Perte de sens dans la relation

Note : 6

le 11.02.2021 par JoshuaVa

18 réponses / Dernière par Onmyoji le 22.02.2021, 21h55

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Répondre
Bonjour à tous,

Je lis ce forum depuis des années et des années. J'ai énormément appris même si jamais participé.
Juste pour ça, merci.

Aujourd'hui, je viens vous faire part d'une situation dans laquelle je suis avec ma copine, afin d'avoir des regards extérieurs qui pourraient m'aider à mieux cerner le tout.

C'est un petit pavé, mais j'ai fait de mon mieux pour aérer le texte.
Difficile autrement d'expliquer.

Ça va faire 8 mois que je suis avec ma copine.
Elle a 31, moi 32. C'est ma première vraie relation longue.

Notre relation est, de ce que nous considérons tous deux, très saine.

Nous communiquons bien, avec bienveillance. On se laisse de l'espace (en ayant tous deux besoins par notre nature). On ne monte pas dans les tours quand quelque chose nous gêne, etc etc.

La seule chose moins bonne, dont nous avions conscience dès le départ, c'est qu'on a une tendance naturelle à "s'encrouter" quand on est à deux (ce sera important pour la suite).

Même si on faisait quelques activités ensemble bien sûr, mais avec Covid, ça n'aidait pas non plus à 100%.

Pendant 6 mois, tout se passait très bien. Elle était très passionnée dans la relation. Elle cherchait à me faire communiquer/partager un peu plus (étant de nature plus intérieure dans mes émotions. J'ai tendance à pas forcément écrire le premier, ce genre de petites choses). Elle était beaucoup plus active que moi, sans être toxique. Moi, j'ai été stable globalement jusqu'à maintenant (d'où ce message).

D'ailleurs je sentais bien qu'à des petits moments, ça l'émoustillait au niveau des émotions (des petites inquiétudes. Elle a une image de moi d'homme à femmes, etc. Mais ça n'a jamais été toxique entre nous. On discutait histoire de rassurer la relation, elle se recadrait elle-même de son côté, etc).

Honnêtement, ça suivait son cours.

Au bout de 6 mois, elle est tombée enceinte.
C'était non prévu bien entendu.

Nous avons décidé de ne pas garder le bébé, mais j'ai été très proche d'elle pour la rassurer et lui dire que si elle voulait le garder, je serais là. Cependant, elle-même ne se considérait pas prête pour une telle épreuve, et j'étais aussi okay avec ça.

À ce moment, il y a eu une première chose que j'ai notée.

À savoir : j'ai de l'anxiété.
Et elle a deux chats.

Alors quand je dors chez elle, je ne peux pas dormir plus de 2 nuits, autrement ça impacte trop mon anxiété, et je me sens super mal physiquement (l'anxiété chronique c'est terrible).

C'est aussi le cas lors de nos sorties.

Parfois, l'anxiété se pointe et je préfère rentrer (je vois quelqu'un en ce moment pour ça, car je suis aussi dans une période où je n’ai envie de rien, etc. D'ailleurs, depuis covid, je ne fais pas grand-chose à part rester chez moi. Je me suis coupé du monde, à part notre relation, mais sans être toxique. Aussi, depuis notre relation, mon anxiété est plus forte, car bah... je suis confronté au monde. Donc c'est positif, mais pas simple à vivre pour moi.)

Du coup, je l'ai accompagné dans tous les processus de l'avortement, à chaque étape.

Et comme j'avais dormi chez elle quelques nuits avant le jour J de l'avortement... ben j'étais rentré chez moi après ce jour, avec mon anxiété. Et on comptait se revoir comme d'habitude quelques jours plus tard.

Sauf qu'elle mal vécu le fait que je ne sois pas là les premiers jours après avortement... mais elle me l'a dit que 3/5 jours après, quand j'ai essayé de creuser un peu plus (comme je la sentais émotionnelle).

Au lieu de me le communiquer directement (elle avait peur que ça me fatigue avec mon anxiété). Mais on aurait trouvé un terrain d'entente à coup sûr (et j'ai sûrement été idiot de ne pas comprendre ça intuitivement, mais c'est ma première relation longue et première expérience de ce type).

Là, j'ai remarqué (par la suite) que dès que ce sont des sujets très intimes, elle n'est pas si communicative.

Mais voilà, sur le coup on a bien discuté, on s'est compris et tout semblait okay des deux côtés.

Quelques jours, semaines après, j'ai senti qu'elle était moins impliquée dans la relation.

Du coup, je lui en ai un peu parlé. Et effectivement, elle me disait avoir besoin d'un peu de temps pour elle, se ressourcer, se nourrir, faire des choses etc (d'autant qu'elle est aussi en changement de carrière, elle ne sait pas quoi faire, etc).

Okay ! Une fois rassuré sur les raisons, ben... je lui ai laissé de l'espace. Du coup on s'écrivait un peu moins, c'était toujours espacé de plusieurs heures dans les réponses, etc etc.

Et là ça fait 2 mois que ça dure.

