[J] La voie du Jedi

Note : 9

le 02.12.2016 par Venusian

19 réponses / Dernière par Venusian le 18.07.2017, 10h58

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Voila. Après l'écriture d'un FR intergalactique, et une maturation de l'idée de quelques jours voir quelques semaines, me re-voila dans le projet (un peu) plus sérieux de l'écriture d'un journal.

Je m'étais essayé a l'exercice il y a quelques années, et a la relecture, quel chemin parcouru. Un premier post il y a fort fort longtemps, et je dirais même presque dans une galaxie fort fort lointaine, je bombais le torse après avoir laissé en plan une pauvre fille alors qu'un kclose était possible, probable, indispensable. Mais c'était H2G.

La voie du Jedi est a prendre au troisième degré. Comme beaucoup de choses qui seront écrites ici, je préfère prévenir a l'avance. Le melon ne m'a pas envahi, et la référence a Star Wars est par goût, et aussi parce qu'avec la pratique de la méditation je travaille quand même a augmenter mon taux de médichloriens dans le sang, et que je peux faire léviter les poupounes parfois par ma présence accrue.

Et puis, il a quelques belles plumes sur ce forum, ça donne envie de se surpasser. Et puis, il y a l'envie, aussi. Et puis, la rencontre IRL de nombre d'entre vous doit y être aussi pour quelque chose.

Le contenu sera pas forcément tout le temps du récit d'aventures intergalactique, j'enchaîne pas comme a l'époque (ahhhhh c'était l'bon temps !), j'en ai pas besoin, et la voie du Jedi, ça sous-entend quand même un peu de profondeur.

On est sur le public. Donc, il va forcément y avoir un peu de fiction aussi ici. Notamment dans les prénoms poupounesques, et les lieux.

D'ailleurs, après ce prologue, je crois que je vous parlerai de Jeannette au sourire discret qui me picote dans le ventre, et de Antoinette la punkette piercée qui me chauffe dans le bas ventre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée ! le 02.12.16, 10h10 par Jalapeno
  • [0] La suite, vite ! le 02.12.16, 10h24 par Allandrightnow
  • [0] La suite, vite ! le 02.12.16, 16h32 par Thedaze
  • [0] La suite, vite ! le 02.12.16, 16h34 par DTS
  • [0] Yesssss! le 02.12.16, 17h11 par mistermint
  • [0] Bonne idée ! le 02.12.16, 18h50 par mctyson
  • [0] La suite, vite ! le 02.12.16, 23h38 par James_Aubrey
  • [0] Cool le 03.12.16, 11h28 par Jsh
  • [0] La suite, vite ! le 04.12.16, 14h33 par Lulla
  • [0] La suite, vite ! le 03.07.17, 11h40 par Apheleia

NO JOB IN ZOB
Il peut m'arriver parfois de contrepeter sans faire exprès. C'est le texto envoyé à Jeannette après qu'elle m'ait proposé de bosser ensemble sur son spectacle. Elle est humoriste en herbe.
Mais j'avais bien senti que sa proposition avait comme un arrière gout de miel dans le lait.

D'autant plus que quand je l'avais rencontrée quelques semaines plus tôt dans un café-théâtre, ça avait flirté direct. J'ai releve chez elle une ressemblance avec un Minion avec sa salopette en jean et son t-shirt jaune.
Une silhouette fine, un magnifique sourire discret, et un air irrésistible quand j'ai tenté de lui parler en langage Minion.
Les choses auraient pu s'emballer ce soir la si j'avais pas eu l'info qu'elle était mariée.

Elle garde le contact. Me demande des conseils. Me propose une collaboration.

Et je me vois dans l'obligation de me rabaisser à faire un cliffangher dans ce récit ... Jai plus de batterie.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Inacceptable ! le 04.12.16, 11h43 par Syd_
  • [0] La suite, vite ! le 04.12.16, 13h45 par mctyson
  • [0] Epic fail le 04.12.16, 14h33 par Lulla
  • [0] lol le 20.02.17, 07h17 par Alx1707

Une belle collaboration artistique et professionnelle qui s'amorce. Des séances de travail par skype. Oh, de temps en temps, un peu de taquinerie légèrement sexuée, gentillette. Innocente.

