La sexualité, qu’en dites-vous ?

Note : 32

le 10.06.2018 par Avalanche

18 réponses / Dernière par Avalanche le 15.07.2018, 00h05

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonjour à tous,

Je viens de tomber sur cet article. Et, étant plutôt fraîchement inscrite sur FTS je souhaitais recueillir vos avis pour pousser plus loin ma compréhension de la sexualité, du couple ainsi que de sujets qui touchent au relationnel, aux interactions et aux perceptions de chacun.

https://mobile.lemonde.fr/m-perso/artic ... 97916.html

Pour résumer l’article, il semblerait selon le journal Le Monde que la sexualité des Millenials ait changé par raport à ce qu’ils appellent la sexualité de fécondité » des années 1950, celle « libératrice » des années 1970 ou encore celle, « plus contrainte, des années sida et post-sida ».

Désir de contrôle pour certains (selon un psychanalyste), insatisfaction voire même déception, et frustration chez d’autres. Il est question de baisse « généralisée » (je prends la precaution de rajouter des guillemets) de la sexualité des Millenials (dont je fais partie donc si on parle de ma génération j’aimerais comprendre ce qu’elle exprimerait à nos aînés pu du moins ce que certains tentent de dire par le biais de ces inteview) ait baissé.

Quoi qu’il en soit si le fait est mesuré et semble avéré chez les americains,
en France, le psychiatre et sexologue de l’article préfère s’interesser à l’evolution du phénomène plutôt de chercher les causes de la baisse (comme s´il s’agissait d’un problème du moins tel que j´interprète sa reformulation).

Enfin, j’ajoute un dernier point entre autre qui est cité dans l’article, c’esbl’omnipresence du porno, et l’encouragement à la performance qui est inconsciemment chuchoté à certains.

Pour reformuler si ma question n’est pas très claire, c’est comment percevez-vous vitre propre sexualité si vous appartenez ou non aux millenials. Partagez-vous cette vision ? Si vous n’y appartenez pas quelles sont vos observations personnelles ?

J’ajoute, par précaution, avoir conscience de l’individualité/ les particularités de chacun, de ses désirs, de son parcours de vie, de ses réflexions, de ses objectifs sexuels ou non et ne pretends ni limiter mon propos aux Millenials (mais l’article c’est ce sur quoi j’aimerais me baser) ni limiter « ma génération? » au seul nom de Millenials. Voilà pour moi il s´agit avant tout d’élargir mes réflexions et ma compréhension de certains processus/mécanismes.

Merci beaucoup.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 04.09.18, 19h54 par Hillel

Pour reformuler si ma question n’est pas très claire, c’est comment percevez-vous vitre propre sexualité si vous appartenez ou non aux millenials. Partagez-vous cette vision ? Si vous n’y appartenez pas quelles sont vos observations personnelles ?
En ce moment, c'est le bordel. La logistique, les études, les chagrins d'amour, le manque de temps font que j'ai une sexualité en dents de scie. Je vais me répéter, mais quand t'es un mec, t'as pas le droit d'être dans une phase creuse. Si t'es pas en forme, ou que t'esquives un peu les lieux sociaux prisés (soirées, événements étudiants), que tu bosses/étudies pas, ou que t'es pas sur Tinder, ça devient vite le parcours du combattant.

En plus de te mettre dans des conditions favorables (être là où il faut quand il faut), il faut encore avoir le bon mindset (être capable d'aborder, être ouvert, loquace, agréable, etc.), et être objectivement séduisant (parce que si t'es un mec moyen/moche, tu peux pas taper dans autre chose que des nanas moyennes).
Enfin, j’ajoute un dernier point entre autre qui est cité dans l’article, c’esbl’omnipresence du porno, et l’encouragement à la performance qui est inconsciemment chuchoté à certains.
Certes, il y a le culte de la performance qui induit une compétition entre les hommes (à fortiori quand ils sont jeunes), mais il y a aussi une autre forme de compétition. A l'époque de Tinder, même une femme physiquement moyenne, pas très à l'aise socialement peut trouver un partenaire aussi facilement que le serait un claquement de doigt. J'ai plein de potes meufs qui ont aucune confiance en elles, qui sont pas toujours très jolies, et qui n'ont aucun mal à trouver un mec à chaque fois qu'elles le souhaitent.

C'est pas quelque chose de négatif en soi, ça crée juste un Paretto, une sélection accrue. 20% des mecs se tapent 80% des meufs. Pour 4 mecs qui écrivent en Caps Lock sur JVC qu'ils sont des mages noirs, il y a un mec en Staps qui parvient à réunir les qualités intrinsèques et extrinsèques qui lui permettent de faire chauffer Tinder, ou de faire un malheur en soirée.

On est passé d'une société il y a 50 ou 60 ans où une femme, une famille, une baraque t'étais dû par la société. Tu allais au bal, tu travaillais à l'usine, et tu rencontrais dans ton bled des nanas qui se faisaient maquer par pression sociale et familiale. Le dernier des ours finissait par avoir sa boniche, qu'ils s'aiment ou pas. Le fruit de cette double pression, c'est nos grands-parents et leurs couples sclérosés et dysfonctionnels.

Aujourd'hui, les femmes travaillent, le mariage intervient plus tard dans la vie de individu (logique puisqu'il est bien plus précarisé), et la technologie nous permet de plus en plus de dépasser les frontières et les obstacles dans notre tête. Le problème n'est plus alors de "juste" se forger une situation sociale qui donnera envie à une femme d'être une épouse comblée, mais de réussir à avoir une bonne place dans la sélection naturelle.

A mon sens, c'est un problème si sur le long terme ça s'accompagne d'une baisse de la natalité. Au Japon, il y a une pénurie sexuelle effroyable, qui pousse certains spécialistes à s'interroger quant à une baisse d'un quart de la population d'ici le siècle prochain.

En cause, une société qui pousse les individus vers le travail de façon acharnée, et une vision du sexe, mais surtout des rapports humains très "awkward", les japonais se tournent souvent vers de vies de célibataires qui donnent plus de place à leurs hobbies ou leur profession.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 12.06.18, 20h38 par ailether
  • [+1] Intéressant le 11.07.18, 23h54 par Avalanche

Raven a écrit :
En ce moment, c'est le bordel. La logistique, les études, les chagrins d'amour, le manque de temps font que j'ai une sexualité en dents de scie. Je vais me répéter, mais quand t'es un mec, t'as pas le droit d'être dans une phase creuse. Si t'es pas en forme, ou que t'esquives un peu les lieux sociaux prisés (soirées, événements étudiants), que tu bosses/étudies pas, ou que t'es pas sur Tinder, ça devient vite le parcours du combattant.
Je plussoie mille fois.

Et je le remarque chez moi également, où autant lorsque je suis en forme et que tout roule bien, j'ai beaucoup de relations épanouissantes, avec des femmes qui me plaisent et que je construis avec aisance.
Autant, lorsque je suis moins en forme (boulot, stress, problèmes divers et variés) j'ai du mal à m'approcher des filles, je ne suis pas à l'aise et je baise pas des masses.

