Raven : The (poor) Catcher in the Rye
Je serai à Paris le 25 et un peu le 26, on peut se tenter ça
J'aurais eu beaucoup de plaisir à te rencontrer ( ainsi que les autres bras cassés du forum ) mais il est trop tard pour m'organiser !
Je me contenterais de tes pavés alors.
Je me contenterais de tes pavés alors.
Re-bienvenue petit philosophe edgy.
Hey,
Ce soir, c'est un poste un peu spécial ; il m'est venu l'envie de me confier, parce que je ne suis pas très tranquille ces derniers jours.
Ce qui est étrange, c'est que ma vie n'a jamais été aussi cool. En fait, si j'avais dis à ce gosse qui allait au lycée avec le ventre noué il y a une décennie que sa vie aujourd'hui serait une telle jouissance, je pense qu'il ne m'aurait pas cru (il ne m'aurait sans doute pas immédiatement reconnu d'ailleurs).
J'ai longtemps été tourmenté par mes études. Je suis passé par tellement de stades, on m'a collé tellement d'étiquettes. Il y a un peu plus de dix ans, ma mère m'amenait aux réunions de famille le sourire aux lèvres quand elle annonçait fièrement que son fils le surdoué entrait au lycée à seulement 12 ans, le tout entre le cheesecake et le cidre. J'y ai été une bête de foire, qui n'est jamais parvenue à s'adapter, en proie à des objectifs qui n'étaient pas réalisables pour un enfant si fragile. J'y ai néanmoins appris quelque chose, cette douleur quand on confesse à une fille qu'elle nous plaît, et qu'elle nous rejette si logiquement pour quelqu'un avec une valeur sociale incomparablement plus élevée que la nôtre. Et c'est sans aucune animosité que je la remercie ; elle m'a appris qu'un moment de gêne n'est pas grand-chose face à la perspective de glisser ses doigts dans la culotte d'une quasi-inconnue si on s'y prend correctement.
Puis, est arrivé ce moment où je n'arrivais pas à me concentrer, à écouter, à lire, à étudier, et où j'avais besoin d'être obsédé. Les jeux en ligne, la séduction, ce forum, la philosophie ; comme un besoin de chercher un exutoire d'un niveau d'abstraction toujours plus élevé. Je ne faisais pas grand-chose de plus qu'être puni par mon père que je voyais comme un juge toujours plus sévère.
Aujourd'hui, pourtant, ça se passe plutôt bien les études. J'ai soutenu mon mémoire de Master 1 il y a quelques semaines. Comme à mon habitude, procrastination aidant, j'ai commencé ma rédaction trop tard ; "Le manuscrit ne donnait pas très envie ..." en dira le jury, avant d'ajouter que "... vous avez su le vendre si bien que vous nous avez convaincu, vous avez un vrai talent pour l'expression et l'oral".
J'ai eu 15 ; c'est une note que je n'ai jamais eu dans les études supérieures sans tricher. J'ai ramené une mention à ma mère pour la première fois depuis le primaire, à 23 ans.
Les femmes, ça a longtemps été compliqué. Je me sentais dans un vide inextricable. D'abord, la première problématique qui s'est imposée à moi était de trouver des nanas qui voudraient bien que je leur crache dessus pendant le sexe. J'en ai trouvé un certain nombre, et certaines m'ont même aimé, et je ne me suis pas privé de leur donner réciprocité. Mais c'était compliqué ; le matin, je me sentais si amoureux et si comblé, et le soir, quand j'entendais le verre des bouteilles qui s'agitait en remplissant mon verre, je n'étais plus très sur. Et plus très fidèle. Difficile de trouver une femme qui nous comble lorsqu'on fantasme sur tant de corps, de caractères, de sexualités différentes.
Aujourd'hui, j'arrive à contenir la bête ; même si je me rends tâche facile en essayant de limiter les occasions de s'égarer. Les soirées en boîte avec les groupes de potes étudiantes qui prennent de la coke avant de se lancer dans des partouze, c'est peut-être une menace trop grande pour ma fidélité.
Je suis pour l'heure un homme fidèle et en couple (certains d'entre vous ont même eu la chance de la rencontrer, elle qui était toute intimidée).
Mais je n'ai pas l'impression de faire plus que de gagner du temps ; les jours d'été sont longs et chauds, et parfois, mon souffle se coupe. Gros culs dans des leggins au sport, connasses qui rient à mes blagues durant les mariages, brunettes qui puent le sexe à la fac. Mon corps est apathique, mon esprit brûle, quand je m'imagine en train de les baiser violemment.