Et puis patatras. Le gros texto, le coup de théâtre, juste avant de venir chez moi pour bosser. Elle avoue qu'elle n'est pas vraiment mariée mais séparée depuis un bon moment "TROIS PETITS POINTS".
La tension sexuelle était déja montée. Oh, un petit peu, un chouilla, l'eau frémissait légèrement dans la casserole et donc je suis un peu surpris, dérouté bien qu'un sourire en coin est apparu spontanément sur mon visage...

Joueur, je décide de lui répondre "no zob in job". Et voila que je contrepète, involontairement, et lui envoie no job in zob.
Sa réponse est le début d'un emballement, la tension monte d'un cran. Enfin, 5 crans plutôt...
T'inquiète, on bossera quand même un peu "TROIS PETITS POINTS"
Son spectacle est en mauvaise voie, mais j'ai découvert ses jolis petits seins qui la font tant complexer.
Que dire de plus ? Il n'y a pas de technique, pas eu de stratégie rocambolesque pour arriver a sa culotte. Dès son arrivée chez moi, les regards étaient déja suffisants pour faire bouillir la casserole, et tout s'est joué par une conquête territoriale sur mon canapé en buvant le café.

La connexion post-coitale a aussi été intense, et c'est pour ça que Jeannette me picote un peu dans le ventre aussi. Modérément, mais quand même. On va pas aller jusqu'a la métaphore printanière et de la transformation des chenilles, mais il y a un peu de ça.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 04.12.16, 15h30 par Popovski
  • [0] Bien joué le 04.12.16, 15h46 par Esty
  • [0] Bien joué le 04.12.16, 15h51 par pizza_chode
  • [0] Bien joué le 04.12.16, 16h00 par mctyson
  • [0] Cool le 04.12.16, 16h10 par Lulla
  • [0] Miam le 04.12.16, 18h17 par fencers
  • [0] Enorme ! le 05.12.16, 10h50 par r-0
  • [0] Bien joué le 05.12.16, 10h55 par Thedaze
  • [0] Bien joué le 20.02.17, 07h23 par Alx1707

Le bénéfices de la méditation

La partie Jedi, de la voie du Jedi. Le fameux taux de médichloriens dans le sang.

Comme vous l'avez peut-être constaté, je poste régulièrement dans le topic qui traite de la méditation, et je pratique depuis deux ans environ maintenant, quasiment quotidiennement.

La méditation que je pratique est celle la plus a la mode maintenant : la pleine conscience. Ou pleine présence, terme plus juste correspondant a "mindfullness", selon Fabrice Midal.

Aujourd'hui, j'en ressens franchement les bénéfices dans ma vie (même si comme je l'ai dit, a l'instant ou l'on pratique il ne faut pas le faire pour un but précis, et encore moins pour du développement personnel). Une présence plus accrue, une stabilité émotionnelle, un égo qui se fait moins présent.

Dans les relations, une plus grande intensité. Paradoxalement, les émotions ne sont plus bloquées, et lorsqu'elles sont négatives il y a une prise de recul qui permet de les identifier dès qu'elles arrivent (SAUF quand l'alcool brouille la conscience, et que je peux me retrouver a l'occasion d'être lourd sans m'en apercevoir, on en reparlera).

Après deux ans de pratique, une plus grande bienveillance aussi. La méditation permet une connaissance de soi grandissante, et par effet de levier, permet aussi de mieux faire attention a l'autre.

Et ça, dans les relations amoureuses, c'est de la bombe thermonucléaire. Oser complimenter, dire ses ressentis juste a bon escient, et même, le graal : aimer sans attendre en retour. Ou en tout cas, savoir identifier quand les comportements ne sont qu'une manifestation de l'égo, une insécurité, un moment needy.
Savoir identifier quand un message, une parole est inconditionnelle ou n'est la que pour provoquer un retour.
Le fameux "je t'aime" qui sonne comme un "tu m'aimes ?" ou pire "aime moi !".

Pour conclure, la méditation ne rend pas forcément plus heureux, ce n'est pas une thérapie du bonheur, mais elle rend plus vivant.
La vie est plus intense. Elle permet de l'affronter avec tout ce qu'elle comporte, sans faux-semblants.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 05.12.16, 17h45 par Bumble
  • [0] Très intéressant le 05.12.16, 23h38 par mctyson

C'est intéressant, les mères de famille. Y a du vécu, des choses passionnantes a partager.
Mais parfois, ça a un petit coup de blues, de la culpabilité de laisser les enfants a l'école pour aller retrouver un homme, puis être trop fatiguée et culpabiliser de pas être assez disponible pour les enfants.
C'est vivifiant, je découvre un monde que je connais assez peu !