La relation est devenue moins communicative. Moins impliquée. Je lui ai fait part 2/3 fois de petites inquiétudes, mais de son côté elle me disait que tout était normal. Donc, c'était okay à priori.

Puis y'a 4 semaines j'ai été dormir chez elle, et j'ai senti que c'était trop dans nos énergies, qu'on avait besoin d'espace (surtout qu'on ne faisait pas vraiment d'activité à part rester chez elle, et ça je pense que ça a beaucoup joué aussi).

Donc je suis rentré. Et là j'ai vraiment senti qu'un truc n'allait pas. J'ai commencé à douter de la relation, etc etc.

Elle est venue une semaine après chez moi, et on a discuté.

Je lui ai fait part de tout ce que je ressentais depuis une petite semaine, et là j'ai pris une claque : elle me dit aussi que ça fait plusieurs semaines que ça la travaille. Donc encore depuis plus longtemps que moi. Et si je n'en avais pas parlé, je pense que ça se serait accumulé encore plus et ç'aurait été négatif).

Donc elle m'explique qu'elle pense avoir passé la "relation passion", etc. Qu'elle m'aime en soi, mais qu'elle ne se sent pas plus dans l'envie de s'investir dans l'immédiat, qu'elle ne comprend pas elle-même.

Mais c'est toujours ainsi dans ses relations, comme on en avait déjà discuté dans le passé. Donc on en parle, je lui fais voir des aspects par rapport à elle (à force de vouloir être libre, on s'éloigne de tout. Que moi-même je ne percevais pas la relation passée de passion à neutre. Qu'en soi, ça se travaille, et que ça n'empêche absolument pas d'avoir son espace, etc etc).

Je lui demande donc si on continue ou si on arrête. Que voilà, ça fera mal mais que je suis okay d'arrêter plutôt que de faire trainer ça en longueur. Chose à laquelle elle me répond non, qu'elle a envie de continuer, car elle aime la personne que je suis, etc. C'est juste qu'elle n'arrive plus à vraiment s'investir dans la relation et qu'elle ne comprend pas (même si on gardait un rythme de se voir habituel, juste vraiment moins de communication à distance, et c'est okay).

Donc okay, on continue, et on part sur l'idée de mieux communiquer si on ressent ces choses, afin de cerner le truc, de voir ce qu'on peut faire... etc etc.

Puis les 2/3 semaines passes jusqu'à il y a quelques jours. Et là, en se voyant, j'ai senti directement qu'on n’était pas connectés. On était là, mais pas là. Donc, bah je commence à pleurer, car on sent bien qu'un truc coince.

On rediscute, je lui demande encore d'approfondir. Entre autres, c'est plus ou moins les mêmes choses. Elle me dit aussi un détail important, je pense : qu'elle se nourrit beaucoup plus de ses activités et que notre relation ne la nourrit pas vraiment dans l'immédiat. Encore une fois, si je n'avais pas (pleuré) et communiqué... vous avez compris.

Elle me dit qu'après, est-ce qu'il faut forcément toujours se nourrir de la relation en soi. Je suis d'accord si ce sont des phases, mais là c'est juste de l'accumulation comme je le ressens.

Donc on rediscute, on reparle. Je lui redis toujours "c'est okay de mettre un terme tu sais". Même réponse qu'elle me dit "je t'aime, j'aime ta personne, je n’ai pas envie d'arrêter".

On en arrive au point de dire : "okay, faut se reconnecter là, faut refaire des choses plus concrètes ensemble, sans forcer ton besoin d'espace et de temps". Chose dont elle semble aussi okay. Que ça la fait chier d'être ainsi dans les relations, d'avoir autant besoin de libertés, mais qu'elle m'aime, etc. Puis je dis qu'il faut faire quelque chose, car je vais pas pouvoir trainer ça en longueur, qu'on va se faire mal pour rien à trainer ça, etc etc

Donc à priori, on continue de progresser.

Puis comme je dors chez elle, j'ai mal dormi comme les chats sont des petits démons (mais je les aime mdrr). Du coup le lendemain, anxiété, je me sens mal. Je sens les doutes sur notre relation. Je repleure. On en reparle vite fait mais voilà, là on sait que c'est beaucoup l'anxiété, etc). Ce jour-là, elle m'a montré beaucoup de soutien, plus proche. Un peu plus de communication quand je suis rentré.

Puis ces quelques derniers jours, rebelote. Elle communique moins. Elle avait tendance à me montrer toutes ses créations. Là elle ne m’a même pas parlé/partagé son dernier montage vidéo et mis en ligne (j'ai vu qu'aujourd'hui. En soi ce n’est pas grave, mais c'est l'accumulation d'éléments comme vous aurez compris).

Donc... voilà pour le gros.

Depuis 2/3 jours, c'est : okay, la relation va aller dans le bon sens. Puis je doute, je sais plus si j'ai envie, etc etc. Je crois que ces 2 mois de distanciation m'ont fait perdre la confiance que j'avais par rapport à la relation.

Je ne sais plus comment me positionner.

