Val découvre le monde : Chapitre III

Yo !

Merci Onmy, j'ai commencé à appliqué quelques de tes conseils.


Du sport, des amis et la campagne !

Aujoud’hui je me suis réveillé un peu tard, j’ai même passé un coup de fil à Koko avant de me lever. Elle a l’air d’aller bien, bien que je lui manque de temps en temps. J’avais réussi un exploit hier soir : motiver Nuno à aller grimper !

Bref, entre mon réveil et la grimpe, je n’ai rien d’autre à faire que de chercher du taff. Ça avance lentement les recherches. Y’a plein de jobs dans lesquels je ne me vois pas du tout. Que ce soir pour du temps-partiel temporaire ou pour des taff au long terme. Sinon j’ai quand même fait quelques candidatures sérieuses ou je suis vraiment intéressé, j’attends les retours et je continue à chercher et à assouplir mes critères peu à peu.
Il faudra que je trouve un taff ou une occupation rapidement parce que chez maman à la campagne avec pour seule compagnie Nuno l’toco (parcequ’il fume beaucoup trop d’herbe), j’ai bien peur de me ramollir, de me démotiver et de devenir un légume faignant drogué et gros. Du coup pour l’instant je me pousse au sport : mini deux séances de grimpe par semaine + une sortie vélo + deux séances muscu à la maison. Ouais j’ai aussi promis à Koko que quand elle passera me voir j’serais super fit !

Bref, à la grimpe nous rejoignons une pote à Nuno. J’ai fait une super bonne séance, bien énergétique qui m’a bien séché ! Nos plans s’étant affinés, nous rejoignons une autre aime à lui et une pote à moi à une rivière bien sympathique. La musique était bonne, le soleil au rendez-vous, les filles étaient jolies et les bières bien fraîches ; chill. En somme j’ai passé une très bonne fin d’après-midi, Nuno est sorti et on a organisé un truc avec des gens qu’on connaissait : Waw, notre vie sociale n’est pas morte !

Ma priorité absolue reste mon projet pro maintenant. Puis je veux rapidement m’en aller de chez ma mère – et c’est pas que j’aime pas être à la maison hein mam’ !


Osaka – 1 month ago

Comme un soir classique à Osaka, je me suis retrouvé à discuter à deux Japonais rencontré dans la rue, les mecs était à fond hip-hop et m’ont emmené dans un bar au style cabaret-steampunk-anime très intéressant. Bref, j’ai fini avec d’autres potes dans un club où ils passaient de de la psy et un voyou m’avait filé un bonbon au canna que j’aurais mangé en deux ou trois fois si j’avais su… Bref, j’ai fait quelques autres soirées dans des endroits vraiment planqués que si tu ne connais pas tu ne trouves pas ! Des genres de bars à moitié clandestins, bref, j’ai adoré Osaka !

Oh je suis retourné voir mon amie Bindee à Kyoto aussi. C’était super cool comme après-midi, on a bien fait les cons et on a bu une bouteille de vin au bord de l’eau, sous notre parapluie ! Et malgré la beauté du cadre, notre proximité et nos échanges assez personnels, je ne me sentais pas l’envie d’aller plus loin. C’était très bien comme ça, le courant passait très bien et je me sentais comme avec une bonne amie. Et j’ai passé une superbe fin de soirée avec elle.

Quelques jours après j’ai essayé de sociabilisé un peu avec des gens de mon auberge. Bon j’étais aussi un peu blasé parce que Koko m’avait dit que pour certaines raisons, elle ne pourrait pas venir faire le trip qu’on s’était prévu. Bref, je me suis quand même fait ma place dans le groupe et à un moment je me suis retrouvé dehors à l’écart, sur un banc avec une jolie jeune femme du sud de la France et une bouteille de vin ! Littérature, musique, cinéma et relations… C’était des conversations passionnantes jusqu’à ce qu’on récupère des répliques de casques de Samouraï, qu’on prenne le selfi avec et qu’on s’embrasse sauvagement ! Nous sommes ensuite restés sur le canapé et mon acolyte n’a pas désiré aller plus loin, et c’était tout à fait ok.

