Avaler des montagnes

Quel absolu régal ton journal, c'est presque intimidant d'être témoin de ton aventure personnelle tant tu parais dans le juste, sans jamais donner l'impression de fuir l'inconfort ou d'opter pour la complaisance.

J'écris ce message et immédiatement me vient à l'esprit le "If" de Kipling.

Tout en bas de FTS y'a écrit qu'on ne naît pas Homme, qu'on le devient ; c'est admirable de voir quelqu'un être capable de se regarder en face, d'affronter ses fantômes et ses démons, être lucide sur ses imperfections, gravir ses collines et en supporter les vallons, ce, sans jamais céder un millimètre à la rancœur, à la haine, à une idéologie - ni choper le melon et tomber amoureux de soi-même.

En ces temps de polarisation débiles, où l'on a l'impression de patauger entre incels masculinistes et wokistes fanatiques pas beaucoup moins cons, c'est vraiment chouette et inspirant de voir quelqu'un naviguer le tumulte le dos droit et le cœur grand ouvert.

Je réagis pas souvent à ton journal, pas par indifférence, mais par timidité devant ta solidité : jamais sûr d'avoir grand chose d'utile à t'apporter, je veux pas t'encombrer avec des interférences inutiles.

chapo !

Oulà, si je ne prends pas le melon avec tous ces compliments...
Que dire à part "merci" ?

Il y a toujours des questions et des failles évidemment, mais oui quelques proches m'ont déjà parlé de cette solidité apparente. Les deux s'alimentent en fait.

Et si je poste ici, c'est parce que les retours des autres intervenants alimentent ces réflexions aussi. Je ne vois vraiment pas ça comme des interférences. Au pire si j'estime que c'est à coté de la plaque, je ne prends pas... mais généralement vous remettez bien les choses en perspectives et tapez au bon endroit

Je suis en train de parcourir ton journal, comme me l'a conseillé FK, et suis en train de me prendre une sacrée claque. Ca me fait prendre conscience en creux de pas mal de mes bloquages.
J'aime bien aussi ce ton, ce regard insouciant et en meme temps conscient des enjeux de l'existence, du temps qui passe, ce gout de la légèreté, de l'aventure qui reste toujours empreint d'un certain pragmatisme, qui ne se nourrit pas d'illusions. C'est vraiment très fort.

Je profite de ce dimanche matin pour faire une petite mise à jour, même s'il ne se passe rien d'impressionnant ces derniers temps.

Je ne pars pas en vacances, pas très loin en tous cas. J'ai encore du boulot ici pour poursuivre la rénovation de mon appart (je n'ose pas employer le terme "terminer", car ce projet démarré il y a quasiment deux ans me parait interminable mais disons que ça avance bien, même s'il reste beaucoup à faire). J'aimerais que l'étage en cours de travaux soit habitable courant septembre. L'idée est d'avoir assez d'espace pour accueillir Emma dans de bonnes conditions. Je n'ai plus habité avec une femme depuis ma rupture avec Lila il y a cinq ans. Je sais, ça ressemble à un big move vu de l'extérieur, il n'empêche que je suis étrangement serein. Encore mieux, Emma a réussi à me mettre suffisamment en confiance pour que ça me paraisse quasiment naturel. En même pas deux ans de relation, c'est une belle performance, "vu d'où je viens". Avec le rythme plus léger des vacances, on passe environ la moitié de la semaine ensemble et tout se passe bien. A voir sur un rythme plus quotidien évidemment, mais on a trouvé un bon équilibre entre mes activités, les siennes et nos aventures communes.