Raven a écrit : Je vais me répéter, mais quand t'es un mec, t'as pas le droit d'être dans une phase creuse.
ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Aussi, quand tu es un mec, suffit de pas en faire la pub, de ta phase creuse, quand tu reviens dans de meilleures dispositions. Tu peux très bien remplacer un truc négatif par "j'ai fait un choix et j'avais plus envie de réussir dans tel truc que de m'encombrer avec des relations peu intéressantes dans la longueur".
ça pose des choses, ça montre que tu sais ce que tu veux; et pas que tu subis
(on pourra arguer que tu signifies que tu ne fais pas "que" des rencontres intéressantes, mais ça, même pour les champions de la drague, c'est voué à être le cas, puisque beaucoup de gens ne font pas cet effort là d'être intéressants).
Si t'es pas en forme, ou que t'esquives un peu les lieux sociaux prisés (soirées, événements étudiants), que tu bosses/étudies pas, ou que t'es pas sur Tinder, ça devient vite le parcours du combattant.
Pour moi, ce genre d'affirmations est ultra dogmatique et inutilement anxiogène.
Il ne s'agit pas de mettre de la guimauve et des licornes roses partout, mais à dire ce genre de trucs, tu vas faire stresser tes lecteurs qui auront un coup de mou pour rien, et il y en a qui vont se pousser jusqu'à l'épuisement pour "pas descendre du train".
La vérité, c'est qu'il y a un temps pour tout.
Vouloir être dans le temps de la drague tout le temps, c'est puéril, c'est pas avoir de recul, et pas avoir de vie.
Clairement, les gens qui faisaient du street assidument, avant, c'est ceux qui avaient rien d'autre à foutre. Pas de boulot, pas d'études contraignantes (et encore, faut quand même bosser).
Faire des soirées, c'est pareil. Même en étant jeune et endurant, vu qu'on compense en se mettant plus de mines, c'est pas gérable de mener la grande vie ET d'avoir des études où l'on se défonce.
parce que si t'es un mec moyen/moche, tu peux pas taper dans autre chose que des nanas moyennes).
Il y a plus d'un mec moyen qui sort avec des nanas jolies (pas "moyennes plus", non "belles", ou "bombes", et ce sont pas des exceptions. Parce que le charme, c'est plus important pour les nanas (bon, le physique n'est pas aussi négligeable que ce que le romantisme à la con veut nous faire croire, mais il y a un juste milieu).
Ensuite, il y a des facteurs qui contribuent pas directement à la beauté mais qui rendent plus attirants,
et que contrairement aux nanas, on a plus de facilité à travailler (parce que les femmes ont besoin d'une bonne base, pour avoir un corps harmonieux, ça leur arrivera jamais avec une stature pas équilibrée, et des formes pas harmonieuses. Elles pourront s'affiner avec du sport mais l'effet sera moindre. un mec aura plus de facilité à se muscler et sur un corps de mec, ça rend forcément mieux directement en général).
Et ça a presque souvent plus d'effets que d'avoir des traits beaux.
A l'époque de Tinder, même une femme physiquement moyenne, pas très à l'aise socialement peut trouver un partenaire aussi facilement que le serait un claquement de doigt. J'ai plein de potes meufs qui ont aucune confiance en elles, qui sont pas toujours très jolies, et qui n'ont aucun mal à trouver un mec à chaque fois qu'elles le souhaitent.
Il y a déjà eu ce débat là.
Une nana a plus de facilité à trouver un mec qui veut baiser.
Pas forcément un mec dont elle, elle veut, surtout pour une relation longue.
Alors évidemment, plus on a de propositions et plus ou a de bons choix potentiels.
Mais si ton pool est limité parce que les mecs eux, ont vraiment tendance à rechercher que les partenaires les plus belles pour des relations longues (les autres, ce sont les meufs qu'on cache et qu'on veut pas montrer aux copains...), ben tu n'auras pas de champions malgré plus de choix.
C'est pas quelque chose de négatif en soi, ça crée juste un Paretto, une sélection accrue. 20% des mecs se tapent 80% des meufs. Pour 4 mecs qui écrivent en Caps Lock sur JVC qu'ils sont des mages noirs, il y a un mec en Staps qui parvient à réunir les qualités intrinsèques et extrinsèques qui lui permettent de faire chauffer Tinder, ou de faire un malheur en soirée.
ça reste une légende de l'époque du game.
Les chiffres montrent qu'en réalité, 90% des gens baisent
https://sante-medecine.journaldesfemmes ... es-sexuels
Les femmes: 4,4 partenaires en moyenne dans l'existence.
Hommes: 11,6.
En réalité, tout le monde ment. ça s'équilibre autour de la moyenne pour chacun.
http://www.e-sante.fr/sexualite-adultes ... ualite/678
Les mecs comptent tout, même les préliminaires. Les nanas comptent que les mecs qui ont compté, pas les plans culs. ET puis on est pas à l'abri que les uns gonflent (comme pour la taille de la bite, ou la fréquence des rapports, on dit souvent ce qu'on estime être acceptable -c'est pour ça que c'est si peu convaincant-, même si on sait que c'est anonyme -il y a toujours le "risque" dans notre tête que ça le soit pas, et la difficulté d'admettre la vérité -de ne pas être dans une moyenne fantasmée, pour beaucoup-)
Et cet équilibre veut dire que la majorité de la population baise.
Parce que c'est mathématique, la population est relativement équilibrée, la différence entre genres est minime.
Je peux pas vous expliquer ça avec la théorie des graphes, mais en gros, vu les caractéristiques de notre réseau, c'est difficile de ne pas toucher la majorité de la population.

La moitié des mecs ont moins de 5 partenaires dans leur vie, ce qui veut dire que même si on prend les 12 partenaires moyennes comme vraies, les "plus actifs" ont 17 partenaires en moyenne dans leur vie.
La moitié des femmes n'aurait qu'un partenaire dans leur vie. Ce qui veut dire que si l'on prend leur moyenne à elles, on tombe à 8 partenaires en moyenne pour les plus actives, ou 15 si l'on prend une moyenne à 8 pour tout le monde (pour 11 pour les hommes, ça deviendrait presque cohérent) et 23 partenaires si l'on décide que le chiffre des hommes est vrai (et que les choses sont équilibrées).
Tout ça pour dire, on a beau tourner les chiffres comme on veut, on est loin de Pareto.
La majorité des mecs baisent, au moins un peu.
Et puis, une partenaire, ça veut pas forcément dire un ONS. ça peut être une relation longue. ça existe encore.

Et même les millenials ne sont pas beaucoup plus actifs, en réalité (avec même un léger recul de l'âge des premiers rapports). Il y a même 1 mec sur 9 et 1 fille sur 6 qui commencent après 25 ans.
Il y a beaucoup de raisons à ça, la conformation sociale, les MST qui rendent plus prudents, et le fait que somme tout, il n'est pas toujours aisé de trouver des volontaires; en dehors de relations longues qui justement, tendent à diminuer ces chiffres (parce que quand on sort d'une relation longue, on met souvent plus de temps à remettre un pied à l'étrier, et parce qu'ensuite, forcément, on a plein de rapports mais ça compte toujours que pour un(e) partenaire.
Ici on dépasse pour la plupart ce chiffre sans se poser de questions, mais faut voir que c'est plus élevé dans les grandes villes et villes étudiantes (l'effet de la province et de l'absence d'études en université est frappant).
Et que donc, on fait certainement partie de la moitié la plus active pour la plupart.
Ce qui veut pas dire que les moins actifs sont pas normaux.
Ils le sont, mais sont frustrés parce qu'aujourd'hui, on leur colle une étiquette par les médias et le marketing, qui leur dit qu'ils ne le sont pas, et ils ne comprennent pas pourquoi.
Alors que même baiser qu'avec 3 femmes dans ta vie, ce serait normal, hein. Même une.
On s'en fout, c'est pas le nombre qui compte; c'est la satisfaction.
Si certains ne trouvent la satisfaction que dans le nombre, c'est ok pour eux, ça ne veut pas dire qu'ils détiennent la vérité.
Avoir l'opportunité de baiser avec plus de meufs avec qui c'est cool, satisfaisant et positif, c'est moins une question d'attraction que de chance. Parce que si tu es attirant tu peux aussi attirer tout un tas de taré(e)s.
Et même en filtrant aucun filet n'est parfait.

Donc, un; tes chiffres sont une idée reçue et ça contredit la logique des chiffres réels.
Deux, les chiffres on s'en fout un peu.
Plein de mecs qui arrivent ici ou ailleurs dans la communauté, et ont connu une meuf et on s'en sortis pas bien parce qu'ils l'aimaient vraiment, on leur fout dans la tête que draguer plein de nanas, ça va leur permettre d'augmenter la qualité de leurs relations, de leur faire connaitre des trucs, donc de faire de meilleurs choix.
Ce serait vrai, si c'était pas pris comme "faut nécessairement scorer" pour ça.
C'est sûr qu'avoir eu plein de relations différentes, ça donne une meilleure idée de ce qu'on veut, mais pas nécessairement plus que quelques relations plus solides et choisies. Tout ne se fait pas avec la masse.
On a juste mis cette philosophie en place en appliquant une loi des grands nombres à un truc qui est subjectif, et puis parce que échouer malgré ça incitait à se faire coacher (alors que l'échec venait sans doute du fait de draguer industriellement).
Mais en vérité, les mecs qui arrivent ainsi, ils veulent juste arriver à avoir "une" relation qui marche. Pas cinquante petites avant -avec leurs hauts et aussi leurs bas, et c'est cumulatif psychologiquement pour certains-.
Et ça peut se faire aussi, simplement en se corrigeant soi. Et en faisant de meilleurs choix.
On est passé d'une société il y a 50 ou 60 ans où une femme, une famille, une baraque t'étais dû par la société. Tu allais au bal, tu travaillais à l'usine, et tu rencontrais dans ton bled des nanas qui se faisaient maquer par pression sociale et familiale. Le dernier des ours finissait par avoir sa boniche, qu'ils s'aiment ou pas. Le fruit de cette double pression, c'est nos grands-parents et leurs couples sclérosés et dysfonctionnels.
C'est marrant, beaucoup d'études (https://destinationsante.com/des-grands ... ouple.html) et j'avoue, mon expérience personnelle aussi), montrent que la génération de nos grands parents était plus heureuse en couple. Parce qu'ils avaient appris aussi à faire marcher les choses, parce qu'ils ne nextaient pas dès qu'ils pouvaient, au moindre truc, pour se dire qu'ils respectaient leurs standards (au lieu de simplement s'adapter, parce que souvent l'orgueil c'est de la merde).
Il y avait la pression sociale, certes, mais ça leur apprenait justement à faire avec, et donc à tirer le meilleur de leur relation, plutôt que de faire une politique de la terre brûlée.
Aujourd'hui, les femmes travaillent
Hint; avant aussi, surtout dans les classes populaires, d'ailleurs, seules les bourgeoises étant souvent exemptes.
le mariage intervient plus tard dans la vie de individu (logique puisqu'il est bien plus précarisé)
Ou, facteur de précarité inférieure: des études plus longues, qui permettent de plus se développer socialement.
et la technologie nous permet de plus en plus de dépasser les frontières et les obstacles dans notre tête.
Ou nous donne l'illusion que maintenant qu'on a accès au pool illimité de rencontres qu'on nous a toujours promis (à grands coups de "il y a forcément quelqu'un pour toi, on est des milliards, il y en a même forcément plusieurs"),
si ça va pas avec quelqu'un c'est qu'il est forcément pas fait pour nous.
Illusion du match parfait. ça fait des gens qui ne creusent plus, qui ne se remettent pas en question, qui détestent être challengés dans leurs positions et leurs valeurs, et fuient quiconque les met dans cette position plutôt que de s'y confronter (ce qui avait tendance à relever les défis, et à créer des attirances).
Le problème n'est plus alors de "juste" se forger une situation sociale qui donnera envie à une femme d'être une épouse comblée, mais de réussir à avoir une bonne place dans la sélection naturelle.
[/quote]
Mais ça a toujours été le cas, ça emprunte juste divers moyens d'expressions.
Beaucoup de femmes, même en travaillant, même sans voir leur partenaire comme provider juste parce que c'est un homme, comptent sur lui pour l'être dans les faits parce que faut bien bouffer quand elle, elle va faire des gosses, ce que la plupart des femmes communes estiment être (à tort ou à raison), le prolongement normal d'une relation développée avec un homme.
C'était pareil pour les fermières, elles avaient beau bosser, elles voulaient pas risquer d'être dans la mouise avec un fainéant si elles étaient enceintes, parce que c'est trop une galère. C'est légitime même aujourd'hui.
Mais ça, c'est juste un truc qui permet de valider, pas ce qui fait l'attirance.
Pour ça, on en revient aux bases.
Mais il y a juste plus d'acceptation peut être des gens qui vont faire des choix plus sexuels vis à vis de la séduction, que "logiques/logistiques/rationnels-sociaux".
Avant ça créait des fuites entre les diverses strates sociales, et donc des frictions inacceptables.
Aujourd'hui, ça ne fait rien, tout le monde s'en fout parce qu'on est tous individualistes...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] +1 le 13.06.18, 04h10 par sebz9999
  • [0] Non le 13.06.18, 09h18 par Mr.Smooth
  • [+1] le 13.06.18, 13h57 par BirdonTheWire
  • [0] Intéressant le 14.06.18, 07h18 par The_PoP
  • [0] Intéressant le 14.06.18, 07h18 par The_PoP
  • [+1] +1 le 22.06.18, 18h18 par nonio
  • [+3] A lire le 11.07.18, 23h57 par Avalanche
  • [0] 100% d'accord le 02.09.18, 01h38 par Vinsanity

