Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Note : 253

le 04.03.2019 par Oldboy

203 réponses / Dernière par Gafano le 16.04.2024, 17h48

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Ça fait trop plaisir de lire ça ! Ce genre d'histoire, ça peut gagner des Goncourts, tu le réalises ? Tu as touché à un truc très fort, la revanche de l'homme sur l'adolescence, une forme de closure, de triomphe. Ça te répare un homme ce genre d'expérience.

Les Romain Gary et les Pagnol n'écrivaient rien de moins que des choses comme ça :)

C'est vraiment chouette de lire ça, très content pour toi :)
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)

Bravo pour le CR , inspirant.


Petite question de debutant cest quoi ces voyages organisés a Malte ? C'est genre Club Med ou cest plutot " cours d'anglais le matin/ activité libre lapres midi" ou bien encore UCPA ?

Bonne continuation !

Yo.
Je me rend compte que ce carnet de drague est entrain de se transformer en carnet de voyage. Ca pose quelques problèmes, j'y reviendrais.

Depuis septembre 2022, donc, comme prévu, j'ai repris rapidement et avec enthousiasme mes mauvaises habitudes. De longs mois à de moins en moins kiffer mon job, des insomnies, beaucoup de picole, un peu de drogue. J'ai acheté un vélo d'appartement mais à pars ça, peu de bonnes résolutions. Une routine lénifiante, aliénante, une zone de confort douillette dans laquelle je me vautre à chaque fois depuis tant d'années.
Petit point niveau gonzesses : Vers février je dirais, Wing à décider de se barrer car je m'investis " pas dans la relation" (ce n'en est pas une, j'en veux pas et j'ai été clair, j'offre ce que je veux et c'est à prendre ou à laisser). J'ai opposé une résistance, ça a été suffisant pour qu'elle revienne piteusement.
En parallèle, une collègue m'a présenté Diana :
Diana : Belle portugaise de 30 ans, nouvellement en Suisse, emplois un peu précaire et ne maitrise pas totalement le français. Elle me plait, mais c'est pas le coup de foudre non plus. Mais belle femme, sympa, aime la bière.
La pseudo date la plus facile de ma vie. Je suis le N+1 de la pote qui l'a présentée, j'étais validé de base physiquement, socialement, économiquement. Je l'ai vue 3 fois sans rien faire jusqu'alors, en partie par pusillanimité, en partie par paresse et manque d'envie. J'étais au bout du rouleau en février. Miné par mes insomnies, ma déprime, mes mauvaises habitudes. Il me fallait donc de nouvelles vacances, sur le même principe que les dernières.

Je reviens donc tout juste du Costa Rica, ou j'ai passé probablement le séjour de ma life (jusqu'au prochain j'espère). Sans entrer dans les détails, 11 jours que je qualifierais de parfaits à une exception prêt : Un gigantesque crush sur une nana en couple. Heureusement qu'elle l'était d'ailleurs, ce genre de coup de cœur ça m'est arrivé peut-être 3 ou 4 fois dans ma vie, le dernier devant être l'Espagnol. J'aurais pu finir par déménager en France, quelle horreur.
J'ai rien fait, rien tenté et je suis pas certain que c'était réciproque, mais je qualifierais cela de "probable". La relation était en tout cas forte et y'a que pour moi qu'elle à chialé au moment des adieux. J'étais pas loin de le faire non plus. Ca me rassure un peu sur ma capacité à kiffer une meuf toutefois, j'en venais à douter. Bref, c'était une parenthèse enchantée dans ma vie, et je pèse mes mots. C'est un autre problème sur lequel je vais revenir.

Je me retrouve donc au point suivant ;

Professionnellement : Une année et demi à mon poste et j'en ai déjà mare de mon taf. Certes, beaucoup de liberté mais trop administratif et ça me gonfle. Et j'ai pas la méga alchimie avec les collègues. J'en ai mare. Et ça paie pas assez pour mes parenthèses.

Socialement : J'ai toujours de bons amis, quelques potes, quelques copains de sorties. Mais je suis pas "entouré". Et j'en ai mare.

Sentimentalement : Je suis "fuckfriend" avec Wing depuis 2019. Sexuellement, c'est toujours cool. Mais elle prend de l'âge et souhaite s'investir davantage dans une relation. Moi je veux pas, pas avec elle. Je crois que je vais mettre un terme à tout cela. J'ai la portugaise sur le feu, le prochain date je vais accélérer voir ce que ça donne. Sinon, L'Espagnol a largué son mec du moment et m'a proposé une sortie, ça donnera peut-être quelque chose.

Je vois pas vraiment d'autres solutions que de devenir millionnaire et de ne vivre plus que de voyage et de nouvelles rencontres pour être heureux, mais c'est compliqué. Peut-être couper la poire en deux et trouver un taf mieux payé pour pouvoir m'offrir ce genre de truc tout le temps? Ou essayer d'enchanter mon quotidien?
Plein de questions que le bruit blanc étouffera bientôt, jusqu'à mon prochain trop-plein de lassitude et mon prochain départ je pense.
Pura vida!

