Bob a 30 ans

Note : 73

le 04.04.2018 par Axelos

27 réponses / Dernière par Perlambre le 11.04.2018, 21h09

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Penser qu'on est tous semblable face aux relations, aux sentiments, parce qu'acquis culturel, ce n'est pas avoir la plus grande flexibilité mentale.
Ce qui attire les femmes et ce qui donne envie de se poser sont -par delà les discours- les mêmes mécanismes que ce soit au Japon, en France, aux USA ect..
Si t'es grand beau, stylé, athlétique tu vas séduire dans à peu près tout les pays à fort IDH.

Si t'es stable, que t'as un projet à proposer, que t'es libre de tes pas, prévenant, en plus du volet attirance, et que t'as envie de te mettre en couple, tu vas le faire, que ce soit au Japon, France, USA ect..

Je pense qu'il y a une confustion entre représentation et choix réels. Je pense que chacun peut représenter différemment dans sa tête les raisons de ses choix, mais ce n'est pas pour autant qu'ils sont les élèments déterminants de la réalité.
On peut se penser , mais cela n'enlève en rien la réalité des mécanismes instinctifs sous-jacents qui sont les causes de la culture et non la conséquence. Les règles culturelles peuvent avoir un cout et aller contre l'instinct d'ailleurs. Elles peuvent se batir contre l'instinct -souvent même- si le trade-off est bénéfique.

Une grande partie de la littérature en plus est basée sur ça. Le Cid : l'instinct contre la stabilité sociale (la passion contre l'honneur). Idem pour tous les trucs de filles qui sont mariées à des vieux riches pas attirants et qui désirent des jeunes mecs beaux. J'ai trouvé les meme thème avec la meme force dans la littérature Japonaise, qui est quand même un sacré exemple de culture différente.

Ce que je veux dire c'est que malgré les particularismes culturels qui dépendent en outre:
>du biologique comme "hardware"
>de la géopolitique, du climat, toujours dépendant du bio
>de la technique, toujours dépendant du bio
>ect..
Eh bien malgré ces particularismes, l'instinct reste le même. C'est de ça dont on veut parler. C'est une illusion de penser qu'on est attiré par des machins culturels, ça ne tiens pas la route, parce que malgré les discours, les gens agiront dans le sens de l'instinctif. Il y a toujours un retour à la "normale" par quelque média que ce soit.
Invertis ou non, on est attiré des par gens attirants, et on reste avec des gens qui sont intéressants et stables et libres.

Par contre dans le couple, je pense qu'il y a bel et bien une notion de projet, qui est protéiforme, et c'est là dessus que le culturel peut le plus agir.
En fonction du projet visé consciemment ou non, on va toucher plus de cordes sensibles.
Une japonaise, sauf si c'est une working girl ou une gaijin hunter (et encore ça dépends) elle va surement s'attendre à une demande en mariage si vous avez 28 ans et que vous vous voyez depuis 1 ans. Alors qu'a 22 elle va s'amuser et s'éclater. Donc si t'arrives en lui disant, à 28 ans : je veux pas me marier et rester libre, t'as probablement pas beaucoup de chances d'être dans son projet, ou alors tu l'attires tellement (lire haute valeur perçue) qu'elle va accepter de briser ses projets pour rester avec toi.
Mais sous tout ça, il y a toujours l'instinct et des invariables. Qu'il existe des exceptions n'enlève rien à tout ça.

Si Alex se pose la question ici, c'est pour des réponses qui essaient d'être optimales et non pas parfaites, donc il faut prendre en compte les jeux des grandes masses.

Le modèle dominant est dominant pour de bonnes raisons. S'il n'est plus adapté, il changera naturellement comme ce fut le cas lors du changement vers la sédentarisation et des vraies et durables boulversements sociaux que cela impliquait pour bien fonctionner et s'y adapter.
Les modèles efficaces deviennent naturellement la norme. Quand ils tombent en désuétude, ils se brisent.

personne "mono"amoureuse et une personne polyamoureuse?
Typiquement, là on est sur du "projet".
Tous mes amis qui ont voulu honnêtement tester le poly amour l'ont fait avec les meme profils de filles qui les attiraient avant.
A savoir : c'est pas parce que t'es poly que tu vas aimer des laiderons et des gens chiants.
Aussi, suivant la logique du projet, il ne te viendrai pas à l'idée quand t'es poly de te mettre avec quelqu'un qui ne veut pas te "partager" selon ses idéaux.
Donc je trouve ça assez facile de conjuguer au final.

C'est ce que tu sembles aborder dans la dernière partie de ton message, cette notion de projet, d'agenda, conscient ou non.