J'ai le sentiment qu'elle s'est progressivement désintéressée de moi (d'un côté très passionnée à relation normale comme la routine se faisait progressivement, + mon anxiété qui limite parfois + le fait que je ne fais rien dans l'immédiat de mon côté, etc etc... le charme est probablement rompu).

Si vous avez des pistes, une perception de la situation, sur peut-être le comment recadrer ça si c'est encore possible... tous avis sont les bienvenues.

Vous pouvez me demander quelques détails si besoin.

Merci de votre lecture !

Si je puis me permettre, vous ne semblez pas assez amoureux l'un de l'autre.
Ce n'est peut-être pas la peine de forcer les sentiments. Cela ne fait que 8 mois que vous êtes ensemble et vous semblez déjà vous ennuyer lorsque vous êtes ensemble. Peut-être feriez-vous mieux de laisser filer cette histoire et de vous offrir de nouvelles opportunités de rencontres même si en ce moment avec le Covid, c'est pas évident.

Alex_B a écrit :
11.02.21
Si je puis me permettre, vous ne semblez pas assez amoureux l'un de l'autre.
Ce n'est peut-être pas la peine de forcer les sentiments. Cela ne fait que 8 mois que vous êtes ensemble et vous semblez déjà vous ennuyer lorsque vous êtes ensemble. Peut-être feriez-vous mieux de laisser filer cette histoire et de vous offrir de nouvelles opportunités de rencontres même si en ce moment avec le Covid, c'est pas évident.
Merci de ton message.

Je pense en effet qu'il y a de ça.
Ça m'a déjà effleuré l'esprit, et j'imagine qu'elle aussi.

Il est vrai qu'il y a déjà une forme d'ennui global. On a sûrement "installé" la relation top vite ou je sais pas quoi. J'ai pas beaucoup d'expérience, mais je vois bien les nuances que tu me partages.

Je vais y réfléchir, mais à mon avis je vais mettre un terme à la relation.. :frown: :|
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Courage le 11.02.21, 21h22 par FK

Elle ne lâche pas l'affaire car c'est plus confortable que d'être seule à cette période et elle n'a pas accumulé du ressentiment contre toi. Il n'y a aussi pas de candidats dans sa vie pour qu'elle puisse se rassurer sur sa capacité à séduire et c'est un facteur important dans les ruptures.
D'un autre côté oui elle a dû passer la passion, cet avortement joue sans doute et aussi la suite.
À vrai dire même si tu lui as dit que tu étais aussi ok pour le garder si dans sa tête il fallait que tu dises que ok pour le garder, elle se dit que tu ne l'aimes pas assez pour avoir un gosse avec. Et quelles que soient vous raisons elles prennent ça pour un désamour grave. Même si c'est faux parce qu'on est beaucoup plus raisonnables.
Mais beaucoup de femmes ont fortement cet instinct là et le contrarier casse tout le reste.
Après ça peut ne pas venir que de ça mais honnêtement il y a peu de chances que tu connaisses la séquence. L'idée c'est plutôt maintenant de savoir si tu veux rattraper le coup sachant que cet episode va la hanter, ou si tu fais une croix dessus. Dans les deux cas tu vas en chier, parce que tu auras l'impression d'avoir fait une erreur alors que tu avais une réaction correcte et respectueuse de son libre arbitre (c'est son corps c'est elle qui le porte etc), et parce que tu auras une impression d'inachevé parce qu'avant ça ça se passait bien.
Si tu dois changer de relation, fais attention de ne pas être piégé par cet épisode et de te faire prendre au piège de faire un enfant à n'importe qui.
Courage
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Un truc que j'ai constaté également : même avec des femmes avec lesquelles je pensais avoir une très bonne communication : l'intuition joue beaucoup.
A certains moments clés elles ne disent pas ce dont elles ont besoin / envie mais plutôt ce qu'on a envie d'entendre (ou rien du tout). Et ça reviendra sur la table plus tard, mais trop tard, comme ça a été le cas pour ça. De façon générale et sans sombrer dans la caricature : oui il y a bien un fossé "émotionnel vs rationnel" entre hommes et femmes.
Donc je ne pars plus du principe que s'il y a un problème il sera automatiquement abordé parce qu'on communique bien. Il faut être pro-actif, et il y aussi une part de connaissance de l'autre et de soi qui ne s'acquiert qu'avec l'expérience.

D'expérience également : le contexte COVID est assez particulier dans le sens où tout le monde est assez needy, ce qui mets les relations sous pression (cohabitation +/- forcée, déséquilibres entre ceux qui sont encore actifs et ceux qui s’encroûtent, etc.).

Bon courage quelle que soit l'issue de ta relation. Et continue à travailler ton anxiété, c'est clairement un point qui a l'air de beaucoup te freiner dans ta vie privée et dans tes relations.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 12.02.21, 08h26 par Onmyoji
  • [+1] Intéressant le 12.02.21, 13h11 par Citadin

À vrai dire même si tu lui as dit que tu étais aussi ok pour le garder si dans sa tête il fallait que tu dises que ok pour le garder, elle se dit que tu ne l'aimes pas assez pour avoir un gosse avec. Et quelles que soient vous raisons elles prennent ça pour un désamour grave. Même si c'est faux parce qu'on est beaucoup plus raisonnables.
Ce n'est pas le fait qu'il était d'accord pour avorter qu'il l'a blessée mais le fait qu'il n'était pas là les premiers jours après l'avortement.