J'ai repris ma routine gentiment, après une lourde semaine de jetlag.
Je me suis engueulé avec Wing, on a baisé, j'ai mangé avec l'Espagnole, elle a dormit sur le canapé. Rien de bien spécial. Jusqu'à ce soir, ou je propose quelque chose de totalement inédit pour moi (il était temps).
FR : La chasse et la branlette

Nous sommes mardi et hier, j'ai baisé Wing. Il était temps, après toute cette abstinence au Costa Rica.
La tête encore pleine de mon crush, qui pourtant inexplicablement s'efface de ma mémoire, j'ai passé un mardi normal.
Après le boulot, j'ai été voire Diana. Je devais lui rendre son livre. Malgré mon invitation à la dernière minute, elle a accepté de suite. On se pause, on boit un verre, je raconte mes vacances, la routine. Puis un second verre. La discussion s'anime, le temps passe, 3 ème bière. Je commence à m'enflammer et je me rend compte que j'ai enclenché le peu de jeux que j'ai : Je deviens intense, entre chaud et froid, je parle vite, alternant langage ghetto et français littéraire qu'elle ne comprend pas. Je blague car elle ne comprend pas "tirer la chasse". Elle rigole, elle me jette un regard de plus en plus intense. Elle initie le premier contact physique en me touchant le bras. Insiste pour un dernier verre.
On se casse au bout de 4h à discuter, je lui propose de la raccompagner, elle accepte direct et m'invite à manger un truc chez elle. Il est 23h. On bouffe, je suis fatigué, je sens que j'ai plus, j'ai envie de me tirer. Je me lève pour partir, elle bloque à moitié la porte et je sens que ce n'est pas du tout ce qu'elle attend.
Diana : T'es vraiment très Suisse toi.
Oldboy : Quoi ?
Diana : Une fille t'invite à manger chez elle et tu pars sans un bisous?
Je m'approche, kissclose. Elle trainasse, m'invite à rester sur le canapé, joue une peu. Pas besoin de me faire un dessin mais je suis nerveux. Très, très nerveux, j'ai envie de rentrer chez moi. J'ai JAMAIS couché avec une fille que je n'avais pas déjà mis bien profond dans ma zone de confort. Là c'est le 3ème rendez-vous mais pour moi c'est presque le coup d'un soir. Elle me charrie comme quoi je suis "froid" m'embrasse, bref elle attend que je bouge. Donc, je bouge.
Long, long préliminaires pas ouf (donc sans contacts buccaux), je suis nerveux, pas à mon aise du tout. J'essaie d'enfiler la capote, débandade direct, rien à faire. On a évoquer le fait qu'elle prenait la pilule dans la discussion, je suis clean, Wing et clearn, on va dire qu'elle l'est aussi. Elle en a envie, je commence à chauffer gentiment, je la baise sans capote.
De suite plus à mon aise, je me lâche un peu, et c'était pas trop mal quoi. Je devais dormir chez elle mais après l'orgasme, méga coup de barre, coup de barre littéral ou j'éprouve un besoin de fuite, de me barrer. Je trouve un prétexte plus ou moins crédible, monte dans ma bagnole et me voici.
C'est moralement pas ouf pour Wing, pas ouf pour la nana que je viens de choper, mais fallait bien que ça m'arrive. Un aperçu de vie normal d'un mec normal qui à un coup après quelques rencards. Une partie de moi est satisfaite, a le sentiment d'avoir presque perdu son pucelage. Une partie de moi est vide et un peu dépitée. Mon besoin de plaire dépasse véritablement très, très nettement mon besoin de cul. Mais on peut pas dire que je commence l'année dans la routine. Je vais laisser passer une nuit pour réfléchir. C'est triste, mais je comprend un peu les "mecs sans coeur" que je conspuais plus jeune. Cette fille est déjà totalement, complétement, sortie de mon esprit.
Par contre, mon champs des possibles vers un peu de normalité vient de s'ouvrir et pas qu'un peu.

Bien joué, mais le dépit devrait te venir de prendre un tel risque alors que tu en avais pas envie. Tu n'es pas ado, tu sais dire non et tu sais attendre d'être prêt. Ton stress et la capote étaient sans doute moins pour quelque chose dans ta débandade que tes litres de bière et de fatigue...
Sinon ton problème de ressenti, c'est probablement que tu détestes quand c'est trop facile et que tu n'en souffres pas, un peu comme t'a fait ton espagnole.
Aussi, si alors que tu considères Wing comme un plan cul, tu trouves pas ça moralement ouf, interroge toi sur ta position réelle et non affectée.
Parce que pour moi, tu assumes pas de sortir avec cette meuf. C'est un peu ta pantoufle, elle est confortable, tu voudrais pas en changer, mais tu veux pas "sortir avec" pour la galerie, parce que dans ta tête tu as encore l'image d'être admiré pour l'espagnole. Les autres c'est pour le frisson, mais au final tu as presque l'impression de lui avoir fait une infidélité.
Dis toi quand même un truc: les autres, ils admiraient ou jalousaient ton ex, pas toi. Pas toi en tant que personne en tout cas, pour ce qui te rendrait si spécial pour sortir avec une meuf pareille. Tu n'es au niveau des gens qui la veulent ou la jalousent qu'une contingence. On ne sait jamais vraiment qui est le mec de la meuf qu'on veut en dehors d'un cercle personnel, et on en a rien à foutre. On se demande toujours pourquoi il est là de notre perception extérieure, et souvent il n'y a aucune logique, ça reste du hasard, pas le fruit d'une valeur.
Ce qui est pas ouf si tu veux mon avis, c'est moins d'en baiser une autre quand tu lui dis que c'est un plan cul (jusque là ton contrat est respecté) que de la maintenir ainsi alors que psychologiquement tu vas pas la laisser partir, et appuieras toujours sur les bons boutons quand tu as envie de baiser, d'avoir de l'affection, te sentir mieux toi et te sentir un peu normal en donnant un semblant d'affection d'une manière ou d'une autre à quelqu'un.
Cette meuf a aucune volonté, elle s'aligne sur tous tes délires et toutes tes envies, tu disais toi-même qu'en la travaillant un peu tu pourrais obtenir d'elle qu'elle remplisse certains fantasmes pour lesquelles elle n'était pas partante. Bien sûr qu'on peut toujours convaincre quelqu'un, qui peut évoluer mais là tu sais très bien que c'est moins comme ça qu'elle qui voudrait te faire plaisir et que tu l'aimes.