C'est sûr qu'avoir eu plein de relations différentes, ça donne une meilleure idée de ce qu'on veut, mais pas nécessairement plus que quelques relations plus solides et choisies. Tout ne se fait pas avec la masse.
On a juste mis cette philosophie en place en appliquant une loi des grands nombres à un truc qui est subjectif,

(...)

Et ça peut se faire aussi, simplement en se corrigeant soi. Et en faisant de meilleurs choix.
Je garde des doutes, mais sincèrement, pour l'instant, j'y crois pas trop.

Putain j'ai raté ma notation OnmyOji.

J'étais d'accord sur pas mal de choses;


Remarques préliminaires

D'un côté je suis complètement d'accord sur les constats de Raven, mais je suis par contre plus d'accord avec les élèments apportés par OnmyOji.

Pour l'histoire du 20/80, moi j'y vois une réalité, aucun soucis. Par contre, il faut juste préciser un truc: ce 20/80 est valable si tu cibles les femmes quand elles sont vues comme étant les plus attirantes par la plupart des hommes, à savoir entre 18 et 30 ans.
De fait, c'est la période où elles ont le plus de pouvoir de négociation (mais ça ne veut pas dire qu'elles ont toutes forcément conscience de ça..).

Ensuite, ça s'inverse pas mal pour elles. Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : il y a des femmes très belles à 40, 50 ans, mais c'est plus rare -en tout cas aux gouts de la masse-.
Les chiffres montrent qu'en réalité, 90% des gens baisent
L'histoire des 20/80 n'est pas un truc tout ou rien. C'est une histoire de pouvoir concret, de désirabilité effective.
Bien sur que tout le monde baise.
Mais là ou certains doivent accumuler des conditions, des efforts, d'autres baisent au 1 er RDV des femmes très attirantes.
Tu ne peux pas le nier. Il y a une inégalités des répartitions des richesses, tout comme il y a une inégalité de répartition de la désirabilité.
SAUF QUE : je ne suis pas un égalitariste, et que je ne considère pas que les hommes sont victimes. Pas du tout. Par contre, je pense que si t'es du mauvais côté de la barrière, tu dois être informé, et surtout cibler non pas un "système" (le réel, bonne chance pour changer ça), mais toi même;

Or, comme le souligne Onmyoji, le prblème vient du fait que certains hommes (tout comme le font les femmes pour d'autres sujets) accusent "le système", et ne s'adaptent pas intelligemment.
Parce qu'on pense que les choses nous sont du. Culture millenial (dans ses mauvais côtés), victime porn (coucou 13 reasons why), instantanéité ect...

A propos de la gen Z
Pour reformuler si ma question n’est pas très claire, c’est comment percevez-vous vitre propre sexualité si vous appartenez ou non aux millenials. Partagez-vous cette vision ? Si vous n’y appartenez pas quelles sont vos observations personnelles ?
Dans le cadre d'un de mes stages de 6 mois, j'ai dépioté environ toutes les études quanti et quali qui existaient sur les Z, en particulier sur les filles puisque je travaillais en pub pour un magazine féminin connu.

Ce que je peux vous dire de pertinnent sur le sujet sont les choses suivantes (je ne dresse pas le portrait total, donc je risque de plus être porté sur des élèments vus comme étant négatifs)



>C'est une génération plus portés sur les ressentis et les émotions que les précédentes, notamment moins précise dans ses raisonnements et ses pensés, mais plus rapides. Attention réduite, mais plus prompte au multi-tasking.
> C'est une génération extrèmement portée sur son image.
"La génération Z est celle qui a le plus conscience de son image projetée. Chaque personne est une marque, avec sa communication, et sa valeur perçue.
Cela se traduit avant tout par un désir de reconnaissance par les pairs hypertrophiés : on parle de narcissisme collectif, et de « tyrannie du like ».


Ce qui était amusant c'est que des articles quali montraient que les gens qui rejettent dans les discours cette mentalité sont en fait pleinement dans cette même mentalité, car ils communiquement énormèment sur le fait qu'ils ne sont pas dans ce narcissisme collectif/tyrannie du like.
Tout comme les gens qui se positionnent à tort et à travers comme étant "différent".

Là où c'est intéressant, c'est qu'au niveau de l'identité, les Z refusent les catégories. Ils ne veulent pas être classés comme X ou Y :
"L’identité chez la génération Z, c’est aussi le refus des cases et des catégories imposées : on n’est plus « geek », ou « homo », ou « skater ».Les Z réclament la reconnaissance de leur unicité, et de leur appartenance à plusieurs clans et codes, qui finissent par former leur identité propre : on parle de « slashers  »."

> C'est la génération la moins rebelles depuis la guerre. Vu comme étant "la plus sage". Jugez plutot ces chiffres :

Membres de la Gen Z s'étant battus au cours de l'année 2013: 25%
Contre 40% dans les années 2000.

Part des 20-24 ans n'ayant jamais eu de rapports sexuels en 2015 : 15%
Contre 6% en 1990.

>Autre élèment sur l'influence:

"La plus grande valeur pour les Z est l’influence, pas la réussite personnelle ou le pouvoir.

Comme tous les jeunes gens, l’amusement et le fun sont toujours aussi importants (et ne contredisent pas le désir affiché d’éthique)
Une confiance énorme est générée par les « gagnants » du système de cette génération, à savoir les influenceurs (les youtubeurs notamment) :
7 Y/Z sur 10 pensent qu’ils façonnent les tendances de demain
4 Y/Z sur 10 considèrent que leur vidéaste favori les comprend mieux que leurs propres amis"



Au niveau des filles, l'époque est marquée par une schizophrénie entre les valeurs affichées et la réalité:

>Notamment : "Un paradoxe entre l’affiché - « l’acceptation de soi et de son corps »- , et des exigences toujours plus grandes en terme d’image"
En France, 64% des femmes se trouvent belles, mais seulement 34% se trouvent attirantes.



C'est qu'en fait, bien plus que n'importe quelle génération, la sexualité est devenu empreinte de la notion d'identité. Identité perçue, et de sa valeur.
Si t'as l'impression que coucher avec X te fera perdre en valeur -le phenomène est inconscient- te le fera bien moins facilement qu'avant.
Tout le monde est trouvable sur un réseau, la notion d'intimité est vraiment réduite. Ceux qui pensent qu'ils ne peuvent être des gagnants abandonnent plus volontiers.
Ceux qui le sont s'en donnent encore plus à coeur joie vu qu'ils peuvent profiter via sites de rencontres et autres (Insta et tout) de tous les autres "gagnants".

Au final, les Z c'est tout simplement le résultat de la libéralisation sexuelle avec des outils tech et média qui accentuent la transparance des résultats.
Si t'as personne, ça se voit, et tu vois les gens qui ont.
C'est juste du libéralisme.
Je ne condamne pas, mais ça a des effets nocifs.
Les Z baisent moins que les autres, mettent beaucoup d'attentes dans la valeur de l'autre. Mais ça cache tout simplement une inégalité de répartition plus forte.

