[Débat] Rencontrer en 2017 : L'entre-soi ?

Note : 37

le 05.11.2017 par Axelos

15 réponses / Dernière par mistermint le 11.11.2017, 16h09

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Depuis quelques temps, je m'interroge sur l'évolution des modes de rencontre.

Il me semble que ces dernières années, il est de moins en moins facile de rencontrer son (ou sa) partenaire dans un lieu public (rue, bar, boites de nuit, commerce, transports en commun, bibliothèque, etc...).

Dans ce que j'observe autour de moi, le mode de rencontre le plus fréquent est le cercle social.

Lorsque le cercle social ne permet pas de faire de nouvelles rencontres, internet est privilégié pour rencontrer des inconnu(e)s.

La parole s'est libérée à propos du harcèlement sexuel que subissent les femmes. Et c'est tant mieux. C'est un problème à prendre très au sérieux, et à résoudre. Les principes essentiels sont : respect et consentement.

En effet, à cause des mauvaises manières de certains, draguer dans un lieu public devient mal vu. Les femmes sont plus méfiantes, la prise de risques est de plus en plus évitée et les outils connectés deviennent hégémoniques et viennent souvent s'intercaler entre deux personnes qui se rencontrent.

http://www.slate.fr/story/153212/que-va ... gue-de-rue

http://www.linternaute.com/homme/mode-d ... -rencontre

Les statistiques montrent qu'il est plus probable de rencontrer son conjoint au travail (ou études) et par le biais de ses amis. C'est un phénomène compréhensible, puisque l'être humain est un animal social. Mais cela veut aussi dire que cela favorise l'homogamie d'une part, et que selon les amis et le travail qu'on a, les chances de rencontres d'un partenaire peuvent approcher zéro. D'où la nécessité de se tourner vers l'inconnu(e).

Qu'en pensez-vous ?

La rencontre d'un(e) inconnu(e) est-elle moins, autant ou plus probable qu'à d'autres époques (70s, 80s, 90s, 2000s) ? La rencontre d'un(e) inconnu(e) dans un lieu public fait-elle encore rêver ? La drague dans les lieux publics a-t-elle encore un avenir ? Si oui, faut-il s'y prendre différemment des époques antérieures ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée ! le 05.11.17, 20h53 par THS
  • [+1] Bonne idée ! le 06.11.17, 09h17 par The_PoP
  • [+1] Intéressant le 06.11.17, 14h05 par valll
  • [+1] le 06.11.17, 21h22 par Perlambre
  • [+1] Bonne idée ! le 07.11.17, 16h14 par mistermint
  • [+1] Bonne idée ! le 11.11.17, 10h23 par Matt12345

Hyper intéressant d'ouvrir ce débat, pour ce qui est du harcélement qui a explosé au grand public ces dernières semaines ça ne va pas changer grand chose à ceux qui veulent faire des rencontres dans la rue et pour les femmes c'était un sujet qui été connu depuis un bail mais trop longtemps restez tabou pour ce point la faut pas s'inquiéter et ce dire ah ça va être plus hardcore pour faire des rencontres, les filles vont être encore plus méfiantes, non.
Après on parle de harcèlement, aborder une fille pour lui témoigner notre intérêt ce n'est pas harceler donc pas de soucis et les agents qui peuvent mettre une amende ou on s'en va, c'est risible, ils ont autre chose à foutre.

Et oui ça aura toujours un avenir tant qu'il y aura des mecs qui assumeront et qui feront les choses dans le respect, pourquoi devraient ils arrêter ??
Personne ne peut interdire le fait de provoquer une rencontre.

Pour ce qui est de faire des rencontres en soirée mon avis : il y a beaucoup de facteurs qui vont rentrer en jeu il faut en prendre note :
Cercle social
Etat d'esprit
Mood de la soirée ( ambiance, etc )
Situation des Filles ( Celib, en couple, open/pas open )
Etat d'esprit des filles

En bar/boites faut accepter que pour certaines soirée si il ne se passera rien malgré un bon état d'esprit, de la tchatche, un cercle social, un bon social proof etc, il y a des éléments que tu ne contrôles pas, qui feront que nada .

La subtilité ne pas laisser l'égo prendre le dessus et te faire sombrer.
Oui les filles sont méfiantes, oui toutes les filles ne viennent pas pour faire des rencontres, oui il y en a qui sont en couples mais depuis que je sors quand je liste à chaque soirée j avais une opportunité de faire une rencontre une soirée de temps en temps ou il ne se passe rien mais rien, sinon dans 90 % du temps il y avait l'opportunité ( quand je dis opportunité : fille célibataire, embrasser, prendre un numéro).Coucher le soir même la c'est autre chose, faut pas se faire des films, avec des filles, moyenne d'âge 20 ans et des logistics de merde c'est compliqué.

OUi, moi ça me fait réver de rencontrer une inconnue en soirée, c'est la seule oppotunité que j'ai pour faire des rencontres et mon club de badminton.

Avant, les soirées et bal c'était THE lieu pour les rencontres du temps de mes parents.

J'oubliais c'est un budget les soirées, donc autant s'y amuser et profiter même si il y a pas l'opportunité de rencontrer une fille, parce que la sinon ça devient vite sombre.
Donc SP au max ( danse, papilloner ) + état d'esprit / être bien dans sa peau + sourire, le reste viendra tout seul mais pas tout le temps ...