Pour le reste, faudrait sans doute que tu te détaches de l'espagnole, rester en contact avec une ex toxique juste pour l'ego et avoir l'impression que tu pourrais flirter et la faire tomber dans tes filets, ça t'aide sans doute pas à chercher ailleurs. Elle te permet juste de pas avoir à aborder.

Quant au boulot, les points négatifs que tu relèves ça fait partie de tout boulot. Normalement il y en a au moins un positif en dehors de te permettre de vivre: apprécier ce que tu fais. Chaque fois on dirait que tu changes de position par appât du gain, mais dans des postes dont tu sais d'avance qu'ils vont te faire chier.
Tu n'as pas moyen de trouver des postes bien payés qui ne te fassent pas vriller, et qui éventuellement te passionnent un peu?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 05.04.23, 09h26 par Jalapeno
  • [+1] 100% d'accord le 06.04.23, 19h16 par The_PoP
  • [+1] Bien vu le 09.04.23, 09h01 par Oldboy

Pas mal du tout Onmyoji.

J'ai, sûr le plan des relations " rapides " un retard considérable et avec la capote, un inconfort ma fois fort banal : Même en mode branlette solo, c'est mollasson. Pourtant, je peux sans viagra tenir 5h d'érection, c'est ma seule qualité physique, avec peut-être ma densité capillaire, quoiqu'elle blanchisse. Disons que je considère que ce que je sniff et ce que je bois représentent des risques considérablement plus élevés et que cela ne m'importe que très peu. Pour le coup, c'est vraiment la capote, ni la bière, ni la fatigue, testé et approuvé. Sans elle, j'étais de bois.

Concernant l'Espagnole, tu te fourvoies. Ces dernières années, elle a bel et bien dormi sur mon canapé. Si parfois cela m'a gonflé, j'ai jamais essayé ni jamais insisté. In fine, j'étais satisfait. Et pour parler vrais, comme c'est l'habitude ici, c'est une de mes seules amies de sortie un peu destroy, qui fait la fête tard, qui prend des trucs, qui a une conversation intéressantes. Mais mes pensées, crois moi l'ami, ne sont jamais tournées vers elle. Elle ne hante pas ma tête, mes nuits, ni mes bourses. Même si je l'ai parfois mal exprimé ici.

Concernant le job, basiquement j'ai jamais été payé dans la moyenne de mes efforts / grade / qualifications. Mais ne te fourvoies pas, je m'en accommode assez bien. C'est d'avantage la cerise sur le gâteau, d'avantage lié à l'égo qu'au besoin. C'est pas vraiment grave.

Pour Wing, t'es presque juste. Je la connais depuis 15 ans, je lui ai toujours plus, je couche avec depuis 2019, exclusivement (pour elle, forcément) depuis 2020 ou 2021. C'est ma plus longue relation. Ma plus longue amitié féminine. Mais je vais être honnête : Si les vertus innombrables qu'elle me prête ont longtemps flattées mon égo, si longtemps j'ai aimé dans ses yeux voir le reflet d'un homme infiniment meilleur que celui que je suis, si il a été longtemps agréable de me sentir à ce point vénéré et supérieur, il faut se rendre à l'évidence, d'une manière un rien abrupte : Je l'ai toujours trouvée trop teubée pour en faire une copine. Sans déconner, j'étais souvent d'avantage un professeur qu'un interlocuteur et ça commençait, malgré tout, à me gonfler.

Je pense avoir pas mal appris de mes petits voyages. Et je pense que ma coucherie avec Diana découle de cela. J'affine mes désirs, je modèles mes pulsions, je construit mes rêves et analyses mes cauchemars. Je suis un solitaire. Un être un rien "perturbé" mais socialement plutôt intégré. Mais à la marge, tout de même. Je désire d'avantage être désiré qu'être aimé. Etre admiré que plaire. Je souhaite d'avantage d'amitié, je me satisfait du sexe en solitaire si nécessaire. Je suis abominablement exigeant avec les autres, sans toutefois l'être avec moi-même. Et pourtant, in fine... bah ça passe.

Ce soir, j'ai fait 100km pour allez manger avec Wing. J'avais pris mon sac avec les jouets sexuels et tout, comme d'habitude. Et ce soir, comme l'avant dernière fois, j'ai repris ma voiture pour rentrer chez moi. Mais sans rage, sans peine, sans colère. Avec un sentiment énorme de soulagement. Elle en avait assez, cela se voyait. Elle devenait jalouse, cela se comprend. Méfiante, cela s'explique.
Jamais elle ne connaitra mes 2 brèves infidélités. Jamais elle ne lira ce journal ni ne comprendra vraiment qui je suis, même si parfois, sous C, j'étais pas loin de tout cracher. Mais elle est la personne la plus proche de comprendre ce que je suis vraiment. Ce soir je me suis barré définitivement sans heurts et le cœur léger. C'est peut-être mieux pour moi, et absolument mieux pour elle.

Diana m'a recontacté, en s'excusant de sa, je cite, "médiocre la performance car j'avais bu trop de la bière". J'ai répondu tardivement. Des groupes de voyageurs me proposent des excursions prochaines dans leurs villes respectives. Il me reste bien des filles à rencontrer et bien des expériences à vivre.
J'ai toujours trouvé "Carpe Diem" un peu niais. Ca implique la cueillette chaque jour et y'a des matins ou c'est difficile. Mais pour rester dans les clichés, Memento Mori me parle vraiment. Rappel toi que tu meurs. Je vais tacher de m'en rappeler et de ne plus diluer mes expériences dans des décennies de marasme. D'ailleurs, si vous voulez allez vous jeter un godet à l'occasion, faites-moi signe.

En plus, quand on parle de cold reading, Onmyoji je t'imagine maigre et chauve, avec une moustache à la Fu Manchu. Alors, j'ai raison?