Et pour répèter ce qu'à dit OnmyOji, le problème c'est que certaine valeurs affichées des Z (ne pas juger, valorisation de l'émotivité et du ressenti, attente de gratification immédiate, importance exacerbée de l'identité perçue) empechent/limitent/entravent ces derniers vers une adaptation mesurée au réel du monde.

Donc ça crée beaucoup de frustration. Chez les femmes, chez les mecs.
Et puis à côté de ça, t'as les gens pour qui c'est facile.



Mon conseil c'est le suivant :

1) Connaissez le terrain (comment ça se passe en vrai, pas des les discours et les "il faudrait")
2) Débrouillez vous pour être du bon côté de la barrière (en valeur perçue), parce que ça vous donne beaucoup de tranquilité. Ou alors sortez du système, comme ça se fait de plus en plus.
3) Sachez ce que vous cherchez dans la sexualité et les relations
4) Agissez en fonction de ces objectifs (qui peuvent évoluer en cours de vie, et vous pouvez vous tromper aussi, ça arrive)
5) Profit




Conclusion

Moi mon plus grand regret, et ce que je déplore le plus, c'est que je vois plein de gens trouver leurs relations vide de sens.
La gen Z c'est aussi celle qui est le plus porté sur "le sens" (des choses). Mais je trouve ça pervers, parce qu'associé à la gratification immédiate et le fait que les Z pensent tous qu'ils "valent la peine parce que c'est eux et qu'ils sont uniques", ils apportent peu dans les relations et attendent beaucoup.
Je ne compte plus les parisiens mi cyniques mi dépressifs, H ou F, qui pourtant sont du bon côté de la barrière. J'en vois tellement des blasés et blasées, qui couchent parce que ça leur prouve qu'ils sont du bon côté mais qui au final n'apportent rien, et se plaignent de ce vide même.

Je le disais sur le Select, mais c'est un truc que je n'ai jamais compris et jamais ressenti. Que ce soit les femmes avec qui je suis resté 2h juste pour coucher ou le reste.
J'ai l'impression qu'au final, les Z sont moins sincères, mais attendent pourtant énormèment de sincérité de la part de leurs partenaires et leurs histoires.

Pour recevoir, il faut donner. Le truc c'est qu'on donne plus facilement et sans peur quand on est du bon côté et/ou qu'on est solides et qu'on a des preuves de succès. Aussi.
Et on peut très bien donner et être sincère pour des relations de 2h. C'est pas qu'une question de durée ou de type de relation.

Le sens, ont le crée. On ne l'attends pas.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Pertinent le 13.06.18, 13h04 par Onmyoji
  • [+1] le 13.06.18, 16h20 par BirdonTheWire
  • [+1] Très intéressant le 14.06.18, 07h24 par The_PoP
  • [+1] Très intéressant le 14.06.18, 07h24 par The_PoP
  • [+1] Intéressant le 22.06.18, 18h21 par nonio
  • [+1] Cool le 12.07.18, 00h08 par Avalanche
  • [+2] A lire le 02.09.18, 01h41 par Vinsanity

Smooth a écrit :2) Débrouillez vous pour être du bon côté de la barrière (en valeur perçue), parce que ça vous donne beaucoup de tranquilité. Ou alors sortez du système, comme ça se fait de plus en plus.
Tu peux détailler STP ? Je ne comprends pas de quoi tu parles

Si on se limite à la séduction :
>deviens objectivement attirant à l'aune de ce que tu peut faire/être
>essaie de générer de l'attraction primitive

Sinon dans la vie, c'est plus compliqué, mais en gros accumuler les signes et passe droit de réussite aide beaucoup à ta liberté et tranquilité. Sauf que la ou la réalité blesse, c'est que même si ses passes droit ou signes sont objectivement pas directement indicatifs ou pas autant qu'on le voudrait, ça te fait gagner un temps fou.


Ex: on peut me dire que les grandes écoles de commerce ça sert à rien, et c'est en partie vrai, mais au final si t'es diplomé d'une Top 5, peu importe ce qu'on dira idéologiquement, tout le monde te fout la paix.

En d'autres termes, avoir un valeur perçue élevée en général, ça te fait gagner du temps, parce que t'as pas besoin de "prouver" que t'as de la valeur pour avoir une légitimité. Inversement : si t'as pas ces signes et passe droit, tu vas perdre un temps fou à te justifier et a te batir une légitimité.

Or la légitimité est clé dans les relations humaines.
Un mec BG, grand et musclé est "légitime" dans les yeux des gens à agir de manière confiante, à être arrogant, un peu pushy ect..
Idem : si t'es bardé de diplomes vus comme étant bons, tu vas avoir une marge de manoeuvre beaucoup plus grande.
C'est vraiment une histoire de marge de manoeuvre et de légitimité. Et même si c'est très con, bah, quand t'es "du bon côté", ça te change la vie en 5 fois plus simple.

Quelque part, à la place de lutter contre le Leviathan, tu te glisses derrière son sillage, tu profites des mouvements de flux qui sont créés par lui.



En l'espèce, je parlais aussi du système réseaux sociaux et cie. Il y a une chiée d'étude qui prouve que le fait de les utiliser augmente le malheur et cie. Donc de deux choses l'une:
>soit t'es capable d'être du bon côté et t'en profites
>sinon t'en sort, soit parce que ça te fait vraiment chier et/ou parce que t'es pas capable d'être du bon côté

"If you don't have a competitive advantage, don't compete".
On peut très bien se passer des réseaux sociaux.
Moi le premier. J'ai pas insta, je fais rien sur FB depuis 4 ans, j'ai pas snapchat ect..
Ca m'empeche pas d'être très bon ailleurs, et d'être très bon sur les sites de rencontres (mais pas Tinder par ex..)
Par contre dire aux gens "les réseaux sociaux c'est de la merde, arrêtez bande d'esclaves, c'est superficiel blablablabla" ça ne sert à rien. Tu ne peux pas lutter contre. Tu peux toi, te retirer, parce que tu n'y trouves pas ton compte. Mais faire le malin à te dire ou vouloir anti-système te fera perdre plus d'energie qu'autre chose, et quelque part te fait rester dans le système puisque tu n'en est pas émancipé.


D'un point de vue plus général, si le monde capitaliste (moi par exemple je suis idéoligiquement capitaliste) actuel te plait pas/ te permet pas de devenir ce que tu veux -et t'as des tas de raisons pour si c'est le cas- retire toi du système.
Ma mère travaille en partie avec Pierre Rahbi par exemple, et ils créent leurs mondes (les oasis je crois), et c'est très chouette. Ils vont au bout de leur idées, et ne font chier personne. Ce sont des gens cohérents, courageux.
Tu peux aussi faire ça solo, t'achètes un terrain dans les Pyrennées ou ailleurs, et tu vis de permaculture, ce qui te permet d'être un peu moins sous un système que t'aimes pas. J'ai un cousin qui fait ça.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 22.06.18, 18h24 par nonio

Je vous lis avec intérêt, mon propos est plus général.

Je fais partie de la génération X.
Coincée entre les baby-boomers et les millennials.

Nous avons été les cobayes des révolutions sexuelles et féministes passées. Nous avons bénéficié d’une plus grande liberté individuelle par rapport à nos parents, l’union libre est reine, choisir de ne pas être parents facile, l’expérimentation sexuelle hautement encouragée.

C’est malheureusement une génération marquée par la mort, ce putain de sida, pas vraiment nommé au début, soi-disant la maladie réservée aux homosexuels. Et il faut retourner à la « capote » de papa, non pour éviter une grossesse mais pour ne pas attraper ce « truc » histoire d’éviter de mourir honteusement dans les rares chambres d’hôpitaux acceptant d’accueillir des jeunes dont la seule tare avait été d’aimer.
Pas cool.

De façon plus légère, la génération X c’est aussi les femmes qui mènent le jeu. Elles gagnent leur vie souvent très bien et veulent choisir leurs partenaires. Bon nombre restent célibataires justement pour aller au-devant de leurs désirs. Bien plus facilement que les hommes de leur âge, elles dissocient sexe et amour. Et j’avoue que les mecs étaient, pour beaucoup, perdus devant ces amazones pour qui mariage, enfant, vie ménagère n’évoquaient rien.
Sans compter, qu’éventuellement en couple, la femme X savait partir si cela ne lui convenait plus car elle avait l’indépendance financière lui permettant de claquer la porte.

Certains auteurs nous traitent aujourd’hui de génération sacrifiée. C’est à mon avis excessif. En vous lisant il semble que ce n’est pas plus simple pour vous millennials.
Et si je peux tenter de nous définir sexuellement aujourd'hui (je parle en tant que femme), j'ose dire que tout va bien. Nous envisager comme uniquement pessimistes parce que entre deux mondes est oublier bien vite notre capacité à rebondir. En fait, j'ai l'impression de n'avoir fait que cela toute ma vie.