Du reste, je partage ton point de vue, durable je vois pas trop ce que ça veut dire. Enfin selon mes termes, une relation vue comme durable c'est celle ou vous sembles avoir des projets compatibles et vous pensez qu'ils le resteront dans l'avenir, en vertu des élèments d'info que vous avez.
C'est abstrait.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 09.04.18, 12h49 par Axelos
  • [+1] Constructif le 10.04.18, 19h44 par Hillel

Par relation durable, j'entends une relation qui en arrive au stade où il est peu probable qu'un des 2 partenaires prenne la décision de rompre à court terme.

L'attraction n'a plus le rôle prépondérant qu'elle avait lors de la formation du couple et de ses premiers instants.
Tout dépend de ce dont tu parles. Pourrais-tu donner des exemples concrets? Qu'est-ce qui s'imposent à bien des individus qui s'imposeraient autant aux minorités? Quelles normes?
La norme est d'être droitier. En conséquence, le monde et les objets sont majoritairement pensés et construits pour des droitiers.

Il y a 16% de gauchers. Dans leur vie quotidienne, ils s'adaptent à un monde de droitiers. La norme d'être droitier s'impose donc également aux droitiers et aux gauchers.

Jusqu'à récemment, un mariage était défini comme l'union de 2 individus de sexe opposé. Depuis la loi sur le mariage pour tous, les individus de même sexe peuvent également se marier.

L'ancienne norme était : "Les couples hétéro peuvent choisir de se marier ou non". En conséquence, les couples homos ne pouvaient pas se marier, ce qui ne leur permettait pas les mêmes possibilités juridiques (impôts, adoption, héritage, etc...). La norme s'imposait donc bien aux couples homo (et de manière bloquante).

La loi du mariage pour tous fait suite au souhait de la communauté homo d'être inclus dans la norme, c'est à dire littéralement est considéré comme normaux.

La nouvelle norme devient : "Tous les couples peuvent choisir de se marier ou non, quelle que soit leur orientation sexuelle".
Comment tu conjuguerais les qualités que tu développerais auprès d'une personne "mono"amoureuse et une personne polyamoureuse? Dans le sens, qu'est-ce qu'il te resterait de transposable et qui serait universel, qui s'imposeraient à tous?
Je ne sais pas car je suis moi-même dans la logique mono-amoureuse, et je ne connais personne faisant vivre des relations "polyamoureuses" sur le long terme.

La délimitation entre les 2 ne me paraît pas si tangible que ça. Beaucoup de couples monogames tiennent parce que les partenaires ont des amants ou des maîtresses à côté, et que chacun le sait et l'accepte (ou le tolère).
Ce qui attire les femmes et ce qui donne envie de se poser sont -par delà les discours- les mêmes mécanismes que ce soit au Japon, en France, aux USA ect..
Si t'es grand beau, stylé, athlétique tu vas séduire dans à peu près tout les pays à fort IDH.
Oui. Et lorsqu'un homme trouve qu'une femme a un charme fou, il n'est jamais le seul à penser cela.
Si t'es stable, que t'as un projet à proposer, que t'es libre de tes pas, prévenant, en plus du volet attirance, et que t'as envie de te mettre en couple, tu vas le faire, que ce soit au Japon, France, USA ect..
C'est là où je ne suis pas aussi catégorique.

Je vois beaucoup de cas où l'homme reste en couple avec une femme chiante, pas sexy, dépressive, jamais contente, etc...

Je vois beaucoup de femmes qui restent en couple avec des hommes pas beaux, pas fun, intolérants, sexistes, etc...

On a tous ce pote dont on se demande pourquoi il reste avec cette femme qui lui cause du tort, alors qu'elle n'a rien de si extraordinaire. On a tous cette copine qui reste avec ce mec qui lui cause du tort, alors qu'il est moche et con et qu'elle pourrait trouver mieux.

On lit beaucoup qu'il faut communiquer, pimenter sa vie sexuelle, continuer de séduire son/sa partenaire pour faire durer son couple.

Mais je ne pense pas que ce soient en réalité des déterminants de la longévité d'un couple. Ca en influence l'harmonie, la qualité, mais pas la durée.

Avoir une haute valeur sexuelle ne me semble pas impliquer de plus grandes probabilités d'être en couple et que ce couple dure. Je pense même que ça peut influencer négativement, dans le sens où si tu as énormément de choix, du seras moins enclin à vouloir préserver ton couple lorsque tu ressentiras une baisse de désir ou que tu traverseras une phase de doute.

Du coup, les facteurs qui vont influencer le niveau d'engagement des partenaires, et la durée du couple sur le long terme me semblent être différents de ceux qui vont influencer l'attraction sexuelle.

J'y vois une part de transactionnel. J'avais tel idéal. Je suis d'accord pour faire une concession sur tel aspect, en échange de tel autre aspect.

Un individu fait intérieurement un comparatif bénéfice/coût, et ce rapport détermine s'il choisit de préserver son couple ou de rompre. Ce comparatif n'est pas entièrement rationnel.