Tant mieux si je me trompe et que tu ne le prennes pas mal.
Si tu es au clair par rapport à tes sentiments vis-à-vis de l'espagnole c'est une chose, après reste qu'elle a été bien toxique avec toi et que mine de rien ça aide pas à évoluer que de rester attaché à ces personnes là.
Trouver des gens avec de la conversation (ou celle qui nous convient) n'est pas facile certes, mais des fêtards et des gens qui prennent des trucs il y en a des légions.
Pour Wing si le problème est intellectuel j'abonde dans ton sens. C'est très chiant d'être en permanence le moteur et le guide. Et délétère quand ta partenaire de met à en écouter des personnes autre que toi alors qu'elle n'a pas le bon sens, la culture et/ou la capacité de compréhension pour faire le tri et choisir la bonne information. Donc ça finit très souvent par être un problème.

Pour le boulot, malheureusement de nos jours, il semble que la seule voie pour une vraie évolution soit souvent le changement de boite. À moins que tu puisses négocier un changement de poste en interne avec une vraie valorisation à la clé. Maintenant, l'autre manière de négocier le truc ça peut être se fournir moins d'efforts, de se rendre plus efficace sur ton volume de travail mais sans en faire plus.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Bon Oldboy mon post va peut être pas te brosser dans le sens du poil, mais on n'est pas là juste pour te faire des gâteries.

Assez d'accord avec Onmyoji sur son ressenti sur l'Espagnole... T'en parles ici à longueur de temps depuis belle lurette. Dur de pas penser qu'elle fait partie de ton problème. Les mots ont un sens et un poids.

Pour Wing, je maintiens ma position de l'époque, tu devrais la libérer. Cela ne te rend pas service, et c'est néfaste pour quelqu'un que tu apprécies. Comme tu le dis il est peut être temps d'être réellement exigeant avec toi.

Je reviendrais pas sur la conso de coke qui te baise profondément si tu souhaites vraiment avancer.

Tu tournes en rond, alors même que tu as le potentiel pour t'éclater vraiment et sortir de ton bruit blanc et de tes angoisses/déprimes/auto- flagellations sempiternelles. Dommage je trouve.

Pour le côté kiffant, bah tes voyages semblent t'apporter pas mal de joies et tes séductions se déroulent de mieux en mieux j'ai l'impression. Manque peut être de séduire une nana qui te ferait vraiment kiffer ?
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Je vous promet qu'il s'agit d'une perception biaisée. J'en parle ici car ici, on est quand même un peu sensés parler relation homme-femme et que je manque de jolies filles dans mon entourage d'une manière générale. Promis. Je m'entend bien avec, je la rebaiserais volontiers, mais ça va pas plus loin. En terme de pensée, je sais pas trop comment le dire mais en terme de "vie intérieure", elle me laisse froid et mort, comme toutes les autres. C'est juste une des 2 ou 3 seules personnes de mon âge, de ma région, que je connais et qui font encore la fête...

Pour la coke, mon avis est partagé. Dimanche passé, j'ai fais une soirée tech avec Mac. 3 mois que j'avais plus rien pris, je me suis fait plaisir. La coke me fait (beaucoup) trop d'effets, je deviens quelqu'un d'autre. Le côté positif, c'est que je deviens confiant et sympa et que ce côté là me permet de "voir" une partie des choses "vraies".
Dans la boite, j'ai vu des tonnes d'œillades plus ou moins appuyées de la part de jolies nanas. Je les ais pas imaginées. Je suis pas non plus totalement aveugle sur ce que j'ai eu et ce que je pouvais avoir.
Il m'a tout de fois fallu attendre une approche direct en mode "Hey toi tu t'appels comment" de la part d'une jolie petite brunette défoncée avec qui j'ai passé toute la soirée. Je sentais à mort que je lui plaisais, elle m'a abordé, ça c'est le côté cool de la coke. Je suis confiant et positif, donc je suis séduisant et / ou je vois que je séduis.

Le côté nul de la coke, c'est que je peux pas bander et que j'ai juste envie d'être amis avec les gens au lieu de les chopper. Ca me rend limite sentimental. J'ai raccompagné la nana à son train au matin sans la toucher alors que c'était cadeau gratuit quoi. Mais bon, je suis content quand même. Et la descente, mon dieu, 2 jours d'enfer sans dormir. Aux moins, ça va me préserver de l'addiction, je suis vraisemblablement repartis pour plusieurs mois de sobriété tellement c'est l'enfer. Tant mieux, je pense.

Sinon, avec Wing c'est bel et bien terminé et j'en suis content, même si elle a du mal alors que ça venait aussi d'elle. J'écris régulièrement à Diana et je vais la revoir bientôt. Je suis toujours en contact avec la miss de malte et un de ces jours on va s'organiser un petit voyage histoire de terminer ce que l'on a commencé. Globalement, je sais pas trop si c'est la vibe que je transmet ici, mais ça va plutôt bien.

Haaa la coco... C'est la même chose pour l'alcool, et les voyages dans une moindre mesure. Les gens pensent que ça les change, que ça les rend plus séduisant ou que c'est un meilleur contexte... C'est juste qu'ils sont plus présents, moins dans leur tête. J'imagine que c'est ce que dont tu parles quand tu dis "voir les choses vraies".
On en revient toujours à la même chose : beaucoup de gens pensent être nul en séduction, mais ils sont juste aveugles. Là où tu merdes vraiment, c'est que tu n'as toujours pas compris comment ouvrir les yeux par toi-même après 10 ans sur FTS :mrgreen:
Et donc, un jour une colombe descendras du ciel et tu prendras conscience que tu es déjà séduisant et tu n'auras plus besoin de coke pour t'en apercevoir. Et ce jour là tu deviendras aussi plus efficace, puisqu'au lieu d'être une béquille, c'est un obstacle qui t'empêche de bander et de conclure.