Là où les X se sont faits avoir c’est professionnellement. Nous avons cru à la croissance vécues par nos parents et sommes tombés dans une jungle de mondialisation et d’inégalités sociales galopantes. Avec déjà une entrée dans le monde du travail pas si facile.
Et aujourd’hui les sociétés à qui nous nous sommes donnés corps et âme, nous trouvent trop chers, n’hésitant pas à nous mettre des millennials dans les pattes afin-dixit-d’être à la pointe de la révolution numérique.
Ok sur le numérique.
Mais être cadre, responsable d’une équipe, d’un service, demande un peu plus de qualités que simplement maîtriser le numérique…
Ce dernier paragraphe peut sembler hors sujet. Non. Car les boites coupent les couilles de quadras mecs valables en les acculant. Et c'est pas ainsi qu'ils vont avoir envie de baiser en rentrant. Difficile pour eux de prendre du recul alors que moi dans le même cas je laisse venir tout en donnant (enfin !) plus d'importance à mes loisirs persos.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Très intéressant le 14.06.18, 02h30 par Sathinelilly
  • [+1] Très intéressant le 14.06.18, 07h45 par The_PoP

D’abord désolé pour toutes mes notations foireuses, j’ai trouvé tous vos propos hyper intéressants.

Épanoui en couple depuis quelques temps, j’observe autour de moi ce que vous décrivez tous.

Et je vois ces générations marquées particulièrement par une disproportion folle entre ce qu’on attend d’autrui et son propre laxisme.

Je vois des gens intransigeants et prompt à juger et condamner les comportements des autres tout en ayant une énorme complaisance sur leurs propres failles/défauts/faiblesses/manquements. Quitte parfois même à glorifier ses propres manquements.

Et donc peu de gens qui se donnent la peine d´essayer de comprendre l’autre.

Ce qui évidemment en terme de couples, de relations et de sexe pose des problemes.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 14.06.18, 09h34 par Mr.Smooth
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Non, sincèrement. Et ce pour deux raisons.

1°) Une nana peut séduire de façon passive. Un mec a besoin d'être actif, de prendre des initiatives. Sauf que dans une période difficile où tu n'as pas confiance en toi, la prise d'initiative est vraiment difficile. Il ne s'agit pas de faire la publicité de ton état, juste que quand ton moral est au fond de tes chaussettes, tu ne peux pas aborder. Ou du moins pas correctement. Tu es hésitant, peu souriant, pas très en forme, le teint palot.

2°) La vulnérabilité est mieux acceptée chez une femme qu'un homme, elle est même souvent romantisée (les "White Knight" en sont l'exemple, des mecs qui cherchent des nanas "vulnérables" ou qui semblent l'être pour les "aider"). Le contrecoup, c'est que certains mecs sont de véritables prédateurs vis-à-vis des meufs en situation de vulnérabilité.
Pour moi, ce genre d'affirmations est ultra dogmatique et inutilement anxiogène.
Il ne s'agit pas de mettre de la guimauve et des licornes roses partout, mais à dire ce genre de trucs, tu vas faire stresser tes lecteurs qui auront un coup de mou pour rien, et il y en a qui vont se pousser jusqu'à l'épuisement pour "pas descendre du train".
Je ne modère pas mon propos en fonction de sa portée. Si le mien est dogmatique, le tien me semble démagogique. Le fait est que les rencontres se font majoritairement :

- Au boulot;
- Sur Tinder;
- Dans des soirées privées et/ou par le cercle d'amis.

Si t'as pas d'études/de taf, que t'es pas sur Tinder (ou que ça fonctionne pas) et que ton cercle c'est que des mecs, t'as de très grandes chances d'être la victime du Paretto. Et dans le cas où t'es pas sur Tinder, et où t'es en vacances/chômage, si tu sors pas, tu baises pas, point. Si tu sautes par la fenêtre, tu meurs, y'a pas de miracle.
Clairement, les gens qui faisaient du street assidument, avant, c'est ceux qui avaient rien d'autre à foutre. Pas de boulot, pas d'études contraignantes (et encore, faut quand même bosser).
Les space monkeys qu'étaient certains invalident pas le propos. Tu es juste en train de me dire à raison que ceux qui sortaient trop étaient aussi à plaindre que ceux qui restent cloîtrés chez eux.
Il y a plus d'un mec moyen qui sort avec des nanas jolies (pas "moyennes plus", non "belles", ou "bombes", et ce sont pas des exceptions.
Si t'es un mec physiquement moyen, t'as plusieurs possibilités pour te taper une bombe.

- Elle a aucune confiance en soi, et elle saisit pas le rapport entre eux deux parce qu'elle se dévalue.
- Le mec a du charisme/une intelligence transcendante.
- Le mec a du charisme parce qu'il a une position sociale bandante (patron de bar, de nightclub, politique, etc.)
- Le facteur X, qui fait que deux personnes peuvent se plaire malgré qu'elles soient à deux positions différentes de l'échelle de la beauté de notre société (rappel que la beauté n'est pas objective du point de vue de notre société).
- Être là au bon moment, avoir des couilles, et aborder une bombe que personne d'autre n'ose aborder.

C'est pas exhaustif, mais dans tous les cas, la moyenne des mecs 6/10 se tapent pas des bombes, ça tient de l'exception en fait. Les études tendent à le montrer, on se donne une appréciation inconsciente, et on vise dans le même panier, on cherche des gens "à notre niveau" (encore une fois, il y a des exceptions, évidemment).
Pas forcément un mec dont elle, elle veut, surtout pour une relation longue.
Alors évidemment, plus on a de propositions et plus ou a de bons choix potentiels.
Mais si ton pool est limité parce que les mecs eux, ont vraiment tendance à rechercher que les partenaires les plus belles pour des relations longues (les autres, ce sont les meufs qu'on cache et qu'on veut pas montrer aux copains...), ben tu n'auras pas de champions malgré plus de choix.
Si tu as plus de choix, tu as automatiquement plus de chance d'avoir quelqu'un qui correspond à tes critères. Actuellement, t'es pas limité en tant que meuf par autre chose que toi-même. Toutes mes potes ont des centaines de matchs. Y'a des mecs qui veulent une nuit, et y'en a aussi qui veulent juste une meuf, et qui seraient fiers de simplement s'afficher avec une meuf moyenne (parce que c'est socialement valorisant d'être en couple).
ça reste une légende de l'époque du game.
Les chiffres montrent qu'en réalité, 90% des gens baisent
Je comprends pas comment tu tires cette conclusion du lien que tu postes. Du fait que les hommes et femmes ont un nombre pas si éloigné de partenaires sexuel(le)s dans leur existence ? C'est plus homogène chez les femmes que chez les mecs. Idem pour la fréquence des rapports.

Tu as vu combien de profils de femmes sur ce site qui viennent parce qu'elles n'arrivent vraiment pas à avoir une nuit avec une homme ? Pourquoi les sites de séduction visent-ils les hommes ?

On est au sein d'une population ultra-hétérogène, où les extrêmes s'équilibrent par le phénomène de moyenne dans les études comme celle que tu as posté.
Hint; avant aussi, surtout dans les classes populaires, d'ailleurs, seules les bourgeoises étant souvent exemptes.
Faire des ménages c'est différent d'être cheffe d'entreprise. Les femmes travaillaient déjà avant, mais moins au sein de postes plus élevés dans la hiérarchie, qui sont plus chronophage, en particulier à la sortie des heures de bureau.
Ou nous donne l'illusion que maintenant qu'on a accès au pool illimité de rencontres qu'on nous a toujours promis (à grands coups de "il y a forcément quelqu'un pour toi, on est des milliards, il y en a même forcément plusieurs"),
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il s'agisse d'une illusion, mais ça ne change pas le constat que ça rend les interactions "jetables". On est sur du fast-food. Avoir de l'attention, ça nous gonfle, next, il y en a un autre qui est déjà arrivé.
Je garde des doutes, mais sincèrement, pour l'instant, j'y crois pas trop.
Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas. Je vois plein de nanas qui sont encore en couple avec leur mec du lycée, et qui trouvent normal de fouiller son téléphone, tandis que lui leur interdis de sortir sans qu'il soit là.

Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.

Salut à tous,

Vos interventions sont toutes très intéressantes !
Pour reformuler si ma question n’est pas très claire, c’est comment percevez-vous votre propre sexualité si vous appartenez ou non aux millenials. Partagez-vous cette vision ? Si vous n’y appartenez pas quelles sont vos observations personnelles ?
Qu'on les qualifie de baby bommers, X, Y, Z ou millenials je pense qu'on cherche trop à catégoriser les générations. Nous appartenons tous à la même société, et nous sommes tous influencés par ses évolutions, quelle que soit notre génération.

Concernant la baisse de la sexualité, j'ai lu le même constat dans la revue "Society". Dans ces études, cette baisse était constatée sur l'ensemble de la population. Baisse de la fréquence des rapports, aussi bien que de la satisfaction procurée, et du désir.

http://www.rtl.fr/actu/debats-societe/s ... 7788355730

Pour ce qui me concerne, j'ai souvent suivi le même schéma : Une relation d'environ un an, avec des rapports sexuels fréquents et satisfaisants, une période de célibat d'environ un an ou 2, sans relation sexuelle ou presque.
En ce moment, c'est le bordel. La logistique, les études, les chagrins d'amour, le manque de temps font que j'ai une sexualité en dents de scie. Je vais me répéter, mais quand t'es un mec, t'as pas le droit d'être dans une phase creuse. Si t'es pas en forme, ou que t'esquives un peu les lieux sociaux prisés (soirées, événements étudiants), que tu bosses/étudies pas, ou que t'es pas sur Tinder, ça devient vite le parcours du combattant.

