vous sorti de la mentalité de rareté vis-à-vis des femmes, ou comment comptez-vous en sortir ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] ??? le 02.05.17, 22h49 par Nonchalance
  • [+2] Intéressant le 02.05.17, 23h30 par Baijin
  • [+1] Très intéressant le 03.05.17, 01h08 par DiversityHD
  • [+2] Très intéressant le 03.05.17, 18h20 par Atz
  • [+1] Intéressant le 03.05.17, 20h25 par Arawyn
  • [+1] Constructif le 03.05.17, 20h51 par Jalapeno
  • [+3] Instructif le 04.05.17, 14h56 par Onmyoji
  • [+3] Post de qualité le 09.06.17, 17h44 par mistermint

J'avoue que le parallèle entre pauvreté et mauvaise décision me fait hurler au premier abord. D'autant que les riches ne sont pas exempts de conduites à risques et sont tout aussi enclins à prendre de mauvaises décisions, des paris risqués, de tout perdre.
L'argent étant une drogue pour certains.
J'y opposerai que le pauvre doit justement beaucoup plus envisager son avenir.

Si on parle d'un type qui vit dans les favelas, forcément il n'hésiteras pas à prendre des risques pour assurer sa survie.
Pour autant si on part dans l'autre extrême, le trader qui gagne plus de pognon qu'il ne pourra en dépenser en une vie, ainsi que celle de ses enfants, tout en foutant d'autres personnes dans la merde, sans se salir directement les mains... lui je le trouve dangereux à grande échelle.

Pour ce qui est des crimes... il me semble bien que les crimes de masse, les guerres, sont décidées par des personnes plutôt à l'aise financièrement : 1 300 000 civils tués au moyen-orient depuis l'Afghanistan, depuis la seconde invasion de l'Irak, pour du pétrole.
Au niveau impact, les décisions stupides des riches sont sans communes mesures avec celles des pauvres.


Pour ce qui est des femmes, il faut définir la rareté.
Par exemple il m'est arrivé d'entretenir des relations avec jusqu'à 4 femmes sur des périodes de plusieurs mois (presque chacune son jour) et même si c'était sympa je n'irais pas jusqu'à classifier ça d'intelligent, je ne vois pas où est l'intelligence là-dedans.

Attention je trouve que c'est dangereux comme idéologie, mais ceci-dit tu as le mérite d'apporter un sujet qui va faire réagir je pense, et je suis curieux de voir ce qui va en sortir !

Ah et qu'on soit ok, je ne te vois pas comme défenseur de ce truc, mais comme celui qui amène le sujet :wink:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] 100% d'accord le 03.05.17, 00h41 par Popovski
  • [+1] Intéressant le 03.05.17, 08h04 par Syd_
  • [-3] Blah blah blah le 03.05.17, 12h38 par LeBeauGosse
  • [+3] Intéressant le 03.05.17, 16h27 par Jalapeno
  • [+3] Constructif le 04.05.17, 21h04 par LittleNeapolis
  • [+2] Bien joué le 09.06.17, 22h11 par Allandrightnow

L'idée n'était évidemment pas de comparer des individus et établir une échelle binaire où les uns seraient les bons et les autres les mauvais.

Ce qui est intéressant c'est que, pour une même personne, le manque d'une ressource particulière pousse aux mauvaises décisions.
Dans l'article, on ne compare pas "des pauvres" à "des riches", on observe des gens qui connaissent à la fois la pauvreté et la richesse et on note que quand ils sont "riches" ils "fonctionnent" mieux.

L'une des études observe une population Cherokee, plus pauvre que la moyenne. Cette population ouvre un casino et l'argent devient moins rare pour elle. Résultats : les problèmes comportementaux des enfants baissent de 40%, ils font en moyenne une année d'étude supplémentaire et leurs chances d'avoir un casier judiciaire à 16 ans diminuent de 20%. Plus ils quittent jeunes la pauvreté, meilleure est leur santé mentale à l'adolescence.
La cause majeure étant que les parents ayant plus d'argent, ils sont plus sereins, peuvent mettre de l'argent de côté... et s'occupent alors mieux de leurs enfants.