Après la coke ça reste un psychostimulant, c'est connu que ça désinhibe, augmente la confiance en soi dans les actes et aussi dans la perception de soi.
On n'imagine pas les regards, parce que ce n'est pas un hallucinogène, mais par contre on leur prête plus facilement une valeur positive, intéressée. On prend plus ça comme un contact visuel lié à l'attraction qu'on exerce que comme un contact visuel aléatoire ou lié à notre attitude fantasque du moment. Mais forcément ça doit booster aussi, puisqu'on va être moins renfermé.
Mais oui c'est une béquille et oui c'est toxique.
Même sans l'addiction car le risque est faible quand on se tape des descentes aussi fortes, ça induit à la longue des modifications de l'expression de certains gènes, avec des conséquences sur la mémoire (potentialisation à long terme, le mécanisme neuronal à la base du système de formation des souvenirs - pour ça il y a pas mal de méthodes au niveau macro dans le cerveau, mais toucher la base c'est pas bon- et la réaction au stress du corps, et on suppose même que ça pourrait favoriser l'émergence de maladies telles que la schizophrénie ou de maladies cardiaques). Il y a des risques aigus aussi, liés soit à l'alcaloïde lui-même, soit aux choses avec lesquelles on le coupe:
Hépatites aiguës ou fulminantes, crises cardiaques, hypertensions aiguës, ruptures d'anévrismes aortiques ou cérébraux (vous savez, les trucs qui se rompront peut-être jamais de la vie si on leur fout la paix?), fontes musculaires généralisées aiguës (si vous connaissez pas, cherchez rhabdomyolyse...), défaillances rénales, œdèmes pulmonaires aigus.
Plus les hépatites partagées par les pailles, qui peuvent à la longue induire des cancers.
Ça fait cher payé le boost temporaire de confiance qui te transforme en serpillière ensuite.
(Après je suis surpris que ça ait cet effet là sur toi, les acteurs pornos l'utilisent justement pour prolonger leurs érections...)

Pour Wing c'est bien que tu aies mis fin, pour vous en termes relationnels et aussi pour ta zone de confort que ça réduit.
Pour l'espagnole, tu en parles comme d'une personne qui reste spécialement intéressante/ dans le même trip que toi mais c'est pas lié au fait que tu sois dans un endroit où il y a peu de fêtards dans ta tranche d'âge de base, ou vraiment c'est que tu n'as pas d'atomes crochus avec les gens de ce milieu en général?
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Et en plus ça coûte cher.

Oldboy je t'envie pas car tu as droit au traitement spécial FTS, celui des vérités crues, qu'on ne réserve qu'aux gens spéciaux. On te pointe du doigt ce que tu t'évertues à ignorer superbement, et c'est très difficile, moi-même ça me terrifie et me fout en PLS quand on me dit ce que sais déjà mais que je refuse de toucher.

Mais toi et moi on sait que c'est évidemment pertinent, et probablement le truc à affronter tôt ou tard (et surtout, on sait aussi que c'est bienveillant, et un feedback précieux qu'on n'aurait pas irl).

Si je dois te donner mon avis, c'est que je pense que tu t'es construit une bulle de chaos maîtrisé dans laquelle tu te sens en à peu près contrôle, mais que tu t'y sens vite à l'étroit. La coke n'en est qu'un des paramètres.

Reste que ton equation personnelle est incomplete, donc si en plus certains paramètres ont volontairement été falsifiés ou denaturés, le résultat ne peut que te paraître insatisfaisant.

Beaucoup d'entre nous en sommes-là aussi.

In fine c'est l'éternelle quête d'affronter ses démons et ses peurs, parce que derrière se trouve un (plus) authentique soi-même (mais aussi l'inconnu incertain et terrifiant).

Mais t'as un charisme et une brillance évidents, c'est pas rien : tu n'es, de toute évidence, pas mal équipé.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 16.04.23, 14h35 par Jalapeno
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)

Ca faisait un bail.