Les applis je l'ai déjà dis c'est illusoire, trop de profils hommes et avoir des photos bétons et une bonne situation géographqiue pas dans le bled de 500 habitants.
Voila pour ma part.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 06.11.17, 11h25 par Axelos
  • [+1] Intéressant le 06.11.17, 11h49 par Baijin
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Tu dois être à l’aise avec le fait d’être mal à l’aise.
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J'ai jamais été fan d'aborder les filles dans la rue perso, donc le meilleur plan pour rencontrer des gens hors de ton cercle social, ça reste quand même les sites de rencontre. Au moins vous êtes sûrs que les gens sont là pour ça.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Non le 06.11.17, 09h12 par valll
  • [0] Non le 05.02.18, 17h18 par Sterdex

J'ai jamais été fan d'aborder les filles dans la rue perso, donc le meilleur plan pour rencontrer des gens hors de ton cercle social, ça reste quand même les sites de rencontre. Au moins vous êtes sûrs que les gens sont là pour ça.
Je peux pas m'empêcher de clarifier un point.

Que TU ne sois pas fan de rencontrer des filles dans la rue ne fais pas des sites de rencontres LE meilleur moyen d'en faire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 06.11.17, 13h30 par THS

Je ne suis pas sûr que l'entre-soi soit plus ou moins marquant aujourd'hui. Je n'ai pas le background sociologique pour étayer mon point de vue mais :

- pour en avoir parlé à l'occasion pas mal avec eux, à l'époque de mes grands parents, ça se mariait déjà dans le village/la rue/le quartier hein...

- Les voyages sont moins chers, les mutations pro beaucoup plus fréquentes, de même que les changements de taf'. Les voitures, trains, et autres transports en commun ont raccourci les distances : donc j'ai l'impression qu'on a quand même beaucoup plus de possibilités de rencontre qu'avant.

- il y a toujours beaucoup de bals, de soirées, de soirées after work, de congrès d'entreprises ou de repas au taf'... Les fêtes de village continuent de tourner à plein.

- Statistiquement il y a quelques années les lieux de rencontres principaux des couples était les lieux de travail et les mariages des amis. Bien sûr il y a plein de raisons statistiques logiques à cela mais tout de même.

- Il y a une vraie raison pratique aux relations qui se nouent dans l'entre soi : elles ne posent pas de gros problème de compatibilité de vie, ou de logistique complexe.


J'ai l'impression par contre qu'on est tous devenus hyper exigeants, au moins avec les autres. Qu'on est aussi beaucoup moins ouverts à la rencontre qu'avant.
Il me semble aussi que les dragueurs et autres séducteurs sont également moins bien vus qu'avant.

Bref, je vois toujours pleins d'alternatives aux sites de rencontre, même si j'en reconnais bien volontiers l'efficacité.

Bien sûr il y a toujours des cas particuliers pour lesquels je reconnais volontiers de plus grosses difficultées : isolé à la campagne, avec un job indépendant, etc... Mais soyons honnête à l'époque déjà, ces gens là devaient s'en remettre à l'entre soi.

Finalement rien de plus normal que les possibilités/opportunités de séduction soient liées à vos choix de vie et à vos vies sociales.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 06.11.17, 17h19 par valll
  • [+1] Constructif le 06.11.17, 18h44 par Axelos
  • [+2] Pertinent le 07.11.17, 00h18 par Thedaze
  • [+1] Pertinent le 07.11.17, 17h55 par Allandrightnow
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Après on parle de harcèlement, aborder une fille pour lui témoigner notre intérêt ce n'est pas harceler donc pas de soucis
Et oui ça aura toujours un avenir tant qu'il y aura des mecs qui assumeront et qui feront les choses dans le respect, pourquoi devraient ils arrêter ??
Quand on voit des études qui établissent que 100% des femmes ont déjà été harcelées dans les transports en commun, on pourrait comprendre qu'elles soient fermées à toute tentative de drague, même par quelqu'un de respectueux.
- Les voyages sont moins chers, les mutations pro beaucoup plus fréquentes, de même que les changements de taf'. Les voitures, trains, et autres transports en commun ont raccourci les distances : donc j'ai l'impression qu'on a quand même beaucoup plus de possibilités de rencontre qu'avant.
Oui, potentiellement, on a plus de possibilités. Mais qui est ce "on" exactement ? Certains sont effectivement très mobiles et prennent l'avion quotidiennement pour leur boulot, vont faire un week-end shopping à New York, alors que d'autres ne quittent pas l'espace de leur quartier d'environ 1 km².

Entre ces deux extrêmes, il y a des vies plus ordinaires. Est-ce qu'on a autant l'occasion que cela de fréquenter des personnes d'autres milieux sociaux, d'autres croyances, d'autres opinions, d'autres nationalités, que les nôtres ?

Certes, du temps de nos grands-parents, les mariages étaient arrangés, et la formation des couples soumise aux convenances sociales. Aujourd'hui, on peut trouver son partenaire dans une autre ville que la sienne. La limitation spatiale a sauté.

Pourtant, symboliquement, on peut dire qu'on s'associe toujours avec un partenaire vivant dans le même village mental : niveau socio-économique comparable, références culturelles comparables, etc...