Sinon, Antoinette, la punkette.
Rencontrée il y a quelques temps, une jeune fille tatouée, avec un corps magnifique, les cheveux teints auburn et légèrement rasés sur les côtés, la totale. Et un air coquin constamment accroché au visage.

Après un échange de facebook lors d'une soirée, je l'invite a boire un verre un soir. Comme ça, sans flirt préalable, a l'instinct.
On avait parlé d'un sujet très profond : un goût commun pour la Guinness; alors je précise quand même dans le message pour lui proposer le rencard que la voir avec un peu de mousse sur le nez mettrait un peu de piment.

C'est donc pub irlandais pour la date, bougies et ambiance assez calme pour un dimanche a l'heure du thé. La demoiselle est timide. Je la taquine, elle rougit, le relève sournoisement, comme souvent. Le flirt c'est très con, parfois.

Et a un moment, je sais pas comment on en est arrivés la, mais la discussion a basculé d'un coup. D'un banal "qu'as-tu fait ce w-e", Antoinette-la-timide me sort, "ça commence par un s et ça finit par un x" . Silence dans la salle. Regard intense. Sourires coquins partagés. Ma réponse ...

"Du sax ... ?"

Elle confirme, mais je savoure la toute puissance du sous-texte. Et je sais qu'a partir de ce moment, tout ne sera plus pareil. On se met a parler musique, et de la différence entre anche et double-anche...

Quelques bières et un bar a burgers plus loin, ma main part se perdre parfois dans ses cheveux. Puis, nos pas partent se perdre dans la ville. Je sais plus si a ce moment la on avait un but, mais a un moment elle s'arrête devant une porte, et elle sort ses clés.
On est devant chez elle.
Quand je pense a toutes les stratégies que j'ai dû parfois inventer pour atterrir chez la fille, et la suffisait de marcher innocemment, discuter, pour constater qu'a un moment, on est chez elle.

Le reste est du même acabit. Je constate assez vite que nous sommes nus sur son lit, son corps tatoué sur moi, et que le sax... c'est une belle métaphore.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 14.12.16, 20h10 par Lulla
  • [0] Like ! le 14.12.16, 21h56 par MaryeL
  • [0] Bravo ! le 14.12.16, 22h22 par Allandrightnow
  • [0] Like ! le 14.12.16, 23h10 par The_PoP
  • [+1] Bien joué le 14.12.16, 23h38 par Thedaze
  • [0] Like ! le 16.12.16, 16h34 par Acier
  • [0] Like ! le 03.01.17, 10h32 par Sathinelilly
  • [0] Like a boss ! le 23.02.17, 23h31 par Arawyn

J'aime beaucoup le ton et les réflexions de ton journal.

Tu arrives très bien à rendre l'instant reel et palpable et ca c'est chouette. En plus c'est très simple et sans surenchère. Bref j'aime.

C'est une belle lecture.
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Ben tien, ça fait des lustres que tu n'avais plus de journal, non ?
Çà part bien, c'est sympa de voir une momie un ancien du site partager ici à nouveau.

Oh oui, la dernière fois que j'avais un journal on avait encore des téléphones a clapet et la question de la suprématie de Babar ou Goldorak n'était pas encore réglée.

:D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Space monkey le 05.01.17, 13h31 par Allandrightnow

Pas de résolutions.

Je vois déjà le sourire gêné sur vos visages en lisant le titre. Allez, un acte pseudo-anticonformiste de rebelle en papier mâché, comme les haters sur twitter qui tentent de se démarquer en étant anti-tout. Je sais a quoi ça ressemble, j'ai été un peu comme ça parfois.

Non, je ne prend pas de résolutions (j'en ai jamais vraiment pris, en fait) pour une raison assez simple, c'est que lorsqu'on fait le voeu de vivre dans le présent, prendre des résolutions ça peut être absurde.
Et puis, plus profondément, pourquoi vouloir absolument trouver des choses a améliorer, pourquoi vouloir absolument changer les choses ?
C'est de l'hypothétique, du futur, de l'angoissant, de la projection inutile et puis au final on n'est pas vraiment disponible pour le ici et maintenant.


Le premier janvier ne change rien, et je fais le voeu d'être présent, de vivre et ressentir, d'aimer, et déguster chaque instant et qu'il en soit de même pour vous.