Je vais pas faire trop long, avec Wing c'était plus terminé, on en a profité pour faire un plan à 3 (avec une escorte, ce fut cher et décevant) et depuis Novembre c'est bel et bien fini, à son initiative. Entre temps, il y a eu 2 chouettes voyages et des bons moments, mais on peut pas dire que l'année 2023 ce soit achevée dans le bonheur.
Pendant 1 mois, la "rupture" a glissé sur moi, j'ai vu des potes et tout, et le jour de Noël j'ai pris le contrecoup en pleine gueule pour tomber dans la déprime crasse qui me fait faire des choses idiotes. Comme me saouler dès le matin en télétravail, tous les jours, plus ou moins menacer de quitter mon job sans avoir les couilles de le faire (l'employeur est tolérant et il a besoin de moi, heureusement), me mettre minable avec des amis, avec des collègues, claquer 3000 balle dans une formation que j'ai pas l'énergie de faire... du grand art. J'ai commencé l'année à l'avenant. En parallèle, je me suis réinscris sur adopte. C'est vide, 9 euros pour rien. Sauf que je vois une brune ma fois fort alléchante. Je la contact, on papote, on échange les numéros. Je lui donne rendez-vous pour vendredi dernier, dans un bar à cocktail. Je suis content de moi.
Accrochez-vous, c'est du GRAND ART
FR : Le déclic
Nous sommes le vendredi 04.01.2024, ce soir j'ai un rencard et je suis nerveux. Je sais que j'ai déjà "perdu" la rupture, et mon caractère épouvantable fait que ce soit ça qui m'ennuie le plus. Pas le manque de l'autre, le fait qu'il me remplace. Alors je veux pas foirer. Je suis en télétravail, y'a pas grand chose à faire en cette période de fête. Du coup, pas besoin d'être trop concentré. A midi, pour me donner du courage, je pars m'acheter 2 litres de bière et une bouteille de rosé. J'oublie de manger, je m'envoie rapidement tout ça en "travaillant" et j'ajoute un demi taz qu'il me restait de nouvel-an. Pour faire bonne mesure. J'écris des choses incohérentes, mais forcément intelligentes vu que l'alcool rend intelligent, à mon staff, à d'autres collègues. J'oublie l'heure, je me rase à l'arrache et, je sais pas trop comment, je m'ouvre la lèvre salement. Ca pisse le sang, ça n'arrête pas. Je m'habille à la hâte et je pars à mon rencards, à jeun, complétement parti et mal fagoté.
-Salut ! Moi c'est Oldboy, désolé pour le retard !
-Hello, moi c'est Machine, enchantée, pas grave!
Wow, je suis trop fort, elle n'a même pas remarqué mon état d'ébriété avancé. On se pose au bar. On parle, probablement, mais je me rappel de rien. A un moment, y'a l'Espagnole et une pote à elle qui arrivent dans le bar, c'est petit le monde, enfin c'est petit la Suisse. Je dis bonjour, je continue à discuter. Machine prend un coktail sans alcool, et je crois voir un genre de test. Je pense que c'était un genre de test. Je le remarque sur le moment. Je prend donc un gin tonic que je m'envoie rapidement. Je continue à pisser le sang, je dois régulièrement aller aux chiottes pour me laver le visage, pour remettre du PQ sur la plaie. On parle. Je reprend un ginto. Au bout d'un moment, la miss souhaite partir. Je suis parti tellement vite que j'ai oublié mon porte monnaie. Elle me paie mes consos. C'est gentil ça ! Je la raccompagne un bout, puis je reçois un message ou elle me dit que ça va pas le faire. Etrange, je pensais tenir le bon bout pourtant. Je retourne un coup dans le bar, me poser vers l'Espagnole et ses potes. Elle me dit que je devrais rentrer, que j'ai vraiment pas l'air bien du tout. Elle a raison je pense. Je rentre.
Paisiblement endormi sur mon lit, tout habillé et lumière allumée, je me fais réveiller par Wing, en panique. L'Espagnole lui a écrit. Elles se connaissent, elles ne s'aiment pas, mais apparemment j'avais l'air suffisamment glauque pour que l'Espagnole lui disent de checker que je sois, en gros, pas passé sous le train. Je la rassure, c'est pas dans mon agenda, et je me rendors.
Le lendemain matin, hier donc, j'ai eu le déclic. Comme un voile qui tombait de mes yeux. Il en aura fallu du temps. Une partie de moi est même convaincue que j'ai plus ou moins inconsciemment saboté cette soirée exprès. Pour donner le coup de grâce. La source de tous mes problèmes, de toutes mes crises, probablement aussi de mes problèmes de sommeil, de mon manque d'énergie et de dieu sait encore quoi, c'est l'alcoolisme. Point. Et ça doit bien faire 15 ans que je suis dépendant. C'est pas la première fois que je m'en rend compte, ça doit faire 10 ans que je le sais. Mais c'est la première fois que je réalise que c'est la SOURCE des maux, que diminuer ne sera PAS possible et que seul je ne m'en tirerais PAS. Tant que ce problème n'est pas réglé, il est inutile de vouloir faire progresser autre chose. J'ai décidé d'arrêter, totalement, définitivement si possible et avec toute l'aide que je peux me payer. Le relationnel, le social, le job, tout le reste va attendre. J'ai l'impression qu'il me reste peu de temps pour entreprendre ceci, que sinon je vais définitivement perdre une bataille que je n'ai même pas essayé de livrer. Dès demain, je fais le tour des aides possibles, des addictologie, des psychiatre, de tout ce qui peut m'aider. Tant pis si j'y laisse 4000 balle, tant pis si je suis mis en arrêt de travail, tant pis si je sors plus de chez moi pendant 3 mois. Je dois dire que, depuis hier, je me sens nettement mieux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 08.01.24, 07h58 par FK
  • [+1] Courage le 08.01.24, 09h53 par Safrania95
  • [+1] Courage le 08.01.24, 09h56 par The_PoP
  • [+1] Bonne idée ! le 08.01.24, 14h36 par Jalapeno
  • [+1] Courage le 10.01.24, 23h21 par RedSph
  • [+1] Courage le 18.01.24, 17h19 par Theworld
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 21.01.24, 11h24 par Thedaze

Hier je suis rentré à 5h30 de boite et là j'ai une méga gu.. ah bah non, en fait.

1 mois sans alcool, ça m'est jamais arrivé. Pas depuis que j'ai découvert la substance, en tout cas. Probablement depuis mes 16 ou 17 ans je dirais. 18, tout au plus. Pas une goute, pas une gorgée, pas même des chocolats à la liqueur.
J'en profite pour faire un petit retour d'expérience, que j'ai aussi fait ailleurs. Si ça peut aider.

Suite à mon dernier poste, donc, j'ai cherché un addictologue. Comme je suis dans un pays civilisé et à la pointe de la médecine, j'ai pas obtenu une seule réponse. Je me suis donc résigné à me démerder tout seul. Franchement, j'étais pas tranquille. Je pensais avoir de fortes chances d'avoir développé une dépendance physique. Bah en fait, non. Le "craving" que je ressentais régulièrement et qui me poussait à ressortir de chez moi pour aller m'acheter de la picole, semble avoir disparu. Pas une fois je ne l'ai ressenti. Les premiers jours, je ne pensais qu'à ça. Mais c'était relativement soft tout de même. Et j'ai, dès la première semaine, ressenti des effets positifs.