Il y a quelques mois, avant de mettre un terme à des mois de débauche, j'ai fais une rencontre. Une marocaine avec un cul énorme et lunaire, qui passait son temps à "partying", que je ne voyais que quand j'étais bien sapé, bien bourré, bien en chien. A la fin d'une énième soirée, on finit chez elle, on tombe de fatigue quand le soleil se lève ; et je fais un rêve. Dans mon délire onirique, je m'imagine me lever le lendemain venu, et la trouver dans la salle d'eau en allant me passer un peu d'eau sur le visage. En caleçon, je me vois le baisser lentement en soutenant son regard. Sans un mot, alors qu'elle est assise et au niveau de mes hanches, elle s'occupe de moi.
Le date est une formalité, je sens son gros cul qu'elle presse contre moi en train d'exploser à l'intérieur d'un jean trop serré. Pas si loin de mon propre ressenti à ce moment.
Pendant quelques semaines, je pars de la fac d'un pas pressé, pour aller me baigner dans la luxure. Avec elle, ça sera une relation courte, mais intense. Le sexe est d'une facture que je n'ai jamais rencontré. Il n'y a pas de limite, et je me sens si bien quand je l'insulte, quand je lui crache dessus, quand je l'étrangle. Parfois on échange, et elle grimpe vigoureusement sur moi, je bouffe son sexe, et on regarde jusqu'où on peut aller. Brûlures de tapis, bosses et divers hématomes après avoir baisé comme des chiens sur tout le mobilier.
Après le sexe, c'est l'attachement, je veux être aussi important pour elle qu'elle l'est pour moi ; finalement, effrayé par mon affect, je coupe court avec cette femme qui aura fait danser et hurler mon désir mais aussi mon affect.
Et aujourd'hui, je ne regrette rien. La femme avec qui je suis est une étoile filante, un miracle. Elle m'enseigne chaque jour une vie simple, avec le plaisir d'aimer et d'être aimé, celui de vider sa substance dans l'autre et de contenir la sienne ; celui d'accepter d'être vulnérable, et de porter comme un joyau l'affect de l'autre. Une relation d'inter-dépendance, une harmonie indescriptible.
Paradoxalement, c'est depuis que je suis rangé que les affaires n'ont jamais aussi bien marchées. Les femmes se prélassent comme des sirènes devant moi pour obtenir mon regard, mon désir et ma validation. Plus je détourne le regard, et plus elle m’enlacent.
La suite au prochain épisode ? J'ai encore beaucoup à dire, mais il est vraiment très tard.
Raven
Ce soir, c'est un poste un peu spécial ; il m'est venu l'envie de me confier, parce que je ne suis pas très tranquille ces derniers jours.
Ce qui est étrange, c'est que ma vie n'a jamais été aussi cool. En fait, si j'avais dis à ce gosse qui allait au lycée avec le ventre noué il y a une décennie que sa vie aujourd'hui serait une telle jouissance, je pense qu'il ne m'aurait pas cru (il ne m'aurait sans doute pas immédiatement reconnu d'ailleurs).
J'ai longtemps été tourmenté par mes études. Je suis passé par tellement de stades, on m'a collé tellement d'étiquettes. Il y a un peu plus de dix ans, ma mère m'amenait aux réunions de famille le sourire aux lèvres quand elle annonçait fièrement que son fils le surdoué entrait au lycée à seulement 12 ans, le tout entre le cheesecake et le cidre. J'y ai été une bête de foire, qui n'est jamais parvenue à s'adapter, en proie à des objectifs qui n'étaient pas réalisables pour un enfant si fragile. J'y ai néanmoins appris quelque chose, cette douleur quand on confesse à une fille qu'elle nous plaît, et qu'elle nous rejette si logiquement pour quelqu'un avec une valeur sociale incomparablement plus élevée que la nôtre. Et c'est sans aucune animosité que je la remercie ; elle m'a appris qu'un moment de gêne n'est pas grand-chose face à la perspective de glisser ses doigts dans la culotte d'une quasi-inconnue si on s'y prend correctement.
Puis, est arrivé ce moment où je n'arrivais pas à me concentrer, à écouter, à lire, à étudier, et où j'avais besoin d'être obsédé. Les jeux en ligne, la séduction, ce forum, la philosophie ; comme un besoin de chercher un exutoire d'un niveau d'abstraction toujours plus élevé. Je ne faisais pas grand-chose de plus qu'être puni par mon père que je voyais comme un juge toujours plus sévère.
Aujourd'hui, pourtant, ça se passe plutôt bien les études. J'ai soutenu mon mémoire de Master 1 il y a quelques semaines. Comme à mon habitude, procrastination aidant, j'ai commencé ma rédaction trop tard ; "Le manuscrit ne donnait pas très envie ..." en dira le jury, avant d'ajouter que "... vous avez su le vendre si bien que vous nous avez convaincu, vous avez un vrai talent pour l'expression et l'oral".
