Que je ne suis pas intéressé du tout par les coups d'un soir. Je n'avais jamais pu mettre ça a l'épreuve de l'expérience, mais faute est de constater que même servi sur un plateau d'argent, je n'en veux pas.Tu parles de quoi en disant ça?
Bon du coup j'ai joué sur les 2 tableaux à la fois, puisque je pouvais me le permettre.
Après avoir préalablement demandé au photographe de la soirée d'oublier malencontreusement les photos sur lesquelles j'apparaissais, les choses pouvaient évoluer sereinement.
Côté Mimi :
On se recroise à la fac quelques jours plus tard, elle me murmure à l'oreille qu'on peut pas s'embrasser car y'a ses potes autour. Pas de soucis. On s'envoie des messages régulièrement plutôt très joueurs.
Comme ma vie amoureuse est ponctuée d'événements improbables, il a fallu que la croise le jour de son anniversaire, soit le veille de notre rencard, dans le bus (ce qui n'était jamais arrivé).. avec son mec venu de loin. Ce qui a suffit à la faire se chier dessus et soudainement avoir une crise de culpabilité.
Le lendemain, elle m'envoie un message me disant qu'elle est tombée malade (c'était vrai) et qu'on devait reculer de 3 jours la date du rencard, mais aussi que je ne devais "rien attendre" de cette entrevue parce que ce qu'elle fait c'est pas bien, blablabla je connais la chanson à force.
Du coup ayant appris de mes erreurs, je la rassure un peu en diminuant sa charge de culpabilité. Coup critique. Elle redevient joviale et joueuse. Ouf.
3 jours plus tard, elle est toujours malade et me prévient qu'elle doit ENCORE décaler. Mais elle a l'air d'y tenir vraiment. On passe une bonne partie de la nuit à délirer par messages, ça sent toujours bon.
La veille du date, elle m'envoie encore un message me disant qu'elle a vraiment trop hâte etc.. Et comme toujours le mec qui fait les scénarios de ma vie amoureuse s'est encore tapé un délire, il a fallu qu'elle aille passer la soirée ou y'avais une pote à elle que j'ai tchatché genre 15 min à la soirée que je racontais en janvier.
Elle lui a surement monté la tête comme quoi j'étais un connard mort de faim, puisque toujours la veille, mais le soir, elle me dit soudainement qu'elle ne sait plus trop, qu'elle sait que j'ai dragué une pote à elle, qu'elle regrette, et re-blablabla. Notez qu'elle avait bu et que la dose de lourdeur était accentuée.
Mes couilles commencent doucement à se briser tandis que je tente encore une fois de récupérer le truc. J'y arrive, le date est maintenu, mais l'ambiance complice et proche a été bien pourrie.
Le date a enfin lieu, je commence par lui expliquer que j'ai pas trop apprécié sa petite scène. Puis tout devient plus à l'aise, on se pose à ce fameux resto. Elle est bien apprêtée, très mignonne. On discute, on mange, puis on va boire un verre. Elle se montre intéressée assez ouvertement mais dit en même temps que c'est pas bien ce qu'on a fait, que son mec est un type bien et tout, qu'il ne se passera plus rien, tout en attisant la tension entre nous.
Bref, elle sait pas ce qu'elle veut, nous sommes face à un profil de meuf perdue type Cédille, sauf qu'elle assume davantage. Sauf que moi j'en ai marre de ce genre de meufs, je pense que je perds plus mon temps qu'autre chose.
Alors je joue cartes sur tables, je lui fais comprendre explicitement qu'elle me plait bien et que si elle veut qu'on se voit en scred ça m'irait aussi. Elle refuse. Pas étonnant, c'était très direct, mais j'ai décidé que mon temps était précieux et qu'il était hors de question que je retourne dans une histoire comme Cédille, à savoir où je continuerais à la voir, ça déraperait encore, au risque qu'elle sache toujours pas ce qu'elle veut, pour finalement un maximum d'emmerdes si par malheur je m'attachais encore.
On se quitte sur ces termes :
C'était mardi. Et depuis elle continue à m'envoyer quelques messages sur facebook et vu que je me comporte comme une princesse tinder à répondre des trucs où tu peux pas rebondir, rien ne se passe. Je la reverrais si elle décide d'assumer ses envies. En attendant je ne bouge plus.E : C'était sympa.. on pourrait continuer à se voir en tant qu'amis si tu veux.. (notez l'hypocrisie)
M : Non.. Bonne soirée.
Côté Cébis :
Je lui ai envoyé un message une semaine après la famosa soirée pour lui proposer un date, qu'elle a volontiers accepté.
On se retrouve donc 3 jours plus tard, je l'emmène dans mon bar favori comme d'habitude, et ça se passe très bien. On s'entend super bien, elle me fait beaucoup rire et j'aime ça. Je commence à l'apprécier davantage. Elle se rappelle de la soirée où on s'est péchos et en profite pour préciser qu'elle n'est plus avec son mec, sinon elle l'aurait pas fait. Je commence à devenir drôlement intéressé.
Sauf que, à 23h, elle me dit qu'elle veut partir, parce qu'elle a son premier jour de travail le lendemain. Putain c'est vachement tôt, ça me faisait chier de rentrer déjà. Et du coup j'ai pas vraiment eu l'occasion de l'embrasser.
Je pense avec du recul que j'aurais quand même pu, même si y'avais pas eu de moment optimal. Mais qu'importe je me dis, elle a laissé entendre qu'on se reverrait, elle est un peu tactile, c'est pas grave si c'est pas ce soir. C'était oublier que j'étais sous l'emprise de la malédiction du second date.
On s'amuse par message, elle me fait toujours bien rire. Je lui propose un autre date quelques jours après, mais sans succès, elle n'était pas disponible.
Qu'à cela ne tienne, on se chauffe tous les deux pour une autre soirée médecine qui allait avoir lieu vendredi dernier, et en plus dans la même boite. On a hâte et tout, je me dis que c'est plié. Allons Barta, tu devrais pourtant avoir l'habitude maintenant..
La soirée a été annulée la veille. JPP de ma life sans déconner. Elle voit l'annulation, me dit qu'elle est deg, je lui réponds de même, et tente malgré tout de proposer innocemment qu'on aille boire / danser tous les deux, mais ce soir là elle finissait tard, et, convaincue qu'elle se déchaufferait après 9h de travail, m'a dit qu'elle préfèrerait la semaine prochaine. Affaire à suivre, mais je commence à être gavé.
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Je n'ai pas eu des dizaines de dates mais bien quelques-uns maintenant. Et force est de constater que je les trouve finalement tous assez répétitifs et semblables, au point que ça m'ennuie. Vous allez me dire t'es con Barta, c'est justement parce-que tu vas toujours aux mêmes endroits. Mais ça n'est pas qu'une histoire de cadre. J'ai l'impression de dire toujours la même chose, d'entendre toujours les mêmes choses.. même si les personnalités de mes interlocutrices ne sont pas forcément creuses (c'est plutôt l'inverse le plus souvent), je commence à me lasser.
J'ai bien entendu cette histoire de prises d'initiative. Et j'en prends, mine de rien. Mais ça me saoule un peu parfois, ou bien l'envie peut venir à manquer. Je pense qu'on n'a que ce que l'on veut vraiment, au final.
Je pense aussi que je vais me calmer un peu sur les jours à venir. Sur tous les dossiers. Et quand la flamme sera ravivée, je retournerai sarger.