Edouard Baer a formulé quelque chose d'assez semblable dans une magnifique chronique du Radio Nova, que vous avez sûrement aperçue dans vos timelines :

http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/03 ... ova-video/
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 05.01.17, 13h32 par Allandrightnow
  • [0] Like ! le 06.01.17, 12h15 par Lulla
  • [0] Bien joué le 09.01.17, 16h59 par Finn

Pour moi la question « pourquoi vouloir changer les choses » manque de sens. Les choses changent en permanence, il s’agit en fait de se demander si on veut orienter ce changement dans une direction qui nous plaît, ou bien rester spectateur.

Et comme le changement est perpétuel, il n’y a pas de jour meilleur qu’un autre pour prendre des décisions. Il n’y a pas de premier janvier. Il y a tous les jours de l’année.

Hors sujet : les anti-tout sur Twitter, sont-ils aussi anti-Twitter ? :roll:

Et voilà cher journal, je me retrouve à écrire qu'il n'y a pas grand chose à dire.

Je vois toujours Jeannette. On couche ensemble. On mange de la mousse au chocolat dans le même saladier. On regarde des photos de nous enfants.

Au secours !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] lol le 19.02.17, 21h08 par Safrania95
  • [0] Fuyez, pauvres fous ! le 24.02.17, 14h53 par Jalapeno

La danse des Egos - La voie de la relation véritable

Et voila. Le Venusian des débuts sur FTS aurait dit "et voila, je suis en LTR, merci FTS !".

Ce journal va sentir bon la rose et l'amour. Raconter des envies de se rouler nu dans un champ de pâquerettes par un beau dimanche de printemps. Des chevauchées de poneys-licornes sur des arcs-en-ciel de bonheur.

Non. Il y a de ça en filigrane, mais j'ai envie de raconter ces phénomènes très humains de la relation a l'autre, et l'inconfort que procure la volonté (partagée) de vivre une relation vraie et sincère.

Je vois donc toujours Jeannette régulièrement, dans quelque chose qui ressemble a une relation. Et je suis devenu exclusif, sans jamais qu'il y ait eu besoin de signer un contrat, ni même d'exiger quoi que ce soit. Non, juste une évidence naturelle.

Nous avons une communication profonde, vraie et sincère. C'est vertigineux, j'ai jamais vécu ça, ayant eu des précédentes relations dans lesquelles il y avait toujours une part de jeu, de masques, de tabous et de faux-semblants.

Après un w-e dernier très intense, fort en émotions, Jeannette m'envoie un message me disant qu'elle est pas bien. Qu'il faut qu'elle se recentre sur elle et ses doutes.
Mon ressenti premier est une légère peur. Mais je lui dis que je suis prêt a écouter tout ses doutes, quand elle le sent.
Après deux jours, elle me répond, et m'explique qu'elle a peur :
tout ça est trop beau
Puis son ego se réveille, et me sort le classique :
je ne peux pas t'offrir ce que tu mérite
(j'ai synthétisé ses propos, ce n'était pas exactement ces mots)

Deux choix s'offrent a moi : soit me défendre, avec mon ego, et lui répondre de suite :
Mais nonnn qu'est-ce que tu raconte, bien sûr que si tu m'offre ce que je mérite
Soit prendre du recul, voir que c'est sa peur qui la guide, et l'inviter a aller profondément aller voir ce dont elle a peur. C'est ce que j'ai fait, en lui répondant :
C'est a moi de juger si ce que tu as est suffisant pour moi. Tu as juste peur, et ça t'appartiens.
La discussion a continué, et petit a petit je l'ai sentie abandonner ses stratégies égotiques :
Ouais... Peut-être que c'est plus facile pour moi de dire que je te mérite pas plutôt que d'avouer que j'ai peur...
Puis :
J'ai peur d'être abandonnée.
Voila. Enfin. L'effet libérateur de cet aveu est une déflagration, une libération. Et je me permet derrière d'ajouter que j'appréciais tout ce qu'elle était, y compris ses travers (que j'hésite pas a pointer, avec tendresse).

Nous avons eu quelques épisodes comme ça, y compris de mon côté. Une communication a la fois bienveillante (il s'agit pas de pas tenir compte de l'autre), mais vraie, en conscience des besoins personnels, des envies, mais aussi des peurs, des faiblesses; il en est de même sur le plan sexuel. Parfois ça peut ressembler a : "je me suis senti(e) rejeté(e)", ou des compliments sincères.
Et même si c'est pas toujours confortable, ça apporte une paix considérable dans la relation.

La voie du Jedi, ça doit être ça aussi.