Tu dit que si tu exprimes à la fois les caractéristiques du mec fun, léger, sexy, attirant et du bon père de famille stable, prévenant, gagnant bien sa vie, sachant où il va, alors tu n'auras pas de mal à te mettre en couple et à le faire durer.

Ce serait le cas si on pouvait être tout cela à la fois. Mais en fait, ça n'est pas possible du fait que le temps est limité. Pour être stable et bien gagner sa vie, il faut investir du temps et de l'énergie dans son travail. On a donc moins de temps et moins d'énergie le soir pour être léger, et moins de temps pour s'occuper de son corps et entretenir sa silhouette.

Et même si c'était le cas, le mec attirant l'est parce qu'il y a de l'incertitude. Le bon père de famille l'est parce qu'il y a de la sécurité. Une fois que le mec attirant devient bon père de famille, il bascule du côté de la sécurité, et est donc de fait moins attirant pour sa partenaire (même s'il n'a pas changé).

le mec attirant l'est parce qu'il y a de l'incertitude.
Je suis d'accord avec pas mal de choses que tu as écris, par contre ça, c'est juste ôter la chaîne logique.
C'est pas le fait d'avoir de l'incertitude qui attire.
C'est que structurellement les gens qui sont très attirant peuvent se permettre comme tu dis d'avoir moins à avancer d'engagement potentiel. Et donc jouer sur l'incertitude relative.
Ce serait le cas si on pouvait être tout cela à la fois.
Tu as des gens qui le sont mais dans les faits ce ne sont pas eux qui vont de poser la question du couple et de ses problématiques.

Du reste, pour complèter ou plutot spécifier ma première liste de choses spécifiques aidant la durera :
l'intelligence émotive.
Grand mot.



Il y a un dernier élèment sur lequel nous ne sommes pas forcément en accord:
je ne dis pas qu'être attirant aide EN SOI à avoir un couple durable. Je dis cependant qu'avoir une liquidité importante sur le marché multiplie énormément tes chances de faire:
>des rencontres avec des gens qui te plaisent au stade 1
>des rencontres avec des gens qui peuvent te correpondre au stade 2
>des rencontres avec des gens ou tu n'a pas besoin de faire des trade-offs (genre sacrifier l'attirance pour la stabilité) trop importants au stade 3

Je vois beaucoup de cas où l'homme reste en couple avec une femme chiante, pas sexy, dépressive, jamais contente, etc...

Je vois beaucoup de femmes qui restent en couple avec des hommes pas beaux, pas fun, intolérants, sexistes, etc...
Tu as raison. Quoique ton beaucoup est un "peu" en relatif. Tu dis beaucoup tout en sachant que ce sont des exceptions. Attention!
Mais dans ces cas là, je suis prêt a parier que:
>soit ça tient parce qu'un des deux fraude sur sa valeur (en augmentant la sienne, moins probable au long cours, ou alors convainc l'autre que c'est une merde, plus probable)
>soit ça tient parce que les gens sont plus ou se croient plus en confort au sein de leur couple. C'est le couple d'habitude ou de sécurité, qui est surement le truc le plus commun. C'est aussi celui, dans une société obsedée par l'amour passionnel en symbolisme, qui a le plus de chance qu'un des deux aille voir ailleurs s'il commence à se sentir désiré par mieux ailleurs
>soit qu'il y a un trade-offs que tu ne vois pas directement.

Sinon, la tolérance n'est pas une qualité objective dans l'attirance, ni meme un couple par exemple. Soit parce que deux peuvent être "intolérant" (sur quel sujet en plus? ça peut même être un point d'approche!).
Si c'est un cas subis, bah retour à mes trois possibilités proposées :)

C'est pas le fait d'avoir de l'incertitude qui attire
Toutes choses égales par ailleurs, si tu parais trop "facile à avoir", ça suscite moins de désir que s'il y a de l'incertitude.
Tu as des gens qui le sont mais dans les faits ce ne sont pas eux qui vont de poser la question du couple et de ses problématiques.
Se poser ou ne pas se poser des questions à propos de "comment séduire" ou "comment augmenter mes chances d'être en couple" n'est pas complètement lié aux capacités d'une personne en la matière. Ca tient au caractère des individus : certains vont se poser plus de question, et plus s'évaluer eux-mêmes que d'autres.

Il y a des gens qui se sont mis en couple dès 18 ans avec le premier partenaire qu'ils ont trouvé, qui sont dans un couple de sécurité, et à qui ça convient très bien. S'ils devenaient célibataire le lendemain, ils n'auraient pas la capacité de séduire, mais ils ne se posent pas forcément la question. D'ailleurs certains d'entre eux croient qu'ils sont des bons dragueurs.