Merci aussi de ne faire de suppositions que sur JoshuaVa et sa copine et pas des généralisations sur l'ensemble des femmes et des hommes.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas si simple le 12.02.21, 08h25 par Onmyoji
  • [+1] +1 le 12.02.21, 20h44 par Wanttobehappy

Pour la première partie, j'ai dit "si".
De la même manière que tu dis que pour toi le malaise existait avant. Je n'en suis pas sûr mais c'est une supposition. La tienne et la mienne ne s'excluent pas.
Quant à la généralisation, c'est une observation assez répandue, basée sur des expériences personnelles ou des témoignages de femmes dans mon cercle ou d'inconnues dans des reportages. Le fait d'être là joue, parce que c'est une marque d'implication mais dans ce cas là elles regrettent souvent et reprochent au mec de ne pas les avoir convaincues (pour ne pas assumer leur choix, aussi, et se déresponsabiliser), et s'il ne l'a pas fait logiquement selon elles c'est qu'il ne devrait pas les aimer.
Les gens ne sont pas si particuliers qu'on ne puisse pas leur appliquer des schémas connus ailleurs.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Merci à tous pour vos messages.
Onmyoji a écrit :
12.02.21
Elle ne lâche pas l'affaire car c'est plus confortable que d'être seule à cette période et elle n'a pas accumulé du ressentiment contre toi. Il n'y a aussi pas de candidats dans sa vie pour qu'elle puisse se rassurer sur sa capacité à séduire et c'est un facteur important dans les ruptures.
Nous avons traversé individuellement notre désert émotionnel et notre solitude, donc le fait d'être seuls et de ne pas être en couple ne nous dérange absolument pas du tout. Au contraire, c'est plutôt ce qu'on préfère par nature, et la période covid n'y joue pas. Même si je pense avec le recul que j'étais juste plus prêt qu'elle pour la relation (mais toujours dans le sens sain relation + vie individuelle).

Pour l'anecdote, c'est sa collègue qui lui avait fait installer Tinder pendant qu'elles travaillaient, pour s'amuser un peu. On a matché, échangé nos nums et elle a effacé son compte dans la foulée. Donc, en dehors des aspects pulsionnels et besoins physiques (notre première rencontre s'est terminée par des préli dans la nature, où on se baladait pour le 1er rdv), je ne sais pas si elle était si prête que ça (au final, le côté passionnel était là quoi). D'autant qu'elle a failli ne pas venir au premier rdv.

Je pense d'ailleurs que c'est l'une des raisons que ce soit pas si évident. Avant moi, ça faisait 3 ans qu'elle était célibataire. Et moi j'accumulais juste des rencontres comme plus faciles à gérer avec mon anxiété (et que j'avais pas forcément besoin/envie de plus).

Même là, la relation avec est okay, car y'a rien de toxique dans nos échanges.. c'est même plutôt sain malgré ce qu'il se passe. Mais à ce niveau je considère qu'une relation longue n'en vaut vraiment pas la chandelle en comparant ce qu'on y gagne face à l'énergie dépensée. J'en arrive à me dire que c'est vraiment inutile pour moi en fait. Et je pense qu'il y a un peu de ça aussi chez elle.

Par contre, oui, c'est sûr qu'il y a toujours la crainte d'une rencontre fortuite avec un candidat qui soit axé sur ses énergies. Elle est plutôt à l'ouest concernant sa capacité de séduire, mais quelqu'un avec qui ça "connecte", oui, ça risque de tout faire basculer. Mais bon, ce serait ainsi et j'ai bien conscience que je ne suis pas forcément un cas particulier à qui ça arriverait pas.

Même si en soi, je suis sa première relation de la sorte, où c'est aussi bienveillant, à l'écoute, partager, où je lui plais physiquement, où elle peut se lâcher sexuellement (même si depuis 2 mois, c'est devenu moins actif), etc... donc je pense que c'est peut-être aussi difficile de lâcher à cause de ça. C'est sûr que si le côté "fun" et diversité n'est pas là naturellement au-delà de toute la profondeur qu'on échange... je vais me prendre une banane au premier mec qui aura un tout qui lui correspond.
Onmyoji a écrit :
12.02.21
D'un autre côté oui elle a dû passer la passion, cet avortement joue sans doute et aussi la suite.
À vrai dire même si tu lui as dit que tu étais aussi ok pour le garder si dans sa tête il fallait que tu dises que ok pour le garder, elle se dit que tu ne l'aimes pas assez pour avoir un gosse avec. Et quelles que soient vous raisons elles prennent ça pour un désamour grave. Même si c'est faux parce qu'on est beaucoup plus raisonnables.

