[No sex] Sky is the limit

Note : 15

le 05.08.2019 par Fauve noir

4 réponses / Dernière par Fauve noir le 22.09.2019, 16h43

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Préambule

Je remercie par avance tous ceux et celles qui auront le courage d’aller jusqu’au bout de ce torche-merde récit. Si vos yeux pleurent déjà en constatant le nombre de paragraphes, je pense que le début et la fin seront suffisants pour saisir le sujet.

J’espère que vous ne serez pas déçu par le manque d’aventures sexuelles/ conjuguales/ extra-conjuguales/ libertines/ (BDSM ?)…
Néanmoins en regardant mon passé je me suis dit : pourquoi pas ? peut-être que ça peut intéresser/ aider une personne qui rencontrerait des difficultés similaires… Et puis ça fait toujours du bien d’écrire.


Comme il y a pas mal de choses à dire et que je n’ai pas envie de vous assommer dès le début avec les détails, je commencerai par une intro que j’espère brève et concise.


Petite présentation


Approchant à petit pas de la trentaine, j’habite en banlieue parisienne depuis environ 4 ans après un déménagement de Paris. J’ai plusieurs sœurs mais aucun frère en revanche. Des fois je me dis que c’est pas plus mal.

Je qualifierais mon enfance jusqu’au collège de banale. Plutôt timide, réservé, j’ai toujours fait partie de ceux qui avaient des amis mais qui ne trouvaient pas de copine lorss des (rares) booms organisées par l’école. Une primaire banale, donc.

Ma période de collège (environ 5 ans si je compte un redoublement) a en revanche été plus secouée à cause des violences scolaires : sans entrer dans les détails, c’est dans ces moments-là qu’on s’aperçoit que les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main.

A la suite de cette période chaotique dont je ne garde que des mauvais souvenirs et qui m’aura laissé de nombreuses séquelles au niveau social (et un peu sentimental aussi) et après un redoublement suite à mes résultats qui se cassaient la gueule comme une mauvaise pizza bolognaise, j’ai choisi une filière professionnelle où je n’ai pas plus réussi. Faut croire que les métiers manuels et moi, ça fait 2.

Parallèlement, ma vie familiale s’était considérablement dégradée même si ça avait toujours été plus ou moins la merde (père absent et/ou violent, sœur qui se barre pour échapper à cette prison de merde, une autre qui tombe dans la drogue etc… Je vais pas m’éterniser), j’ai pas mieux réussi mon BEP où je n’allais plus du tout en cours au bout d’un moment (à quoi bon ?)

Bref, une période qui a suivi encore bien merdique, à me remettre en question/ décortiquer le passé accompagné d’un psychiatre, à bien galérer professionnellement pendant plusieurs années pour redéfinir un projet professionnel complètement à revoir (en période de crise qui plus est).

Au menu des prochaines lignes :

- Pourquoi votre passé familial décidera toujours pour une part de votre futur sentimental.
- Redéfinir un projet pro complètement à revoir.
- Comment draguer et gérer le psychiatre/bordel intérieur en même temps.


*Le menu est susceptible de varier selon la saison et l’humeur du chef.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] La suite, vite ! le 05.08.19, 05h21 par Onmyoji
  • [+2] Intéressant le 05.08.19, 10h25 par Jalapeno
  • [+1] La suite, vite ! le 05.08.19, 17h50 par voucny
Roi sous la montagne

Armé(e) d’un double-café, de votre énergie et d’une boîte de doliprane, votre lecture peut commencer.

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Le trou est toujours plus profond (je parle pas de cul, mais ça pourrait…)



Ceux qui affirment qu’ils ont « touché le fond » seraient bien avisés de demander l’opinion des autres.

La vie m’a appris qu’on peut toujours tomber plus bas, plus fortement, plus durement. A la manière d’un sorbet trop agité qui laisse s’effondrer sa boule de glace vanille au sol, votre vie est susceptible de se casser la gueule durement, d’un seul coup, ou par petits peu.