C'est le bon copain ou la bonne copine, en couple ronronnant depuis toujours et n'ayant eu qu'un partenaire, qui veut te donner des conseils sur ta vie amoureuse.
:awesome:

Ca me fait sourire, mais ils ont en partie raison. Avoir la foi en ses capacités de séduction et de maîtrise de sa vie amoureuse est aussi important que la réalité objective de ces capacités. Il est bon de cultiver une illusion positive de soi.

Dans une certaine mesure...
je ne dis pas qu'être attirant aide EN SOI à avoir un couple durable. Je dis cependant qu'avoir une liquidité importante sur le marché multiplie énormément tes chances
Oui sur le fait que ça augmente tes chances.

Mais tu sembles accorder une place prépondérante à la valeur sociale perçue. Il y a une part de fait objectif, et une part de croyance là dedans.

La part de fait objectif c'est que si tu es considéré comme à "haute valeur sociale perçue", alors tu as plus de chances de sortir avec une femme à "haute valeur sociale perçue".

Tu en déduis un lien de proportionnalité entre ta propre valeur sociale et la valeur sociale des femmes avec qui tu pourras sortir.

Mais cela peut s'expliquer autrement.

Par exemple Guillaume Canet et Marion Cotillard sont en couple ensemble. J'ai objectivement moins de chances de sortir avec Marion Cotillard que Guillaume Canet. Mais ce n'est pas lié au fait que j'aie moins de valeur sociale perçue que lui. C'est surtout lié au fait que Guillaume Canet et Marion Cotillard font tous deux partie du milieu du cinéma, et qu'ils sont dans la même tranche d'âge. Ils ont donc plus de chances de se rencontrer.

Le monde du cinéma a une plus haute valeur perçue que le monde de l'informatique car il fait plus rêver. C'est une donnée externe qui n'a pas d'influence sur mes chances de séduire des femmes, ni sur celles de Guillaume Canet ou Marion Cotillard de séduire.

Si on regarde la vie de couple des acteurs et actrices à succès, elle est globalement semblable à celle de tout le monde :
- Certains restent avec le même conjoint toute leur vie
- Certains se marient plusieurs fois
- Certains enchaînent des relations courtes
- Certains sont célibataires endurcis

Bien sûr, on communique plus à propos des stars lorsque tout leur sourit que lorsqu'il y a des ombres au tableau. Cela laisse donc penser qu'ils ont une vie meilleure car ils sont plus beaux, plus riches, plus célèbres.

C'est pour ça que je pense que concernant la "haute valeur", il y a aussi une part de croyance : "Si je deviens quelqu'un à haute valeur, alors je pourrai séduire qui je veux facilement, et vivre le type de relation que je veux facilement car ça me donnera du choix. Du coup, je n'ai pas besoin de me soucier d'être en couple, ça viendra un jour".

Sauf que, le temps qui nous est alloué n'est pas infini.

A 20 ans, à 25 ans, tu peux te dire : "ça viendra, j'ai le temps". Ca se peut que ça vienne tout seul d'ailleurs. Mais à 30 ans, si ce n'est pas encore arrivé, c'est le moment de s'en inquiéter, en devenant plus objectif à propos de ses perspectives de rencontre de partenaire de vie potentiel et plus volontariste quant aux moyens mis en oeuvre.

Parce que le quadra célibataire et n'ayant jamais vécu en couple, touché par la calvitie et la poussée de bide, il perd nettement en attractivité sur le marché des rencontres.

Et puis, vivre en couple, ce n'est pas qu'une question de s'associer avec des gens de sa valeur ou pas. C'est former une équipe avec quelqu'un, pour être plus fort face à l'adversité de la vie et en tirer le meilleur.

C'est de l'attraction sexuelle mais pas que. En plus de cela, c'est être colocataires, amis, famille. Et c'est continuer à former une équipe lorsqu'on deviendra moche vieux/vieilles, malades, etc...

On peut se penser , mais cela n'enlève en rien la réalité des mécanismes instinctifs sous-jacents qui sont les causes de la culture et non la conséquence.
Wé... moi je penche plutôt du côté existentialiste. Mais je pense que je m'éloignerai trop du sujet si je commençais à en parler. Bref, je ne te rejoins pas sur tout mais pour parler de couple:
Si Alex se pose la question ici, c'est pour des réponses qui essaient d'être optimales et non pas parfaites, donc il faut prendre en compte les jeux des grandes masses.
Mais, ça je l'ai bien compris. J'ai compris que de base, -Alex recherche la réponse au plus grand nombre, à la norme dominante. Ce que j'en tire de ça, c'est qu'avant de pouvoir se mettre en couple ou être séduisant pour un couple, il faut au préalable déterminer ses attentes. Ce qu'a fait -Alex implicitement.