En plus de te mettre dans des conditions favorables (être là où il faut quand il faut), il faut encore avoir le bon mindset (être capable d'aborder, être ouvert, loquace, agréable, etc.), et être objectivement séduisant (parce que si t'es un mec moyen/moche, tu peux pas taper dans autre chose que des nanas moyennes).
Je me retrouve complètement là dedans.

Mes résultats sont totalement différents selon que je suis de bonne humeur,et que j'ai vraiment envie de baiser et d'être amoureux ou non. Mes résultats sont totalement différents selon que je suis en confiance niveau professionnel, ou selon que je suis dans une phase de doute.

Je reviens sur le "t'as pas le droit d'être dans une phase creuse". Si, on a le droit. On n'est pas obligé d'être toujours heureux et de toujours baiser. Avant, je me sentais honteux dans ces phases là, et lorsqu'on me demandait où j'en étais dans mes relations, je noyais le poisson en disant que j'avais quelques aventures mais rien de sérieux. Aujourd'hui, je réponds plus franchement que je n'ai eu personne depuis un an. J'ai compris que les gens qui me demandent ça (famille, amis en couple) ne sont pas forcément plus heureux que moi, et pas forcément plus satisfaits sexuellement.
On est passé d'une société il y a 50 ou 60 ans où une femme, une famille, une baraque t'étais dû par la société. Tu allais au bal, tu travaillais à l'usine, et tu rencontrais dans ton bled des nanas qui se faisaient maquer par pression sociale et familiale. Le dernier des ours finissait par avoir sa boniche, qu'ils s'aiment ou pas. Le fruit de cette double pression, c'est nos grands-parents et leurs couples sclérosés et dysfonctionnels.

Aujourd'hui, les femmes travaillent, le mariage intervient plus tard dans la vie de individu (logique puisqu'il est bien plus précarisé), et la technologie nous permet de plus en plus de dépasser les frontières et les obstacles dans notre tête. Le problème n'est plus alors de "juste" se forger une situation sociale qui donnera envie à une femme d'être une épouse comblée, mais de réussir à avoir une bonne place dans la sélection naturelle.
Oui et non.

Oui parce que jusqu'aux années 70, être un homme, être une femme, s'associer avec un conjoint étaient définis par des règles sociales. Les futurs époux n'avaient pas leur mot à dire sur le choix de leur conjoint. Le choix était fait par les parents, qui exécutaient ainsi leur rôle social de "parents", en fonction des intérêts de la famille, et des règles sociales de l'époque.

Il n'était donc pas nécessaire de séduire pour trouver un conjoint. L'ordre social pourvoyait (entre autres) un conjoint à la majorité des gens, en contrepartie de la soumission de l'individu à cet ordre.

Aujourd'hui, l'individu effectue son choix de conjoint, et une place importante est laissée au sentiment et à l'attraction sexuelle.

On cherche désormais à s'associer avec un·e partenaire qui nous fait bander, ressentir le sentiment amoureux et dont on aime la personnalité, et qui soit content·e d'être avec nous.

Du coup, séduire devient essentiel. Le lifestyle aussi.

Cependant, il reste toujours possible de fonctionner à l'ancienne : c'est à dire s'associer à un partenaire pour être en couple, et donc être socialement OK.

J'ai des exemples autour de moi de personnes qui, en ayant peu d'attentes vis à vis d'une relation, trouvent rapidement des conjoints et une relation très stable. Ils veulent un partenaire stable sur une longue durée, c'est bien ce qu'ils obtiennent.

La contrepartie, c'est que leur partenaire les fait moins rêver et moins bander/mouiller, et qu'eux-mêmes font moins rêver et moins bander/mouiller leur partenaire.

Tout est question de choix et d'acceptation de ses conséquences.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 22.06.18, 18h29 par nonio
  • [0] A lire le 12.07.18, 00h32 par Avalanche

Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas. Je vois plein de nanas qui sont encore en couple avec leur mec du lycée, et qui trouvent normal de fouiller son téléphone, tandis que lui leur interdis de sortir sans qu'il soit là.

Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.

Globalement d’accord avec ton post Raven, ces mecs et nanas là je les croise aussi.

Par contre gaffe à l’effet kiss cool :
Ne plus rien tolérer et être dans l’hyper exigence. Parce que je vois de plus en plus autour de moi des adeptes de la drague, tinder ou réelle, qui choppent a tour de bras et next aussi vite mais sont finalement hyper frustrés. Des mecs et des nanas qui zappent au premier pas de travers ou défaut... sans voir les leurs.

Deuxième chose, cette façon de tolérer tout et n’importe quoi dans son couple dépend je pense plus de sa construction personnelle que du tableau de chasse. L’incapacite a vivre seul notamment, l’envie d’être amoureux ou dans une case par exemple aussi. J’ai de bons exemples autour de moi de mecs qui choppent souvent et plutôt facilement des avions mais qui acceptent tout et n’importe quoi en couple.
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Raven a écrit :
ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Non, sincèrement. Et ce pour deux raisons.
1°) Une nana peut séduire de façon passive.
Hum.
J'ai déjà vu des nanas très belles, très sexy, qui étaient dans des milieux où l'abordage était de rigueur, qui n'étaient pas abordées parce que leur air disait qu'elles n'étaient pas dans l'ambiance.
Il y a de la concurrence pour les filles aussi, le mec préfèrera la fille moyenne un peu plus accessible par son attitude, ou une autre fille belle mais plus souriante, qu'une meuf qui tire la gueule ou qui n'est pas réceptive car pas d'humeur.
La séduction, ça n'est par définition pas passif. Elle peut au mieux, exercer de l'attraction parce qu'elle a un beau cul, mais c'est pareil pour un mec, il peut être BG et attirer les regards par défaut, s'il se bouge pas le cul, c'est pareil. Et se mettre dans une attitude ouverte et rester dans la vibe de l'endroit c'est déjà une action en soi, même si ce n'est pas elle qui fait les abordages.
Un mec a besoin d'être actif, de prendre des initiatives.
Donc, oui, si on nuance sur le fait de faire les abordages. Mais ça s'arrête là.
Sauf que dans une période difficile où tu n'as pas confiance en toi, la prise d'initiative est vraiment difficile. Il ne s'agit pas de faire la publicité de ton état, juste que quand ton moral est au fond de tes chaussettes, tu ne peux pas aborder. Ou du moins pas correctement. Tu es hésitant, peu souriant, pas très en forme, le teint palot.
Comme déjà dit, tu n'abordes pas une fille qui respire la misère psychologique et la dépression, pour les mêmes raisons, à part si tu es un loup qui s'attaque aux filles fragiles justement parce qu'il maîtrise la manière de les faire basculer, ou parce qu'il croît que ce sera plus facile (rien n'est moins sûr, une meuf dépressive, elle n'a pas forcément une libido d'enfer).
2°) La vulnérabilité est mieux acceptée chez une femme qu'un homme, elle est même souvent romantisée (les "White Knight" en sont l'exemple, des mecs qui cherchent des nanas "vulnérables" ou qui semblent l'être pour les "aider").
Le contrecoup, c'est que certains mecs sont de véritables prédateurs vis-à-vis des meufs en situation de vulnérabilité.
Mouais. J'y vois surtout une excuse pour exploiter une faiblesse chez l'autre et pour pas s'exposer à une fille qui a plus de répondant (on peut toujours blamer l'autre de pas être marrante si la discussion ne décolle pas).
Que les vrais "chevaliers blancs" sincères sont très rares. Comme quand tu grattes le vernis de la gentillesse chez les AFC.
Je ne modère pas mon propos en fonction de sa portée. Si le mien est dogmatique, le tien me semble démagogique.
Ah, donc dès qu'on balance pas des "V rité ki déranj", on est démago, c'est ça?
Faudrait grandir un peu, une fois pour toute. Dans l'univers, il y a des nuances.
Tes faits, ne sont valables que pour une tranche d'âge de 18 à 25 ans, après, ça change beaucoup.
On compte pas le nombre de couples formés dans des bars et des soirées publiques, et 3/4 des meufs que je connais ont rencontré leur mec actuel comme ça. ça reste que mon expérience perso, certes, mais si tu as de vrais chiffres pour étayer ton propos, je veux bien les lire.
Si t'as pas d'études/de taf, que t'es pas sur Tinder (ou que ça fonctionne pas) et que ton cercle c'est que des mecs, t'as de très grandes chances d'être la victime du Paretto. Et dans le cas où t'es pas sur Tinder, et où t'es en vacances/chômage, si tu sors pas, tu baises pas, point. Si tu sautes par la fenêtre, tu meurs, y'a pas de miracle.
Non, mais en gros, tu es en train de transformer une lapallissade en grande vérité. ça troue le cul, que tu oses faire ça avec un tel aplomb comme si là, tu avais illuminé l'univers.
Ouais, évidemment, si tu fais pas de rencontres et vois pas de gens du genre qui t'intéresse pour des relations, tu baises pas. Tu vas dans un endroit que tu connais pas et fais pas de rencontres, restes dans ta chambre d'hôtel, tu baises pas. ça marche aussi en allant au boulot et en ayant un minimum de règles ou de contraintes, en allant en vacances dans des lieux inappropriés.
Pour tinder, tu pars du postulat que si ça marche, ça marche. Ben oui, donc t'es pas une victime, c'est logique.
Maintenant, est ce que ça veut dire qu'il faut se sur consacrer à ça pour autant? On devrait avoir le droit et même le bon sens de ne pas sortir si c'est pour passer des soirées de merde parce qu'on est pas d'humeur, parce qu'on a autre chose à foutre et parce qu'on peut grimper sur cet autre chose, alors que passer sa vie dans des mauvaises soirées te tuera plus sûrement que le saut par la fenêtre. Au moins psychologiquement. L'usure, ça n'aide pas à draguer non plus. Empiler les soirées de déceptions, avec des rencontres non concrétisées, c'est pire que prendre 1 semaine ou 3 mois pour se ressourcer. Combien de mecs se lancent à corps perdu dans la drague après une rupture pour finalement craquer des mois après?
Les space monkeys qu'étaient certains invalident pas le propos. Tu es juste en train de me dire à raison que ceux qui sortaient trop étaient aussi à plaindre que ceux qui restent cloîtrés chez eux.
C'était un exemple du fait que faire des rencontres en soi n'est pas la panacée; C'est un moyen, mais pas suffisant et dont les retombées ne sont pas proportionnelles à la quantité. La loi des nombres, on en a besoin qu'en faisant de mauvaises rencontres. La qualité n'augmente pas en faisant des tonnes de rencontres, elle se dilue si les rencontres sont mal choisies. Ce qui l'augmente, c'est de choisir ses "combats".
Si t'es un mec physiquement moyen, t'as plusieurs possibilités pour te taper une bombe.
- Le facteur X, qui fait que deux personnes peuvent se plaire malgré qu'elles soient à deux positions différentes de l'échelle de la beauté de notre société (rappel que la beauté n'est pas objective du point de vue de notre société).
- Être là au bon moment, avoir des couilles, et aborder une bombe que personne d'autre n'ose aborder.
En gros, tu as deux solutions faciles et pas "quantifiables" pour tous les cas où tes autres explications s'appliquent pas et où ton paradigme craquerait. Et en fait, peut-être que tu as besoin de ça parce qu'en réalité, le paradigme ne tient pas de base...?
Il n'y a pas forcément besoin qu'un mec soit un Gainsbourg, un mec bien positionné ou que la nana soit mal dans sa peau pour que l'alchimie fonctionne.
C'est exactement ce que tu dis, mais à partir de là, pourquoi rester dans l'idée qu'un mec moyen peut se taper une bombe que sur des exceptions?
Tu sais combien de bombes je vois aux bras de mecs moyens l'été en vacances?
Et mon échelle de beauté n'est pas particulièrement basse.
Le monde est un peu plus fluctuant que ça, et que les "notes" qui sont très mathématiques pour un truc qui se quantifie difficilement, l'attraction.
Pour avoir connu un certain nombre de modèles, actrices (avec ou sans guillemets), stripteaseuses et autres go-gos, voire performeuses de tous poils, c'est sûr qu'une bonne moitié était branchée beaux gosses, mais l'autre moitié prenait pas des mecs qui pétaient la classe ou avaient de la gueule, ou une personnalité ou des talents fulgurants. Le genre d'associations qui fait souvent vriller quand tu es frustré parce que tu te dis "mais putain, ce mec là n'a rien, et elle le regarde lui, et pas moi". Et pourtant, ça existe.
C'est comme ça, le monde n'est pas linéaire.
C'est pas exhaustif, mais dans tous les cas, la moyenne des mecs 6/10 se tapent pas des bombes, ça tient de l'exception en fait.
Peut-être dans ton microcosme.
Dans la réalité plus large, je ne pense pas.
Les études tendent à le montrer, on se donne une appréciation inconsciente, et on vise dans le même panier, on cherche des gens "à notre niveau" (encore une fois, il y a des exceptions, évidemment).
Oui, sauf que les études montrent aussi que les nanas se sous-évaluent (même sans problèmes de confiance) et les mecs se sur-évaluent, et qu'au final, ça lisse les choses et ça permet de "mixer" le tout.
Si tu cites les choses, cite les complètement, tant qu'à faire.