Tout le monde avait-il la même probabilité de rencontrer la fille de Bernard Arnault ?

http://o.nouvelobs.com/people/20050917. ... nault.html

Est-ce que les gens de ce milieu ont besoin de venir sur FTS pour les aider à séduire ? Ont-ils seulement besoin de faire une démarche active pour séduire ? Est-ce qu'ils s'inscrivent sur AdopteUnMec ? Ce sont des vraies questions que je me pose. Si quelqu'un a un élément de réponse factuel je suis preneur.

De même, en effectuant une mission longue au sein d'un établissement public, j'y ai constaté que les fonctionnaires avaient souvent un conjoint également fonctionnaire.
- Il y a une vraie raison pratique aux relations qui se nouent dans l'entre soi : elles ne posent pas de gros problème de compatibilité de vie, ou de logistique complexe.
Tout à fait !

De plus on recherche naturellement la validation de son cercle social. Et si nous transformons au point que notre cercle social ne nous valide plus, alors nous changeons de cercle social.

D'où la question sur l'entre-soi.

Ce penchant naturel est à prendre en compte pour (vraiment) augmenter ses possibilités.

Je ne crois pas qu'on rencontre des inconnu(e)s. Nous rencontrons des demi(e)s-inconnu(e)s.

Face à cette influence du milieu social, où se situe réellement notre marge de manoeuvre ?

Je pense que pour draguer (avec succès) dans un lieu public, il faut aussi avoir un bon cercle social, et mettre en avant les similarités.
J'ai l'impression par contre qu'on est tous devenus hyper exigeants, au moins avec les autres. Qu'on est aussi beaucoup moins ouverts à la rencontre qu'avant.
Ce point me paraît intéressant. Est-ce que tu pourrais développer ?

Rencontrer aujourd'hui est peut-être plus difficile pour ceux qui ne s'intéressent plus à leur environnement immédiat. Je m'explique par un exemple précis datant de ce soir. Dans ma salle de sport, il y a encore 5 ans, les gens causaient entre machines interposées, donnaient un coup de main au nouveau venu, échangeaient de fil en aiguille bien plus loin que le sport, je m'y suis fait des ami(e)s. Aujourd'hui les 3/4 des nouveaux ont des écouteurs et s'isolent dans une bulle (et pas que les moins de 30 ans). Pourtant, une simple salle de sport est l'occasion d'élargir son cercle.

J'ai envie de vous encourager à ne pas baisser les bras, à ne pas avoir peur de l'autre, à ne pas vous enfermer. Que risquez-vous si vous êtes respectueux ? Pourquoi pas la belle surprise d'une personne qui aura aussi envie de faire votre connaissance ?
Celui ou celle qui n'ose rien, n'aura rien et c'est bien dommage. J'ai aussi envie d'encourager les filles à faire un sourire au mec qui leur plaît. Une rencontre se fait à deux...

Ce n'était pas mieux avant, se dire cela est une excuse pour ne rien tenter. C'est plus aujourd'hui un problème de communication. Regardez autour de vous, n'importe où et à n'importe quelle heure. La séduction ne se résume pas à la nuit, un supermarché entre 19h30 et 20h30 est rempli de célibataires et l'occasion de récolter des numéros de portable. Un café sur une terrasse ne coûte pas cher, une bière en afterwork non plus, les concerts dans les bars sont souvent gratuits hormis le verre pris. L'argent n'est pas non plus une excuse.

Dernier point, l'entre-soi permet de rencontrer c'est indéniable. Cela n'implique en aucun cas que la personne corresponde à nos souhaits profonds, si l'on prend le temps de gratter un peu. Ce qui semble simple au départ n'est pas pour autant gage de réussite.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 06.11.17, 21h24 par Axelos
  • [+1] Constructif le 06.11.17, 21h37 par Syd_
  • [+1] Constructif le 06.11.17, 21h49 par The_PoP
  • [+3] Bravo ! le 07.11.17, 00h20 par Thedaze
  • [+1] Absolument le 07.11.17, 01h06 par Onmyoji
  • [+1] A lire le 07.11.17, 09h20 par valll
  • [+1] A lire le 07.11.17, 17h57 par Allandrightnow
  • [+1] Bien joué le 10.11.17, 21h34 par voucny
  • [+1] +1 le 05.02.18, 17h19 par Sterdex

Sujet très intéressant, qui évolue avec la société c'est bien vrai.

Aujourd'hui, pour la première fois depuis assez longtemps, un homme est venu me demander si j'avais envie d'un rendez-vous avec lui.

Sa façon de me demander c'était très... gentleman en fait.

J'étais assise dans le métro, dans mes pensées.

Ce genre d'approche assez romantique au final, je n'en ai pas connu beaucoup, et je m'en souviendrai :)
D'habitude c'est plutôt sexuel (un mec qui me demande mon numéro parce qu'il aime mon apparence mais qui n'a pas vraiment envie de se lier) voire, et là c'est naze, du harcèlement (ça malheureusement c'est beaucoup plus courant).

J'aurais eu envie de lui dire, "oh, c'est très agréable et courtois, c'est une approche que je trouve très belle. Merci beaucoup, ça égaye ma journée :)"

Suivi d'un oui ou d'un non selon ce que j'en pense, un oui aurait été "pourquoi pas!"
Un non, en l’occurrence "Je vois quelqu'un en ce moment mais je vous souhaite une excellente journée :) profitez-bien", ou si c'est juste qu'il ne me plait pas, "Je ne pense pas, mais franchement votre approche est très belle. Passez une belle journée!"