En premier lieu, le sommeil. J'ai toujours eu un sommeil de merde et l'alcool n'est pas le seul motif (j'ai un truc bizarre de sexomnie complétement pété qui ne survient QUE quand je dors seul. Jamais pigé mais je m'y attaquerais) mais j'ai tout de même vu une amélioration énorme et rapide. Je fais maintenant régulièrement des nuits de 7-8 heures, ce qui était plutôt exceptionnel quand je buvais. C'est extrêmement agréable. Je me couche également plus tôt, je ressent une fatigue plus "saine", pas cet espèce de bourdonnement d'électricité statique que je ressentais souvent.

Dès la deuxième semaine, j'ai un peu arrêté de compter en heures de sobriété pour compter en jours. J'y pensais moins. Le poids à commencer à chuter. Pas que je sois gras, loin s'en faut, mais tout de même. J'ai moins d'appétit. Davantage envie de cuisiner sain. Davantage d'énergie pour le faire. J'ai perdu 4 kg en 1 mois sans la moindre activité physique. Je vais reprendre un sport, je pense en voir plus rapidement les bénéfices sans être ivre 4 jours par semaine.

L'humeur, ensuite. Assez vite, j'ai vu une amélioration à ce niveau. Moins d'idées noires. Plus de pensées positives. Davantage de goûts aux choses simples. J'ai dépoussiéré ma guitare, commencé de nouveau livre. J'ai attaqué la formation que je m'étais payée. J'ai 1 mois pour le faire au lieu des 8 mois qu'ils comptent normalement. Je pense la réussir les doigts dans le nez, honnêtement.

A la troisième semaine, j'ai franchement arrêté de compter. Je n'y pensais plus sans arrêt. J'ai pris une routine sans picole, en ressentais parfois l'envie d'une bière, parfois l'envie d'une cuite. Mais ce n'était guère plus fort qu'une envie de chocolat ou de café. Et ça passait vite. Globalement, au bout d'un mois, ça me manque relativement peu. Le rapport coût-bénéfice est positif.

Socialement, le dry january a aidé à faire accepter aux autres mon abstinence. J'ai pas voulu m'isoler. J'ai fait un apéro de départ dans un bar à cocktail, ou j'ai conduis. J'ai fait des restaurants. Hier, j'ai même fait une soirée en boite avec l'Espagnol. J'ai pris un peu de ritaline pour lutter contre la fatigue. Pas bu une larme, sans aucune envie particulière. La semaine prochaine, je vais à un carnaval ou les gens vont se mettre minable. Je vais conduire.

L'entourage, globalement, est surpris. Seule Wing savait pour mon alcoolisme. Le reste me vois comme un bon vivant. Personne n'a parié un copec sur mes chances de tenir 1 mois (j'ai d'ailleurs gagné 2 paris). Les réactions sont positives, j'ai davantage de félicitations que de reproches. Je ne suis de toutes façons pas quelqu'un d'influençable du tout, à ce niveau là je suis tranquil. C'est entre moi et moi, ça se lis sur mon visage et personne ne me fait chier.

Franchement, je crois que j'y croyais pas moi-même mais je commence à aborder l'idée d'une vie sans alcool. Pas d'une pause, pas d'1 mois, pas d'un trimestre, mais d'une vie. Je veux pas me fermer à la fête, ni aux paradis artificiels. Pour les grandes occasions. Reste à trouver ce qui me convient. Mais, je l'espère, l'alcool c'est terminé.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Bien joué le 04.02.24, 19h09 par FK
  • [+3] Like ! le 04.02.24, 22h32 par Jalapeno
  • [+3] Bien joué le 05.02.24, 18h21 par The_PoP

Hello. Bon courage
J'ai trouvé ça pour la Suisse. Ça reste un important point de se faire aider.
Au passage les addictions c'est un sujet que je connais très bien du point de vue scientifique, si ça peut aider n'hésite pas à me mp.

ALCOOL
0848 805 005 (0.08 CHF / min) 24/24) SOS alcool – Croix-Bleue Suisse
0848 848 846 (24/24) Alcooliques Anonymes – Permanence téléphonique

alanon.ch Groupes familiaux Al-Anon SRI
stop-alcool.ch Aides et conseils pour les consommateurs d’alcool et leur entourage
consommationdalcool.ch Consommation d’alcool et autres substances
papaboit.ch / mamanboit.ch Enfants et ados de parents avec une addiction
proches-et-addiction.ch Proche d’une personne dépendante?
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croixbleue.ch Consultation sur les addictions et soutien dans 17 cantons.


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0848 000 181 Lundi-vendredi: 11h – 19h Stop-tabac

stop-tabac.ch Aides et conseils pour arrêter de fumer et se libérer de la nicotine
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Salut oldboy,

Je ne sais pas si ça t'aidera mais personnellement quand j'étais étudiant je buvais en soirée (des fois trois fois dans la semaine si il y avait beaucoup d'occasions). Il y a eu une période où je n'étais pas bien et j'avais envie de commencer à boire seul chez moi. Je n'ai jamais franchi le cap (le problème avec le péché c'est la première fois qui en ouvre bien d'autre je pense). Aujourd'hui je ne bois plus une goutte d'alcool. C'est ma volonté qui a triomphé. Mes amis et collègues de boulot le savent, je l'assume publiquement et j'en fais une force morale dans ma tête. Je ne ressens plus le besoin de boire, je me dis que je m'amuse en soirée sans avoir besoin de boire (et c'est le cas), je me sens mieux dans mon corps et ça m'aide dans la pratique du sport. En clair je vois plus de bénéfices dans le fait de ne pas boire que dans le fait de boire. J'ai d'autres cotés sombres mais pas celui-là. Surtout je pense dans l'addiction, il ne faut pas rester seul et ne le dire à personne. Il faut en parler, ça peut aider d'extérioriser la chose. En espérant que cela t'aidera même un peu, je te souhaite du courage.