Suite à vos commentaires enthousiastes, j'ai un peu re-parcouru ce journal pour voir ce qu'il avait de particulier Outre les FR qui datent déjà un peu, il y a toutes ces considérations de trentenaires : la maison, le couple exclusif et les gosses. Ben voilà, je m'approche du jackpot normé et force est de constater que je suis finalement en paix avec cette idée, tant que je garde la marge de manœuvre susmentionnée. Comme le disait @FK , le problème actuel (parce qu'il en faut bien un sinon mon cerveau s'ennuie) vient plutôt du contexte général. Je regarde autour de moi et je vois ça :
J'essaye de trouver un équilibre entre aider mes proches, apporter un peu de positif quand je le peux et sauver ma peau. Je n'ai pas de vocation de sauveur dans l'absolu. Téléphoner pour prendre des nouvelles d'un pote suicidaire, aller me promener avec une tante malade, ça reste super énergivore pour moi. J'ai aussi besoin de temps pour moi ou juste pour ne rien faire, sous peine de rejoindre l'équipe burn-out. Mais prendre soin des autres me donne l'illusion qu'on est pas totalement foutu, ou du moins qu'on ne crèvera pas chacun dans son coin... et c'est tout aussi précieux pour moi que pour ceux que je soutiens.

2022
On est à peine en décembre et j'ai déjà envie de faire mon bilan de fin d'année, comme un gosse qui a hâte de montrer ses bonnes notes à ses parents.

Je sors d'un "mois sans alcool", le troisième cette année, si ma mémoire est bonne. Comme je bouffe deux fois plus de chocolat durant ces périodes, je ne sais pas si c'est si bénéfique pour mon foie au final... Ce qui est certain c'est que mon rythme est plus régulier et que je perds mon bide à bière à chaque fois. Arrêter définitivement n'est toujours pas à l'ordre du jour mais j'ai toujours la sensation agréable de garder mon addiction en laisse. Plus important je pense, mon cercle social s'habitue aussi à ne pas toujours me voir une bière à la main, et vice-versa. C'est sans doute l'effet le plus constructif sur le long terme.

Je relis mes objectifs de 2022 : pas de grand voyage au final, j'ai même été plutôt très casanier, au premier sens du terme : concentré sur ma casa. Je pense avoir passé un palier en terme de skills de bricolage cette année : j'ai fait une installation électrique quasi complète, je me suis roulé dans le plâtre et la sciure de bois, j'ai maçonné, découpé, collé, déplacé encore quelques centaines de kilos de gravats... Et enfin, il est l'heure de peindre tout ça. L'appartement commence à avoir sérieusement de la gueule.
Globalement je prends beaucoup de plaisir à étendre mes connaissances dans des domaines très variés et je suis toujours étonné de l'étendue de mon ignorance. Je serai quand même content de sortir de la poussière et de passer à autre chose, mais ce qui est certain c'est qu'on ne voit plus une maison de la même façon après ça. Dire qu'il y a deux ans à peine je n'avais aucune idée de la structure précise d'un plancher, d'une cloison ou d'un faux-plafond

Vous vous souvenez de ma passion pour le maraîchage ? Un projet de potager public en bac sur lequel je travaillais depuis deux ans s'est enfin concrétisé dans mon ancien quartier cette année. Et j'ai démarré un autre potager urbain de grande ampleur avec une association de mon nouveau quartier. Le premier projet est un peu "bobo". J'étais porteur de projet et j'essaye de passer le relais au collectif, c'est pas toujours évident. Le deuxième est plus ambitieux et à vocation sociale. Il est aussi plus proche de chez moi. La surface est immense pour un potager urbain. On a déjà pu cultiver quelques dizaines de mètres carrés avec de bons résultats cette année, j'ai hâte de voir ce que ça donnera la saison prochaine.

Le troisième moteur, c'est l'organisation hebdomadaire de sessions de dessins d'après modèle. J'y participe depuis 2018 et j'ai rejoint les organisateurs cette année pour pérenniser le projet. Une belle bande d'artistes et de fêtards. J'essaye tant bien que mal à continuer à dessiner de temps en temps, je suis même parvenu à faire un "Inktober" complet cette année. J'ai aussi commencé à rendre une partie de mes dessins publics, avec un peu de prétention et de bons retours.

Bonus track
Reçu il y a quelques semaines :

Salut Jalap,
J’espère que tu vas bien.
J’ai un gros doute et je dois perdre la mémoire, car il me semblait t’avoir écrit il y a quelques mois. Est-ce bien le cas ? (je ne retrouve pas de traces dans mes e-mails).
Je passerai dans ta ville quelques mois. J’ignore si tu y seras mais ça me ferait plaisir de te voir.
Si, au final tu ne préfères plus avoir de contact, certes cela m’attristera mais au moins je ne chercherais pas à te contacter.