Mais beaucoup de femmes ont fortement cet instinct là et le contrarier casse tout le reste.
Après ça peut ne pas venir que de ça mais honnêtement il y a peu de chances que tu connaisses la séquence. L'idée c'est plutôt maintenant de savoir si tu veux rattraper le coup sachant que cet episode va la hanter, ou si tu fais une croix dessus. Dans les deux cas tu vas en chier, parce que tu auras l'impression d'avoir fait une erreur alors que tu avais une réaction correcte et respectueuse de son libre arbitre (c'est son corps c'est elle qui le porte etc), et parce que tu auras une impression d'inachevé parce qu'avant ça ça se passait bien.
Pour l'avortement, c'est un peu particulier.

Elle ne veut absolument pas d'enfant et n'aime pas du toute une relation amoureuse traditionnelle, et c'est à peu près pareil (métro, boulot, dodo... ce qu'on est un peu devenu là). Vivre dans la même maison ne l'intéresse pas non plus (et moi pareil).. ou alors, en ayant chacun notre chambre et parties privées + quelques parties communes (pour donner l'idée)

Le fait d'être enceinte, avec les hormones, lui a fait réaliser que c'était pas si évident et qu'il y avait de l'intérêt peut-être, mais.... lors du jour où il fallait prendre la pilule pour commencer le process de l'avortement, ça a été très difficile (pour les 2, après faut faire la part des choses) et on a changé de cap.
Je lui ai dit "okay, on le garde" et elle de même.

Je suis repartie de chez elle le soir même, et 15 minutes après, elle m'envoie un message pour dire qu'elle a finalement avalé la pilule, qu'elle pensait que ce n'était pas le moment, etc. Ca a dû être très difficile pour elle émotionnellement et je ne lui en veux pas du tout. En partant de chez elle, je l'avais senti qu'elle allait la prendre au final.

Donc, à priori sur ce point, ça n'a pas vraiment joué sur l'instant et ce côté "désamour" décrit. Mais je ne nie pas que forcément, ça peut laisser des traces une telle expérience.
Onmyoji a écrit :
12.02.21
Si tu dois changer de relation, fais attention de ne pas être piégé par cet épisode et de te faire prendre au piège de faire un enfant à n'importe qui.
Courage
Oui ! Première fois que ça m'arrive et j'y ferais attention.

Pour elle aussi d'ailleurs. Avec ses dernières relations (1 an et demi et 3 ans), elle n'avait jamais eu ça alors que c'était sans protection. C'est juste la vie pour le coup.
Jalapeno a écrit :
12.02.21
Un truc que j'ai constaté également : même avec des femmes avec lesquelles je pensais avoir une très bonne communication : l'intuition joue beaucoup.
A certains moments clés elles ne disent pas ce dont elles ont besoin / envie mais plutôt ce qu'on a envie d'entendre (ou rien du tout). Et ça reviendra sur la table plus tard, mais trop tard, comme ça a été le cas pour ça. De façon générale et sans sombrer dans la caricature : oui il y a bien un fossé "émotionnel vs rationnel" entre hommes et femmes.
Donc je ne pars plus du principe que s'il y a un problème il sera automatiquement abordé parce qu'on communique bien. Il faut être pro-actif, et il y aussi une part de connaissance de l'autre et de soi qui ne s'acquiert qu'avec l'expérience.

D'expérience également : le contexte COVID est assez particulier dans le sens où tout le monde est assez needy, ce qui mets les relations sous pression (cohabitation +/- forcée, déséquilibres entre ceux qui sont encore actifs et ceux qui s’encroûtent, etc.).

Bon courage quelle que soit l'issue de ta relation. Et continue à travailler ton anxiété, c'est clairement un point qui a l'air de beaucoup te freiner dans ta vie privée et dans tes relations.
Oui, je réalise et suis assez d'accord avec ton message. Au final, la communication ne fait pas tout s'il n'y a pas ce côté proactif au minimum et je perçois très bien tes nuances partagées.

L'anxiété est devenue problématique chez moi. Cette relation actuelle m'a aidé à aller voir des premiers thérapeutes. Globalement je traine ça depuis 15-20 ans avec des comportements compensatoires (des trucs pour vivre avec), mais j'en parle que depuis 2/3 ans à mon frère et ami d'enfance.. c'est pour dire. En soi, grâce à un gros travail spirituel personnel, j'ai pu traverser tout ça seul depuis toutes ces années, mais là ça ne me suffit plus, d'où le fait que de toute façon ça avance et que ça bouge, à mon rythme.