Merci pour vos recommandations.

Lundi, ça fera 3 mois jour pour jour que j'ai rien touché. Pas d'alcool, rien de plus fort qu'une aspirine, et encore.
J'ai pas eu spécialement envie boire. Par contre, l'envie de me "vider la tête" se fait de plus en plus forte. Pas assez pour me pousser impulsivement à prendre n'importe quoi tout seul, mais tout de même. Je pourrais lécher une grenouille venimeuse là. Le sommeil lui, va et vient.

Pendant cette période, j'en ai profité pour dire "oui" à toutes les sorties possibles. Même à jeun, je suis rentré fort tard et je me suis bien amusé. L'ambiance au travail est détendue, les gens trainent de plus en plus ensemble, je n'y suis pas totalement étranger. J'ai repris le sport il y a de ça environ 1 mois, 2 fois par semaine, en motivant le max de collègues possibles. Bonne ambiance, bonne suée, c'est cool.

J'ai torché le diplôme que je m'étais "offert" sur un coup de tête, à ma demi surprise vu le peu d'effort, j'ai réussi mon examen. J'ai reçu les résultats hier.

Et patatra.

Ce soir, en pleine partie de billard avec mes collègues, c'est revenu. Ca faisait un bail. Depuis hier surtout, je me sens un peu down. Je repense au passé. J'imagine ce que j'aurais pu être, ce que j'aurais voulu être, ce que j'aurais aimé vouloir être. A mes ex, à mes actes manqués. A ceux que j'ai perdu est au fait que finalement, bien souvent, c'était ma faute.
Mais ce soir, moi qui ai toujours savamment planqué mes saute d'humeur, c'est revenu. Alors que tout allait plutôt bien, ce sentiment étranger d'être en décalage, pas à ma place, pas au bon endroit au bon moment. Ca c'est vu un peu, je crois, je suis donc rentré tôt.

C'est pas le manque de cul, c'est pas la solitude, enfin je ne crois pas. C'est pas le manque d'alcool non plus. C'est la sensation de perdre : de perdre mes ruptures, de perdre ma jeunesse, de perdre mon temps. De ne pas être assez . Si ça se trouve, c'est juste la fatigue, le mauvais temps, ou le fait d'avoir atteint mes objectifs, va savoir.

Au niveau des nanas, le fait d'être a jeun à l'avantage d'avoir les yeux clairs : Je vois. Je vois cette ancienne collègue de 25 ans qui a une attitude un peu différente avec moi qu'avec les autres. Peut-être parce que je suis son ancien chef. Peut-être pas. Je vois quelques regards d'inconnues en soirée. Je vois quelques trucs.
Je ne me contente pas de voir : Je pense, aussi. J'ai jamais de ma vie ramener une meuf chez moi en rentrant de soirée, même si je me jurais de le faire à chaque fois. La totalité des filles avec qui j'ai couché était déjà des amies, ou pour le moins des connaissances. Je fonctionne ainsi, mon charme se diffuse lentement. Ou je suis peut-être timide, qui sait.

Oh, j'aurais pu. Je suis pas naïf ou mal dans ma peau au point de ne pas comprendre. Mes ex étaient toutes des kilomètres "au dessus de ma league". Tout le monde implicitement me prend pour un mec qui choppe, je dégage suffisamment de confiance en moi, je suis propre, bien sapé, j'ai de l'humour et un peu de culture. Même un peu de fric.
Le vrais problème, c'est que je vis dans mon passé, ou dans mes fantasme. Jamais dans le présent. Donc j'ai pas d'envie. J'ai davantage peur de regretter plus tard ma passivité que de retoucher une femme. Si je retouche une femme, c'est davantage pour avoir l'impression de "tourner la page" que par envie de baiser. M'voyez?

Mais j'ai l'esprit douloureusement clair. Une partie du problème vient à coup sûr de soucis affectifs, qui m'ont conduit sur ce site il y a de ça près de 15 ans. Une autre partie vient de ma sexualité. Celle qui me réveille la nuit. Je tenterais bien le nofap ou l'arrêt du porno, mais ça sera beaucoup, beaucoup plus difficile que l'alcool ou la cigarette. L'autre problème est un banal manque de confiance en moi, ce qui explique que je doive connaitre la fille pour avoir envie d'elle. Pour le contrôle, ce foutu contrôle que j'évinçais dans l'alcool

La collègue qui m'avait présenté Diana, la pauvre fille que j'avais draguée pour le sport, et baisée suite à sa lourde insistance, souhaite m'en présenté une autre. Une russe, une belle blonde de 26 ans , que j'ai déjà vu. Je lui plait beaucoup, je le sais, je le vois. Je suis largement assez bon pour la foutre dans mon pieu si j'en ai envie, je pense. Dimanche soir, elle a invité du monde chez elle. Il y aura la russe, des amis à elle, son mari qui m'apprécie beaucoup, des collègues.

Une partie de moi à envie d'y aller, de passer un bon moment. Une partie de moi à envie de se tirer un rail de coke pour fêter ma sobriété. Une partie de moi à envie de flirter avec cette meuf, de l'embrasser, pour me rassurer, valider ma séduction et passer à autre chose. Aucune partie de moi n'a envie de baiser. ^

Peut-être n'est-ce qu'un coup de mou passager et que demain tout ira mieux.

Cheers non alcoolisé
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 30.03.24, 23h50 par Theworld

Salut,

Force et honneur à toi, la vie est ainsi faites de hauts et de bas mais quand on tombe on ne peut que se relever et repartir au combat.

Je viens de lire ton dernier post et je me reconnais sur certains points.

Bon courage pour la suite

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