Une autre étude : on sépare deux populations : hauts revenus et revenus faibles, on demande à chaque individu comment il ferait s'il devait payer 150$ de réparation automobile pour certains et 1500$ pour d'autres, et on leur fait passer des tests cognitifs.
On observe que chez ceux à qui on demande 150$ il n'y a pas de différence dans les tests entre personnes à hauts revenus et revenus plus faibles.
Par contre, pour les 1500$, les gens avec un faible revenu ont des scores bien moins bons : la simple pensée d'un revers financier majeur entrave leur capacité cognitive.

Ce qu'il faut comprendre c'est que de savoir que ce soir tu as un toit sur la tête, un repas chaud à manger, que même si ta "cible" annule votre date tu as d'autres candidates et des jolies copines... tout ça, ça te libère de la place dans la tête pour faire des choses plus intéressantes et tournées vers le long terme. A l'inverse, si tu n'as pas ça, ça t'embrouille l'esprit et t'empêche de penser clairement, donc de prendre des bonnes décisions.

Ça m'a semblé tout à fait valable en séduction : avoir très peu d'occasions pousse à faire des mauvais choix quand on en a. C'est le cas d'après mon expérience et je pense ne pas être seul là dessus. ;)

Tu soulèves un point intéressant : il y a très certainement un stade où avoir plus d'argent ou plus de femmes ne rend pas plus heureux. L'abondance de l'un ou de l'autre n'est pas une fin en soi. Encore faut-il atteindre cette abondance pour en arriver à cette conclusion ?

Une fois de plus c'est el famoso Blusher del bosque qui en parle si bien : Serez-vous plus heureux quand vous chopperez à tour de bras ?

[HS On excusez-moi]

Le sujet a l'air intéressant mais quelque chose m'a frappé avant même de pouvoir le lire.
Dans l'URL le titre du sujet n'est pas "Si la femme était une ressource" mais "Comment avoir un long pénis gratuitement" ! Bug du forum assez drôle pour le coup. Image
(je suis dans l'informatique, that's why)

[HS Off]
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] mdr !! le 03.05.17, 17h41 par danma6

Yep, merci de préciser, mon anglais est assez moyen.


C'est la notion d'abondance corrélée à la justesse des choix et à la capacité d'anticipation de l'avenir qui me pose problème.

Si je me souviens bien mes vieux cours d'éco, une société d'abondance est une société qui dispose de beaucoup de marchandises mais dans laquelle il manque des ressources fondamentales telles que de l'air et de l'eau de bonne qualité, de la nourriture saine, de la place, du temps.
Donc l'abondance n'est pas pérenne finalement ?


Puis tes indiens dans leur casino, une fois que l'abondance leur sera acquise, combien de temps mettrons-t-ils à devenir de plus en plus sédentaires et gras comme de bons ricains, avec tous les problèmes de santé qui y sont liés ?

C'est sûr qu'en séduction, la rareté des occasions peut être synonyme de choix par défaut par exemple. Mais la multiplicité des choix rends aussi plus compliqué la prise de décision ça j'en suis certain.

C'est plutôt le savoir faire (l'abondance des savoir faire ?) qui va permettre d'avancer confiant finalement et de s'offrir une variété de choix qui nous est personnellement adaptée.
En clair ce qui compte n'est pas combien j'ai de numéros dans mon portable, mais ma capacité à obtenir celui dont j'ai envie, à un moment donné.

L'abondance des ressources compte bien moins que ma capacité, mon savoir-faire à les utiliser.