Encore merci à vous

Les femmes ne sont pas toutes aussi immatures Onmyoji et tu vois, ce n'était pas le cas de la copine de JoshuaVa finalement.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Hors sujet le 12.02.21, 16h07 par Onmyoji

Alex_B a écrit :
12.02.21
Les femmes ne sont pas toutes aussi immatures Onmyoji et tu vois, ce n'était pas le cas de la copine de JoshuaVa finalement.
Ce n'est pas juste une question d'immaturité et le fait de ne pas assumer se retrouve aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Là je parlais des femmes dans le contexte d'un avortement. Ça ne s'applique pas aux hommes car ce n'est pas leur corps qui est un "réceptacle malgré elles". Mais sur un autre sujet je généraliserais à tout le monde.
Merci de ne pas réagir épidermiquement au moindre constat basique, parce que tu le prendrais aussi pour toi. C'est pas une nouveauté que les gens sont ou lâches ou pas équipés psychologiquement pour gérer les perturbations des étapes clés de leur vie, et les mécanismes pour ça sont juste ultra communs.
Ce ne sont pas "les femmes" ou "les hommes", sauf quand ça ne peut mécaniquement s'appliquer qu'à l'un ou l'autre. Aussi les exceptions ne font que confirmer la règle, pas l'invalider. Le fantasme de l'unicité, ce n'est que ça.

Ce genre de situations c'est un trauma, les gens ont plusieurs mécanismes pour "gérer ça", la tendance à chercher à rejeter la faute sur l'autre en est un, ça existe déjà pour des choses mineures alors un enfant?
Quand tu vois la description de sa copine, et le changement dû à la situation, c'est évidemment pas anodin et d'autant plus difficile à assumer.
Le fait qu'il soit parti est aussi tout sauf anodin, s'ils avaient changé d'avis, si elle s'est sentie abandonnée ou si elle a associé son départ à son acte, elle peut se dire "s'il avait été là je l'aurais pas prise".
Donc même si elle a été autonome et qu'elle l'a exprimé d'une manière, peut-être que dans sa tête, c'est pas aussi clair, consciemment ou pas. Et peut-être qu'elle n'exprime pas ses troubles et ses vrais sentiments parce que rancœur et perte de confiance.
Comme dit Jalapeño il est sans doute mieux de prendre l'initiative dans la communication même pour gérer l'après. Parce que sinon tu n'auras pas un début de vérité sur ce qu'il se passe dans sa tête (et même avec ça vaut mieux observer ses actes en parallèle)
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Alors, je précise quand même, car les détails reviennent à force d'écrire et de vous lire :

Au début de notre relation, on avait abordé le sujet. Elle est venue d'elle-même sur ce point :

S'il devait arriver qu'elle tombe enceinte, ce serait l'avortement.
Elle m'a demandé si j'étais okay avec ça, et j'ai confirmé.

Ceci dit, la vie... bah c'est la vie.
On ne sait jamais comment on réagit que lorsqu'on est face au mur.

Donc, l'avortement a forcément une part sur cette distance qui s'est installée les semaines suivantes (peut-être justement ce côté "vie traditionnelle" + fatigue de son burn-out suite au changement boulot + avortement, etc).

J'estime qu'elle était certaine de son choix sur l'avortement de son propre chef, et que le fait que je sois parti le soir même n'ait pas vraiment influencé son mental sur le fait de ne pas le garder au final, puisque de base elle ne voulait pas. Elle est plus indépendante et "sauvage" que la moyenne. Et que si j'étais resté, elle l'aurait prise malgré tout et/ou qu'elle l'aurait regretté ensuite.

Aussi, nous sommes assez spirituels et on a eu plein de petits signes de la vie pour dire qu'il fallait pas le garder. Et en toute honnêteté, durant tout ce laps de temps entre le début et la fin, j'étais plutôt sur le "on peut le garder".

Le jour de la pilule, je lui ai dit qu'on pouvait le garder et qu'on fera avec, avec une grande certitude et volonté. Mais elle m'a dit qu'elle ne voulait pas perdre ce qu'on avait déjà et qu'on commençait à peine à explorer à deux. Bien sûr, peut-être que certains aspects lui faisaient peur aussi (mon anxiété, comment ça irait, etc etc)... mais voilà.

On en a pas mal discuté par la suite et j'ai ni le sentiment ni des preuves concrètes de rancoeur ou de perte de confiance vis-à-vis de ça, bien au contraire.

Ceci dit, je comprends très bien le message et c'est certainement vrai dans la plupart des situations, à différents degrés. Et bien entendu, l'avortement a certainement aussi son rôle dans la suite des évènements, mais peut-être pas aussi direct que tu pourrais le décrire dans notre cas. Je peux me tromper évidemment, mais c'est ainsi que je le ressens après tous nos échanges et notre situation.

Pour le côté spirituel et un peu dingue...

Déjà 3 mois avant sa rencontre.

Une tasse de café que j'ai bu, renversé, et que j'ai lavé le lendemain.
La tache a eu le temps de sécher.

Il faudrait être fou pour ne pas voir le buste féminin (2 petits seins), le cou sans tête et les bras cachés vers l'arrière (épaules), le ventre gonflé (comme enceinte) et la main qui part d'en dessous !

C'est vraiment pour dire "attention à un enfant, ça risque d'avoir une emprise qu'il ne faut pas"

et 9 mois après (3 + 6 mois)... pouf.. première fois que ça nous arrive en 30 ans.
C'est magique quand même la vie
Fichiers joints
cafe.jpg

Voilà, j'ai lancé le processus en lui en parlant... on verra bien maintenant.
Comme je sais qu'on est plutôt bon en discutant, j'ai abordé par message histoire de pas laisser trainer.