Malheureusement, sous l'effet de la surprise je n'ai pas eu le temps de réagir, de dire quoi que ce soit. Du coup, il avait l'air assez timide ou, disons que ça demande beaucoup de courage d'approcher quelqu'un comme ça, donc il s'est arrêté à mon "euuuh", il m'a dit, "ok pas de problème, passez une belle journée".

J'ai vraiment bloqué en fait. Quand on m'approche dans la rue, les transports, c'est rarement bien intentionné. Donc là j'étais sciée! Je regrette d'avoir eu un temps de réaction si lent, j'étais vraiment sous le coup de la surprise pendant quelques secondes.

Et puis c'est délicat de répondre d'entrée à une question aussi directe sans rien savoir sur l'autre. Ce qui m'ennuie c'est qu'il a du prendre ce rejet (absence de réponse) un peu personnellement ("je ne lui plais pas") et j'espère que ce n'est pas le cas, ce serait dommage car son approche était très charmante. On voyait qu'il avait eu besoin de saisir le courage de venir me demander ça.
Mais c'est surtout que, j'ai pas eu le temps de bien saisir ce qui était en train de se passer.

En tout cas ça m'a flattée et mise de bonne humeur, moi :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 07.11.17, 19h48 par Axelos

@ Alex : attention mon post n'avait pas pour but de dire ou de prétendre qu'il était facile actuellement de rencontrer des gens hors de son cercle social.

Ce que je dis est plus simple que cela. Je crois que ce n'est pas plus dur qu'avant.

Je pense que ce qui a vraiment changé c'est :

- les gens sont globalement plus fermés aux autres qu'avant. Probablement plus flippés aussi. Les rapports humains sont vus comme difficiles.

- On est devenus plus difficiles, plus exigeants. Avant les gens se débrouillaient globalement avec leur cercle social et s'arrangeait avec ça. Maintenant plus forcément.


Je vais développe un peu le dernier point mais franchement autour de moi, c'est une hécatombe au niveau relationnel. Les 3/4 des gens pensent à se protéger avant même de commencer quoi que ce soit. La peur de l'autre guide beaucoup de choses. Je vois des nanas ultra exigeantes sur le papier qui cumulent pourtant des choix daubés dès le départ dans une quête globale de l'échec comme confort. Je vois des mecs et des nanas qui brandissent leur sacro-sainte liberté en étendard pour préserver leur célibat, alors même qu'ils s'emprisonnent au quotidien de bien d'autres entraves : crédits conso ridicules, jobs aliénants, jeux vidéos ou applis, facebook & co. Si tu veux un exemple plus parlant : les gens flippent du mariage mais font des gosses ou prennent des crédits sur 20 piges.

Franchement on vient de passer la trentaine et sur les 20 personnes qui me sont très proches, c'est un massacre relationnel. Alors même qu'il y a 3-4 ans c'était pas mal.


Voilà, je ne dis pas que c'était mieux avant hein. C'est juste différent. L'exigence c'est plutôt une qualité, mais il faut s'en donner les moyens.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 07.11.17, 19h48 par Axelos
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Comme ThePop, je pense qu'il n'y a pas plus d'entre-soi qu'avant.
Par contre, les autres modes de rencontre plus hasardeux ont décliné, ce sont substitués.
La rue, les rencontres fortuites ont perdu du terrain pour le net, qui a grand coup de marketing a convaincu, malgré les expériences et la majorité des filles qui te diront que là aussi, c'est la foire aux cas sociaux et aux morts de faim (idem pour les mecs qui te parleront des folles en tous genres).
Il y a une hypocrisie des trois parties (les sites, les mecs et les filles), car chacun tente de cacher ses manques dans cette attitude:
les sites parce qu'effectivement, ce n'est souvent pas ce qu'ils vendent:
-les romantiques se retrouvent noyés au milieu des plans culs et dans la foire à la baise
-les célibataires exigeants le sont pas tant que ça (ou alors, pas ceux qu'on rencontre)
-les communautés espèrent voir ailleurs, ou se retrouvent avec pas mal de poseurs et de curieux...

Les mecs parce qu'ils parlent de folles ou de filles chiantes dès que la nana veut un peu de respect de base ou d'attention ("nan mais on s'est "juste" embrassés/on a juste couché, on sort pas ensemble, elle me pète une crise parce que je lui ai pas écrit comme j'avais dit pour le week-end". genre le mec ça lui traverserait pas l'esprit d'annuler, à minima. Sinon la nana elle peut avoir l'impression de se faire ghoster et qu'on s'est jouée d'elle. Et que peut-être pour elle, c'est pas anodin, parce qu'elle a pas la sensibilité d'un caillou, ou qu'elle fait moins facilement le distinguo sexe-amour romantique); ou parce qu'ils cherchent que des plans parce qu'ils oseraient pas sortir avec ce qu'ils chopent ("ce qu'ils arrivent à choper", qui n'est pas reluisant dans leur tête).

Les filles parce qu'elles disent qu'elles veulent pas de plan cul ou qu'elles assument pas leur présence et sont toujours là "pour accompagner une copine/parce qu'une copine les a inscrite/pour rigoler/pour discuter et se faire des amis".
Perso moi une meuf qui a besoin du net pour rigoler ou se faire des amis, sauf exception c'est un red flag.