Signé Pepper, évidemment

"Quel espace mental accorder aux ex ?" demandait mctyson avec beaucoup d'à propos.

Cette ex-là, j'aimerais lui en accorder le moins possible, et pourtant nous y revoilà.
Le dossier avait été cloturé en mars. Je ne l'avais plus contacté depuis, pour moi la page est tournée. Mais en fait je ne sais pas exactement à quel stade j'en suis. Pas au stade de l'indifférence totale en tous cas. Je ressens un peu d'agacement et toujours cette foutue curiosité, mais j'aimerais juste n'en avoir rien à foutre et la jeter dans mes spams.

Souhaiter oublier c'est une chose, y parvenir c'en est une autre. C'est ce qui nous rends vivant j'imagine.



At the night school, night school
You doodle and you draw anything, anything
Except what you're taught
You got a bad tooth, bad tooth
So you clench your jaw
And you concentrate, concentrate
On the aching cause it keeps you awake

Pepper Évidemment, avec toujours cette petite phrase de mépris ou manipulation faussement concernée "je me rappelle pas si je t'ai écrit"...
Ça devait compter alors. Puis la petite conclusion pour te remettre dans un dilemme qui était censé être passé.
C'est vraiment une plaie cette nana.

Pour le reste, bravo^^

Coucou Jalap,

Je sais que Pepper a compté énormément pour toi à un moment.

Nous pouvons tous être stoïques à ne pas rappeler un ex qui a compté.
Sans pour autant être maître de leurs actions à eux.

Et oui certains prennent un malin plaisir à se rappeler à notre bon souvenir, parfois longtemps après.
Et quand cet ex a compté dans notre vie, et bien c'est une griffure de plus qui réactive plein de bons moments.
Sauf qu'il y a eu aussi les mauvais.
Ne pas oublier les mauvais évite de replonger dans une spirale.
A nous de refuser certains jeux.
Surtout si la souffrance est à la clé.
Et dans ce genre d'histoire c'est toujours le même qui souffre.

Alors j'ai une théorie sur la passion dans un couple versus un gentil couple qui fonctionne bien... c'est une question de choix de vie. Et suis pas bien placée pour te dire que faire.
Une chose apprise à coup de lattes quand même : amour ne doit pas égaler avec souffrance.
Et si on y retourne quand même, au final on se saborde.

En repensant à son message je pense à une chose, il faut que le plaisir de se revoir soit réciproque.
Ça lui ferait plaisir pourquoi?
Pour se donner bonne conscience, je ne crois pas, le personnage me semble plus vil que ça.
Pour sentir que tu es encore capable de lui accorder du crédit, d'avoir l'espoir peut-être, pour avoir l'opportunité de t'en donner, de jouer avec toi, sentir qu'elle te tient encore à sa botte émotionnellement même si rationnellement tu as fait du chemin? Probablement qu'elle aimerait ça, que ce soit le cas.
Si tu as envie de passer un mauvais moment, va voir ton dentiste ou ton proctologue.
Si tu veux mettre un terme à la chose, et lui montrer que tu ne seras plus son jouet, dis lui la vérité de ton sentiment sur son attitude, pour bien lui montrer que ce n'était ni un sursaut de fierté ni de colère.
Ça peut tenir en une phrase:
"Mon temps et mon énergie sont précieux, je ne les donne qu'aux gens qui n'ont pas des attitudes malsaines envers moi".
Pauvre chou, elle sera triste. Elle pourra pas t'utiliser comme marchepied pour se refaire une vie sociale ou pour avoir de l'attention et tromper l'ennui.
Franchement tu mérites mieux que ça, qu'elle aille se faire foutre.

Bon depuis le temps, tu connais ma position sur le sujet.

Prends la marque d’estime pour ce qu’elle est. Ca ne soignera pas tes blessures mais tu sais que tu n’es pas un anonyme pour elle. Mais trace ta route. Réponds poliment non merci ou ne réponds pas du tout (tu en as gagné le droit) et continue sans elle.