(EDIT : ça ressemble pas mal a ce qu'on appelait les "shit test" a l'époque !)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 29.03.17, 11h23 par Sathinelilly
  • [+1] Intéressant le 29.03.17, 12h40 par Jalapeno
  • [+1] Like a boss ! le 29.03.17, 18h56 par The_PoP
  • [+1] A lire le 29.03.17, 20h40 par Allandrightnow
  • [0] 100% d'accord le 31.03.17, 10h24 par Snow
  • [0] Intéressant le 01.04.17, 14h02 par Bumble

La peur

C'est une relation a coeur ouvert avec Jeannette. Je la décrit dans ce journal comme telle, c'est a dire une mise a l'écart de l'égo, ou du moins la conscience des tours que celui-ci peut jouer parfois.

Et quand l'égo de l'autre se réveille, ça remue, ça tangue, ça secoue. Comme pour l'épisode décrit précédemment, les peurs de Jeannette se réveillent, comme ça, par surprise.
Quelques heures avant, tout va bien, puis d'un coup sans prévenir, paf. Et comme on est dans le partage, elle m'en fait part sur messenger, avec bienveillance :
Je suis en période de paranoprémenstruelle, l'impression que personne ne m'aime, j'aime pas ça. Mais ça va passer.
Un peu de compassion de mon côté, puis je laisse couler. Mais quelques heures plus tard, elle revient se confier :
Je suis en pleine crise de doute, une enclume dans le bide, envie de tout envoyer valser. La routine !
Je veux pas t'imposer ça
Je lui dis que je suis dispo pour l'écouter, et je sais au fond de moi que c'est son ego qui pilote, toujours cette vieille peur quand tout va "trop" bien.
Mais elle n'est pas en mesure d'avoir le recul nécessaire pour voir ce qui cloche.
Si je savais ce qui se passe, je te l'expliquerai. Mais la, plus la relation s'intensifie, plus mes pulsions de fuite sont imprévisibles et puissantes. Je vais aller m'isoler et écrire
C'est pas confortable mais je la connais, et je sais que dans 24h tout au plus, tout ira bien.

MAIS, ça fait quand même plusieurs épisodes de ce type, et ça devient inquiétant. Quand nous sommes ensemble, tout va bien, c'est idyllique, léger, magnifique mais ça se produit toujours en dehors de ces moments la.

Je pense que le mieux soit que je lui confie mes limites, notamment que je suis a l'écoute mais que j'ai aussi besoin de stabilité. Et qu'il faut qu'elle travaille une bonne fois pour toutes sur ce problème de peurs, d'aller creuser la vraie raison, avec sa psy si il faut.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 15.04.17, 18h38 par Allandrightnow
  • [0] Bravo ! le 15.04.17, 19h37 par The_PoP
  • [0] Yep ! :) le 17.04.17, 03h30 par Haskeerlos

Venusian a écrit :MAIS, ça fait quand même plusieurs épisodes de ce type, et ça devient inquiétant.
Si on suit la logique de la relation "à tête/coeur/tripes ouvertes", tu partages tes inquiétudes avec elle aussi ? Du coup, si vous partagez vos doutes en même temps, est-ce que ça fait pas trop tanguer le navire ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 17.04.17, 11h19 par The_PoP

Cool pour toi, il ressort beaucoup de positif dans ce que tu écris.

C'est difficile de notre point de vue de juger de la pertinence éventuelle d'aborder le sujet du psy. Ça dépend surtout de la place que ça prend dans votre relation.

Peut être qu'elle a seulement besoin d'une écoute empathique sans que tu lui proposes de solution.
Le soucis peut aussi se régler de lui même si elle voit que tu restes la tête sur les épaules, les pieds bien ancrés au sol : ton attitude calme et dénuée de jugement pourra la rassurer.

Et aborder le sujet du psy ne serait-il pas introduire de façon prématurée une notion de gravité qui pourrait donner à ce problème plus d'importance qu'il n'en a ?

Tu es le mieux placé pour répondre finalement, pour calibrer ta réaction sans faire entrer en jeu tes propres doutes qui pourraient brouiller ta vision objective des choses.

Ne pas proposer de solution c'est déjà poser des limittes après tout.
Si ça devient envahissant sur la durée, alors dans ce cas aborder le sujet du psy c'est aussi une façon de poser une limite.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 17.04.17, 11h19 par The_PoP

Très bien vu tous les deux ! En effet, deux choses importantes dans ce genre de communication : être sûr d'être soi-même apte a vraiment écouter l'autre, et ne pas exprimer en même temps ses propres inquiétudes (pas tout de suite en tout cas) et ne pas proposer de solution, pour que l'autre la trouve lui même.