La plupart espèrent complètement le contraire de ce qu'on attend de leur genre a priori, mais osent pas l'avouer, et se plombent dans leurs recherches pour ça.
Plus se foutent dans des dilemmes psychologiques qui doivent pas les aider ensuite.

Et au final, ce n'est que le symptôme de leur inaptitude plus profonde à s'affirmer, à affirmer leur désir, mais aussi à se définir et à définir ce qu'ils recherchent.
Et à résister aux pressions sociales.
De là, ça me semble pas déconnant que l'entre-soi fasse toujours recette (dans son propre groupe en général on est déjà validé/défini/accepté).
Là où le substitut perd quand même beaucoup par rapport aux rencontres dans le réel du passé (même si on connait tous de belles histoires par le net, moi le premier, ça reste quand même la cour des miracles, parce que ça a en plus le défaut de donner accès à la drague à des gens qui n'auraient jamais pu parce qu'ils étaient trop socialement inadaptés -et je le dis bien que le but de ce site soit aussi d'aider les gens à évoluer, parce qu'on le sait pour en avoir eus, il y a des gens qui restent indécrottables et qui doivent consulter plutôt que de passer par un forum ou une app pour essayer d'avancer dans la drague. Sauf qu'avec AUM ou Tinder, ils peuvent parfois avoir des rendez-vous pour le plus grand plaisir de ces dames et de ces messieurs...)

Après, dans les lieux publics, il y en a aussi qui sont encore socialement ouverts pour la drague hein. La plupart du temps, les filles qui se plaignent de la rue, elles le font parce qu'elles tombent sur des bouchers, des agresseurs ou des relous. Mais ça les empêche pas de penser à sortir dans des lieux où il y aura forcément des mecs là pour draguer et d'aimer l'idée, comme les bars et les boites. Donc ça n'éliminera pas ça.

Mais la fermeture aussi est plus vraie dans les lieux où c'était plus flou, comme les activités de groupe en club (maintenant ça devient plus dur d'aller voir le groupe d'une autre activité. Par contre, OVS fait recette... avec les mêmes défauts que ses cousins orientés cul/amour).

Pour l'exigence, c'est vrai que ça n'aide pas, mais je pense que c'est un faux problème. Beaucoup d'afc sont super exigeants, mais c'est un paravent pour d'autres choses.
Les gens ont perdu l'envie à coup de marketing, de déceptions, de harcèlement, puis par addiction à des possibilités super séduisantes dans le concept ("le match parfait, assisté par ordinateur". PAO et DAO prennent de tous nouveaux sens...). Et se drapent là dedans parce que c'est plus facile.
Je pense qu'il y a aussi une question de génération, l'éducation des années 50-70 faisait que c'était pour la vie ou presque. Dans les années 70 à 80, on était déjà plus dans la liberté et le "pas souffrir plus que nécessaire", mais il y avait un sens des responsabilités et de l'implication. Depuis, je pense qu'on est dans la génération enfants gâtés pour la majorité, plus d'implication, tout tout de suite, etc. Je sais que ça fait vieux con de parler ainsi, et je connais heureusement pas mal d'exceptions, mais ça reste quand même une grande proportion des plus jeunes à cause de nouveaux principes d'éducation colportés (devrais je dire "testés", parce que pour le coup, c'est vraiment de l'expérimentation avec de la casse à la clé, parce que ça ne fait pas des individus sains/fonctionnels), et ça se voit dans les études et la perception du monde du travail, et la conception des relations.
Etant donné que c'est la population majoritaire sur ces sites, il y a forcément une tendance imprimée au groupe et à ses dynamiques.
Je pense que c'est moins de l'exigence (qui en soi, n'est pas néfaste), que du caprice, et l'incapacité à accepter ses propres torts/la remise en question.
Et la culture internet participe à ça en entretenant l'illusion que tout se vaut, que tous les avis se valent, et que donc chacun peut avoir raison et peu importe ce que pensent les autres (ce qui n'est pas propice à la remise en question, vous en conviendrez).
La culture internet permet aussi de se trouver toujours une oreille compatissante et un désordre qui nous dédouane et nous rend spécial, ou un désordre chez l'autre qui le transforme en monstre (que ce soit les aspies ou les intolérants au gluten pour les uns, ou les pervers narcissiques/LSE attention whore/manipulatrices/abandonniques pour les autres).
Pratiquement personne nous met le nez dans notre propre merde à notre époque, tous perdus dans nos réseaux bien hermétiques (parce que les algorithmes favorisent les chambres d'écho et l'entre soi, eux aussi) que nous sommes.

Alors bien sûr, internet n'est pas la boite de Pandore. Elle ne fait qu'accentuer la connerie humaine, mais celle-ci avait beaucoup moins droit de cité avant, ce qui permettait de moins éloigner les genres par des discours à la con (bon ok, avant, le sexisme était aussi plus grand, et internet a fait du bien pour cela, même si aujourd'hui de nouveau, les idiots prennent le pas -et j'utilise pas l'écriture inclusive, mais il faudrait peut-être), et d'ouvrir la porte à des gens qui méritaient leur ostracisme et leur absence de lien sociaux.
Avant, pour remplir ses besoins basiques d'humains, fallait à moment donné prendre sur soi, et sortir de chez soi, se dire qu'il fallait peut-être faire profil bas.
Internet nous permet toujours de trouver une communauté, c'est comme ça qu'on a des sites qui regroupent les pires tarés de la terre d'ailleurs (qu'on me dise pas que sur Docti ils sont sains d'esprit). ça force pas à se remettre en question et à attendre un niveau de sociabilité acceptable par le consensus de la société.
ça aussi, ça aide, conforte et force à rester dans son groupe (même si c'est un groupe qui se rencontre IRL une fois par an).