La vie m’a aussi appris que le passé influence fortement le futur : parents dévalorisants, violents, ambiance familiale destructrice peuvent venir à bout de l’âme la plus déterminée car l’enfance constitue, hélas, les piliers sur lesquels vous fonderez le restant de votre vie.



Le petit garçon, les bonnasses et la putain.



Comme je l’ai expliqué, j’ai commencé ma vie amoureuse (13-14 ans) et fait mon collège dans des conditions humiliantes : c’est difficile de se faire des amis/ copines quand on est devenu la tête de turc d’un collège.

Comme il est assez déplaisant pour moi de revenir sur cette période et comme vous souhaitez économiser le peu de mouchoirs qu’il vous reste avant de faire vos courses, je me focaliserai sur l’aspect sentimental de la chose.


Quand je pense au collège, j’ai trois filles qui me viennent à l’esprit, voire 4, que j’ai géré comme le bon AFC que j’étais. Les noms importent peu, de toutes façons je ne me souviens pas de tous.

La 1ère était une fille avec qui, par miracle, j’avais réussi à aborder (de dos dans une rue). Elle ne m’a pas tej, et on est même devenus proches. C’est un de ces c******* qui a réussi à tout fait foirer en lui disant que j’étais amoureux d’elle. Bon, ce n’était pas faux, mais ça a quand même tout foutu en l’air.

Les 3 autres, quand j’y pense, j’aurais pu me les faire en sandwich si j’avais été un peu plus persévérant. Toutes en même temps, appelons les C, M et S.

2 étaient meilleures amies et j’avais réussi à faire en sortes qu’elle s’intéressent à moi, surtout
qu’elles étaient loin d’être dégueulasses.

La 1ère était tombée amoureuse (c’est pas une impression, j’en ai été informé), la 2ème avait l’air intéressée mais quelque peu hésitante car meilleure amie de l’autre, et la 3ème était une vraie salope, qui s’était intéressée à moi car elle avait vu que j’en avais intéressé une autre.

Qu’est ce qu’on est con quand on est jeune, putin. Y’en a un à qui je foutrais une paire de claques si je pouvais revenir en arrière…

Est-ce que j'ai tort de repenser à ces filles et est-ce que ça m'empêche aussi d'avancer aujourd'hui ? Je n'en sais rien.


Si vous aimez l’histoire de l’antiquité et que vous connaissez le récit des guerres puniques ayant opposé Hannibal de Carthage à Rome, l’un de ses lieutenants lui avait dit une phrase qui m’irait bien : « tu sais obtenir la victoire, mais pas l’utiliser ».

J’en arrive à ma première leçon : si tu as l’occasion de sortir ta queue, sors-la. Il vaut mieux agir et se planter que de ne rien faire et regretter par la suite. Les regrets sont un poison qui t’empêchera d’avancer dans ton futur avec les filles.
Roi sous la montagne

L’après collège et le solde des différends familiaux


Même si je n’ai abordé que brièvement l’aspect familial et social, les choses ne se sont pas arrangées par la suite. Je suis entré dans un lycée d’électrotechnique rempli de racailles. Il n’y avait pas une seule gonzesse à l’horizon, mais j’ai appris à me battre. On m’a bien proposé d’aller voir des filles « qui suçent », mais c’était pas trop mon délire.

Mon enfance a été ponctué de problèmes familiaux : pas toujours facile de voir son père traiter sa mère comme une salope, se faire soi-même rabaisser, connaître les multiples séparations avec l’espoir qu’il revienne et le fait de le voir partir à nouveau.

Mon père avait toujours eu une relation difficile avec ma mère et avec nous, j’ai donc vu, vers mes 18 ans, ce qu’il restait de ma famille voler en éclat : les conflits ont empiré, mon père a atteint un nouveau niveau de violence en menaçant physiquement ma mère (non pas que je ne l’avais pas déjà vu la traiter de façon incorrecte) et a fini par se barrer. Une série de nouveaux problèmes qui se sont soldées lorsqu’elles ont eu le courage de porter plainte.

J’ai vu pour la dernière fois mon père à la porte d’entrée alors que je rentrais. J’imagine qu’il avait encore eu un règlement de compte avec ma mère. Quelques jours plus tard, il s’était suicidé.