C'est en effet ce qui s'est passé. Elle m'a recontacté en disant qu'elle avait creusé le fond de son problème, et elle l'a trouvé tout en me remerciant de "lui avoir tenu la main pendant qu'elle était dans le noir".

Cerise sur le gâteau, j'ai même pas eu a lui suggérer de retourner voir sa thérapeute, elle en a parlé d'elle-même.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Cool le 17.04.17, 14h44 par Haskeerlos

Zob and job et ... Identité

Tout roule avec Jeannette. Nos projets professionnels convergent aussi, tout en ménageant des espaces personnels vitaux.

Mais finalement c'est moi qui ait vu une thérapeute. La volonté d'affronter un grain de sable coincé dans la machinerie interne depuis de nombreuses années sans arriver à aller voir ce qu'il en est.

Une seule séance, et bim. Un tsunami émotionnel, une grande surprise mais un énorme sentiment que je le savais depuis longtemps...
Ma mère a perdu son père toute jeune, et ayant été son premier fils, j'ai été un enfant médicament.
La psy à réagi quand j'ai dit qu'elle voulait me donner le prénom de son père defunt, et a ensuite tiré le fil avec une conclusion qui m'a littéralement ôté un poids énorme des épaules (avec la sensation physique) : "vous n'êtes pas responsable du bonheur de votre mère".

C'est terrible, j'ai eu un énorme sentiment de gâchis , mais aussi une sensation de légèreté en marchant sur le retour.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bien joué le 06.05.17, 21h00 par Popovski
  • [0] Bien joué le 06.05.17, 23h42 par Atz

Salut Venusian.

Content pour toi qu'en une seule séance le verrou saute.

Je pense comprendre le sentiment que tu décris, mêlé à la fois d'impuissance face à la situation, et de soulagement vis à vis d'une culpabilité qui s'envole.

La croisière de la vie

Et voila. Mine de rien, je suis dans la relation la plus longue que j'ai pu connaitre, et tout va bien.
Aujourd'hui, la question du rapprochement géographique se pose naturellement pour moi, avec en plus le bonus du tremplin professionnel, j'envisage donc ça pour la rentrée prochaine.

Le gros morceau est aussi la vie quotidienne avec des enfants, vu que j'enfile doucement le costume du beau-père, en rencontrant ses enfants.
C'est ce qui me fait le plus peur, mais je constate avec délice que c'est plutôt un cadeau. Tout en travaillant sur ce choix pas anodin du tout, notamment en ne faisant pas un déni sur ce a quoi je renonce, et en goûtant a ce que je gagne.

Je vais par contre retourner voir la psy, pour donner le dernier coup de pouce qu'il me manque, mais que j'arrive pas a faire tout seul : me défaire du conditionnement parental encore très solide, et qui pollue mes choix personnels ("choisir une fille qui a déja 4 enfants, tu vas en chier !") et professionnels ("comédien, c'est pas un métier !").
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 03.07.17, 10h32 par Bumble
  • [0] Courage le 03.07.17, 12h34 par The_PoP
  • [0] La suite, vite ! le 03.07.17, 13h20 par r-0

Pansement ?

Tout va bien. Cette relation sincère et de plus en plus passionnée, de 8 mois maintenant à la couleur d'une belle histoire.

Parfois cependant, je me pose la question du pansement, du rebound Guy comme on disait par ici y'a quelques temps.
Il n'y a rien de flagrant, aucun voyant rouge, juste un étonnement parfois. La surprise de pouvoir avoir une relation amoureuse épanouie avc quelqu'un qui n'a pas encore tout à fait fini le deuil de sa précédente relation, qui a quand même duré 14 ans.
Elle a des fois des crises de larmes, quand son ancienne vie de famille lui manque et la délicatesse de ne pas vouloir se jeter dans mes bras dans ces moments-la pour justement que je ne joue pas ce rôle de pansement.
Et puis ça passe, et tout va bien. Et on en parle ouvertement régulièrement.

Il n'empêche que aujourd'hui, je me pose la question, et je suis vigilant à tout ce qui pourrait ressembler à l'idée que je suis un homme pansement, un rebound.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 18.07.17, 12h03 par Allandrightnow

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