A partir de là, ça n'a rien d'incompatible avec ce que j'essaye d'expliquer depuis le début. Juste que parfois, il y a des gens qui ne cherchent pas à viser le plus grand nombre, mais le nombre restreint. Pour ne citer que ça, je pense que, quand on commence à faire l'amalgame entre polyamour et couple exclusif/ouvert dont les partenaires se permettent d'aller voir ailleurs, il y a une dissonance évidente. Dans le sens que, un couple dont les partenaires ont des maîtresses, des amants, c'est toujours des "mono"amoureux.

Bref, dans tous les cas, il y a une règle générale qui peut en être tiré: déterminer à l'avance le projet, en prenant en compte la culture et les envies dans laquelle s'inscrit la personne. Mais comme ça sert à rien de faire juste plaisir aux autres et qu'il faut se faire plaisir aussi, c'est cool aussi de déterminer à l'avance notre projet, à nous, individuellement. Après on voit le projet à deux. D'ailleurs le projet, tu en parles très bien dans ton post.
Par contre dans le couple, je pense qu'il y a bel et bien une notion de projet, qui est protéiforme, et c'est là dessus que le culturel peut le plus agir.
Absolument.
La norme est d'être droitier. En conséquence, le monde et les objets sont majoritairement pensés et construits pour des droitiers.
On part du principe que tu utilises la métaphore: Est-ce que ça veut dire que les gauchers ne peuvent pas trouver des alternatives ?
Il y a 16% de gauchers. Dans leur vie quotidienne, ils s'adaptent à un monde de droitiers.
Est-ce que ça veut dire qu'ils deviennent droitiers?
La norme d'être droitier s'impose donc également aux droitiers et aux gauchers.
Est-ce que ça veut dire que les gauchers agissent dans leur nature ? Finalement, est-ce que les gauchers ne seraient pas plus heureux, épanouis, dans un monde de gaucher? Avec un gaucher?

En fait, j'ai l'impression que tu parles plus d'obligation, de contraintes, auxquelles on se soumet, plutôt que d'agir "instinctif". Bien que tu vas me dire "se soumettre à l'obligation à la contrainte du coup c'est instinctif".

Sinon quelques chiffres (j'ai pas trouvé mieux en terme de source):
D’après une étude réalisée par l’agence Acxiom, 40,6% des foyers français sont composés de célibataires. La tranche d’âge la plus touchée est celle des 18-34 ans. Les pères célibataires (2,6%) ont plus de facilité à trouver un partenaire que les mères célibataires (15%). En revanche lorsqu’elles n’ont pas d’enfants, les femmes ne sont que 20% à être célibataires contre 48,4% des hommes.

D’après l’INSEE, 51% des parisiens sont célibataires, soit 14,2% des français. Les personnes une fois en couple quittent la ville pour s’installer en banlieue et fonder une famille.

D’après la grande enquête sur l’amour en 2015, faite par Love Intelligence, 53,3% des français considèrent en priorité que le bonheur se trouve dans le couple.

Par ailleurs, 54% d’entre eux recherchent la complicité avec leur partenaire, 46,4% préfèrent un conjoint aimant, 44,4% mettent en avant la fidélité, et seulement 11,7% misent sur la sexualité dans le couple.


La majorité des personnes interrogées se projettent dans un couple fusionnel (48,8%). Les français ont à cœur de conserver et de renforcer l’intimité dans leur couple.
Vous en pensez quoi de tout ça?


Sinon, il y a une chose à laquelle je me suis mise à penser: le sentiment d'être unique.

Quand on est en "célibataire et séducteur", on part finalement du principe que personne n'est unique. Personne n'est irremplaçable. Ce qui fait qu'on peut "enchaîner", se remettre d'un râteau, varier et multiplier les rencontres.

J'ai l'impression qu'à contrario, projeter le couple, c'est accepter, ou exprimer, le fait qu'une personne est unique.
Quand on se met en couple, on fait un choix. On projette sur du long terme, de l'avenir, on tente d'éviter la rupture. Donc on peut plus ou moins se dire que la personne se doit d'être "unique".

De mon expérience, la plupart des nanas que j'ai rencontré qui veulent "du couple" sont des nanas qui veulent avoir leur existence propre, et surtout différente des autres nanas. Elles ont besoin de se voir attribuer un rôle particulier, une place particulière dans notre vie, pour plus ou moins légitimer l'idée de couple : ce que je peux faire avec toi, je ne peux le faire avec quelqu'un d'autre, donc, nous nous sommes choisis comme partenaire de vie.

J'ai l'impression que, les femmes qui ne ressentent pas cette sensation d'être "unique", qui n'auront pas une place particulière par rapport aux autres femmes, auront moins envie de se projeter dans une relation avec nous. Puis, les "nanas du couple" se projettent vite. Elles testent assez rapidement ta fidélité, ta capacité à faire des compromis, à communiquer ton intimité... Il suffit que tu donnes un signe négatif et tout est remis en question.