Tout comme la rareté d'une ressource renforce le développement cognitif qui vise à trouver un moyen d'acquérir cette ressource.
En clair : je ne sais pas draguer, donc je me renseigne pour apprendre, j'apprends que le développement personnel est important dans un objectif de séduction, donc j'ajoute deux plus-values en terme de savoir faire grâce à cette rareté initiale.

Lol, c'est un peu du branlage de nouille j'avoue, mais la démarche est sympa !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 03.05.17, 20h17 par Allandrightnow

To economists, everything revolves around scarcity –  after all, even the biggest spenders can’t buy everything.
Comme le souligne Syd, la notion de "rareté" (et donc de pauvreté) est relative, propre à chaque individu et à chaque situation, bref c'est une perception. A partir de quand une ressource est elle rare et partir de quel point ça devient un problème ? A chacun de le définir.
Syd_ a écrit :La solution ? Agir encore et toujours, côtoyer plus de femmes, les désacraliser, comprendre qu'en vous en donnant les moyens vous en rencontrerez beaucoup, avoir des amis, des activités...
C'est une solution pour augmenter les ressources. Mais on pourrait aussi agir sur le levier de la perception. En ce qui concerne les ressources économiques (l'argent) on peut choisir de consommer moins ou de ne pas se focaliser sur la richesse économique. Si on reprend le parallèle avec la séduction, ça donnerait par exemple :
  • ne pas se fixer des objectifs trop élevés (idéaliser certaines filles, ne vouloir sortir qu'avec des top models ou se taper une fille différente chaque soir)
  • ne pas faire de la drague son seul objectif dans la vie
Syd_ a écrit :Et vous, comment êtes-vous sorti de la mentalité de rareté vis-à-vis des femmes, ou comment comptez-vous en sortir ?
Tout ça pour dire que, personnellement, je ne suis pas persuadé qu'augmenter les ressources règle le problème sur le long terme. Comme souligné par Haskeerlos, les riches en veulent toujours plus, c'est aussi ce que dit Blusher dans son article "Serez-vous plus heureux quand vous chopperez à tour de bras?".
Once again, tout est une question d'équilibre, mon approche serait de commencer avec des attentes assez simples pour définir ce qui est vraiment nécessaire pour être heureux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 04.05.17, 09h29 par Syd_
  • [+1] le 04.05.17, 15h12 par Onmyoji

Jalapeno a écrit :Mais on pourrait aussi agir sur le levier de la perception.
Intéressant. On peut en effet apprendre à se contenter de peu mais je ne vois pas comment agir sur la perception quand on est au niveau 0. Difficile de se convaincre qu'on n'a pas besoin de plus d'argent quand on n'a déjà pas de quoi survivre.

Idem pour la séduction. Effectivement il arrive un stade où augmenter le nombre de femmes dans ta vie ne te rend pas plus heureux, mais quand il y en a très peu, comment relativiser (l'importance de la personne, du rapport, l'échec...) ?

Haskeerlos a écrit :Puis tes indiens dans leur casino, une fois que l'abondance leur sera acquise, combien de temps mettrons-t-ils à devenir de plus en plus sédentaires et gras comme de bons ricains, avec tous les problèmes de santé qui y sont liés ?
Je suis d'accord avec vous que trop c'est trop. Ce que révèle l'article c'est que le stress lié au manque d'une ressource impact les capacités cognitives d'un individu et le pousse à des mauvais comportement.
L'exemple typique c'est le mec qui va coller une fille encore et encore parce que c'est la seule dans son champ de vision depuis des mois. Les mecs qui pensent être gentils en insistant 10 fois pour payer un verre ou ramener la fille chez elle.