J'ai eu 15 ; c'est une note que je n'ai jamais eu dans les études supérieures sans tricher. J'ai ramené une mention à ma mère pour la première fois depuis le primaire, à 23 ans.
Les femmes, ça a longtemps été compliqué. Je me sentais dans un vide inextricable. D'abord, la première problématique qui s'est imposée à moi était de trouver des nanas qui voudraient bien que je leur crache dessus pendant le sexe. J'en ai trouvé un certain nombre, et certaines m'ont même aimé, et je ne me suis pas privé de leur donner réciprocité. Mais c'était compliqué ; le matin, je me sentais si amoureux et si comblé, et le soir, quand j'entendais le verre des bouteilles qui s'agitait en remplissant mon verre, je n'étais plus très sur. Et plus très fidèle. Difficile de trouver une femme qui nous comble lorsqu'on fantasme sur tant de corps, de caractères, de sexualités différentes.
Aujourd'hui, j'arrive à contenir la bête ; même si je me rends tâche facile en essayant de limiter les occasions de s'égarer. Les soirées en boîte avec les groupes de potes étudiantes qui prennent de la coke avant de se lancer dans des partouze, c'est peut-être une menace trop grande pour ma fidélité.
Je suis pour l'heure un homme fidèle et en couple (certains d'entre vous ont même eu la chance de la rencontrer, elle qui était toute intimidée).
Mais je n'ai pas l'impression de faire plus que de gagner du temps ; les jours d'été sont longs et chauds, et parfois, mon souffle se coupe. Gros culs dans des leggins au sport, connasses qui rient à mes blagues durant les mariages, brunettes qui puent le sexe à la fac. Mon corps est apathique, mon esprit brûle, quand je m'imagine en train de les baiser violemment.
Il y a quelques mois, avant de mettre un terme à des mois de débauche, j'ai fais une rencontre. Une marocaine avec un cul énorme et lunaire, qui passait son temps à "partying", que je ne voyais que quand j'étais bien sapé, bien bourré, bien en chien. A la fin d'une énième soirée, on finit chez elle, on tombe de fatigue quand le soleil se lève ; et je fais un rêve. Dans mon délire onirique, je m'imagine me lever le lendemain venu, et la trouver dans la salle d'eau en allant me passer un peu d'eau sur le visage. En caleçon, je me vois le baisser lentement en soutenant son regard. Sans un mot, alors qu'elle est assise et au niveau de mes hanches, elle s'occupe de moi.
Le date est une formalité, je sens son gros cul qu'elle presse contre moi en train d'exploser à l'intérieur d'un jean trop serré. Pas si loin de mon propre ressenti à ce moment.
Pendant quelques semaines, je pars de la fac d'un pas pressé, pour aller me baigner dans la luxure. Avec elle, ça sera une relation courte, mais intense. Le sexe est d'une facture que je n'ai jamais rencontré. Il n'y a pas de limite, et je me sens si bien quand je l'insulte, quand je lui crache dessus, quand je l'étrangle. Parfois on échange, et elle grimpe vigoureusement sur moi, je bouffe son sexe, et on regarde jusqu'où on peut aller. Brûlures de tapis, bosses et divers hématomes après avoir baisé comme des chiens sur tout le mobilier.
Après le sexe, c'est l'attachement, je veux être aussi important pour elle qu'elle l'est pour moi ; finalement, effrayé par mon affect, je coupe court avec cette femme qui aura fait danser et hurler mon désir mais aussi mon affect.
Et aujourd'hui, je ne regrette rien. La femme avec qui je suis est une étoile filante, un miracle. Elle m'enseigne chaque jour une vie simple, avec le plaisir d'aimer et d'être aimé, celui de vider sa substance dans l'autre et de contenir la sienne ; celui d'accepter d'être vulnérable, et de porter comme un joyau l'affect de l'autre. Une relation d'inter-dépendance, une harmonie indescriptible.
Paradoxalement, c'est depuis que je suis rangé que les affaires n'ont jamais aussi bien marchées. Les femmes se prélassent comme des sirènes devant moi pour obtenir mon regard, mon désir et ma validation. Plus je détourne le regard, et plus elle m’enlacent.
La suite au prochain épisode ? J'ai encore beaucoup à dire, mais il est vraiment très tard.
Raven
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Cool le 14.07.19, 06h35 par Onmyoji
- [+1] La suite, vite ! le 15.07.19, 10h21 par Jalapeno
- [+1] Wow le 14.08.19, 00h16 par FK
- [+1] Like ! le 14.08.19, 19h08 par Aristophane
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.
Mec, on veut la suite, donne des news !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yesssss! le 04.12.21, 12h50 par valll
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)
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