Je dirai que les femmes ont besoin d'avoir confiance. En ta sincérité, ton investissement, ton engagement. Peut-être qu'être le "mec du couple", c'est aussi appuyer de façon fondamentale sur ses leviers là, sur lequel t'appuieras moins en tant que célibataire.

Du coup le sentiment d'être unique, vrai, faux?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 11.04.18, 09h57 par Axelos
"Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement"
- Eleonor Roosevelt

J'en pense que je lirais bien les chiffres car ces pourcentages et les déséquilibres d'un genre à l'autre me font dire que c'est soit étrange, soit il y a plein d'hommes en couple célibataires, et plein de femmes en couples partagées entre plusieurs mecs...

Pour le reste je trouve encore une fois qu'on parle beaucoup de caractéristiques individuelles alors que l'essentiel de ce qui fait tenir le couple indépendamment de la typologie de chacun du moment qu'il y a de la motivation, c'est à deux que ça se passe cf mon premier post.

Après on peut rester dans des demi vérités du genre si tu es attirant tu es attirant partout* (déjà c'est pas évident de le rester quand tu changes de quartier alors de pays....), mais si on cherche des postures à adopter c'est en regard de chaque relation.

Pour une relation longue il faut chercher à maintenir une relation en vue avec quelqu'un qui a le même objectif point. éventuellement annoncer la couleur d'emblée mais c'est pas toujours le cas. Pour certaines personnes et à mon avis ce sont les plus heureuses en couples, elles ne s'y attendaient pas. Et le twist c'est qu'ils restent pas ensemble que par habitude mais que parce que ça continue de leur convenir.

Pour ce qui est de se mettre dans la catégorie des acceptables pour une relation, je pense qu'il s'agit de ton autre sujet. Mais c'est là où je pense que le cocktail attirant/stable peut jouer.
Bien que des études montrent que les nanas choisissent instinctivement pour du long terme des mecs qui font moins fantasmer donc moins attirants mais perçus comme meilleurs providers, potentiellement plus stables psychologiquement et relationnellement (genre c'est physique et on peut pas être les deux du moins pour la même personne. Alors les seuils doivent varier selon le fine tuning de chaque femme niveau cérébral et hormones mais dans les grandes lignes à un instant t pour une femme soit tu es son fantasme d'ons soit son mari idéal (enfin si elle te trouve bien)).

Mais pour être vu comme acceptable pour une relation faut avoir aussi des caractéristiques intrinsèques qui montrent qu'on est vivable (ça dépend des femmes mais il y a des choses comme l'humour, l'ouverture d'esprit et les gentillesse fameuse qu'elles nous sortent en parlant de leur prince charmant. c'est pas des conneries c'est juste pas ça qui les attire c'est que ça leur semble nécessaire sur le long terme pour pas se faire chier. Après l'humour peut être dans les deux catégories mais certaines nanas ont pas besoin de ça pour être attirées.) En plus du côté attirant et provider.
Les filles font d'ailleurs souvent le distinguo entre le mec baisable et le mec potentiellement acceptable en couple d'après la phase de séduction.
Donc il faut séduire différemment. Pas jouer que sur le côté sexuel et l'attirance superficielle (sexe, émotions positives jetables) ou les connexions superficielles. Faut aller plus loin niveau valeurs ou projets de vie et se montrer attirant aussi par ça et par des choses moins éphémères.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 11.04.18, 09h58 par Axelos
  • [+1] Intéressant le 11.04.18, 15h54 par Hillel
  • [+1] Constructif le 15.04.18, 22h44 par Fwi Man

Mais, ça je l'ai bien compris. J'ai compris que de base, -Alex recherche la réponse au plus grand nombre, à la norme dominante.
Je ne cherche pas une solution qui serait valable pour une partie de la population et pas valable pour une autre.

Je donne des pistes de réflexion, en généralisant, de manière à ce que chacun puisse contribuer et se construire sa solution.

Je tente de faire apparaître les processus à l'oeuvre lors du choix de l'engagement avec un partenaire. Ces processus, je les cherche à partir des connaissances et de l'expérience que je peux avoir sur la psychologie et les sentiments humains (aussi bien ceux ressentis chez moi, ceux observés chez les autres et l'apport conceptuel de disciplines intellectuelles).

Ces processus sont les mêmes pour tous, puisqu'ils s'appuient sur la constitution psychique et émotionnelle de l'être humain. Nous sommes tous faits dans le même moule.

Le fait d'être hétéro, homo, mono ou polyamoureux ne sont pour moi que des modalités de l'appariement sexuel et émotionnel entre des individus.

Du fait que nous soyons fait sur le même moule, il en résulte des comportements majoritaires face à une situation donnée. C'est l'émergence des normes.