Si tu as plus de choix, tu as automatiquement plus de chance d'avoir quelqu'un qui correspond à tes critères.
Ou pas?
Selon ton vecteur de choix, tu peux juste avoir plus de déchets?
Les sites de rencontres sont l'illustration parfaite de ça.
Les mecs qui y vont le plus sont les plus désespérés. Forcément, ça augmente pas la quantité de champions dessus, qui eux, ont déjà moins à se fatiguer de base et n'ont pas forcément besoin de se taper tous les cas sociaux sur les sites pour avoir de belles rencontres.
Actuellement, t'es pas limité en tant que meuf par autre chose que toi-même.
Pour baiser. Pas pour avoir une vraie relation. Avoir de l'attention de n'importe qui, c'est pas forcément flatteur hein.
Toutes mes potes ont des centaines de matchs. Y'a des mecs qui veulent une nuit, et y'en a aussi qui veulent juste une meuf, et qui seraient fiers de simplement s'afficher avec une meuf moyenne (parce que c'est socialement valorisant d'être en couple).
Ouais, mais ça change rien à ce que j'énonce plus haut.
Je comprends pas comment tu tires cette conclusion du lien que tu postes. Du fait que les hommes et femmes ont un nombre pas si éloigné de partenaires sexuel(le)s dans leur existence ? C'est plus homogène chez les femmes que chez les mecs. Idem pour la fréquence des rapports.
Relis les chiffres. Know your maths. Je peux rien dire de plus.
Tu as vu combien de profils de femmes sur ce site qui viennent parce qu'elles n'arrivent vraiment pas à avoir une nuit avec une homme ? Pourquoi les sites de séduction visent-ils les hommes ?
Elles vont sur aufeminin.com, madmoizelle et docti. C'est pas estampillé seduction parce que la séduction, c'est "saaaaaale", mais ça n'y change rien, il y a énormément de paumées aussi.
On est au sein d'une population ultra-hétérogène, où les extrêmes s'équilibrent par le phénomène de moyenne dans les études comme celle que tu as posté.
Sauf que non, parce que c'est juste mathématiquement pas possible; sinon ça te menne à des chiffres qui ne peuvent plus être réalisables. D'ailleurs la conclusion de tous les mecs qui font ce genre d'études et qui sont certainement sociologiquement et mathématiquement plus aguerris que toi et moi, c'est que la moyenne des hommes et des femmes est sans doute très similaires. Et j'ai jamais vu des sociologues se limiter en n'énonçant pas quelque chose de "choquant" pour le status quo. Au contraire, ça les rend plus visibles.
Faire des ménages c'est différent d'être cheffe d'entreprise. Les femmes travaillaient déjà avant, mais moins au sein de postes plus élevés dans la hiérarchie, qui sont plus chronophage, en particulier à la sortie des heures de bureau.
C'est toujours le cas, la majorité des femmes ne sont pas cadres, et la proportion chez elles est significativement inférieure à celle des mecs.
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il s'agisse d'une illusion, mais ça ne change pas le constat que ça rend les interactions "jetables". On est sur du fast-food. Avoir de l'attention, ça nous gonfle, next, il y en a un autre qui est déjà arrivé.
Donc, on sait que c'est un point de vue de merde, mais parce que c'est facile, vaut mieux se maintenir dans cet état d'esprit, qui n'est ni satisfaisant, ni viable à long terme?
Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas.
Uniquement si tu sais pas ce que tu vaux et ce que tu veux. Mon propos était de dire qu'avoir plein de relations de merde, ça ne donne pas plus de "talents de gestion" qu'une paire de bonnes relations saines, ou de relations difficiles au contraire. Mais aussi, avoir un bon état d'esprit, de bonnes valeurs et de la confiance en soi, ça donne aussi des armes, indépendamment du nombre.
Mais de toute façon, c'est pas figé, ça dépend aussi de l'autre.
Pour avoir eu un certain nombre de relations, ça m'a pas empêché de faire de la merde pour autant avec certaines alors que j'aurais pas accepté le quart du même comportement avec d'autres. Et c'était pas la question que ce soit les plus bonnes ou les plus attirantes ou les plus intelligentes pour faire passer leurs trucs, ou que je les aimais plus...
C'était juste "comme ça". Les relations, on gère jusqu'au moment où on gère pas, parce que c'est plus une question de communication avec l'autre que de simplement avoir des positions inflexibles (ça, ça m'a juste amené à avoir un grand nombre de relations courtes et à nexter connement des trucs qui auraient été au top).
Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.
Oui, on est d'accord, il y a aussi le fait de ne pas supporter d'être seuls.
Mais l'inverse est vrai aussi. Il y a une grosse différence entre les comportements inacceptables que tu décris, et le fait de jeter une meuf parce qu'elle est pas encore ultra ouverte sexuellement (alors qu'elle est jeune et se découvre encore, et que rien n'est figé), ou parce qu'elle est casse-couilles sur des détails (mais que si tu creuses, en fait, elle a raison, parce que par exemple, elle exige que tu passes un peu plus de temps avec elle qu'avec tes potes, ce qui au bout de 5 ans de relation, serait un minimum?).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 12.07.18, 00h31 par Avalanche

Hello,

Merci pour vos réponses à tous, qui sont toutes aussi complètes et documentées que diverses. J’aimerais revenir sur les notions de consommation et de partage. Je m’intéresse en ce moment à des expositions sur l’art contemporain et il y a pas mal d’avis récurrents parmi les auteurs, parmi lesquels la sexualité prise dans le sens de consommation serait un aliment narcissique à distinguer de la sexualité au sein du couple.