Ca fait déjà presque 11 ans qu’il est parti. Le temps passe vite…

J’ai perdu espoir qu’il revienne, et à vrai dire je pense que je n’en ai plus vraiment envie.

J’ai presque honte de dire que sa mort a été une libération…



Chapitres à venir (ça devrait être moins dark) :
- Le cheminement (dépression-psy/ fin de l’échec scolaire/ vers une nouvelle vie pro).
- FTS et une rencontre qui a changé ma vie.
- Bilan et aspects de vie à améliorer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Wow le 06.08.19, 07h34 par Onmyoji
  • [0] Courage le 06.08.19, 11h35 par Jalapeno
  • [+1] La suite, vite ! le 07.08.19, 07h51 par Perlambre
  • [+2] Wow le 07.08.19, 12h34 par Thedaze
Roi sous la montagne

Le cheminement (dépression-psy/ fin de l’échec scolaire/ vers une nouvelle vie pro)

On a presque passé le darkside, ouf !

(j’entre volontairement peu dans les détails pour que ça garde une certaine clarté)

Quand je disais que sa mort avait été une libération, j’aurais plutôt dû dire qu’elle annonçait la suite des problèmes.

Durant cette période, j’ai connu un fort échec scolaire et ma vie professionnelle est tombée au point mort avant d’avoir débuté. Tomber au chômage sans avoir jamais travaillé, faut le faire.

Alors les gonzesses, n’en parlons pas : une petite relation à distance mais rien de plus. J’étais clairement pas dans les conditions et le bon état d’esprit pour séduire et, dans ces cas là, il ne faut pas insister.


Mes proches m’ont finalement obligé à consulter : un psychiatre une fois par semaine. Pour ceux qui ne connaissent pas, un psychologue est une aide, une écoute alors qu’un psychiatre intervient dans des cas plus lourds, dont les graves dépressions. Problèmes à l’école, échec scolaire et sentimental, deuil et violences, je pense que je correspondais bien à la description.



Faut pas trop m’en vouloir mais les dates et moi, ça fait 2. Mais globalement, j’ai repris un parcours semé d’embûches, de stages, de patrons de merde…



Ce qui est drôle, c’est que j’ai arrêté l’école dans l’espoir de ne plus connaître les violences scolaires : pourtant, mes stages m’ont ramené progressivement sur la voie de l’école, mais en tant qu’apprenti. Par le plus grand des hasards, un matin en recherche de stage, j’ai regardé les pages jaunes sur les postes de secrétariat et, par un hasard tout aussi grand, un expert-comptable a accepté que je taf chez lui.

Ma future réussite professionnelle s’est jouée sur un coup de fil d’1 min 30…

A la fin du stage l’expert était si satisfait qu’il m’a même donné un chèque en s’excusant de ne pouvoir m’embaucher.

Quand on dit qu’un peu de chance peut tout changer dans la vie, c’est pas du bluff…

C’est ce stage qui m’a fait postuler dans des écoles de compta et être accepté. J’en ai chié mais j’ai fini par retrouver une entreprise après plusieurs essais et j’ai trouvé ma vocation : comptable. C’est comme si j’étais un bateau à la dérive et qu’on m’avait donné une étoile à suivre pour trouver la destination.




7 ans, un bac, un bts, deux entreprises, un cabinet d’audit et une grosse boite plus tard, je peux dire que j’ai parcouru professionnellement beaucoup de chemin.

J’ai arrêté d’aller chez le psy car je ne voulais plus parler du passé et je voulais aller de l’avant. J’ai décidé que je guérirais mais sans l’aide des médocs, avec ma volonté mais en sachant que j’étais loin d’être guéri.

Je suis globalement un bon élève, mais je n’ai jamais réussi à dépasser sur le plan social la période de collège : j’ai hâte de finir mes études pour quitter à jamais les bancs scolaires.