Enfin, même pour les gens qui vivent moins sur internet, je crois que le fait que tout aille plus vite, que partout autour de soi, même dans les médias traditionnels (voir ce qu'est devenue la presse), il y ait quand même des injonctions au concours de bite en permanence et à toujours vouloir paraître et s'afficher avec ce qui impressionnera le plus les autres, ça n'aide pas à considérer les hauts et les bas d'une relation comme normaux.
Et ça, c'est certainement ce qui renforce l'individualisme et l'égoïsme et le célibat.
ça et peut-être se rendre compte que les promesses de notre jeunesse (qui je pense n'existaient pas au temps de nos arrières grands parents, parce qu'ils faisaient les choses simplement par respect pour les anciens), genre "la méritocratie et l'ascenseur social -et donc romantico-sexy-économique", ben ça marche pas ou peu, et qu'on a beau se casser le cul, c'est pas ce qui fait qu'on aura un bon job, une belle relation et une belle vie.
ça peut juste puer la merde, malgré tout, parce qu'en fait on maîtrise bien peu de chose, qu'il y a une grosse part de déterminisme socio-économique malgré la possibilité d'ascenseurs pour les plus doués et chanceux, et qu'on est jamais à l'abri d'une tuile qui nous fait chuter. ça ça a nourri une frustration qui a trouvé un exutoire avec le monde 2.0 et les dynamiques sociales "libérées" de la morale sociale à l'ancienne pour être remplacées par des versions censées être plus hédonistes et axées développement personnel/acceptation de soi, mais qui finalement ne contribuent pas à développer grand monde tant les travers qui en résultent les rendent malheureux malgré le vernis.
à la fin, ça donne ça:
"whoo, génial, je suis indépendant, mais seul! mais au moins, je peux draguer sur les sites de rencontres toutes les filles de la terre... sauf que je ramène que des cageots... mais bon, au moins, je baise, et j'ai pas besoin de payer des verres pour ça... sauf que je paie un abonnement AUM... c'est la liberté... sauf qu'en fait, je me fais chier, et qu'on fait toujours les mêmes sorties entre couilles dans la même boite où toutes les nanas m'ont déjà recalées... mais au moins, je suis avec mes potes... sauf qu'ils m'égorgeraient tous pour avoir cette nana avec qui j'ai sympathisé par hasard dans le bus la dernière fois... mais bon, j'ai pas trop envie de m'engager, j'ai vu quelques nanas sur tinder avec lesquels j'ai peut-être une chance, c'est leur profil qui le dit..."
Paie ta misère mentale.

Alors bon, tout n'est pas aussi catastrophique. On a connu aussi des hausses des mariages.
Mais j'ai l'impression que l'écart entre les gens qui partaient avec un bon bagage dans la vie (éducation académique et sociale, environnement stable, esprit critique vis à vis de la société et des technologie, bonus CSP en tous genres) versus les autres s'accentue; alors que la technologie paradoxalement devait permettre de le combler.
Finalement, c'est du 50/50. Mais forcément, la moitié pour laquelle c'est le chaos, assumé ou pas, c'est la plus visible, et ça donne une impression de déstructuration bien plus forte qu'avant.

Sans compter les autres trucs comme la remise en cause des structures sociales fondamentales (la famille, qui change de forme, pour beaucoup c'est une perte de repères, même si d'autres sont au contraire contents de pouvoir enfin identifier leur structure à un modèle préexistant mais assoupli). ça aussi, ça change de beaucoup l'envie de se conformer à un modèle qu'on reconnait plus, ou autre.
Après, je suis pas sociologue, ça reste mon analyse de surface. Mais j'ai le sentiment que beaucoup de facteurs se sont conjugués pour donner cet état de fait, et que le fait que l'évolution de notre éducation ait été concordante avec l'évolution de nos moyens de communication a donné cette chose étrange qui est notre société actuelle.
Et qu'une société avec les valeurs et l'éducation de nos parents et grands parents n'aurait pas fait évoluer la tech pareil. Qu'en gros, on se serait retrouvés avec le net en mode "télé des années 80", avec plein de chose bien lisses (et toujours des gros cailloux pour les boulets/gens bizarres) et une folie cadrée; et bien moins d'impacts sur nos vies.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 07.11.17, 10h40 par The_PoP
  • [+1] Constructif le 07.11.17, 16h13 par mistermint
  • [+1] Très intéressant le 07.11.17, 17h50 par BirdonTheWire
  • [+1] Constructif le 07.11.17, 19h47 par Axelos
  • [+1] Intéressant le 10.11.17, 18h38 par Perlambre

Mis à part ce que tu dis sur "avant c'était pour la vie" (parce que faut vraiment être un peu naif pour penser ça haha) je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis.
Pour le point ou je ne suis pas d'accord, je pense que c'est parce que tu confond symbolique et réalité concrète de l'époque.
Il y avait plus d'adultères avant...parce qu'il fallait rester marié. Rester "pour la vie", ça ne voulait pas dire s'aimer, ça voulait dire rester ensemble comme on reste dans une équipe.
Ce n'est pas tout à fait pareil, et je ne dis pas que c'est mieux aujourd'hui. Mais la nuance est là.