Est-ce que le fait d’être en couple change votre rapport sexuel, votre vision de votre partenaire ? Je ne parle pas de tendresse, mais de différence entre cette exigence de performance/ de concurrence ou cette comparaison de ce que j’ai compris avec les films pornos, et ce coté plus intuitif que l’amour dicterait dans un rythme plus calme, plus posé. Avec le harcèlement de l’actrice Nikita Belluci, dont les auteurs sont principalement des jeunes de 11-13 ans, d’un coté on voit des jeunes qui critiquent et jugent sévèrement le porno et puis d’un autre, il y a cette déshumanisation des actrices auxquelles on réserve un traitent à part alors que les petites amies ont la chance de bénéficier on va dire d’un certain respect. Je veux dire, c’est super que la différence soit prise en compte entre jeu d’acteur et réalité mais en même temps, j’ai ce petit problème avec la déshumanisation de certaines actrices qui en font leur métier. On pourrait dire que certaines filles qui courent beaucoup dans ce cas là ne mériteraient pas le respect parce qu’elles ne se respecteraient soit disant pas ou parce qu’on prolongerait leur choix (de s’exposer à ce genre de risques critiques).

Je suis particulièrement sensible au fait qu’elle ait choisi de en pas avoir d’enfants à cause du regard des réseaux sociaux sur ses enfants. Je trouve que c’est dommage que les réactions immatures de jeunes sur les réseaux privent une femme de son désir de maternité. C’est difficile de comprendre cette différence entre les femmes qui méritent d’être respectée ou pas, autant en dehors du rapport que pendant le rapport. J’aimerais revenir sur le débat qui porte sur l’humain en rapport avec le contexte culturel et générationnel qui aurait pu influencer certains.

Ben ça me semble assez simple pourtant : les réseaux sociaux dans leur forme actuelle favorisent les comportements humains les plus bas, frustration, jalousie, absence d’empathie ou de responsabilité individuelle. Exacerbe évidemment chez les ados.

Bref. Je ne suis pas convaincu de la pertinence de généraliser cela à la société réelle dans son ensemble.

Et encore moins d’en tirer des leçons sur une sexualité réelle...
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Est-ce que le fait d’être en couple change votre rapport sexuel, votre vision de votre partenaire ? Je ne parle pas de tendresse, mais de différence entre cette exigence de performance/ de concurrence ou cette comparaison de ce que j’ai compris avec les films pornos, et ce coté plus intuitif que l’amour dicterait dans un rythme plus calme, plus posé.
Pour ma part non.
C'est même mieux et plus "hardcore" mais je pense que ça dépends de sur qui tu tombes, et nous sommes bien tombés.
Pour le coup moi, qui aime parler des grandes masses, je peux pas te faire de réponses uniques. Enfin si, de mes observations il ressort que:
>les femmes aiment qu'un mec soit suffisament attirant et beau pour qu'elles puissent accepter se faire dominer par lui, et que beaucoup de femmes aiment se faire dominer (ce qui est pas évident pour un mec, surtout s'il est empathique, j'ai du vraiment cheminer pour concilier les deux et aujourd'hui c'est magique). après ça veut pas dire qu'elles n'aiment QUE se faire dominer
>bon, je suis tombé à environ 95% de vaginales (me faites pas le rappel sur le fait que la distinction n'existe pas, je sais très bien, mais vous avez compris l'idée, gagnons du temps), et qu'en général les vaginales aiment que ça puisse durer et que ça soit energique. Les clitoridiennes, je sais pas trop, a vrai dire je me suis un peu fait chier avec.
>il ne faut pas confondre performance et exigeance. La performance il y a un côté "toujours plus", alors qu'exigeance c'est une histoire de pallier à atteindre. J'ai vu beaucoup de femmes insatisfaites quand même, enfin dans ce qu'elles disent, à travers mes amies et mes ex et ma copine. En gros les trois reproches qui reviennent sont:
1) les mecs qui la jouent marteau piquer et finissent en 4-5 min
2) les mecs qui font trop dans le sensiblerie et n'osent pas dominer/prendre les devants

Et c'est pas forcément le "diktat" de la performance qui engendre ces attentes. Mais par contre avec le temps, je me demande pourquoi les femmes ont un tel niveau d'exigeance alors que c'est pas évident pour un mec "normal" de subvenir aux attentes. Je sais pas, ça devrait être naturellement facile?


En fait Avalanche pour être honnête, je retrouve dans tes sujets des orientations falacieuses. Tes premisces dans tes questions sont déjà orientées type
"et ce coté plus intuitif que l’amour dicterait dans un rythme plus calme, plus posé."
Déjà ton postulat est faux. Les hommes et les femmes n'ont pas attendu le porno pour coucher avec energie on va dire. Ensuite tu fais un faux lien rythme calme et posé = amour = intuitif.
Non :)
Tu peux pas penser comme ça sinon, tu va attendre des discussions que la validation de ton point de vu à priori, ce qui est déjà arrivé à de multiples reprises dans tes sujet.


Pour les actrices porno, moi j'ai pas de soucis avec. Le problème du porno c'est la manque de cadre. Les gens n'intégrent pas ou n'ont pas l'éducation ou le recul nécéssaire pour capter que le porno, c'est du Catch. C'est du spectacle, du théâtre. Ca imite la réalité, ça la grossit, il peut y avoir de nombreux liens entre porno et sexe réel, mais pourtant ce n'est pas la même chose.
Le problème des harceleurs de 11-13 ans c'est lié à un manque d'éducation. Perso, j'ai regardé du porno quand j'avais 9 ans, puis 10, et tout, ça ne m'a jamais chamboulé. J'ai eu un cadre et une éducation qui m'ont permi de remettre les choses dans leur contexte.
Mais je suis issu d'un cadre spécifique, les 1% voir plus, donc dire que c'est un problème d'éducation ne suffit pas à règler le problème.
Enfin si les parents prenaient le temps de parler 5 min avec leurs enfants de ça, ça augmenterait les chances qu'il n'y a pas de problèmes.
les réactions immatures de jeunes sur les réseaux privent une femme de son désir de maternité
Oui certes, mais c'est le petit bout de la lorgnette du dit "problème".


Comme le dit The Pop, les reseaux et cie ne font que mettre en gras des comportements qui ont toujours existé, donc une proportion plus grande (ou en tout cas plus visible et c'est peut être ça le plus important, que cette proportion peut être pas si importante ou en croissance soit rendue visible) s'y risque.

Le truc après c'est qu'il faut prendre du recul, et arrêter avec les tabloids et le sensationnel BuzzFeed/Vox/Huffpost/Cosmo. Ce genre de sujets c'est fait aussi pour vendre du papier et de faire dans le scandale.

The Pop,

Je ne parle pas de generaliser ce qui se fait sur les reseaux sociaux. Mais je trouve interessant de constater que malgré une certaine liberté sur les reseaux sociaux ces ados ont une sexualité plutôt saine et c’est ce qui retarderait justement lnage du premier rapport si on s´en tient à la réalité.

C’est cette dichotomie que je trouve intéressante à creuser. D’un côté il y aurait ceux qui serait « digne de », et de l’autre celles qui ne le seraient pas. J’avais déjà posé une question dans un précédent post sur la féminité dans son ensemble, moins specifique à la sexualité.

Le phénomène a de l’importance, c’est un fait. Mais il semblerait que certains fassent la part des choses malgré tout. C’est plutôt une belle preuve de discernement. Malgré une part d’immaturité. Moi je l’interprète dans ce sens.

Les reseaux sociaux sont l’occasion d’échanges plus libres dus à l’anonymat. Les trolls, insultes sont plus faciles à échanger, et à ne pas assumer. Malgré tout, dans la vraie vie ces ados même s’ils voient des films, même s’ils seraient en compétition, influencés, ils ne semblent pas précipiter leur premier rapport. Cela voudrait dire que malgré cette influence extérieure qui tendrait à precipiter le premier rapport sexuel (un rapport à l´autre et à soi), il y a une relative attente, un respect de sa propre dignité entre guillements.

Je ne parlais pas de sensationnel. J’ai l’impression que mon propos a été mal compris. Parce que je suis d’accord sur l’idée de discernement.

Je veux dire cette dichotomie entre réalité (moi ado qui ai 13 ans cherchant mon égale) et virtualité moi ado derrière mon écran insultant une actrice. Je me demande si c’est du relâchement, une pensée secrete qui ne se dit pas nominativement, un manque d’éducation ou autre.

Étant donné que les chiffres qui viennent confirmer ce relatif discernement montrent qu’ils savent faire la différence.

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