Je vous tiendrais au jus.

Merci Alex_B, dans le ressenti, c'est là où j'en étais le plus (et elle aussi) par rapport à vos messages.

M:

- Est-ce que t'as l'impression qu'on force les sentiments ou qu'on s'ennuie déjà ensemble après à peine 8 mois ? Genre qu'on est pas "assez" amoureux l'un de l'autre et que toutes nos expériences depuis le début ont amené à ce besoin de distance (et que c'est pas facile à percevoir de la sorte) ?

C :

- C'est pas évident à dire, de mon côté, il peut y avoir une sorte d'ennui ressenti, même si nos partages sont de qualités. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose pour que ça marche et coule de source à 200 %🤔
- Et toi ?
- En fait c'est vria que on a vécu des trucs pas évident c'était tes intense en si our de temps, c'est ça que je disais aussi comme quoi tout a flambé d'un coup :cry:

M :

- C'est ce que je ressens aussi globalement. Oui, je trouve que nos partages sont de qualités aussi, c'est sûr. Mais qu'effectivement "quelque chose manque". En fait, c'est comme si l'on avait installé la relation trop rapidement... Et c'est la faute à personne vu tout ce qu'on a vécu en si peu de temps !

- Donc voilà... j'en arrive à me demander si ç'en vaut la peine de forcer ce sentiment, en attente de quelque chose de particulier. Avec toutes ces épreuves (notamment de mon côté et de ton côté individuellement), c'est comme si on avait mis de côté tout le côté "fun", "léger" d'une relation. Car en terme de profondeur, ça c'est clair, on l'a

C:

- Je sais pas sinon peut rajouter la faute en plus à ce qui se passe tout autour, la difficulté de "sortir" et de voir du monde ensemble.. Oui tout a été concentré très vite et très fort..est ce que on devait s'apporter tout ça à ces moments là car c'était prévu qu'on traverse ces choses et qu'on avait les ressources chacun pour soutenir l'autre ?

- Je sais pas si c a veut dire du coup que tout ce qu'on devait partager est fait, ou si on doit persévérer, car malgré que je t'aime et que tu compte énormément pour moi, comme on le ressent tous les 2, il y a quelque chose qui manque 😥

M:

- Oui, j'entends bien pour l'anxiété.. j'en avais parlé dès le premier rdv.. c'est sûr que ça n'aide pas non plus, même si je suis en plein travail dessus.
Toute façon, la vie est toujours juste dans ce qu'on s'apporte même si ça fait mal donc bon..

- Aucune idée non plus. Je t'aime aussi et tu comptes énormément pour moi également.. rester ensemble ça voudra dire préserver au point de peut-être se fatiguer par ce qu'on traverse. Ou peut-être de réussir à traverser ça. Et j'ai pas forcément envie de tout couper avec toi. Je sais pas, peut-être juste arrêter notre relation et peut-être que l'avenir nous fera revenir l'un vers l'autre si ça doit être le cas, sans attente du tout entre temps. Qu'on traverse des choses ou quoique ce soit.. en tout cas dans notre choix, je veux que ce soit clair et qu'on s'exprime.. qu'aucun ne fasse semblant. Qu'on soit pas biaisé dans ce qu'on parle là

C:

- Non je parlais que tout est fermé abev le covid, pas de ton anxiété ! Je 'e lui reproche absolument rien ! Je voudrais tellement que ça marche entre nous. Je veux pas non plus couper.

M:

- Au temps pour moi ! 😊 Mais oui, bien évidemment ma situation du Covid n'arrange rien. C'est une épreuve pour les guerriers de lumière 😋 !

C:

- Comme tu dis, ça serait comme une pause ? Ça pourrait aider à voir plus clair sûrement, mais c'est sur que je veux pas ne plus t'avoir dans ma vie. Ce besoin d'espace et de liberté à outrance de mon côté en tout cas ça a pas aidé à rester dans l'intimité 😥

M:

- Ou alors se laisser quelques mois pour voir si on évolue dans le bon sens, qu'on arrive à débloquer ça. Voir si on arrive à travailler et trouver ce petit truc qui nous manque ? Sans non plus se dire que c'est une deadline et ne penser qu'à ça ?

- Qu'est-ce-que tu ressens qui serait le mieux pour nous de ton côté ? Vu que là on en a conscience et qu'on partage vraiment sur la situation

C:

- On peut voir déjà mardi comment ça se passe ensemble, et on avide au fur et à mesure, d'avoir conscience qu'on veut comprendre ce qu'il se passe ça peut aider à éclaircir les idées là dessus et la situation peut-être

M:

- Oui, faisons ça 😊 Ça laissera le temps de laisser les graines croître. Voir mardi comme ça se passe suite à cet échange, voir si on arrive avec cette conscience à créer quelque chose.