Tout comme tu a vu qu'effectivement, aujourd'hui on est dans une symbolique de "libéralisation sexuelle déchainée", alors qu'en réalité, t'as une augmentation très forte de la misère sexuelle et affective. Ce qu'on montre dans la symbolique (media : notamment la "star culture", la téléréalité), c'est une promiscuité énorme, mais peu y goutent tant que ça.

Et ton mec vs.fille sur les sites, je peux te jurer que tu peux échanger les rôles aussi avec des mecs romantiques et des filles qui veulent juste s'amuser (et il y en a beaucoup)

Ensuite pour le "testé", bah je pense pas que ce soit forcément un mal en soit. Ca fragilise surement les faibles. Ok. Mais bon.
Je trouve pas que la société actuelle soit étrange, au contraire, elle est parfaitement logique avec son environnement.

Le reste je suis complétement d'accord.

On fait croire aux gens que c'est facile alors que non, que tout se vaut alors que non. Mais chaque époque humaine a eu ses doses de promesses de vie facile d'une manière ou d'une autre.
Il suffit cependant d'ouvrir les yeux et d'arrêter de se mentir pour constater que c'est faux. Et de la force pour s'y adapter.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Effectivement le 07.11.17, 19h50 par Axelos
  • [+1] Constructif le 09.11.17, 02h20 par Onmyoji

Ce que je retiens des échanges, pour l'instant :

Autrefois, les couples se formaient selon les convenances sociales. On se mettait en couple avec des personnes du village, ou du patelin d'à-côté. L'homogamie était donc forte. Le sexisme était également important. La solitude rare. Ce n'était pas mieux avant.

La libéralisation des moeurs a permis de faire sauter les anciens carcans. L'individu est désormais plus libre en ce qui concerne ses choix de vie. La femme s'est émancipée. Le sexe n'est plus tabou.

Cette libéralisation des moeurs a été accompagnée par la libéralisation, puis la tertiarisation de l'économie. Cela a occasionné l'exode rural. Désormais, l'individu est un anonyme dans un grand centre urbain. L'individu est libre. Mais il est aussi seul face à son existence. S'il ne fait pas de démarches actives, il peut demeurer sans travail, sans amis, sans amour.

Les années 2000 ont vu l'avènement d'internet, des réseaux sociaux et des sites de rencontre. Cette technologie a boulversé entre autres, nos rapports sociaux. Désormais, qu'on le veuille ou pas, internet s'est intercalé dans nos rapports sociaux (famille, amis, amours).

Les années 2000 ont également vu la médiatisation du terrorisme, la montée de la précarité économique, l'info en continu, et la mise à contribution des réseaux sociaux dans le débat politique et l'affichage des opinions individuelles.

Ceci a créé les conditions propices à la peur de l'autre, et au repli sur soi et sur sa "tribu".

Et j'ajoute également qu'internet nous rend flemmards. On s'est habitués à tout avoir en un clic. On ne tape même plus les recherches et les url en entier avec la saisie semi-automatique.

Ceci peut donc favoriser l'entre soi, qu'il soit lié à son cercle IRL, ou à l'effet chambre d'écho d'internet décrit par Onmyoji.

En effet, pour plein de raisons, se reposer sur son milieu habituel ou sur des applis internet-mirroir permet de limiter la prise de risque, et est moins coûteux à court terme en énergie psychique.

Jusqu'au jour où on prend conscience qu'il faut sortir de sa zone de confort pour évoluer. C'est à partir de ce moment là qu'on peut bénéficier des opportunités et des ouvertures que peuvent permettre la société et les technologies actuelles.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas si simple le 08.11.17, 02h09 par Mr.Smooth
  • [0] Oui le 09.11.17, 02h22 par Nidwazo

Jusqu'au jour où on prend conscience qu'il faut sortir de sa zone de confort pour évoluer. C'est à partir de ce moment là qu'on peut bénéficier des opportunités et des ouvertures que peuvent permettre la société et les technologies actuelles.
La rencontre "entre-soi" est réelle sur pleins d'aspects différents. Et cela pour des raisons statistiques.

* D'un point de vue social, en moyenne une fille d'un certain milieu social va plutôt chercher un mec dans le même milieu social que le sien. (de temps en temps au-dessus et plus rarement en-dessous)

* En termes de tranches d'âges, en moyenne une fille va plutôt chercher un mec dans sa classe d'âge.
https://theblog.okcupid.com/undressed-w ... 43a2ca5178

Je ne dis pas qu'il ne faut pas sortir de sa zone de confort, bien au contraire !
Expérimenter les "courants contraires", cela peut être très formateur, en termes de succès ou d'échecs.
Mais attention à ne pas partir "la fleur au fusil" !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] En effet le 10.11.17, 18h40 par Perlambre

C'est intéressant ce que tu dis Ash car l'opportunité d'envisager la question sous un autre angle.

- Une fille va effectivement s'intéresser à son milieu social pour trouver un mec. Elle baigne dedans donc ce n'est pas compliqué. Si elle tombe amoureuse et que cela ne donne rien, rien de grave, le panel est large. L'occasion d'engranger de l'expérience et quelques belles histoires.
Le temps filant vite, à la trentaine, les mecs de ton cercle social sont souvent tous casés. Sauf un ou deux mais non même en se motivant, c'est impossible avec eux.
Et si tu en rencontres un miraculeusement libre qui te fais craquer, tu es encore capable de le faire fuir car trop indépendante à ses yeux.