Il n'y a pas une seule réponse à ta question. Les statistiques montrent quand même qu'on est plus obèse dans les populations plus pauvres. La frugalité peut être synonyme de bonne santé, rarement la pauvreté.
Avec l'argent vient le savoir, en règle générale. Et il faut être instruit pour manger correctement.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 09.06.17, 17h49 par mistermint

Syd_ a écrit :Intéressant. On peut en effet apprendre à se contenter de peu mais je ne vois pas comment agir sur la perception quand on est au niveau 0. Difficile de se convaincre qu'on n'a pas besoin de plus d'argent quand on n'a déjà pas de quoi survivre.
M'est avis qu'il faut éviter de tomber dans le piège de faire un grand écart ultra brutal entre pauvreté et opulence.
En d'autres termes, galérer niveau thunes ne devrait pas t'encourager à viser le Loto. Sinon il y a risque de tomber dans la crevardise (oui j'ai une très haute opinion de moi et je m'arroge le droit d'inventer des mots)


Syd_ a écrit :Idem pour la séduction. Effectivement il arrive un stade où augmenter le nombre de femmes dans ta vie ne te rend pas plus heureux, mais quand il y en a très peu, comment relativiser (l'importance de la personne, du rapport, l'échec...) ?
En se concentrant sur la qualité intrinsèque de chaque relation plutôt que sur le nombre ? C'est pas mieux d'être entouré de peu de gens ayant une grande valeur, plutôt que de nombreux pique-assiettes hypocrites ?


Syd_ a écrit :Les statistiques montrent quand même qu'on est plus obèse dans les populations plus pauvres. La frugalité peut être synonyme de bonne santé, rarement la pauvreté.
Heing ? Moi j'ai toujours cru, peut-être à tort, que l'obésité était "un problème de riche". Je mets des guillemets parce que depuis quelques temps en réalité, on se rend compte que l'obésité n'est pas tant l'apanage des riches bourgeois que celui de ceux qui mangent mal et se sédentarisent trop.



Enfin bref, je doute qu'il faille chercher l'excellence, quoi qu'il arrive. Et encore moins quand on vient de loin, qu'on part de très bas. C'est le meilleur moyen de se coller des attentes excessives, qui seront donc inatteignables. Avec le lot de déceptions et de frustrations qui va avec et va contribuer à déformer ta vision de la réalité.
Je pense qu'il vaut mieux se fixer des paliers et les franchir un à un pour arriver très haut. D'autant que ce qui importe, c'est le chemin parcouru, pas le résultat. Si tu décroches le jackpot sans avoir appris à encaisser la nouvelle, tu risques de te brûler les ailes. Alors que si tu montes les échelons de façon progressive, tu apprends en même temps que tu récoltes.

Syd a écrit :Intéressant. On peut en effet apprendre à se contenter de peu mais je ne vois pas comment agir sur la perception quand on est au niveau 0.
Je crois que le plus important c'est de ne pas se fixer d'objectifs trop élevés quand on part de zéro (exemple récent : un plan à 3 alors qu'on est puceau) mais plutôt d'avancer par palier jusqu'à ce qu'on atteigne un certain bien-être. Atteindre son propre niveau de satisfaction plutôt que celui qui nous est vendu par défaut (des orgies, de la thune, des voitures et des choco-princes...), c'est ce que je veux dire par "agir sur sa perception".

Jalapeno a écrit : Je crois que le plus important c'est de ne pas se fixer d'objectifs trop élevés quand on part de zéro (exemple récent : un plan à 3 alors qu'on est puceau) mais plutôt d'avancer par palier jusqu'à ce qu'on atteigne un certain bien-être. Atteindre son propre niveau de satisfaction plutôt que celui qui nous est vendu par défaut (des orgies, de la thune, des voitures et des choco-princes...), c'est ce que je veux dire par "agir sur sa perception".
Je dirais surtout un objectif qui fait sens pour soi, sens autant dans la direction que dans la sensation. C'est une intention d'abord globale qui exerce une envie forte d'action. On a eu le syndrôme sur FTS du PUA, la majeur partie des gens voulait le devenir alors que c'est objectif ne fait pas sens pour eux (il n'est ni congruent, ni concordant avec eux). Résultat : ils ne réussissent, certains l'ont mal vécu, la motivation décline, etc.