T’as fait du chemin et un sacré job pour en arriver là. Bravo.

Merci pour vos retours.

Une petite "marque d'estime" comme dis PoP, contrebalancée par cette phrase complètement surréaliste "il me semblait t’avoir écrit il y a quelques mois". Genre "j'aimerais reprendre contact mais c'est tellement important pour moi que je ne sais plus si je l'ai fait". WTF.
Le pire c'est que je ne suis même pas persuadé qu'elle se rende compte à quel point sa formulation est tordue et mal à propos.

Onmyoji a écrit :Ça lui ferait plaisir pourquoi?
Pour se donner bonne conscience, je ne crois pas, le personnage me semble plus vil que ça.

Évidemment, je me suis posé plus ou moins les mêmes questions que toi. C'est peut-être ce qu'elle voulait... ou peut-être y avait-il une intention sincère derrière son message ? Sans doute un peu des deux connaissant l'animal.
Je pense surtout qu'elle souhaite une fois de plus se décharger de ses responsabilités ou au minimum remettre la balle dans mon camp. Elle me donne une opportunité de rester "ami". Si je refuse, elle peut se dire que c'est moi qui met définitivement fin à la relation #consciencetranquille

Bref, tu as raison Perle : pas de quoi reprendre des coups lattes. J'ai sorti le fly-tox et je lui envoyé ce message :

Apparemment tu perds toujours la mémoire, je n'ai rien reçu de ta part. Et je n'en attends plus rien non plus, à vrai dire. N'y vois pas d'animosité : je pense juste que cela n'a plus vraiment de sens au point où nous en sommes.

Bon début d'année à tous !

Bon move oui.
Ça a dû te coûter un peu de sortir (un peu) les griffes mais c'est le move de la raison.

Il faut parfois cautériser, tu perds un peu de toi-même mais la brûlure est préférable à la ré-infection.

Ce journal se distend à vue d’œil. Comme pas mal d'anciens ici, j'ai l'impression que je n'ai plus grand chose à raconter. Pas qu'il ne se passe rien dans ma vie, mais je ne vois plus grand chose qui pourrais intéresser le monde extérieur. Je vais donc juste récapituler ces derniers mois essentiellement pour moi

J'ai mis un gros coup d'accélérateur sur mes rénovations au début de l'année : Emma a posé ses valises chez moi en mars comme prévu. On est directement reparti pour aller dire bonjour à Yas qui est retourné dans son pays d'origine, au soleil. Elles sont devenues copines toutes les deux. Ça fait plaisir à voir, même si Emma a encore quelques insécurités vis-à-vis d'elle de temps en temps. On reste bienveillant les uns vis à vis des autres. Yas continue à tracer sa route de façon erratique. Avec Emma on essaye de la soutenir dans ses projets et dans ses relations avec des mecs un peu foireux. Emma et moi avons aussi pris du temps pour nous, la moitié du séjour en mode lune de miel, en enchaînant bons restos et snorkling sur des plages de rêve.

J'ai repris la course à pied en avril et en mai pour préparer mon traditionnel semi-marathon annuel (et le mois sans alcool qui va avec). C'était un peu juste cette année, je l'ai fini en me traînant comme un gros veau. Il faut absolument que je me discipline pour maintenir un entraînement régulier et pas seulement deux mois par an.
L'été a été marqué par un enchaînement de gros boulots qui m'ont bouffé beaucoup d'énergie et contrebalancé par de méchantes soirées pour décompresser. Il y a notamment eu ce festival sur lequel j'ai travaillé trois jours avec de vieux potes sans beaucoup dormir.

C'est dans ce genre d'événement que je réalise à quel point il est facile pour quelqu'un de sociable et bien dans ses pompes de se faire des potes, d'aller baiser à gauche à droite, le tout lubrifié par une bonne dose d'alcool et de musique. Je me tape moi même sur l'épaule, "good boy", je reste un très bon monogame malgré les tentations diverses et ces inconnues qui me tombent littéralement dans les bras. J'ai déjà fait mon choix en matière de relation amoureuse, et à ce stade je peux me permettre d'être sélectif en amitié. Le cercle social que j'ai recréé lors de mon retour en ville est maintenant dense et fiable, il s'épaissit et s'entretient de lui même, par capillarité.