A suivre :

- FTS et une rencontre qui a changé ma vie.
- Bilan et aspects de vie à améliorer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bravo ! le 08.08.19, 03h33 par Onmyoji
  • [+1] Bien joué le 08.08.19, 08h37 par Jalapeno
  • [0] Bravo ! le 08.08.19, 08h46 par voucny
  • [+1] La suite, vite ! le 08.08.19, 22h06 par FK
  • [+1] Like a boss ! le 09.08.19, 08h11 par Hydrogene
Roi sous la montagne

C'est un peu dur de structurer un récit où c'est clairement le bordel, mais je vais essayer...

Suite

Il y a environ 7 ans, je commençais mon parcours pro en trouvant une école en apprentissage en compta. C'est vers cette période que j'ai rencontré celle qui partage aujourd'hui ma vie/ mon pieu/ mon compte bancaire...

Je ne me rappelle même plus comment je l'ai séduite. Peut-être en prenant le numéro d'une autre fille devant elle, je sais plus... Le temps passe vite. Le secret pour être en couple c'est peut-être de réussir à sentir avec quelle nana le courant passe et avec qui on a les mêmes besoins/ envies... Pourtant on a pas grand-chose en commun : pas les mêmes centres d'intérêts, ni les mêmes goûts alimentaires, ni les mêmes musiques ou autres... Comme quoi.

Ce qui est sûr c'est que je me serais rétamé comme une merde si, quelques années plus tôt, je n'étais pas tombé sur FTS par le plus grand des hasards. J'ai pas vaincu ma timidité, mais j'ai amélioré de +300% mes techniques et mon intelligence en séduction, comme beaucoup avant. J'ai fait ce que préconisait le site : créer de l'intérêt, de la jalousie, jouer le désintérêt, et inévitablement elle a fini dans mon pieu (c'est même elle qui m'est sauté dessus).

Merci FTS !

Cela étant...

Oui, si je devais donner un conseil à qui veut se mettre en couple, ce serait peut-être de trouver celui/celle avec qui vous avez les mêmes envies et voulez aller dans la même direction. Le râteau que je me suis pris récemment avec une nana avec qui pourtant le courant passait (je sais c'est pas bien)
me l'a prouvé : une relation, quelle qu'elle soit, ça se construit à 2 et ça nécessite de trouver la personne qui cherche la même chose.


Et tant qu'on y est : si on pourrait plus tard être intéressé par de l'échangisme, autant se trouver une nana qui est potentiellement bisexuelle. Cela doit aider...



Quand j'étais dans ma période dépressive, j'ai dû perdre 4 bonnes années de ma vie (sans parler du collège), et avec ma copine j'ai eu l'impression de rattraper en quelques mois toutes les années de ma vie que j'avais perdu. J'avais jamais été aussi heureux (même quand j'avais atteint le niveau 100 dans pokemon version bleue avec Mackogneur).


Hélas je suis entré en conflit contre une bonne partie de ma famille, qui a mal supporté ma sortie subite du cocon familial malsain dans lequel j'avais vécu. Je me suis émancipé dans des conditions difficiles, mais malgré mon absence de cdi et nos petits salaires, on a fini par se trouver un logement en location en banlieue parisienne.

C'est peut-être le fait de vivre beaucoup de galères qui rapproche autant un couple qui dure longtemps, après tout.

Sur le plan professionnel, j'ai reçu fin août dernier les résultats de mes 2 ans de niveau licence : j'ai réussi ! C'est mon 3ème diplôme en compta et j'attaque le DSCG fin octobre prochain.


Si j'ajoute ma fille qui va avoir 3 ans, je devrais être très heureux !


Pourtant je sens que quelque-chose m'en empêche : le passé nous rattrape aussi sûrement qu'EDF quand on a oublié de payer une facture, ou la directrice de maternelle quand on a oublié d'écrire le nom de son gosse sur la cantine du jour, ou un contrôleur RATP déguisé en civil quand on a sauté par dessus les portiques...

Quand j'y réfléchis j'ai jamais vraiment résolu mon problème avec mon père (s'il peut être résolu) ni avec ma grande soeur, avec qui j'ai toujours été en conflit.

To be continue...
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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 22.09.19, 20h45 par voucny
  • [+2] Bravo ! le 23.09.19, 15h57 par Onmyoji
Roi sous la montagne

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