Travailler sa perception, c'est réfléchir sur soi, remettre en question ses propres modes de pensées et dialoguer avec le terrain (ce qui ne veut pas nécessairement dire aller draguer, cela peut être de discuter avec des gens sur la manière dont ils perçoivent leur relation, par exemple).

Merci pour cet article. Il recoupe totalement mon expérience des relations amicales, quand j'avais aucun ami je torpillais mes relations unes à unes parce qu'à chaque petit pépin je devais gérer la terreur d'être abandonné et personne n'a envie de passer du temps avec des gens surstressé. Dans mon écriture, les moments où j'écris le moins sont ceux où je doute le plus de ma capacité de devenir écrivain et dans la séduction c'est pareil que pour les relations amicales, j'ai du mal à me sortir de la tête une tentative ratée parce que c'est tellement rare mes occasions de draguer ! Et je discutais poker avec un ami : l'année où il était en Allemagne il jouait beaucoup mieux parce qu'il n'avait pas peur de perdre, il faisait un tournoi par semaine. Aujourd'hui il en fait 1 tous les 2 ou 3 mois parce qu'en France le poker récréatif est peu développé et il me dit que des fois il couche des mains ou ne joue pas des coups qu'il devrait jouer.

Pour ce qui est de votre débat sur trop n'est pas mieux, Barry Schwartz a très clairement expliqué ce problème qui est spécifique a nos sociétés occidentales, avoir du choix c'est mieux que pas du tout mais trop de choix devient trop compliqué à gérer : https://www.ted.com/talks/barry_schwart ... anguage=fr

La clé me semble d'être clair et lucide sur ses attentes et ses objectifs. Il faut que la séduction soit une envie, pas une béquille sans laquelle on tombe, on sinon évidemment on tombe dans une spirale infernale de toujours vouloir plus ! Dans cette conférence magistrale, Simon Sinek (<3 <3 <3) parle des hormones et de leur rôle dans le leadership. De mémoire, on a une hormone qui est très efficaces pour nous faire atteindre nos objectifs et passer à l'action et accomplir beaucoup, c'est le puceau capable de faire énormément d'efforts sur lui, sortir 3 fois par semaine et aborder des femmes dans la rue pour son objectif de faire l'amour, mais cette hormone poussée à l'extrême devient une obsession et il faut toujours plus, encore et encore... Sauf qu'il y a un mécanisme naturel pour contrer les dérives extrêmes de cette hormone, c'est l'ocytocine, hormone de l'attachement, quand on se sent inclus dans un groupe et aimé.
https://www.youtube.com/watch?v=ReRcHdeUG9Y

Vouloir séduire, c'est bien, mais d'abord il faut travailler sur soi et apprendre à s'aimer et à aimer les gens autour de soi. C'est le meilleur conseil en séduction que j'ai reçu parce qu'il m'a permis d'accepter mon célibat.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Pertinent le 09.06.17, 10h44 par Apheleia

Pour rebondir sur les propos de Lametios, il me semble que l'hormone qui agisse principalement dans le processus de décision est... la dopamine.

Lors du processus, se produit une projection du résultat et une évaluation des efforts à produire pour y parvenir.

Malheureusement ce processus est biaisé depuis sa base, car la décision est d'abord évaluée émotionnellement, et est comparée à nos expériences en mémoire, avant d'être évaluée rationnellement. C'est la théorie des marqueurs somatiques de Damasio.

