D'ou mon edit. C'était impulsif. Maintenant je pense que quand même, sans faire le concours de bites, si j'arrive (moi et bien d'autres) a choper hors contexte de street, c'est bien qu'il faut arrêter d'en faire un lieu a part qui serait le climax de la séduction quand, dans les faits, c'est trop souvent un endroit de paumés ou vont ceux qui n'ont justement pas de cercle social. Mais pas tout le temps, on le sait.Les arguments d'autorité c'est valable ni dans un sens ni dans l'autre. Et faire appel à une figure qu'il connaît pas ça fera pas avancer plus le schmilblick.
Relis toi un peu :Du tout
Je ne fais pas des phrases tout faite comme j'ai pu lire ici " Sur 100 personnes que vous approcherez, 99 seront ravi/gonflé...."
On ne peut pas faire des femmes un tout homogène et me garde de toutes les mettre dans le meme panier
Pour schématiser et selon mon experience, je dirais qu'un mec banal, physiquement décent (j'entre dans cette description) récolte 10% de succes avec des filles receptives, 40% avec des filles neutres et 50% de filles non-receptives a une demarche active de séduction dans la rue
Si ca c'est pas de l'essentialisation, je ne sais pas ce que c'est.Le dénominateur commun de l’attraction féminine (comprendre ce qui lui provoque de l'excitation) est le désir sexuel, c'est à dire le désir d'’être désiré.
Pendant longtemps, il y a eu beaucoup de confusion quant à ce qui a excité une femme.
Des événements et des actions aléatoires pouvaient avoir le même effet sur elle sexuellement, et sans qu'il n’y ait a premiere vue aucun lien.
On pensait depuis longtemps que l’excitation féminine était liée aux idées et à la démonstration de la sécurité, de l’investissement et de l’engagement, en particulier de la part des hommes à statut élevé. Alors que des études ont montrés qu'elles fantasmaient sur des choses bien différentes.
La nouvelle conclusion qui s'est imposé est que l’excitation féminine est quelque peu narcissique par nature.
Les femmes sont excitées par l'envie d'être désiré
C'est exactement ce qu'on répète : au début, les gens font plein d'erreurs. Donc il a de grandes chances qu'ils se retrouvent dans la case creepy / relou / harceleur. Et refuser de voir ca et de prendre en compte le vécu des femmes dans la rue (ainsi que le contexte sociétal moins permissif à ce sujet), c'est faire passer ta progression au dessus du sentiment de sécurité des femmes, et pour moi, ce n'est pas éthique. Il y aura toujours des ratés, mais il y a aussi des contextes qui se prêtent mieux que d'autres.Prétendre qu'il faudrait être très doué pour se lancer va juste démotiver un peu plus les débutants.
Quelque soit le lieu ou l'apprenti va s'essayer (rue, bars, boites de nuit, plage, etc...), le manque d'experience et de capital confiance va l'amener à faire BEAUCOUP D'ERREURS. Il est illusoire de croire que l'on peut performer à quelque chose quand on a aucune référence a laquelle se raccrocher
Les 1ers pas sont toujours du tatonnement, de l'experimentation
Je prends un exemple caricatural : une copine qui se fait aborder "avec bienveillance et courtoisie" (si, si, le mec est venu gentiment lui dire qu'elle lui plaisait), a 2h du matin en rentrant chez elle. Elle a flippé. Elle l'a engueulé. Car quelle que soit ta bienveillance, a 2h du matin, les femmes seules sont en général sur leurs gardes quand elles rentrent de soirée. Son premier réflexe c'était : "est ce que je vais me faire agresser?" pas "oh tiens donc quel gentleman".
C'est un exemple particulierement caricatural, certes, mais si tu penses que c'était ok pour ce mec de l'aborder car sa progression a lui vaut mieux que le ressenti de la fille, alors on ne sera jamais d'accord.
Et quitte a le répéter pour qu'on arrête de débattre en biais : oui, dans un contexte idéal détendu, avec la tchatche et le bagout et un air mutin et gentil, ca peut marcher et être accueilli avec plaisir. Mais le principe du mec qui débute c'est qu'il est tellement focus sur le fait d'aborder qu'il en oublie le contexte.