- Autre cas de figure. Tu es la fille qui réussit professionnellement en y consacrant du temps. Tu fais de belles rencontres professionnelles et... rien. Tu peux être reconnue par des homologues mais le jeu de la séduction ne s'enclenche pas même si rien ne s'y opposait. En fait chacun reste dans un rôle pro, une sorte de frilosité du qu'en dira-t-on.
Ce n'est pas une critique adressée aux mecs, j'ai eu ma part de frilosité.

Donc, que faire à part élargir son cercle, sortir, rencontrer... je le fais depuis 10 ans.
Et j'ai vraiment expérimenté les "courants contraires". Notamment avec des hommes plus jeunes que moi. C'est devenu à un moment une évidence - je parle de mon expérience qui n'a pas force de loi - j'ai appris autant qu'eux à coup de discussion et de sexe.
Ils étaient intéressants, plein de projets confiés même si je n'en faisais pas partie à long terme. Endurants, appétissants.
L'un a même cisaillé mon coeur il y a deux ans, ayant eu le malheur de tomber seule amoureuse. Mais j'aurai pu vivre cette expérience désagréable avec un mec de mon âge et de mon cercle. Au final celui/celle qui cherche une assurance en amour ne profite pas du présent et de son cortège de possibilités ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 10.11.17, 19h06 par Moumane
  • [+1] Intéressant le 11.11.17, 11h09 par Axelos
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 12.11.17, 20h17 par Onmyoji
  • [+1] A lire le 19.12.17, 23h42 par mistermint

Le temps filant vite, à la trentaine, les mecs de ton cercle social sont souvent tous casés. Sauf un ou deux mais non même en se motivant, c'est impossible avec eux.
Je pense que le cercle social peut nous coller l'étiquette de personne incasable lorsqu'on a la trentaine et qu'on est célibataire depuis longtemps.

Il y a un risque que les gens pensent d'une personne longuement célibataire qu'elle a un problème, qu'elle est asexuée, ou qu'elle est trop difficile, etc...

Le cercle social est à la fois facilitateur et limitateur des rencontres :
Facilitateur parce qu'il met en confiance et apporte une validation. Dans la même logique, les couples formés au sein du même cercle social semble être plus durables. Le fait que l'entourage ait une opinion positive du partenaire, voire ait créé des liens d'amitiés avec lui, rend une rupture moins probable (mais ça peut être à double tranchant).
Limitateur car le nombre de partenaires potentiels est limité (surtout lorsque le cercle reste limité aux mêmes membres depuis des années), et les opportunités de rencontrer de nouvelles personnes rares.

Donc il faut rencontrer de nouvelles personnes et sortir parfois de ses repères, tout en prenant en compte l'importance que revêt la validation sociale pour l'espèce humaine si grégaire.

Rencontrer un(e) parfait(e) inconnu(e) dans un lieu public oui. Mais il ne faut pas oublier que cet individu est un être social. Il faudra donc relier son cercle social au notre (qu'on aura entretenu) pour donner le maximum de chances à cette rencontre.

D'ailleurs en écrivant, je me souviens d'une ex que j'avais rencontré dans une soirée latino. Je lui avais proposé de venir assister à une rencontre de musiciens que j'animais dans le week-end. Elle était venue avec sa meilleure amie. On est ensuite sortis ensemble pendant un an. Je pense que la validation de sa meilleure amie a été un des maillons indispensables au commencement de notre relation.

La validation c'est un outil mais je le vois pas comme nécessaire. J'ai pas nécessairement besoin que mes amis connaissent une fille que je fréquente, ma validation me suffit. Alors c'est pas parce que je fonctionne comme ça que tout le monde fonctionne comme ça, c'est vrai ; cependant j'ai des exemples de potes qui font rarement les soirées avec leur copine, les cercles sociaux de base restent les mêmes pour elles comme pour eux. Je pense que c'est important aussi que chacun garde son groupe de base, mais c'est un point de vue.

La drague en dehors du cercle habituel, j'ai pu y voir un moyen de rencontrer des personnes différentes de celles disponibles par les voies habituelles. Hors une personne rencontrée comme ça, toute extérieure au cercle sociale qu'elle soit, rien ne prédit à l'avance qu'il y aura affinité ou pas. On en revient à notre préférence intrinsèque, et fort est de constater que la préférence reste ancrée, même sans que le cercle social ait son mot à dire. Et on peut retomber sur les mêmes profils, socioprofessionnels notamment, dans ce qui nous attire. La rencontre oui, mais derrière l'attraction reste peut-être bien, assez souvent, conditionnée par une forme de similarité. Sans entre soi vraiment, mais une forme d'entre soi qui se recréé.
Je pense que le cercle social peut nous coller l'étiquette de personne incasable lorsqu'on a la trentaine et qu'on est célibataire depuis longtemps.
J'ai pas la trentaine mais je sais pas, logiquement avec l'instabilité relationnelle qui s'est instaurée, le recul de la disponibilité pour un couple avec la course aux diplômes, la logique veut qu'il soit de plus en plus courant qu'on doive refaire une vie amoureuse à partir de trente ans, sans que ce soit mal accepté.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 12.11.17, 20h20 par Onmyoji

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