Elle rejoint surtout les observations de Pierre Karli (neurobiologiste) :
Pierre Karli, [i]L'Homme Agressif[/i] a écrit :On peut énoncer brièvement quelques faits qui montrent, de façon convergente et claire, que c'est bien la fin à atteindre qui définit la fonction que le comportement - moyen d'action - doit assurer, et qui détermine ainsi le choix et la sommaire mise en ouvre effective de la stratégie appropriée. Il faut signaler tout d'abord que, lorsque le cerveau programme une séquence comportementale, il a déjà élaboré une « image » de l'objectif à atteindre; il anticipe les effets des mouvements qu'il programme et il prépare les voies sensorielles à enregistrer les résultats attendus de ce comportement. On peut ainsi enregistrer au sein du cerveau des activités neuronales qui sont étroitement liées à une certaine attente, ou à l'enregistrement de la satisfaction ou au contraire de la non-satisfaction de cette attente. De plus, la mise en jeu des mécanismes cérébraux - face à une situation donnée - dépend du « savoir » que le cerveau individuel possède déjà - ou pas encore - pour faire face à cette situation de façon efficace. Au fur et à mesure qu'il acquiert une stratégie dont il vérifie lui-même l'efficacité, la réponse humorale complexe face à cette situation change profondément. À l'inverse, des modifications humorales d'une autre nature s'installent, dès lors que l'individu se sent incapable de faire face à la situation de façon efficace (« résignation apprise » : learned helplessness).
Nos comportements sont donc en grande partie déterminés par notre environnement, si l'on a pas construit une grille de pensée qui permette de s'en libérer (cadre qui aurait lui-même été construit sur la base de nos expériences, le serpent se mord la queue). La solution : obtenir un sentiment de contrôle. Ce qui rejoint les observations d'Henri Laborit et nos comportements activateurs ou inhibiteurs de l'action...

Bon désolé je vais vite, c'est parce que je voulais en venir là : ce n'est pas "la rareté" en soit, le facteur principal qui déterminera notre décision. C'est plutôt la réponse émotionnelle apprise, mise en comparaison avec la situation qui est évaluée. C'est donc une "mémoire" qui est mise en jeu, une "mémoire émotionnelle". C'est pourquoi "le pauvre", qui aura eu de grandes chances de vivre sa situation comme un échec, possède en lui le souvenir de son échec, qui est émotionnellement stressant sur le processus de sa décision future, et le biaise de la sorte. La rareté est prise en compte, mais elle ne biaise pas la décision (c'est émotionnel et rationnel d'avoir de la pression pour une chose jugée rare, c'est le jugement "rare" en lui-même qui est biaisé).

Et pour faire une ouverture un peu olé-olé en rapport avec la séduction, je trouve que ce sentiment de contrôle qu'on recherche dans d'autres activités, professionnelles ou de loisirs, et qui se répercute dans la séduction (et/ou inversement), pourrait être en fait une sublimation du désir sexuel (pour rejoindre la notion du rapport génie créateur/désir sexuel).

J'aime beaucoup ta nuance car elle rajoute un levier d'action supplémentaire, si le problème vient d'une émotion négative alors on peut travailler dessus. Long, difficile et exigeant mais possible ! Par là même ça nous redonne du pouvoir et la capacité d'agir et de changer les choses.

Dans le développement personnel on appelle ça les croyances implicites, ce sont les choses qu'on croit vrai sans en avoir conscience, parfois en décalage complet avec le conscient (« Je vais trouver une copine MAIS inconsciemment je tente ma chance qu'avec des filles indisponibles émotionnellement, parce que j'ai peur de l'intimité », pour un exemple personnel).

Une des idées centrale du développement personnel, la plus importante je crois, c'est la visualisation. Comme tu l'évoques, il y a une résignation apprise lorsqu'on se sent incapable de réussir, la visualisation c'est de s'autoriser à imaginer autrement, à imaginer le succès, à imaginer la fierté et là joie. Une technique efficace pour moi: je me pose la Question « Et si j'avais tort ? » et j'imagine la situation à l'opposé de ce que j'imaginais avant.

Et ta remarque sur la sublimation je suis d'accord de même, Napoléon Hill consacré un chapitre à ce qu'il appelle la transmutation sexuelle dans Réfléchissez et devenez riche. Même chose sous deux noms différents.

Sujet intriguant qui m'amène à beaucoup réfléchir. Merci à chacun pour vos contributions.

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