Le lendemain j’ai revu Bindee pour la dernière fois. Nous ne nous serions vu que trois fois finalement, mais avec certaines personnes, une fois suffit à tisser un lien. Bye Bindee, merci d’être passée. Puis en début de soirée j’ai rejoint plein de potes de la montagne et de la ferme de Noix de St. Jacques. Mais ma vie sociale est bien plus active que quand je suis en France bordel ! Mais bon, la soirée était nulle, l’une râlait, l’autre avait faim, l’autre pas de thunes, bref… Au final j’ai dit au revoir à tout le monde et je suis rentré retrouver mon acolyte de la guest house ! Et c’est le même scénario qui s’est répété : discussions autour d’une bonne bouteille, baisés légèrement alcooliques et dodo. Cette fille était vraiment cool !

Finalement Koko m’a fait savoir qu’elle pourrait venir avec moi pour notre trip.


A trip in Kansai

C’était agréable de la retrouver à l’aéroport de Nagasaki mais ces retrouvailles avaient tout-de-même un goût de bizarre, de doute, il y a eu un petit malaise au début. Puis le voyage a vite commencé et nous avons retrouvé une certaine complicité. Nous avons eu des conversations à propos de nous, de comment on avait vécu ce temps à part, etc. Par contre je ne lui ai pas demandé si elle avait couché avec d’autres mecs. Nous avons visité Nagasaki, rencontré des amis à elle, nous avons vraiment apprécié être ensembles et découvrir l’histoire de cette ville. Nous avons voyagés jusqu’à une grosse île dans l’ouest ou un très aimable hôte nous a fait visité son île, nous a montré les produits locaux. Nous avons vu tellement de choses en deux jours ; musés, églises européennes, temples, cérémonie du thé, kermesse, etc.

À la fin du séjour, après Hiroshima et Kobe, de fil en aiguille la question est sortie de ma bouche : « T’as couché toi pendant notre séparation ? ». Oui, un mec le lendemain de notre séparation, et un autre, un peu avant nos retrouvailles. Des mecs de Tinder, le premier était nul à chier et le deuxième avait l’air d’aller selon elle. Elle a l’air de se dégouter quand elle en parle, elle me dit qu’elle n’aime pas ça mais qu’elle ne le contrôle pas. J’essaye de la comprendre, de ne pas la juger et de garder confiance en elle. Après tout elle a été honnête avec moi : elle m’a quitté avant et c’était un peu de ma faute – elle ne supportait pas que j’aille voyager avec Kaj’. Bon, ça me fait quand même mal et ça me fait quand même chier mais après tout, je pense que c’est nécessaire de s’y faire si on veut continuer nos aventures. Je me dis que si c’était à refaire, elle peut coucher avec 200 gars quand on n’est pas ensembles, je serais toujours partant pour une autre aventure avec elle. Et au passage, ça me donne l’avantage de pouvoir aller voir d’autres filles.

Bref, le reste du séjour s’est très bien passé. Nous nous sommes dit au-revoir sans vraiment savoir si on se reverra un jour. Mais on commence à avoir l’habitude, c’est la sixième fois après tout. Et puis si tout roule on passera un petit mois tous les deux en France fin Aout.

Ah et j’adore coucher avec cette nana.


Owari desu ka.

Je donne ma carte de résident à l’agent de l’immigration qui la transperce en même temps que mon cœur. Je pars du Japon et je n’en reviens pas. Je ne me sens pas prêt du tout à quitter ce pays pour toujours, donc je reviendrai au Japon, du moins je l’espère et je ferais tout pour !

Et comme à mon habitude quand je change de pays ou de période, je change de journal. Donc je sais pas quand mais j’ai hâte d’entamer le prochain. Et on peut toujours continuer à papoter ici hein.

Merci les gars.

La bise de France !