Et finalement : quelques jours de vacances à la campagne, dans ma famille d'adoption que je ne vois que tous les deux ans environs. L'occasion de souffler un peu loin de la ville et de présenter à Emma tout un pan de ma jeunesse... Aucune femme n'avait eu ce privilège jusque là, ce qui achève d'officialiser notre relation à mes yeux. Tout reste fluide avec elle, je suis en confiance, on franchit de grosses étapes sans se presser. La cohabitation se passe bien, elle trouve sa place et son espace dans mon appartement, dans ma vie.

Le retour et la rentrée sont bien chargés pour elle comme pour moi. A l'heure actuelle je termine mes derniers contrats avant de prendre quelques jours de congés... pour me consacrer aux dernières finitions et mettre un point final à ce chantier qui aura duré pratiquement trois ans.

Ce travail physique m'avait épaissi dans le bon sens du terme, mais les abus divers et la sédentarité de ces derniers mois m'ont alourdi et doté d'un bide qui devient débordant, tout comme ma consommation de cigarette, en hausse elle aussi. Le challenge de ces prochains mois sera donc de reprendre le contrôle là-dessus et de ne pas finir comme les quadras qui m'entourent de plus en plus, par la force des choses. Tic-tac-tic-tac.

Lesdits quadras galèrent d'ailleurs, l'heure des séparations et des divorces est venue pour beaucoup d'entre-eux et d'entre-elles. Certains ont trop d'opportunités, d'autres n'en ont plus aucune. Dans les deux cas, je réalise à quel point il est important de prendre son temps, de bien se connaître et d'être autonome au niveau affectif. Une relation c'est avant tout deux individus avec leurs forces et leurs faiblesses. Ce qui était de l'ordre de la croyance pour moi se vérifie de plus en plus sur le terrain et dans ce que j'observe : faites vos devoirs, réglez vos problèmes avant de démarrer une relation !

Highlights de ces 10 premiers mois
Je suis parfois un peu engourdi dans ma routine. Le même boulot, le même rythme, les même événements récurrents d'année en année. Certains projets avancent et se terminent, d'autres n'avancent pas (ou n'ont jamais démarré). J'essaye néanmoins de générer des moments "hors de l'ordinaire", ou en tout cas de me rappeler qu'ils s'agit de privilèges et de moments uniques.
J'ai assisté à une dizaine d'excellents concerts, sur une plage qui s'étend de la folie douce d'Aldous Harding au chaos de The Prodigy. C'est agréable de pouvoir aller écouter des artistes de ce calibre à seulement quelques encablures de chez moi. Enchaîner les concerts, c'était ma routine il y a une dizaine d'année, j'essaye désormais de profiter de chacun d'entre eux au maximum.
Dans un tout autre registre, mais un privilège également : une conférence et une brève rencontre avec Aurore Stéphant. Intelligente, charmante, honnête, abordable, un beau modèle en tant que femme et en tant qu'être humain.
J'ai testé pour la première fois et avec succès une petite dose de LSD en festival, c'était drôle et déconcertant, comme je m'y attendais.
J'ai repris le dessin par intermittence et avec quelques bons résultats, même si j'ai raté le coche du Inktober cette année. Je suis entouré de dessinateurs (et de modèles) depuis mon retour à la ville. C'est à la fois motivant et frustrant, mais ça devient petit à petit une partie de ma vie et de mon identité. On verra où ça mènera.

That's all for now folks.

Génial
Comme toujours, c'est tellement agréable à lire, et de voir quelqu'un qui a réussi à peu près sur tous les plans importants.

Moins de choses à dire : je sais pas. Honnêtement la 4e décennie ne vient pas sans ses questionnements et challenges très particuliers. J'ai juste l'impression qu'avec l'âge on devient plus pudiques, plus avares de détails, moins demandeurs d'avis extérieurs aussi peut-être ?

J’aime toujours autant te lire Jalap’ !