Je dis des normes, car il n'y a pas une norme unique. Il y en a une infinité. On n'est jamais 100% dans la norme ni 100% hors norme. On est dans la norme sur tel aspect (mesurer 1,65m pour une femme), et hors de la norme sur tel autre (être polyamoureux).
Ce que j'en tire de ça, c'est qu'avant de pouvoir se mettre en couple ou être séduisant pour un couple, il faut au préalable déterminer ses attentes.
Oui. Mais on ne détermine pas ses attentes en matière de couple hors de la société.

Ces attentes sont influencées par :
- Notre constitution biologique et psychique d'être humain : les envies sexuelles et le besoin d'attachement est commun à tous les êtres humains
- Les représentations culturelles du couple et de l'amour (on a tous intériorisé les mêmes codes romantiques venant du cinéma)
- Le champ des possibles dans le monde réel : Un certain nombre de mecs sur le forum se disaient polyamoureux. Je parie qu'une bonne partie d'entre en sont ou seront dans un couple standard mono. Ils vont trouver peu de partenaire qui voudront sincèrement être dans une démarche polyamoureuse. Ou bien eux-mêmes ressentiront le besoin d'exclusivité dès lors qu'ils se seront attachés à une partenaire.

Si la jalousie et l'envie d'exclusivité existent, c'est sans doute pas pour rien, et pas uniquement la conséquence d'une norme culturelle à ce sujet. La norme culturelle ne fait qu'aller dans le sens de sentiments humains forts qui préexistaient, et a permis d'éviter que les gens ne s'entretuent trop fréquemment pour des histoires de cul.
Est-ce que ça veut dire qu'ils deviennent droitiers?
Non ils sont toujours gauchers. Mais ils adoptent des stratégies de contournement pour effectuer le plus aisément possible des tâches plus facile à réaliser pour un droitier (utiliser des ciseaux, un ouvre-boite, écrire sans faire baver l'encre). Heureusement, on a cessé d'attacher la main gauche des écoliers dans leur dos.
Finalement, est-ce que les gauchers ne seraient pas plus heureux, épanouis, dans un monde de gaucher?
Plus heureux je ne pense pas. Ils se feraient moins chier à utiliser les objets en tous cas. Et ce seraient alors les droitiers qui éprouveraient des difficultés.

En revanche, s'il y avait 50% de gauchers et 50% de droitiers, ou si tout le monde était ambidextre, ces problèmes ne se poseraient pas.

Aujourd'hui, il existe de plus en plus d'objets pour gauchers. Ce qui facilite la vie des gauchers. Mais il reste une conséquence quand même : il y a moins d'objets de gauchers que d'objets de droitiers, donc ils ont moins de choix. Et ces objets peuvent être plus chers car fabriqués en moins grande quantité.
En fait, j'ai l'impression que tu parles plus d'obligation, de contraintes, auxquelles on se soumet, plutôt que d'agir "instinctif"
Je parle surtout d'usages majoritaires, et de forces naturelles et sociales qui s'exercent sur l'individu et orientent ses pensées et son action.

Comme lorsque t'es dans une foule pour assister à une animation.A la fin de l'animation, si la foule avance vers une issue précise, il est très coûteux de marcher dans la direction contraire pour rejoindre la porte d'entrée, voire impossible selon la puissance du mouvement de foule. En revanche, si tu veux pas te rendre à l'issue vers vers laquelle se dirige la foule, tu peux tenter de dévier ta trajectoire pour rejoindre une autre issue qui t'arrange mieux.
J'ai l'impression qu'à contrario, projeter le couple, c'est accepter, ou exprimer, le fait qu'une personne est unique.
Quand on se met en couple, on fait un choix. On projette sur du long terme, de l'avenir, on tente d'éviter la rupture. Donc on peut plus ou moins se dire que la personne se doit d'être "unique".
On a tous besoin de se sentir importants, et d'accorder une importance particulière à certaines personnes. C'est ce qui nous permet de faire partie d'un couple, mais aussi d'un groupe, et de réaliser des choses en coopération avec d'autres individus.

Et dans le même temps, personne n'est irremplaçable (y compris dans la satisfaction de nos besoins émotionnels). C'est ce qui nous permet de continuer de vivre lorsqu'il y a une séparation ou un décès.

Du coup, se mettre en couple, c'est choisir de croire que l'autre est spécial, alors qu'on sait qu'il ne l'est pas objectivement.
Je dirai que les femmes ont besoin d'avoir confiance. En ta sincérité, ton investissement, ton engagement. Peut-être qu'être le "mec du couple", c'est aussi appuyer de façon fondamentale sur ses leviers là, sur lequel t'appuieras moins en tant que célibataire.
Oui, mais l'adolescent intérieur existe toujours, et on a toujours besoin de rêver et d'être excités pour prendre du plaisir à vivre dans ce couple sur la durée.
Pour une relation longue il faut chercher à maintenir une relation en vue avec quelqu'un qui a le même objectif point
Oui, mais selon les caractères des personnes, tu en trouveras qui, en cas de doute ou de difficultés, vont persévérer dans leur couple, alors que d'autres, face aux mêmes doutes et difficultés, ne vont pas persévérer.