- Merci de ton honnêteté et des ces échanges. C'est important. Je t'aime, quoiqu'il arrive

C:

- Moi aussi je t'aime, quoiqu'il arrive et si ça doit finir, je comprendrai jamais comment on a pu programmer la haut de se rencontrer d'être si bien niveau entente et de pas programmer que ça dure 😢

M:

- Oui, la vie met des fameuses tartes parfois. Mais ne sois pas triste.. nous n'en sommes pas encore là. C'est aussi à nous d'avancer sur notre chemin commun, et de réveiller cette possibilité si c'est programmé 😊

C :

- Merci à toi de parler de tout ça, je suis pas assez courageuse pour prendre les devants et en parler.. 😥Oui on va marcher encore ensemble et voir si les choses évoluent 😊

Oh mais c'est mignon tout plein ça, à deux jours de la St-Valentin 😉. Vous communiquez très bien tous les deux. C'est parfait franchement. Il n'y a pas tant de couples que ça qui communiquent aussi bien.

Honnêtement, vu votre bonne volonté à tous les deux, je ne vois pas pourquoi votre histoire devrait s'arrêter. C'est normal que la passion retombe. Des fois, il n'y a même pas eu de passage par la case passion. Une relation longue, ça passe forcément par des (longs) moments de routine sans compter les disputes mais si vous gardez cette capacité à communiquer et cette envie de rester ensemble dans les bons et les mauvais moments, je ne vois pas pourquoi ça devrait s'arrêter.

Il faudrait juste sortir plus souvent, lutter contre votre tendance à vous encroûter, vous trouver des activités fun, partager des moments de complicité. Ramener de la légèreté, ça ne devrait pas être trop compliqué.

Bonne chance mais je suis assez enthousiaste pour votre couple 🙂

Je n'ai pas lu tout dans les détails mais j'ai l'impression que ce qui vous pèse c'est plus vos absences de vie et d'envie respectives dans tous les aspects de votre existence, plutôt que votre relation qui au contraire semble vous apporter pas mal de choses.
Est ce que quelque part cette relation ne vous mettrait pas chacun face à vous même, vos déceptions, désillusions, faiblesses ? Alors que la vie solitaire permet assez bien de se contenter de ce qu'on a ?
Est ce que commencer par vous faire chacun une vie qui vous conviendrait mieux (continuer de diminuer l'anxiété, retrouver du plaisir à des choses simples) ne serait pas un bon préalable pour avoir justement des choses à partager et à faire ensemble ?
Est ce que justement cette relation ne peut pas être un prétexte pour se remotiver ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas si simple le 22.02.21, 11h58 par JoshuaVa

Des nouvelles, comme promises.

J'ai posé un terme à la relation.

Nous nous étions vus mardi passé. On a fait deux, trois choses ensemble, mais l'énergie n'y était plus de mon côté. En plus elle avait mal dormi la veille, etc.. Ce n’était pas propice. Au lieu de dormir chez elle, je suis rentré le jour même.

Puis la semaine est passée jusqu'à aujourd'hui, toujours avec mes incertitudes, donc...
Elle-même n'arrivait plus à s'investir sans se forcer. Et ce n’est pas bon. Elle a ce besoin d'être de son côté, créer, etc.

Donc, je préfère en rester là par rapport à la relation.

On continuera probablement de se parler, peut-être se voir une fois que tout sera digéré vu qu'on a plutôt une excellente communication et partage entre nous en dehors de la relation.

On verra bien, les mots ne sont que des mots au final.

Première et dernière tentative de relation longue pour moi :lol:
Ça me demande trop de ressources pour ce que ça m'apporte alors qu'on avait toutes les cartes.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 22.02.21, 21h48 par Onmyoji

Comment on fait pour gérer la déception amoureuse ?

On ne la gère pas, on la vit.

Ne bloque pas tes émotions en maintenant la pression pour "gérer". Traverse les, même si c'est douloureux. Tu retrouveras ton équilibre.

Vous n'aviez pas toutes les cartes car il y avait ce point sur les enfants qui n'était pas assez réfléchi, trop en "a priori".
Et manifestement la communication à ce sujet n'était pas si claire et excellente, il y a certainement eu des non dits qui ont mené à certaines actions ou regrets.
Ça aurait pu vous aider de l'envisager quand c'était encore qu'une hypothèse.
Après c'est dommage car à part ça effectivement tu semblais pouvoir coller à elle.
Pour les ressources, être seul sans s'enfermer en demande aussi. C'est sûr que quand on a des projets sur certains plans être seul c'est voyager plus léger, d'un autre côté une relation c'est aussi parfois un soutien et ça permet d'aller plus loin que seul. Ça devrait aussi apporter plus que ça ne coûte...
Décider que c'est la dernière tentative c'est sans doute un peu la déception qui parle, mais en tous cas bon courage pour la suite
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 23.02.21, 13h44 par JoshuaVa
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

BON PLAN SEXY : De -15 à -70% chez la boutique sexy LoveHoney.fr. LoveHoney.fr propose toute l'année des réductions très agressives sur leur catalogue lingerie, sextoys et autres accessoires. Suivez ce lien pour consulter les offres du moment.

Vous pouvez aussi soutenir FTS en passant par ce lien pour faire votre shopping sur Amazon.fr

Répondre