Je n'établis pas ici de jugement de valeur à propos du fait de se séparer ou non quand on traverse des doutes. Chacun choisira ce qui lui convient. Dans l'optique de me donner le choix, je cherche à déterminer sur quelles observations m'appuyer pour choisir de parier sur une personne avec qui les chances de longévité sont plus élevées. Et aussi, est-ce que mes croyances sur le couple et l'amour favorisent la longévité ou non ?

Ma dernière relation s'est terminée au bout d'un an, alors que j'étais engagé émotionnellement dedans. Après coup, je me suis rendu compte que les chances de longévité tendaient vers zéro dès le départ. Ca tenait au fait que la personne avait beaucoup de noeuds dans la tête, faisait fréquemment des crises de doute dès lors que le quotidien n'était pas à la hauteur des idéaux idées qu'elle avait sur le couple et sur la vie en général.

Je ne regrette pas, c'était une bonne expérience, mais dorénavant, je ne veux plus m'investir dans une relation qui dès le départ n'a aucune chance de durer.

Je suis plus souvent séduit par des nanas dans la vibe que je résumerais comme "éco-socialisme féminisme geek bienveillance", façon Mélanie Laurent et film "Demain". Ce sont des femme pas matérialistes, indépendantes financièrement, empathiques, idéalistes et en quête du bonheur. Elles font rêver car elles ont une certaine douceur, ne nous enferment pas dans la case standard de "l'homme doit bien gagner sa vie", sont à l'aise avec leur sexualité, et que leur idéalisme vend du rêve. Mais le revers de la médaille c'est que leur grand idéalisme et leur quête du bonheur peut les plonger dans une profonde mélancolie lorsqu'elles sont en contact avec le réel et ce qu'il contient de dur et de rugueux. Elles n'hésitent pas à rompre lorsque leur couple ne leur paraît plus idéal, qu'elles ont "perdu la connexion", bien qu'elles ne parviennent pas à exprimer ce qui leur manque exactement.

Du coup, ça m'intéresse de savoir quelles sont les croyances et comportement face à l'amour et au couple des personnes appartenant à d'autres familles de valeurs.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 11.04.18, 15h56 par Hillel

Autre approche du sujet…

Je ne crois pas qu’une personne soit unique, enfin je ne le crois plus depuis bien longtemps. Et ceci même si la relation était riche-la richesse ne dépendant pas de sa durée, trop de couples durent plus par flemmardise que par réelle envie-

J’aime l’idée que plusieurs partenaires successifs peuvent donner envie de faire un bout de chemin à deux. Tout simplement parce que personne n’est irremplaçable. Et ce que j’ai bien compris c’est qu’en fait nous ne maîtrisons rien. L’autre de toute façon pas, les aléas de la vie encore moins.

« ce que je peux faire avec toi, je ne peux le faire avec quelqu'un d'autre, donc, nous nous sommes choisis comme partenaire de vie. »
C’est drôle parce qu’un homme m’a dit cela un jour. Il le pensait peut-être sur le moment. Je doute qu’il fasse ceinture aujourd’hui et ne le lui souhaite en aucun cas.

Le sentiment que personne n’est unique me rend libre. C’est difficile à exprimer mais je tente.
- ma faculté à souhaiter le meilleur à un ancien partenaire avec une autre que moi. Les tensions s’estompent vite dans mon esprit, je garde le meilleur et surtout j’avance.
- mon enthousiasme pour une nouvelle histoire. Mes amis proches sont souvent dubitatifs mais je sais que si je reste dans le passé, prudente à l’excès, il me reste au choix la masturbation ou le désintérêt du sexe.
- ma façon de ne plus idéaliser un homme. Il n’est pas là pour me faire exister. Je suis, avec mes qualités, mes défauts. Capable d’évoluer, certainement, pas de me travestir, me renier.
- d’où découle aussi mon envie de ne pas être mise sur un piédestal. Je suis femme, point. Donc les attentes démesurées à mon égard me donne simplement envie de disparaître du paysage.

En fait, une relation longue n’évoque rien pour moi. Un partage complice beaucoup plus à l’instant présent. Sans projection parce qu’il faut correspondre à un « modèle ». Ce qui ne signifie pas faire un trait sur le couple. Peut-être plus ne pas céder aux sirènes qui aujourd’hui encore interpellent les célibataires en les culpabilisant. En zappant aussi le fait qu’ils peuvent vivre une histoire à un rythme qui échappe à toutes statistiques.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 11.04.18, 23h37 par Hillel
  • [+1] Intéressant le 12.04.18, 11h30 par Axelos

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